Archive jusqu'au 06/février/2005

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Fevrier 2005: Archive jusqu'au 06/février/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Henri (Henri) le dimanche 06 février 2005 - 16h02:

VALERIE,
Dit lui que nous pensons a lui et l'aimons beaucoup.
Henri

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le dimanche 06 février 2005 - 04h00:

Albert

Qu'as tu ? dis le s'il te plait.
On pense a toi

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Citron (Citron) le samedi 05 février 2005 - 16h56:

A mon cher Ami

bougie
que l'éternel soulage tes souffrances
reviens vite

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le samedi 05 février 2005 - 00h37:

Toufik,j'ai dit depiauter pas plumer;
mais que se passe-t-il avec Albert?j'ai le coeur qui se serre...faut pas plaisanter;que Dieu le protege;

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Admin (Admin) le vendredi 04 février 2005 - 19h07:

c:/


Cher Albert,

Que ces khamsas te protegent partout ou tu vas et surtout que tes merites et l'amour que tu as pour les autres t'accompagnent tous les jours.

A bientot

Jaco

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 03 février 2005 - 00h36:

lalla,ta petite fille s'inquiette pour une petite poule a poil.
en general ce sont plutot les messieurs qui se font deplumer par les poule a poil.

biber,qu'es ce que tu nous prepare encore?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le mercredi 02 février 2005 - 22h23:

Valerie, tu nous inquiètes beaucoup, je ne
sais
pas allumer de bougies sur le site, je le fais
chez moi
Latitesse

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Valerie (Valerie) le mercredi 02 février 2005 - 22h12:

LA VEILLEUSE


Mesdames, Messieurs,

A vous tous, très chers amis de mon père, d’ici et d’ailleurs, c’est par sa voix que je me fais l’interprète de ce qui suit ; je vous annonce que mon père souffre d’un mal fou.

Il vous demande d’allumer des veilleuses ici dans le PTB et dans le BB, chez vous afin qu’il puisse surmonter le problème auquel il est confronté.

Il compte aimablement sur vous.

Il fait ce qu’il peut pour tenir ses engagements mais…

Il ne peut pour le moment publier le reste de la nouvelle du MARABOUT pour des raisons évidentes. Il s’en excuse et vous demande pardon de ne pas conclure cette nouvelle pour le moment.

Je vous tiendrai au courant de son état autant que je le peux.

Merci de tout cœur.
R.M.

Valérie.

LA VEILLEUSE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le mercredi 02 février 2005 - 15h52:

Daniela, ma petite fille de 2 ans et demi, bavarde comme sa grand-ma, regarde avec etonnement comment je depiaute un poulet; elle me fait remarquer: il fait froid et tu le deshabilles!!!


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le mercredi 02 février 2005 - 02h16:

Rater un chapitre?!?!?! Qui aurait pu rater un
chapitre? Tu rêves Albert, on les attend avec
impatience les chapitres!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 01 février 2005 - 23h59:

POUR CEUX QUI ONT RATES CERTAINS CHAPITRES...JE VOUS LES PUBLIE JUSQU AU 9 IEME CAR NOUS ARRIVONS BIENTOT VERS LA FIN DE LA NOUVELLE.


AU THEATRE CE SOIR…
PAR ALBERT SIMEONI.

Paris le 24/06/2004 ;

Récit.
Narration.

LE MARABOUT…..1

Tous les évènements contés dans cette narration, ne sont que pures imaginations.
Les rituels décrits dans ce récit sont tronquées. Le nom des anges sont vrais.


Dans son village natale situé au Mali, Seifou, 25 ans, simple tailleur de métier, dans sa petite échoppe encastrée dans une cour qui sert aussi de garage à ses voisins de cour, s’ennuyait ferme. La confection des boubous et autres costumes africains , malgré son savoir faire, ne lui permettait pas de vivre convenablement, bien que célibataire ; il rêvait surtout d’aller rejoindre son cousin Aissa qui vivait du côté de la rue Myrah à Paris. Il rêvait de cette France qui lui ouvrirait la porte de la fortune. Il était surtout encouragé par ce lointain cousin qui lui vantait les mérites de ce beau pays aux avantages extraordinaires et où l’argent coule à flots. Dans une de ses dernières missives, il lui écrit , que le meilleur métier ici, était LE MARABOUTAGE. Qu’à cela ne tienne. Seifou, prenant l’idée de son cousin au vol, rendit visite, à une vieille tante guérisseuse de mère en fille dans le village voisin. On lui prêtait des pouvoirs surnaturels.
Elle pratiquait aussi la magie noire et blanche.

Seifou, lui exposa avec respect sa démarche ; être initié dans ce domaine où sa tante Mariama excellait. Elle était reconnue pour son savoir faire dans presque toute sa région. Durant quelques semaines, Seifou prit notes sur notes, enregistra conseils et incantations en arabe. Il décida donc que son futur métier serait Marabout à Paris.

L’homme n’était pas idiot. Il dégageait un certain charisme et maniait assez bien la langue de Voltaire. Il avait obtenu son brevet d’études autrefois, bien avant qu’il ne s’adonne aux ourlets et reprises. Sa décision fut donc prise, il ira rejoindre son cousin Aissa , avec les quelques secrets magiques et remèdes de campagne inculquées par cette vieille tante Mariama, où le diable et le bon D ieu se côtoyaient dans son petit cahier à lignes, en poche.

Son visa de touriste en main, il débarqua pour la première fois de sa vie à Paris. A l’insu de son cousin.

Ce dernier n’habitait pas seul dans son petit étroit deux pièces avec vasistas donnant vers le ciel gris de Paris. Il partageait son logis avec Mamadou, un laveur de carreaux travaillant à la sauvette et Walli, un voleur à la tire de téléphone portable.
Tous d’eux sans papiers. Chacun subvenait équitablement aux frais de ‘la famille’. Leur conduite vis à vis de leurs voisins étaient emprunte de respect. Dans ces communautés noires, la parole du vieux est pour la plupart du temps respectée , même en pays étranger. Le vieux sage du quartier se nommait Abdoulah. Il était celui qui rendait justice avec sérieux et compétence sur les quelques litiges, qui se produisaient entre gens de ‘même patelin’. Souvent, grâce ses interventions, tout rentrait dans l’ordre. On tenait la Police à l’écart ; la justice c’était Abdoulah. Il avait acquit cette notoriété par sa sagesse, parmi ses concitoyens. On le respectait donc sans broncher.

