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Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Pages 1 a 20: Page 9

Par Amsou (Amsou) le mercredi 10 juillet 2002 - 14h03:

Allez une tite avant d aller a la plage

ET SI NOUS PARLIONS ANGLAIS SANS LE SAVOIR !!!!

Fini les cours d'anglais rébarbatifs et les souffrances liées aux efforts
de prononciation contre nature. La découverte
qui éclate ici au grand jour est tout bonnement révolutionnaire : l'anglais,
bien loin d'être la langue universelle qu'on nous présentait
jusqu'alors, l'anglais, la langue de Shakespeare, n'est rien d'autre
que du français mal prononcé!
Ail ou radis? Are you ready? Êtes-vous prêt?
Saintes salopes - Thanks a lot - Merci beaucoup
Débile - The bill - L'addition
Mords mon nez - More money - Plus d'argent
On le donne à ces cons - Hold on a second - Ne quittez pas un instant

Toute ta queue traîne - To take a train - Prendre le train
Qu'on gratte tous les jeunes! - Congratulations! - Félicitations!
Marie qui s'masse - Merry Christmas - Joyeux Noël
Oui Arlette - We are late - Nous sommes en retard
Mais dîne Franz - Made in France - Fabriqué en France
Il se pique Germaine - He speaks German - Il parle allemand
Ahmed a l'goût de tripes - I made a good trip - J'ai fait un bon voyage

Youssef vole ma femme au lit - You saved all my family - Tu as sauvé toute ma famille
Sale teint de pépère - Salt and pepper - Le sel et le poivre
Six tonnes de chair - Sit on the chair - Asseyez-vous sur la chaise

Dix nourrices raidies - Dinner is ready - Le dîner est prêt
Beaune-Toulouse - Born to lose - Né pour perdre
Les slips tout gais serrent - Let's sleep together - Dormons ensemble

Guy vomit sous mon nez - Give me some money - Donne-moi un peu d'argent

Âme coquine - I'm cooking - Je cuisine
Délicate et saine - Delicatessen - Épicerie fine
Deux bouts de chair - The butcher - Le boucher
Varices de grosseur - Where is the grocer? - Où est l'épicier?
C'est que ça pèle - Sex appeal - Attirance sexuelle
Ma queue perd son alcool - Make a personal call - Passer un coup de
fil personnel

Bonne journée amis Harissiens
Bises Amsou

Par Wnes (Wnes) le mardi 09 juillet 2002 - 17h21:

Chronique du Jardin Secret :

Cette ruse était employée par le dénommé Vieil Homme de la Montagne, maître d’une secte extrémiste à l’origine de plusieurs assassinats des chefs musulmans.

Quand il voulait recruter quelqu’un pour envoyer un ennemi Ad Pater, il lui faisait boire du vin mélangé, de jusquiame, de hashish…. Dés que l’homme, de préférence costaud et simple d’esprit, tombait ivre-mort, il le faisait transporter dans un jardin particulier, qu’il avait fait préparer pour cela, dans lequel se trouvait tous les délices du paradis.

De nombreuses servantes vierges, et de petits esclaves y circulaient, d’une beauté remarquable, des instruments de musiques résonnaient, les plus harmonieux de ceux qui existaient dans le monde d’alors ( Il y a 10 siècles). On y mangeait les mets, et les plats les plus délicieux, qu’on pût inventer.

Lorsque l’homme se réveillait de son ivresse, il se voyait dans ce lieu. Il s’étonnait et demandait :

- Où suis-je ? Et les servantes de lui répondre :
- Tu es au Paradis. C’est ton Maître qui t’a envoyé vers nous. Nous sommes les houris aux grands yeux, et eux ce sont les éphèbes.

Puis elles le servaient de la manière la plus exquise qui soit, selon qu’il préféra les houris ou bien les éphèbes.

Le bien-heureux restait ainsi dans cet endroit une semaine complète, buvait, jouissait de la vie et prenait tout son plaisir. Ensuite les servantes lui faisaient à nouveau boire de la fameuse décoction qui rendait ivre-mort le malheureux. On le faisait transporter vers son lieu d’origine, où il se réveillait.

Le vieil homme de la montagne, le faisait alors venir vers lui et lui disait :

- Que désires-tu le plus en ce bas monde ?
- Maître vénéré, fais moi retourner au Paradis !
- Pars tuer Un Tel, et si tu es mis à mort à la suite de cela, tu t’en iras à l’endroit que tu as vu. Si tu en sors indemne, je t’enverrais moi-même en ce lieu.

Afin que le crime fût le plus parfait possible, le maître disait à l’assassin ( Hashâchine ), :

- Ceux qui ont commandité tes actes sont Un Tel et Un Tel, et d’énumérer les membres de l’entourage de la victime.

Ceci afin que sous la torture, l’assassin les dénonces tous et qu’à leur tour, ils soient envoyés Ad Pater, le crime était alors parfait !

Selon l’Histoire, le vieil homme de la montagne, avait également conclu un pacte avec les chevaliers de la dernière croisade, afin combattre les Mongols qui menaçaient de détruire la Perse et la Syrie. Géopolitique oblige !

Propos recueillis

Berdah

Par Wnes (Wnes) le lundi 08 juillet 2002 - 23h49:

Yè khouyè Bébert, Roméo et Juliette !
Ca c'est pas du tout Hak El Ouet !
En vérité quelle tristesse !
Fais les revivre en vitesse !

J'aurais préféré un vero carusella !

Baccio d'amore a tutti : Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 08 juillet 2002 - 20h04:

MESDAMES,MEDEMOISELLES, MESSIEURS....

AU NOM DE TOUS LES MIENS….
Justice pour RAPHAEL DEITZ.

Certains s'interrogent peut être surl'emplacement du théâtre de SIDI MARDOUM. Il est dans les pages jaunes, dans le 21 ième arrondissement Paris.
Rubrique ADRA.Tèlèphone 01 OO OO OO OO .

AU THEATRE CE SOIR
SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
BESMELLAH EL RAHMAN EL RAHIM

Je rappelle :
ALBERT est le gérant du théâtre. Père de famille.
BREITOU est acteur. Père de famille.
BELEBOU est garçon de courses. Célibataire.

Le gérant du théâtre de SIDI MARDOUM, après accord avec l'autorité compètente, a décidé pour la bonne cause, de le rendre itinérant et cela afin que tous ses amis puissent assister aux spectacles.

Albert prend donc le risque, après autorisation auprès de l'autorité compétente, de le déplacer au grès de ses fantaisies pour le bonheur de tous ses amis.
C 'est à la GOULETTE, qu'il va élever son chapiteau. Dans sa ville natale, sur le terrain du charbonnier
dit l' espace noir ou le terrain du Fahem.( lire mon article l'espace noir passé sur accueil .)

