Par Wnes (Wnes) le mercredi 26 juin 2002 - 00h27: |
Ya Azizi Janet ! Ya Habibi !
Enfin et pour la plus grande joie de nous tous, notre frangine Janet sort des ténèbres,
Elle resplendie dans la lumière harissienne, alors soyez bénie de toute la fièvre,
Que vos écrits nous ont procurés sur le Tapis Rouge, également un grand merci,
De la considération que vous apportez, à mes modestes écrits,
Qui n’ont que pour seul et unique objet, que de nous remémorer,
Les multiples aventures, de notre jeunesse dorée,
En cette époque où sur Adra, c’est plutôt « commentaires politiques « ,
Chez Breïtou je me régale, et j’accepte avec joie toutes vos critiques,
Car venant de vous j'en suis certain, elles surgissent du cœur,
Aussi tout de go, je vous affirme et vous assure que je n’ai point peur !
Mais si vous préférez et avec raison une certaine intimité, alors n’hésitez pas,
Dites moi à quelle adresse, je pourrais vous envoyer un petit verbe sympa.
Bien à vous Chère Janet, et à bientôt sur nos lignes…..
Votre dévoué…..
Berdah
Par Janet (Janet) le mardi 25 juin 2002 - 22h16: |
M.Wnes
j'ai des critiques a vous faire sur vos ecrits
Je voudrais vous les communiquer en prive,car je pense que c'est la seule facon polie et digne d'une Lady a un Gentleman
Essayez de me passer votre adresse e-mail
je suis la harissienne qui a redige un petit article a propos d'un tapis rouge
pensez-y....
Si vous preferez garder l'anonymat,faites moi signe sur le site et si ca vous est egal,je vous critiquerais dans une lettre affichee sur Le Theatre d'Albert parceque je me dois de vous faire quelques remarques et je ne pourrai pas m'en empecher...c'est trop important..pour moi.
Par Wnes (Wnes) le mardi 25 juin 2002 - 00h22: |
Chronique à Mourice El Fenech 4.
Si Mourice y sa p’tite Chérie.
Cette histoire que j’va vous raconter mez amis
Zekch ! Ch’te jure que si Lafontaine, il l’avait connu,
Il aurait fait une fable avec…..
Un soir de clair de lune qui brillait sur Sidi Bou Saïd
Mouriiiiece ! il va voir sa Belle de Tunis, sous son moucharabié,
Sa Belle de Tunis qu’on ne la voit pas,
Pour lui jouer sa Boussadilla.
Chanson de Geste :
Chérie je t’aime, tu es tout mon amour,
Tes yeux de braise, ils ont ravis mes jours,
Chérie je t’aime, Hadak mon bonheur,
Ouvre ta porte et donnes moi ton cœur.
Tu seras pour moi la reine d’un méhara,
Tu porteras ma vie à travers le Sahara,
La fricheur de ton corps sera un oasis,
Oû vient chanter, la farzis !
Chérie je t’aime, tu es tout mon amour,
Tes yeux de braise, ils ont ravis mes jours,
Chérie je t’aime, Hadak mon bonheur,
Ouvre ta porte et donnes moi ton cœur.
Esma ! Tu ouvre ta porte diiiiie !
Esma ! Il fait froid ce soir diiiiie !
Chérie je t’aime, tu es tout mon amour,
Mais tu m’laisses, m’ geler jusqu’au jour,
Ouvre ta porte et donnes moi ton cœur,
Mais tu te moques d’faire saigner mon cœur.
Si tu n’m’ouvres pas, j’vais faire oune malheur,
Serpent d’mon corps glacé qui a mangé mon cœur !
La hyenne et le chacal qui t’ont donné le jour,
Sont moins que rien Ô mon amour !
Chérie je t’aime, tu es tout mon amour,
Mais que le diable, il te change en vautour,
Chérie je t’aime, hadak mon bonheur,
Mieux que j’meurs que d’te donner mon cœur.
J’aimerais te couper en tout p’tits morceaux,
Et qu’un chacal galeux, il te ronge les os,
Pour m’faire ça à moi, et me laisser dehors,
Tu mérites cent fois la mort.
Chérie je t’aime, tu es tout mon amour,
Mais t’en fais pas, demain il ferra jour,
Chérie je t’aime, hadak mon bonheur,
Mieux j’ m’en vais que d’ faire un malheueueueueueur..........
La suite au prochain clair de lune…….
…… et au prochain henné !
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 24 juin 2002 - 21h34: |
VICTORIA, MON CHEF D ORCHESTRE MERCI
ET NE COURS PLUS A TON AGE......?
AU THEATRE CE SOIR.
SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
SKETCH.
LA BONNE NOUVELLE.
Emma et Alain sont à présent mariées. Alain travaille à ORLY, hôt….essssssse d' Accueil. C 'est Albert qui lui a trouvé ce job, sur mesure à sa taille de guêpe-butagaz……….
' Bonjourrre Madammme…Bonjourrre Monsieurrr…Vous avez du poids à déclarer dans vos bagaggggges…..'
Derrière un comptoir et près d'un monte-valise, genre tapis roulant comme celui de JANET.
Un jour, elle fut maudite par Teita et sa fille à cause de 55 kgs de charge supplémentaire..
Teita lui a dit, dans une envolée lyrique…devant les Norvégiens et les Suédoises…..
' YE TIK MARD MKHELEF ELLI I HARROU FI EL TOBBA TA EL MOUNDO…..'
'Q'il t 'arrive une belle maladie que tous les médecins du monde ne trouvent pas de remède…..)
Vous imaginez qu'elle affreuse malédiction, mes amis, elle ne lui a pas donné une seule chance même pas un vétérinaire poilu, un infime infirmier pour la guérir…….
Quand à sa fille TITINE, qui suivait sa mère, elle lui a lancé, dans le hall….
'YE TIK CHRENNE OU MA TELKACH TELJ……..'
(Qu'il t 'arrive une fièvre et que tu ne trouves pas de glaçons…..=
Mon D ieu qu'elle horreur? ' Pas de glaçons pour une fièvre ' cela aurai pu faire un excellent roman policier pour GORGES SIMEON……Elle est restée quatre jours au lit à cause de la malédiction des
TOUTES-EN-AMANT.
Bref, retournons chez nos deux belles gazelles aux mollets de 'KOUARRA'. ( tibia de vache)
Trois mois a près leur installation…..Elles ont perdu un peu leur accent traînant…..
Emma……………………'Alain…..Tu sais je crois avoir perdu mes règles…..,'
Alain……………………..' Ne t 'inquiètes pas mon chou, je vais les chercher sous le lit……'
Emma……………………'Bien sur, tu t 'en fous toi, c 'est moi qui souffre de cela….Bon tu ne connais rien
aux femmes…….Je veux te dire que je suis ENCEINTE……..'
Alain…………………….'ENCEINTE…….Mon D ieu…..Comment as tu faiiiiiiiiis…….?'
Emma……………………' Mais attends là, toi, salope, mais c 'est bien ce que tu voulais non…..?'
Alain…………………….' Oui…..! Oui….! Mais je ne m 'y attendais pas…..Franchement….Tu a vite prise……Tu aurai pu attendre uuuuun peu quand même……Oh la la…..! Je suis toute barbouillée……!'
Emma………………….. 'Tu es barbouillé…..Yè KAHBA….? Bon, c 'est pas grave demain je vais avortée….!
Alain……………………' OH…..NON……! PARDON…….JE RETIRE CE QUE J AI DIS……!'
Emma………………….'.La prochaine fois tu retournes sept fois ta langue dans ta…….!'
Alain……………………' Où tu veux ma BICHETTE……DE BIKETTE….DE KI……..!'
Emma………………….' Ce n'est pas toi qui va souffrir, supporter le bébé pendant neuf mois, vaquer aux ménages, hein…….? Vous les hommes/ femmes vous êtes égoïstes…!…La bouffe, la lessive les enfants à l'ècole……
Alain……………………..' Mais je t ' aiderai, tiens d' ailleurs je vais balayer…..!'
