Archive jusqu'au 02/août/2004

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2004: Archives Aout 2004: Archive jusqu'au 02/août/2004
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 23h13:

NAOMI PHOTO ALBUMPHOTO

De ma correspondante particulière aux PAYS DU REVE...THE BIG DREAM...:):):)

Pourvu que ......ne me dise rien....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 23h09:

LE GRAND VOYAGEUR FAIT PARTIE D UN RECUEIL EN 7 POEMES EN VERS LIBRES QUI PASSERONT A TOUR DE ROLE...CAR...

'....Valeureux chevalier, je le serai
Sans casaque, ni armure mais tout nu.
Je cacherai cependant mes attributs.
Sans hallebarde, casque de guerrier
Je porterai haut le fanion du PTB.
De la liberté.


'...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 22h23:

LE TROUDADOUR


Le grand voyageur IV

Le 03/6/2004.

Mon kif... ? C’est d’être assis dans mon balcon
Sur mon petit tabouret sans dossier, tout blanc.
Je soulève mes jambes, la posture est délicate,
Que je pose sur la guimbarde de fer et je claque
Une allumette pour donner vie à ma clope sèche
Qui va rester en équilibre entre mes lèvres
Tout en dégustant mon breuvage préfère, le café.

Tout est calme ; pas un lièvre
Ni chasseur qui semble égaré.
Les nuages passent sans s’arrêter
Au dessus de mes tifs, et mon regard levé


Tout est silence dans mon beau et nouveau quartier.
Les pavillons sommeillent, se regardent sans se parler.
Un éphémère et frêle papillon ivre.vient de me survoler
Au crépuscule son âme se sera envolée, à mon regret.

Naturel, le Printemps est là, la fine pluie aussi.

Tout est sérénité dans mes adjacentes ruelles
Les rayons de soleil se ramassent à la pelle
Et l’un d’eux me rappelle
Ma ville, la belle.Goulette.


Tout est calme en cet après midi de dimanche.
Mon voisin d’en face, un homme élégant, planche
Sur son bout de terreau, quelle chance..
Je l’observe jardiner avec nonchalance.

Enfin, je me lève
Après avoir goûte
A cet instant de tranquillité.
Plus rien ne compte ; alité
Je commence à ‘siester’.


Albert le Grand Voyageur.
(Ménè voyageur)

A SUIVRE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 22h15:

Mais MADAME LALLA, j'en ai pas fini avec mes mots savants, attendez j'ai encore un peu de HRAOUAR ET DE CHOUH KOSBOR dans mon sac, je vais troquer ma KACHABIYE ou ma GANDOURA, pour un costume GIVENCHY et un HAUT DE FORME comme ma forme elli rak'da, je vous jure que je vais vous pondre DES PHILLIPIQUES( au début je croyais que c'était un qualificatf de mon beau-frère PHILLIPE, donc je l'ai appellè et il m'a jurè sur LE SEFFER TOURA que ce n'était pas lui le PHILLILILLLI PIIILIQUE...!:) :) :) Quel mot...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 22h06:

Pour elle APPLAUDISSEMENTS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 22h02:

LA FILLE DE NAO

La relève semble assurèe.
La fille de madame Isabelle Tahar Miller 5X5.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 21h53:

PASSE LE 2/08/2004.


Quelques anecdotes lors de mon séjour….

Il n’y a pas que les juifs qui surnomment nos arabes tunes, nos cousins lointains n’en manquent pas….

Un garçon appelle un autre garçon…

‘ …Yè si Jmèl, ijjè… !’ ‘ O toi le chameau… !’)

Moi…

‘…Allaisch tyâ’tou yè si jmel… ?’
( Pourquoi l’appelles tu ainsi…. ?’)