Là où il fit ses premiers pas de sportif avec tous les enfants de son âge.

( Je rappelle que ROMEO ET JULIETTE a été traduite et joué en arabe égyptien sous le titre de KEISS OU LEILA.
C e soir elle est interprètee , en judèo arabe à la sauce goulettoise, placée à la GOULETTE du côté de l'oukalla LUMBROSO.)

Il est neuf trente du matin en ce 9/2/45 et BREITOU, pose ses tefilins sur son bras…

'Chemâa Israel A donai Elohenou A donai Hehad…'.

Vers les 20 heures il se prépare dans sa loge et répète à haute voix son conte, une histoire qu'une amie des Etats-Unis, JANET, lui a demandé d'interpréter à sa façon. Suivant le roman d 'ALBERT…..Il mouille sa gorge par quelques gouttes d eau puis enfile une jellabba blanche, chausse ses babouches ( paire de mules).
Il arpente à présent le long corridor qui mène à la scène.
Le rideau est encore tiré et la salle se remplit lentement. Il entend les déplacements des chaises et les murmures. Il est un peu tendu.
Il est 21 heures quand la flûte donne les premières mesures de la chanson
HAIM ET ZOHRA….

§§§§§§§§§§…….futtttte…..futtiitt….§§§§§§…ye lililiiiiiiiiiiiiiiii§§§§
ye yeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee……lil§§§§§……..

BREITOU jette un coup d'œil sur les premières rangées, devant la scène et là aperçoit RAHELINA…..

'RAHEL………! Viens …!….Je t 'avais promis de monter sur scène. Alors voilà tu es là ce soir, en attendant de faire monter mes autres amis du cafè des dattes. Ils ou elles seront servis à mesure que mon patron fabrique ses textes.'

Elle…….' Albert….! C'est la première que je monte devant un public……'
'Tu veux dire devant nos amis…..!Mais tu es dèja montè sur une table….?
'Oui….! Je suis toute tremblante…..Un peu confuse……..Et……!'
'Et ……tout va bien se passer….Tu n' a rien à craindre….Rahel….Moi qui te connais un peu
je peux assurer que mon amie est une jeune fille au dessus de tout soupçon. Elle a un cœur
d'or qui dépasse souvent sa pensée de fille qui attend son bonheur……
Essma yè benti…Mè yendèk mè trkhèmèmch èl mèktoub fi yèd rabbi….Enti élli trkhèf mènnou ètkèl ââli ….Téwè i hallèk èl bibèn oun jiou fi âârchèk oukken hâb moulèna…..

(Ecoute ma fille, ne pense à rien, la destinée est entre les mains de D ieu…Toi qui prie,
compte sur lui il t 'ouvrira les portes et nous viendront, par e mail à ton mariage si D ieu le veut)

'Ne pleure pas RAHEL….Ne pleure pas…Lis seulement sans pleurer '.

Elle se lève et vient embrasser, ses yeux sont larmoyants, son BREITOU.

'RAHEL voilà…..
Une histoire d 'amour Shakespearien, Albert s'en est largement inspiré.

Breitou est habillé en costume traditionnelle….une kippa…jelabba blanche et un jasmin collé à son oreille
gauche.

HAIM ET ZOHRA

(Toute ressemblance avec des personnes fictives n'ait que pure coïncidence).

HAIM COHEN……………….…RITON………….. 17 ANS ET DES PLUMES
ZOHRA BEN HAMOUDA……. BICHETTE………15 ANS ET DES DUVETS
LA MERE DE HAIM…………..MABOULETTE….45 ANS ET TROIS SECONDES
LA MERE DE ZOHRA………..SUZY………………51 ANS ET SIX MOIS.
LE PERE COHEN…………….SUGGEST………….45 ANS ET DEUX MOIS
LE PERE DE ZOHRA………..JEX…………………49 ANS ET DEUX JOURS.

LA TRAME.

Les familles Georges COHEN et ALI BEN HAMOUDA sont voisins. Elles ont des enfants 4 pour la première et 7 pour la seconde. Haim a 17 ans tandis que ZOHRA en a 15.

Ils se découvrent en secret une grande amitié, et même plus qu'une amitié, une attirance qui va tourner à la passion au fil des jours et de leurs rencontres. Une passion si dévorante qu'ils en oublient leur identité et leur confession. Si forte qu'ils vont s 'attirer sur eux le malheur. Celui qui veut que l'on ne puisse s 'aimer à cause de la foi.
A cause des tabous qui interdisent l'amour quand on est de confession différente.
Quand on est juif et arabe.

Le père Cohen est rabbin. La mère très traditionaliste.
Le Ben HAMOUDA est bijoutier au souk de TUNIS
La mère Fatouma est très religieuse. Intégriste.

Zohra est fille unique parmi ses frères. Haim est l'aîné d'une fratrie de 4 garçons.

Pour échapper aux regards de leurs parents et voisins les deux amants vont se rencontrer du côté des blocs là où le vent souffle, près du phare du BOURRAZ. Face au vent qui fouette leurs doux visages pubères.

LA DECLARATION….CONFIDENCES.

Par un après midi d'été, ils ont assis au-dessus du mole…les vagues viennent lécher leurs orteils.

Haim………..' Taref én dalli kââd én hach hèjjè élli âamri mè hâchittè....Zohra.....!'
( Tu sais je ressens quelque chose que je n 'ai jamais ressenti auparavant…)

ZOHRA………' El hob……!'
( l' Amour )

BREITOU ......
En Sol majeur....sur première octave....
Flûte…… suivi de kannoun…..

§§§§§§§§§§§......El hob trèkhl fi qu'âlbiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii....§§§§§§......El hob.....
mekkèlllllllll fiè.........§§§§§§§§§§§§§§...El hobbbbbbbbbbbbbbb....§§§§§§§§§.......;
ketèlllll fièèèèèèèèèèèèèèèèèèè....§§§§§§§.......El hooooooobbbb.....dewebniiiiiiiiiiiiiiiii.....
El hobbbbbbbbbbbbbbbb........tayarliiiiiiiiiiiiiiii.....noummiiiiiiiiiiiiiiiii.....§§§§§§§....
El hoooooooooooooooooob.......dewekhniiiiiiiiiiiiiiiiiiii...§§§§§§§......El hob y_ hobi.....§§§§§§§§
( l' amour est entré en moi.......l'amour me consume.......l 'amour......me tue.......
l'amour m'a fais maigrir……..l'amour m'a ôté le sommeil…..l'amour….m'a enivré…..
l'amour mon amour…)

Haim……….' El hob…..? l'amour est entré dans mon cœur par la grande porte ZOHRA….'

Il lui prend la main et la porte à sa bouche…….

