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‘…..BOUR….GUI   SONNE LE GLAS…’

   

 

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS

L’ENFANT DE LA GOULETTE

PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

                                                                               

 

DE BBEL YOU..D  BUSCH…(LE FIGARO DU 9/10/2001)

‘ …A quoi_ cela rime de lancer des missiles à deux millions de dollars pièce pour qu’ils traversent une tente à dix dollars avant de finir dans le cul d’un chameau…’.

 Encore heureux qu’ils en aient…(NDLR   et quelle direction… !)

 

Dans la série des portraits

BOUR...GUI SONNE LE GLAS.jpg (788508 bytes) 

 

                           ‘…..BOUR….GUI  SONNE LE GLAS…’

Mohamed Masmoudi, ancien ministre des affaires étrangères de Tunisie sous l’ère Bourguibienne,  fût l’instigateur du traité de Concorde signé par le Rais entre le fou de Libye et la Tunisie. Deux heures plus tard, alors que l’encre n’avait pas encore séchée et que le Ministre n’avait pas foulé le macadam de l’aéroport, que Bourguiba, pourtant  signataire,    dénonçait ‘l’aberration’’ vivement.  Il   convoqua Si Mohamed ‘ Les affaires étrangères’, illico presto, au palais de Carthage…

                       

Lui        ‘Hâââh…chnouè yéé …si Mohamed…tsâhah…hâh .. ? yâtik èl sahâ…?’

             (‘Hein ? Alors  sieur  Moh……tu signes  hein  . ? que tu reçoives la santé.. ?)

La victime surprise ……   ’Sayèd èl rais….mou …kent…..’

                            (‘Monsieur le Président ..mais….tu étais…… !’) ( sous entendu consentant)

Lui                        ‘Trââ…. ! ijjèh…. ! ôkrôb…. !’

                           (‘Voyons… ! viens…. ! approches…. !)

La victime, peu méfiante, s’approcha du rais croyant recevoir des éloges et une médaille…

                            ‘Rhou….yèh….nèy...’ (‘Tiens espèces d’enc…’)

Et de  souffleter son ministre devant témoin.

Les tunisiens sont friands d’anecdotes quand il s’agit de leurs responsables. Raconté à leur façon, l’événement prend un sens particulier, souvent bien au-delà de la dérision, frôlant la moquerie..

Lors de sa déposition en novembre 78 par Ben Ali, les langues se délièrent. Le nouveau prétendant investit par lui-même, eut à résoudre, ce jour là,  un grave problème. Comment déloger ce locataire ‘Le Combattant Suprême’ devenu encombrant…? Un vrai casse-tête chinois. On proposa à un sous fifre cette lourde mission qui relevait  d’un certain héroïsme.

Le sous fifre tout tremblotant devant le président…et de derrière la porte présidentielle…

-‘Yah…Sayèd…èl Rais….’

Dit-il d’une voix tremblotante ….

-‘Echkôun….. ?   ijjèh…?  ôkrôb….. ?’

(‘Qui c’est …..?   viens… ?  approches... ?’ répliqua le Rais.

-‘Lèjjèm…..tèkhéd   dèbchék  ou…..trâouah… ?’

-(‘Tu dois…prendre tes affaires ( une petite valise avec un jebbah certainement.. !)et ….partir…’) lança t’il d’une voix inaudible.

‘Ah… ? …ti okrôb….yè si Mohamed…èchkoun èlli raddèk rajèl…hâ… ! chnouè din ômôk

rkhditèk bèl rkhâ fi sérwèlèk. ?’

-(‘…….approches…..toi sieur.. Moh…. qui t’a rendu un homme ….hein.. quoi…juron sur sa mère…je t’ai embauché avec ta caca dans tes culottes…?’

L’autre, prenant confiance, s’avança vers le Rais qui ‘le canna’ avec une telle violence que le malheureux chaouch garda le lit pendant deux jours.

__________________________________________________________________________        

On installa le ‘déchu’ au palais du Mornag , près  des vignobles. Un jour, l’illustre locataire démis par la force du ‘général West Pointien’, voulant joindre l’utile à l’agréable et profitant d’une très belle journée ensoleillée trottinait allègrement dans les allées fleuries quand, mû par une idée saugrenue et originale  ( il voulait tester le degré de sa liberté) ,  arriva à quelques mètres du portail donnant accès sur   la rue, quand soudain il s’est vu..

La sentinelle.

-‘Sayèd èl rais samèhni ….mè tnèjémch tyâddi èl rath hèddéh…. ?’

(‘Monsieur le président ..pardon ...tu ne peux pas franchir  cette ligne.. ?’)

