Archive jusqu'au 10/octobre/2004
Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2004:
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Chanson…..Mélancolie
Passe le 10/10/2004 PTB.
Paris le 16/09/2004.
./////Signe d’arrêt.
Arrive PluviôOOOOOOse . ////.
Les feuilles sèchent…///…§§§§§§§§§§§§§§§§.. Couchées expirent
Sur les pavés griIIIIIIIIIIIIIIIIIs ; leur lit dur.
De leur derniers soupiIIIIIIIIIIIrs………..§§§§§§§§§§§§
L’insecte noir hiberne depuiIIIIIIIIs
Le mille pattes s’enterrRRRRRRRRRRRRRRe dans sa nuit….§§§§…
Le rideau de l’automne s’est baisse.
Se lève l’hiver.
Le décor s’éteint.
La nature roupille.
Toujours….TOUJOURRRSSS…..OUIIIIII TOUJOURRRRRRRRs….enNNNNN éveil.
…§§§§§§§§§§§§§§§§§…MMMMMMMMMMMMmmmmmmm….
Arrive Fructi doOOOOOOOOOOOr…
Et tout est déjà murRRRRRRRR…§§§§§..
Même les amours ont mûrit sous les fleurs de la passion, un peu partout
Sur les plages aux rivages doréEEEEEEEEEEEEs…
§§§§§§… Les algues jouent des pieds sur les vague ensoleillées……..
§§§§§§…..Bien sages, nos corps bronzés et détendus se délectent du soleiIIIIIIIIIIl…….§§§§§…
Soleil, SOLEILLLLLLLLLLLLLLLLLLL de mon pays PERDUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU…..DES FILLES JUIVES …..que j’aimais…§§§…..
SHAVOUAT TOV....LE PTB VOUS SALU BIEN...
Spectacle de rue.
La queue.
Paris le 7/10/2004.
Passe ce jour. ADRA.
Porte de Vincennes 19 heures 30.
Je suis sur le grand boulevard des Maréchaux.
Ma vitre est baissée et je vise une queue, une queue qui a pour nom, MISERE.
Un longue file éparse au début puis qui se serre dés que la porte du camion de la soupe populaire s’ouvre.
Il y a des jeunes, des vieux vêtues sans tenir de la saison et qui semblent se cache ; tous papote. Ils sont habillés sobrement, même leur figure est sobre. Il aurait pu être comme monsieur tout le monde mais ils ne le sont pas ; ils sont monsieur, madame ou mademoiselle SDF.
Certains d’entre eux tendent le cou ; sans doute pour deviner le menu qui sera servi ce soir, mais ils savent bien, par avance, que la soupe aura le même goût que celle d’hier, à celle de l’an dernier, bien chaude cependant avec quelques pommes de terre dedans, mais pas de viande sûrement.
L’ SDF a le droit de ne pas mourir de faim alors pourvu qu’il vive avec ce qu’on lui offre. Il n’est pas question pour lui, de faire la fine bouche quand la bouche n’ose plus rouspéter. A ne pas sentir froid aussi et si son manteau ne suffit pas, il ira dormir sur une grille d’air chaud conditionné qui sort par un soupirail sur rue d’une station de métro.
Il y ajoutera pour son confort ,quelques cartons comme couverture. Pourquoi se compliquer le vie lorsque on est SDF.. !
20 heures, le camion ouvre sa porte arrière, certains se détachent de la file pour venir donner un coup de main aux deux employés de l’organisme bienfaiteurs ; poser les tréteaux qui vont recevoir une planche grise pour qu’elle reçoive à son tour, les miches de pain et la grande marmite de soupe aux pommes de terre.
Pas de bousculade, les SDF ne se bousculent pas, ils sont logés à la même enseigne et il y aura pour tout le monde. On n’oublie personne et si même l’un d’eux arrive, en retard, après la collation, ils se partagent le ‘pactole’, et lui servent sa part prise sur leur part.
C’est ça être SDF.
Je roule, j’ai mis mon clignotant, je tourne à droite…
Ils sont loin.
POUR LE PREMIERE FOIS....
AU TRIBUNAL CE SOIR....BIENTOT...
Par Albert Siméoni.
Tous les évènements cités ici ne sont que pure imagination et ne se rapportent à aucun fait divers présent ou passe. Les noms sont imaginaires.
Le président de la cour d’assise……..Mr Dumont de Rastignac.
Ses assesseurs………………………..Mr Belmont Latour
Mme Simonet Françoise.
Les jurés.
Le Procureur………………………… Mr. Edouard Roche ( 62 ans )
L’avocat de La partie civile………… Maître Jacques Alandon ( 55 ans )
L’avocat de l’accusée………………. Maître Chemouni Guy. ( 38 ans )
L’accusée…………………………… Mlle Sylvie Tourrè. ( 28 ans, infirmière)
Le psychologue…………………… Mr Antoine Guesle. ( 45 ans )
La victime……………………………. Mr Galibert Jean ( 75 ans retraité)
Le magnat……………………………. Mr Rochaubaud Julien. ( 72 ans)
L’épouse du magnat……………… Mme Rochaubaud Rolande ( 69 ans)
La maîtresse du magnat………… … Mlle Annette Joli. ( 28 ans)
Le vétérinaire ( amant de Mme Garaud) Mr Richard leblanc. ( 35 ans )
Le privé…………………………………Mr Hubert Boulakia ( 65 ans )
La responsable de section à l’hôpital… Mme Cherifa Fathi. ( 59 ans )
ST LOUIS à Paris.
Mlle Sylvie Tourrè, infirmière expérimentée à l’hôpital St Louis est accusée d’avoir introduit un produit mortel dans la veine de Mr Galibert Jean, un vieux retraité souffrant des poumons.
Entraînant la mort de ce dernier. Elle est dans le box des accusés, son procès est ouvert devant la 4 ième chambre de la cour d’assise de Paris.
Maître Chemouni interroge la cheftaine Mme Chérifa…
A SUIVRE...
'…Non…Pas du tout, je suis entre deux hypothèses, vous ou le vent…!'
'…C'est le vent, j'en suis sur…!'
'…Oui…! Sans doute, il y a sûrement tentative de meurtre avec vent…!'
'…Meurtre…?'
'…Bon, allez…..! Je vous laisse…!'
Albert Simèoni
Paris le 2003.
Récit policier.
Imaginaire.
Les faits racontés ici ne se rapportent aucun évènements passes et ne peuvent constituer un plagiat de quelque œuvre qui soit. .
COMA PAR ASPHYXIE. II
Résumé du chapitre précèdent.
L’inspecteur Boulakia et son collègue Gilbert sont sur une affaire de meurtre.
Hélène et son ami Manu vivent en concubinage dans un studio. Ils sont harcelés par une ancienne relation du jeune homme, Mounia que le menace de le tuer.
Mounia sort en claquant la porte. Sur le palier , elle remarque quelque chose d'intéressant et là une idée géniale germe dans sa tête.
Hélène se remet au lit, oubliant sa casserole de lait sur le feu. Elle s'assoupit.
Une demi-heure plus tard, les pompiers sont avertis par la concierge qu’ une forte odeur de gaz envahit les paliers. Ils défoncent la porte, ferment le bouton du gaz et trouvent la jeune fille sur son lit, inerte. Hélène s'est asphyxiée. On l'emmène d'urgence à l'hôpital.
L'inspecteur Boulakia, est sur les lieux pour les besoins de l'enquête avec son fidèle second Gilbert dit Chaldéra. L'enquête commence par les voisins. Il interroge un vieux grabataire, sans trop grande mémoire qui est leur premier voisin de palier. Ceux d'en dessous sont en vacances. Quand on la concierge, elle n'était pas là quand le drame est survenu. Elle faisait ses courses.
Seconde personne interrogée, Manu.
'…Donc vous avez fais votre cafè et vous avez laissé le bouton ouvert par inadvertance, cela arrive souvent, c'est donc un accident…! Voilà tout, Monsieur Manu…!'
'…Inspecteur, je ne suis pas encore sénile, je vous répète encore et pour la dernière fois que j'ai bien fermé le bouton du gaz. Sinon, je me serai aperçu enfin….!'
'…Alors vous avez laissé une fenêtre ouverte, puis en oubliant cette fermeture du gaz, il y eut courant d'air quand vous êtes sortit….!'
'….Mais dites moi Inspecteur….! Vous tournez en rond, avec moi….! Il n'y a pas pire que celui qui ne veut rien comprendre…! 'Je vous….!'
'…Ok…! J'ai compris vous avez tourné le bouton …! Mais les pompiers dans leur rapport on indiquait que ce sont eux qui ont fait la manœuvre alors, je ne comprends pas…! La casserole de lait était encore dessus mais froide…!'
'…La casserole…? Mais je ne fais pas bouillir mon lait dans une casserole… ! Je ne bois que du cafè…..Inspecteur…?'
'…Ah bon…! Alors …! Ah …! Je comprends Hélène s'est levée a mit la casserole puis elle s'est rendormit….! Ok….Je vais la questionner dans quelques jours….! Le médecin m’a rassuré, elle va s’en sortir… !’.
L'inspecteur, en présence de Gilbert pense tout haut…
'…Donc elle pose la casserole sur la tête de gaz, l'oublie et va s'endormir…Mais attends
Gilbert, à supposer qu'elle oublie la casserole, le lait va bouillir et la crème va déborder et le feu va s'éteindre en laissant le gaz fuir….! Voilà…!'
'…Mais inspecteur, nous n'avons pas trouvé de trace de crème sur la gazière…Ni sur la casserole….?'
'…Voilà…! Je vais te promettre une fin de carrière comme commissaire à la fin de mes 20ans de service…! Le métier commence à rentrer dans ton four à idées…!'
'…C'est le vent, je vous dis….!'
'…Là tu ne seras jamais commissaire et je vais te donner une mise à pieds de trois jours…!'
'…Ah enfin, ça me fera les pieds…!'