Aissa était éboueur à la Mairie de Paris, il travaillait de nuit.
Qu’elle ne fut donc sa surprise , quand Aissa, ouvrit la porte à son cousin Seifou à dix heures du matin….Solidarité oblige, il l’accueillit dans son deux pièces…

‘…Mais comment se fait il que tu ne m’es pas prévenu… ! Seifou… ?’
‘…Je voulais te faire une surprise… !’
‘…Tu ne me donnes pas le temps d’installer , ne serait ce qu’un matelas par terre.. !’
‘…Soit rassuré, je dormirais dans la cave… !’
‘…Nous n’avons pas de cave, ici nous sommes déjà trois… ! ‘
‘…J’irais dormir sur un banc public… !’
‘…Et que dira la famille au pays quand ils apprendront que mon cousin dort dans la rue… ?’
‘…Ne te fais pas de souci… ! Je ne prendrais pas beaucoup de place… !

Aissa s’ingénia le jour suivant à clouer quelques planches sur les bords du lit. Ce dernier prit la forme d’un lit gigogne…

Seifou, à présent installé, se fit fort de dénicher du travail. Deux mois plus tard, il dut se rendre à l’évidence. Le labeur était dur à trouver.
Son ‘ chômage forcé’ épuisait lentement mais sûrement ses quelques économies.
Aissa subvenait par moment aux menus besoins de son cousin, en attendant de meilleurs jours pour son proche allié. Il lui avança même la somme de 1 000 frs. Celui ci envoya une modeste somme à sa famille restée au pays.
Il ne perdait pas espoir cependant pour travailler .

Il réfléchissait surtout à la manière de se faire connaître par le maraboutage.
Il en parla à son cousin qui trouva l’idée géniale, mais où le pratiquer car il lui fallait un local, ne serait-ce qu’un trou à rat pour recevoir , du moins au début, ses futurs clients.

Un matin, au petit déjeuner, Seifou proposa à Mamadou, le laveur de carreau de l’aider à trouver ne serait-ce qu‘ un ‘cagibi’ pour exercer son métier. Ils marchaient, cote à cote, à quelques pas du marché St Jean, près du métro Château Rouge, quand tout à coup, pour une raison inconnue Mamadou fut pris de violents maux de ventre. Il se tordait sous la douleur et s’affala à terre, le visage blême. Une bave blanche s’échappa par les commissures de ses lèvres. Il avait les yeux révulsés. Un attroupement se forma autour d’eux.

Seifou s’adressa à ses congénères….

-‘…Surtout n’appelez pas les pompiers, je vais le sortir d’affaire… !’

Le pauvre bougre tremblait de tout son corps…Seifou, sortit de sa poche, une petite fiole dans laquelle se trouvait un liquide noirâtre. Il fit boire lentement le breuvage au pauvre malheureux presque agonisant. Quelques minutes plus tard, le moribond se releva, retrouva ses esprits comme si de rien n’était devant les yeux éberlués des badauds, intrigués par le savoir faire du jeune Seifou.
Celui là sans être dénué d’intelligence avait réussit son coup grâce à cette mise en scène, car il avait mit dans sa collation matinale, à son insu , un mélange typique d’herbes africaines, une pincée de poudre, qui donnait des nausées, évanouissements, tremblements et maux d’estomac. Il ne lui suffisait plus qu’à faire absorber au sujet pressentit, sa ‘potion magique et le tour était joué. Ce fut un coup de maître.

La police arriva sur les lieux mais la foule s’évapora comme par enchantement.

Le ‘miraculé’ remercia humblement son compagnon de chambrée.

-‘…Vraiment tu as fait un miracle… !’ Il se porte à merveille… ! Mais dis moi qu’est ce que tu lui a donné… ?’ Lui dit son cousin Seifou.
-‘…Un breuvage que je porte toujours sur moi… ! Un remède de notre campagne… !’

La nouvelle de la guérison du jeune laveur de carreaux de vitre, fit le tour du quartier et arriva aux oreilles du sage Abdoulah.
Pendant qu’il discutait, on frappa à la porte, c’était le vieux sage…

-‘…La nouvelle de la guérison de Mamadou m’est parvenue Seifou… ! Tu es magicien… ?’
-‘…Je tiens des secrets de ma tante sur toutes sortes de magie et guérison… !’
-‘…Tu es marabout… ?’
-‘…Oui, et je veux venir en aide aux gens de mon pays… !’
-‘…De ton pays seulement… ?’
-‘…Pardon à tous les gens… !’
-‘…Je t’enverrais des compatriotes… !’

Il n’en fallait pas plus pour que le lendemain, une dame camerounaise se présente dans le misérable logement. Elle se plaignait de douleurs physiques. Seifou, lui dispensa de massages avec quelques onguents de son crû. Au bout de quelques jours, la dame fut rétablie .Elle n’en croyait pas ses yeux ; ses maux avaient disparus , volatilisés. Elle le paya grassement. Le tam- tam malien résonna dans le quartier, diffusant la bonne nouvelle. Le quartier avait à présent son grand guérisseur. Une seconde puis une troisième personne et ainsi de suite rendirent visite à Maître Seifou. Il s’en sortait habilement.

Ses premiers francs tombèrent et Seifou put ainsi payer sa cote part de loyer. Sa renommée s’affirmait.
Il se mit à dénouer et à renouer les affaires de cœur et à résoudre les petits soucis quotidiens d’un petite population noire, restée fidèle aux traditions ancestrales. Il pratiquait aussi la magie noire au grand dam de son cousin Aissa, qui ne tolérait pas ce genre de pratiques…

-‘….L’argent n’a pas d’odeur cousin, et c’est bien toi qui m’a soufflé ce mot de Maraboutage… ?’
-‘….Mais de là à pratiquer de la sorcellerie… !’
-‘….Tu veux peut être que je redevienne tailleur… ?’ Que je tire la langue à chaque fin de mois et que je ne te rembourse pas mes dettes … ! Je peux à présent me débrouiller seul… ! D’ailleurs, j’ai loué beaucoup plus grand du côte du quartier Voltaire… ! J’ai assez de clients pour bien vivre sans toi… !’

L’ingrat.

Il avait effectivement loué un grand appartement plus approprié pour ses voyances et ses remèdes miracles.

Aissa reçut l’affront comme un gifle en plein visage. Il ne dit mot et leurs relations cessèrent depuis ce jour.