Emma……………………' La dernière fois tu a eu des cloques aux mains, et ça m'a gênée….Tu comprends….!'
Alain……………………' Je voulais être serviable, c est tout ma bichette………!'
Emma…………………. 'Va appeler au téléphone le professeur PEDALOOO……!
Alain…………………..' Oui….! OK tout de suite…………….!
ELLE COMPOSE LE NUMERO.
Alain………………………..' Allô………! Professeur…..? Ah…..! Passez moi le PEDALO…..!'
Le PROFESSEUR……… .' Plait t 'il…….?'
Alain……………………… ' O h que oui……! ' Je suis le mari d ' EMMA……!'
LeProfesseur………………' Bonjour…..Oui….Qui a t 'il pour EMMA…….?'
Alain……………………… ' Elle est enceinte depuis trois mois…….!'
Le Professeur…………… .' Ah…..c 'est les hormones…….!'
QUIPROCO….elle a compris les hommes.
Alain…………………… ..' Ah…..! Vous croyez…..!'
Le professeur…………… .' E t oui à force à force….'
Alain…………………… ..' Mais je croyais être le…….?'
Le professeur…………… ' Mais non elle a tellement pris……..!'
Alain……………………...' Mais elle les a pris quand………?'
Le professeur…………… .' Mais en cachette de vous certainement……!'.
Alain………………………' Vous voulez dire quand je ne suis pas à la maison……,'
Le professeur……………..' Bon écoutez moi Alain……E mma est une femme discrète…..un peu cachottière…..
Alain…………………… .' Mais je suis son mari…..? Comment a ' puut 'elle' oser me faire ça….! A MOIIIIIII…..!
Le professeur…………… ' C 'est le mystère des femmes………!'
Alain…………………… .' Je tombe des nues….! Moi qui la nourrit…….!'
Le professeur……………' Mais ce n 'est pas grave toutes les femmes en prennent…..!'
Alain……………………. ' Bon merci, je raccroche…….!
Alain…………………… .' EMMAAAAAAAAAAA…..S 'il te plait, je veux avoir une discussion sérieuse avec toii….!'
Emma………………….. ' Oh….! Mon bas ventre…..! Je le sens gonfler….Il pèse…..!'
Alain…………………... ' Oui…! C'est normal….Avec tout ce que tu as 'bouffé'…! En cachette….!'
QUIPROCO….EMMA comprends CACHETS….
Emma……………… ..' Mais je n 'en prends pas….?'
Alain……………… …' Bien sur……! Ma chérie….Vous êtes toutes les mêmes…..Des putes….!'
QUIPROCO………EMMA comprend PUCE……
Emma……………… .' Je te remercie ALAIN, bien sur que je le suis pour toi…..!'
Alain……………… ..' ….E t pour les autres aussi……!'
Emma…………… …' Ohhhhhhhhh…! Tout le monde m 'aime….J 'ai un bon caractère…..!
QUIPROCO…..ALAIN comprend CRATERE………..
Alain……………… .' Comme le tien…..! On peut tout engouffrer à présent…..!'
Emma……………....' T out de même , il n'est pas si ouvert…..!'
Alain…………….…' Ah……Ouais……..Tu es une sa………..pe….!'
Emma……………... ' Commeeeeeeeent…..?'
Alain…………….… 'Le prof PEDALO…….M'as tout raconté…..?
Emma……………. ..' Raconter quoi…………..?'
Le téléphone sonne….
Le professeur……….' Mr Alain…..! Dites à EMMA de ne pas trop abuser des hormones…..!'
Alain appelle EMMA….
' Emmaaaaaaaaaa……'! Viens ici……! Tiens écoute…..Répétez- le lui PROFESSEUR……?'
Le professeur…………' …..Qu'elle n 'abuse pas surtout…..!'
Emma………………...'Ne vous en faites pas ………!'
Alain…………………' Tu vois…..Tu vois …..Tu as des hommes….Goujate…..?'
Emma………………..' ….Jatte toi même….!'
Le professeur………..'…ALLO…? ….ALLO…..Y ' A QUIPROCO…..!'
Emma……………….' Ta gueule toi………. MON COCO….!'
Alain………………..'…Oui….Tu as foutu la crotte entre nous……'
ALBERT L 'ENFANT DE LA GOULETTE.
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Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 24 juin 2002 - 13h53: |
WNES MERCI POUR TON HISTOIRE.
ALBERT.TU AS CARTE BLANCHE ICI CHEZ TOI
ALBERT.
Par Wnes (Wnes) le lundi 24 juin 2002 - 01h14: |
Chronique à Mourice El Fenech 3.
Une fois de plus notre pote Mouriiiiice, voulu changer de métier. Il s’était en vain frotté au métier de diamantaire, histoire de faire fortune, et sans ballout cela avait bien failli de marcher. A Booooonnnnne peut-être, mais Bel Ras Oma jamais à Anvers, tellement ils sont trop forts là-bas, zekch !
Finalement, en souvenir de son passage à Oxfooooord, et surtout pour faire plaisir à ses parents, le fils prodigue ( pas prodiiiiige ), avait décidé de quitter Boooonnnnne, pour s’installer à Hak El Oued, entre Bichi et Luculus.
A cette époque notre pote Bébert, qui se lançait dans les affaires, avait dans la presse locale, fait paraître une annonce, comme quoi il voulait recruter un comptable très Zekchpérimenté.
Alors Mourice, il avait répondu présent à la convocation d’embauche, et habillé style Nombril Du Monde, ( Genre Balou ), il sétait retrouvé avec sa Djélaba et sa Chéchia, dans la salle d’attente, au milieu de francaoui habillés comme des Sapeurs, avec le costume, la cravate, la serviette en cuir, le CV sous le bras, tandis que Mourice il avait apporté son traitement de texte style, crayon gomme accroché derrière l’oreille. Mon baroule tout le monde il le ragardait.
Le premier francaoui, appelé rentre dans le bureau à Bébert, et Bébert lui dit « Pas mal votre CV Monsieur, mais ça ne suffit pas, je dois vous faire passer un examen, dites moi combien font 1 et 1 ? «, le candidat le regarde étonné et lui dit : « Vous devez blaguer Monsieur Bébert, 1 et 1 ça fait 2 « , alors Bébert de répondre : « Non Monsieur, je ne blague pas, ça n’est pas la bonne réponse, recalé ! Zekch !«
Et ainsi de suite, tous les candidats sont recalés, sauf je vous le donne en mille, Mouriiiiice, mais vous ne savez pas encore pourquoi !
Mourice, quant il rentre dans le bureau à Bébert, avec sa tenue de Djerbien douteux, Bébert très étonné lui dit : « Tu viens pourquoi fils ! «.
« Mais M’sieur Bébert j’viens pour la place de comptaaaable «, « Toi ! pour la place de comptable, mais tu n’as pas étudié «, Si M’sieur Bébeeeeert !, j’y fait HEC, Haute études Communaaaaal ( Bel men jed dans le texte ), j’y fait Oxfooooord, avec le droit internationaaaal, le M.B.AAAAAA zekch, c’y pas rien ça ! alors Brabbi t’y m’engage oula lai ! «.
« Bon ! Bon !, calme toi ya Mourice, et ton expérience ?, qu’est ce que tu connais du métier, la pratique Zekch ! «, « J’y connais tout, les écritures, les journaux comptables, les grands livres, j’y sais manipuler les bilans, et comptes d’exploitation, la TVA, L’URSAFSAF, y tutti quanti, alors t’y m’engage ? »
Bébert déboussaoulé devant un tel étalage de connaissances, lui dit « Calme toi fils, tu va me dire combien ça fait 1 et 1 «, « 1 et 1 s’exclame Mourice ? « perplexe.
