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SHOAH  - CINEMA ISRAELIEN  - CINEASTES et ACTEURS  JUIFS


          

SHOAH

 

HOLOCAUSTE   de Gérald Greene   USA  1978 sortie DVD mai 2004

 

                                 Ce téléfilm proposé dans sa version longue (1) fut projeté sur le petit écran français fin des années 70. Il montrait le destin de deux familles : les Weiss des juifs allemands et des compatriotes chrétiens : les Dorff. La première subira l’idéologie  nazie, la seconde y adhérera, avide de pouvoir(2). Leur vie est racontée de 1935 à 1945 en Allemagne notamment. Cette série montre le combat des enfants Weiss : Rudi (Joseph Bottoms(3) et Karl Weiss (James Wood (4) , marié à une aryenne Inga (Méryl Streep (5 ) pour sortir de cet enfer. Elle rappelle surtout le vécu de ces juifs allemands qui ont cru comme leurs coreligionnaires français à leur pays et qui ont été déporté après avoir combattu pour lui. L’œuvre imposante souligne l’absence d’une église compatissante, montre que le peuple juif durant ces atrocités ne fut pas aussi passéiste que la légende qui prônait le contraire (Les révoltes juives des ghettos de Sobibor et de Varsovie y sont évoquées) et démontre comment un être ordinaire (Erik Dorf) peut devenir un monstre (6)

                                Qu’importe la polémique soulevée quant à l’évocation de cette période (7) le film fleuve réveilla des consciences, ne fut ce qu’en Allemagne où sa diffusion vit une jeune génération questionner leurs aînés.

 

(1)   propsé en 4 DVD accompagné d’un documentaire intitulé aussi « Holocauste »

(2)   trame qui n’est pas sans rappeler celle de Frank Borzage en 1940 avec « The mortal storm » et celle de Vincente Minelli , un cinéaste juif avec « Les 4 cavaliers de l’Apocalyps «  en  1961

(3)   acteur vu dans « Johnny s’en va en guerre » de Dalton Trumbo

(4)   Un documentaire lui est consacré dans les bonus

(5)   Un documentaire lui est consacré dans les bonus

 

 

 

LES DERNIERS JOURS documentaire de James Moll  USA sortie DVD Avril 2004

 

                                  Cinq juifs hongrois , survivantes du génocide hitlérien racontent leur passé concentrationnaire et tentent d’expliciter que  la survie constituait toute leur force. Survie culpabilisante , dérangeante car elle remet en question son essence même : Pourquoi moi et pourquoi les autres. L’un des témoins Alice  avait découvert l’antisémitisme avant la déportation, cette déportation qui l’a conduite dans les mains du tortionnaire nazi : le fameux docteur Mengelé. Alice revient dans ces lieux de l’horreur pour évoquer la sienne, pour honorer les morts et rappeler la foi inébranlable qui l’habitait en célébrant dans les latrines le Shabbat . Une autre femme à son tour souligne l’insupportable évoquant la ruse pour cacher les diamants donnés par sa mère ; elle les avalait, les récupérait et recommencer sans cesse pour que les nazis ne les récupèrent. Puis c’est la confession d’un juif choisi comme Sonderkommando * qui narre les tâches abominables et funestes qu’il devait exécuter sous peine de mort. Trois autres témoignages entre autres : ceux de soldats américains - qui se souviennent 50 ans plus tard de ces scènes d’horreur « irréalistes et inconcevables » lors de la libération des camps – viennent compléter ce documentaire éprouvant.

                                    Ce film produit par la « Survivors of the Shoah Visual History Foundation » a remporté l’oscar vraisemblablement pour la teneur réaliste, poignante des témoignages, pour la qualité des images . Il possède cette force irréductible et cette puissance évocatrice qui interdit l’oubli.

 

 

 

 

CINEMA ISRAELIEN

 

ALILA  de Amos Gitai Israël 2002 sortie DVD Mai 2004

 

ALILA  de Amos Gitai est une œuvre plus ambitieuse et plus réussie dans son traitement bien qu’adaptée elle aussi d’un roman (« Returnin lost loves » de Yeshoshura Kenaz ») . Le film raconte la vie de locataires vivant aux alentours du  Tel Aviv d’aujourd’hui. il y a le vieux Schwartz qui vit avec une jeune philippine son aide ménagère, Aviram  qui ne sort jamais sans son chien , Gabi qui attend son amant pour des ébats bruyants qui indisposent l’entourage, Erza divorcé de Mali amie de Gabi dont elle ne partage pas sa vision de l’amour et qui a refait sa vie. Il y a aussi cette voisine qui crie son désespoir et qui est plus écoutée dans ses fonctions de policier que comme voisine exubérante. Tout se monde se côtoie sans se parler , sauf pour s’engueuler .Amos Gitai parle à nouveau d’incommunicabilité , d’intégration , de partage de territoire et de la reconnaissance de l’autre dans cette chronique de la vie ordinaire.

 

 

 

 

LA VIE SELON AGFA de Assi DAYAN   ISRAEL 1992 sortie DVD  Mai 2004

 

 

                           Le bar de Dalia (Gila Almagor) femme libre et fantasque à ses habitués durant ses heures d’ouverture nocturne. Il y a Benny (Shuli Rand) le flic violent et coureur de jupon, les serveuses Rivka qui fréquente Benny et Nava droguée qui rêve de partir aux USA où la drogue est moins chère, le pianiste poète non reconnu et observateur impartial , les cuisiniers dont Samir qui blaguent sur l’Intifada et leur positions d’arabe dans une société inamicale. D’ailleurs  tous ces marginaux subiront l’hostilité et les seuls qui y réchapperont : Riki une jeune femme dépressive et , Eli un producteur qui a une aventure amoureuse avec Dalia ; ce ne sera que pour une courte durée : le suicide et le cancer couperont leurs destins.

