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LA VIE D'EMMA


   

   

AU NOM DE TOUS LES MIENS

 

SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL

BESSMELLAH EL RAHMAN ELRAHIM  

AU THEATRE CE SOIR

 

EMMA, de son vrai nom RAOUL SARFATON  ( Ce nom est imaginaire) est né à la GOULETTE.

Enfant  unique, sa maman Gisèle, avait épousé en seconde noce  un riche marchand de tissu, du nom de AZRIA.

Ils eurent une fille, Josiane. Donc RAOUL et JOSIANNE sont des demi-frères.

Raoul était un jeune garçon, né tout à fait 'normalement'  du moins jusqu'au jour où un de ses oncles profitant d'une longue absence de sa maman en voyage, profita du 'corps de celui qu'il devait protéger'.

Cela c 'était passé à l'âge de 10 ans, dans l'arrière boutique de son protecteur.

A l'école, ses amis eurent vent de  ce 'viol' et depuis le jeune en prit plaisir jusqu'à en devenir homosexuel.

Sa beauté de jeune éphèbe ne laissait pas les hommes indifférents. Ils en profitèrent, largement et abusivement. Avec la complicité de sa maman, une dame très charmante au demeurant, mais sans grande autorité comme son mari d'ailleurs. Elle 'prêtait 'même son lit pour les ébats interdits de son 'fils'.

Raoul ' devint donc EMMA. Et rien d'autre. Sa gentillesse était unique, il ne se  refusait personne et dans sa tête seule comptait le plaisir et la jouissance. Gâtée, choyée, elle avait tout. la EMMA. 

Son métier plus tard…..? 'Danseuse' dans les soirées privées et publiques. Quelques cours au théâtre de CHI MARDOUM  à TUNIS, lui permirent d'apparaître dans quelques séquences de film français. Histoire de marquer son nom sur les génériques mais en petit, souligné sans trop de gras.  

Elle était aimée la EMMA, pour son caractère plein d'humour. Très ' ambiante' et une partie sans elle, était impensable. Elle ira, jusqu'à se faire 'pousser des seins' à PARIS. Et de se payer quelques liftings à 25 ans alors que son visage ne souffrait d'aucune ride. Elle était paniquée par la crainte de voir un jour, son visage flétrir un beau matin.

Josiane, sa demi-sœur,  était la mal aimée de sa mère GISELE. Elle en souffrait, à un tel point de cette 'discrimination, qu'elle fuguât, vers l'âge de dix huit  à PARIS. Avec  le concours de son ami, Charles HACCOUN, qu'elle épousa pour sa grande richesse. Elle devint plus tard avocat de renom au barreau de PARIS. MAITRE JOSIANNE AZRIA – HACCOUN.

 

( Toute ressemblance avec des personnes citées dans mon texte n'est que pure imagination.)

 

Elle devint célèbre, maître conférencier dans les universités de FRANCE ET DE NAVARRE semant ses idées scabreuses de gauchiste, à contre courant de notre pensée  communautaire.. Ce qui lui valu plus tard la réprobation générale de tous les juifs. Frigide et stérile comme ses idées, elle n'eut pas d 'enfant.

EMMA, à la GOULETTE , à 25 ans,  tomba follement amoureuse d'un  homme très beau et bien 'membrè' qu'elle dit à tous ses amis. Une idylle passionnée à un tel point que LA EMMA, la gourde amoureuse,  proposa à son ami de ne plus travailler.

 

'Je subviendrai à tous tes besoins'.

 

L'autre profitant de  l'aubaine, s'installa carrément chez ' elle', entre maman et papa 'TAHANA'.

Et ainsi, le BRAHIM, devint son gigolo.

Son père,  devenu  très vieux,   trépassa laissant à sa femme une immense fortune.

