Par Albert (Albert) le dimanche 25 février 2007 - 11h19: |
Tiens Meyer..
'...Bonjour Monsieur, je voudrais des clous de GIRAFE...!'
'...A têtes rondes ou carrèes...?'
'...Ah bonne question, attendez j'appelle...!'
Deux minutes plus tard.
'...Elle ne sait pas, donnez moi les deux sortes, elle choisira...!'
'...Vous êtes sur que c'est des CLOUS de GIRAFE...,'
'...Oui, elle me l'a écrit sur ce papier...!'
'...Ok....! KARIMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMMM
QUATRE CLOUS DE GIRAFE EMBALLES S IL VOUS PLAIT....!'
KARIM ME REGARDE....
'...Monsieur c'est pas des CLOUS DE GIRAFE MAIS DES CLOUS DE GIROFLE....! YE HMAR...!'
Par Albert (Albert) le dimanche 25 février 2007 - 11h12: |
Tiens Meyer…
Dans ma boutique en ce vendredi béni.
Rentre un zaïrois.
‘…Bonjour, Monsieur, je voudrais un billet d’enterrement… !’ ( Emet)
‘…Pardon… ?’
‘…Oui, on m’a dit que vous vendez les billets d’enterrement… !’
‘…Quelle classe… ?’
‘…Classe économique… !’
‘…Ca va vous coûter 4500 € …. HORS PRIERES!’
‘…Mais la personne m’a dit que LES PRIERES ETAIENT COMPRISES… !’
‘…Dans ce cas allez voir le 62 Premier étage… !’
Il s’agit en fait d’une agence de voyage qui s’occupe des expéditions de cercueils pour l’Afrique.
Rentre un sénégalais.
‘…Missié, jé voudrais un pitit canard…. !’ ( Emet)
‘…Avec ou sans plumes… ?’
‘…Avec une clef… !’
‘…Un jouet alors… ?’
‘…Ci pour ma valise… !’
‘…Laquais ou pas… !’
‘…Li moins cher… !’
‘…Tu veux parler d’un cadenas n’est ce pas… ?’
‘…Oui, pitit avec clef… !’
Une femme...
‘…Monsieur à quoi y sert le savon NOIR… ?’
‘…A devenir NOIR….! YE LELLA...’
Par Albert (Albert) le dimanche 25 février 2007 - 09h16: |
'Dis, Maman ,je suis juif ou arabe ?
'Ton père est Arabe et moi je suis Juive, alors tu es les deux , mon fils; Pourquoi cette question ?
'C'est parce qu'il y a en bas une mobilette et j'hésite entre la vendre ou la voler'
Par Braham (Braham) le samedi 24 février 2007 - 19h13: |
Par Albert (Albert) le vendredi 23 février 2007 - 23h42: |
Les poétes ne sont pas tous juifs mon cher.
Ils sont universels.
Ils n'ont pas de frontières et ils se ressemblent tous, ils pensent et croient ce qu'ils écrivent.
Ton poème est un déchirement Abdelatif.
Une nostalgie. Que nous sommes les seuls, nous les anciens à l'avoir vécue hamdoullah.
Je vais le relire encore autant de fois que je le peux et même qu'il reviendra ici contè par
Breitou.....Sur la scéne du PTB comme les anciens conteurs du désert sous les tentes.
Avec mes actrices et acteurs.
Tu verras.Tu liras.
Mille fois merci.
Par Abdellatif (Abdellatif) le vendredi 23 février 2007 - 20h31: |
Salut,
Je ne suis pas juif, maysèlech.. juste un tuniso-français vivant à Tunis. Voici un de mes poèmes qui vous rappellera le bon temps...
Tunis
Par Karim Abdellatif)
Ma ville serait un refuge,
Une barque renversée sur une plage d’août,
Une ombre bienveillante et secourable,
Une seconde d’inattention prise à la foule.
Ma ville serait un Eden,
Une oasis luxuriante dans le désert,
Une pluie abondante en pleine sécheresse,
Et un sourire en coin sur les lèvres d’une vieille passante.
Ses ruelles respireraient la vie,
Les odeurs suaves des sacs d’épices,
L’encens gris et l’ambre noir,
Les écorces de cannelle et les tiges de laurier.
Ses ruelles s’enfonceraient dans la cité,
Murs blancs sertis de portes bleu azur,
Fenêtres ornées de fer forgé,
Des impasses emprisonnant le temps.
Ma ville serait grande et belle,
Riche de ses cents mille quartiers,
Bordée par les deux lacs, l’île et les flamands.
A la croisée des terres et de la mer,
Ma ville serait millénaire,
Berbère et phénicienne,
Romaine, arabe, turque et française,
Souvenirs de son histoire.
Ses ruelles s’arrêteraient près d’un puits
Où au son du rossignol en cage,
Une esclave jadis puisait l’eau
En rêvant de son autre pays.
La Hara grouillait de monde, c’était Sabbat !
Les vieux juifs marchaient vers la synagogue,
Portant le vieil habit et l’air sérieux,
Ils y déroulaient les rouleaux de la Torah.
Le muezzin appelait les croyants,
Ceux-ci affluaient de toute part vers les mosquées,
Les rues étaient bondées et les voitures à l’arrêt.
Les chaussures elles-mêmes se sanctifiaient.
Les fenêtres s’ouvraient pour laisser entrer l’air du matin,
Et les jeunes filles s’aspergeaient d’eau fraîche
Chantonnant et coiffant leurs cheveux,
Ecoutant religieusement Om Kalthoum nasillonner dans le transistor,
Le début de l’été marquait la saison des mariages
Les orchestres tonitruants dans les salles des fêtes,
Les danses langoureuses des jeunes femmes en fleur,
Et les couples prostrés sur l’estrade.