Seifou recevait à présent, un éventail hétéroclite de gens venus de différents horizons et de toutes couches sociales mais n’avait toujours pas ses papiers en règle pour pratiquer, quant à la location de son nouveau cabinet, il la devait au concours d’ un client qui le prit en estime.

Par un matin ordinaire, il reçoit la visite d’ une bonne dame. Une ancienne retraitée de la Préfecture de Paris . Elle vient le consulter, pour la première fois. Elle avait 45 ans et vivait en concubinage avec son homme depuis plus de 25 ans. Elle s’en confia à Seifou qui lui assurait que son ‘malheur’ allait trouver une issue honorable. Mais la dame bien avertie dans ce genre de promesse, n’y croyait pas trop. Elle tenta donc sa dernière chance auprès de Seifou…

Elle voulut payer mais….

-‘….Vous paierez après résultats… !’

-‘…Tiens donc….. ! Lui dit elle ‘C’est bien la première fois que je sors d’un cabinet de marabout sans payer une fortune… !’

Quelques jours plus tard, la dame toute émue, vit son souhait se réaliser avec grand bonheur et stupéfaction…

Elle venait solder son compte quand….Aissa lui proposa…

-‘…Si vous pouvez m’aidez autrement… !’
-‘…Tout ce que vous désirez Maître Seifou… !’
-‘…Mes papiers…. ! Je voudrais, s’il vous est possible, que vous régularisez ma situation en France. Je suis là depuis bientôt deux ans, sans y être… !’
-‘…Qu’à cela ne tienne… ! Tenez… ! Voilà mon numéro de téléphone personnel et préparez tous ces documents, vous aurez tous vos papiers dans deux semaines au plus tard… !’

Chose promise, chose due. Deux semaines plus tard, il reçut sa carte de séjour d’un an, puis au bout de cette période et toujours avec l’aide Madame Christiane Bachaumont , celle de 10 ans. Profitant de cette bonne occasion, il demanda à être français et toujours avec les bons offices et la complicité de la retraitée, il obtint la nationalité française.

Maître Aissa put ainsi sortir de l’ombre et travailler au grand jour sans être inquiété outre mesure.

Son cabinet ne désemplissait pas. Il travaillait même très tard le soir, pour aider ‘ses ouailles’. Il ramassait le fric à la pelle ;

Vers les 18 heures d’un certain après midi, il vit descendre, en lorgnant par sa fenêtre, une dame habillée de haute couture; lui , qui s’y connaissait en vêtements, devina la griffe CACHAREL…La dame était fort élégante et portait un chapeau haute gamme. Elle attendit que son chauffeur lui ouvre la porte de la limousine, pour descendre. Il pressentit qu’elle venait le consulter.
Seifou regagna sa place puis entendit la porte sonner à cette heure matinale, sans rendez vous.

Il se leva lentement et alla ouvrir la porte…

‘….Bonjour Maître Seifou…. ! Je viens de la part d’une amie… !’
‘….Entrez donc madame… !’

La dame de bonne classe, s’installa dans le grand salon meublé de façon artisanale , décoré de quelques sculptures africaines en bois d’ébène, et toutes sortes de talismans et gris-gris accrochés au mur. Des icônes de saints africains trônaient en bon ordre aux coins de son cabinet. Du Touray ( encens à base da racine d’arbre) se consumait dans un encensoir électrique.

Elle semblait ravie de redécouvrir l’art nègre et se remémora cette odeur douce très parfumée.

‘….C’est du Touraye Sénégalais… ! J’ai passe plus de 10 ans en Afrique, un peu partout, mon défunt père était colonel dans l’armée française ; maman fut emportée par la malaria quand j’avais cet âge. Il décida après le décès de maman, de revenir vivre définitivement en France, en Lorraine plus précisément… ! J’y est passée une grande partie de mon adolescence avant que je ne rencontre Alfred… ! Mon mari trépassa, il y deux ans toujours en Afrique.’

Il comprit que la noble dame, âgée d’une cinquantaine d’année avait un besoin de se confier…Il la laissa parler poliment.

-‘….Je vis seule dans mon grand pavillon pas très loin de Paris. Mes enfants, Alice et Georges sont mariés.. ! Georges a épousé une petite fortune quand à Alice,
ma seconde fille, elle s’est acoquinée avec un modeste jeune homme ….. !’
-‘…Qu’est ce qui vous amène madame… !’

Il coupa court à la conversation qui n’avait pas trop d’importance à ses yeux..

-‘…Il s’agit de mon héritage… !
-‘…Votre héritage… ?’
-‘…Oui, je ne veux rien laisser à mes enfants et si je suis venue vers vous c’est pour que puissiez travailler à distance leurs esprits afin qu’ils renoncent à cela, je veux léguer ma fortune à ma fondation … !’
-‘…Mais travailler sur leurs esprits, demande beaucoup de temps… ! Et puis rien ne vous empêche de faire ce legs de votre vivant….. !’
-‘…Oh…. ! Ils trouveront un moyen pour me faire passer pour débile et ainsi partager mes biens. Je ne peux aussi venir ici pour mes consultations, ne vous serait -il pas possible de … !’
-‘…Oui, je me déplace aussi… ! Pas de problème… !’

Seifou instinctivement, flaira la bonne affaire juteuse….

-‘….Bon, il faut tout d ‘abord que je m’imprègne des lieux… !’
-‘….Mon chauffeur viendra vous prendre, quand vous serez prêt, vos honoraires seront les miens… !’

Elle se leva et salua le grand Marabout. Il la suivit du regard . Elle s’engouffra dans la limousine.
Elle laissa cependant ses coordonnées au Marabout.

Au bout de trois jours plus tard, ne voyant rien venir, elle téléphone au sorcier.

-‘….Maître Seifou… ?’
-‘….Bonjour Madame… !’
-‘….J’attends de vos nouvelles… ?’
-‘….Que pensez vous si je venais demain vers les 13 Heures… ?’
-‘….Disons plutôt 15 heures… ! Ma domestique sera partie… !’
-‘….Bien Madame…. ! Alors à votre heure dite… !’

Il fit sciemment le ‘mort’ pendant cette période. A toutes fins utiles.

Elle raccrocha..

Seifou réfléchissait. Il s’allongea un instant, décrocha le téléphone. Le sommeil l’emporta. Il dormit de tout son soul.