‘…Kif ned’lioulou yèz rassou kif el’ jmèl… !’
(‘…Parce que quand on l’appelle,il léve la tête comme un chameau’)


Ma mère visionnant un film de Louis de Funès…

‘…Iyaiche ouldi mouch GABARU*…Ehda….?’ ( Galabru)
( Que tu vives mon fils, ce n’est pas....?’

‘....Le ye Mâââ …..GALA BRUE…. !’
(Non maman……. !’)

‘…Eye kif likot’lok… !’
(‘….Oui, exact….Comme je t ‘ai dis… !’


Ma mère s’est prit d’amitié avec la femme de ménage Aicha de l’hôtel….Hier matin, elle ne la voit pas arriver…Elle demande à un groom…

‘ I yaiche ouli’di, ouine Aicha… ! Mé chef’tèch…. ?’
(‘…Mon fils, où est passée Aicha… ! Je ne l’ai pas vue ce matin… ?’)

‘…Mridah…. !’ ( Elle est malade)
‘…Brass ouldi ché’lèm ââliyè….!’ ( Passe lui le bonjour de la part de la chambre 124’)

Elle croise un serveur….Dans le palier….
‘…I yaiche oulidi…. ! Ché’lèm ââla Aicha,qallouli élli mrida… ! Chambre 124… !’

Elle croise une autre employée…

‘..I yaiche Benti…. ! Ché’lèm ââla Aicha….! Chambre 124… !’

Elle descend pour faire son JAKAZI…( Jakouzi)
Elle croise celui qui nettoie le fond de la piscine..

‘…I yaiche oulidi… ! Ché’lèm ââla Aicha…! Chambre 124…. !’

Du coup, c’est moi qui reprend au comptoir….
’ Iyaiche Khouiyè… ! Ché’llèm ââla Aicha… ! Chambre 124…. !’

‘…Mais c ‘est fait une dame vient de me prévenir…’

le soir, deux employés mettent de l’ordre dans une chambre qui vient de se libérer..
Moi et ma mère, ensemble, béhèmèt…

‘…I yaiche khou’yè ché’llèm ââla Aicha… !Chambre 124…’

C’est la pure vérité…Demain j’attends Aicha…


La semaine dernière, l’hôtel , à grand renfort de publicité, annonçait l’ouverture de sa nouvelle discothèque. Au soir annoncé, deux jeunes hommes de teint noir comme mes potes de Paris, vêtus de ‘jebbas traditionnelles, offraient des tracts publicitaire à tous les clients de l’hôtel. La discothèque en question est juste sous mon balcon ; je pouvais donc tout voir. Le premier soir de l’inauguration, une petite foule hétéroclite prenait connaissance des lieux. Les deux garçons toujours dans la même tenue, étaient aux anges. Leur plateau ne désemplissait pas de boissons.

Le second soir, toujours curieux, je jetais un regard furtif à la terrasse, il était 22 heures, pas un chat, 23 heures kif kif, minuit toujours rien.

Pas un chat. Le troisième soir même scénario. Bref, comme on dit chez nous ‘el khlè khèlli ou lazar i dour.. ! Mais ce qui m’a fait exploser de rire et c’est tragique pour un goulettois très sensible, c’était de voir ces deux nègres toujours en tenue de la veille, faire les cent pas avec un plateau vide avec seulement un cendrier et à force de s’ennuyer à mourir, ils frémissaient des lèvres en susurrant les refrains de la chanson ‘ THE DOCK ON THE BAY..’ Avec les plateaux toujours vides…Et cela pendant toute la durée du restant de notre séjour….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 21h41:

TOUT A L HEURE LE GRAND VOYAGEUR...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 21h35:

MAXITON,

je sais que tu es un homme sage, bon juif et conciliant, 'Amrèq me tbèt ââla ghè'chèq...'
Dounia lââb, tfel'lik, tmènik, dahq ou hénnè...! Ouras khouyè..!
Ne dors jamais sur ta colère, la vie doit être faite de jeux, humour, dérision, de rires et de sérènnitè....!'

