Archive jusqu'au 04/février/2007

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2007: Archive Fevrier 2007 : Archive jusqu'au 04/février/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Braham (Braham) le dimanche 04 février 2007 - 16h29:

Albert

BLI A'IIEN HARAA' Que Dieu te les garde.
Pour la "prose" que tu as citee:

C'est de la Thora, c'est la benidiction que le patriarche Jacob a donnee, aux enfants de Joseph, quand il arriva en Egypte.
Voici l'original de ce verset pris de la Bible en francais.

benidiction

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 04 février 2007 - 18h25:

Bja Rabbi Bja reviens nous parler encore du comment et du pourquoi les juifs tunes sont partis.
Et tu veux qu'ils reviennent, pour les mettre où???
A Soliman???? Ou à Jbel Rassas..???

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 février 2007 - 16h26:

Emmanuel porte comme deuxième prènom Abraham.
Mon prènom.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 février 2007 - 16h25:

Louanges tirèes du...

Berechit chapitre XLVIII , verset 16.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 04 février 2007 - 16h02:

Ils sont magnifiques et ils ont de la chance d'avoir un grand-pere comme toi.
Tout le bonheur du monde a tes petits enfants, j'espere qu'ils connaitront des temps meilleurs qu'aujourd'hui.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 février 2007 - 15h16:

Emmanuel Desvignes fils de Valérie et Rodolphe.
Lena et Sharon Roffè en bas filles de Doris et Sam.
Mes petits-enfants.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 04 février 2007 - 15h15:

All right. Michka.

A vrai dire je me sens un peu orphelin ici.
...Que j'en perds la foi.

'...Que l'Ange qui me protège de tout mal, bénisse ces jeunes enfants.
Et qu'à travers eux mon nom soit proclamé, ainsi que le nom de mes Pères Avraham et Yitshak.
Et puissent-ils se multiplier sur toute la Terre.


Merci à celui qui m'a envoyè cette jolie prose.

 TRYPTIQUE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Michka (Michka) le dimanche 04 février 2007 - 12h16:

coucoualbert

Entre 2 les, je viens aux nouvelles du PTB. Et que vois-je, tu n'as rien poste� depuis mardi et qu'apprends-je, tu annonces que dans quelques jours, tu ne seras plus disponible.
Ca suffit maintenant, cet espace est le tien et sans toi il n'est plus rien.
Personne ne possede tes qualites de narrateur et personne ne pourrait recuperer cet espace, ni n'a le droit de le faire, nous y sommes invites et nous devons respecter les lieux et ne pas en faire un champ de bataille.
Tu es la vie de ce Theatre.

dont let

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 02 février 2007 - 02h27:

biber baba oulidi ou as tu disparu ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le mardi 30 janvier 2007 - 21h53:

La suite d'en bas.


Albert Simèoni.
L'Enfant de la Goulette


Récit.

Résumé/
Waraba est confiée à 5 ans à la tante de sa mère, Oumi, divorcée. La jeune fille est maltraitée et subie des violences sexuelles par la domestique et des châtiments corporels par sa tante, au lever du jour. Elle ne dit mot à son papa qui vient de temps à autre la promener dans les bois. Elle fugue un jour mais et vite reprise. Sa tante lui tend un guet-apens, elle ne doit son salut qu'à ses cris. Un lointain cousin la remarque et veut l'épouser à 15 ans. Son père s'y oppose. La jeune fille, en robe de mariée prétexte un petit besoin et s'éclipse, juste une heure avant la cérémonie. Elle fuit, en tenue de cérémonie, dans la forêt à la recherche du marabout. Elle le rencontre et ce dernier lui conseille d'aller à Casamance, chez son père. Elle est prise en charge en camion par un commerçant se rendant dans cette ville. Elle se confie à lui. Elle arrive enfin devant la caserne de son père, qui n'est pas là. La sentinelle prise de pitié lui propose de l'héberger dans sa famille. Waraba fait la connaissance de la famille d'Adam. Ils font connaissance. Waraba se confie tant soit peu à Adam qui lui propose de lui montrer un joli coin, la source de la rivière Lérèyè. Adam, durant leurs échanges amicaux, lui propose une autre visite, le marché aux chameaux, pour le lendemain.