Zohra………..' Tarèf Haim…..élli ènnè en habèk mélli sghira….! Narfou badna melli
Saknin bahdèh bâânda….'

( Tu sais Haim que je t'aime depuis mon jeune âge…..! Nous nous connaissons depuis que nous habitons à côté)

Ils se mettent à rire avec la candeur de leur jeunesse.

Haim…………..' Narèf….! Narèf.....! Ouch thèb nâmèl mèlli zghir énnè jéddèh én chouf fik…
Mè taht èl ââin…..)
( Je sais …….Et que veux tu que je fasse depuis petit, je te regardais par-dessous les yeux = en secret)

Zohra……………' Tètfakkar èl nâr élli bechtèk ââlla rkhdouddèk….? Aid miladèk…!'
( Tu te rappelle le jour où je t' ai embrasse sur les joues….le jour de ton anniversaire…..?)

Elle chante a voix basse…à son oreille….

§§§§§§§§§§§§…….El hob yè omri……§§§§§….Ennè behèbèkkkkkkkkkkkkk…..Bèhebèk…§§§
melli cheftèk el lewel nâââââârr…..§§§§§§§§……nââââââriiiiiiiii….yè nââârrriiiiiii…§§§§§§..
lèlèlèèèèèèèèèèèèè……§§§§§……Mèliiiiiiiiiiiiii…..yaddèkkkkkk…..milèddddddd……Oujjèk …
Trekhèl fi qu'albiiiiiiiiiiiiii…..§§§§§§………Haim Haimmmmm……§§§§§§……. Bèhèbèkkkkkk…
( L'amour o mon amour, je t'aime, je t'aime, depuis ton anniversaire ( 14ANS) et ton visage
est entrè dans mon cœur…….je t'aime……)

Il lui répond…..

§§§§§§…….ZOHRA yè omri……§§§§§…. Hèd mè iiii…..nèjèmmmmmm…..§§§
I farraknââââ…..§§§§§§§§….. Ken èl mouttttttttttttt…..§§§§§§……..Hèdddd…..Ken
Rabbiiiiiii sebhanouuuuuuu……Elli yèjèmmmmm….yehkimèn finèèèèèèèè……
( …………personne ne peut nous séparer…..que la mort……personne sauf D ieu
dans sa grandeur….qui pourra nous juger….)

Haim…………..' Eye nètfèkar…..!' ( Oui je me rappelle)

Zohra……………' Hachit mèl kèl nâr éddèk hajjè kif chéwkètni fi qu'albi….'
( J'ai ressenti depuis ce jour comme une épine qui a pincé mon cœur)

§§§§§§§……El hobbbbbbb…..El hobbbbbb….§§§§§§….yè nââââriiiiii….§§§§§§…
El hobbbbbbbbb….§§§§§§….. Trkhèèèèèèèèll……fi kloubèèèèèèèèm…..§§§§§
Yè nââriiiiiii….§§§§§§…..Ehèèèèèèèèèèèèèèèèèè…..§§§§§….. Oukkènnnnn
Jèwwwwww…..yarfouuuuuuuu…..èl ghbinèèèèèèèèèè….§§§§§§§….Elli kââââdââ…
Mkhebiyèèèèèèèè…..§§§§§§….Elli jèyèèèèèèèèè……Mèghirrrrrr mèlli tèlbouâââââ….L
§§§§§§…….EhhhhhhhhehhhhhhhhhEhhhh….§§§§§§§§'

( L' amour…l'amour…. O mon jour….l'amour….est entré dans leur cœur..
O mon jour….s'ils pouvaient savoir le chagrin qui les attend, celui qui va venir à leur insu)

Ils sont assis, avec un trop plein d'insouciance, le dos appuyé au socle du phare, a l 'abri des yeux des pêcheurs
.(Les blocs sont formés de grosses pierres qui s 'avancent dans la mer comme un grand bras.
Au bout se trouve le phare qui commande l'entrée du port de TUNIS et de la GOULETTE)

Haim, prend tendrement la tête de sa bien aimée, la regarde dans les yeux. Leur regard perce leur âmes. Zohra ferme les yeux approche ses lèvres et pour la première fois, ils échangent leur premier baiser
d 'amoureux.
Leurs jeunes langues, dans leur palais embaumés, maladroites au début, se prennent au jeu, s'entortillent et battent la mesure, en cadence avec les battements de leur cœur.Leur salive, comme un pacte, circule à présent dans leur sang.
Ils ont fermé leurs yeux tandis le feu de la passion grandit sous le vent qui souffle dans leurs oreilles.
Un baiser si fort, une étreinte si serrée qu'ils en oublient l'heure.

ACTE I SCENE II

LES FEUX DE L'AMOUR

Le père de ZOHRA……en tête avec sa fille…

' Yè Zohra….! ...Kolli… El éyemèt héddou kââd én chouff fik mâkach tékkèl.....?'
( Dis moi ZOHRA….!. C es derniers temps je m aperçois que tu mange mal…?'
Elle se nourrit d'amour.

Le père de HAIM……en aparté avec son fils…

'Yè HAIM….! Yè ouldi….!. èl nâârat héddou makash en chouffèk tékrââ…?'
( Haim mon fils….! Ces derniers temps je ne te vois plus travailler…..?'

L'une ne mange pas et l 'autre ne travaille plus sa scolarité. TBERK ALLAH.

Comme ils le font à chaque sortie des classes, ils courent se retrouver vers le lieu de rencontre. Au pied du phare qui veille à leur passion. Qui illumine leur cœur.

'ZORHA…..Yénddi sahab élli yéjèm i sélèfnè béytou…..!
( Zohra….J'ai un ami qui peut nous passer sa chambre…!')

Et les voilà nos deux tourtereaux par un jour férié seul dans la piole. Ils vont se découvrir…
Découvrir la nudité de leurs 16 ans….de puceau et de pucelle.…

Ils sont debout devant un miroir témoin de leurs ébats. Ils se déchirent par leur regards juvéniles et passionnés. Leur cœur bat la chamade. Ils ont peur…..

Elle lui prend la main et la porte sur ses seins tandis que l 'autre lui caresse ses cheveux.

Leur deux corps sont si serrés, qu'ils se confondent dans la pénombre. Doucement, il baisse les bretelles de sa jupe tandis qu'elle attend la suite. Il porte ses lèvres sur ces tétons bruns clairs et fermes, dressés. Elle sent une telle volupté l'envahir qu'elle ne peut réprimer un gémissement de plaisir. Leurs mains découvrent les recoins. Les plus intimes.

Elle se met à genoux. Il la regarde de haut sa bien aimée saisir son jeune et beau bijoux
qu'elle porte à la bouche, entre ses lèvres entre -ouvertes. Elle s'y prend si gauchement qu'elle lève son regard vers son amant qui lui fait signe de continuer…Alors elle se rappelle la pratique du frigolo
………. un plaisir inouï…..