La maman ne sachant rien  refuser  non à sa 'fille ', ouvrit tellement l'héritage à son homo de  fils, qu'elle se retrouva à sec.  Tandis que le BRAHIM, s'enrichissait par 'l'amour' que  la EMMA lui payait en espèces sonnantes et trébuchantes. C 'était lui qui gérait les biens de la 'famille'.

La GISELE, devant cette faillite, elle la femme toujours bien mise et pleine de bijoux se retrouva complètement dépouillée et presque jetée de chez elle.

On l'a 'foutue' là bas à l'hospice des vieillards de l'O S E ( Œuvre de Secours pour l 'Enfance).

 

Les enfants et l 'amant ' oublièrent qu'elle mourut. Oublièrent même l'endroit où elle fut enterrée la belle MADAME GISELE SARFATON, leur mère. Oui là bas dans le carré KAMOUNA ET MAURICE, celui  des inconnus sans nom. Là où aucune CHKEBA n'est dite à leur attention. Là où ces vieux juifs dorment pour l'éternité et dans l'oubli des mémoires de ces enfants ingrats à la conscience si tranquille qu'ils ne se rappellent plus qu'ils ont eu des papas et des mamans. Autrefois, quand ils étaient tunes.

 

EMMA ET BRAHIM firent des projets. Ils décidèrent d'aller de vivre à PARIS avec l'argent qu'ils on pu transférer. A trente ans, la EMMA était toujours attirante et sexy.

Nos deux tourtereaux louèrent un coquet studio, qu'ils meublèrent avec goût et amour. Du côté des Francs Bourgeois. Ils estimèrent sans doute qu'ils étaient nobles, francs et bourgeois, eux les habitués de la grande vie. Les brûleurs de la vie, les insatiables de la jouissance, 'les niqués de la tête '.

 L'argent vint à manquer et le gigolo demanda  à sa ' travestie ' de travailler'. Mais quel travail savait elle faire la EMMA……?  A part offrir son postérieur et remplir sa bouche de bave inconnue sortie tout droit de quelques 'éjecteurs' bien en chair, de tous coloris  et calibres. Un instant, elle refusa cette 'malsaine proposition' jusqu'au jour  où,  le BRAHIM lui envoya sa première taloche. Elle….?  la EMMA, giflée…..? Mais qu'elle horreur….? .Elle voulut protester devant cette soudaine violence qu'elle ne lui connaissait pas. Le coup de poing arriva, par la suite, comme cadeau de NOEL, puis les jours se transformèrent en pugilat à sens unique. La partie fut remportée, au bout de quelques semaines, la belle EMMA, anciennement RAOUL SARFATON, , s'avoua vaincue tellement son visage fut amoché. Les ecchymoses  étaient si apparentes, qu'elle n'osait plus sortir.

Elle se plaça au bois de BOULOGNE, avec bas en résille, perruque et jupe mini laissant par moment apparaître ses fesses quand elle se penchait pour  négocier son prix de 100 FRANCS pour une 'pipe '  200 FRANCS pour l'amour.

Et quels   amours  mes amis…..?  Des  amours  de sauvette, l'œil rivé sur le cadran de la montre, calés entre un tableau de bord et un fauteuil qui grince sous les ébats interdits, dans la chaleur d'un habitacle avec comme seuls témoin l'œil de D IEU.

Sans compter la jalousie des 'autresses' qui voyaient là une intruse si demandée 'par les passants motorisés' qu'elles finirent pas la battre dans les fourrés. Depuis cette nuit atroce, elle paya les services d'un protecteur avec l'aval de son BRAHIM. Un protecteur de mèche avec son 'amant'. Elle ignorait, la pauvre, tout de ces magouilles.

 

Trois ans dans le froid et sous la pluie sur le macadam, à traîner son corps, à proximité des arbres noirs, inconnus,  aux cimes qui pleurent la tristesse dans sa nuit de misère,  pour ne rien avoir sauf pour se payer quelques drogues fournies par  son amant, devenu dealer puis fournisseur de came, pour soutenir la foi qu'elle a perdu. Jusqu'au jour où, le BRAHIM, balancé par sa maîtresse, Lydie, écopa  de dix ans de prison à FRESNES.