Alors Mourice, il ouvre et ferme tous les tiroirs, il verrouille les fenêtres, il regarde sous le bureau, il tire les stores, il verrouille la porte d’entrée à double tours, et se penchant prés de Bébert, il lui chuchote à l’oreille :
« Ya Si Bébert, combien voulez vous que ça fasse ?« Et Bébert, tout sourire de s’écrier :
« Bravo ! Fils, je n’en attendais pas moins, d’un si noble enfant de notre confrérie, tu es engagé ! Mabrouk ! Y Berdah, alors tu dors ?, jib fissa la Boukha, et l’Adam Hout !, Mourice il Halas le Mabrouk Zekch !«
A votre Santé !
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 23 juin 2002 - 09h12: |
VIOLONNNNNNNNNNNNNNNNNN…
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El farh yendi ghraièb oul gu'alb hââââââââââââhrass ahroussa
El farh yendi ghraièb oul gu'alb hââââââââââââhrass ahroussa
Lemèt èl jmeyè èl ahbèyèèèèèyeb
Lemèt èl jmeyè èl ahbèèèèèèèèyeb
Lemèt èl jmeyè èl ahbèyeb
Alla farhet l arousse ou l 'aroooussâââ
OURRIRIRIRIRIRIRIRIRIIRIRIRIRI
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèninè
Jinèèk yè arroussa frahnè ou hèninè
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèninè
Yè raabi kèmèl farhnè ou hèninè
TEY TEY TEY TEY…………..
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Zarkhrèt èl âam zerkèht yè khèllè
Tahder lè bnet oul rajèllè
Arroussetna hlouè ou messwane
Arroussetna hlouè ou messwane
OURIRIRIRIIRIRIRI……………….
Jinèèk yè arroussa frahne ou hènine
Jinèèk yè arroussa frahne ou ghènine
Jinèèk yè arroussa frahne ou hènine
Yè raabi kèmèl farhnè ou hèninè
Refrain
Jinèèk yè arroussa frahne ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahne ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahne ou hèn ine
Yè raabi kèmèl farhnè ou enninè
!§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Yè arrouss yè ouldi yè ziz ou ghèyèb
Aayoun èl sewè ââlli le tètkayèd
Oun challa tbekèr bewlayid…
Tbekèr bewlayid…
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahnèou hènine
Yè raabi kèmèl farhnè ou hèninè
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
refrain
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou hèn ine
Yè raabi kèmèl farhnè ou heninè
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Yè aroussa hènti yè mèhlèhè dèyèk
En challah kèl khir ou doum hyètèk
Rabbi en châllâ i kawi saddèk i kawi sadek
Jinèèk yè arroussa frahne ou hènine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghènine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou hènine
Yè raabi kèmèl farhnè ou enninè
Refrain
Jinèèk yè arroussa frahnèou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou ghèn ine
Jinèèk yè arroussa frahnè ou hèn ine
Yè raabi kèmèl farhnè ou enninè
Par Fernand (Fernand) le jeudi 20 juin 2002 - 23h50: |
Dis moi, n'aurais tu pas un peu forcé le trait?
Et en plus tu nous le sers 2 fois.
Qui a crié "Bis"?
Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 20 juin 2002 - 21h34: |
Mes chers amis,
Je tiens à vous remercier pour vos voeux de félicitions que vous m'avez exprimès ici et sur ma boite aaux lettres.
MILLES FOIS MERCI.
CE SOIR DES MEMOIRES.
LES MÉMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT) ( 9/04/2001)
Dans la série les sketchs .......
18/06/1989
Comme chaque année, à l’approche des fêtes de Pâque, nos chambres, nos murs intérieurs et extérieurs, balcons, portes et fenêtres se retrouvaient entre les mains de nos chers ‘spécialistes ‘ badigeonneurs et peintre, pour se ‘ relooker’. Lifting. L’humidité à la Goulette ayant fait son œuvre, la rouille et le décollement du ‘gir ‘ (chaux ) finissaient par ternir notre environnement mural, donc ‘impur’ à nos regards. Nos mamans s’attachaient souvent les services du ‘Bayad’. Connus et appréciés, comme vous allez-vous en rendre compte ici bas, ces derniers avaient rarement pignon sur rue ; leur domicile faisait office de ‘magasin’. Nos mères se déplaçaient souvent pour les commander ou alors, ils se ‘commandaient ‘ eux même, entendez par-là, qu’ils se présentaient, à l’improviste, lorsque cette période approchait. Ma maman en avait trois sous la main. Elle les mettait en concurrence et choisissait le moins disant pour le même genre de travail. Le devis étant souvent oral et l’affaire conclue, le ‘bayad ‘ promettait de venir le lendemain pour commencer sa besogne.
Il prenait toujours bien soin de déposer son ‘fond de commerce ‘-son échelle -à la maison. Cette opération scellait définitivement le contrat. Les sceaux, pinceaux et autres raclettes suivront une fois la marchandise achetée. Ce n’est que le surlendemain qu’il réapparaissait et rarement le jour promis. Voici donc......
‘.........BALLIOU, AMOR, NENOUCHE ET LES AUTRES....’
ou nos badigeonneurs à la Goulette.
Ma mère ‘Chnouè ya Balliou.....mouche oult él bérèh kôtli méch dji.....’?’
(Alors Balliou .....tu ne m’as pas promis de venir avant hier..?)
Balliou ‘Ourras Yahiè.......chèméhni......marti ouldét.....’.
(Sur ta tète Louise......j’ai eu une naissance......’)
Mensonge puisque sa femme est stérile depuis 40 ans .
Ma mère ‘Mabrouk élli jdadlèk......’
(Félicitations pour cela...)
Il enlève ses habits et revêt sa tenue de combat.
Il racle les murs .......
‘Hayè .....enchètklèl èl nkèb .....?’
( Louise .....je te bouche les trous...........?
Ma mère ‘Eye ou byàd èn chétèklèk kèf..’
(Oui....ensuite je te donnerai une baffe...)
Le masticage fini......
‘Bon Hayè...je vais commencer....’
Il gâche la chaux dans de l’eau .......et remue le tout en y ajoutant la couleur .
‘ Yà Yahiè......kolli.....kiffèch thab ....èl béyth.....mésrouha oulla rhamka...?
( Louise.....comment veux tu la couleur de la chambre ....claire ou un peu sombre.....)
Ma mère .. ‘Ou alléch jedda mè témèléch zarbouyi......ah.....kif chèd baba.....?’
(Et pourquoi pas couleur souris .....comme la chance de mon père..?)
Lui ‘Mnih.....tawè én jid chouia plombou......en séraha..’
(Bon......j’ajoute un peu de blanc pour l’éclaircir...)
Il finit les quatre murs avant de commencer la frise du haut.
Balliou ‘Yè Hèyia .....il fillitou.....namlou.........guanèria....?.’
(Hé Louise.......la frise (la séparation)....je la fais couleur artichaut...)
Ma mère ‘Lèh..... mèdébick tyamlouli....loun kherchèf.....’
(Non.....je préfère que tu me la fasses couleur céleri (vert clair ).
Il ajoute la couleur .
‘Yé Héyia yeddi zrétli......jétli chewihiè .....gnaouiyè.....’
(Hé Louise....ma main a glissé (sous entendu, j’ai forcé sur la dose)....la couleur est un peu ‘gombo’ (vert foncé’)
Toutes les couleurs des légumineuses vont y passer.
Finalement , il rattrape la couleur . Il est midi et comme un fonctionnaire municipal ,il arrête le travail.......
‘Yè Hèyiè......chnouè él ftour.....éllioum....?’
(‘Eh Louise....qu’est ce que tu as fait comme déjeuner aujourd’hui....?)
‘Amèlt chwiiè raouz bèl banatach.....’
(J’ai cuisiné un peu de riz avec des boulettes (purée de pomme de terre travaillée en boulette et fritte enveloppée avec de la farine )
‘El raouz ....yè Héyiè....i yasémni......yattini houirà banatach....’
(Le riz ........Louise.....me constipe....donnes moi quatre boulettes..)
toujours lui ‘Yatini chwiiè karrèss.....ou mélh.....yendék terchi khèl....?’