Le lendemain vers le coup des 15 heures sonnantes, Maître Seifou se présentait devant le seuil du grand pavillon de Madame Elisabeth Bouillet. Riche héritière, veuve depuis deux ans. Son domaine était situé à quelques 30 km de Paris, dans les Yvelines.

Il n’eut pas le temps de sonner au portillon de fer forgé, que celle ci s’ouvrit automatiquement comme par enchantement. Une caméra de surveillance signala sa présence. Elisabeth l’accueillit au pas de la porte..

-‘….Bonjour Maître.. ! Rentrez donc… !’

Ils se serrèrent la main courtoisement tandis qu’il franchissait le seuil du pavillon.


-‘….Installez vous sur le sofa, ma dame de compagnie nous a préparé des amuses gueules… ! Vous buvez quoi Maître… ?’
-‘…Tout sauf de l’alcool… !’
-‘…Bien… !’

Elle s’esquiva un instant pour réapparaître avec un plateau roulant.

-‘…Vous avez des trésors accrochés aux murs… !’
-‘…Des souvenirs de mon défunt mari, du temps où il passait sa vie entre ici et l’Afrique… !’
-‘…Puis-je m’approcher de la verrière…. ?’
-‘…Vous semblez apprécier… !’
-‘…Ah…. ! Ces bibelots, quelle merveille… !’
-‘…J’y tiens beaucoup, et pour la plupart d’entre eux, ils furent offerts pas des indigènes du temps où il était en activité.
-‘…Que faisait il … ?’
-‘…Ingénieur dans les ponts et chaussés au titre de la coopération.. !‘…Mais tout cet héritage nous le devons à mon beau-père, il était vice-consul au Royaume du Dahomey aujourd’hui le TOGO ! Avec résidence à Lomé… ! Mon mari est mort dans un accident d’avion, son piper fut prit dans une tempête de sable et … !’
-‘…Oh….. ! Pardon… ! C’est lui sur cette photo.. ?’
-‘…Oui…. ! Bon passons aux choses sérieuses… !’


Ils se rassirent….

-‘…J’ai besoin de quelques témoins pour pratiquer… !’
-‘…Des témoins… ?’
-‘…Oui, je m’explique, quelques affaires, tissus, cheveux, objets appartenant à vos enfants, des photos surtout d’eux et de vous… !’
-‘…Oui, j’en ai, je vous apporte ce que j’ai… !’

Elle s’absenta un instant…

-‘…Tenez, les photos de ma fille Alice, celle de Georges et la mienne, quant aux objets, j’ai ces vieilleries.. !’
-‘…Je vais découper quelques bouts de tissu, cela ira… !’

Il découpa dans l’étoffe ce dont il avait besoin et enfouit le tout dans son cartable.

-‘…Pensez vous qu’avec ça…. ! Vous pouvez détourner leurs pensées … ?’
-‘…Tout dépend de leur sensibilité… ! De leur perméabilité… ! Fragilité si j’ose dire.. ! Mais j’arriverai à travailler à distance leurs penses, avec patience et du temps…Je vais m’attacher à réussir ce détournement en votre faveur.. ! Soyez en sur… !’
-‘…Que vous faut il comme arrhes… ?’
-‘…Vous me paierez après résultats… !’
-‘….Je ne veux surtout pas qu’ils leur arrivent quelque chose … !’
-‘…Mais non ….. ! Soyez rassurée Madame.. ! Ils ne leur arrivera rien…. ! Ayez confiance… !’

15 minutes plus tard….

Seifou prit la main de madame Elisabeth Bouillet , entre ses deux paumes et la pressa pour la saluer. A la manière africaine.

Arrivé chez lui, il se mit au travail. Il sortit de sa sacoche les photos et les bouts de tissu. Il étala à équidistance une à une les portraits en noir et blanc des enfants et de la maman, sur sa table de travail. Il les ausculta attentivement et jugea du premier coup d’œil qu’Elisabeth sera sa première proie. Il enveloppa les deux autres photos dans un étui de tissu en lin et les mit dans son tiroir. Il attendit que son horloge sonne minuit mais juste un peu avant , il rentra dans sa baignoire , se doucha , se sécha et s’enveloppa d’un ample boubou blanc , fait de tissu de végétal en lin. Il n’avait rien en dessous.

Il préparait son autel. Il posa un encensoir dans un coin de la table dans lequel il jeta dans ce récipient en bronze, trois morceaux de charbon synthétique qu’il alluma, tout en prononçant des incantations de magie. 6 bougies roses furent placées en cercle à égale distance, l’une de l’autre, au centre de la table couverte d’une nappe blanche. Il positionna une autre bougie dorée au centre des bougies roses allumées et cela afin d’appuyer sa requête.

La photo d’Elisabeth, le témoin, fut mise juste devant lui à quelques centimètres des bougies . Il prit un bout de parchemin animal, sur lequel il inscrivit le nom et le prénom de sa cliente accompagnée de sa date de naissance dans une forme de cœur qu’il dessina à main lavée. Il introduisit ce bout de papier sous la coupelle en argent pur de la bougie dorée.
L’odeur du mastic se répandit dans le grand salon.


Maître Seifou, sur le coup de minuit commençait son œuvre d’attirance à distance. Sa concentration était telle et ses incantations si fortes qu’une des bougies rose fondait à vue d’œil sur son support. Il fixait avec insistance les yeux d’Elisabeth .

A cet instant précis, Elisabeth qui dormait, sentit son corps parcouru par un frisson. Elle se leva croyant être prise de fièvre, alla dans sa cuisine pour noyerr un cachet effervescent dans un volume d’eau et l’avala. Elle alla se rendormir.

Dans son second sommeil, elle ressentit d’étrange sensations , elle voyait aussi Maître Seifou lui tenir la main avec douceur. La vision s’accentua. Elle le voyait porter sa main délicatement à sa bouche pour la baiser puis le voir s’allonger près d ‘elle, la déshabiller lentement tout en la caressant de haut en bas. Elisabeth, avait oublie toutes ces sensations délicates qui ressemblaient à des touchers d’amour. Ses seins se mirent à gonfler sous les lèvres de son marabout. Elle se donnait à lui dans son rêve, dans son état de somnolence et d’inconscience. Elle gémissait de plaisir sans se rendre compte, sous les grandes pénétrations de ce MARABOUT’. Elle découvrait des jouissances insoupçonnées sous le corps d’ébène de ce jeune étalon de Maître. Elle jouissait réellement et se rendit compte en se réveillant subitement toute en sueur ,que sa culotte était mouillée.

