Chers Journalistes, par OC

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Ce qui vient de se produire aux Etats Unis est la preuve éclatante que la menace terroriste islamiste, quels qu’en soient les acteurs, les victimes et le pays dans lequel elles se trouvent, est une guerre contre nos valeurs démocratiques.

A présent qu’il n’est plus possible de fermer les yeux face à une réalité dont on se croyait à l’abri, comment peut-on encore donner le moindre crédit aux actes de manipulation médiatique du président de l’Autorité Palestinienne, Yasser Arafat ?

Comment ne pas voir, dans la mine exagérément affligée de Yasser Arafat lors de son message de condoléances à la nation américaine, la marque du mauvais acteur ? Comment ne pas voir, dans son don du sang, le signe d’une manipulation médiatique ?
Quelle crédibilité accorder à ses manifestations de soutien lorsque, dans le même temps, son peuple manifeste une liesse honteuse, liesse que l’on tente déjà de minimiser ?

Arafat a libéré 2000 terroristes en octobre dernier et refuse encore de faire le moindre geste de retour en arrière. Arafat incite depuis dix ans son peuple à la haine, engendrant kamikazes, actes de barbarie et foules en liesses. Sur place, hier et dans les derniers événements encore, la police palestinienne écarte, par la menace et l’intimidation, les journalistes qui entendent capter les images de cette réalité.

Je regrette que nous n’ayons pas suffisamment vu, sur les grands médias occidentaux, ces images des années 90 où, en même temps qu’il négocie une paix truquée, Arafat, dans des meetings privés, crie aux siens « Djihad ! Djihad ! » et encore « N’écoutez pas ce que je raconte aux médias occidentaux ! » (je tiens ces images à votre disposition). Je regrette que nous n’ayons pas suffisamment pointé du doigt la propagande de haine et d’appel à la destruction qui s’est organisée durant ces 10 dernières années
dans toutes les strates de la société palestinienne, dans les médias, dans les écoles, les mosquées, sur les murs et dans les rues.
Et, plus récemment, je regrette que nous n’ayons pas crié la honte des idées véhiculées à Durban et jeté l’opprobre sur ceux qui entendaient les imposer, ceux-là même qui se réjouissent aujourd’hui des drames de New York et de Washington.

Pourquoi, de tout cela, le public français et européen n’en a-t-il pas davantage conscience ? Du moins, pourquoi est-il plutôt convaincu que les maux du Proche-Orient sont le seul fait des israéliens ?

Certainement parce qu’au-delà de la réclamation légitime d’une population à avoir un état, seul fait que nous avons voulu prendre en considération, nous avons fermé les yeux sur tous les faits que je viens d’évoquer.

Le résultat est là. Même si, vraisemblablement, les palestiniens ne sont pas directement impliqués dans la tragédie de cette semaine, nous n’avons plus le droit de fermer les yeux ou d’excuser ceux qui agissent, incitent ou protègent des terroristes, qu’ils soient de Kaboul, Damas, Téhéran, Tripoli, Naplouse ou Gaza.

Tous sont susceptibles un jour de se retourner contre nous. La création d’un état palestinien, si nécessaire soit-elle, ne fera en rien disparaître le terrorisme islamiste. Celui-ci veut non seulement l’éradication totale d’Israël mais aussi de tout ce qu’il y a de valeurs humaines dans ce monde. Nous avons cru que ce qui se produisait en Israël ne concernait que les israéliens. Mais ce n’est là bas qu’une cristallisation en un point précis du globe d’un conflit beaucoup plus vaste.

Les Etats Unis n’ont pas été attaqués pour ce qu’ils ont fait ou ce qu’ils n’ont pas fait, mais pour ce qu’ils représentent. En cela, nous, la France, l’Europe et le reste des démocraties sommes concernés.

En cela, Israël, dernier bastion du monde libre dans cette région, doit bénéficier de notre soutien sans faille. A la veille d’un réplique sans aucun doute terrible sur l’Afghanistan, nous voyons bien qu’Israël, tente depuis un an, avec mesure et discernement, de se débattre contre ce fléau terroriste, exactement comme nous-même l’aurions fait.

J’espère alors, Chers Journalistes, que passée l’émotion de ces terribles événements, nous ne manquerons plus jamais des mots et des images pour décrire tous les aspects de cette réalité. J’espère que nous n’assisterons plus au discrédit d’Israël lorsqu’il procède à l’élimination des terroristes, à l’abattage d’un avion en vol ou au bouclage sécuritaire de territoires. J’espère que nous n’aurons plus à souffrir de complaisances vis à vis de l’Autorité Palestinienne tant qu’elle ne se sera pas clairement dissociée du terrorisme islamiste.

C’est un choix moral et nous devons nous y accrocher.
Chers Journalistes, je compte sur vous.

OC.

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