(Donnes moi un peu de citron..et du sel....as tu des variantes?)
Il finit sa collation.
‘Bon yà Hèyia .....méchi nèssréb kaoua ...ou en jik ma maddichayà...ah mèch nèssrilik tarf chtoukou zèdé...’
(‘...Louise....je vais prendre un café et je reviens vers les treize heures...ah.....je vais t'acheter du mastic aussi ...!’)
Une heure.....deux heures.....trois heures.....pas de Balliou à l’horizon......ces instruments sont jetés à terre et tout ‘est ouvert’. A la tombée de la nuit, on dort tous dans la salle à manger....’fèl déyk oul tounè’ (dans l’étroitesse et la mauvaise odeur ‘.)
Trois jours plus tard......lasse d’attendre ma mère va voir Amor , le remplaçant.....
Ma mère ‘Yé Amor......téjjème dji tkémélli él rhadmè tà Balliou...?’
(Eh Amor....peux tu venir me finir le travail de Balliou...’)
‘Ah...fsa allik..? dimè ékkè Balliou.....il n’a pas de souffle....’
( il s’est enfuit...? il est toujours comme ça Balliou..........)
Amor ramasse le ‘ fond de commerce ‘ du premier élu et pose les siennes .
‘Écoutes Victorine......le travail de Balliou est mal fait.....veux tu que je refasse la chambre.......chouff ouni......rhèllè nkéb
(...........regardes ici....il a laissé des trous...’)
Ma mère désabusée laisse faire . Il recommence la chambre ‘finie’ et attaque la salle a manger .
Amor ‘Victorine ......on ne s’est pas entendu sur le prix....?.’
Elle (Combien tu veux pour le reste.....)’
Lui ‘Le reste et ce que je viens de recommencer....’
Elle ‘Mais tu n’as fait que la reprendre ......je t’offre 20 dinars......c’est bon ?’
Lui ‘Lè......Hayié chwiiè..’
(Non...c’est peu..) ..... ‘
Il s’arrête ........ma mère....
‘Mnih en jidèk 5 dinarate.....’
(‘Bon je t’ ajoutes 5 dinars.......’)
Lui ‘Lèh....yatini 7 dinarate............’
(Non....donnes moi 7 dinars...)
Exaspérée ma mère accepte l’offre. Il est 19 heures.......
Lui ‘Yèh Yahiè ......radouah en jik yal fzour él sebbah...’
(‘Hè Louise.....demain je viens à l’aube .......’
10 heures du matin.....à l’aube.......Amor n’est pas là.........13 heures non plus .......le lendemain idem......Ma mère désespérée .....emprunte le chemin tortueux et cabossé qui mène derrière la gare de Goulette Neuve pour recommander ‘Nanouche’.....ce dernier boite de sa jambe gauche handicapée.
Ma mère ‘Yèh Nanouche.....iyaiche khouiè.......tnèjjém dji tkèméli él byad...?’ (‘Hé Nanouche .....mon frère.......peux tu venir terminer le badigeonnage..’)
Lui ‘Henti....in yandik rab...k , dimà djilli mérhssoura.....’
(Toi......juron........................, tu viens toujours me voir angoissèe...)
‘Chnaymèl....ya Nanouche......rhèlaw biyè.....’
‘Que veux que je fasse Nanouche....ils m’ont laissé tomber...’
Nanouche reprend le travail non términè. Il n’a ni sceau , ni échelle , ni matériel.
‘Echmaa yè Héyia.....bèch nérkhdèm bél matèriel téyâm...’
(Écoutes Louise........je vais travailler avec leur matériel...’)
Il s’approprie donc les affaires des autres et reprend le travail. Il peint depuis trois heures quand Balliou tape à la porte.......Ma mère ouvre et trouve devant elle son premier badigeonneur.
‘Chnouè yà Balliou........rhallit biyè.....mouch kôtli bèch tessrèli tarf chtoukou..............jépte Nanouche.....’
‘Alors Balliou......tu m’as laissé tomber....tu m'as dis que tu allais acheter du mastic ........j’ai commandé Nanouche.’)
Nanouche du haut de l’échelle voit son concurrent.
‘Tawè dji béch térckdhème......yà yadjèn ......!’
(C’est maintenant que tu t’amènes fainéant...!’)
Balliou s’adressant à lui
‘Echmà yà Nanouche ......enti kbih.....ménhabch en tiyah kadri myàk.’
(Écoutes Nanouche ....toi tu es insolent .....je ne veux pas te manquer de respect...’)
Nanouche ‘En boul yalla kadrék.....’
(Je pisse sur ton respect....’)
Balliou ‘Chouff yè Hayiè......chaya kollou ya bét me chelloumi....’
(Écoutes Louise.......d’abord dis lui de descendre de mon échelle .’)
Nanouche d’un air frondeur .
‘Nabèt...?.tra ijjè abétni......?
(Je descends......?.voyons voir si tu peux me faire descendre ...’)
Balliou fait le geste de saisir l’échelle. Ma mère craignant une querelle entre eux.....
‘Chnouè tawè....!.kiffèch namèl myakème.......’
(‘Comment à présent.....! comment vais je faire avec vous.....’)
Les deux se calment . A ce moment là arrive Amor.
Nanouche s’adressant à Amor .
’....Enti jèddè térkhdèm ouni.....?’.
(‘Toi aussi tu travailles ici....’)
puis s’adressant à ma mère.
‘...kolli yè Yahiè.....thabélèk bataillon bèch tbayèd jouz byout....?
(...dis moi Louise ...il te faut un bataillon pour badigeonner deux pièces...’)
Ils sont là tous les trois , devant ma mère .
Nanouche envers ma maman.....
‘....In yaddik él kèl héit en tayék oukkèn mèjélt enjji ouni.....’
(Il insulte les murs de ma mère.....si je reviens encore chez toi....’)
Amor ‘.....Bon.....oukkén ékkè nèrhèd houaijji.....’
(Bon ....puisque c’est ainsi , je prends mes affaires....’)
Il ramasse son bien.
Balliou ‘....Chémèhni yè Yahiè......ennàh jèddé béch él lèm sélloumi ou stalli.....’
(Pardonnes moi Louise.....moi aussi je ramasse mon échelle et mes sceaux.)
Nanouche ‘........Ouahnnè kiffèch namèl béch en kémmèl....?.’
(‘Et moi comment vais faire pour continuer.....’
Balliou le toisant :
‘....Kémèl bzabék twel....ou bsakèk el ksira....’
... (‘Continues avec ton long pénis et ta jambe courte....’)
Ils rangent leurs affaires et s’en vont après avoir pris leur dû. Ma mère n’ayant d’autre choix que de continuer toute seule le badigeonnage. Et chaque année ...il en fût ainsi......durant 20 ans.
De la langue Judèo-Arabe , langue de naissance pour beaucoup d’entre nous , j’en ai gardé les paroles des mémés et la prononciation. Intacte . Je la manie avec aisance , comme beaucoup d’entre nous. Qu’en est t’il aujourd’hui ? Ce dialecte aura disparu avec la génération montante.....évidemment.......à notre grand regret......La sauvegarder....?comment...?
Impensable. De vivante encore un peu de nos jours .......elle se retrouvera morte dans le futur......Sans avenir . Des dictionnaires existent ...peut être même des encyclopédies....pour la recherche....cela ne sera que de l’écrit mais pour la musique ...il manquera les clefs. Dommage.
Par Wnes (Wnes) le jeudi 20 juin 2002 - 00h40: |
Saha Ya Si Bébert, Ya Houya !
You,You,You,You,You,You,You,You,You,You,Hana !
Que La Vie De Tous Les Tiens Soit Longue
Prospère Et Féconde
Que Ta Descendance Continue A Nous Apporter
Tant De Poèmes Pour Nous Faire Délirer
VIE BEBERT ET SA FAMILLE!