Ils se regardent dans le miroir puis la soulève, la porte au lit. Sa tour de PISE est si tendue qu'elle va exploser… se 'dépaufiner' tandis que la jeune fille vierge allongée sur le lit tend les bras à son amoureux qui se cale entre ses belle set fines jambes. Il grimpe sur elle tout en lui caressant les seins, sa langue rentre sa bouche, balaie son intérieur.
Elle est dans les pommes et lui dans le nectar. Il descend vers l'interdit tandis qu'elle l'autorise inconsciemment à pénétrer son jardin fleuri. Son Eden. Il la goûte.
Se délecte à sa source, boit son miel sortie de sa 'Hofra'.Débordant.
Elle frissonne sous ces coups de boutoir linguistique. Elle est secouée des pieds à la tête

Tout en regardant son amant arroser sa fleur de lys et l'invite à pousser la porte …..

'Etrkhèl…..Yè amri….! Déz èl beb èl ââssel…..! Enni radia….En habbou…..
( RentrE….Mon chéri…! Pousse la porte du plaisir…! Je suis consentante….Je l'aime…!)

Délicatement, HAIM tout tremblant et un peu maladroit pointe son gland devant le plus bel organe du monde, celui qui donne les plus belles sensations et jouissances qu'une femme puisse ressentir et donner à un homme amoureux. Avec des gestes lents et mesurés, en rythme, en harmonie, qui déclenchent les secousses, qui vous donnent l'envie de crier, pleurer, triturer, griffer et exploser votre plaisir divin porté à l'extase….

Absolue euphorie……Extase……

Il pénètre lentement le seuil mouillé de sa bien aimée presque inconsciente…..

§§§§§§§§§§§§……El hobbbbbbbbb….§§§§§§……Trkhèl fièèèèèèèèèèèèè…….§§§§§§…..
Mèl bèb èl âââââssellllllll…..§§§§§§§§§§§§§§……….Trkhèleeeeee….Fiiiiiiiiii….
Bèdnèèèèèè…..§§§§§§…..Ou hachètttttttt…….El lahlaouèèèèèèèèèèèèèèè..§§§§§§……. Trklèllll…
Fiè……..§§§§§§§……Thabbouuuuuu…..Yè nesssssssssssssss…§§§§§§§…..Yadrouèèèèèèèèèèè…
Yè nessssssssssssssssssss…..§§§§§……El hobbbbbbbbbbbbbb…….
( L'amour est entrè dans la porte de miel…..il est entrè dans son corps….Et elle a senti
la douceur….…..Elle l'aime O bonne gens…..Compatissez bonnes gens…..L'amour)

Et son miel s'est déversé comme un flot, inondant sa jeune vallée…….

Ils ont oubliè l'extérieur et franchi les portes de l 'interdit.
Leurs visages irradies le bonheur, transfigurés. L'amour les a transformés.

Cet amour fou qui va les mener…….

§§§§§§§§§§§………Flûte en solo….

ZOHRA….
'.O douleur douleur que je porte en moi……
Souffrance qui devient plaisir et ma passion assouvie ne tient plus compte de ce que je suis et serai plus tard…
Si telle est ma destinée, l'amour sera pour moi mon lit de mort….qui m'emportera….'

Tel furent ses mots…..

HAIM…
'
'Mon amour…Mon amour…Ye ZOHRA……Je te suivrai là où tu iras…
Libres, nous serons dans ce voyage qui nous emmènera……
Vers ces vallées où les champs encensés d'ambre et de fruit de la passion
Seront nos lits d'amour.' (Quelle verve !)

Tels furent ses mots.

LE DRAME…….

Le père de ZOHRA……
' Yè ZOHRA…….? Qôlli khouk chèffèk mè HAIM……! El youdi……'
'Et Zohra…..? Ton frère t ' a aperçu a vec HAIMMM…..Le juif…..')

ZOHRA…….' En habbou…..!' ( Je l'aime)

La mère de HAIM…..

' Yè HAIM…..! El jirèn, yè ouldi kâllou elli chaffouèk mè ZOHRA……?'
(Victor…..!Les voisins, mon fils disent qu'ils t 'on vu avec ZOHARA….?')

HAIM…….' En habbè…..!' ( Je l'aime).

Le juif et la musulmane s 'aiment.

EPILOGUE….

Sans perdre de temps, le BEN HAMOUDA, s'en va frapper à la porte des COHEN.

' Yè GEORGES….! Mèl youm koul èl ouldek èlli mayatch i tèbba benti….!)
( Goerges….A partir d'aujourd'hui tu préviens ton fils de ne plus fréquenter ma fille….)

'Ya BA HAMOUDA….. Elli tammèl mabrouk…..)
(……..C e qu tu décides , je l'aprouves….)

Les frères s'en prirent à la sœur et la tabasse. Ils la battirent tellement que les cris de la jeune fille
déchirèrent les murs et les oreilles des voisins. Le scandale fit le tour de l'oukella et de la GOULETTE.
Les parents de HAIM intimèrent l'ordre à leur fils de ne plus suivre la jeune fille.

EBKI YE DEMYA……Pleure O toi larme…..

Les deux familles déchirées par le drame cloisonnèrent leur porte.

ZOHRA était enceinte. Elle portait la vie en elle. Le fruit de ses amours. Depuis quelques jours.
Haim cessa de s 'alimenter. Au grand désespoir de ces parents…

ZOHRA s'enferma dans sa chambre.
Son père….

'Yè benti….Allaish…?…Oumèn youd ââlaa dinèm….'
(Pourquoi ma fille…..Eux ce sont des juifs selon leur religion….)

La mère de HAIM…..
'Yè Ouldi…Allaish èl ghbinè…? Oumè méssèlmin ââla dinèm….)
(………….Pourquoi ce chagrin?..Ils sont musulmans selon leur religion….)

EL DIN…..EL DIN…….IN YADDIN……

La religion fait la différence.

Tous les voisins arabes et juifs du quartier assistent et compatissent au sort des deux familles
Ne pouvant s 'immiscer dans cette affaire qui les dépasse. Qui place toute l'Oukalla dans une tristesse !Qui dépasse le bon entendement.

HAIM se meurt d'amour. On appelle le médecin LELLOUCHE qui, devant l'état désastreux de l'adolescent, ne peut donner un diagnostic….

'OULDKEM KAAD I MOUTH BEL RGHBINE…..BEL HOB…!.'
(Votre fils se meurt de chagrin…..D'amour…..)

