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La clef de Nissan serait elle la clé du bonheur ?


   

   La clef de Nissan serait elle la clé du bonheur ?


Au sein du judaïsme tunisien, il était une coutume fortement ancrée, celle de fêter le « Roch Hodech de Nissan » en famille; Ce premier mois de l’année civile juive, chez les juifs tunisiens, est fêté comme un Jour de l’An.
La veille, on se réunissait dans la maison paternelle où la maîtresse de maison installait une veilleuse dans un verre rempli d’eau et d’huile.
En faisant bien attention à ne pas éteindre la flamme, chaque membre de la famille jetait dans le fond du verre des bijoux en or (bague, chaîne, boucles d’oreilles) et faisait des vœux afin d’avoir une année à venir remplie de joie, de bonheur et surtout …d’argent.
Dans certaines communautés on préparait un festin copieux fait surtout de douceurs et dans la capitale Tunis, on se contentait de cette céronomie, mais à Nabeul, à Sfax, à Gabès et à Djerba, s’y ajoutait une fête particulière : La cérémonie du « Khalatna el Pchissa belmeftah ».
La maîtresse de la maison préparait un mélange appelé « pchissa » à base de semoule d’orge grillée, de blé, de pois chiches et parfumé d’épluchures d’orange et de diverses épices finement moulues, elle y ajoutait de l’huile d’olive, du sucre, des dattes bien tendres. Le mélange de tous ces ingrédients donnait une crème délicieuse et parfumée.
Le père prenait une clé non percée à l’extrémité, la trempait dans le mélange et y tournait la clé.
Tous les membres de la famille trempaient un doigt dans l ‘assiette, la mère versant de l’huile d’olive sur ce doigt, père en tête et enfants à la suite. Le père disait alors « Khalatna el chissa bel Meftah Hon Alina Ya Fatah, Ellila Leilat Nissan emlana el kissan » : « On a remué la pchissa avec la clé, accorde nous ta miséricorde, ö Dieu « Fattah », (une des appellations de Dieu), toi qui ouvres les portes de la fortune ; ce soir c’est la veille de Nissan, Dieu remplis nos verres.
La pchissa se mange avec des moitiés de dattes dures en guise de cuillères.
Les anciens de la communauté font le rapport entre cette cérémonie et le début du printemps, car c’est au mois de Nissan que commencent à mûrir les cultures pour l’hiver à la fin duquel a lieu la récolte de l’orge.
A la fin de la soirée, tout le monde se souhaitait mutuellement une année prospère et heureuse.

Monique HAYOUN

  


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