LA LIONNE.

Chapitre VI.

Elle regardait tous ces chameaux, quand elle eut un mouvement de recul, elle vit à quelques mètres d'elle, son malheureux futur époux. Le fameux cousin palabrant avec des chameliers.

'…Adam…! Viens, ne restons pas là…!'
'…Mais que se passe t 'il…?'
'…Viens…! Je te dis…!'

Elle leva un pan de son boubou pour cacher son visage afin de ne pas se faire remarquer.
Abou Diouf se retourna. Il remarqua cette jeune fille voilée et voulant en avoir le cœur net, laissa tomber les enchères. Waraba, se mit à courir, Adam, ne comprenait rien. Abou vint à sa hauteur..

'…Dites moi, jeune homme, cette jeune fille qui a fui…Elle s'appelle comment..?'
'…C'est une de mes cousines, monsieur…!'
'…Ne s'appellerait-elle pas Waraba…?'

Adam hésita un instant, tout troublé..

'…Non, pas du tout, elle s'appelle Myriama..!'
'…Bizarre, et pourtant j'avais cru reconnaître ma future épouse..!'
'…Votre future épouse..?'
'…Bon, excusez-moi, je dois continuer mes enchères…!'

Adam était tout troublé par les paroles de l'inconnu. Il cherchait Waraba des yeux parmi la foule bigarrée, sur la place. Il sortit du marché quand il l'aperçut assise à même le sol.

'…C'était donc lui, le cousin…?'
'…Oui…!'
'…Il avait l'air bien…!'
'…Je sais, mais je ne l'ai vu qu'une seule fois, un jour avant la cérémonie religieuse. Je ne me sentais pas prête à l'épouser. Mon cœur et mon esprit étaient en conflit. Je n'étais pas prête…Adam…!'
'…Je comprends…! Je comprends…!'
'…Il y a des servitudes auxquelles une jeune fille innocente ne peut endurer. Il y un grand malaise en moi. J'ai été torturée dans ma chaire et mon âme d'adolescente, on a volé mes rêves et mes espérances, on a violé ma profondeur et mon corps fut flagellé tous les matins et cela pendant 13 ans. Tu comprends Adam, 10 ans de cauchemar. Je souffre et je ne méritais pas ce sort. Tu comprends Adam.

'…Continue..!'

'…Je suis né sous une mauvaise étoile. Je ne sais même pas si j'en ai une, d'étoile, je sais seulement que je n'aurai pas dut naitre sur cette terre. Je suis marqué par de sales mains, et des regards immondes, qui m'ont cicatrisés à tout jamais.

Elle dévoila son dos.

'…Regardes Adam, regardes, les marques du fouet….De ma tante….10 ans, sans répit à l'heure de la prière, à l'heure où ma tante allait prier Allah et voilà ce qu'Allah m'a réservé. 10 ans à me faire caresser et à me forcer à toucher et toucher l'immonde créature Aïcha, la domestique et elle en voulait toujours plus..! Sans pouvoir hurler ni crier ou émettre un refus…!'

Adam écoutait et des larmes pointèrent sur son visage.

Waraba posa ses mains sur son visage.

'…Ne pleures pas mon ami, j'ai tant pleuré pendant des nuits et des jours en secret. Je n'ai plus de sentiments. Ils sont morts, je ne ressens plus rien, je n'éprouve plus rien, je suis une morte vivante à qui tout peut arriver sans que je n'élève la voix. Mon corps est incinéré et mon âme est en enfer, damnée.!'

'…Ne dis pas cela…Ne dis pas cela…! Il arrive souvent que la vie commence par le mal pour qu'elle trouve une fin bien heureuse. Tu es encore jeune et belle..!'

Il lui prit la main….

'…Pardon Waraba….! Pardon pour eux….!'

Elle porta ses mains à ses lèvres qu'elle baisa tout en le regardant larmoyer.


A suivre...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le mardi 30 janvier 2007 - 21h19:

Albert Simèoni.
L'Enfant de la Goulette

Récit.

