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   FILMS  JANVIER 2003


   

                     UN COUPLE EPATANT de Lucas Belvaux  FRANCE   2002    sortie le 1 janvier 2003

 

                                CAVALE de Lucas Belvaux  FRANCE   2002    sortie le 8 janvier 2003

 

                      APRES LA VIE   de Lucas Belvaux  FRANCE   2002    sortie le 8 janvier 2003

 

                               Cette trilogie n’est pas une suite  mais plutôt une relecture de l’histoire de trois couples que nous retrouvons dans chaque film, n’occupant pas la même place dans la narration présentée par l’auteur interprète Lucas Belvaux, tantôt protagonistes, tantôt seconds rôles qui croisent les précédents. Il y a Cécile (Ornella Muti toujours aussi resplendissante) et Alain Costes (François Morel  qui s’affirme de plus en plus), Agnès Manise (Dominique blanc toujours excellente) la copine de Cécile et son flic de mari Pascal (Gilbert Melki acteur imposant ) Jeanne (Catherine Frot) et un ami de Alain médecin de son état Georges (Bernard Mazzinghi), sans oublier l’ami de Jeanne :Pierre (Lucas Belvaux) et Claire , la secrétaire de Alain . Ces personnages vont voir leurs vies et celles de leur entourage  bouleversées par des événements et des rencontres communs.

                             « Un couple épatant » montre  la névrose d’un être persuadé atteint d’une maladie incurable. Alain Costes a pourtant tout pour être heureux, une famille attachante, une entreprise florissante et une épouse aimante. Cette dernière suspecte son mari de mensonges, elle engage Pascal le mari de sa collègue Agnès   , sensible à son charme pour enquêter .Cette suspicion se retourne contre elle quand son mari pense qu’elle est infidèle.

                            Le premier opus vire après un début dramatique vers la comédie et l’œuvre y perd un peu en intensité, le personnage d’hypocondriaque que joue François Morel  devient un peu caricatural et le film s’en ressent dans sa narration.

                            « Cavale » change de ton, nous retrouvons un personnage Pierre croisé dans le film précédent , présenté à Cécile par Agnès  comme son amant .Il s’avère être un évadé de prison après quinze années de détention et s’appelle Bruno Le Roux .il veut continuer la lutte prolétarienne  en s’attaquant à nouveau aux nantis. Mais le monde a changé et ses anciens alliés ont rangé leurs rancunes et leurs armes. Mais Jeanne, l’autre collègue de Cécile , qui est encore sous surveillance policière ne peut rien pour lui, même ses anciennes connaissances comme Jacquillat est prêt à collaborer avec l’inspecteur Manisse Pascal , un flic pourri qu’il fournit en morphine pour son épouse(Agnès)  toxicomane. Dès lors Bruno Le Roux est seul dans ses combats, il aidera Agnès à retrouver sa dose quotidienne et elle lui rendra service en le cachant, mais son destin de fauve traqué est tracé.

                         L’œuvre  seconde plus maîtrisée est empli de noirceur et de désespoir, elle marque une rupture de ton , une césure entre ces personnages marginaux, rejetés et pour cause par la société . Nous pensons plus à des œuvres de J.P.Mocky avec leurs héros désabusés et suicidaires

                          Après la comédie, le thriller, Lucas Belvaux  signe avec la fin de son triptyque « Après la vie  » un mélodrame  poignant où nous retrouvons Agnès et son époux  traverser un drame : celui de l’accoutumance à la drogue. Pascal aime sa femme passionnément au point d’être son fournisseur de came au mépris de son métier. D’ailleurs il interdit aux dealers de vendre quoi que ce soit à son épouse, qui ira jusqu’à en braquer un  qui la cognera. Un homme viendra prendre sa défense ; c’est Bruno Le Roux et l’histoire recommence.Le couple défait, lointain,- Pascal ne connaît aucune des amies de sa femme -, doit se restructurer .Pascal doit se faire violence et violenter psychologiquement son épouse pour recommencer ou du moins commencer une union comme il en rêve.

                       Ce troisième tempo poursuit la descente aux enfers  avec une pointe d’optimisme : l’amour est toujours triomphateur. Ce final  scelle le destin de tous ces êtres que le destin avait cueilli avec l’adjonction de réapprendre à vivre, à se connaître, à apprivoiser l’autre.