Elle alla dans sa salle de bain pour constater ce fait. Elle était troublée par cet étrange rêve puis vint s’asseoir aux bords du lit, s’interrogeant sur cet évènement imprévu, qui la déstabilisait.

Durant 7 nuits à la même heure, Maître Seifou opérait à distance sur sa cliente et durant 7 nuits, Elisabeth subissait les assauts répètes de ‘son amant en rêve’. Elle faisait inconsciemment l’amour avec ‘son sorcier’.


Seifou pouvait jouir de son travail. Son plan prenait forme. Sa nasse était prête, elle n’attendait plus qu’ à se refermer sur la bonne et innocente femme qui ne se doutait de rien.

Madame Bouillet était une femme encore fort désirable ; son visage ne souffrait d’aucune ride du moins tant qu’elle en prenait soin. Son corps était bien fait et ferme. Sa coiffure, coupée à la garçonne avec quelques mèches dorées, relevait son joli minois ; elle ne paraissait pas son âge et si, ce n’est son ‘entêtement’ à ne plus fréquenter le beau monde, elle aurait trouvé facilement acquéreur. Elle avait un physique svelte, souple avec de légères rondeurs bien placées. Un physique très appréciable, qui n’avait plus connu de soubresauts avant ces nuits, depuis la mort de son mari. Elle était aussi assez grande de taille.

Elle réfléchissait à ces ‘soirées en rêve ‘ qui lui procuraient du bien tout en se disant que cela ne ressemblait pas à l’amour expéditif que lui donnait son cher mari. Avec Seifou, dans son délire, elle découvrait une autre forme d’amour. Plus délicat, plus pénétrant, subtil et surtout venant d’un jeune homme qui à première vue ne l’attirait pas.

Bref à la mesure de ce qu’elle ignorait avant ces soirs là. Elle était rayonnante de bonheur au petit matin, après ses actes d’amour. Elle qui pensait avoir raccrochée pour l’éternité, là voilà deux ans plus tard, prise comme jamais on l’a prise virtuellement.

Elle nageait dans ce petit bonheur fait d’ irréels échanges qui débouchaient sur des jouissances. Elle attendait avec impatience de sombrer dans le sommeil, pour retrouver une étreinte où elle s’abandonnait entièrement. Dans son désir de plaire, et de se faire prendre, elle s’allégeait de ses vêtements sous ses draps, laissant seulement sa petite étoffe afin de ne pas polluer les draps par son liquide qui dégoulinait comme une fontaine. Elle s’offrait , toujours en rêve, des attitudes et positions qu’elle n’avait jamais osé faire avec son défunt mari, qui lui avait autrefois imposé deux misérables soirées insipides d’amour et cela depuis 35 ans, comme une rituel. Lorsque qu’il était là. Même le temps était compté, 45 minutes de faux plaisirs pour ces deux nuits hebdomadaires d’amour. Elle feignait le coït sous l’œil de son mari.

A la 8 ième nuit, elle se fit encore plus belle pour ses ‘séances d’amour en rêve’. Pour son rendez vous secret et galant avec son sorcier. Elle ingurgita une bonne tisane pour être plus détendue quand son ‘sorcier’ viendrait troubler son sommeil dés qu’il se glisserait sous ses draps parfumés à la rose et qu’elle fermerait les yeux.
Ce fut un brutal réveil, rien ne se passa.
Elle reporta la faute à son maudit breuvage qui l’avait emporté dans son sommeil et qui lui fit rater son rendez-vous.
Elle décida de ne pas en prendre à la prochaine nuit.

Fiasco pour la 9ième et les autres nuits suivantes . Elle était complètement déboussolée ne comprenant pas ces faux bonds de son amant dans le virtuel.

Au 15 ième jour , par ‘ manque d’amour’ et ne tenant plus en place , prétextant de ne pas avoir de ses nouvelles…Elle lui téléphone..

-‘…Maître Seifou…. ?’
-‘…Oui, Madame Elisabeth… !’
-‘…Elisabeth tout court… ! Alors où en êtes vous….?’
-‘…Soyez patiente, je travaille et je dois aussi m’occuper de mes autres clients, mais vous, vous passez en priorité, d’ailleurs les résultats vont commencer à se faire sentir… !’
-‘…Je voudrais vous voir demain, est -ce possible… ?’
-‘… Oui, comme il vous plait, Elisabeth… Mais rien ne presse… ! ’
-‘…A 16 heures, après ma séance de massage… !’
-‘…Je serai au rendez –vous.... !’

Seifou jugea que la prune était mure.

A 16 heures, ‘son amour de rêve’, le marabout Seifou se présente devant sa porte.

Elizabeth soigna plus que d’habitude sa tenue vestimentaire, s’épila les jambes avant d’aller chez son coiffeur habituel bien avant l’arrivée de Seifou. Elle voulait paraître encore plus belle quand il se présenterait devant elle, avec une arrière pensée ; celle de le charmer. Une fine couche de fond de teint, cachée par une poudre délicatement rosée, donnaient à ses joues ainsi maquillées sans outrance, mais avec goût par son esthéticienne, un atout supplémentaire de beauté à son minois.
Son maquillage relevait tant soit peu la douceur de ses jolies traits.

A l’intérieur, Elisabeth invita Seifou, à prendre place sur le même sofa de sa première visite. Elle demande à sa domestique de servir. Il remarque le soin qu’elle apporta à sa tenue.

-‘…Vous êtes magnifique…. ! Elisabeth.. !’
-‘... Oh merci… ! Vous aussi… !’
-‘…Tutoyons nous .. ! Ok ???
-‘…Ok… ! Tu es ravissante… !’
-‘…Deux éloges en si peu de temps, me font rougir Seifou… !’
-‘…Viens t’asseoir près de moi sur le sofa, nous serions plus à l’aise… !’

Il s’installa à ses côtés et Seifou devina par ce geste ce qu’il espérait depuis bientôt trois mois.

-‘…Tu sais je me sens bizarre en ce moment Seifou… !’
-‘…De quoi bizarre… ! Elisabeth… !’
-‘…Je ressens d’étranges sensations depuis quelques nuits… !’

Il feignit de ne pas comprendre, il lui prit la main à la manière africaine pour la rassurer. Elle laissa faire.

