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LETTRE OUVERTE AUX MERES TUNES

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Je suis heureux de reprendre le commentaire suivant, qui n’est pas signé nominalement ( dommage ), tant il me

rappelle de bons souvenirs :

Date: 02 Aug 1999

Lettre ouverte aux mères tunes. Oh mère douleur, vous avez enfanté des médecins, des dentistes mais ce sont de piètres, mais de piteux amants, de scandaleux roteurs, peteurs. Ils n'arrivent pas à oublier ce que vous leur avez fait subir petits : portes des toilettes ouvertes, tafardages de kikis par les bonnes, gros derrières en tous genres.

Du coup, adieu les belles de Tunis. Bonjour les bretonnes, les cochonnes. Qu'avez-vous fait de vos fils? Ils souffrent de vous avoir trop aimé. Ils haïssent toutes les femmes. Tous vont se rincer l'oeil au bois de Boulogne et nous, pauvres femmes, nous attendons ces pauvres diables sans q.... Sauvez vos fils, allongez vous sur le divan!

Signe: le Comité des très belles de Tunis.

Explication de texte, selon mon expérience et mon vécu personnel :

Bonjour les Mères Douleurs : Je dirais Mère La Douleur tant elles s’abritaient derrière une souffrance librement acceptée, afin de pouvoir trouver un mâle qui assumait les fins de mois, et qui payaient des Bonnes pour torcher leurs marmailles, mais en définitive cela leur permettait surtout de commander sur toutes âmes qui peuplaient la maisonnée, maris, filles, fils, bonnes, gardiens... et autres famille proche, avec qui elles s’embrassaient à l’occasion de Kippour, après s’être disputés le reste de l’année.

Les médecins et dentistes qu’elles avaient enfanté avaient de loin une réputation surfaite, mais enfin c’était Tunis!, et il faut bien voir d’où pour la plupart, ils venaient, tant la réussite dans les études tenaient du miracle, à cette époque où la réussite au Bac frisait à peine les 16%, imposés par la Mission Culturelle et Universitaire Française, afin de ne pas encombrer les bancs des Universités de France et de Navarre.

S’ils étaient peteurs et roteurs, quoi de plus normal sous le ciel de Tunis, où l’on disait “ Saha Lik” quant étant enfant ils rotaient, ou gentiment “ Bassas “, quand ils pétaient, à qui la faute, si ce n’est à l’éducation dispensée par les Mères La Douleur, qui encourageaient à la maison, ce qui était interdit en société, mais enfin, c’était Tunis!

De piètres amants ! parlons en. Alors que la seule éducation érotique que nous recevions, nous était dispensées à la sauvette par les Bonnes, et les Belles des Bordels de la Médina. Je dois rappeler que nos copines étaient de piètres aimantes, et qu’il ne fallait pas compter sur elles pour mettre en pratique, ce que nous avions appris, car Le Tout Tunis risquait d’être au courant, de cette fille était “ Cassée “ comme cela se disait, c’est pour cela que nos femelles n’avaient le droit de tromper son époux, qu’après le mariage. C’était Tunis !

Gros derrières, c’était le symbole de la fertilité et de l’opulence du mari qui savait nourrir sa femelle, au même titre que la “ Garjouma “, double menton et triple poitrine, mais enfin c’était Tunis.

Tafardage de kiki par les Bonnes, et bien c’était l’éveil de la conscience sexuelle, le Her Doktor Freud n’avait rien inventé, que nous ne savions depuis la nuit des temps en cette Berbérie natale, ça c’était bien Tunis !

La porte des cabinets ouverte, quand nous étions petits, c’était pour bien entendre le : “ D’j’ai fini “ poussé par le petit coq en herbe, afin de nous envoyer la Bonne nous torcher et nous astiquer dans la bassine en zinc, rituel au demeurant très rigolo, car très souvent lorsque la Bonne avait fini de me tripoter, j’envoyais volontairement un jet de pipi par ma cacahuète, qui dépassait de la surface de l’eau, tel le périscope du sous-marin que j’avais vu dans un film de guerre, histoire de me refaire tripoter. C’était encore Tunis !

Plus tard vers ma sixième année, c’est moi qui me suis mis à tafarder la Bonne, un jour qu’ elle tirait la lanière qui soulevait le rideau roulant de la salle à manger, je me suis mis à lui soulever la jupe, et à lui toucher son intimité sans culotte, humide, chaude et douillette, comme le ventre d’une mère poule. La drôlesse prenait ça à la rigolade, me montrait le bout de son petit doigt, me disait “GiliGili”, “ Ta va voir Papa “, mais ne mettait jamais sa menace à exécution, nous étions elle et moi de confidence et de connivence, sacrée Julia je ne l’ai jamais oubliée, ni le délice de ses Couscous et de ses Bricks. Ca aussi ce fut Tunis !

Ma mère avait cru qu’en me mettant chez les soeurs de Sion, près de l’avenue Jules Ferry, j’allais acquérir une bonne éducation et devenir un enfant sage, et bien je remarquais très vite que dans cette institution majoritairement peuplée de filles, rien que de les approcher provoquait chez moi des durcissements et des allongements incompréhensibles. Je remarquais aussi, que je pouvais attirer les filles sous l’escalier, en leur montrant une BD des Pieds Nickelés, et que pour pouvoir profiter de la BD, elles se laissaient tripoter la culotte sans plus s’offusquer. Je compris très vite la signification et la valeur, des échanges de bons procédés, et une bonne douzaines y sont passées, avant que je ne me fasse surprendre par la Mère Supérieure, qui me renvoya illoco chez ma mère. Mgr. Ratisbone, un évêque Juif - Christianisé, qui fonda l’ordre de Sion, afin de convertir au christianisme les Israélites du Moyen Orient, à du se retourner dans sa momie, en découvrant cela ! C’était Tunis !

Un Tune iconoclaste qui n’oubliera jamais les Belles Gosses de Tunis, et qui signe : BERDAH.


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