Avec Toute Notre Affection
Berdah
Par Michka (Michka) le mercredi 19 juin 2002 - 15h42: |
MAZEL TOV ALBERT, ainsi qu'à ta femme et sans oublier l'interessée ta fille. Michka
Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 19 juin 2002 - 15h36: |
mazel tov
Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mercredi 19 juin 2002 - 15h20: |
1001 felicitations mon cher Albert !
Par Bebel (Bebel) le mercredi 19 juin 2002 - 12h55: |
MAZAL TOV ! TOUT LE BONHEUR DU MONDE !
Line
Par Fernand (Fernand) le mercredi 19 juin 2002 - 12h07: |
Mazel Tov! Mazel Tov!
Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 19 juin 2002 - 11h42: |
FERNAND ET VOUS TOUS MES AMIS ET AMIES
jE VOUS SOUHAITE A TOUS LE BONHEUR ET LA JOIE POUR VOS ENFANTS.AMEN.
C EST LE HENNE DE MA FILLE CE SOIR.
Je m'excuse d 'envoyer cette chanson de RAOUL dans de telles circonstances.
Pardonnez moi.La vie doit etre plus forte que le reste.....
Yé lili yééé lili……..Yééééééééééé…Liliiiiiiiiiiiiii……Yéééééééééééééééééééééééééé;……Yééééé…..Lil……
Yèèè lili…..Yèèèèèèèèèèèèèèèèééé…..Liliiiiiiii…..Yèèèèèèéééééééééé……Lil……
Mâ haqlà mèl dridèééééééééééé…. Wi koun fèl dar jââârrèk
Mâ haqlà mèl dridèèèèèèèèèèèèèèèè Wiii koun fèl dar jarrèèèèk…
Yendnè farha jdiiiiiiidèéééé………
Yendnè farha jdiiiiiiidèéééé…………
Fi èld nar èl sâyid _èl khmis èl mbarèk…..
Yendna farha jdiiiiiiidè fi èld nar èl sâyid _èl khmiss èl mbârèk…..
OURIRIRIRIRIRIRI…………….
§§§§§§§§§§§§§§§§……..
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè élla lè yektallou yâddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss ââli……
§§§§§§§§§§§§§§§ DANG DANG DANG DANG
TNENE……TNENNE…..TNEEE….
El médroub kââdèk l'arroussa ââl krèssi oun challa
Mèymetah le tétchouwech fiè……En khèf ââllia
Kemssa oul khmiss yalliè…..
§§§§§§§§….TANG TANG..§§§§§§§§§§§§§§§
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè ella lè yektallou yaddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss ââli.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè ella lè yektallou yaddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss ââlli.
§§§§§§§§§§§§§§§§§……..§§§§§§§§§§§§§§§§….
Arousstena tâââââârèf terkeb…Wè oued hammi in challa tetyâd kbir ou kamil…
Oun khèf yalliè khèmssa oul khemiss âlliyâ….
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§….§§§§§§§§§§
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl âweddè élla lè yéktallou ââddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss ââli.
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§……….§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè ella lè yektallou yaddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss aali.
Yè lili mahlèéééli charrou….Charrou……. jihèééd oun châllââ
I bechargue bouleyid…Oun khallèf yalli khèmssa oul khèmiss ââlli…
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…
………
OURIRIRIRIRIRIIRIRIRIRIR…………
.
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè ella lè yektallou yaddèhhhhh…
Oun khèf ââlli khèmssa oul khèmiss ââli.
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè ella lè yektallou yaddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss ââlli.
TETENNN TRNEEEE …§§§§§§§§….^§§§§§§§§§§§§§§§§§……..
Yè lili mahlèli farhou…..Darb èl jranè ââroussètnaaaa hlouè ou mèziannèè…
Oun khèf yalliyè khèmssa oul khmiss ââlli……..
;§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
OURIRIRIRIIRIRIIRIRIRI……..
Yè lili mèhlèli farhou….Bèl aweddè ella lè yektallou yaddèhhhhh…
Oun khèf alli khèmssa oul khèmiss ââlli
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§§§§§§§§§………
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 17 juin 2002 - 21h49: |
FERNAND MON FIDELE LECTEUR
MERCI RABBY MAYK
Par Fernand (Fernand) le lundi 17 juin 2002 - 21h27: |
Trés émouvante ta pièce Albert.
On croirait, à la lire, que ce n'est pas à La Goulette que tu as vécu, mais là-bas.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 17 juin 2002 - 20h39: |
AU THEATRE CE SOIR
SHALLOM AAL KOL ISRAEL
VANAKKAM........( bonjour)
'L'INNNNNNNNNNDES....... Mes amis……..! Cet immense continent où les éléphants les tigres du Bengale, les serpents à sonnettes, les najas, cobras et les vaches sacrées…naissent libres, vivent et meurent égaux selon leur âge et dans le respect de leur situation sociale. Et leur rang.
Le Gannnnnnnnge…..Mystique , le fleuve de la purification.
L'IINNNDES des temples, des bramas, des vishnous, ganechs et autres statues affublées de trompes, aux femmes aux milles bras qui vous titillent l 'esprit.
Le pays des Maharadjahs aux milles palais, le pays de la pauvreté, de la misère logée aux premières places.
L'INNNNNNNNNDES……!
Ma soucoupe volante, mon imagination s'est envolée par de là les montagnes et plane au-dessus de L'HYMALAYA pour survoler, bouddhas et monastères. Bombay , Kââlâ-Lampour, New-Delhi.
Mon regard de là-haut, s'est figé sur ses terres et mes idées nagent dans les flots saints du GANGE.
L'INNNNNNNNDES….Mes amis…..! Et ses drames, ses chansons, ses lamentations, sa magie,ses incantations, ses invocations et ses urnes funéraires.
Mes yeux sont tombés sur elle, comme un épervier saisit sa proie.
Je vais vous narrer une histoiiiire, par ma voix grave et' tabagèisée' et raclante…
L'INNNNNNNNDES………..
Nalvaravu………( bienvenue en tamoul)
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,
Le théâtre de SIDI MARDOUM, s 'est déplacé en INDES……..Oui en INDES avec son staff.
Pour une semaine. Le directeur à l'invitation de son ami TAWFIK et de sa femme Mme NANDINI
a élevé son chapiteau pas très loin de NEW DELHI. Pour sept représentations. Les recettes iront aux nécessiteux de la ville, à l'HOSPICE DES ENFANTS MALHEUREUX DE SAINTE MERE THERESA
( Que son âme repose en paix ).
Tout est en place pour l'avant première du spectacle. On remarquera aux premiers rangs les dignitaires de la ville. Et juste derrière tous les amis DE BREITOU ET ALBERT, venus en charter spécial.
Les lumières sont tamisées. Le spectacle va commencer.
En arrière plan, l 'orchestre dirigé par le maestro ZUBINATA BEN LANCRI DE KRAA LAMPOUR.
Les instruments sont les tablas, flûtes, zornas, cornemuse, harpe, scie musicale, banjo, trombone derbouka, Casseroles musicales, claquettes, castagnettes indiennes et pétomanes ( instruments a vents ) en arabe Bassassa.
Plus SHEHNAI , FLUTE DE BAMBOU, HARMONIUM .
LES PERCUSSIONS TABLA, PAKHAWAJ,DHOLAK.
LES CORDES / SITAR, DILRUBA, ESRAJ, SARANGUI, TANBURA, SAROD,
( TAWFICK, soyons sérieux, ils me paraissent bizarre ces noms d 'instruments es- tu sur pour ces ….Pétomanes……( Bassassa en arabe …!) C 'est des francais habillés en indou….? Etrange….C'est des patchouns ou pachtouns…ou des patchoulis……?
Les musiciens sont habilles en 'kurta pyjama' ( chemises et pantalons) brodés serrés aux mollets sur les côtés avec des filaments dorés. Ils sont assis en position de tailleur sur des tapis, un rideau en voile du Cachemire blanc transparent, vaporeux les soustraient aux yeux du public.
Paroles en TAMOUL, chantées par BREITOUBRAMAPOULE avec sous titrage en français.
