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LE WEB DES JUIFS TUNISIENS

 

   MON PERE ET LE DJEBEL ISHKEUL


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Il n'y a pas qu'au far west ou le lasso était utilisé, les montagnards de Libye et du sud montagneux de Tunisie savaient se servir du lasso, comme ceux de BenGardane et spécialement ceux qui habitaient les cavernes de Ghariane ou mon pere a vu le jour, grandi, étudié et c'est la qu'il a obtenu ses Smikhott, de Shehitta surtout.il y avait des cavernes de luxe, des écoles, des Yeshivot et des Synagogues aussi.
Tout le monde savait utiliser le lasso pour rattrapper les chevres qui se sauvaient et pour chasser les chevreuils qui vivaient dans les montagnes inhabitées. En arrivant en Tunisie, a Mateur, il n'avait pas tardé a se reservir du lasso, mais la en grand pour chasser les buffles énormes du djebel ishkeul, le djebel ishkeul était une montagne aussi grande que le BouKornine, et appartenait a la famille Beylicale, situé au bord du lac de Tindja ( La gualaa ) a coté de Menzel Bourguiba (ex-Ferryville) au sud du lac de Bizerte dont il faisait partie.
J'ai eu un jour, une fois dans ma vie la chance d'etre dans le groupe de chasseurs de buffles dont mon pere faisait partie, la montagne était pleine de toutes sortes de betes, gazelles, chevreuils, buffles, sangliers, lievres etc. Les groupes comprenaient des Italiens et Maltais pour les sangliers et les lievres et des Tunisiens Juifs et Musulmans pour les animaux Kasher pour les Juifs ou Hallal pour les Musulmans, il y avait des batteurs parmi tous les groupes qui donnaient la main une fois qu'un buffle était pris au lasso, il fallait une dizaine de persones pour arriver a le maitriser et il ne fallait pas attendre plus de 5 minutes pour la Shehitta par mon pere naturellement, attrappé au bord du lac il fallait le draguer vers l'arbre le plus proche, et c'est la ou tout le travail se faisait de l'abattage a la preparation pour les boucheries locales, pour les gazelles ou chevreuils un homme seul parvenait a tout s'il savait se servir du lasso, et mon pere ne se faisait pas attendre pour la suite surtout s'il s'agissait d'un cerf ou il fallait souvent 2 hommes et des cordes des cordes des cordes, la gazelle était la plus facile a condition de battre sa vitesse, en principe toutes les gazelles avaient les pattes tres fragiles.
Meme avec des pattes cassées, biches, gazelles et daims étaient Kasher, aussi bien le haut que le bas et croyez moi ils avaient meilleur gout que n'importe quelle viande, meilleur que le chevreuil, mon pere préférait égorger 20 gazelles qu'un de ces buffles qui pesaient entre 3 et 600 kilos ou plus, et aucun du groupe ne cherchait a se rapprocher de ceux qui faisaient la tonne, ils les faisaient se sauver.
Il fallait a mon pere entre 20 et 25 couteaux par expedition, pour ne pas avoir a les réaffuter sur place, les groupes dont faisaient partie les Gabisons, Msika, Atlan, Abitbol, Sitbon etc, ce n'était jamais la meme composition, mais mon pere faisait partie de toutes en tant que Shohet, parce que "RAMENEZ LES VIVANTS N'EXISTAIT PAS" pour les habitants de la jungle du djebel ishkeul.
Les corteges étaient composés de fiacres, de caleches, et d'un charriot a 2 chevaux. pour le transport, les morceaux moyens de buffle faisait a peu pres 100 kilos.

La région du lac de Tindja ( GALAA)avait une autre réputation, c'est la ou poussaient les fameux melons qu'on appelait Galaoui, de la forme d'un ballon dirigeable, dont certains dépassaient les 19 et 15 kilos par piece. Les expéditons se terminaient entre 3 et 4 heures de l'apres midi apres que les gardes des propriétés beylicales avaient encaissé ce qui leur était du,   l'équivalent de pres de 100 dollars pour pres de 1000 kilos de viande, non compris les petites betes, ceux qui étaient chargés des battues se faisaient payer en viandes. Les non-juifs payaient le meme prix, sans limite de quantité, sangliers ou lievres.
Qu'il faisait chaud ou froid chaque convoi disposait de 1 ou 2 sacs de sel. Les viandes, fraiches étaient pour le Shabbath, le reste donnait du travail a toute la famille preparer le KADDID pour l'hiver, viandes coupées en lanieres de 2 a 3cm de large, saumurées dans une pate d'harissa, ail, poivre et sel pendant 1 heure ou 2 et apres étendre le tout sur des cordes, au soleil 2 jours de file, une fois sec le Kaddid était frit, et une fois froid, avec son huile devenue une gelée orangée, il était mis dans des gargoulettes géantes émaillées ( spécialité de Nabeul).

P.S. Que ceux a qui ces récits rappelle quelque chose, faites signe a=

Simon Barouk

SBa1038486@aol.com


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