-‘Hââ...hââ….fèmma houddoud… ?  Trâa… ! warrini bèlèh yâllik.. winnou èl rath….?’

(‘…….il y a donc une frontière…. ? tiens…. !  montres- moi, s’il te plait où est cette ligne… ?’) 

Le planton , sans précaution aucune, se cabra  pour tracer la ligne quand, sans avertissement, il sentit  s’abattre sur sa tête l’ancienne canne présidentielle.

Je glissais, heureux sur l’eau (planche à voile) quand, avec de grands gestes de bras, le proprio  debout sur la plage me faisait signe de revenir.

J’accostais.

Guilou  Kriéf….

                            ‘Tu as entendu….., ?’.

                            ‘Quoi… ? mais… j’étais au fond…. !’

                            ‘Ils ont bombardè Hammat-Chott…..les israéliens… ?’

                            ‘Allez va te faire encu….ceux sont les libyens .. ?

Dis ‘je avec une certaine mauvaise humeur et inquiétude. L’envie de continuer s’éclipsa et rentrais à la maison sans rien dire à ma femme qui me servit sur la table du salon, face à la télé, un bon plat de ‘Mloukhiè’ (ragoût noir avec merguez). A treize heures piles, je pousse le bouton ‘des images’ et là je tombe nez à nez avec le speaker RAI UNO…les informations. Mon plat noir, par la peur et l’angoisse engendrées, se transforma en béton noir …les haricots prirent la forme de gravillons rassis..bèl fèjyah ( la peur)….. 

                        ‘Evelyne….. ? prépares les valises….on s’en va dans…..trois jours …le temps de voir les choses évoluer…..’

24 heures plus tard, après quelques calicots brûlés et cris scabreux de circonstance vus et entendus dans la capitale Tunis, le calme et la sérénité revinrent sous  le soleil d’automne.

Mes voisins de la rue Bâb -El -Kâdra, très diserts …..

 Lui              ‘Yèh Biber… ! tarèf…chiyâhkiou èl mouèbnéh …. ?

                    (‘Eh…….. ! sais tu ce qu’ils racontent ces pédés.. ?)

 Moi             ‘Lè…. ! ourrass Bahri… ? (Non…sur ta tête… ?’)

 Lui              ‘Kallèk yè sidi rouhyèh…èl bouliss falistini wèl bouliss tounsi mèchin yâl

                    Chott….èl yassèh… !   oumèh kâyddin i thâddou, èl bouliss tounsi jèh myâ zèmillou…… !  qâllou….’Yè mohamed  chouff….. !   radikèh fèl byid…èl ahmèm èlli jèyin… ?’

                     (‘On   raconte mon cher frère…que le policier palestinien et tunisien marchaient cote à cote  sur la plage….la surveillance…quoi !… Ils dialoguaient quand , le policier tunisien fait remarquer à son homologue  ‘Eh Mohamed… ! regardes là-bas… ? les beaux pigeons qui arrivent…’)

Le palestinien habitué à voir ce genre d’oiseau …de pigeons….cria d’une voix étranglée..…

               ‘El kây…èl kay…’

               (‘A terre….a terre….’)

Ils eurent juste le temps de se jeter sur le sable que les ‘oiseaux de feu ‘ , survolant leur tête de quelques mètres bombardèrent  le Q. G palestinien faisant d’innocentes victimes parmi nos policiers, et une très large crevasse. Malheureusement.

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 En juin 1967, solidarité oblige, Bourguiba leva un régiment de soldats valeureux et volontaires   pour combattre l’ennemi sioniste. Le bataillon en question, parada avant son envol sur les lieux de combat, sur la grande avenue avec fanfare et bélier  drapé aux couleurs nationales. Les badaux et les curieuses, suivaient avec beaucoup d émotion et des larmes aux yeux,  le départ sans retour de leurs ‘hommes’. Ils empruntèrent, toujours à pieds, l’autoroute Tunis –Goulette sous le chaud soleil de juin. 10 km à parcourir. On leur servis tout au long du parcours, aux points de halte,( le tour de France.. ?) des boissons gazeuses et autres rafraîchissants Arrivés à Tunis….5 heures plus tard ….la guerre était finie……

Bourguiba…..      ‘ Bon……kèl hèd yèrja èl mahlou…. !’

                            (‘…..Tout le monde rentre chez soi… !’)

Bourguiba était un homme très sympa, plein d’humour qui insultait souvent ces ‘incapables  de ministres avec un langage très châtié.

 

ENTREE TRIOMPHANTE DE BOURGUIBA.jpg (784474 bytes)

‘YA SAIED LA  SYED ‘  SALUANT LA FOULE .

 


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