-‘Que vous arrive t’il…. ?’
-‘Des choses bizarres dans mon corps que je n’ai plus ressenties depuis longtemps même avec mon défunt mari… ! Dans des rêves… !

Elle sentait la pression de ses paumes sur ses mains et une intense chaleur recouvrit son corps ; elle la retira poliment prétextant qu’elle allait servir les boissons que la domestique présenta. Mais elle s’arrêta par pudeur dans sa narration afin de pas gêner Seifou.

-‘…Du bien être… ! Elisabeth… ?’
-‘…Oui un peu cela, exactement du bien être.. !’
-‘…Explique toi… !’
-‘…Il est encore trop tôt, je pense…N’écoute pas trop les délires d’un vieille dame.. !’
-‘…Vieille dame… ? Toi, mais Elisabeth tu es pleine d’énergie, laisse toi te guider par tes rêves … !’
-‘…Mes rêves tu as dis… ?’
-‘…Oui comme ça, tout le monde fait des rêves… !’
-‘…Oui les rêves nourrissent le corps parfois… ! Nous donne la sensation de revivre ailleurs, le rêve c’est tout ce qui reste quand la réalité nous paraît terne… !’

Elle se retint pour ne pas dévoiler son secret…

-‘…Donnes moi le temps et je te raconterai tout quand je serai prête… !’
-‘…Mais dis moi pourquoi suis –je venu alors… ?’
-‘…Je voulais te voir et savoir où tu en étais dans tes travaux… !’
-‘…Un caprice de dame, plutôt… ! Et bien, j’ai analyse les énergies de Georges ; il est sous l’ influence da sa grande sœur, il est fragile… !’
-‘….Depuis la mort de son père, il va de dépression en dépression.. … !’
-‘….Alice est dur d’esprit, difficilement malléable, mais je parviendrai à ‘convaincre son esprit.. !’
-‘….Elle, c’est une rebelle, une forte tête et je la crains d’autant plus qu’elle connaît du monde celle là… ! ‘
-‘….Es-tu … Fiancé ….. ? Seifou… ?’
-‘….Fiancé… ? Oui avec mon métier, cela fait beaucoup de temps que je n’ai pas touché un corps de femme.. !’
-‘….Oh pardon, j’ai été indiscrète à ce que je vois… !’
-‘…Non pas du tout…. ! Il fallait peut être que cela se sache … !’
-‘…Excuses- moi… !’
-‘…Je vais m’en aller Elisabeth, j’ai du travail qui m’attend … !’
-‘…Ok…. ! Pense à moi…. ! A mon travail… !….Bref, fait de ton mieux.. !’

Il se leva tout en la saluant et s’engouffra dans sa voiture.

Seifou avait deviné dans le regard de sa cliente une envie d’assouvir réellement un besoin d’amour.

Elisabeth se mordit les lèvres. Elle s’en voulait de ne pas avoir tout avoué à son ‘amant de minuit.’ Elle resta un moment pensive tout en étant assise sur son canapé et sans trop réfléchir, elle commanda son chauffeur par téléphone.

-‘ Jean, je dois aller à Paris, pour quelques affaires urgentes, puis-je compter sur vous pour m’y accompagner… ?’

Jean était disponible.

Elle allait en vérité rejoindre sur un coup de tête Seifou, à l’improviste.

Plus tard, à Paris.

-‘…Je ne vais pas tarder, Jean, allez faire un tour dans Paris et revenez me rejoindre dans deux heures ici devant ce super-marche, je dois faire quelques achats… ! Merci… !’

Elle fit le tour du pâtée de maison avant de prendre les escaliers qui montent vers l’appartement du Marabout. Elle attendit un instant, juste le temps de repoudrer ses joues avant de sonner à la porte.
Seifou se déshabillait entre temps. Il était en cape de bain prêt à rentrer dans sa baignoire, il ouvrit le mitigeur d’eau quand il entendit sonner à la porte. …

-‘…Toi….. ? A cette heure ci…. ? Elisabeth… ?’
-‘…Oui… ! Comme tu peux le voir… ! Puis-je rentrer… ?’
-‘…Oui, bien sur, j’allais plonger dans mon bain… !’
-‘…Vas y, j’attendrais dans le salon… !’
-‘…Mais qu’est qui t’amènes ici sans me téléphoner… !’
-‘…Toi….. ! Rentre dans ton bain et ensuite nous parlerons… !’

Il obéit comme un enfant. Il rentra dans sa salle d'eau. Tira la cache en plastic et commença à se savonner tout en étant debout.
Elisabeth, prise soudain de grande curiosité se leva et se dirigea vers celle ci. Elle entendait le liquide couler et Seifou se laver. Elle entrebâilla légèrement la porte et là , elle put à loisir contempler à travers le flou du rideau en plastic, le corps de son Maître. Il était debout face au mur. Elisabeth commençait à se déshabiller sans bruit pour laisser apparaître son joli corps, mince et svelte aux seins fermes, malgré son âge. Ses vêtements gisaient à terre, en désordre comme l'étaient ses idées en ce moment. Elisabeth était dans son plus simple appareil, quand elle tira lentement ce rideau. Découvrant son sorcier tout nu.

Seifou, comme s'il l'attendait, l'aida à passer la jambe par dessus le rebord de la baignoire. Sans dire un mot, il la serra contre lui et lui dévora la bouche. Elisabeth retrouvait son amant dans le réel. Elle s'abandonnait à son étreinte en se collant avec plus d'énergie à son corps. Elle était comme ivre. Elle sentait entre ses jambes le beau et grand sexe de son homme noir.

Elle commençait à défaillir mais Seifou la soutenait par ses longs bras. Il la posa entre ses longues jambes tout en lui burinant le fond de sa gorge par sa grosse langue, qui allait par moment chatouiller sa luette. Elle en redemandait encore et Seifou l'honorait.
Elle recula et plongea sa tête dans l'eau savonneuse pour aller tâter par ses lèvres ce qu'elle prenait dans son subconscient durant 8 nuits sur sa couche.

Seifou, devinant son intention, souleva son torse hors de l'eau et là, Elisabeth soudain prise d'une crise d'hystérie contrôlée se mit à téter avec énergie ce que Seifou lui dévoilait. Elle baissa légèrement la cadence de ses mouvements de langue sur son gland afin que son Maître ne puisse éjaculer rapidement. Elle s'offrit toutes les positions et Seifou s'en donnait à cœur joie, pénétrant délicatement cinq à six fois son petit orifice. Elisabeth gémissait de plaisir sous les délicats et grands coups de boutoir de son amant. Sa croupe avait reçu son dû. Il la retourna et sans coup férir pénétra le fourré bien humide et savonneux de sa cliente qui perdait à présent tout contrôle de la situation. Elle était rassasiée et c'est dans un long et plaintif gémissement qu'elle pu enfin jouir en même temps que son sorcier.