'…Dans ce cas là, tu restes près de moi…!'
L'inspecteur un peu déboussolé se rend à la fac, pour rencontrer Manu. Il attend dans sa voiture la sortie des cours et là, il voit Manu en pleine conversation avec une jeune fille gesticulante. Pointant son doigt sur lui. Au bout de cinq minutes, la jeune fille, en colère se sépare de Manu.
'…Oh …! Inspecteur vous me surveillez..?'
'…Pas du tout…! Je passais par là….!'
'…Heureuse coïncidence..!'
'…Elle me paraissait en colère votre amie…?'
'…Mon ex petite amie, Mounia….!'
'…Ah….! Je vois, celle que vous avez quitte il y a un an…?'
'…Vous voilà bien renseigné inspecteur…!'
'…Je suis payé pour ça, pour racoler les infos, mais ne le dites à personne..!'
'…Mais pourquoi hurlait elle si fort…?'
'…Elle est un peu caractérielle..!'
'…Disons plutôt jalouse oui…!'
'…Bon écoutez Manu, je dois vérifier certaines choses et je vous met au courant..!'
'…Alors je suis hors de cause…?'
'…Non…Pas du tout, je suis entre deux hypothèses, vous ou le vent…!'
'…C'est le vent, j'en suis sur…!'
'…Oui…! Sans doute, il y a sûrement meurtre avec vent…!'
'…Meurtre…?'
'…Bon, allez…..! Je vous laisse…!'
A suivre.
WEB...MON TEXTE ENVOYE PAR BREITOU....IL EST FEL COUCHA.....AU FOUR...Bakki j 'attends...
POLICIER...COMA PAR ASPHIXIE II Tout à l'heure.
DEMAIN LA SUITE DE 'COMA PAR ASPHIXIE II....' SUSPENSE EN REGLE....FOI DE BREITOU..LE POLAR..OIDE...
TOUT SUR LES ENFANTS DU SOLEIL AU BB AVEC PHOTOS AUSSI GRANDES QUE MOUCHI RABINOU...PLUS LA GRANDE ELSA...EN BEBE CADUM...
UNE SOIREE PAS COMME LES AUTRES
Auteur: albert
Date: 05-10-2004 13:25
EN SIMULTANE ..TOUT LES DETAILS SUR LE BB....AVEC PISTACHES ET COMMENTAIRES DE MAMI LISON ET HAJKLOUFETTE...SCOOOPPPP....
'....Gaston ??? Tu étais où hier hein dis moi????'
'...Je dormais fel khier el nâcchè....Et je revais...!'
'...Tu revais quoi....?'
'...Que vous étiez une bande au cafè des dattes et...!'
'...Et..???? Tu dormais...!'
'...Tu as entendu au moins que c'était mon anniversaire...Et demi...?'
'...J'ai entendu des bruits, je croyais que ma femme ronflait...!'
'...Non, elle ne ronflait pas, c'était la fête et tu as ratè le coach...!'
'...Le coach??? Pourtant j'ai cochè BALTAZAR sur la course GRAND PRIX ELSA...!'
'...Non pas ce coach...! Le rendez vous aux DATTES....!'
'...Ah j'ai entendu ce matin la tmènika...! Tout Paris est au courant...! Meme Ehdik Madame Axelle est venue d'Israel...!'
'...Non, elle n'est pas venue, elle tapait de là bas et thab tkabelni...! ye Mejelli...!'
'...Amène la au BB....!'
'...Je vais l'amener, et tu as entendu quoi encore ..????'
'...La kssouma entre Mab et Elle, au sujet du voile...!'
'...C'est tout....?'
'...Attends je me rappelle, y 'avait mokhi dekh, ah Sibylle..!'
'...Non, Sibyle était au PTB, ghaltouè c 'est ELSA, qui l'a embobinèe ...!'
'...Et qui encore...?'
'...Ah Meyer, sous la cheuka avec le président CHIRAC...!'
'...Non yè bim MOCHE KATSAV...!'
'...Ah, je croyais bon, mnih tu me fais un procès d'attention...! Ce matin...?'
'...Non, d'intention , on ne confond pas CHICHI avec MOCHE...OK???'
'...Tu as fait la cheuka....?'
'...Oui tu ne vois pas ma tête...?'
'...Oui tu es enflè.....?'
'...J'ai reçu une pastèque avant hier soir sur la tête, elle n'a pas tenue le coup sous le vent....!'
'...Ye bim, on accroche une pastèque sous la cheuka....!'
'...Je voulais soit disant l'embellir et c'est moi qui me suit embelli...!'
'...Le cadeau pour moi c 'est quoi...!'
'...Pour ton demi anniversaire, j'ai pensè t 'acheter une gourmette...
'...Ah merci...!'
'....FALSSOU.....!'
'...Yérak fallssou amin....!'
ALBERT
POUR CEUX QUI ONT RATE LA PIECE...L INTRIGUANTE...
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni.Abraham.
Passe le 13/09/2004.
Avant propos.
Dans le pays de KRAMOURIE, Gustave II, troisième frère du ROI Albert II de Goletie, grand noble, décède à la suite d’une grave maladie. Sa femme EUGENIE, décède à son tour en couche en donnant naissance à un garçon. Breitus, c’est son nom, sera adopté par le ROI ALBERT II ; celui ci n’ayant pas d’enfant. Breitus grandit à la cour du ROI auprès de son oncle.
Les années passent et à 23 ans, il est fait chevalier de l’ordre des HARRISSOIS.
Sa vaillance, sa bravoure, sa témérité et fidélité sont reconnues et appréciées par tous , dans la cour et dans le pays.
Juditia ( 35 ans) , la belle –sœur , veuve du second frère du Roi, qui s’est suicidé en se jetant par la tour de gué, bien que plus âgé que BREITUS, ne supporte pas que ce dernier décline ses charmes et la repousse.
Or, BREITUS penche plutôt vers DANIELLA, ( 18 ans) fille d’un cousin germain du roi. Un compte Albertus I.
Orpheline, elle aussi, ALBERT II , s’est engagé à la recueillir sous son toit.
Elle est amoureuse de BREITUS
Pièce en 1 Acte 5 Scènes.
Le 6/06/2004
L’intrigante..
A la cour du Roi Albert II, de Goletie, une intrigante Juditia dévoile des confidences mal à propos au sujet du chevalier Breitus, 35ans, fidèle serviteur du roi...Le Roi est perturbe par ces dernières révélations. D’autant plus que l’intrigante a jeté son dévolu sur le preux chevalier qui fait la cour à la princesse Daniella de Hautebrune, 18 ans, petite fille du Comte Albertus I , prise en charge à la mort du vieux Comte, son père, par le Roi. La jeune fille, sans repousser les avances du chevalier, va se confie au Roi. Juditia s’entretient avec se dernier....
Dans les principaux rôles...
Le Roi Albert II.........Albert.
Breitus.......................Breitou.
Belebou ....................L’écuyer de Breitus.
Breitouno...................Le conseiller du Roi Olav II de Belgique.
Dany..........................Daniela de Haute-brune, princesse protégée du Roi.
L’intrigante................La duchesse Juditia de Stantford, veuve du frère du Roi, sans enfant.
Jean............................Le gardien des caves du Roi.
Dans le grand salon du Château du Roi.....
Juditia....
.’ ...Sire, il m en coûte de vous révéler, ce que je sais... !’
Des confidences, me sont parvenues par des amis surs.
Portant estime à votre Nom, m’ont secrètement parles
D’un complot qui se joue, derrière vous à votre insu.
Ma fidélité et ma conscience ne peuvent rester plus longtemps
Dans le silence, Mon trouble croit de jour en jour depuis.
Le Roi.........
Vous n’en êtes pas à vos premiers complots
Que vous me dévoiler, avec tant de sincérité
A ce jour et à ma connaissance, vos ragots
Ont fait long feu, alors qu’avez-vous à me confier
A nouveau que je ne sache pas encore
Avant la bonne heure où je m’endors.
Parlez donc, soyez indulgente, si l’affaire est grave
Juditia.....’...Il s’agit de Breitus, votre chevalier servant.... !’
Le Roi.....’...Breitus.... ?’ Allons donc... !’
Juditia.....’...Oui, si j’ose dire, je pense qu’il trahit notre cause... !’
Le Roi.....‘...Vous en dites trop ou pas assez... !’ De quoi s’agit il... ?’
Juditia.....’...De votre voisin, le Roi des Belges.. !’
Le Roi.....’...Ah celui là, je le pendrai haut et cour... !’
Juditia.....’....Si vous n’y prenez garde, il se pourrait que votre tête pende au gibet, a sa place..... !’
Le Roi.....’...Comment osez vous parler ainsi de ma personne... !’
Juditia.....’...Qui plus est, votre protégé est de mèche dans le complot qui se trame.. !’
Le Roi.....’...Que voulez vous insinuer... ? Enfin, soyez plus claire... !’
Juditia.....’...Vous avez toujours été bon, avec ceux que vous aimez... !
Le Roi.....’...Ais-je tord... ?’
Juditia.....’...A trop vouloir arroser de votre amour paternel vos proches, il vous en coûtera.. !’
Le Roi.....’...Cessez vos délires, et laissez moi me reposer... !’
Judicia sort.
Le Roi est seul à présent....
.....’ Breitus... ? Un traître… ? lui qui me voue corps et âme.
Le fils que je n’ai eu, comploterait à mon insu... ?’
Il manigance en secret, d’après les dires infâmes
De la veuve de mon frère, je ne crois à ces ruses
Elle est animée de jalousie depuis son veuvage
Et sans me tromper, elle use de son langage
Habituel pour briser ce que je sais, entre Danièla
Et Breitus. Elle irait la médisante, jusqu’à assouvir ses désirs
Pour créer zizanies et mésententes pour jouir de ces plaisirs
Entre mes sujets. Dans le seul but d’en tirer profit
Cependant, il me faut prendre garde, éviter les risques
Le Roi est bouleverse par cette conversation. Breitus est considéré comme son fils et il ne peut concevoir que ce ‘fils’ puisse comploter contre lui...Sur cela rentre Daniela de Hautebrune , la jeune princesse, sa protégée.