                      Au  final une œuvre originale , ambitieuse et captivante  qui nous dessine des  couples sous tension qui se croisent, vivent en parallèle et s’affrontent .Lucas Belvaux acteur chez Rivette, Chabrol et Assayas  signe là une œuvre morale  qui insiste sur le rôle pondérant de chaque personnage sur sa responsabilité et son devoir, sur son pouvoir de tolérance et sur sa force d’aimer. Voir ces films séparément peut se réaliser , mais autant respecter l’ordre et voir l’intégrale pour mieux suivre les méandres et la subtilité des récits . Une œuvre événement  à ne pas rater et dont le scénario complet sort bientôt (1)

 

 

(1) Editions Cahiers du Cinéma le 3 janvier 2003 , 320 pages  15 €

 

 

24 HEURES DE LA VIE D’UNE FEMME de Laurent Bouhnik France sortie le 8 janvier 2003

 

              Olivia (Bérénice Bejo) et Hervé vivent un amour tumultueux, lors d’une dispute elle rencontre un ambassadeur à la retraite Louis (Michel Serrault) être oisif , en inappétence  qui attend la mort. Il lui raconte son enfance, la fuite du domicile conjugal de sa mère et surtout l’histoire de cette femme Marie Collins Brown (Agnès Jaoui ) qui va offrir 24 heures d’amour intense à un joueur invétéré pour le sauver de son vice.Cette confession aura lieu à la fin de son adolescence et modifiera à jamais pour Louis sa vision des femmes et des hommes.

                  Filmée  avec concision et fidélité d’après l’œuvre de l’écrivain Juif autrichien Stéfan Zweig (1), cette adaptation se veut une relecture de la nouvelle. Les auteurs (2) ont ajouté un épisode se déroulant de nos jours et qui prolonge la narration , le film est le portrait de trois femmes à trois époques différentes qui réclament aux hommes ce qui ne peuvent pas ou plus leur donner. C’est aussi un des portraits les plus prenants rappelant

 celui de Dostoïevski , du joueur malade du jeu  et le début de l’exorcisme pour Louis d’un passé obsédant. Ces fameuses 24 heures ne sont plus  celles d’une personne mais de tous les personnages qui jouent instinctivement la carte affective pour sauver leurs vies. Outre la valeur du scénario et de l’adaptation, la performance des comédiens , il y a dans cette œuvre généreuse comme ses héroïnes  une  qualité de traitement, de développement scénique  qui subjugue dans  cette histoire intime, secrète et intemporelle.

 

(1)     nouvelle  parue en 1927 dans le recueil intitulé « La confusion des sentiments »

(2)     Gilles Taurand scénariste des films de André Téchiné et Laurent Bouhnik

 

                          RACHIDA  de Yamina Bachir-Chouikh  France-Algérie 2002 sortie le 8 janvier 2003

                     Rachida  est institutrice dans un quartier populaire. Elle a 20 ans, un amoureux attentionné et une mère aimante ; trois raisons harmonieusement. Mais un matin elle est agressée par un groupe de jeunes dont un de ses anciens élèves qui la somment de déposer une bombe à dans son école. Devant son refus l’un des jeunes lui tire dessus et la laisse pour morte. Elle survit et aidée par une amie , se réfugie avec sa mère dans un petit village à l’abri des terroristes, mais la fièvre d’enseigner la poursuit et elle se réinstalle dans une autre école au péril de sa vie.

                        Rachida est un film courageux  qui dénonce  la violence  perpétuelle en Algérie, pays devenu un grand cimetière européen. C’est un film hommage à ces femmes courageuses vivant dans la peur et porteuses d’espoir. Ces femmes qui refusent la tradition (La mère a divorcé d’un mari infidèle, et Rachida ne veut pas se rendre au Hammam de peur que l’on prenne sa cicatrice pour celle d’une césarienne)et se demandent au nom de quelle religion sont perpétrés ses meurtres. Le choix d’une jeune enseignante n’est pas anodin, l’école est un lieu de formation, de savoir une porte ouverte vers l’extérieur donc un lieu à détruire pour les extrémistes dont la tenue vestimentaire est identique à celle civile  les rendant plus terrifiants.

                       Travail de mémoire qui raconte une réalité douloureuse, message d’espoir, dénonciation et revendication, cette oueuvre courageuse nous laisse pantois, partager entre la révolte et le désir d’applaudir.La dernière image est le regard que l’héroïne adresse à la caméra, à nous témoins de son drame, serons nous  toujours des spectateurs passifs ?.