Ils avaient passe plus d'une heure à boire à la source de l'amour. Elisabeth sortit du bain, accompagnée de Seifou. Elle se sécha et se rhabilla toujours sans rien dire sous le regard du sorcier. Elle était repue et heureuse d'avoir mis à exécution son phantasme. Toujours sans rien dire, elle s'en alla, laissant son amant dans son plus simple appareil.

Seifou retourna dans sa baignoire. Il posa sa tête sur le rebord et ferma un instant les yeux repensant dans sa tête ce qu’il avait vécu. Il concluait que sa riche héritière était tombée dans ses filets à présent, et que rien ne pouvait plus l’en sortir.

Le lendemain matin, le téléphone sonna.

Elle lui téléphone.

-‘…Seifou… ! Bonjour… !’
-‘…Bonjour Elisabeth… !’
-‘…Pour hier, c’était magnifique et j’en rêvais depuis pas mal de temps… !’
-‘…Ne dites plus rien, j’ai énormément apprécié et… !’
-‘…Demain, tu viens chez moi, je t’attends… !’
-‘…Je passe la nuit si tu veux… !’
-‘…Oui… ! Oui….. ! Ok pas de problème… ! Je suis ravie… !’

Et ce fut ainsi pendant trois mois. Elisabeth était très amoureuse de son Seifou au point qu’elle oublia ce dont elle l’avait commandé de faire. Puis, elle décida l’impensable….

-‘…Seifou, tu devrais emménager ici…. ! ‘
-‘…Et mon boulot.. ?’
-‘…Mais rien ne t’empêche de le pratiquer… !’
-‘…Je fais le va et vient alors… !’
-‘…Oui, tu apportes ta garde robe et tu vis là …Près de moi… !’
-‘…Mais tes enfants…. ?’
-‘…Je m’en contre fiche… ! Ils sont loin de nous… !’

Le dernier obstacle était aboli et rien ne pouvait plus nuire à leur relation. Seifou commençait à jubiler, il sentait que son projet allait enfin s’accomplir comme il l’avait prévu.

Tous les soirs, elle recevait comme une chatte en chaleur sa pitance et Seifou la rassasiait au delà de ce que peux recevoir une femme à son âge. Il l’achevait presque chaque nuit en amour.

Elisabeth était soumise corps et âme au sorcier à présent par sa queue comme on le dit.

Sans se faire annoncer, Alice sa fille, débarque à l’improviste au souper chez sa mère, un certain soir. Elle fut surprise de voir à table ‘ce noir en boubou’, cet indigène .

Sa maman toute prévenante et sans grande animosité lui présenta Seifou..

-‘…Je te présente Maître Seifou, mon amant… Alice… ! As- tu soupé… ?’
-‘…Ton amant… ? ‘
-‘...Comment dois-je te l’annoncer à cette heure là… ?’
-‘…Tu aurais pu trouver autre chose…. ! Que ce marabout… !’
-‘...Un blanc vous voulez dire Madame Alice… ?’ Répliqua Seifou, légèrement désappointé.
-‘…Sans doute… !’
-‘…Tu ne vas pas me dicter ma conduite et puis qu’est ce qui t’amènes ici ce soir sans me prévenir.. ?’
-‘...Non, je ne reste pas longtemps, c’est au sujet de Georges … ! Il est dans une mauvaise passe.. !’
-‘…Tu es venue pour me dire cela.. ? Pour m’annoncer des mauvaises nouvelles.. ! Les bonnes… ! Ne vous ne m’en parlez jamais.. !’
-‘…Je voulais t’en parler mais vu tes mauvaises dispositions à notre égard , j’ai préfère attendre un peu.. !’
-‘…M’en parler après de si longs silences, pas même un coup de fil… ! Son dernier coup de fil parlait d’héritage et depuis que je vous ai dévoilé celles là, vous manigancez entre vous. Ma décision est prise, ce sera pour ma fondation alors n’essayez pas de troubler mon esprit… !’
-‘…Tu maintiens donc ton projet… ?’
-‘…J’irais au bout de mon projet et peut être même que je vais changer certains paragraphes, à présent que je vais me marier avec Seifou…. !’
-‘…Te marier…. ?’
-‘…M’avez -vous laissé le choix… ?’
-‘…Je vais même tout remettre en question… !’
-‘…Tout remettre en question… ?’
-‘…Je réfléchis… ! Bon il se fait tard , nous allons au lit.. !’

Seifou sursauta, il était surpris par cette annonce dont il n’était pas au courant, il ne dit mot, préférant laisser la mère et la fille se débrouiller en tête à tête pour discuter d’affaires de famille ;

Seifou se leva de table…

-‘…Non reste Seifou, j’ai rien à perdre ni à cacher… ! Tout est entendu, il fallait que cela soit dit.. !’

Alice se leva et s’apprêtait à sortir mais avant elle lança envers sa maman….

‘….Et surtout réfléchit bien…. !’

Elle claqua la porte en signe de mauvaise humeur.

Seifou jubilait intérieurement. Son travail portait ses fruits. Ils étaient au lit …

-‘…Mais je ne connaissais pas ton décision de me prendre pour époux…. ?’
-‘…J’en ai parle à mon notaire et nous allons, si tu veux bien, procéder à la publication des bancs le plut tôt possible.. !’

Le lendemain dans son cabinet, Seifou jugea que le moment était propice pour s’attaquer à présent à Alice. D’autant plus qu’il fut blessé dans son amour propre devant sa ‘ future femme ‘par sa ‘belle-fille’.

Il allait procéder à des opérations de magie noires. Il choisit un jour de la semaine où la lune était dans sa phase finale, la lune noire. Il confectionna d’abord une poupée en tissu à l’effigie d’Alice qu’il nomma ainsi. Puis il prépara son autel en plaçant six bougies noires et inscrivit son nom , prénom, date de naissance, de sa mère sur un papier de parchemin en peau de mouton.
Il changea de costume, enfila un boubou noir cette fois ci. Il intercala dans le parchemin un clou rouillé prit dans un cimetière.
Il avait à présent une raison majeur de laver d’une part l’affront et aussi de se débarrasser d’elle à cause de ce qu’elle pouvait faire pour entraver la démarche de sa maman. D’autant plus que celle ci avait l’intention de coucher Seifou dans son testament.