‘...Bonjour Sire.... ! Comment vous sentez vous ce matin... ?’
‘...Oh.... ! Comme hier, ma goutte me donne des vertiges et les mixtures me donnent la nausée... !’
‘...Je viens vous confier quelque chose ... ! Sire.. !’
‘...Décidemment, c’est la matinée des confidences.. !’
‘...Je ne comprends pas... ?’
‘...Ne faites pas attention à un vieillard qui va laisser un empire à un ingrat.. !’
‘...Un ingrat... ? Mais à qui faites vous allusion.... ! Sire... !’
‘...Au serpent que je nourris sous mon toit... ! Les doutes m’assaillent.. !’
‘...Je n’en vois pas la raison... !’
‘...Mais ma petite vous êtes si jeune et si fraîche pour comprendre ce genre de situation... ! Ma sénilité me fait tendre l’oreille à beaucoup de délires.. !’
‘....Sire... ! Alors dans ce cas, faites en sorte de tout comprendre sans donner effet à ce qu’on peut vous raconter... !’
‘...Si jeune et si intelligente... ! Bon de quoi voulez vous m’entretenir.. ? Douce fille.. !’
‘...De Breitus... !’
‘...Qu’as t’il encore donc fait... ?’
‘...Encore donc fait... ? Mais je ne comprends pas... ! Qu’a-t-il fait alors avant que je ne parle... !’
‘...Oh... ! Il intrigue contre moi... ! Selon ma charmante Juditia, que je ne porte pas trop dans mon cœur... ! Elle aurait du se remarier au lieu de pleurnicher à droite et à gauche...Feu mon frère aurait du lui donner le domaine de Richemond au lieu de cela, il me l’a collée... ! Comme un ange gardien que je ne puis piffer.. !’
‘...Breitus... ? Comploter derrière vous... ! Ca je ne le croirais jamais.. ! Il est preux chevalier et n’oserai faire une telle félonie... !’
‘...Mais vous oubliez que mon neveu, Charles de Gascogne l’a fait bien avant votre naissance.. ! Il a mérité la colère du Seigneur, mourir noyer dans son étang, sans aide et sans secours... ! Je ne lui en veut pas, l’appât du gain, l’avait rendu fou.. !’
‘..Pas Breitus.... ! J’ai..... ! J’ai.. !’
‘...Vous avez quoi.... ? Parlez donc..... ! Enfin ou alors dois je venir vous tirer la langue... ?’
‘...Quelques sentiments.... !’
‘...Ah nous y voila, je comprends que vous le défendiez... !’
‘...Le défendre de quoi.... ! Mon Seigneur... !’
‘...De ce qu’on l’accuse.... !’
‘...Il me semble avoir croisé, dans le couloir, la Duchesse Juditia.. !
‘...En effet, juste prendre de mes nouvelles... !’
‘..Vous mettre dans un tel état plutôt... !’
‘...Je suis lié par le secret de la confidence... !’
‘...Ah.. ! Comme les curés, en soutane... !Balivernes... ! Vous m’avez toujours tout raconté et vous voilà à présent muet comme une carpe, prenant plaisir à me donner des sueurs qui passent au chaud et au froid.... ! Allons... ! Confier vous donc.. ! Je vous dirai ce qu’il en est... !’
‘...Allez vous reposez plutôt ma fille, il se fait tard... !’
Daniéla est dans sa chambre, seule.
Comment confondre cette âme malfaisante.
Je suis bien jeune pour hausser le ton.
Elle est bien plus introduite par son rang
Je dois manœuvrer habillement cette mante.
Mon amour pour Breitus est si fort
Que je ne peux rester les bras croisés
Contre cette intrigante affamée
D’amants dont elle se repue
Avidement.
A suivre….
Acte I. Scène II.
Passe le 14/09/2004.
Le Roi regagne sa chambre. Danièla est dans le jardin. Elle parcourt les allées du grand domaine lorsqu’ elle tombe nez à nez avec Juditia...
Dan/ ‘...Vous me paraissez bien heureuse, chère Duchesse... ?
Jud/ ‘...Le temps s’y prête et surtout que mes soucis commencent à se dissiper... !
‘...Vos soucis... ? Vous en avez.... ?’
‘...Qui n’en a pas, ici, je les gère un à un sans importuner ma conscience... !’
‘...Vos soucis sont dans votre conscience.. ? Tiens et votre conscience, indépendamment de supporter vos soucis, ne vous souffle t’elle pas que votre honneur est en jeu... ?’
‘...Mon honneur... ? Mais qu’insinuez vous donc.. ?’
‘...Rien qui ne vous trouble.... ? J’ai vu le Roi, ce matin, et il est perturbé... !’
‘...Sa fonction sans doute et les rumeurs de guerre ne sont pas faites pour le rassurer... !
‘...Disons plutôt que certaines manigances se jouent à son insu et bien plus des racontars qui sont la cause de son trouble... ! Notre roi s’est toujours sorti d’affaire dans les guerres, jusqu’à preuve du contraire... !
‘...Il me doit ses victoires, par mes conseils.. !
‘...Il est vrai que sans vous le royaume serait en péril.... ?
‘...Vous me semblez surprise.... !’
‘...Non..... ! Rien qui ne me surprenne venant de votre part.... !’
Juditia essaye de déstabiliser Daniéla..
Jud/.......‘....Il me vient, une idée, puisque vous m’en parler, que l’honorable Breitus, chevauche dans certains couloirs, quelques pouliches en secret.... !’
Dan/......‘...Vous mentez.... ! Il est digne de respect et ma couche lui sera réservée, il ne se peut qu’il aille forniquer ailleurs... !’
‘...Les rumeurs sont parfois tenaces et j’ai les confidences de certains marquis qui se réjouissent presque d’être cocus... ! Je vous l’avoue, ils y trouvent leur compte.... ! Ils sont si fatigués... !
‘...Je ne crois pas un mot de ce que vous dites.. !’
‘...Parlez en à son écuyer... ! Belebou... ! Son pourvoyeur de femmes nobles... !’
‘...Belebou est honnête homme et cela ne vous porte pas à l’accuse de la sorte... !’
Daniela coupe court à la conversation.
‘...Je dois m’en aller, je suis invité au bal que donne ce soir le Roi...... !
‘...Mais j’y suis aussi, et je crois que vous allez me supporter, le chevalier Breitus sera à mon bras... !’
‘...Il n’en sera rien... !’
Juditia, ment. Rien que pour jalouser Daniéla.
Danièla est hors d’elle. Et elle va de ce pas à la rencontre de Breitus.
Nous sommes dans une autre aile du Château dite La Salle Des Chevaliers.
Breitus est devant une fenêtre, à contempler le paysage.
Juditia, rentre.
‘...Ah vous êtes donc là... !’
‘...Vous m’auriez voulu où... ! Ma chère Duchesse... ?’
‘...Je ne puis contenir mon ire... !
‘...Vous l’êtes tout le temps, et rares sont les moments où vous me paraissez bien calme.. !’
‘...Ce soir, il y a bal, le saviez vous.... ?’
‘...Oui, et ma cavalière est déjà réservée... !’
‘...Mais qui donc sera votre ‘pouliche’ ce soir... ?’
‘...Vous avez un drôle de langage.... ! La ‘pouliche’ est une jeune fille noble.. !’
‘...Dois je comprendre que je ne le suis pas... ?
‘...Vous traiter les dames de ‘pouliches’ sans égard pour leur rang... !’
‘...Vous prétendez être chevalier mais en vérité vous n’êtes qu’un... !
‘...Oui, dites le et finissez en... !’
‘...Un ... ! Un.... !
A ce moment, rentre Daniela....
‘....Un coureur de jupon de femmes nobles... !’
Lui.....’....Quelle marque d’estime que vous me faites là, Princesse... ! C’est un grand honneur pour moi de vous l’entendre dire..... !’
Danièla.......’... Un grand honneur que de vous accusez de ....’
Juditia.........’ ...De voler la vertu des femmes .... ! Innocentes... !’
Breitus.........’ ...Je vois que vous vous entendez bien, mais que me vaut en résumé vos interventions en ma présence.... !’
Juditia......’..…Servez moi de Chevalier servant ce soir... !’
Breitus........’....Mon choix est déjà fait, vous le saurez ce soir, au grand bal...Masqué... !’
Danièla.......’....Pourquoi tant de cachotteries, dites le lui, en ma présence.... ! Dites que c’est moi... !
Breitus........’....Dois-je livrez bataille aussi contre vous deux ..... ?
Juditia.........’....Vous n’êtes...... ! Qu’un... !’
Daniéla.......’....Vous serez à mes côtés, n’est ce pas... ?
Juditia....….’....Vous..... !’
Breitus.......’.....Je suis quoi... ! Chère Duchesse.... ?’
Elle le regarde méchamment et sort du salon, laissant le couple en solo...
Breitus.........’ ....Vous me semblez sur de vous.... ?’
Danièla........’.....Je me sens plutôt si lasse.... !’
Breitus.........’.....Bien dommage, quand on est si belle et si charmante... !’
Danièla........’.....Sans grande chance ni fortune... !’
Breitus........’......Qui vous souffle donc ces désagréments... !’
Danièla.......’......Mon intuition... !’
Breitus........’......Disons alors qu’elle se trompe.... !
Daniéla.......’.....Je suis si prude, que je n’ose dire ce.... !’
Breitus........’.....Dans quelques jours, je dois aller contrôler les frontières du Nord, on me signale quelques escarmouches du coté du Canal de la Goletière, à mille lieux d’ici... !’
Danièla.......’....Vous partez, mais le Roi ne m’en a soufflé mot.... ?’