 

 

            LES HOMMES  DE  MAIN de Brian Koppelman & David Lévien  USA 2002 sortie le 22 janvier 2003

 

                 Le film n’est pas une énième peinture de la Maffia, mais un portrait d’une génération décidée à s’affirmer et à prendre son indépendance. En effet, pour récupérer une fortune en billets de banques , quatre jeunes décident de se charger de cette tâche, souvent réservée à leurs aînés, mais c’est mal connaître la région qu’ils traversent et les esprits cupides qui les habitent.  Ni produit standard , ni film d’auteur , cette œuvre signée par ceux qui ont écrit «  Les joueurs » se laisse voir agréablement notamment grace aux interprètes ( Denis Hopper,  John Malkovitch (qu’on ne présente plus)  Vin Diesel (surprenant dans un rôle de gangster juif) Barry Pepper (vu dans 3il faut sauver le soldat Ryan) et à l’intrigue bien menée.

 

       DECRYPTAGES de Jacques Tarnero & Philippe Bensoussan France 2002 sortie le 22 janvier 2003

   Comme son sous titre l’indique, ce documentaire se veut une analyse des représentations du conflit israélo-palestinien. Il désire montrer, démontrer le pouvoir des images et la force des mots et quand ces deux moyens de communication sont peu objectifs, les opinions le deviennent aussi au prix d’un danger réel. Les exemples sont foison, notamment avec ce quotidien français qui montre un soldat israélien hurlant armé d ‘une matraque face à un homme ensanglanté au visage ; l’explication première hasardeuse et fantasme serait de dire que le blessé palestinien est l’œuvre dudit soldat ; mais l’homme touché n’est pas celui que le lecteur pense , mais « un étudiant américain Tuvia Grossman, blessé par des manifestants palestiniens. le policier au deuxième plan crie pour éloigner la foule .La scène s’est bien passée à Jérusalem mais pas à l’Esplanade des Mosquées ».

                            Cette Erreur de jugement, de lieu, d’appréciation peut entraîner des représailles injustifiées, raviver des haines  et faire resurgir un racisme enfoui ; toujours est il que ces  interprétations ne font rien pour calmer les peurs. Les auteurs s’interrogent des lors sur le pouvoir des images et des mots et sur leurs impacts sur les pensées, sur le rôle des journalistes et sur leurs objectivités ; « Mal nommer les choses , c’est ajouter au malheur du monde » disait Albert Camus. Les auteurs nullement manichéens ne prétendent point à la neutralité, le documentaire appelle certes des réponses ; il a déjà le mérite de poser quelques questions soulignant le fil tenu entre interprétation et manipulation.

 

          UNE AFFAIRE QUI ROULE de Eric Veniard France 2002 sortie le 1 janvier 2003

          Un cuisinier (Clovis Cornillac)  essaye de monter son propre restaurant. Il court après des fonds aidés en cela par son amie(Axelle Laaffont) . Prendre sa vie en main n’est guère chose aisée, il sera aider en cela par un animateur fantasque (Denys Podalydès). Un premier film amusant sans grande prétention qui aurait mérité une plus grande rigueur dans son scénario .Reste Une œuvre sympathique, pleine de fantaisie et dont l’interprétation sauve de l’oubli.

  

         LA VERITE SUR CHARLIE de Jonahan Demme USA 2002 sortie le 15 janvier 2003

 

 

                  Nous serons moins indulgent envers cette débridée qui court plus vers la parodie non maîtrisée que vers l’étude de caractère. Le film est le remake de « Charade » de Stanley Donen avec le charme en moins et une vision dérisoire de Paris , de surcroît les acteurs semblent s’ennuyer. Le seul point bpositif est l’hommage que rend Jonahan Demme à la culture française, évoquant le tournage dans les rues cher à la Nouvelle Vague, rendant hommage à François Truffaut et à ces personnalités  françaises (Christine Boisson, Anna Karina, Charles Aznavour, Agnès Varda, Magali Noël . C’est bien maigre  de la part du réalisateur de « Philadelphia »et du « Silence des agneaux ».

 

 

 

                         LIVRES  DE  CINEMA

 

             « SAM PECKINPAH  la violence du crépuscule » de François Causse

                                                                        Edition Dreamland 2002

                       La légende veut que l’homme en question soit mort seul au lieu d’une montagne, mais on meurt toujours seul dans les films de Sam Peckinpah, seul dans la nature, en contradiction avec son monde , en désunion avec sa société et son milieu. Et la mort dans ses films n’est point une fuite, mais une libération , un exorcisme, un refus du changement ou du moins une conservation de sa morale. Ce désaccord Peckinpah l’avait avec ses producteurs qui parfois dénaturèrent pour des raisons pécuniaires son œuvre.