 

Seule et solitaire, elle se retrouva notre pauvre EMMA. Elle arrêta le bois de BOULOGNE.

E t sa galère aller  commencer du petit matin hideux jusqu'au soir lugubre qui ne ressemblait à aucun jour..

 

La déprime tomba sur elle. Comme un cadeau venu du ciel. Une bénédiction morbide.

Pas d'amis, pas de famille sauf une demi-sœur dont elle a oubliè le visage et même son nom.

Désargentée, elle ne pouvait pas se soigner convenablement. Oubliée du monde, la EMMA l'était.

Plus de téléphone et le proprio las d'attendre ses loyers lui intima l'ordre de quitter les lieux.

Elle frappa un jour, à la porte sa voisine du dessous une certaine Madame HAIK, une juive comme elle.

 

'Excusez-moi, Madame, de vous déranger à cette heure si matinale…..'

 

Lui dit elle avec des trémolos dans la voix.

 

'Mais non, mon fils, vous ne me déranger pas, mais entrez donc……!'

 

La bonne Madame HAIK, est assistante à l O S E de la rue des FILLES DU CALVAIRE.

 

Elle fit asseoir la EMMA sur le divan  installé dans son grand salon.

 

Tout sentait l'ordre. Le mobilier était de bonne facture, ancien  et bien tenu.

 

'Zarti brekhe bik……' ( Que tu sois le bienvenu)

 

Surpris par cette bienvenue…..LA EMMA…….

 

'Mais vous parlez en judèo-arabe….Madame HAIK…..?'

 

'Je suis de Tunisie…..D e la Goulette, je vis à Paris depuis  30 ans….Mon mari était photographe...!

 

'Mais je le connais ….C 'est lui sur la photo……?'

 

'Oui…..Il est décédé à présent…..!'

 

'Mais je suis de la GOULETTE……Mon père….!.'

 

'Je sais yè ouldi, la concierge madame JARMOUNI, que Dieu ai son âme m'a tout raconté….!'

 

'Ah…..! Bon…Alors…! .Vous savez tout…..Je suis venu  vous demander si vous pouviez me donner un cachet d'aspirine….J'ai mal à la tête….!'

 

'Mais bien sur…! .Je ne vous croise plus dans le palier….Pourquoi vous êtes malade….?'

 

'Je ne travailles pas et je suis sans ressources….!'

 

'Ahhhhhhh…..Bon…..? Mais venez me voir a l'O S E,  je vous ferai passer même sans Sécu…..!'

 

La bonne madame HAIK joignit sa parole à l'acte et ira même lui recommander un certain ALBERT

responsable de THEATRE  DIT DE CHI MARDOUM.

Emma, sans se faire prier, et suite à cette recommandation, s'en alla retrouver celui qui,  quelques temps plus tard deviendra son mentor.

 

E t c 'est ainsi qu'EMMA retrouva un semblant de vie et surtout une santé débarrassée de drogue.

Elle jouait tous les soirs sur la scène, et son talent de comédienne lui apporta le succès escompté grâce a BREITOU, qui l'aidait dans sa tâche.

 

Elle avait trouvé un bonne et vraie famille et surtout des ressources suffisantes qui subvenaient à ses besoins ramenés à de justes proportions.

 

Elle commençait à être heureuse la EMMA. Elle avait envie d 'avoir un compagnon, et ne tarda pas à tomber sur un inconnu  rencontré au hasard d'une représentation. Une passade comme, elle le dit à son 'second père ALBERT'.

 

Voilà  la vie d 'EMMA….Jusqu'à ce soir là où elle commença à tousser ……

 

L'histoire D 'EMMA SARFATON est sortie tout droit de mon imagination. Que l'on ne s 'y attache pas.

Aucune comparaison n'étant possible, je me réserve le droit de continuer la suite des évènements.

 


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