Alors pourquoi nous prives tu de ta voix...? Dis moi....?


C'est bon reste dans ton ALYA SANS AMBIGUITE MAIS CELA NE T EMPECHE PAS DE VENIR NOUS DIRE UN BONJOUR.....ENFIN.....Les BEBEJOIES VIENNENT ICI PAR MOMENT ALORS.....?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le lundi 02 août 2004 - 20h53:

Albert,

J'ai été très touché par tes gentilles paroles

merci

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 02 août 2004 - 21h18:

Le PTB vous salue bien.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 01 août 2004 - 21h57:

JOURNEE....D UN JEUNE GOULETTOIS ...DE 15 ANS.

LES MEMOIRES D UN GOULETTOIS.
Albert Siméoni.

Hammamet le 20/07/2004

Passe le 1/8/2004.PTB.

Les goulettois sont sympas et personne n’osera me contredire. Quelques-uns d’entre eux sont cependant des ‘mââ’det’ ( balourds) ceux là se comptent sur le bout des doigts. Bref, tous les gens vivant à proximité de la mer ont un langage salé, mielleux aussi quand les circonstances l’exigent. Donc ne soyez pas étonnés si par moment, mon parle se trouvent légèrement épicé
Il est de notoriété publique que nous, gens de la ‘mer’ , savons mélanger les genres avec respect et souvent sans. L’important est de se retrouver toujours debout et jamais assis sur nos fesses. Ceci n’est qu’un avant propos sans aucune lien avec le texte qui va suivre…

‘…Journée d’un jeune goulettois en été….’ De 15 ans.


Les matins sont souvent calmes chez nous. Nos étés sont doux, parfois pluvieux en fin de saison, venteux à l’approche de la fête de la Madone qui sonne le glas de la belle saison. Et si ‘ eguin’ s’en mêle en juillet , cela n’enlève rien à nos distractions. Le goût du merguez ‘diari’ ( maison) nous le fait oublier.

Nos jeux d’hiver sont dans le placard, attendant sagement la rentrée des classes pour les remettre au diapason.

Nos jeux d’été sont différents de la saison humide.
Ils se passent sur les terrains sablonneux le matin surtout, et dans la piscine municipale le soir, un peu avant le coucher du soleil. Lorsque la chaleur se fait moins épaisse.

Après avoir prit mon petit déjeuner, bol de café au lait ‘btarf boulou ( kénnè mnéi’quin, yè Emile ) et après avoir fini mes taches ménagères, sinon pas de sorties, j’enfile mon short ; mon maillot serre mes fesses. Kent ââ’li’lèche ( j’étais un petit agneau tout blanc, yè Emile)

Vers les 10 heures, je traverse l’avenue Roosevelt, prend le passage Casino qui mène à la plage. Celle ci est encore déserte, seuls quelques pêcheurs retardataires, chapeau de paille ou tous simplement mouchoir mouillé et noué sur leur timbale s’acharnent à tirer une dernière prise. Souvent, ils pavanent quand leur panier est plein et souvent aussi, ils cachent leur maigre butin aux yeux des fins connaisseurs. Ainsi ils ne pourront pas se vanter le soir auprès de leur amis d’avoir dilapidé la mer de tous ses poissons. Le goulettois étant un fanfaron de nature, hors pair. Yè Emile lââziz.

Ma pêche se limitait à quelques prises piégées dans un mouchoir. Pas de loup, maquereau ou autres requins rien que des ‘ guimbres’ idiotes, innocentes qui passaient accidentellement par là . Ma plus belle prise, une grand-mère ‘ sparlotte’ presque à l’agonie ; devant sa détresse je lui allongeais la vie en la libérant. Elle me remercia par une bénédiction marine ‘ Que Neptune soit avec toi’. Yè Emile, yé hlou.
Rien d’exceptionnel. Elle était grecque, la vieille ‘morue’.
Elle avait change de statue entre temps. Du moins dans mon esprit. Ballout oblige.