Résumè/
Waraba est confiée à 5 ans à la tante de sa mère, Oumi, divorcée. La jeune fille est maltraitée et subie des violences sexuelles par la domestique et des châtiments corporels par sa tante, au lever du jour. Elle ne dit mot à son papa qui vient de temps à autre la promener dans les bois. Elle fugue un jour mais et vite reprise. Sa tante lui tend un guet-apens, elle ne doit son salut qu'à ses cris. Un lointain cousin la remarque et veut l'épouser à 15 ans. Son père s'y oppose. La jeune fille, en robe de mariée prétexte un petit besoin et s'éclipse, juste une heure avant la cérémonie. Elle fuit, en tenue de cérémonie, dans la forêt à la recherche du marabout. Elle le rencontre et ce dernier lui conseille d'aller à Casamance, chez son père. Elle est prise en charge en camion par un commerçant se rendant dans cette ville. Elle se confie à lui. Elle arrive enfin devant la caserne de son père, qui n'est pas là. La sentinelle prise de pitié lui propose de l'héberger dans sa famille. Waraba fait la connaissance de la famille d'Adam. Ils font connaissance. Waraba se confie tant soit peu à Adam qui lui propose de lui faire découvrir un joli coin, la source de la rivière Lérèyè.

 LE PTB VU PAR BRAHAM


Prèsente

 DANSEURS AFRICAINS

(Photos Google}

WARABA...LA LIONNE.


 LIONNES


Chapitre V.

'..Ils s'approchèrent de l'onde si claire. Waraba se pencha, laissant découvrir son galbe.
Adam fut émerveillé par la beauté de la femme mille et une fois violée.

'…Allah au début créa l'homme, Adam, ensuite, la femme….Waraba..!'

Elle comprit l'allusion et tout en levant la tête de l'onde..

'…Il créa le monde en six jours, mais vois tu ça, c'était il y des millions d'années dans le jardin d 'Eden et aujourd'hui, c'est l'enfer…Adam, l'enfer…! Souffrance physique et morales..! Je parais jeune physiquement mais mon état d'esprit malgré le peu d'instruction que j'ai reçue est aussi vaste que le monde…! On m'a fait connaître la vie…!'
'…Ne dis rien…! Il suffit de lire dans tes yeux pour comprendre que tout ne fût pas rose dans ta vie de jeune fille…!'
'…Tu veux savoir…! Tu veux le savoir…!'
'…Non…!'

Elle se mit à pleurer en pensant à son vécu.

'…Tu vas polluer l'eau de la source avec tes larmes..!'
'…Tu as raison, Adam, je ne veux pas marquer cette onde par mes larmes de souffrance..!'

Ils faisaient donc plus ample connaissance ce jour là, Adam et Waraba.

Ils se relevèrent. Et reprirent le chemin inverse. Il était juste midi quand la maman les invita à déjeuner.
Ils s'assirent autour de la table.

La cadette.

'…Waraba…? Pourquoi avais-tu une robe de mariée hier …?'

Dit-elle candidement.

'…Je .!'
'…Elle devait aller à une noce mais elle a raté le bus et elle s'est retrouvée perdue dans la campagne…! Voilà petite sœur..!'

Au second jour, elle émit le souhait de retourner à la caserne pour voir son père.

'...Ne t'inquiètes pas, j'ai laissé un message au sous-chef et notre numéro de téléphone dans le cas où..?'
'…Ah merci, tu es vraiment prévenant…!'
'...Demain, je vais au centre ville, au marché des chameaux…! Tu veux venir avec moi..?'
'…Oh que oui….! '

Le lendemain, Waraba et Adam se rendirent au marché des bêtes.

'…Ici, au début du siècle, c'était un marché des esclaves, l'on venait de partout pour acheter nos femmes et nos enfants, un des mes aïeux fut vendu ici…! Sur cette place…! A des hollandais…! C'est un oncle de mon père défunt qui assista à la scène, alors qu'il était bien jeune. Il ne dû son salut qu'en se cachant dans un grand couffin à l'insu des marchands...! Les négriers les rassemblaient ensuite à Goa pour les embarquer vers les continents américains..!'

'…Mon D ieu, il y avait alors plus martyrisés que moi…!'
'…Tu fus martyrisée…?'

Elle ne dit rien. Adam n'insista pas.

A suivre...