Breitus........’....Le Roi ne peut se confier sur des choses qui ne concerne femme... !’
Danièla.......’.....Je voudrais tant vous dire.... !’
Breitus........’....Il se fait tard, je dois m’accoutrez pour le grand bal... !’
Danièla.......’....Qui sera votre dame ou demoiselle d’honneur.. ?
Breitus........’....J’hésite entre vous et Juditia, ou alors La princesse Carole... !’
Danièla.......’....Moi..... ! Vous n’avez pas le choix.... !’
Breitus........’....Et bien se sera vous... !
Danièla.......’....Oh.... ! Mais je disais ça comme ça... !’
Breitus........’....Vous me ferez l’honneur d’être prête vers les 20 heures, le Roi n’aime pas les retards.....!’
Danièla........’....Je voulais vous prévenir aussi que.... !’
Breitus.........’....Cessez de me prévenir, allez vous habiller... !’
Danièla........’....En quoi voulez me voir.... !’
Breitus.........’....Toute en naturel, seulement un masque.... ! Pour que je puisse vous reconnaître...’
Acte I. Scène III.
Tous les nobles de la région sont invités à la fête.
Le Comte Claudius de Caseneuve, Le Duc Jexillou de Sfaxville, Madame la Comtesse de Suzeraie en Lorgnes( parce qu’elle louche) Mademoiselle l’infante d’Espagne Vanillette de Sorbet, Charles l’enrhumé de la Villette, l’Archiduc Georges de Bellefoi, L’Abbè Simon de la Fortè-Maisons , le grand Chambellan d’Espagne Moumou des Narines ainsi que le grand Cardinal d’Italie, Monseigneur Divono de Kramaillon etc....
Il est 20 heures dans la grande salle des bals, quand le grand majordome....
‘....Messieurs, Mesdames, Damoiselles, et vous Ducs et Marquis ....Le Roi.... !’
Le roi Albert II fait une entrée très remarquée, il est habillé en jellabah couleur violette, il fait grande impression car nul ne connaît ce vêtement qui lui fut offert lors de sa visite en pays de Bérberie sous le règne du Calife Abraham II...... Il est masqué bien sur...
Il va s’asseoir au centre de la grande table. Les convives rentrent un à un à l’appel du grand majordome. Breitus est accompagné par Danièla. Juditia est toute en effervescence, son chevalier servant est le grand duc Boumada de Chakchouka, un vieux gaga, édenté, et sénile qui peine à entendre.Il porte un masque qui lui glisse sur le nez.
Un orchestre, installé au balcon, donne la mesure des premiers menuets.
Le roi va se placer au centre de la grande table ovale.
A sa droite, Juditia et Daniéla sont côte à côte.
Breitus est à sa gauche.
Elle toise sa ‘concurrente’ d’un mauvais œil...Elle ne peut rester en place, sa jalousie l’étreint.
Jud/.........‘....Vous avez forcé sa main n’est ce pas... ?’
Dan/........‘....Prochainement, il va me la demander... !’
Là aussi, elle ment rien que pour lui asséner des coups violents dans son cœur. Elle chuchote.
Jud/.......‘....Vous épouseriez donc, un traître... ?’
Dan/......‘....Un traître Breitus... ?
‘....Le Roi, le sait.... !’
‘....Vous êtes donc l’inspiratrice de ce mensonge qui a mit mon Roi dans cet état tout à l’heure.... !
‘....Votre Breitus manigance contre le Roi, mes informateurs sont dignes d’intérêt.. !
‘....Vos informateurs qui vous soudoyez pour qu’ils vous racontent ce que vous auriez aimé que cela soit ... !’
‘....J’ai entièrement confiance en eux... !’
‘....Oui, je vois, vous parlez du gueux Balibus, qui traîne dans les tavernes louches et qui vendrait son âme pour quelques pièces infectes sorties de vos corsets impurs.. !
‘....Oh.... ! Je ne puis tolérer vos remarques, jeune présomptueuse, restons en là.. !
‘....A D ieu ne plaise... !’
Breitus invite sa préférée à danser sous l’œil mortifère de la Juditia.
Le couple se place au centre de la piste de danse avec les autres convives.
Les pas sont longs. Breitus est magnifique, Danièla est resplendissante, ils se croisent et se recroisent tout en dansant quand...
Dan\.........‘....Je porte quelques sentiments à votre égard, Chevalier.... !’
Brei\........‘....Ne m’en voulez pas si je vous disais que j’en ai aussi... !’
‘....Pourquoi me les avez-vous cachés... ?’
‘....Je croyais que vous les aviez compris... !’
‘....Ah enfin, je respire... !
‘....Moi aussi, j’ai beau guerroyer mais je me sens mal habile à déclarer mes sentiments... !’
‘.... Je ne fait pourtant pas de guerre et je trouve ma témérité presque insolente... !’
‘....Votre franchise renforce ma conviction... ! Je n’étais pas si sur de vos sentiments, les miens sont de même valeurs que les vôtres...... !
‘....Dois-je sous entendre que vous... ’
‘....Oui, je sous entends... !’
‘....Quoi.... ? Dites le moi sans détour... !’
‘....Vous d’abord, afin que je ne me trompe... !’
‘....Il n’est point galant à une demoiselle de le faire en premier....!’
‘....Et si je faisais fausse route... !’ J J J
‘....Vous…. ? Un chevalier, vous tromper.. ?’
‘....Bon... ! Allons y sur ce champ de bataille... ! Je vous aime... !’
‘....Ah .... ! Enfin, nous y sommes, allons sur le balconnet..... ! ‘
‘....Mais pourquoi donc... ?’
‘... Sceller notre amour... !’
‘....M’embrasser... ?’
‘....Oui, j’en rêve et puis l’œil de l’intrigante nous surveille ici.... !’
Ils vont sur le grand balconnet...Et là..
‘....Serrez moi, dans vos bras... !
L’instant est propice
J’en rêvais sous mes draps
Boire à votre calice
Sentir vos lèvres de surcroît
Me rassurerais, Breitus.. !’
‘....Vous n’y allez pas par quarante chemins, seriez vous inconsciente... !
Votre fraîcheur et jeunesse me donnent un étrange tournis à présent...
‘...L’amour me donne des ailes... !’
Elle se serre contre lui, et il l’embrasse comme il se doit...
‘...Et vos maîtresses... ?’
‘...Je n’en ai jamais eu.. !’
‘...Et pourtant, on en parle.. !’
‘...Juditia, fait courir ce bruit afin de lever le courroux de mes compagnons d’armes, mais ils doutent de ses paroles, le Roi a son oreille, mais je saurai la faire taire.. !’
‘....Méfiez vous, mon noble chevalier... ! Ce soir, je serai dans mes chambres, rejoignez moi.. !’
‘....Je préfère m’abstenir, de vous rencontrer en solo.. !’
‘...Courageux sans doute mais pas téméraire... !’
Ils reviennent à leur place alors que le Roi danse avec Juditia...
Jud\.............‘....Je vous avais prévenu, ils complotent contre vous, sire.. !’
Le Roi\.........‘...Ah, seriez vous assez aimable pour me laisser jouir de ces moments, loin de vos intrigues.. !’
‘...Il a rencontré, l’écuyer de votre ennemi, Breitouno... !’
‘...Quand et où.... ?’
‘...En incognito au château de la Marquise, la maîtresse du Roi Olave II, il y deux soirs... !’
‘...Je vais tirer cette affaire au clair, demain matin.. !’
‘...Pourquoi donc pas ce soir, au vu et su de vos convives.. !’
‘...Taisez vous, gâcheuse de fête... ! Demain, je convoque le conseil des sages, il jugera. !
Breitus, doit aller demain soir aux confins du royaume.. ! Il s’y passe des escarmouches. !’
Acte I. Scène IV.
Le bal masqué est terminé.
Breitus regagne ses appartements.
Il s’apprête à regagner son lit quand, on frappe à la porte. Il ouvre...C’est Juditia.
‘....Vous... ? A cette heure là... ?’
‘....Votre mépris à mon égard frise la haine.. !’
‘....La haine.... ? Madame... ! Mais ce mot dans votre bouche ne fait référence qu’à votre personne... !’
‘...Laissez moi rentrer, des yeux espions pourraient nous surprendre... !’
‘....Votre présence ici est mal venue... !’
‘....Je vous aime, Breitus.... ! Etes vous si aveugle.. !’
‘....Mon cœur est déjà pris... ! Madame la Duchesse Juditia.. !’
‘....Par une péronnelle qui vous charme avec gestes et manies de jouvencelle.. !’
Elle s’avance vers lui et essaye de le serrer dans ses bras...A ce moment là, la porte qui n’était pas fermée s’ouvre pour laisser apparaître Danièla qui surprend son amoureux dans les bras de son ennemie....Elle est sidérée par le spectacle....Et s’enfuit.....Toute en pleurs....Vers la chambre du Roi....Elle frappe à sa porte et le valet tout surpris...
‘...Mais que vous arrive t’il mademoiselle Daniela...,’
‘...L’ultime courroux que je ne puis supporter... ! Je veux parler à mon Roi... !
Mais qu’ais- je donc fais au ciel pour mériter pareil affront
Juditia dans les bras de mon amoureux en ce moment
Alors qu’il était dans les miens quelques heures auparavant... !
Le Roi se lève....
‘....Qui a-t-il..... ! Fresnay... ?
‘...Demoiselle Danièla est là, Sire.. !’
‘...Qu’elle rentre donc... !’
Elle rentre et se jette aux genoux du Roi....
‘....Mais que se passe t’il ma chère fille.. !’
‘...Mes yeux ont vu ce que mon cœur se meurtrie.. !’
‘...Mais soyez plus explicative... ?’
‘...Juditia dans les bras de Breitus, alors que j’avais son amour, il y a quelques heures... !’
‘...Oh... ! A mon âge me mêler des affaires de cœur... ! Mais enfin défendez vous contre elle... !