Une heure plus tard, mes amis rentrent sur le ‘green’ couleur sable. Toujours en short, certains en maillot.
Je plie mon mouchoir , ma nasse à ‘ guimbres ‘. Ma pêche est terminée. Le sport va reprendre ses droits. Un match de football, sept contre sept, s’annonce, sur la plage.
Les arabes contre les juifs. Ye Baba Emile. Le bouquet.

D’un côté, Bouleiman, Hamda, Noura, Hamadi Chitta, Tafnouti, Cherif, Amor, de l’autre, Pierrot, le Livournais, Sylvain du Novelty, Docteur Berrebi, Richard l’oussaief, Alain, Bébert le Rouquin, Albert, moi…

L Arbitre un ami de Tunis qu’on appelle L’Arbitre. Il est 11 onze. On déplace en supliant quelques familles juives venues bronzées, hors de la surface de jeu. On forme les buts avec un tas de sable revêtu de nos shorts en couleur. L’arbitre va vérifier la longueur des buts ; 7 pas. Arrive en dernière minute Hamadi Gaz….Il gesticule de loin, genre attendez moi, les arabes sont 8 , il nous faut un coéquipier, on attend un peu et voilà qu’apparaît le juif Clément, boumadââ, la pomade. L’arbitre va siffler enfin, le coup d’envoi, il se ravise car un autre arabe est venu, Mohsen, ils sont 9, on va chercher un autre coéquipier. Nous sommes à présent 9 contre 9. Claude l’youdi , ha’chéq est le dernier engagé.

Coup de sifflet, le cirque va commencer. Pour un match qui va durer en principe 90 minutes.

‘…Albert, passe moi la balle…. ! Arrête de dribler.. !
‘…Je suis là Sylvain, va y passe… !’ Quel con, j’étais seul.. !’
‘…Hamda yè Hamda ti ââ’li ra’ssèk, eh’ni eh’nè… !’ ( Hamda, lève la tête, je suis là… !’)
‘..Lè enti tu est pris par Clément…. !’
‘….Hamadi yè HAMAAAAADI, ech’biq me chef’tnich,… ? Telyab perso chnou’è oue’ hdi ras ras eh’nè ouèl goal… !
(‘…Mais qu’as tu ne me vois pas, tu joues seul, mais c’est quoi, j’étais seul devant les buts… !’)
‘….Fel hors-jeu tél’yab…. ! Lè marra jeï erjè fi ouest el mey’dèn…. !’
(…Dans la surface de réparation, en hors-jeu.. !’ Non la prochaine fois reviens au centre du terrain.. !’)
‘…Chi e’mèq fiyè, in yan’din….. ! El sfi…!’
(‘…Mais tu n’en a rien à foutre…Juron…!’ Menteur.. !’

On court derrière un ballon qui ne tient pas en place, à cause des bourrelets de sable, dés fois on shoote sur une petite dune, le ballon s’est prit dans un creux. L’arbitre siffle un coup franc, on va le voir, on le houspille…’
‘…Où as tu vu un coup franc, yè neïyèq…. !’ ( Pédale)
‘…Ah…. ! Si c’est comme ça je jette le sifflet… !’
‘...Jette le, tu es myope…. !’

Reprise du jeu…..

‘…BUT…BUT…..BUT….. !’

L’arbitre….’ Non, à côte…. !’ On proteste.

‘…Ourras chiffer toura que c’est but, j’étais à côté.. !’
(‘ Sur les saintes écritures….. !’

On interroge un papa spectateur…*

‘…Monsieur Attal, c ‘est but ou pas…. ?’
‘…Oui c ‘est but…. !’

‘…C’est normal, il est juif… !’

‘…Bellah el yadim, elli lè, il est passe à côte… !’
( ‘ Au nom de D .ieu…Que…. !’