§§§§§§§§§§§§§§§§……AHAAAAAAAAAAAAAAAA……§§§§§§§…..AHHAAAAAAAAAAA…..§§§
Haimmmmmmmm…..El yazizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz……..§§§§§§§………AHAAAAAAAAAAAAAA…..
§§§§§§§…….Elhobbbbbbbbbbbbbb…..§§§§§…..Kaatèl fiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…..§§§§§…….Ou haddddddddd…
§§§§§§§…..Mèye i nèjjèmmmmmmmmmmmmm….I déwiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii…..§§§§§§…..
AHHHHHH……….§§§§§§§§……Sghirrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr…Ou Chbèbbbbbbbbbbbbbbbb…..§§§§
Ech yésslahhhhhhhhhhh…..El zinnnnnnn….§§§§§§……Kif èl qu'albbbbbbbbbbbbbb……§§§§§
Kââddddd….I twèffaaaaaaaaaaaa….§§§§§§§§§§§§§§
(Haim , le bien aimé , l'amour le tue……Et personne ne peut le guérir….Il est si jeune et beau
mais a quoi sert la beauté si le cœur se meurt….)

ZOHRA, apprend la nouvelle par son amie SELMA. Elle se mit à pleurer, à frapper sa tête contre le mur. Ses parents l'hospitalisent dans un hôpital psychiatrique…..

§§§§§§§§§§§§§§§§…..Eblettttttt…..Yè nesssssssssssss….§§§§§§§§§§§§§§§§§§§…..Yâaâkââla rahhhhh
mèl hobbbbbbbbbbbbb……..§§§§§§§……….Lè dwèèèèèèè…….§§§§§…..Lè klèmmmmmm….§§§§§
Wéhèddèèèèèèèèèèèèèè……..§§§§§……Tâââââânnniiiiiiiiiiiiiiiiiii…..§§§§§§…..Mèbinnnnnnnnnn
El smèèèèèèèèèèèèèèèèèè…§§§§§§§……..Oul loutâââââââââ……§§§§§§§§§§§§……

(Elle devient folle O bonnes gens……!, Sa raison se perd, à cause de l'amour. Ni remède ni mots, elle est solitaire et se bat contre ciel et terre….)

HAIM se meurt et ZOHRA commence à perdre la raison.

Profitant d'une seconde d 'inattention de la surveillante de l'hôpital, ZOHRA échappe de sa prison des coucous. La nuit. Elle se rend directement au logis de son amant….

Le père COHEN…..Ouvre la porte et là….

'ZOHRA…..? Yè benti….Allaisch jit……Ouldi bèch i tweffè……!'
(………..Pourquoi est tu venu, mon fils se meurt…….)

BEN HAMOUDA et consorts alertés par un des fils qui a vu sa sœur entrer chez les COHEN…
se levèrent tous en pyjama. Toute l'oukalla se réveilla.

Ils se rassemblèrent devant la demeure des COHEN tandis que GOERGES invitait les BEN HAMOUDA à entrer.

ZOHRA était à genoux au chevet de son amant. Elle parle à HAIM inconscient.
Les deux familles sont témoins de leurs échanges verbaux. Emues aux larmes…

Et puis tout d un coup BREITOU sent sa tête tourner….
Albert s 'aperçoit par de là les coulisses, que quelque chose ne va pas chez son acteur..
BREITOU s 'arrête de réciter….Titube un instant….quelqu'un du fond de la salle….

LILO PIGNOUF…….

'BREITOU….! BREITOU……! RABBY MYAK……!'

Toute la salle, surprise par le malaise de leur ami, se lève comme un seul homme. Le souffle suspendu.

BREITOU se retient pour ne pas tomber, tout tourne dans sa tête, un vertige.
ALBERT…..lui souffle…..
'Breitou yè ouldi…..!….Echbik……?….Chèd rouhlouk……!'
(…………Mon fils……Qu'as tu…..? …Retiens toi…….!')

L'acteur de sidi MARDOUM, n'entend plus rien…..Il reste debout un instant se forçant à ne pas mettre genoux à terre….Il couvre son visage par ses mains……

BELEBOU lui crie ……..
'BREITOU…….! BREITOU……! EN HABBEK…….ALLA KHATRI…..AALLA OULIDETEK….
CHED ROUHEKKKK………'
(………………………………….! Je t 'aime……Pour moi……Pour tes enfants remets-toi…)

BREITOU met genoux à terre tandis que son fils RIRI dans les coulisses, près D 'ALBERT pleure en silence.
'OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOH…..' Lance la salle……

LILO s'avance près de la balustrade, il veut monter sur la scène pour aider son ami mais la RAHEL lui fait signe de ne pas le faire.

RAHEL par contre, fait les quelques mètres qui la sépare de BREITOU….s'assoit près de lui…

'BREITOU…..! Mon ami……!.Tu es comme mon père……Relève toi….Tes amis sont là…
Ne fait pas le con…….'
'Ah c 'est comme ça que tu me dis…..Tu ne vois pas que je fais exprès…..C'est dans le jeu…'
'Ah bon….Alors je fais quoi….' Lui dit elle dans l'oreille……
'Rien fait semblant que tu as de la peine…..Tiens pleure un peu et gémit….'
'Sniff….Snif…..'
'Plus fort…..Il faut qu'ils t 'entendent……'

'SNIFFFFFFFFFF…..SNIFFFFFFFFFFFF……'

'Echtèmma tout ca…..Ils vont croire que tu te moques…….'
'Oh …..! Tu m'emmerdes……'
'Ah bon……C'est comme ça alors je me relève…..' (èl chya èddè BREITOU)

L'acteur se relève doucement et retrouve ses esprits qu'il n'a jamais perdu..J
Les applaudissements fusent de toute part…..
La musique n'a pas cesser de jouer ….Le spectacle continue…

Il reprend l'histoire…..

ZOHRA……
'HAIM….! HAIM……! Yè omri…..! Enni ouni…bahdèk…..Tarèf élli hablè……?'
(………………………………………Je suis près de toi…..Tu sais, je suis enceinte…..')

Les deux familles sont interloquées par la confidence.

HAIM, ouvre les yeux et regarde sa bien aimée….Il ne peut pas parler.

Elle enlace sa tête et lui pose un baiser sur ses lèvres sèches…
Puis monte près de lui, s'accote …..Regarde ses deux familles, ferme les yeux…..Et elle se meurt

Silence on tourne…..

ZOHRA ET HAIM sont unis dans la mort. Ils sont partis, enlacés sous les cris de leurs deux familles.
La Goulette pleure ses amants.
Leur mort mais pas leur amour.

Les lumières se sont tues….
Les murs saignent.
La pluie s'est mise à tomber sur leurs âmes qui s'envolent vers le paradis
Retenues dans la paume de l'ange de la mort.

