Leur cul sur mon drapeau ! par Guy Senbel

Leur cul sur mon drapeau !

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Par Guy Senbel © Metula News Agency

La campagne d’incitation à la haine contre Israël se poursuit dans les médias français, par voie d’imprécisions sémantiques, de langue de bois, quand ce n’est pas par dénaturation absolue des faits événementiels. Ainsi, le Monde virtuel de ce matin, publie-t-il en titre :

« Un des principaux chefs militaires du Hamas assassiné par Israël :
Trois militants du mouvement radical palestinien Hamas ont été tués (…) »

Pourtant, le grand quotidien parisien doit savoir, que personne n’invoquera plus le compte du hasard, alors qu’il reproduit cinq erreurs grossièrement manipulatrices, en une seule ligne de rédactionnel. Car enfin, les journalistes du Monde, ne feront croire à personne, que des Israéliens pure souche, du bled perdu de Métula ou des émigrants de Netanya, maîtrisent mieux le français qu’eux ! A Netanya, en tous cas, le terme « militaire » se rapporte à une armée ou à une force armée ; alors, nommer feu Abou Hanoud « chef de l’armée du Hamas », c’est pour le moins inepte !

En fait d’ineptie, le Monde occulte deux faits primordiaux, dans la compréhension des éléments d’information, qualifiant l’élimination d’Hanoud :

a) Mahmoud Abou Hanoud, dirigeant de la branche armée du Hamas, avait lui-même revendiqué les attentats suicides contre des civils, dans la discothèque du Delphinarium à Tel Aviv et à la Pizzeria Sbarro, à Jérusalem, qui avaient fait une cinquantaine de morts. A la Ména, on ne saisit guère pourquoi, le Monde a décidé d’escamoter ces revendications ?

b) Selon tous les critères, qui sont connus du Monde, l’attaque systématique de civils par des hommes armés, justifie de la qualification sémantique de « terroriste » et en aucune façon, de celle de « militaire » ! L’acte journalistique, prêtant une activité de chef militaire (d’officier) à Hanoud, doit être considéré comme une œuvre de désinformation caractérisée, puisqu’elle incite le lecteur à concevoir, que le cadre de confrontation entre le Hamas et Tsahal est d’ordre militaire, ce qui n’est pas le cas. Pour le lecteur, peu au fait des événements de la région, la dénaturation proposée par le Monde, est gravissime, puisqu’elle l’engage à penser, que « les soldats d’une armée, exécutent au missile, les officiers de l’armée adverse ! »

« assassiné par Israël » ! Depuis quand le Monde considère-t-il, que l’anéantissement d’un ennemi, par l’armée d’un État démocratique, justifie-t-il le titre d’assassinat ? Si on reprenait l’option du Monde, il faudrait alors définir l’anéantissement de tous les partis, durant tous les conflits armés de l’histoire, d’assassinats ! Selon ces normes, les alliés auraient assassiné douze millions de soldats allemands, durant la deuxième guerre mondiale ?

Il est vrai, que le terme d’assassinat, qualifie un meurtre avec préméditation mais il est encore plus vrai, que toute opération militaire, consiste en une tentative préméditée de porter atteinte à son ennemi. Je crois cependant, que les responsables du quotidien français, n’auraient jamais pris l’initiative, de qualifier d’assassinats, les éradications des combattants Talibans, sous les tapis de bombes des B-52 américains. Ceci étant, même si le plus grand nombre des cibles de ces bombardements, ne s’en sont pas pris délibérément à des civils sans défenses, pour la seule cause de la haine de leur race et de leur désir, avoué et écrit, de les obliger à quitter leur pays !

C’est donc très naturellement, que nous sommes amenés à nous interroger sur l’existence des doubles standards employés par le Monde. Pour ne rien cacher aux lecteurs de la Ména, le fait que les médias tricolores, se permettent de n’utiliser systématiquement le terme « assassinat » qu’à l’égard d’Israël, nous incite à penser à des malveillances d’ordre raciste.

« Trois militants » A Métula, nous sommes persuadés, que le public du Monde ignore presque tout, de la cause pour laquelle combattaient ces trois hommes. Surtout, lorsque le quotidien définit répétitivement le Hamas, comme un « mouvement radical palestinien » ou un « mouvement islamiste radical ». Car en français, ces définitions signifient respectivement, « qui concerne la nature profonde palestinienne » et « partisan de la nature profonde de l’Islam », or, ces définitions ne jettent strictement aucune lumière, sur la raison pour laquelle ces gens s’adonnaient au terrorisme ! Dire qu’il suffirait, pour que les lecteurs du Monde soient fixés, de diffuser la charte actualisée du Hamas…

Nous sommes ici persuadés, que si les lecteurs du Monde, à l’instar de ceux de la Ména, connaissaient de la charte du Hamas, de l’avenir qu’elle réserve aux juifs mais aussi, aux femmes, aux francs-maçons et aux chrétiens, nombre d’entre eux se porteraient volontaires, comme tireurs de missiles dans l’armée israélienne. Et il y a fort à parier, qu’ils pourchasseraient tous les « militants » du Hamas et pas seulement, ceux qui ont déjà assassiné des dizaines de civils totalement innocents de tout crime, comme le fait l’armée israélienne.

