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Archive jusqu'au 05/décembre/2006

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2006: Archive Decembre 2006: Archive jusqu'au 05/décembre/2006

Par Meyer (Meyer) le mardi 05 décembre 2006 - 12h04:

Il vaut mieux perdre la boule que les boules.

Par Albert (Albert) le mardi 05 décembre 2006 - 11h57:

'...Meyer n'oublies pas aussi LES SAINTS BALLES...!'

Par Michka (Michka) le mardi 05 décembre 2006 - 10h03:

Comme elle est belle la " kadah " sur ce balcon.

Par Albert (Albert) le lundi 04 décembre 2006 - 23h24:

'...C'est ma prochaine ANNONCIATION....!!!

Par Albert (Albert) le lundi 04 décembre 2006 - 23h19:

Si tu continues à perdre tes accents, je serai obligè de te mettre en parenthèses..! Ma chére...!

Par Michka (Michka) le lundi 04 décembre 2006 - 23h17:

Hahaha! Tu ne t'es pas trompe d'histoire, les Saints, la Madone c'est pour ta prochaine piï¿½ce Albert.

Madre mia, il perd la boule !

Par Albert (Albert) le lundi 04 décembre 2006 - 22h36:

De Madame de Récamier.

Une envie soudaine de prendre l'air sur son balcon. Comme elle ne fait rien au hasard, elle eut cette idée prétentieuse, toujours au grand damn de Albert, d'installer pendant une pause déjeûner son beau soffa au balcon.

Une idée saugrenue qui lui a valu un succès fou auprès de la plèbe surprise de voir une aussi jolie femme ,mssedra, allongèe comme une reine au pied du mont Olympe.

Une foule bigarrèe, alertèe par ce spectacle insolite, se pressa à ses pieds, sous son balcon.
L'ingénue ne croyant si bien dire lança à la volèe '...Je vous ai compris...!

La foule en délire acclama son 'compris' avec
grand d'enthousiasme.

Les fleurs tombérent drûes sur elle au point qu'elle faillit étouffer et si ce n'est l'intervention du service d'ordre, elle étouffait sous les décombres des pétales de roses.

Elle s'en sortie miraculeusement indemne.

On cria au MIRACLE.

Prise par l'élan, elle se prit pour une madonne.
Elle leva les yeux au ciel et là surprise un auréole vient de greffer sur son chigon.

La foule fit silence et s'agenouilla devant Madone De Récamier qui dans un élan foyeux lança sa deuxième phrase célèbre

'....Je suis l'immaculè Récamier....'

On alluma des cierges pour vénèrer la sainte debout sur son balcon, les bras en croix et l'oeil vissè au ciel.

Soudain, un rayon éclaira son visage.
La rumeur fit le tour du canton des VEAUX.

On se pressa. On hurla sa foi. Dans les pays lointains, les foules arborérent son ephigie et même que le Vatican pensa un instant la canoniser sous le sobriquet nom de sainte de LA BIENHEUREUSE RECAMIER.

La nonciature se ressaisit et on devina que la super CHERIE, les bras tendus au ciel invoquant STE RODOGONDE et tous les bienheureux de la sainte église, jouait de son charme pour envoûter une populace prête à tout avaler, cierges compris

Le Pape Albert XI têtu comme une mûle et mit au courant arriva en grande pompe pour voir la sainte qui figea un sourire angélique digne des meilleures commédiennes du PTB.

Le PAPE comprit la situation sérieuse. Il demanda à voir la sainte.
On le fit monter et là notre Madame de Récamier
lui lança sa célèbre formule...

'...Babas verum comme Babouss de la Douda...!'

Il comprit comme la Ségolène ROYALE...Qu'il était le bienvenu en terre HARISSIENNE.

Quelques annèes plus tard, Madame de Récamier fût
CANONNISER sous le nom de STE FARFOUILLE DE LA CONNERIE....Cent ans plus tard, on éleva une stéle où l'ont voit notre célèbre MADONE DE RECAMIER ASSISE ENFOURCHANT UN CHEVAL BLANC, couleur de la virginitè, TENANT UN BOUCLIER TELLE JEANNE D ARC, avec comme devise

'...QUI QUETE DANS SA VIE AURA BONHEUR POUR TOUTE L'ETERNITE...!'

Et depuis, tous les ans, on célèbre la sainte RECAMIER en souvenir de ces bienfaits, elle doit certainement rire de toute cette affabulation de là où elle est.

Par Mr_Germain (Mr_Germain) le lundi 04 décembre 2006 - 21h50:

Prèsente une production de LA NAO TIATHER COMPAGNIE...

Dans

HARISSA HOUSE

ACTE II. Scéne V.

9° Plan.

Breitou.

Mr.Braham, Mamili et Elsa dans '...Matins givrès...!'

Un matin, Mamili en ouvrant sa porte, trouve un très joli bouquet de roses...

Un bristol dans lequel dort un petit poème...

'...Ah, que je souffrasse de ne pas vous en parler...!
Les fleurs que voici, arrachèes aux matins bien givrès
Seront mes portes paroles, Madame, excusez la manière
Insolite de vous les offrire, il me tarde depuis des hiers
A vous le dire. ...!'
Je vous aime...!
Un admirateur de votre beautè.
Braham.

