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Le voyage au Bardo


   

Le voyage au Bardo
(Extrait de l'histoire inedite du livre Sa'adani et le prince)



Le Bey et le prince reconnaissants de ce que Sa'adani avait fait, décidèrent d'inviter Sa'adani et sa femme au Bardo pour une réception très spéciale. Ils envoyèrent un carrosse du Bey avec toute la garde nécessaire pour emmener le couple Sa'adani et Rahel jusqu'au Bardo.
Rahel se plaisait dans le carrosse du bey, celle-ci roulait trés vite on entendait que les trots des chevaux. De temps en temps on entendait le chef des spais qui donnait des ordre à haute voix. Sa'adani regardait trés souvent le paysage extérieur à travers la petite ouverture de la porte du carrosse, dehors l'obscurité totale reignait sur la route, mais les chevaux semblaient bien voir le chemin. Celui-ci était un peu ardu, de temps en temps on entendait la voix du cochet qui disait:
" Ho! Ho! Halt! alors les chevaux ralentissaient. On entendait le grincement des frains sur les roues.
"Le trajet n'était pas si long." Disait Rahel. En effet tard dans la nuit la carosse arrivait au palais du bardo. Au portail deux officiers faisaient un signal au cocher de passer. Arrivés au batiment réservé pour les invités,un officier du bey les attendait avec deux soldats-porteurs de baggages. Ils déchargèrent d'abord la grand malle en bois que Sa'adani avait fait cadeaux lors de leur mariage. Cette malle était peinte en bleu clair puis sur cette peinture il y avait des petits oiseaux et des fleurs. Celle-ci ressemblait à un tableau de belle peinture. Après avoir déchargé, le reste des bagages un de ces deux porteur était assigné pour aider Rahel à bouger les choses qu'elle avait pris avec elle . En tous il y avait une grande malle bleu et une malle plus petite d'une couleure blanche ornée de petits point verts qui de loin semblaient un verger de fruit. . Tous ce que Rahel et Sa'adani avaient pris pour la durée inconnue de ce séjour innatendu. L'officier avait éclairé le chemin avec une lanterne qu'il portait d'une main les deux soldats emmenèrent les baggage dans un joli appartement alouait pour les invités du bey. Sa'adani n'avait jamais dormit ailleur à part lorsqu'il allait aux foires où il devait parfois passer la nuit. Après avoir montré l'appartement au couple,les officiers en charge avaientt pris congé de Sa'adani en lui disant:
-"Nous viendrons vous prendre plus tard le bey voudrai vous voir." Sa'adani qui voulait se libérer de ces hommes, tandit à chacun de ces soldat une piece de monnaie, ensuite il prit l'officier de côté et lui remit une des bagues qu'il avait dans ses doigts et lui disant:
-"Je suis très satisfait de vos services et permettez-moi de vous remettre un petit cadeau et surtout n'osez pas me le refuser." Rahel n'avait pas vu cette scène généreuse de Sa'adani. Une fois que tous ces soldats et officiers du bey étaient partis Sa'adani fermait la porte derrière eux et dit à Rahel:
"Je sais que tu aimes que les gens me respectent en me payent pour mes service, mais je dois te confésser que depuis que nous nous sommes mariés j'avais fait un voeux de toujours être en mesure de donner, sans me soucier si les autres font de même avec. Nous ne pouvons pas savoir si les services que nous avons reçus et les service que nous donnons se balancent. Je ne fixe jamais la somme pour un service quelconque sauf lorsqu'il sagit de marchandise que j'ai payé. Donc ce que j'avais fait au prince et un service que seul Dieu peu appécier à sa juste valeur. Combien de fois ma vie était sauvée par quelqu'un, j'avais toujours dit merci et j'avais continué mon chemin." Rahel écoutait Sa'adani avec beaucoup d'attention et d'admiration et lui dit:
"Après tant d'années que nous sommes mariés c'est la première fois que tu m'expliques tes raisons pourquoi tu n'avais jamais voulu discuter de tes services."
Sa'adani reprit la parole pour lui dire:
"La raison que je te le dit aujourd'hui seulement, c'est que pour la première fois que tu seras devant le bey et sa famille et le prince et je ne voudrai pas que l'on fait un faux jugement à ton égard. A part celà, tu veux bien reconnaïtre que nous n'avons jamais manqué de rien n'est-ce pas?
-"Il faut toujours avoir la foi en soi même et ne pas se soucier du lendemain." Rahel l'observa et lui dit:
"Et bien je te préfére comme tu es! Je m'excuse si je n'avais pas su deviner tes intentions et excuse moi de t'avoir fait confésser tes croyances et ta foi." Sa'adani lui répondit:
"Ce n'est pas grave tu es ma femme et tu es une part de moi-même." Puis il fit:
"Il n'est jamais tard de te confésser la vérité." Rahel lui repondit:
"Sa'adani je te promets de ne plus soulever cette question."
Les deux se digourdirent les jambes de ce long voyage et attendaient l'arrivée des officiers qui devaient les accompagner. Dehors il faisait sombre, on ne voyait que les lumières des lanternes qui donnaient un éclairage pâle sur le chemin qui emmenait aux apartements des invités de temps à autre des passants qui semblaient être des soldats du bey ou des personnes de services. Sa'adani qui était allongé sur le divan, fini par s'endormir. Rahel se mit près de la fenêtre et observait le va et vient des passants.
A Béja sa maison n'avait pas de fenêtre vers le dehors toutefois chaque chambre avait une fenêtre qui donnait vers la grande cour carrée. C'était la première fois qu'elle avait une fenêtre qui donnait vers la rue. De loin elle voyait une lanterne qui entrait dans l'allée de leur appartement, elle réveilla Sa'adani en lui disait:
-"Reveille toi je crois que quelqu'un s'approche dans l'allée. Sa'adani qui n'était pas sûr si cette personne venait pour eux ou pour un autre appartement répondit:
"Laisse-moi somnoler encore un peu et si l'officier arrive tu lui diras d'attendre." Puis il s'était à nouveau endormi. Quelques minutes plus tard
la lanterne se dirigeait dans une autre allée sans doute vers un autre invité. Rahel se reprochait d'avoir inutilement dérangé Sa'adani. Elle s'était mise dans la petite chambre qui était près du salon avec un travail de broderie.
Beaucoup plus tard le même officier se présentait devant la porte et frappa gentiment sur la porte. Comme Sa'adani l'avait recommandé Rahel s'approcha de la porte et fit:
"Un moment s'il vous plait, puis elle ouvrit la porte et dit à l'officier que son mari va le suivre.." Ensuite elle alla chez Sa'adani et le réveilla gentiment. S'adani prit son temps, puis doucement il se dirigea vers l'intérieur de l'appartement où se trouvait une petite bassine avec de l'eau fraîche et se rinça un peut le visage en disait:
"Echah Echah!' (C'est rafraîchissant! C'est rafraîchissant!) Puis il se vit au miroir, pour arranger son sarwal (Pantalon bouffant) et sa fermela (son gilet brodé) avec ses boutons en tissus. Quand Sa'adani était prêt Rahael l'était aussi et petit à petit ils se mirent en route vers le carrosse qui les attendait au bout de l'allée et sur le chemin principal qui emmenait au palais principal du bardo. Le chemin était très court. Sa'adani se demandait s'il valait la peine de venir en carrosse. A l'entrée du palais un homme habillé en tenue spéciale, les accueilli et les conduisit dans un couloir assez large et d'ou l'on pouvait entrevoir la grande salle à manger avec les tables biens mises. Puis l'homme de la cérémonie fit un signe à Sa'adani de le suivre. Sa'adani suivait les pas de ce monsieur, l'athmosphère lui paraissait étrange surtout pour lui qui n'avait jamais mit les pieds dans une salle pareille. Rahel qui était toute petite de taille semblait faire de grands éffort pour suivre les pas de Sa'adani qui était d'une taille de géant. Celui-ci tournait son visage pour faire un signe avec sa bouche, comme pour dire'dites donc quelle salle?' Et il continait jusqu'à arrivé dans une autre salle pleine de chandelier et des invités déja assis et bavardaient entre eux. Puis l'homme de la cérémonie atteind une table toute décorée de fleurs et avec des chaises rambourrées avec le dos un peu plus élevé que les autres chaises et s'arrêta brusquement. Puis il fit un demi tour afin que Sa'adani puisse voir sa face et lui dit:
-" Monsieur voici votre chaise et il tira la chaise pour permettre à Sa'adani de s'assoir, lorsque Sa'adani réagit de la sorte:
-"Mais monsieur vous croyez que je ne peux pas tirer la chaise moi-même?"Puis il ajouta:
-" Assoyez-vous monsieur je vous l'ordonne!" Sans hésiter Le monsieur s'assieds sur la chaise. Sa'adani avec un petit sourir haussa le monsieur avec la chaise en lui disant:
-"Alors vous croyez que je peux lever une chaise?" Le prince qui était derrière une sorte de coulisse observa cette scène de loin. Il fit un grand sourir qui n'échappa pas à Bey qui était à côté et observait lui aussi tout se qui se passait dans la salle à de réception.. Sa'adani ne comprenait pas pourquoi Rahel ne souriait pas, croyant bien lui faire plaisir en montrant sa force puis il lui dit:
-"Ma chère Rahel tu vois, comment que j'avais prie ce monsieur? Rahel qui avait honte lui répondit:
-"Oui comme un sac de blé." Sa'adani était tout content de lui même et tappa sur les épaules, d'un geste amical, le monsieur qui l'avait conduit. Puis juste quand il devait s'assoir, le son d'une trompête faisait vibrer ses membranes. Et soudain il vit le prince et le bey qui apparaissaient dans la salle à manger entrant d'une autre porte avec lui sa femme et encore un monsieur avec une barbe ressemblant à un rabbin, puis derrière eux avec une distance apparaissait le Caid, sa femme et deux hauts officiers. Sa'adani prit place et Rahel à ses côtés ensuite l'homme avec la barbe le Caid, sa femme et le prince se mirent en face de Sa'adani et la femme du bey se mit en face de Rahel, Le bey s'assit en tête de la table. Des servants rentrèrent avec des plateaux de viandes et des plateaux de légumes cuits d'autre avec des plats à la tunisienne, lorsque Sa'adani vit celà il dit à Rahel:
"Mais je ne pourrais pas manger ce n'est pas cacher." Juste lorsqu'il dit ces mots l'homme à la barbe se leva et fit la prière du pain juive. Aussitôt après la prière Sa'adani qui était déja stupéfait d'entendre une prière en hébreu dans le palais du bey, lorsque l'homme à la barbe s'introduit à Sa'adani en lui disant:
"Echkoun Syatek?" A qui ai-je l'honneur ? Sa'adani s'introduit en disant:
"Ana Sa'adani Sa'adoun mel Baja." Je suis Sa'adani Sa'adoun de Béja." Le prince qui écoutait ces dires intervint et fit:
"Monsieur le Rabbin cet homme est un héro à qui je dois ma vie, et c'est en sont honneur et en l'honneur de sa chère épouse que nous vous avons invité ainsi que les cuisinières juives." Sa'adani qui entendait celà était ému et ne savait pas quoi dire, lui qui aime la simplicité, il se trouve à table avec le bey et encore avec un Rabbin parceque le bey voulait l'honnorer. Rahel regarda Sa'adani et lui dit:
"Tu vois qu'elle honneur on te fait?" Sa'adani qui ne savait pas quoi dire lui dit:
"Mais Rahel je n'ai rien fait de particulier pour qu'on me fasse tant d'honneur, c'est à Dieu que nous devons tous l'honneur, car c'est lui qui avait faciliter la libération du prince, il a créé les circonstances appropriées pour que celà se passe par mon intermédiaire." Lorsqu'il finit son argument le bey prit la parole et fit:
"Nous remercions Dieu d'avoir facilité la libération de mon fils et d'avoir choisi Monsieur Sa'adani Sa'adoun d'être notre intermédiaire. Je déclare devant ces respectueuses personnes que je nomme Sa'adani Sa'adoun officier à vie dans la cour du bey sans aucune obligation de sa part et recevra le salaire approrié d'un officier et d'un héro." Sa'adani qui trouvait celà très exagérer reprit la parole pour dire:
" Je remercie sidna El Bay de sa grande générosité, et je trouve que cette soirée amplement rempli toutes les obligation envers moi de la part du bey et du prince. Je me sens plus qu'honnorer et que le salaire indiqué par notre bey sera bien venu aux orphelins de Tunis." Le prince se pencha envers son père et lui dit à l'oreille:
"Vous voyez papa, quel homme ce Sa'adani!" Le bey écoutant son fils et prenant en considération ce qu'il venait de dire, il s'abstenait de réagir au refus délicat de Sa'adani de recevoir le salaire et de le donner aux orphelins de Tunis. Rahel comprit que Sa'adani avait commit une indélicatesse, mais elle savait aussi qu'il avait toujours choisi la bénédiction et la charité. Elle regarda le bey et fit:
"Puis-je dire quelque mots?" Le bey fit un geste de la main comme allez-y. Rahel prit la parole et dit:
"La chose la plus importante de cette soiré, c'est d'avoir avec nous notre aimable prince en vie et nous remercions pour cela et nous remercions
aussi Dieu que son père est aussi avec lui pour cette belle soirée." Le bey oublia ce que Sa'adani avait dit et remercia Rahel pour ces gentilles paroles , et il était heureux de les avoir dans son palais. Le Rabbin qui n'osait pas dire un mot à Sa'adani fit:
"Vous êtes généreux et vous appliquez les commandement de la bible, ce qu'un bon juif doit faire, dévouement,et charité!" Sa'adani que tous ces discours ne sont pas de son genre, ocha la tête en signe de oui je vous écoute. Mais s'il croyait s'en tirer avec ça, il se trompait car les cérémonies n'avait que commencé. Après le repas le bey se leva et passa à une autre grande salle ou attendait une centaine de personnes assises sur des bancs bas qui étaient autour des murs et devant les bancs se trouvaient des tables bases sur lesquelles un plateau d'amandes et un autre de datte qui avaient l'air d'être récemment cueillies.

EMILE TUBIANA

Mirodirect@aol.com

  

 

 

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