‘...Je ne le peux, Sire, elle a de grands pouvoirs... !’
‘....Le pouvoir c’est moi, du moins tant que je serai vivant... ! Racontez moi tout mais prestement, la fête m’a fatiguée... !’
Elle lui raconte tout....
‘....Bon, allez en paix, je tirerai cette délicate affaire au clair.... ! Il est temps que je me débarrasse de cette vipère... !’
Breitus est dans tous ses états...
‘...Vous venez de commettre à mon égard, l’ignoble affront que ne peut supporter un honnête homme... ! Votre conduite vient de soulever un quiproquo envers celle que j’aime... ! Elle ne me le pardonnera pas croyant sans doute que je suis votre amant dans la position dont elle nous a surprit... ! Sortez de ma chambre, sinon j’en appelle aux gardes... !’
Juditia sort de la chambre...
‘....Vous le me paierez... !’
Au lever du matin....Breitus se rend dans la chambre de Danièla...Il vient lui dire au revoir.
‘.....Ouvrez je vous en conjure... ! Je ne peux partir le cœur troublé... !’
Danièla ne veut pas ouvrir, elle lui parle de derrière la porte...
‘...Je ne veux plus entendre parler de vous, vous êtes comme elle l’a dit un coureur de jupon, votre sincérité est fausse, allez vous en.... !’
‘.....Sur mon honneur de chevalier, je ne vous ai point menti
Les circonstances, on voulu vous faire croire que je vous trahi
Mon cœur, durant la nuit, fut troublé
Et mon esprit aussi ; je vous serai gré
De ne pas juger l’instant malheureux
Qui m’a prit par défaut dans des bras hasardeux.
Je ne puis parler deux langages ; ma langue
Ne se fourvoie quand mon cœur haletant
Pour le votre, ne résiste à votre pensée.
Je vous aime depuis ce premier jour
Où, je vous ai vu arriver, de ma tour
Dans le carrosse du Roi, à votre jeune âge.
Sur le champ, j’ai deviné l’heureux présage.
Je ne me suis point trompé, D ieu et mon Sire
M’ont bien inspirés. Sur les champs de bataille
Votre visage ne m’a point quitté où que j’aille
Je viens vers vous, ce matin, plein de chagrin
Vous dire sur l’instant que je serai sur les chemins
Qui me conduiront peut être vers la mort.
Mais avant, je veux.....
Elle ouvre la porte...
‘....Je me désespère déjà de vous voir partir
S’il arrivait quelque chose à votre vie
Je m’enfermerai dans les couvents d’ici
Pour tout le restant de ma vie, je vous le dis.
Sans vous, elle ne mériterait plus d’être vécue.
Je souffre déjà de votre absence et mon salut
Ce matin, n’ait point de toute gaieté.
Je ne supporterai pas en vérité
Que mon amour soit orphelin
De votre cœur quand le mien
Va s’arrêter dés l’instant où vous poserai postérieur
Sur votre selle que je hais. Je prierai D ieu ailleurs
Tous les jours si votre âme s’en allait dans un monde meilleur.
Je vous aime, Breitus.
Elle pleure.
Il l’a prend dans ses bras et la couvre de baisers...
Puis, il l’a quitte allant vers son devoir.
Quatre jours plus tard, elle reçoit sa première missive..
‘...Mon amour,
Ici je vis des petites guerres, des embuscades assez pénibles à contenir.
Mon cœur est toujours près du votre et je compte heures et lendemains afin de vous rejoindre.
Dans quelques jours, je suppose, tout sera fini, l’ennemi est poussé dans ses derniers retranchements et les informations que j’ai en ma possession, me font comprendre que l’ennemi est mal préparé à ce genre de guérilla....Je vous embrasse ma chère Danièla...’
Elle va rendre compte au Roi de sa missive..
‘...Et bien vous voyez tout s’arrange...
Quelques jours plus tard, alors que le Roi donne ses directives dans la grand salon...
Il reçoit de la part de son premier valet la mauvaise nouvelle ...
Breitus est tombée dans une embuscade et on ne sait pas où il est. Certains de ses compagnons prétendent qu’il est mort.
Le Roi va annoncer la nouvelle à Danièla.
Acte I. Scène V.
Elle est près de lui.
En présence de Juditia.
‘...Ma chère fille, je ne sais comment vous l’annoncer... !’
‘...Sire, mon âge me permet de tout entendre et de tout supporter... !’
‘...Il s’agit de Breitus... !’
‘...Breitus, mon fiancé... Que lui est il arrivé.....?’
Juditia......‘...Votre fiancé ou votre traître... !’
Le Roi......’...Taisez vous, le moment n’est pas adéquat, et vous parler sans preuve.... !’
Daniela....’...Vous n’êtes qu’une intrigante... !’
Juditia.....’...Votre amoureux est mort au combat.. !’
Danièla....’...Breitus... ? Mort... ?
Le Roi... .’...Nous cherchons après lui, il n’est pas sur qu’il soit mort, il est porté disparu... !’
Danièla se sent mal et demande à s’asseoir...Le Roi appelle son chambellan....
‘.....Apportez à ma fille, un breuvage... !’
Deux valets lui apportent quelques remontants.
Elle ouvre les yeux...
‘...Soyez calme, il n’est pas sur qu’il nous soit perdu à tout jamais... ! Gardons l’espoir... !’
D’une voix faible....
‘...Sire, je ne peux survivre à cette fatalité, il est en moi et je suis en lui... !’
‘...Chut ne dites rien, reposez vous, à l’aube, je vais envoyer mes meilleurs hommes.... !’
Effectivement, le Roi envoi une quinzaine de ses meilleurs soldats.
Pendant ce temps, Danièla passe son temps dans la petite chapelle du Château. Elle prie pendant de longues heures.
Juditia jouit en secret de la perte de Breitus, de celui qui l’a méprisée.
Les chevaliers du Roi, après une quinzaine de jours d’absence rentrent bredouille. Ils n’ont apporté qu’avec eux son bouclier. Ils viennent annoncer au Roi leur échec..
‘...Sire, toute la région fut ratissée et rien qui ne puisse nous indiquer que sire Breitus est mort ou vivant. L’ennemi n’en parle pas et nos messagers nous rapportent que son corps n’a point été trouvé.... !’
‘...Espérons seulement qu’il soit en vie... Quelque part... !’
‘....Je veux son bouclier, afin de me consoler de sa perte s’il y a perte... ! Je vais de ce pas faire ce qu’il se doit.... !’
Elle quitte le Roi et parle avec sa confidente.
‘....Clotilde... ! Préparez mes affaire, j’ai promis à Breitus de rejoindre les sœurs de la Charité, le couvent s’il mourrait... !’
‘....Mais Mademoiselle, rien ne prouve que cela soit ainsi.. !’
‘....J’ai perdu tout espoir et ne puis attendre un jour de plus... !’
Danièla est résolue a rentrer au couvent. Elle prend contact avec la mère supérieure du couvent qui la met en garde sur sa décision...
‘....Vous ne pourrez plus renoncer à vos vœux ma chère fille, et si j’étais vous, je patienterai un peu plus. .. !’
‘....Je suis prête à accomplir mes vœux, et personne ne m’en empêchera... !’
‘....Votre noviciat prendra effet dés l’instant où vous le jugerez utile.... ! Prenez le temps, ma fille.. ! Rien ne presse cependant.. !’
‘....Je reviendrai la semaine prochaine avec mes bagages.. !’
‘....Nous vous attendons... ! Je prierai pour son retour...’ !
En chemin…
‘O malheur… !O ma destinée… !
O Seigneur... !Mon âme est blessée.. !
Ma raison souffre.
Mon cœur est chagrine.
Je ne puis supporter votre calamité.
Je vis alors que Breitus, mon fiancé
Chevauche, sans doute, les champs de l’éternité..
Ma douleur brise mon cœur altère
Et je ne tairais pas ma douleur naissante
Jusqu’à ma mort dans ce couvent.
Breitus, mon amour, bien courts
Furent nos jours de bonheur… !’
Elle se rend au Château.
La semaine passe et las d’attendre le retour de Breitus, le Roi convoque les gens de sa cour pour les informer officiellement de la disparition de son fidèle serviteur...
Toute la cour est là. Le Roi va parler...
Juditia .....’....Pensez vous qu’il soit nécessaire, mon Roi de faire l’éloge d’un félon... !’ Dit elle a voix basse au Sire...
‘....Tiens parlons en à voix haute, que reprochez vous à mon Breitus... !’
‘....De s’être mis en relation secrète avec votre ennemi... !’
‘....En avez-vous les preuves... ?’
‘...Oui... ! Sire... ! Par la voix de celui qui travaille pour moi depuis longtemps... !’
Daniéla.....’ ...Votre amant, Breitouno, celui qui trahi plutôt son Roi pour quelques faveurs que vous lui dispensez gratuitement... !’
‘.....Vous osez me contredire, en présence du Roi... ?’
‘....Je défends l’honneur de mon fiancé... !’
‘....Que j’ai eu dans mes bras... !’
‘....Que vous avez forcé à embrasser... !’
‘....Vous divaguer, votre jalousie vous étouffe, Princesse Daniela... !’
‘....Parlons de celle là, depuis qu’il vous a rejette, vous ne faites que fomenter complots et intrigues, tenez savez vous qui, mes chers de la cour, a fait disparaître son premier mari... ? Le frère de mon Roi.....? Vous.... ! En prétendant qu’il s’est suicidé en se jetant par la tour... ! J’ai un témoin qui a vu votre geste d’assassin...Ce soir là... !’
‘....Ah et qui donc.... ?’
Et là rentre le sommelier du Château...
Juditia blêmit.
‘.....Parlez sans contrainte, Jean.. !’Dit le Roi..