Mamili est toute rouge. C'est la première fois de sa vie qu'elle reçoit un tel présent avec de si jolis mots.
Elle est émue.
Elle tape à la porte de Monsieur Braham. Son voisin de palier.

'...Bonjour, Monsieur Braham, excusez-moi de ce dérangement mais comme vous êtes fleuriste, je me suis dis que peut être, ces fleurs sont peut être de vous...!'
'...Ah non, pas du tout et si je devais en offrir, j'en offrirai à ma fiancèe Esther...!'
'...Il n'y a pas de honte à déclarer un second amour..! A une belle voisine...!Je ne mérite pas de telles fleurs moi...? Et puis c'est ce que vous essayez de faire croire pour que l'on vous fiche la paix...!''
'...Je suis désolè, il y a confusion sur la personne...!'
'...Et cette signature..? Elle est confuse..!'
'...Elle n'est pas de moi...! En tout cas et je n'ai pas insinuè cela ...! '
'...Vous le sous-entendez en tout cas...!'
'...Vous pensez que j'aurai pu être l'auteur de cet envoi...?'
'...Avec vous on ne sait jamais, vous ne parlez à personne, vous vivez en vase clos...! Avec votre oustiti...!'

'...Il gêne qui ...?'
'...Tout le monde...! Au moins les autres locataires sont bavards, mais vous, qui êtes célibataire, il est temps que vous vous mettiez à l'oeuvre...!'
'...Mais madame Mamili, je n'interviens pas dans votre vie privèe...?'
'...Justement c'est ce que je vous reproche, chacun pour soi et D ieu pour tous...! Pourquoi ne pas venir prendre un cafè chez moi, un après-midi...?'
'...Je suis occupè par mes affaires...!' Braham.
'...Oui, à couper les tiges et à arroser vos fleurs alors qu'une belle fleur épanouie comme moi
attend des avances...!'
'...Je ne vous connais pas assez et puis je suis fiancè...!'
'...Tout le monde sait ici, que ce n'est pas vrai, vous le faites croire..!
Même Breitou le sait, il note les allèes et venues des étrangers qui rentrent
et sortent ici, et bien vous, vous ne recevez personne...! Et puis qui devinera que je viens vous voir en maitresse ....? Hein..??? Trois métres nous sépare...! Nous entretiendrons une relation amicale et secrète...! et mon D ieu pourquoi ne pas cuisiner des yoyos ensemble...! Et rien d'autre...!'
'...Vous avez une amie, par contre qui est légère...!'
'...Qu'est-ce qu'elle vient faire là, la Elsa...?'
'...Mefiez-vous, elle peut avoir une influence néfaste sur vous..!'
'...Ah vous voulez mettre la zizanie entre nous...! C 'est cela...Avec Elsa...?'
'...L'ais-je sous-entendu...?'
'...Bon, j'ai autre chose à faire que d'écouter vos vieux boniments..!'

Elle claque la porte, se vêt d'une robe et monte chez sa copine
Elsa...La mine défaite et en colère....

'...Echbiq de bon matin, on dirait une dada Foufou...!'
'...Esdalleq, ye Elsa, je reçois des fleurs de chez Braham et il nie avoir signè le poème...!'

Elle lui montre la prose.

'....Ah que de belles paroles,...! Quelle chance tu as...!'
'...Oui, comme le manteau de fourrure...!'

Elsa se prend d'un fou rire comme pas possible.
Elle ne peut tenir debout. Elle s'asseoit tandis que sa crise s'accentue devant son amie qui ne comprend rien...

'...Pourquoi tu ris comme une folle...?'

'...AAHAhhaaaHaaa....! HIHIHIIII...

...Oualliye la dahka de ce matin....! Je vais mour RRRRire Mamili, appelle les pompiers...!

...!
'..Echtemma tu vas mourir pour si peu...! Je l'emmerde lui, ses fleurs et
son poéme bidon....' ...Les fleurs que voici arrachèes aux matins givrès..!'
Il n'est pas givrè ce méc là...! Brass bouq...!'

Elsa n'est pas loin de s'évanouir...Mamili se dirige vers le télèphone..

'...Attends...! N'appelle pas les pompiers...! Ye khfifa...!' Elsa.
'...Ce n'est pas toi dés fois qui.....? Ye maghmouma...!'

Elsa n'en peut plus. Elle est au bord de la syncope.
Elle est en danger de rire.
Mamili attend que la crise passe...
Enfin....

'...Oui, c'est moi...!'
'...Il a raison, je fréquente une légère...!'
'...Il a dit ça de moi ce bou moustaches..?'
'...Oui, parfaitement légère....!'
'...Je vais les lui raser....! Attends...!'

Rideaux.

Par Albert (Albert) le lundi 04 décembre 2006 - 21h36:

l'Acte II Scéne V.

Qui va mettre à contribution trois ténors de la pièce dans
'Matins givrès...!

Par Albert (Albert) le lundi 04 décembre 2006 - 21h33:

Reprise de la pièce Harissa-House.

Par Albert (Albert) le lundi 04 décembre 2006 - 21h31:

Un coup bas, Meyer ...!

Par Meyer (Meyer) le lundi 04 décembre 2006 - 12h49:

Comme un joueur de foot-balles avant le tir d'un coup franc ?