                      Cinéaste du désenchantement, peintre de la violence sublimée- cette violence jamais gratuite voire commerciale, épurée, exacerbée -  biographe des « loosers » Peckinpah sut au travers son travail décrire  des héros privés de libertés par les lois et les mentalités d’une époque dont ils ne veulent plus être les représentants béats et consensuels. Dès ses débuts ce réalisateur hors normes marquait d’une trace indélébile ,qui fit beaucoup d’émules un genre , « Coups de feu dans la Sierra » magnifique et étonnant  western dessinait  d’une façon abrupte sa représentation du héros désabusé, la cinquantaine ayant vécu, appliquant ses codes(honneur , honnêteté  et amitié), dépassé par le monde qu’il traverse. Le western s’essoufflait, il le revitalisa par une approche réaliste évitant les stéréotypes et démystificatrice de  l’Ouest américain montré avec noirceur et humour grinçant, tranchant avec la production d’alors.

                   François Causse dans cette étude remarquable ,qui étudie durant 5 à 10 pages chacun des films de son idole, trace le portrait d’un réalisateur- à qui enfin on a rendu justice et non par l’écriture seulement mais en restituant son œuvre telle que le voulait son auteur( 1)- marginal, emporté, passionné et critique. Mais fut déprécié , on  se focalisa trop  sur sa violence certes excessive ( nous pensons au génial et marginal Western « La horde sauvage ») au détriment de cette facture si originale qui confirmait qu’il  fut un véritable auteur comme un Sergio Léone et un John Woo. Le livre est digne des études que nous avons appréciées (celles des Cahiers du Cinéma ») il analyse les comportements, tente de faire ressortir la subtilité d’écriture, le pouvoir de narration, le descriptif de ses personnages envoûtants, la tendresse insoupçonnée de ses derniers , tout comme celle de Peckinpah certes à sa manière sans effusion avec tendresse et humour. Et quand ses films sortiront mode oblige en DVD , il nous restera ce livre pour mieux les approfondir .

 

(1) le « Director’ cut » montage respectant le désir de son auteur

 

ATLAS DU CINEMA  de André Labarrère Livre de Poche

                                                                             Collection La Pochotèque Décembre 2002

                   Ce livre sur le  cinéma – et l’appellation n’est pas innocente- ne se veut pas être un vulgaire dictionnaire de cinéma comme il y a à foison avec compilation de films et liste de réalisateurs rébarbative , mais plutôt un ouvrage de référence sur le 7 ième art vécu et vu par les cinéastes du monde entier. André Labarrère restitue l’histoire du cinéma pays par pays (Plus de 100 sont étudiés) durant tout le XX siècle, y incluant plus de 250 planches en couleurs qui récapitulent l’Histoire de chacun des états cités, le tout accompagné d’un index des films et des noms propres évoqués.

                    L’auteur rejoint dans son ouvrage ambitieux au titre modeste l’approche de cet art, celle lancée 40 ans auparavant par Jean Mitry et Georges Sadoul ; c’est sûrement cette influence que l’auteur (1) revendique. Chaque pays  est accosté par son Histoire (certes sommaire parfois, mais ce n’est point un livre d’Histoire) par ses courants idéologiques , ses écoles et par sa filmographie réduite à l’essentiel et qui peut souffrir la contradiction. André Labarrère ajoute à ce travail titanesque des tableaux thématiques reliant des données entre elles (citation des principaux acteurs, opérateurs, musiciens) et par des études des genres (animations, comédies, documentaires etc.…..  Il s’attache aussi aux pays oubliés souvent dans ce type d’ouvrage du fait de leur marginalité, de leur maigre production et de leur faible distribution comme Israël, et le proche Orient . Nous restons stupéfaits par les recherches méticuleuses ; la bibliographie recense plus de 250 livres consultés , par l’étendue de cette étude qui reprend décennie par décennie l’avancée des cinémas , leur évolution bénéfique, tout comme leurs périodes de faible ou médiocre production, les principales découvertes techniques, les dates clés et les influences politico sociales sur eux. Le tout est savamment présenté avec des couleurs primordiales qui correspondent à des périodes de production

                  Ce livre de très bon rapport qualité-prix (2) deviendra pour tout amoureux du cinéma une nouvelle Bible où chacun pourra puiser des informations  et répondre à sa curiosité .Ce livre depuis les auteurs pré cités manquait dans le rayon des livres de cinéma.

 

(1) aidé notamment par Olivier Labarrère   et quelques collaborateurs furtifs     

(2) 25 € pour 600 pages de lecture          

 

ROGER CHEMOUNI


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