Jean\.....‘.....Ce soir là, il faisait bien chaud, Sire, dans la campagne et ma vue s’est portée en haut de la tour nord, celle du gué.... ! J’ai entendu d’abord des voix, oui une querelle, entre Madame Juditia et son mari... ! Que j’ai facilement reconnu tant elle hurlait presque. Votre défunt frère s’approcha des créneaux et là je l’ai vu tomber dans le vide, c’était affreux... !’
‘....Mais comment saviez vous que c’est Madame la Duchesse qui l’a précipité... ?’
‘....Je me suis vite porté au secours du moribond qui dans un sursaut de lucidité me dit ‘ C’est ma femme... !’ Et là le pauvre homme s’ éteint sous mes yeux... ! Brisé... !’
‘....Mais, pourquoi avoir attendu tout ce temps pour témoigner... ?’
‘....Elle m’a menacé de m’évincer du Château, j’ai crains pour ma vie aussi et pour celle de ma famille.. !’
‘....Je comprends... ! Gardes... ! Arrêtez là... ! Vous serez jugé en temps voulu.... ! Quand à cette fameuse félonie dont vous me rabâchez les oreilles sachez que, Breitus, sur mon ordre a rencontré en secret, le conseiller du Roi des Belges, Breitouno, pour lui remettre une missive que je lui adressais .... ! Voilà la vérité... !’
Un valet rentre en catastrophe...Et chuchote à l’oreille du Roi...
‘....Ah .... ! D ieu soit loué.... ! Mesdames.... ! On vient de m’apprendre.... !’
Le Roi n’a pas terminé sa phrase que rentre Breitus, tout écorché....Danièla court à sa rencontre et lui baise les mains....
Daniela se jette aux pieds de son amoureux…
‘….D ieu soit loué..
Vous êtes en bonne santé.
Mes prières ont porté mes vœux vers le ciel.
L’espoir et mon amour, pour vous,
Me dictaient au pied levé, à mon éveil
Que vous seriez de retour parmi nous.
Votre honneur est sauf Breitus, lavé
Contre celle qui, sans répit, fomentait.
Sur le champ, encore durant votre absence
Des coups bas, sans motif ; ses manigances
Ont péri, ce jour, sous l’œil du Roi qui a jugé
Il y a un instant, devant témoins, par sa voix sacrée
Le sort qui l’attendait et surtout bien mérité….’
Breitus..
…Ma gratitude envers vous Damoiselle Daniéla
Est incommensurable .
Je traquais l’ennemi alors que Juditia
Cette misérable
Croyait rendre sa justice
Pendant mon absence.
Nous avons défait l’ennemi
Jusque dans leurs granges.
Le ciel m’a secouru
En cette circonstance.
J’ai pu faire délivrance du fort de Montaigu, votre cousin.
Et parcouru à pieds mille lieux par les grands chemins.
Nos soldats ont brillamment, par leurs épées d’airain,
Combattu les mercenaires jusqu’au Lac Du Malin.
Sire, je rends grâce à D ieu d’être heureux parmi vous
Et surtout de retrouver celle dont mon cœur en veut.. !’
‘....Bon, et bien que voulez que je dise, ma fille adoptive vient de clore la bouche de son Roi.... !Et mon fils s’emporte avec joie…’
Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants quand à la Juditia elle fut bannie du royaume de Goletie.
A suivre…. Acte 2…Scène I.
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni Abraham.
Pièce Acte 2…Scène I.
Le 22/07/2004
L’intrigante..
La mort du Roi.
Quelques années plus tard….Au royaume de Goletie.
Le chevalier Breitus et Daniella sont mariés, ils ont cinq fils….et deux filles …Octave, 12 ans, Simons, 10 ans et Andréas, 8 ans….Anne 6 ans et Flavie 4 ans.
Le roi Albert II se meurt. Tous les sujets du roi accourent de tout le royaume. Des émissaires à chevaux parcourent la campagne. La nouvelle connue, des milliers et des milliers de paysans et de nobles affluent vers le château. On leur ouvre les portes.
Les dignitaires du roi sont là, ses fidèles chevaliers et nobles.
Ses médecins sont à son chevet.
Le Roi fait signe à Breitus de s’approcher.
D’une voix douce…Mais faible. ( Les divers espaces plus ou moins longs sont les allitérations…)
‘…Breitus….. ! Mon fils….D ieu ……dans sa toute puissance…
Et miséricorde…… grâce à la providence
M’a ‘léguer’ un fils que j’espérais tant.
Mon cœur……….. est heureux
Et mon âme se veut
Sereine………. de pouvoir regagner les hauts cieux
En te léguant à mon tour……………. ce royaume par D ieu,
Inspiré.
Breitus fait signe à son Roi de se reposer…Le Roi continu….
‘… ‘…Le Seigneur……… bienfaisant….. m’a épargné
Le seul chagrin que je redoutais.
Te voir happé par la mort de mon vivant……
Toutes les fois que tu partais en mission.
Les herses du pont Levis…………….. par mon sang,
Crevaient mon cœur angoissé à tout instant ………..
Chaque fois qu’il était baissé au soleil montant…..
Mon cœur tremblait ….et par mes lèvres, en toute saison
Priaient ton retour. Je guettais… par mes yeux las, portés
Sur l’horizon…. du haut de mon balcon………. la poussière soulevée
Par les galops de vos chevaux …. sur les chemins…
Toutes les fois que vous revenez aux petits matins,
Sains et sauf… ayant accomplis devoir et destin.
Je m’endormais alors.. sur ma couche, serein
De voir mon fils… revenir victorieux, le lendemain.
Valeureux sur tous les champs de bataille.
Sans jamais tomber…..dans les failles.* ( gouffres)
J’offrirai mon royaume pour une heure de vie
Mais la mort… n’attend pas fusse roi que je suis.
Heureux moi….. qui va bientôt chevaucher le domaine des cieux….
Pour rendre des comptes à son miséricordieux Seigneur, D ieu.
Approche mon fils….
Je parle trop………….. la mort me donne un sursis.
Je la vois debout, à mes côtés, bien en vie.
Avant qu’elle ne m’emporte …. cependant
Quelque chose me tient à cœur depuis longtemps.
Celle que je ne peux nommer……. pour son malheur
Malgré ses écarts de conduite, me manque en cette heure.
Breitus…
Bleu{‘ …Chut…Sire.. ! Vous avez tord de vous faire du souci
Quelques jours après son bannissement, pas loin d’ici
Je l’ai conduite au château du Duc de Mont Rémy.
Je n’ai point tenu rancune, mon honneur de chevalier
Ne me permettez pas d’y souscrire sans en être troublé.
Elle s’est retirée selon sa conscience dans le couvent
Des sœurs de la Trinité un matin.
Par la grâce du Très haut, le divin.
Nous l’avons pardonné en chemin.
Elle a eut un fils à son age avancé
Qu’elle prénomma, sire, Albertus.
Il vit sous notre toit, à votre insu. }
Le Roi….
‘…Est il là… ?’
Le Roi demande à voir ses petits fils et aussi le fils de sa belle-sœur. Juditia.
‘…Anne…! Flavie… ! Albertus… ! Octave… ! Simons…! Andréas…!’
Mes chers petits enfants, mes petits fils, je suis las
Mais heureux, plein de joie et de bonheur
De vous voir en paix réunis en cette heure… !’
Le Roi est mal en point….Daniella s’approche toute en larmes près de son Roi protecteur.
‘….Père… ! Père… ! Père…. !’ Lui dit elle en prenant sa main dans la sienne…’…Pardon.. !’
Il serra une dernière fois la main de sa fille…..
‘…Je vous aime tous…. !’
Ainsi parla le bon ROI ALBERT II DE GOLETIE.
Une sentinelle habillée de noir apparaît sur le balcon, il porte dans sa main droite un flambeau et devant la foule silencieuse , plonge la flamme dans l’eau….
‘…LE ROI EST MORT…. !’
Puis levant son autre bras, il lève un flambeau….
‘…VIVE LE ROI… !’
A suivre…
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni Abraham.
Pièce Acte 2…Scène II.
Le 22/07/2004
L’intrigante..
La Princesse RACHIDA IBN ROCHD.
Les funérailles furent grandioses. On décréta un mois de deuil dans tout le royaume.
Breitus est roi de Goletie après la mort de son père protecteur.
Albertus est un beau chevalier, courageux, il combat auprès des fils de Breitus.
Devant sa bravoure et son courage, Le nouveau roi le nomme Commandant d’un fort aux confins de la Goletie, du côté de la frontière séparant son pays avec le pays des Maures Khérèdina.
Lors d’une embuscade, il fait prisonnière la fille du sultan des MAURES, Rachida Ibn
Rochd, 18 ans. Une très belle jeune fille. Cette dernière , est un peu rebelle, elle se montre
farouche. Albertus essaye de la rassurer sur son sort.
‘…Vous me paraissez rebelle et surtout farouche
Votre présence ici, est momentanée, votre père paiera une rançon
Pour vous voir libre, vous devriez cessez de vous faire du mouron.. !’
Elle..
‘…Vous, les chrétiens, n’avez aucun respect pour les femmes.
Mon père ne paiera rien, il vous poursuivra sans répit, même
Allah aussi vous punira par son glaive puissant car il est dit
Dans notre Coran que celui qui brave le vent récoltera la tempête.
Sur l’heure et sans complaisance…. !’
Lui….
‘…Je lis le Coran et vous pensez m’induire en erreur Princesse Rachida
Par vos mensonges ; il n’est écrit nulle part ce que vous annoncez là .
Et je comprends que vous essayez de troubler ma paisible conscience
Afin de réconfortez la votre. Ici vous trouverez refuge et bienséance
Politesse due à votre rang et sang, noble princesse.
Les Chrétiens comme vous dites, si mal, sans cesse
Respecteront l’hôte que vous êtes… !’
Elle.
‘...Vous me semblez, vous aussi de noble sang.
Je me réjouis bien à présent, de ma solitude, sans
Me tromper, votre conduite, à mon égard est à la hauteur
De mes espérances. Etes vous fiancé, preux Chevalier… ?’