‘…Allons Hamda, ne soit pas mauvaise foi, tu étais à côté, tu as vu qu’il est rentré le but… !’

‘…Tkhel fi sorm l’arbitre… !’
(‘ Il est rentré dans le c… !’)

L’arbitre ‘…Ah non, un peu de respect, n’insulte pas ma mère… !’

‘…Depuis quand, ton anus se confond avec ta mère, yè khè’ouef…. ! Tu as peur d’eux hein… ! Les arabes…. !’

‘…Bon, le Rouquin, carton jaune… !’

Il tire de sa poche, un papier jaune qu’il montre à ses coéquipiers….

On reprend le jeu…..

‘…Et’lââ, adma, ( Tiens petit pont ) Tiens Pierrot, t’es seul tête à tête avec le goal…. !’
Arrive derrière lui, Bouleiman qui le crochète…

‘…Penalty…. ! Penalty…. !

L’arbitre siffle penalty contre les arabes..

Pendant que l’on se prépare à tirer le penalty, Noura, profitant de la palabre, va pour rétrécir les buts, on s’aperçoit de la manœuvre.

‘…ChtaAAAA ‘ mel yè Noura, tu triches… ! Yè Touyiba….?’ ( Que fais tu…… ! Pédale …. !’
‘…Lè ouraas el coran, je suis entrain de régler mon short… !’
(‘Non sur la tête du Coran…. !’}

(La Torah et le Coran sont invoqués mensongèrement, sur la plage en plein soleil. Ils nous pardonneront.)

Il a diminué de cinquante centimètres la longueur des buts. On recompte.

L’un de nous enfin, après vérification de la distance par l’arbitre du point de frappe au but, s’apprête à tirer.

Albert, moi, pose le ballon sur un petit monticule. Recule de dix mètres, court comme un dingue, sous nos yeux attentifs et voilà qu’un léger coup de vent, au dernier moment, déplace le ballon de quelques centimètres, il est emporté par son élan et va plonger , en vol plané, dans le canal, à cent cinquante mètres du terrain de foot. On ne le retrouvera plus, il est encore jusqu’à aujourd’hui, dans la vase. On le retrouvera malgré tout, après multiples recherches, quelques années plus tard, à Paris, perruquier mais sans ballon, pas dans un salon, sous le sobriquet de JANO LAPIN…..MOI AU CAFE DE MES COUILLES…..

Bref, les juifs sont diminués d’un joueur, depuis toujours d’ailleurs il nous a manqué quelque chose dans la tête. J’en suis la preuve vivante.

Au bout d’un quart d’heure de jeu, on transpire.

‘…Alors l’arbitre, c’est quand la mi temps… ?’
‘…On a commencé à moins dix…. ! Il reste trente minutes.. !’
‘…Non on a commencé à moins vingt, yè sarraq…. !’

On marchande la durée de la mi temps…. ! Juste à ce moment là, rentre la police, sauve qui peut général, le ballon est shooté au fond de l’eau…Le policier Scoubidou…( vrai le surnom)

‘…Ijjè enti et’khol el ghriq ou ji’bbou… !’
( Viens toi, rentre au fond et apportes moi le ballon…’)

‘…Méouch mtayi….’ ( Il n’est pas à moi.. !’)

‘…Méq qentch tél’yab…. ! AHHHH… !’
\bleu ( Mais tu ne jouais pas avec eux....!’)}

‘…Ehnè…EHNE…..EHNEEE….! Ourass MOHAMED OU SIDI CHIRIF….OUEL LEFREZ LEDIEN…..! CHNOUE SCOUBIDOU…TCHEQ FIYE….! EHNE QAYAD NET FARAJ OURASS SI FREJ…….!’
(‘ Moi….MOI….MOIIIII…. ! Sur le messager et sur le saint SIDI CHERIF ET SUR CELUI QUI A SEPARE LA RELIGION ( D. IEU ), alors Scoubidou tu me soupçonnes… ?’ j’étais entrain de voir… !’)

