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Sabra et Chatila replacés dans le contexte de l'époque

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1.Le 13 avril 1975, un car transportant des Palestiniens et des Libanais musulmans passe par le quartier chrétien de Ain Roumaneh, à Beyrouth Est. Des membres des Phalanges (les Kata'eb, milice du parti chrétien Forces Libanaises: www.lebanese-forces.org ) qui sortaient d'un meeting avec leur leader, Pierre Gemayel, ouvrent le feu.
On compte trente morts parmi les passagers du car. Cet incident meurtrier est considéré comme le début de la guerre civile libanaise.
2.Le 14 janvier 1976, après des mois de combats et accrochages sporadiques entre Chrétiens et Palestiniens, les Phalanges et les Gardiens des Cèdres prennent d'assaut le camp palestinien de Dbayeh (Beyrouth Est) et le détruisent complètement. Ils feront subir plus tard (30 juin) le même sort au camp voisin de Jisr Al Basha, puis au quartier musulman de Karantineh, près du port de Beyrouth. Des centaines de Palestiniens meurent au cours de ces offensives.
3.Le 9 janvier 1976, les palestiniens assiègent la petite ville chrétienne de Damour, à une vigntaine de kilomètres au sud de Beyrouth. Le 20 janvier, la ville est mise à feu et à sang, des centaines de civils chrétiens sont mutilés et massacrés, des cimetières et des églises sont profanés, les 25,000 habitants prennent la fuite. La ville fantome devient un quartier général de l'OLP.(voir récit complet: http://www.geocities.com/CapitolHill/Parliament/2587/damour.html 
4.Le 31 mai 1976, environ 6000 soldats syriens, accompagnés par des centaines de blindés et de pièces d'artillerie commencent à se déployer au Liban, avançant vers Beyrouth et Saida et repoussant les forces palestiennes dans les zones de Al Matan, Aley et Bahamdoun. 
5.En janvier 1976, le grand camp palestinien de Tell Al Zaatar, à Beyrouth Est, est encerclé par les milices chrétiennes. Après un long siège et des bombardements, les combattants palestiniens se rendent: le 11 août, avec la médiation de la Ligue Arabe, une trêve est signée. Mais ce même jour, alors que les combattants
commençaient , en vertu de l'accord, à évacuer le camp, les Phalanges et la milice de Camille Chamoun pénètrent dans les lieux et ouvrent le feu de façon indiscriminée sur les civils. Plusieurs centaines de Palestiniens sont tués, le camp est entièrement rasé au bulldozer et rayé de la carte. L'armée syrienne veillait aux alentours.
Salah Halaf (Abou Iyad), numéro deux de l'OLP à l'époque, avait constaté, amer: "le vrai scandale avait été l'indifférence du monde arabe, ou aucun pays, ami ou hostile, n'avait protesté pour exercer quelques pressions, sinon sur les milices (chrétiennes), au moins sur la Syrie qui les a cautionnées."
6.Le 14 septembre 1982, le Président du Liban et chef des Forces Libanaises, Bachir Gemayel, est assassiné par une bombe posée par un membre du Parti Syrien National et Social. Le 16 septembre, les Phalanges, dirigées par Eli Hobeika et Samir Geagea, entrent dans les camps de Sabra et Chatila et massacrent plusieures centaines de civils. Les leaders palestiniens accusent publiquement Israel. Cependant, six mois plus tard, le Centre de Recherche de l'OLP, dirigé par Sabri Jiris, présente à Arafat un rapport contenant le résultat de son enquête. Ce rapport accuse clairement et directement les Phalanges d'avoir commis le crime.
Quant aux Israéliens, ce rapport note qu'ils auraient du empêcher le massacre s'ils avaient été mis au courant, mais qu'il s'avère que les soldats de Tsahal ne savaient pas ce qui se passait à l'intérieur des camps. Ces conclusions ont été publiées dans le mensuel du Centre, Shu'un Filastiniyeh (Affaires Palestiniennes), datant de mai 1983.
7.Arafat, qui a été chassé de Beyrouth en septembre 1982 par l'armée israélienne, retourne au Liban et s'installe à Tripoli, dans le nord du pays. Le 9 mai 1983, les syriens déclenchent une rébellion armée au sein de l'OLP par le biais de leur allié Abou Moussa. Celui ci, fort du soutien actif de l'armée syrienne, mène une offensive contre les unités loyalistes d'Arafat jusqu'en septembre 1983, leur faisant subir de lourdes pertes. Assailli par les rebelles et les Syriens, Arafat est contraint de quitter le Liban définitivement le 19 décembre 1983 par le port de Tripoli.

Aucun dirigeant palestinien, libanais ou syrien impliqué directement dans ces événéments meurtriers n'a été inquiété par la justice, par les instances internationales ou par les associations de défense des droits de l'homme.

yigal palmor <hasbara@par.mfa.gov.il

 


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