Surpris par la question, Breitus….
‘…Les choses de la guerre ne me donnent pas le temps
De choisir, prétendante. Il me manque cruellement.
Je dois servir mon Roi, Breitus, sans complaisance…. !’
Elle…
‘…Le bruit court chez nous, qu’il est bon Roi.
Digne et aime par ses sujets ; plein de foi.
Feu son père, l’était déjà, pendant son règne.
Sa bonté et son jugement est cité chez nous comme exemple. … !’
Lui…
‘… ‘…Il l’est en effet, et je regrette que vous ne puissiez le connaître.
Ecoutez, promettez moi sur l’instant de ne pas vous enfuir … ?’
Elle…
rouge{‘…Ah…. ! Ca, je ne peux le jurer et vous le promettre,
A la moindre occasion, je file pour vous compromettre… !’}
Lui….
‘…Je prends les risques de vous laisser plus de liberté. Sot
Suis-je sans doute, de vous faire pareille proposition…. !
Vous me paraissez honnête, pleine de charme et vos propos.. !’
Ne sont que poudre aux yeux ; votre jeunesse bien élevée
Ne peut trahir le sentiment que j’ai envers mon invitée… !
Elle.
‘…Votre prisonnière, mettons les points sur les I
Sinon pourquoi ne pas me libérer sur le champ… ?
Tiens donc , vous me parlez de sentiments… ?
Je doute que vous en ayez, sur mon sort présent.. !’
Lui
‘…Vous êtes bien jeune et bien naïve, vous provoquez ma décision,
N’abusez pas de ma confiance, je veux soulager votre condition…. !’
Elle…
‘…Soit….. ! …..Vous… ! Vous êtes beau chevalier…. !
Dans vos sentiments, à mon égard… ! Bien né.. . !’
La Princesse voit donc sa liberté dans le camp acquise. Elle peut se promener avec sa confidente sans restriction, sous l’œil de Albertus. Les semaines passent, et voilà qu’un messager maure arrive porteur d’une missive…On le présente au Prince.
‘…Allah ou akbar… ! Que la paix soit sur le chevalier Albertus…
Je viens de la part du sultan, mon maître, apporter selon nos us
Et coutumes, le rameau d’olivier. Mon sultan vous remet ceci
Il attend votre réponse dans quinze jours avant l’heure du midi.
Qu’ ALLAH guide votre esprit et votre décision…. !’
Il remet un parchemin . Salue et s en va .
A Suivre….
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni Abraham.
Pièce Acte 2…Scène III.
Le 22/07/2004
L’intrigante..
La Princesse RACHIDA IBN ROCHD.
Albertus ouvre la missive. Il lit pendant un instant le courrier. Puis…
Il va voir sa ‘prisonnière’…
‘…Princesse Rachida…. ! Votre père m’informe
Qu’il ne compte pas, sur le champ, de rançon payer
Il me dit cependant, avec des paroles bien fermes
Qu’il désire rencontrer mon Roi, en son palais à Charles le Quint.
Mon devoir implique que je dois rendre compte de cette clause demain
A mon Sire Roi, Breitus…. !’
Elle …
‘….Je croyais que vous aviez tous les pouvoirs messire Breitus.. !
Vous n’êtes donc qu’un Chevalier à la merci de son Roi.
Sans grande prétention. Obéissez lui à toutes ces lois… ?
N’avez vous donc pas, ne serait ce qu’un semblant de voix
Qui pourrait vous rendre à mes yeux un homme digne
Condescend, magnanime et surtout indépendant, libre à sa guise… ?’
La Princesse provoque Breitus….Il en rit.
‘…Maligne en plus sous vos airs de princesse naïve.
Dois-je comprendre par là, vos allusions si vives
Qui soulèvent en moi rires et délices.
Croyez vous par vos arrières- pensées
Soulever division dans mon esprit rassuré.
J’obéis sans objection… !’
Elle..
‘…Aveuglement….. !’
Lui….
‘…Oui aveuglement si cela vous plait
Sans dévier à mon sermon de fidélité… !’
Elle va vers lui…Lui tient la main.
‘…Laissez moi fuir, la faute ne vous incombera pas.
Il doit se faire du souci sur mon sort. Au delà.
Etes vous sans cœur, Chevalier, je ferai ce vous voudrez
Pourvu que le chagrin de mon père en soit atténue... !
Elle veut lui baiser la main.
Lui..
‘…Relevez vous, Princesse, je dois obéir à ma conscience
A mon devoir aussi. Je vous garanti que vous serez libre… !’
Elle se met à pleurer….Lui…..
‘…Vous êtes brave et courageuse, belle dans votre désarroi… !’
Il lui prend la main.
‘…Soyez patiente Princesse, je respecterai votre droit
Dont vous disposez. Je vous promet sur mon honneur
Que mes interventions se feront sans que malheur
Survienne à votre père, bien aimé par vous. Je me dois… !’
Elle…
‘…Vous êtes charitable, mais pourquoi donc m’avouer.. !
Tant de gentillesse, moi qui suis née maure donc arabe… !’
Lui…
\bleu’…Je ne m’explique pas l’ intérêt soudain que je porte à votre sort… !’}
Elle…
‘…Vous m’aimez donc…. ?’
Surpris Breitus….La regarde dans les yeux… !’
‘…Vous êtes si jeune, si candide, que je ne puis vous aimer… !’
Elle…
‘…Ah…. ! Donc vous me charmez afin que …. !’
Lui…..
‘ ‘…Vous charmez… ? Mais où donc avez vu ça… ?’
Elle..
‘…Vos yeux l’attestent… !’
Lui…
‘…Vous avez aussi le don de divination tout en affabulant.. !’
Elle pleure….Lui…
‘…Vous ais-je blessé…..Princesse….Divin… ?’
Elle ….
‘…Je suis donc divine à vos yeux…. ?’
Lui…
‘…Je voulais continuer en terminant …Divination…. !’
Elle…
‘…Vous vous moquez de moi….. Vous jouez sur les mots…!’
Lui….
‘…Je n’oserai pas…. ! Bon ,j e vous laisse avec votre confidente…. !’Je vais envoyer un émissaire à mon Roi, pour l’informer de ces nouveaux évènements…. !’
Une semaine plus tard, le messager de Albertus…Remet la missive au Roi Breitus. Il remet quelques jours plus tard, sa réponse au messager maure…..
Albertus va voir la Princesse Rachida….
‘….Princesse…. ! Mon Roi consent à rencontrer votre père en Espagne… !’
‘…Viendrez vous Chevalier…. ?’
\bleu {‘…Ma présence dépend de mon Roi, je suis commandant de ce fort et non pas médiateur… !’
Elle…
‘…Je vous somme de venir, sinon….. !’
‘…Sinon… ? ‘
Elle…
‘…Je m’ouvre les veines et je dirais que vous avez abusez de moi… ! A ma confidente…. !’
‘…Vous maniez le chantage comme je manie mon épée… ! Pourquoi feriez vous ça… ! Mon devoir en vous remettant à mon Roi trouve son épilogue… !’
Elle…
‘…Je parlerai à votre Roi…. !’
‘…Croyez vous que je n’ai pas assez de souci déjà, pour que je m’occupe des délires
d’une jeune fille qui joue les jouvencelles capricieuses…. ! Qui pleure à tout bout de champ pour un oui ou pour un non… !’
Elle…
‘..Vous viendrez, je le sais…. !’
A suivre…..
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni Abraham.
Pièce Acte 2…Scène IV.
Le 22/07/2004
L’intrigante..
La Princesse RACHIDA IBN ROCHD.
Le Roi Breitus accompagné par sa femme Daniélla et ses enfants, et ses conseillers
arrivent dans le Fort. Une suite est mise à leur disposition.
Albertus…
‘…Votre présence ici Sire…. ! Me remplit de joie.
Je remercie le Seigneur de vous voir tous bien sains.
J’appréhendais quelques incidents sur les chemins.
Mon trouble est à présent dissipé.. ! C’est bien… !’
Le Roi embrasse Albertus.
‘…Je suis fier d’avoir un chevalier tel que vous.
Passons aux choses sérieuses. Où est donc cette ‘hôte’ entreprenante… ?
Nous avons hâte de la voir. Vous m’en parler avec un si grand allant.. !’
Albertus donne ordre à ses gardes de la faire venir. Cinq minutes plus tard..
Breitus…
‘…Avancez ma fille… ! N’ayez crainte… ! Vous me semblez apeurée… !’
Elle…
‘…Oui en effet Sire, Albertus….Votre Chevalier m’a… ! ’
Le Roi…
‘…Vous à quoi…. ! Manqué de respect…. ?’
Elle….
‘…Oh que non… ! M’a offert l’hospitalité due à mon rang… !’
Le Roi…
‘…Ah…. ! D ieu merci… ! C’est tout…. ?’
’
Elle….
‘…Il se dérobe à son devoir…. ! Il ne veut pas m’accompagner
Pour le voyage. Voir mon père. Il est trop….trop…. !’
Le Roi….
‘…Trop… !Trop .. ! Quoi… ? Décidément, vous nous laissez
Languir vos phrases. Donnez nous une raison valable, plausible
Pour qu’il puisse surseoir à son devoir et qu’elle ne soit nuisible
Au royaume, en nous accompagnant.. !’
Daniella….
‘…Oui, parlez donc ma fille, nous sommes curieux de connaître votre motif.. !’
La Princesse….
‘…Ben, je me réserve de vous le dire, une fois au fois au palais de mon père.. !’
Daniella…
‘…Vous savez faire durer le suspense… !’
Elle se penche vers son mari….Pour lui chuchoter quelque chose…
Le Roi….
‘…Mon cher Albertus…. ! J’aurai besoin de vos services à la cour du Sultan… !’
Albertus…
‘…Je ne peux que m’incliner devant votre décision, Sire… !’