‘…Aâttini ouraqék…. ? PERMIS DE CONDUIRE….BITTAQA MTARIF….LAQAB MTA OMOK…MTA BOUQ….OU JDOUDEQ…. !’
(‘ Donnes moi tes papiers, PERMIS DE CONDUIRE, DATE DE NAISSANCE DE TA MERE, CELLE DE TON PERE, CELLE DE TES GRANDS PARENTS… ! ’ )

Quand on pense que le jeune n’a que 15 ans.

‘…Ouraqui …. ? Mti éhnè bél mayo, win thab en hat ou’ra’qui…. ! Ye rssou’allah… ! Chnouè yè SCOUBIDOU AAMELT HOLD OUP…. ! Bech nej’bèd yââ’min habss ââ’lla qoura raiha….?’
‘ Mes papiers….. ? Mais enfin, je suis en maillot, où veux tu que je mette mes papiers… ! Bon sang.. ! Alors quoi Scoubidou, j’ai commis un hold-up, je vais prendre deux années de tôle à cause d’un ballon perdu…. ?’

Sur ces entre-faits, arrive le maître nageur, les deux équipes assises suivent le déroulement de la scène…

‘…Yè Manoubi, ji’bli él ballon… !’
\bleu {‘……………….Apportes moi …. !’}
‘…Winnou…. ?’
…Où ça… ?’
‘… Mti chouffou fél ghriq… !’
Mais regarde le au fond..!'

Entre temps, un de nos amis a plongé sous l’eau pour aller le récupérer….

Manoubi s’exécute. Il rentre dans l’eau. Une forte brise souffle. Il nage vers ce qu’il croit être un ballon mais qui est en fait une tête de plongeur….Il se rend compte de sa bévue et revient au bord, sous les yeux curieux de l’assistance. Un groupe s’est formé…

‘…Alors Manoubi, ti as apporté le ballon…. ?’
‘…Il s’est noyé chef Scoubidou… ! Corps et biens.. !’

Finalement, le policier n’aura pas le ballon.

Bref, après cette partie de foot terminée en queue de bourri ( mulet=poisson) nous attendons sous le chaud soleil de notre Goulette, l’arrivée de nos amis fêtards. Il est presque midi quand arrivent MIMI VIGANO, MAX FITOUSSI, PIERROT BOCCARA, et quelques autres volleyeurs de plage. Un ballon en caoutchouc est vite trouvé.

Une partie de VOLLEY va se jouer à la limite de l’eau et du sable, bref sur le bord de la grève. L’eau n’est pas profonde , juste quelques centimètres. On se partage six contre six.
Et nous voilà partis en suspension, tapant et raccrochant comme des débiles un ballon qui souffrent de nos smashs. On crie, on vocifère on va bientôt se cogner à cause d’une faute, les injures remplissent l’air ; la balla va par deux fois taper un gamin ; le père vient nous houspiller on lui demande pardon ; le ballon repart frapper un autre gosse, la mère toute énervée nous engueule , on va vite plonger dans l’eau fuyant la furie. L’un de nous va la voir pour lui demander pardon…Elle résiste, elle tient le ballon entre ses bras, l’un de nous se présente derrière elle et d’un coup de poing la débarrasse du cuir, elle nous maudit.
La partie va recommencer plus loin lorsque rentre l’agent SCOUBIDOU…..Sauve qui peut..

Le soir après la sieste, natation puis et après le goûter, j’allais faire un tour au Casino, rencontrer mon père installé, avec ses amis.

-‘Ba, attini dourou… ?’
( Papa, donne moi cinq millimes..)
-‘Béch tha’tèm fel hof’ra mta HASSEN.. ?’)
( Tu va les enfiler dans l’ouverture du billard de HASSEN.. ?’)

Et ainsi était en été une journée de JEUNE GOULETTOIS.