                               Assi Dayan fils du célèbre général (1) acteur, scénariste et réalisateur signe là une œuvre désespérée, accompagnée d’une musique de Léonard Cohen comme pour mieux accentuer le côté mélancolique de ce groupe de clients qui ne sent plus rien dégoûté par la vie, par  une attitude humaine  décourageante et par une société inique . C’est au demeurant l’effondrement de celle ci que redoute l’auteur , cette dissolution due à l’absences de concessions, de débordements.

                          L’œuvre présentée dans ce DVD malheureusement sans grand bonus (2) reste d’une grande actualité et douze après sa réalisation soulève encore des polémiques. Par ses propos (« Les sionistes sont des exilés de première » dit Dalia ) , par sa peinture décadente et dénonciatrice (les militaires n’ont guère le beau rôle et sont présentés comme des êtres enfantins, violents et  débiles) par son rythme saccadé (notamment la scène finale de tuerie sur la musique de Léonard Cohen (3), « la vie selon Agfa » est une des œuvres les plus puissantes du cinéma israélien qui commence à être reconnu, aimé, étudié   et publié en France  (4)

 

 

 

(1)   il vient de jouer son rôle dans un téléfilm

(2)   excepté une bande annonce

(3)   scène reprise 2 ans plus tard dans « Tueurs nés » de Oliver Stone

(4)   Le scénario du film fut publié par « Avant scène »

Le festival du cinéma israélien en est à sa quatrième année

Amos Gitai a droit à une rétrospective, un livre et la sortie de ses films en DVD

 

 

 

CINEASTES JUIFS

 

LA FOLLE INGENUE de Ernst LUBITSCH USA  sortie DVD Avril 2004

 

                 Cluny Brown (Jennifer Jones) est fille de plombier. Lors d’une demande cette délicieuse femme fan de tuyauteries va faire la connaissance d’un écrivain anti nazi immigré de Tchécoslovaquie Adam Belinski  (Charles Boyer) qui va lui ouvrir des horizons nouveaux. Mais le père de Cluny Brown ne l’entend guère de cette oreille et décide de la faire engager comme servante.

                   L’art et la manière de dessiner des personnages et de créer une comedie parfaite en tout point comme seul savait les faire Ernst Lutbisch  ce diable d’auteur qui travaille dans les sous entendus et les non dits. L’homme nous avait déjà régalé avec « To be or not to be » et « The shop around the corner » deux autres joyaux.

                Niveau bonus ce bau DVD comprend une approche du réalisateur juif viennois par bernard Eisenschitz et Jean Douchet et sur son célèbre savoir faire surnommé « La Lutbisch touch » par Claude Chabrol, Pierre Savaldori, Arnaud Desplechins et Noémie Lvovsky . Le tout est  un régal

                     

 

DUSTIN HOFFMAN  Un acteur juif américain performant

 

                             Dès ses premiers films « Le lauréat »  en 1967 et « Midnight Cowboy » Dustin Hoffman  emporta notre adhésion . Elève de Strasberg  il  fit aussi beaucoup de théâtre

A côté de sesplus grands rôles « Lenny » « Les hommes du président » « Marathon Man » « Tootsie » . IL choisit souvent pour ses rôles des hommes écrasés par le destin, des victimes qui parfois s’en sortent. Deux de ses films sortent en DVD .

 

MORT D’ UN COMMIS VOYAGEUR  de  V.  Schlondorff  1985  sortie  DVD  mai 2004

                                                                                                                                                                  Ed.  Aventi

 

                            Willy Loman (Dustin Hoffman) est commis voyageur près de la retraite , il fut un travailleur remarqué et remarquable.  Willy n’étant  plus aussi performant, ses employeurs le rétrogradent au poste de débutant. Willy pense aux années glorieuses de son passé , à son frère Ben qu’il admire tant et surtout à ses deux enfants Happy et Bill (John Malhovitch) dont il veut consacrer leur réussite ; cette réussite qui tarde à venir . Willy devient déprimé, solitaire acariâtre

                              Tiré de l ‘excellente pièce d’Arthur Miller « Death of the Salesman »  , récompensé en 1949 du prix Pulitzer, ce film tourné en 1985 reste une habile adaptation  sur la réussite et le conditionnement humain magnifiquement interprété par Dustin Hoffman, John Malhovitch, Kate Reid (l’épouse) , Charles Durning et Stephen Lang  (Happy)

                              LE DVD est double comprenant un excellent documentaire sur le film , l’équipe technique et l’auteur lui même. Nous voyons la genèse du film, la préparation de l’acteur principal qui parlementaire avec ses collègues, avec l’auteur et le réalisateur et parfois s’amuse comme un gamin tout en analysant l’atmosphère du plateau.

 

LES CHIENS DE PAILLE de Sam Peckinpah 1971 USA sortie DVD Avril 2004

 

 

                                      Dans cette œuvre forte et violente par instant, Dustin Hoffman incarne un être qui se révolte contre son entourage. David est un jeune mathématicien américain qui a quitté son pays pour s’installer dans les Cornouailles région natale de sa jeune épouse (Susan George) . Des voyous du village vont venir troubler la vie calme du jeune couple. David peureux ou lâche va remédier à cette violence qui commence à nuire à sa vie. Un film passionnant de Sam Peckinpah, le roi du western des années 70-80 (« Coups de feu dans la Sierra », « Pat Garret et le Kid » et surtout « La Horde Sauvage » qui montre la réaction d’un être poussé dans ses retranchements et qui fait preuve de raison et de déraison  quand sa vie est en danger ?un nouveau un grand rôle pour Dustin Hoffman

                     


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