La Princesse, toute heureuse…
‘…Ah, je vous l’avez dis, j’ai gagné une bataille, reste encore la guerre.. !’
Le Roi et la Reine sourient à cette dernière bravade..
A suivre…
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni Abraham.
Pièce Acte 3…Scène I.
Le 22/07/2004
L’intrigante..
Le Sultan…Faycal Ibn Rochd…
Un émissaire du sultan rentre au palais . Il met genoux à terre et ….
‘…Qu’Allah protège mon sultan, bien aimé,
Des chrétiens, une caravane d’étrangers,
A franchit la frontière, de notre pays.
Que devons nous faire, Votre fille en fait partie,
O grand Maître , vénère par Allah, le tout puissant.. ?’
Le sultan…
‘…Dites à mes avants postes, de laissez passer mes hôtes
Qu’ils soient bien traités là où leurs chevaux trottent.
Qu’ils leur soient servis, eau, boisson, sel et pain.
Qu’un contingent sans arme les accompagne en chemin.
Et que le tout puissant, Allah, veille à leur voyage.. !
Fait porter le message….Ali…. ! C ‘est un bon présage…’
Une semaine plus tard, la caravane du Roi, Breitus, est annoncée.
On donne du clairon, les tambours résonnent. Les portes de la ville s’ouvrent.
On hisse les armoiries du Roi du Goletie sur les hautes tours.
Le Roi et sa suite mettent pied à terre devant le perron du Palais.
Le Sultan Ibn Faycal Ibn Rochd, habillé en tenue traditionnelle, avec keffieh attend ses hôtes.
Le Roi Breitus monte les marches du palais.
Le Sultan…
‘…Qu’ ALLAH le miséricordieux, le tout puissant, le bon
Vous apporte paix joie et bonheur dans mon palais, à cet instant
Soyez le bienvenu Roi de Goletie … !’
Le Roi….
‘…Que vos paroles soient inscrites sur nos livres sacrés
Sultan Ibn Faycal, que le Seigneur guide nos pas en ce jour bénit…!’
Toute la smala rentre dans le grand salon du palais, décoré de luxe. Des oriflammes pendent aux murs et un orchestre traditionnel joue des airs andalous. Le Roi prend place à côté du Sultan tandis que les femmes sont emmenées, dans un salon qui juxtapose celui des ‘grands’.
Albertus est installé à la droite du Roi.
‘…Votre fille va bien , O grand Sultan… !
Elle a demandé à se reposer un instant.
Elle est si belle et si entreprenante. Fière et majestueuse… !’
Le sultan…
‘…Allah est grand, elle est têtue, et je n’arrive pas à la contenir.
Elle est ma seule fille unique. Elle profite de mes largesses à l’infini.
Elle se laisse souvent déborder par ses instincts, ça me lasse.
Ce qui soulève quelques fois en moi des ires.
Je dirige mon royaume d’une main de fer
Mais elle, je n’arrive pas à la dompter.
Je suis si vieux. Je ne sais que faire. ….. !’
Le Roi…
‘…Elle est cependant espiègle, courageuse et intelligente.
Mon chevalier Albertus, m’en parle avec beaucoup de décence..
A ce moment là, rentre la princesse Rachida. Elle va embrasser son père tout en toisant le chevalier Albertus.
Le sultan.
‘…Allah, tout puissant, ma fille est revenue saine et sauve… !’
Elle…
‘…Le mérite revient au chevalier Albertus, père,
Il a pris soin de moi, tout au long de ma captivité.
Il n’ a eu d’yeux que pour moi. Je fus bien traitée… !’
Le Sultan….
‘…Qu’il en soit remercié…. ! ‘
A suivre…
AU THEATRE CE SOIR.
Par Albert Simèoni Abraham.
Pièce Acte 3…Scène II.
Le 22/07/2004
L’intrigante..
Le Sultan…Faycal Ibn Rochd…
Le Sultan tape des mains, et une douzaine de danseuses rentrent en tenue orientale.
Le Roi Breitus est conquit par leur jeunesse et leur charme.
Les femmes suivent l’évolution des danseuses.
Rachida va s’asseoir près de la reine Danièlla.
Rachida…
‘…Je crois que je l’aime…. !’
‘…De qui parlez vous, ma fille… ?’
‘…D’Albertus… !’
‘…Mais, il me semble que votre père à d’autres projets pour vous… ?
c{‘…Mais comment le savez vous, Altesse.. ?’
Mon père ne m’en a jamais parle… ! Que je sache… !’
‘…Ce genre de confidences, fait partie des rumeurs de cour..
Votre bienveillant père vous prédestine à quelqu’un d’autre
A un prince d’Arabie, il est de tradition chez vous, un jour
De vous ‘fiancer’, dés votre jeune âge à un homme , de la sorte … !’
‘…Il n ‘en est pas question, je choisirai mon prince charmant
Selon mon désir ; l’amour ne peut se réserver à l’avance.
Suis je déjà commandée, sans mon consentement, à épouser
Un inconnu, fusse t’il prince arabe , avant ma puberté, bébé
Même sans que mon père n’y trouve à redire… ?’
‘…Mais votre père suit la tradition,
Vous ne pouvez lui reprocher, ceci dit
Ce qui pourrait être à vos yeux un délit…. !’
‘…C’est un crime, Altesse, vous les chrétiens
N’oserez faire pareille chose, rien ne le dit dans nos livres sacrés
Pour procéder à de telles unions. Je m’opposerai au souhait
De mon père. J’irai jusqu’au bout. Maintenant s’il le faut… !’
Elle se lève, salue la Reine et vient se placer au milieu des danseuses.
Le sultan surprit par cette démarche donne ordre à l’orchestre de s’arrêter de jouer. Puis..
‘…Père, je vous prie de me pardonner cette intrusion.
Qu’Allah me pardonne de troubler cette festivité.
Je viens d’apprendre, une nouvelle sur le champ
Qui ne me laisse d’autre choix que de vous en parler.
Serait il vrai que vous me destinez à quelqu’un d’autre… ?’
Un léger froid envahit l’assistance…
‘…Ma fille, est ce bien le moment idéal pour en parler
En présence de nos hôtes, cela ne pouvait il pas attendre
Le lendemain. Nous fêtons ta libération et sans doute
Un traité de paix pour plus tard, avec nos invités… !’
‘…Oui et quand vous aurez la paix, j’aurai le chagrin.
Qui est déjà écrit sur mon destin. Suis-je un machin
Une bagatelle, une marchandise à l’aspect humain
Qui n’a pas le droit de choisir son prétendant,
A cause d’us et coutumes ancestrales.
Où donc Allah a t’il ordonné , cela … ?’
‘…Ma fille , je vois que tu es emportée par une colère
A moins que ton cœur ne soit prit à mon insu..
J’écoute des paroles qui me blessent, moi qui suis fier
De mon unique fille, que j’ai choyé bien sur
Avec tout l’amour d’un père attentif… !’
‘…Il ne s’agit pas de cela père…
Je vous demande pardon, mais je dois avouer ici
En présence de nos convives que mon cœur vit
Une passion secrète envers l’homme …. !’
‘ ….Assez de secret, parle ma fille.. ! De qui s’agit il… ?’
Rachida s’avance vers le Chevalier Albertus….Ce dernier rougit et demeure paralysé.
‘…Veuillez me pardonner Albertus, mon cœur me trahit.
Je ne puis le laisser se morfondre en silence, toute ma vie.
Je vous aime…. !’
Albertus surprit par cette déclaration…..Ne trouve pas les mots.
Daniélla se sent mal à l’aise. Le Roi aussi…Le sultan semble abattu…
Breitus…
‘…N’en faisons pas un drame, enfin, mais il me semble
Que le chevalier Albertus, si glorieux sur les champs
De bataille ait perdu sa langue pour déclarer son sentiment… !’
Devons nous attendre le prochaine levé du soleil pour être fixer
Sur la suite à donner sans compromettre son honneur… ?’
Le sultan….
‘…Ma fille vous gênez le chevalier Albertus,
Il est chrétien, il ne fait pas partie de notre ‘ouma’.
Ses traditions ne sont pas les mêmes, nos purs fronts
Portent le sceau sacré des versets du vénère Coran.
Que va t’il advenir de notre royaume, que va dire le calife
D’ Oman, mon cousin quand il apprendra l’affront
Que nous lui faisant en cette réunion … ?’
Elle..
‘…Mon bonheur , père serait il tributaire de toutes ces mesquineries… ?’
Vous ne dites rien, noble chevalier Albertus, vous voilà soudain prit
Comme un rat dans un piège… ? Auriez vous perdu votre langue.. ?’
Albertus se lève….
‘…Vous me jouez encore un de vos tours. Je vous en félicite.
Ma présence, que vous souhaitiez avec force et conviction
Ici, prend l’allure d’un stratagème bien réfléchit, inédit.
Vous me forcez à avouer, moi le chrétien , un sentiment
Qui commence à naître envers vous. Il est vrai
Je ne suis pas insensible votre charme et beauté.
Je suis encore à me demander quelle genre de princesse
Arabe, vais-je gérer si votre père consent à ouvrir des festivités…. !
Elle…
‘…Vous parler de mariage , Albertus….. ?’
Le sultan…
‘…Il parle de mariage, ma fille, bien oui, et sur quoi fait il donc allusion. ???
Le Roi…
‘…Et bien, alors, nous serons pas venus pour rien… !’
Le sultan…
‘…J’attendais ma fille, et voilà que je signe aussi un pacte de paix… !’
De guerre lasse, à Allah…. ! Le bienveillant… ! je m’en remets… !’
Rachida…
‘…Vous voyez mon cher prince, je vous avez dis que j’arriverai à vous convaincre
de m’aimer…. !’
Fin. ….
Blatta…Qlé’hè ou chkeut. On pardonne tout finalement à la jeunesse. Surtout quand il s’agit de bonheur.
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