Les gens s’amusaient et s’observaient,
Les bijoux et les tenues se jaugeaient,
Des hommes, en douce, buvaient du whisky,
Et la fête se poursuivait tard dans la nuit.
Mon enfance se déroula sur les branches d’un mûrier,
D’où j’observais le calme de la rue de œillets,
Parfois, je montais sur le toit en tuile de l’établi croulant
Ou bien j’allais me reposer sur un tabouret chez le vieux menuisier.
Les zaouïas se sont dépeuplées et les mendiants hantent les parcs,
Des adolescents sniffent de la colle près du Passage.
Et les putains font le gué dans les banlieues chic.
Les bourgeois ont fui il y a longtemps...
J’aime cette ville et la déteste.
Je pleure ses remparts détruits et ses flancs transpercés
Sa virginité que la modernité a honteusement bafouée…
J’enrage enfin d’entendre geindre ces bonimenteurs.
Ma peine est si grande de devoir un jour quitter
Le sol qui a soutenu mes pas de jeune homme,
Je te suis infidèle et pourtant je te chéris,
Toi l’unique femme qui m’aura jamais compris.
Ma ville, tu es la terre dont on fait les poètes,
Un sol ocre et rude comme ta poigne,
Une lumière bleutée qui me rassure et m’apaise.
Tu es tour à tour le mâle et la femelle.
Le soir à la Goulette, les fantômes longent les murs,
- Siciliens et Juifs d’une autre époque -
Les grillades de poissons exhalent leurs odeurs enivrantes,
Et les verres de vins défient les citadins les plus obtus.
Le gros homme à la chéchia s’approche de notre table,
Il crie d’une voix aiguë : « Machmoum !
- Combien ?
- C’est bon, on achète… »
Plus tard, près de la gargote, une bagarre…
La rue se remplit soudainement,
Le bruit d’un choc, un homme à terre.
Il est inconscient, mais se relève.
A Sidi Bou, les places de parking sont payantes,
On se rend au dernier café,
Un thé à la menthe et un narguilé devant la vue plongeante,
Le Boukornine semble si majestueux…
Au loin, on aperçoit la racine du Cap-bon qui s’étire en direction de la Mecque,
De Ras Tabia, le matin, on découvre Tunis transporté dans les cieux,
Trois niveaux vaporeux se dévoilent à travers les nuages :
La ville moderne en bas, puis la colline du Jallèz et enfin les premières montagnes de l’Atlas.
Le quartier du lac, cet ancien marécage…
Des familles joyeuses qui se baladent jusqu’après minuit,
Des enfants qui s’élancent sur leurs rollers,
L’odeur du tabac à la pomme qui embaume les terrasses…
Première approche pour un jeune couple,
Une main se glisse, l’autre acquiesce hésitante,
Sur l’esplanade, un cerf-volant danse dans les airs
Un Airbus approche…
Bab Souika, un jour de semaine… la place est bondée.
Des policiers en civil communiquent avec leurs talkies-walkies.
Les hommes jouent aux cartes ou regardent passer les femmes,
Des voitures pressées s’engouffrent dans les tunnels.
Après-midi de derby. Les drapeaux sont de mise…
Les bolides klaxonnent et défilent dans les rues,
L’insurrection secoue la ville et les cafés s’agitent,
Chaque but marque le début d’un possible soulèvement.
Je flâne chez les bouquinistes, place de la monnaie ou rue d’Angleterre,
Je feuillette les livres…Un Soljenitsyne, je l’achète pour deux fois rien.
Je me rends chez un disquaire qui vend de la musique piratée.
Terminus des bus, place Habib Thamer, je mange une crêpe salée.
Mon bus arrive, il faut toujours s’asseoir à l’arrière…
Devant, les places seront réquisitionnées par les vieilles personnes,
Je regarde défiler ma ville à travers les vitres sales.
Le conducteur est une femme.
Un samedi soir à l’Acropolium de Carthage,
Soirée de l’Octobre musical.
Un groupe allemand joue de la musique baroque,
Public de fins mélomanes : jeunes, bourgeois ou Européens.
Je traverse la rue de la Casbah en protégeant ma sacoche,
Les étals sont voyants… les clients se bousculent…
Un portefaix arrive en sens contraire, il faut se décaler.
J’émerge… la porte de France, Bab Bhar…
Le consulat d’Angleterre a déménagé,
Si je tourne sur ma gauche et que je m’enfonce…
A droite, une question me tire de mes réflexions,
« Bône ! Partez-vous pour Bône ? »
Par Albert (Albert) le vendredi 23 février 2007 - 18h28: |
CAKES OU BOULOUS....AHAHAHA..JE GANGE QUOI???
Par Braham (Braham) le vendredi 23 février 2007 - 16h12: |
Devinette (2)
Par Breitou (Breitou) le vendredi 23 février 2007 - 15h52: |
COLEOPTERE...UN BOURDON.
Par Breitou (Breitou) le vendredi 23 février 2007 - 15h52: |
Pour tout vous dire c est un helicoptére revue et corrigè.
Par Breitou (Breitou) le vendredi 23 février 2007 - 15h46: |
En plus raide comme la justice.
TARF KHRA...
Par Breitou (Breitou) le vendredi 23 février 2007 - 15h43: |
PROMIS JURE ET CRACHEZ....
GRANDEUR NATURE...DE QUOI FAIRE DES JALOUX...