Elles se sont envolées….Oui…..!
Enlacés, vers les vertes prairies, là où l'amour universel n'a ni foi ni rancœur ni haine. NI LOI.

RIDEAU.

Ont participé dans le rôle de ….

HAIM COHEN……………….…RITON….QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
ZOHRA BEN HAMOUDA……. BICHETTE QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
LA MERE DE HAIM…………..MABOULETTE RAABBI LE YECHWICK…..
LA MERE DE ZOHRA………..SUZY…..QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
LE PERE COHEN…………….SUGGEST…….QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
LE PERE DE ZOHRA………..JEX QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.

Je remercie tous les acteurs de m'avoir prêtés leurs pseudos. Qu'ils trouvent là, ma plus grande
gratitude alors que je ne leur ai rien demandé.

C 'EST PSEUDOS SONT LES CLIENTS ATTITRES DU CAFE DES DATTES.

HAIM ET ZOHRA est une histoire imaginaire.

ALBERT SIMEONI L 'ENFANT DE LA GOULETTE.

DEMOISELLES, MESSIEURS......

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le lundi 08 juillet 2002 - 18h43:

attends je cherche ma femme ! SUSYYYYYYYYYYY

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 08 juillet 2002 - 18h15:

AU NOM DE TOUS LES MIENS
Je demande à me
HAIM COHEN……………….…RITON………
ZOHRA BEN HAMOUDA……. BICHETTE………
LA MERE DE HAIM…………..MABOULETTE…
LA MERE DE ZOHRA………..SUZY………………
LE PERE COHEN…………….SUGGEST…………
LE PERE DE ZOHRA………..JEX…………………

D 'etre prets vers les 18 heures dans leur loge.
Bichette en mini jupe.
Maboulette......KAFKAN
Suzy en sefsari.
Suggesten serwell blanc serrè aux mollets
Jex....En jebba blanche.
Toutes défèctions entrenerai un mise à, pied sans recomandè.
ALBERT

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 07 juillet 2002 - 21h05:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SMEONI (BEBERT)

18/6/89

‘…DU GENRE ET DU PARLER…’

Le judèo-arabe fut ma première langue maternelle. Vint la langue française. Vint aussi le jour du rétrécissement de notre communauté. J’ai donc du adapter ma façon de parler en conformité avec celle des autochtones. Les musulmans ironisaient souvent sur notre langage. Ils devinaient d’ailleurs à cette façon de dialoguer, notre identité. Le judèo-arabe allonge les terminaisons finales des mots et phrases comme si elles étaient couronnées de confiture. Hallah ( gâterie).

Le juif dira……..
’ Yééh Mèriee..yatinniii , brass bouk, brass ômmok, bras rhaltèk, brass oulèdékkk, bras rabbiii….kèch mèe bérèdde…’
( Hé Marie…donnes- moi, par la tête de ton père, de ta mère, de ta tante, de tes enfants,
par D.ieu….un verre d’eau..)

Le musulman…….
’ Bjèh rabbi, mèdli kess mè bérèd..’
( Je t’en prie, sur D.ieu, sers -moi un verre d’eau )

Dans ce dernier cas, le musulman invoquera D.ieu en tout premier lieu sans faire défiler une ribambelle parentale.
J’ai donc proscris multitude de mots inadaptés que l’arabisant ne comprenait pas et cela afin de ne pas m’attirer moqueries ou dévoiler mon identité.
Je m’intégrais parmi eux en maquillant ma dialectique au point qu’ils se trompaient souvent sur mes origines. Du moins pour ceux qui ne me connaissaient pas. Seul mon nom trahissait ce dernier. Ce qui soulevait parfois quelques situations aberrantes du genre….

Un gendarme m’arrête….
-Semyoni.. ?… Tounsi…. ?…Siméoni.. ? Tunisien… ?)
-Eye nyam..ya sidi.. ommi tounsiéh..ou baba griki…’ (Mon père est tune et mon père est grec.)
-Ahhhhhh ! nétcharfou… ! ( Bienvenu)

Il vient de souhaiter la bienvenue à un tunisien comme lui alors que mes papiers d’identité spècifiaient ma nationalité.

Je ne parle même pas de ceux à la municipalité qui me toisent en ayant mon acte de naissance cherchant à comprendre ce nom bizarre qui ne correspond pas …. mais pas du tout à un nom musulman. ‘..Ca fait chier les gens quand on ne les ressemble pas…’. A dit le chanteur.

Par contre mon nom était un gage de confiance. La marbrerie portait en toutes lettres sur le fronton SIMEONI ( Société Industrielle de Marbre Et Onyx Naturels Importés). Bien vu.
Ma clientèle préférait s’adresser à un ‘roumi tune’ qu’à un arabe.
-‘L’yârbi… ?… rhéchéch…’ (L’arabe arnaque ) alors qu’autrefois c’était le juif …
Cette denrée se faisant rare, le juif est considéré plus sérieux et ‘ honnête’.
Mon nom avait aussi le pouvoir d’attirer quelques miséreux du quartier car celui çi était aussi considéré comme généreux et humain.

Aujourd’hui, ce problème est résolu,’…Siméoni, c'est bien corse non… ?’ C’est un flic qui me contrôlait tout en ayant ma carte de séjour et mon permis de conduire tune entre les mains qui me l’ a dit… ! Et que même dés fois quand je passais la frontière à Vintimille les Italiens me disaient aussi ‘Ah…Siméoni.. lei é italiano… ? va bène… ‘ avec mon passeport tune.

J’ai compris que j’avais un pied posé en France, un autre à cheval sur l’Italie et mes couilles suspendues au -dessus de la Méditerranée.

CONVERSATIONS DE QUARTIER…

Moi…….’Chnaouè..Bahri…Tarèk Ifriki mè njèh contre l’Espérance fèl kourèt’ èl kâdam El barèh… ?
(Alors Bahri…Le club Africain n’a pas gagné en Foot-Ball contre l’Espérance hier..,)

Lui……..’ Walayi yè Biber…énèh oukkèn jit l’entraîneur én bédél Yatougué…..dézzoullou zouz adèf fi sermou… !
(Sur D.ieu Bébert…moi à la place de l’entraîneur j’aurai changé Attouga (meilleur goal de Tunisie à cette èpoque- International) ….ils lui ont enfilé deux buts entre ses fesses…)

Moi…….’Yézzi yâ Bahri….kén fi fourma….èl difââ houallâ tâybèh…. Yèmken jebddou kourbbou… !’
(Assez Bahri… ?..il était en forme….c’est la défense qui a failli…il se pourrait qu’ils aient tirè un coup la veille )

Bahri…..’Jmâya néyékèh…mouenbnèh…ya sidi khouyé en hab Zérgéh…ya jèbnimèl dimèh.. !’
‘C’est une bande de pédés …d’enculés….moi… mon frère j’apprécie Zarga ( un autre goal clubiste) …il me plait..de toujours..’)