SARL LA BREITOU-MABOULETTE ET COMPAGNIE.
Un ballet de danseuses est venu spécialement de BOMBAY pour la circonstance, prêté par le MINISTERE DE LA CULTURE. Je remercie Monsieur le MINISTRE ADJOUROUVIPAM pour son aimable collaboration.
COSTUMES DE MR SRANDHI MANCOUCHE. 33 RUE GHANDI A KEL CUL TA.
TOC TOC TOC…….Le chapiteau est plongé dans la pénombre. Silence et lumière tamisée.
BREITOU, une fine moustache en fibre synthétique collée sur sa lèvre supérieure, genre à la DALLI, rentre sur les planches.
Il est habille dans le même tenue que les musiciens.
Sa tête est ceinte d'un foulard de couleur bleu, orné d'un diamant bleu turquoise ( bidon).
'Tawfik et vous MADAME NANDINI…….Venez monter …..! Venez les enfants Sabrinat….
Yogananda…..Badrinati……Govinda……installez-vous là….!'.
Il demande à BELEBOU….. d'étaler un tapis et de poser une table basse. Dans un coin de la scène
Tandis que l'on fait brûler de l'encens ADJOUROUVI. On leur apporte du thé…aux amandes tandis que les danseuses les entourent et les couvrent de pétales de rose…On pose autour de leur cou des colliers de jasmin.
RUMBA NANDRI ( merci beaucoup) d 'être là pour une ……….
'UNE HISTOIRE D 'INDES'
LE LUTH donne la première mesure sur un LA MINEUR PREMIERE OCTAVE EN SI BEMOL.
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Ding Ding…….
Flutes mezzo……en rythme long ……..
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Il salut en faisant le signe indou de bienvenu. Les deux mains jointes à hauteur de sa poitrine…Puis, il s'avance vers le bord de la scène tandis que derrière lui les danseuses rentrent sous les applaudissements de la foule. Breitou….. Vêtues en 'Padouvai et Pavadai ( sari et jupe ) bleu transparent, elles évoluent dans une grâce divine en suivant le rythme de la musique.Recule en marche arrière.
Gestes raffinés, précis, mesurés, regards fixes, immobiles. Poses et arrêts. Jeux d'yeux en vas et viens Reprises. Une gestuelle si bien chronométrée qu'on a l 'impression de voir une seule ballerine danser dans un calme et une sérénité que seules les notes douces viennent perturber l'ensemble.
Elles ressemblent à ces lotus posés sur un plateau scénique en bois d 'acacia, celui du THEATRE DE SIDI MARDOUM.
Puis BREITOU chante en tamoul ' LE DESTIN'.
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Ounnoumeeeeeeeee………Teriyilèèèèèèèè………Oulagaaaaaaati…….§§§§§§§§§§§§§§…….
Yèèèèèèèènnamoooo….§§§§§§§§§…….Nadakade………….Maaaaaaaruuuuuumannnnnnnnnn…..
§§§§§§§§§§§§…………Ai irukadeeeeeeeeeee………§§§§§§§…….Kaaaaaaaannileeee…..
Kannnndadeeeeeee………§§§§§§§§§§§………….KaaaaaaNaaaaaaaaa….vaiiiiii……..§§§§§§
Tonudeeeee…..§§§§…..
(Je ne comprends rien dans ce monde. Il se passe qq chose mais je ne sais quoi/Par mes yeux je le vois comme dans un rêve)
REFRAIN REPRIS PAR LES DANSEUSES………….
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§………….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§……………§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Ounnoumeeeeeeeee………Teriyilèèèèèèèè………Oulagaaaaaaati…….§§§§§§§§§§§§§§…….
Yèèèèèèèènnamoooo….§§§§§§§§§…….Nadakade………….Maaaaaaaruuuuuumannnnnnnnnn…..
§§§§§§§§§§§§…………Ai irukadeeeeeeeeeee………§§§§§§§…….Kaaaaaaaannileeee…..
Kannnndadeeeeeee………§§§§§§§§§§§………….KaaaaaaNaaaaaaaaa….vaiiiiii……..§§§§§§
Tonudeeeee…..§§§§…..
BREITOU……..
KaaaaaaaDiiiilllle….§§§§§§…..Ketadeeeeeeeeeeee….§§§……Kanavaiiiii….
§§§§§……MaaaaaaaaRRRRaaaadeeeeee….§§§§§§§§§………
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…………
(Je l'entends avec mes oreilles, et mes oreilles me brûlent.)
REPRISE DU REFRAIN…………..
KaaaaaaaDiiiilllle….§§§§§§…..Ketadeeeeeeeeeeee….§§§……Kanavaiiiii….
§§§§§……MaaaaaaaaRRRRaaaadeeeeee….§§§§§§§§§………
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…………
BREITOU……..
YeeeeeeeeeeeNNNNNNNNN….AaaaaaaaSSeeeiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§….Vèriyileiiiiiiiiiiiiiiiii…..
Taaaannnnnnn.§§§§§§§§§§§§§§§§§………MaaaaNanammmmmmmmm…§§§§§§§§§§§§…..
PouuuuuuuuuuuuuuuuuuuRiyiliiiiiiiiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§§§§§§…………..
( Mon désir ne c'est pas réalisé , son intention ( D.ieu) je ne la comprends pas);
REPRISE DU REFRAIN…..
YeeeeeeeeeeeNNNNNNNNN….AaaaaaaaSSeeeiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§….Vèriyileiiiiiiiiiiiiiiiii…..
Taaaannnnnnn.§§§§§§§§§§§§§§§§§………MaaaaNanammmmmmmmm…§§§§§§§§§§§§…..
PouuuuuuuuuuuuuuuuuuuRiyiliiiiiiiiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§§§§§§…………..
BREITOU……………………….
YèèèèèèèèèèèèèèNNNNNNNeiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§§…….Polèèè…§§§§……Yèmaaaaliiii…§§§..
§§§§§§§§§§§§§§§….YèèèèèèèèèèEEEEEEEEEEèèèèèèèèèèmali……§§§§§§…….
YèèèèVarummmmmmmmmmmmmm…§§§§§§§§§§……..Illeiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§§§§§….
(Une naive comme moi, il n'y en pas….)
REPRISE DU REFRAIN…..
Tra YèèèèèèèèèèèèèèNNNNNNNeiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§§…….Polèèè…§§§§……Yèmaaaaliiii…§§§..
§§§§§§§§§§§§§§§….YèèèèèèèèèèEEEEEEEEEEèèèèèèèèèèmali……§§§§§§…….
YèèèèVarummmmmmmmmmmmmm…§§§§§§§§§§……..Illeiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…§§§§§§§§§§§§§§….
Traduction…..
( Je ne comprends rien dans ce monde / Il se passe quelque chose mais je ne sais quoi car de me yeux/ Je le vois comme un rêve.Je l'entends avec mes oreilles et mes oreilles me brûlent. Mon désir ne s'est pas réalisé et son intention je ne l'ai pas comprise.)
Une intense émotion plane sur l'assistance…………
L'histoire……
Une jeune fille de 15 ans, presque à terme, décide de fuir la maison familiale. Elle fuit la honte et le déshonneur de son village. Sur sa route, elle est prise en stop, par une sœur catholique du couvent de L'Hospice de la Sainte Trinité, qui la dépose à proximité d'un carrefour, pas très loin d'un pont et surtout à quelques centaines de mètre de la maison de sa tante. Rani, sent les douleurs s'approcher et va s'abriter sous un saule pleureur, à proximité d'un cours d'eau.
C'est la saison de la mousson. Elle s'adosse à l'arbre, écarte ses jambes tandis que la pluie tombe drue comme des cordes qui viennent griffer son visage noyant ses larmes et ses cris de douleur. A proximité des grenouilles qui coassent et des singes pendus aux cimes des arbres qui la regardent pathétiquement.
Elle a vomi son bébé, un garçon, l'enveloppe dans un morceau de son sari en piteux état.