_______________________________________________

'...§§§§...AFRICAAAA....AFRICA..§§§§§...AFRICA.§§§§§


L'Afrique,

Mesdames, Messieurs et Mesdemoiselles,
L'Afrique et ses mystères, ses traditions, ses cultes, l‘Afrique aux cents mille idiomes’, mystérieuse Afrique et son tam tam....

L'Afrique des espaces verts, des fleuves qui drainent mille et milles mystères, qui vit au rythme de la magie...L'Afrique superstitieuse, des forêts profondes, de la savane et des chants guerriers, l’Afrique des esclaves des temps coloniaux….L’Afrique des sages ….

§§§§§…..AFRICAAAAA……AFRICAAAAAAAAA…§§§§§….

§§§§§…Sé megen teguiIIIII maniIIIIIIIIIIIIII nièm.
DeEEEEgbi médjèm dafassari
SaAAAAAkhar gofodjèm délsinè …..Africa…AfricaAAAAAAAAAAAAAA…..§§§§§…..Nenniou lèn myounNNNNNNNNNNNNNNNN sitè siè..§§§§§…Mounièm lola dal yallah bourbi dey natou diaman….§§§……

Le pays là où je vais est très loin. Le train qui m'a emmené est reparti. J'essaye de supporter la souffrance de la séparation. Je supporte tout, c'est D ieu qui l'a voulu car c'est mon destin

‘…Afrique…. !Afrique…. ! Des fiers guerriers des savanes ancestrales…. !
Afrique…..Afrique…. ! Que chantait ma grand-mère au bord de son fleuve lointain… !
Je ne t’ai jamais connue mais mon regard est plein de ton sang, ton beau sang noir
A travers les champs, répandu…Le sang de la sueur de ton travail, le travail de l’esclavage, esclave de tes enfants….

Afrique…. ! Dis moi Afrique est ce donc toi ce dos qui se courbe et se couche sous le poids de l’humanité, ce dos tremblant qui ploie sous les coups des fouets sur les routes de midi… ? Alors vaillamment une voix me répond…

’ Fils irrespectueux cet arbre est jeune, cet arbre là bas splendidement seul au milieu des jeunes fleurs blanches et fanées… ! C’est l’Afrique, ton Afrique qui repousse qui repousse passionnément obstinément et dont les fruits ont la saveur de la liberté. … !’


Léopold Sedar Senghor.

WALI,

La noire vous est inconnue.
Elle est grande mais pas bossue.
Son cœur est vierge comme sa vertu,
Gentille à souhait ; nous en étions confondus.

Elle parle de tendresse
Avec de grands frissons
Du haut de ses talons.
Jamais un mot de travers
Que des rires, pour plaire.

Elle vient d’un pays noir
Le Sénégal, son fief, son terroir.
Des yeux en amande bien black
Qui nous parlent, sans blague.
De son monde, de ses semblables.

Sandaga, c’est son pauvre quartier.
Elle avait 20 ans ; elle nous racontait
Que son père sénégalais, l’avait reniée.
Et qu’elle était venue, un jour, travailler
Dans ce pays tant convoité.

Wali, ils l’avaient surnommée.
Sa famille et tous ses aînés
Restés aux pays.

Elle venait d’une contrée noire
Oubliée par le peintre Renoir.
Elle brillait comme un soleil
Cette belle fille, une merveille.

Son caractère était chaud comme laine.
Doux comme la soie tendre ; sans haine.
On l’aimait.

Puis, un jour, on ne l’a plus revue.
Sans doute, là bas, ils l’ont retenue.
On ne sait ce qu’il est advenu
De cette jeune noire.

Elle s’est peut être mariée
Dans ce pays si éloigné.
On s’était dit. Autrefois.

Puis un jour, on a reçu de ses nouvelles.
Elle parlait de son enfant, son bébé
Et qu’elle habitait du côté de Ouakam.
Son ancien quartier, Mesdames, Messieurs…!!!


A suivre…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 30 janvier 2007 - 21h09:

Mesdames, Messieurs, Mesdemoiselles,

Le PTB a le plaisir de vous inviter à suivre la suite du récit imaginaire

'...WALI LA LIONNE...!'


Chapitre V.