Moi……’Zergéh.. ? ta yâm Kakéh…dolfèh…contre Sfakès hâchewllou hara yaddèm…
sbâh i kaki …’
( Zarga …? C’est du vieux temps…c’est un nul…contre Sfax…ils lui ont enfilé un quart d’œufs…il s’est réveillé le matin en caquetant…)

Lui…..’Bjèh rabbi ..kôlli enti..… ! mél ouktéch tébay él kourra …ya miboun….’
( ‘Par D. ieu….Dis-moi toi… ! depuis quand suis- tu le foot …espèce de pédé…)

Moi….’ Mélli oullit nayèk yattick yasbâh…yélli déz èl trab bsédrèk…yéh lahouèl..
(Depuis que tu es devenu homo…qu’il t’arrive une saussice…toi qui pousse le sable avec ta poitrine…( pédé) …espèce de borgne..)

Lui…..’ Hassilou….youdi nèyék…’ ( En fin de compte un juif est un pédé..)

Moi….’ Ounti sidnèh…( Et toi tu es notre seigneur.)

Quand je vous dis que le respect entre nous existait….

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 07 juillet 2002 - 15h03:

Justice pour RAPAEL DEITZ.

AU THEATRE CE SOIR
SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
BESMELLAH EL RAHMAN EL RAHIM

Je rappelle :
ALBERT est le responsable du théâtre. Père de famille.
BREITOU est acteur. Père de famille.
BELEBOU est garçon de courses. Célibataire.

Le directeur du théâtre de SIDI MARDOUM a décidé pour la bonne cause, de le rendre itinérant et cela afin que tous ses amis puissent assister aux spectacles.

Albert prend donc le risque de le déplacer au grès de ses fantaisies pour le bonheur de tous ses amis.
C 'est à la GOULETTE, qu'il va élever son chapiteau. Dans sa ville natale, sur le terrain du charbonnier
dit l' espace noir ou le terrain du Fahem.( lire mon article l'espace noir passé sur accueil .)

Là où il fit ses premiers pas de sportif avec tous les enfants de son âge.

( Je rappelle que ROMEO ET JULIETTE a été traduite et joué en arabe égyptien sous le titre de KEISS OU LEILA.
C e soir elle est jouée, en judèo arabe à la sauce goulettoise, placée à la GOULETTE du côté de l'oukalla LUMBROSO.)

Il est neuf trente du matin en ce 9/2/45 et BREITOU, pose ses tefilins sur son bras…

'Chemâa Israel Adonai Elohenou Adonai Hehad…'.

Vers les 20 heures il se prépare dans sa loge et répète à haute voix son conte, une histoire qu'une dame des Etats-Unis JANET, lui a demandé d'interpréter à sa façon. Suivant le roman d 'ALBERT…..Il mouille sa gorge par quelques gouttes d eau puis enfile une jellabba blanche, chausse ses babouches ( paire de mules).
Il arpente à présent le long corridor qui mène à la scène.
Le rideau est encore fermé et la salle s'emplit à son rythme. Il entend les déplacements des chaises et les murmures. Il est un peu tendu.
Il est 21 heures quand la flûte donne les premières mesures de la chanson
HAIM ET ZOHRA….

DEMAIN LA SUITE

Ont participé dans le rôle de ….

HAIM COHEN……………….…RITON….QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
ZOHRA BEN HAMOUDA……. BICHETTE QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
LA MERE DE HAIM…………..MABOULETTE RAABBI LE YECHWICK…..
LA MERE DE ZOHRA………..SUZY…..QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
LE PERE COHEN…………….SUGGEST…….QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE.
LE PERE DE ZOHRA………..JEX QUE D IEU TE DONNE LA LONGUE VIE

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 07 juillet 2002 - 14h45:

ENVOIE TES CONTES AUTANT QUE TU VEUX ICI
TU ES CHEZ TOI COMME LES AUTRES D AILLEURS.
MAIS TU NE PEUX PAS REMPLACER LE BEY PAR UN AUTRE BEY...? BRASS BOUK PARCE QUE JE SUIS DE 45 MOI..
PAS DE YAM CACAHHHH....!
BEBERT EN BEY CA FAIT UN PEU NAPHTALINE.
ALBERT

Par Wnes (Wnes) le dimanche 07 juillet 2002 - 14h17:

Yè khouyè Bébert, des contes il y en a Bezef ou Barcha, comme tu veux tu choize !

Ils datent tous d'il y a Gbel ! Ya Khasra au moins douze siècles, pour régaler nos Zouailles.

Bien à vous tous.

Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 07 juillet 2002 - 13h09:

WNES si tu savais aujourd'hui quelle est le montant de ma fortune considérable, yè khouyè, tous les pampers du monde ne suffiraient pas à sécher l'humiditè de mes papiers de monnaie, mais bon j'ai pas beaucoup d'argent mais je compense avec mon coeur, et puis la meilleure des richesse c 'est la santè.
Quant à mes deux filles, elles sont très douces et gentilles mais pas des tigresses, je te l'assure.As tu encore d'autres contes où je suis
BEY....avec chèchiè STAMBOUL????
MERCI
ALBERT

Par Wnes (Wnes) le samedi 06 juillet 2002 - 22h19:

Chronique pas théâtrales de Hak El Ouet : LES DEUX MEGERES.

Il fut un temps ou régnait sur Hak El Ouet, et dans le cœur de tous les Goulettois, un Sidi Immensément Riche, dénommé Bébert El Bey, l’Aziz de tous les Aziz ! Béni soit-il.

Ce grand Bey, avait une fortune incommensurable, et comme il était de surcroît très généreux, il faisait le bien de tous ses sujets, en leur distribuant sans Parcimonie ( Vous voyez ça rime ), tous les fruits mures qui tombaient des arbres du verger de sa richesse.

Il possédait pratiquement tout Hak El Ouet, les pêcherie, les balancelles, les resto goulettois, les conserveries, les usines, le canal, le Chot Bahira, tous les terrains jusqu’à Kaïr Ed In, y compris l’hydrobase de l’Aéroport, le Grand Casino sur l’eau, sans oublier le TGAIMMMMMME !

Enfin il était aimé, révéré, et vénéré de tous.
Mais l’heureux homme, était en fait bien malheureux, pourquoi ? Et bien, je vais vous le dire, En Vérité !

Si Bébert El Bey, avait pour seule descendance deux filles, très belles, très intelligentes, very clever ( avec l’accent d’Oxford à Mourice dans le texte ), mais alors pas sympa du tout, deux véritables mégères, pas apprivoisées, ( kalek William J’Expire, William Sheïk El Spire ), pas possible de les marier, tellement elles étaient pas apprivoisables, des Tigresses comme on n’en voit qu’au Ciné Rex !