Et c 'est dans cette tenue qu'elle est recueillie par sa tante. On fait croire à l'enfant, dés son enfance, que sa tante est la mère et l'oncle, le père tandis que RANI n'est qu'une femme de ménage. Elle voit donc son fils tous les jours, sans que ce dernier ne l'appelle maman.
L'oncle nourrit envers eux du mépris tandis que la tante, sans enfant, se prend d'amour filial pour le petit.
BREITOU…….
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§………….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§……………§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Ounnoumeeeeeeeee………Teriyilèèèèèèèè………Oulagaaaaaaati…….§§§§§§§§§§§§§§…….
Yèèèèèèèènnamoooo….§§§§§§§§§…….Nadakade………….Maaaaaaaruuuuuumannnnnnnnnn…..
§§§§§§§§§§§§…………Ai irukadeeeeeeeeeee………§§§§§§§…….Kaaaaaaaannileeee…..
Kannnndadeeeeeee………§§§§§§§§§§§………….KaaaaaaNaaaaaaaaa….vaiiiiii……..§§§§§§
Tonudeeeee…..§§§§…..
(Je ne comprends rien dans ce monde, il se passe quelque chose mais je ne sais quoi .)
REFRAIN REPRIS PAR LES DANSEUSES………….
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§………….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§……………§§§§§§§§§§§§§§§§§§
Ounnoumeeeeeeeee………Teriyilèèèèèèèè………Oulagaaaaaaati…….§§§§§§§§§§§§§§…….
Yèèèèèèèènnamoooo….§§§§§§§§§…….Nadakade………….Maaaaaaaruuuuuumannnnnnnnnn…..
§§§§§§§§§§§§…………Ai irukadeeeeeeeeeee………§§§§§§§…….Kaaaaaaaannileeee…..
Kannnndadeeeeeee………§§§§§§§§§§§………….KaaaaaaNaaaaaaaaa….vaiiiiii……..§§§§§§
Tonudeeeee…..§§§§…..
(Je ne comprends rien dans ce monde, il se passe quelque chose mais je ne sais quoi.)
A dix huit ans , l'adolescent RAJA , beau et intelligent doit quitter ses 'Parents' pour aller
A NEW-DELHI poursuivre ses études dans l'agronomie.
Quant a RANI, sa vraie mère elle vit sous le mauvais œil de son 'oncle' et le bienveillant de sa tante.
On l'a mis à présent dans une case, une hutte, séparée d'eux. Elle accepta sans broncher cette nouvelle situation de proscrite, de bannie avec soumission. D'ailleurs à quoi pouvait elle prétendre devant un oncle
qui l a haïssait et une tante qui ne pouvait qu'accepter les ordres de son mari !
Bouche tut et cousue. On lui servait sa pitance comme on sert une chienne.
Qui plus est , on l'a laissait dans l'ignorance la plus absolue sur son fils……d'autant que l'oncle interdisait formellement à sa femme de lui en parler. Secret éternel des INNNNDES……où l'obéissance au mari est encore vivace dans l'esprit étriqué des gens de la campagne.
A 28 ans, Raja fils de RANI décroche brillamment sa maîtrise d ingéniorat en agronomie.
Il fut nommé professeur à la grande université de BOMBAY.Il envoyait assidûment tous les fins de mois sa demi paye à ses 'parents', sa tante et son oncle. Sans que cela les émeuve autrement , quant à la condition misérable de RANI………..
BREITOU………
KaaaaaaaDiiiilllle….§§§§§§…..Ketadeeeeeeeeeeee….§§§……Kanavaiiiii….
§§§§§……MaaaaaaaaRRRRaaaadeeeeee….§§§§§§§§§………
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…………
REPRISE DU REFRAIN…………..
KaaaaaaaDiiiilllle….§§§§§§…..Ketadeeeeeeeeeeee….§§§……Kanavaiiiii….
§§§§§……MaaaaaaaaRRRRaaaadeeeeee….§§§§§§§§§………
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…………
La vraie mère vivait sobrement, c 'est à dire, avec les restes de riz qu'on lui servait dans un bol ébréché comme on sert les chiennes dans leur chenil clos et retiré du monde ingrat.
Cette INNNNNNDES………Mes amis…! Cet immense pays de la grande misère où les communautés, comme un volcan mal éteint, se réveillent et sont prises parfois de folie meurtrière, qui s 'entretuent à cause de leur foi…de leur croyance ……..Sikhs……! Sic……Du BRAMAH ou d 'ALLAH, le même sang pauvre de tout coule et se purifie dans le GANGE sacré. A temps perdu.
A 45 ans, le fils RAJA, grâce à ses compétences, son sérieux et son dévouement fut pressenti par le gouvernement indien à assumer un poste honorifique Ministre de l'agriculture. Il était marié et avait quatre enfants, deux filles et deux garçons.
Ahhhhhhhhhhh….Yè nessssss…..Ijji èl nâr elli yetlakah bèl mektoub…..
( Ahhhhhhhhh…bonnes gens…..et vient le jour où il a rendez vous avec son destin).
Le ministre est en tournée dans le pays et voilà que….
Une limousine noire, vitres teintées pénètre dans le village, de son enfance. Après plus de 35ans, RANI, vient rendre visite à ses 'parents'.
Les gamins s'accrochent à l'arrière de la voiture, c 'est la fête au village. Sa visite était annoncée depuis deux semaines et tout s'est enguirlandé pour l 'occasion. Il fut reçu par les dignitaires locaux.
A présent, ses parents habitaient une très belle villa tandis que RANI, était logée dans la cave
Les danseuses évoluent toujours avec grâce derrière Breitou qui raconte l'histoire en chantant……
Raja s'empressa d'embrasser ses 'parents' et fut introduit dans le grand salon. Ils 's'assirent à même le sol
tandis que la 'mère' leur servit un thé de CEYLAN. Le meilleur.
Les enfants, lâchés à eux même, courraient dans le jardin, quand l'aîné intrigué par un soupirail, jeta un regard par-dedans et là il vit une dame, assise sur le sol. Il frappa sur la vitre.. La vieille plus occupée à manger ne fit pas attention.
Kani, courra alors chez ses parents…..
'Daddi….Mammy…..Il y a une dame dans le trou…..'
Dans le trou……Mais oui il y a toujours quelqu'un en bas…..Les oubliès de la vie qui se meurent dans le silence des catacombes. Et qui pourrissent dans l'indifférence générale.
Dans le trou…..Dans la tombe qui leur sert de toit….
Le ministre, sirotant son thé leva les yeux vers son fils…..
'Mon fils, mais de quoi parles tu….,
'Oui Daddi….une dame…..'
Il s'adressa à son 'père'….(l'oncle)
'Il y a une femme ici dans la cave…..?'
L'oncle '….
'Oui……! Oh ce n'est rien….Une vieille servante…..!'
RAJA…..
'Mais pourquoi dans la cave….? Vous aurez pu la mettre dans la loge, dans le jardin qui est plus confortable….!…Dites - lui de venir…..'
Il intima l'ordre à son chauffeur de la faire venir tandis que 'sa mère' blême comme une verveine suivit le le commis…….
On fit monter l'exclue…..Toute penchée par le poids de ces 63ans….Vêtue presque en haillons.
Elle était devant lui…..Devant ce fils dont elle ignorait tout de lui…….
Rani, baissa son regard tandis que RAJA, se leva et l'invita à s 'asseoir.
Elle remarqua sur la main gauche du ministre une cicatrice, une blessure de naissance, un dessin de faucille et là elle lui dit…….
BREITOU……..
KaaaaaaaDiiiilllle….§§§§§§…..Ketadeeeeeeeeeeee….§§§……Kanavaiiiii….
§§§§§……MaaaaaaaaRRRRaaaadeeeeee….§§§§§§§§§………
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…………
(Je l'entends avec mes oreilles, et mes oreilles me brûlent.)
'Il y a longtemps….J'avais eu un fils…..Il s 'appelait RAJA…..'
Le ministre écoutait attentivement la vieille dame puis…….