Il enveloppa la photo, tissu, le témoin et le clou dans une pochette noire qu’il mit dans un bocal hermétiquement fermé.
Il brûla de l’encens dit ‘ Poudre de Mort..’ Il commença à invoquer Lucifer et ses sbires à haute voix, en levant les bras au ciel. Il recommença l’opération le lendemain encore à l’heure de Mars. Deux fois pas jour, à minuit et à 6 heures du matin, il psalmodiait sa liturgie avec force et concentration.

Alice, un soir, durant son profond sommeil, sentit comme des épines lui traverser le corps. Elle voyait aussi des masques nègres et des sagaies qui venaient vers elle. Elle se leva en pleine nuit toute en sueur, hagarde et mal en point. Son mari, se réveilla car Alice ne se sentait pas bien. De violentes secousses secouaient son corps, elle ne comprenait rien à ce soudain réveil brutal dû à un mauvais cauchemar, du moins le pensa t’elle. La raison de ce mauvais rêve, lui échappait d’autant plus que les nuits suivantes , elle rentrait encore en transe presque au seuil de l’évanouissement.

Elle décida d’aller consulter un psy. Ce qu’elle fit au bout d’une dizaine de jours de ‘harcèlements cauchemardesques’.
Son médecin la rassura en lui diagnostiquant un état de stress du à son travail et aux soucis quotidiens. Malgré les soins thérapeutiques qu’il lui prescrivit, rien n’avait change et les horreurs macabres revenaient comme auparavant.
Puis elle se mit à réfléchir sur son état, et là elle eut comme une vision avant de s’endormir durant une nuit. Elle voyait Seifou, le Marabout, agir sur elle. Elle avait tout compris. Le sorcier travaillait sur elle à distance. Elle en déduisit qu’il voulait la faire disparaître. Or, Alice dans son jeune age avait suivi des séances de Vaudou avec le concours d’un maître en sciences occultes. Le rite Vaudou dit ‘ Baron Ca me dit ceça…’ . Elle pratiqua dans une loge bien connue à Paris des rituels extrêmement puissants, durant trois ans et fit même un stage de 15 jours, à l’insu de ses parents, dans un Oufnor ( Temple Vaudou) à Port de France. Elle fut initiée aux GUEDES, l’appel des esprits macabres. Elle connaissait par cœur tous les VEVES …Talismans de protection contre les chocs de retour. Mais avant de prendre sa décision, elle préféra alla consulter un ami , grand adepte de magie noire. Et la conclusion était sans appel ; elle était sous l’emprise d’un mauvais esprit qui pouvait la tuer, si elle ne se protégeait pas.

Elle se mit à l’œuvre et réouvrit ses anciens bouquins de magie noire cachés dans sa cave.
Elle compléta ses connaissances en achetant d’autres bouquins contre ‘LES ENVOUETEMENTS ET DESENVOUETEMENTS A DISTANCE’, et d’autres nouvelles éditions qui complétaient ses connaissances. Quelques accessoires, dénichés dans les vieilles boutiques ésotériques , s’ajoutèrent à son matériel. Elle se débarrassa de son ancienne longue robe blanche pour la remplacer par une noire en toile légère de lin.

Il lui manquait les témoins essentiels à son travail. Elle découpa dans un magazine spécialisé la photo du Maître Seifou. Mais là encore, cela n’était pas assez suffisant pour donner plus de force à sa magie. Elle décida d’aller au pavillon de sa maman afin de prélever un morceau de tissu ou autre objet appartenant au Maître. Elle ne voulait rien laisser au hasard. Le lendemain ce fut chose faite, elle s’introduisit sans effraction, et en l’absence de sa maman car elle avait les clefs de la grande maison, pour acquérir un morceau d’étoffe de son boubou ; un petit carré de tissu multicolore. Elle tomba sur ce dernier, accroché à un porte manteau. Elle se dirigea ensuite dans la salle de bain pour prélever, entre les dents d’ un peigne, quelques cheveux appartenant au magicien. Son précieux bien en poche, elle s’en retourna chez elle. Soulagée et heureuse par sa moisson.

Elle fixa d’après son calendrier lunaire, le jour le mieux approprié pour son travail à distance.
Elle choisit le Mardi matin à l’heure de Saturne. Elle attendit selon un savant calcul l’heure propice et le moment adéquat où les astres Mars et Saturne seraient en conjonction. Elle tomba sur l’heure de 10 heures 26 exactement pour son opération. Elle avait 20 minutes pour ce faire.

Son mari était en voyage en région Marseillaise. Bien avant cette heure fatidique, le matin d’un dimanche , elle organisa sa cave, en la nettoyant à grande eau, y ajoutant un mélange d’ammoniaque et de soufre. Un coin propre fut choisit pour dresser son autel. Elle brûla tout ce qui pouvait la gêner dans son entreprise. Il est 10 heures, quand elle fit sonner le téléphone dans son cabinet s’assurant ainsi que Seifou était bien présent.

Elle entendit sa voix dans le combiné et raccrocha aussitôt sans parler. Elle se purifia avec de l’encens qui la pénétra de haut en bas en invoquant St Michel, puis se revêtit de son ample vêtement noir. Elle prit le chemin de sa cave où tout était prêt.
Elle attendit quelques minutes et jeta un coup d’œil à sa montre. Elle alluma entre temps ses bougies noires dans lesquelles étaient plantés 7 clous au nom de Seifou. Elle posa un morceau de lard épinglé aussi par des épingles à tête noire.
L’image d’ Urzulli Fredda ( La vierge noire) et de Ogu Ferraille ( St Georges) étaient accrochées à un pan du mur repeint…. L’heure précise arriva….Elle fixa les yeux du Marabout et tout en se concentrant sur sa photo……


A SUIVRE …..

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Ye la DOUDA....,

Je t'annonce aussi une bonne nouvelle , au vu de mes cheveux qui, pour ne pas te mentir ont pris un coup de chute grave,comme le tiens d'ailleurs, je n'utilise plus de brosse à POILS mais une vieille brosse à DENTS; histoire de '..PRESERVER...VA mes TIFS...' qui se font rares....