La presse française préfère arroser son opinion publique des définitions ineptes, du genre « mouvement radical palestinien », même si ces définitions ne signifient rien et cela aussi, c’est de la désinformation caractérisée, de nature à inciter indûment la haine des Israéliens et des juifs. A la Ména, on se demande radicalement, pourquoi un journal de la tradition du Monde, s’emberlificote-t-il dans ces pratiques aux relents nettement nauséabonds, alors que rien ne l’y oblige et certainement pas la recherche de la vérité informationnelle ?

A propos du même événement, l’Obs virtuel, qui a eu cette fois la bonne idée, d’abandonner l’ineptie de « l’assassinat », pour le terme correct d’élimination, répercute cependant la définition boiteuse et inadéquate du « mouvement radical islamiste » qui « crie vengeance. » Et nous de répéter, que c’est en fonction de ses options religieuses, impérialistes, suprémacistes, racistes et ségrégationnistes, que le Hamas perpètre des attentats terroristes et pas, parce qu’il est « partisan de la nature profonde de l’Islam ! »

A l’AFP, on est toujours partisan du mensonge grossier. Plus ça tache, mieux ça passe ! Pour l’AFP, « le chef de la diplomatie israélienne (M. Shimon Pérès, ndrl) a estimé que cette opération d'assassinat ciblé n'aurait pas de conséquences sur la visite des deux émissaires américains ». En vérité, M. Pérès, n’a jamais parlé d’assassinat ciblé (retzakh mekhuvan)…

Fr2 poursuit son incitation à la haine ethnique, comme si de rien n'était ! Jeudi matin, lors du journal, la présentatrice annonçait, dans les grands titres, "qu'au moins deux écoliers palestiniens, avaient été tués, lorsqu'un char israélien a tiré sur leur école !"

En hébreu, à propos d'un mensonge de ce genre, on utiliserait l'expression consacrée "il n'y a pas d'ours et il n'y a même pas de forêt !" J'ai regardé sur notre téléscripteur, pour y découvrir, que l'AFP, fil MO, n'avait même pas diffusé cette horreur. Jusqu'au porte-parole de l'Autorité palestinienne, qui affirmait, je cite, "que des écoliers palestiniens avaient été tués, en jouant avec un ancien obus non-explosé !"

Le gros titre de France II ne repose décidément sur rien. Il répercute une calomnie, qui n'est que très subtilement moins grave, que l'accusation de Sara Daniel, de viol prémédité, avec l'intention de donner la mort ! Dans ce cas-ci, la chaîne publique d'information, se contente d'affirmer, que l'armée de défense d'Israël tire sur les écoles à coups de tanks !

Et moi, d'imaginer qu'il ne s'agit pas de Tsahal mais de l'armée burglandaise, qui tire sur des écoliers. Laissez-moi vous dire, que si c'était le cas, je détesterais les Burglandais, car il est bien entendu monstrueux, de tirer sur des écoles ! N'importe quelle personne équilibrée, partagerait d'ailleurs mon dégoût des Burglandais et c'est cela, qui est terrible, justement.

Lorsque, jour après jour, on abreuve des récepteurs d'information, honnêtes et crédules, d'accusations fabuleuses et sanguinaires, toujours contre un même peuple, il faut bien s'attendre à ce que ces gens détestent ledit peuple. J'ai d'ailleurs été très étonné, en lisant les résultats, somme toute modérés, du sondage de l'Express, qui avait enquêté sur les sentiments des Français, à l'égard d'Israël. Croyez-moi bien, que si j'étais un Gaulois lambda, légitimement plus préoccupé par la situation de l'OM, que par les problèmes du Proche Orient, au vu de la désinformation anti-israélienne systématique, à la mode du PAF, je haïrais Israël ! En ce qui me concerne, la chose ne fait aucun doute.

Ce samedi, deux jours après les faits, Fr2 sait fort bien, que l'armée d'Israël, n'a pas tiré sur cette école et qu'elle a diffusé une calomnie à caractère raciste sur les écrans. Dans un environnement médiatique sain, la chaîne publique s'empresserait de diffuser un communiqué spécial d'excuse et de correction. Dans les cas, quasi-quotidiens, où elle calomnie Israël, elle laissera pourtant courir et s'amplifier la rumeur dont elle est la source, comme s'il était, en tous cas, acceptable et légitime, de calomnier mon pays. Comme si le droit de s'essuyer les pieds sur ma tête, était un droit inné, dispensé à priori de l'examen factuel de ma culpabilité ! Comme si j'étais, quelque part, encore et malgré tout, toujours porteur du stigmate de la mort du juif Jésus !

A vrai dire, l'attitude des juifs et des démocrates français, renforce le sentiment d'immunité des désinformateurs. Comment estimer autrement, qu'une communauté parfaitement intégrée, comptant des centaines de milliers d'individus et des milliers d’intellectuels, n'ait pas établi de contre-pouvoir à la diffusion de la haine ethnique. Si les juifs français commençaient par se respecter eux-mêmes, le rédacteur en chef du journal télévisé en question, de même que le directeur de la chaîne mais aussi, la journaliste de plateau, sauraient qu'ils auraient à répondre de leur calomnie devant la justice. Si la minorité juive défendait ses droits et son honneur, les journalistes véreux, y regarderaient à deux fois et prendraient la peine de contrôler l'information, avant de la répercuter aveuglément !

J’ai usé ici du mot honneur, sans songer à aucune acception orgueilleuse mais simplement, dans son entendement minimaliste, de respect des droits minoritaires, historiques et identitaires, de la communauté juive de France. « Et si tu n’es pas prêt à défendre ton droit, n’attends de personne d’autre qu’il le fasse à ta place ! »

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