' TU T 'APPELLES RAJA…..? Oui……N'est ce pas…….?'
'Oui RAJA…….!'
'TU ES MON FILS…..!'
On a tué sa vie…..
POYITOU VARENN…… ( au revoir)……RUMBA NANDRI……( merci beaucoup)
Breitou recule à petits pas jusqu'au centre de la scène, tout en saluant, tête baissée, les spectateurs….tandis que le rideau s'étire.
APPARAM PARKALAM….( à la prochaine).
Je remercie mon ami TAWFIK, des states, qui m'a soufflé les paroles de la chanson et quelques précisions sur l'INDDDDDES…..Qu'il trouve l'expression de mon profond respect.
RABBY MYAK.
OKKATU MAYANU
OUBIM TAWFIKOU.
ALBERT SIMEONI L'ENFANT DE LA GOULETTE.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 17 juin 2002 - 20h22: |
'Tawfik et vous MADAME NANDINI…….Venez monter …..! Venez les enfants Sabrinat….
Yogananda…..Badrinati……Govinda……installez-vous là….!'.
Mes chers amis,
Cette scènette vous est offerte.
Toi mon ami TAWFIK, j'ai eu la chance et le plaisir de te connaitre chez moi , dans ma boutique et vu l'honnette indien/musulman dont j'apprècie l'humour fin, délicat et o combien recherchè.
Les mots me manquent pour exprimer toute ma satisfaction d'avoir un ami qui vit à l'ombre des cocotiers et qui sort de temps à autre pour nous rappeller que tu existe.
Dans qq minutes, je vais t envoyer ton histoire écrite à ma façon telle que ta femme te la narrer
en qq mots.
MERCI
Par Wnes (Wnes) le lundi 17 juin 2002 - 20h17: |
J'ai également connu une Josianne Abitbol à Tunis, mais je ne rappelle plus dans quelles circonstances ?
C'est peut-être la faute à Alzeimer Aïnek Bicha !
Salut à Elle, à Breïtou, et à Tous.
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 17 juin 2002 - 20h16: |
ZAIRA……'Yè Titine …..! Koolli mchè él INDES BREITOU.....?'
( Dis moi Titine ? Il a été AUX INDES Breitou…..?)
Titine...........' Thab en kollok hajjè ména refach me net kelèmch yalliè....!'
( Tu veux que je te dise, une chose que j 'ignore je ne peux en parler )
Zaira............' Taref yanddou bèrcha balfit.....!'
( Il affabule beaucoup )
Titine………' Belfit oullè lè ennah en habbou BREITOU…..!'
(Affabule ou pas , moi je l'aime BREITOU)
Zaira……….' Mnih enneh kaada en trassem myak…..?'
(Bon, mais je ne suis pas entrain de te quereller...?)
Titine............' Echkoun i rassmèck enti rghoullè.....!'
( Mais qui te querelle toi, tu es une ogresse..!)
Zaira……….' Chnouè….? Enne rghoullè….? Khoud zoiuz fi yaanik….!'
( Quoi…..? Moi une ogresse…..? Tiens prends ça deux dans tes yeux…!)
BREITOU ' Yè ZAIRA....Echmaa , tbelfit oulle lè ekyad fi blesteck ou
Mayetch ji ….Compris…..,'
( Ecoutes ZAIRA….affabulations ou pas, ne viens plus ici et restes à ta place…)
Zaira……..' Mnih yè ouldi, chamahni…..Mè yatch en yawed…..!'
( Bon excuse moi mon fils, je ne recommencerai plus).
Puis en chuchotant vers Titine…
'Ijje narbou oulle tewa yekfar aalinnâ….?
( Viens on se sauve sinon il va nous injurier….,)
BREITOU……..' In yaddin……Elli mè ihabkomch…..'
( Juron sur ceux qui vous détestent)
Par Fernand (Fernand) le lundi 17 juin 2002 - 17h45: |
Effectivement, Jex, comme précisé en sous titre du théâtre, celui-ci est ouvert à tous.
Bon retour
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 17 juin 2002 - 17h01: |
JOSIANE ABITBOL MARCHAND,
Seriez vous mon amie de la GOULETTE??????
ALBERT SIMEONI
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 17 juin 2002 - 16h59: |
TAWFIK
CE SOIR UNE HISTOIRE D INDES.PREPAREZ VOUS A MONTER SUR LA SCENE DU THEATRE DE SIDI MARDOUM.
MADAME ET ENFANTS HABILLEZ VOUS EN COSTUME TRADIOTIONELE ALBERT VA VOUS RACONTER UN CONTE
UNE TRAGEDIE SORTIE TOUT DROIT DE SON IMAGINATION.
QUI SERA TOUJOURS VIVANTE GRACE A D IEU.
ALBERT L 'ENFANT DE LA GOULETTE AUX INDES.
Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 18 juin 2002 - 03h45: |
JEX C LE THEATRE DU PEUPLE MON AMI..
ALBERT
Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mardi 18 juin 2002 - 00h22: |
mais dites moi c' est le theatre de qui maintenant ?
Par Wnes (Wnes) le lundi 17 juin 2002 - 12h44: |
Chronique à Mourice 2 Le pote à Bébert.
Ham oueldik chez Breïtou tout est cool ! Zekch !
Mourice El Fenech de retour à Bonnnnne, au lieu de revenir ministre ou PDG, il devenir Bizzzzzznesssss Man, Olé !
Un jour un goy, le prenant pour un Djerbien ou un Mzabit, lui apporta un diamant, un de ces diamants comme on le voit une fois par siècle, même une fois par millénaire, même une fois par……….. Klet ! j’mi rappelle bli !
« M’sieur Mourice, je vous vends ce diamant pour 10.000 Dollars Américains, bien sur «
« M’sieur Le Goy, ci tri cher ! rigardez il a un crapeau, il i mal taillé, ti m’arrache la chaire de ma chaire, ti mi ruines, Bébert il m'a dit que j’i bisoin di faire di zafaire, autriment pourquoi mon père il m’a envoyé à Oxford, chi li zanglais ? « et Mourice il acheta le diamant.
Alors pendant la nuit, il ne pouvait pas fermer l’œil, vous voyez comment fonctionne chez nous, le pessimisme à rebours.
Il se dit, « Quelle idée à la c.. j’ai eu d’acheter ce diamant, j’aurais mieux fait d’acheter un bateau de blé, et au moins j’aurais pu l’écouler petit à petit. « Alors il lui vient une idée d’aller voir son pote Breïtou.
« Ya Breï tou, ya houia, regarde ce diamant, tu me l’achètes 20.000 Dollars Américains ? «
« Pas de problèmes ! Voilà 20.000 « Et le diamant change de mains.
Durant la nuit Mourice, qui n’arrive pas à trouver le sommeil se dit « Quand même, un homme d’affaire aussi avisé que Breïtou, il m’achète pour 20.000 un diamant que j’ai payé 10.000 le jour même, c’est qu’il vaut plus ! « .
Alors le lendemain il retourne chez Breïtou, et reprend le diamant pour 30.000.
Un jour après, Mourice retourne chez Breïtou, et le lui revend pour 40.000, et ainsi de suite, chaque jour le diamant prend 10.000 dollars de plus.
Un jour, Mourice va voir Breïtou avec le chèque de 500.000 Dollars, et Breïtou lui dit « Je n‘ai plus le diamant, je l’ai vendu ce matin à un Goy ! «
« Comment ? Tu la vendu à un Goy ? Alors comment on va gagner sa vie maintenant ? «
Chers amis, ceci n’est qu’une parabole !
Mais il faut méditer là dessus, elle à le mérite de vous faire entrevoir, à quelle sauce, nos retraites pourraient être englouties par les fonds de prévoyances, quand on sait comme chez nous, qu’ils s’achètent et se revendent les immeubles, avec des plus values virtuelles, et inflation canon !
Pas canoun !
Alors Rod Balek ! le soufflé peut se dégonfler, et notre blé avec !
Baroul di Mourice ! Zekch !
Fi Lamen
Berdah