Rex ! au lieu d’une autre expression, qui pourrait fâcher de chastes oreilles.

Notre Bey était vraiment au désespoir, quant soudain son Estimé Grand Vizir Breïtou, vint le voir, et lui dit « Ya Si Bébert, Ya Aziz, j’ai une idée formidaaaaaable !, vois-tu je connais deux jeunes étudiant très Pooooovres !, l’un s’appelle El Fenech Mourice, et l’autre
Berdahwnes (décontraction de Berdah ou Noufs).

Ça ne mange pas de pain, car l’un a fait Oxford, et l’autre Hautes Etudes Communales à El Aouina, tu auras ainsi des gendres à la hauteur de tes Zaffaires ! «

Revenons à nos deux Tigresses, elles avaient pour animal de compagnie, chacune une chèvre qui le soir se couchaient sur leur lit, où est le mal me direz vous ?, certains ont bien un catous, d’autres un kelb, ou d’autres un poisson rouge. Elles les chèvres c’étaient leur kif, à part les coups de cornes, des compagnes sympa quoi !

Les deux étudiants qui ne connaissaient pas les Tigresses, furent immédiatement d’accord, les mariages furent célébrés en grande pompe, et chacun des deux couples reçu en dote, un magnifique château, un Ksar quoi comme on dit chez nous, avec force de domesticité, de rentes et de propriétés, mais alors quel retour de bâton !

Le malheureux Berdahwnes, subissait à longueur de jours et de nuits, toutes les avanies possible et inimaginables de la part de sa Tigresse, humiliations devant ses amis, et maltraitances de toutes sortes, de plus la nuit il devait supporter les coups de cornes, de la chèvre qui se faisait de la place sur le lit conjugal.

Alors n’en pouvant plus, il se rendit chez Bébert :

« Ya Bébert, ya BaBa, il y vraiment escroquerie, je ne la supporte plus, je vais finir bientôt à la Manouba, si ça continue «.

« Ya Berdahwnes, ya Oueldi, tu as voulu la prospérité facile sans bosser dur, maintenant tu dois assumer, vas voir Mourice, lui au moins il ne se plaint jamais ! » « Rex ! Couché Rex ! «

Ainsi Berdahwnes se rendi en visite chez son pote Mourice pour comprendre, et il eu la très grande surprise de constater que chez Mourice la situation était toute différente, et de constater que la supposée Tigresse, était au petits soins de son époux, et de dire :

« Mon chériiiii, laisse moi retirer tes babouches, que je te fasse un bain de pieds, bien chaud aux pétales de rose « !

« Mon chériiiii, laisse moi te servir ce bon café turc à la cardamome, et ces bons loukoums parfumé à la fleur d’oranger « !

« Mon chériiiii, regardes la belle djélaba toute brodée de fils d’or, que je t’ai acheté pour ton anniversaire « !

« Mon chériiiii, laisse moi te faire pleins de calins , pleins de calins , pleins de calins « ! etc… etc… etc… !

Mourice dit alors à Berdahwnes : « Ya Houia, je me rends compte à ta mine décomposée, que tu te poses des questions cruciales, alors je vais alors te confier mon secret « !

« Au soir de notre hyménée ( nuit de noce en francaoui du XVI ème ), j’avais à peine éteint la lumière, que je reçu un coup de la corne de la chèvre qui venait s’installer entre nous dans le lit. Alors je pris mon sabre et d’un seul coup je tuais la chèvre, tout en regardant ma Tigresse dans le blanc des yeux, depuis cet instant elle est devenue douce comme un agneau, et je suis le plus heureux des hommes, avec un petit agneau qui embelli mon existence. «

Alors Berdahwnes méditant la leçon, rentrant chez lui, exécutait le soir même le pauvre animal, mais sa Tigresse le regardant alors dans le blanc des yeux, elle lui dit :

« Ca va pas la tête ? c’est pas aujourd’hui, c’est le premier soir qu’il fallait tuer la chèvre, maintenant Oufai, c’est trop tard « !
Parabole :

Mes chers amis qui projetez de convoler, songez à ce récit, et croyez en la longue expérience d’un vétéran en la matière, c’est toujours au premier soir de la Lune de Miel qu’il faut savoir tuer la chèvre, …

…autrement c’est « VOUTU « Kalek nos potes les Suisse Allemands.

Ciao a tutti

Berdah

Par Fernand (Fernand) le vendredi 05 juillet 2002 - 21h05:

Mes chers amis le café des dattes étant en panne, je vous propose en dépannage un chat sur Wanadoo pour ce soir.
Voici la manière de vous y rendre:
Rendez vous ce soir à l’adresse suivante :
http://www.wanadoo.fr/bin/frame.cgi?service=communiquer&u=http://tchat.wanadoo.fr
Cliquez sur
Madagascar ( C’est là où il y a le moins de monde )
Entrez votre pseudo
OK
Oui ( pour télécharger )
Ignorez tous les non habitués
On sera entre nous à partir de 21 h
Recommandation : Ne sortez pas de manière intempestive du chat

Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 05 juillet 2002 - 20h29:

TAITA......
'Yè Titine hal èl bab....!'
( He Titine....Ouvre moi la porte.....)

Titine....
' Echtennè....! Mou labesse....?'
(Attends.....! Qu'est ce qui se passe....,)

TAITA
' Quallèk elli èl tiatrou mèch yemchi el haquelouled....?'
'Il parait que le theatre se déplace à la GOULETTE)

TITINE...
'Ah echkoun elli kalèk?????'
(Mais qui te l'as dit....?)

TAITA...
'Fi kaouèt LA VEILLEUSE DE BELLEVILLE.....quaddine i biyou èl tchèker ta èl dèkhlè....'
( Au cafè de....ils sont en train de vendre les billets...)

TITINE....
' Ah Mnih mèlla nèlbèch blouza ou nemchi nèkhèd
tchekrèè....lèl nar tnin....'
( Bon....je mets une robe et je vais acheter une place pour lundi...)

TAITA...
'Mèchiè ouehdèk???? Ou rajlèk...Chyaddou.....?'
(Tu vas seule....? E t ton mari Chyaddou.....?)

TITINE....
' Yemchi i rayaz......! Ekyad mè louled...'
(Il 'na aller se faire f.....! il resteras avec les enfants)

TAITA...
'Khoudli tèchkrè myak...?'
(Prends moi une place avec toi....)

TITINE....
Ou rajlèk.....Mriddèkh.....?'
( Et ton mari..........)

TAITA....
'Oukken tayak yemchi i rayaz....En tayi yemchi il zamar....!)
(Si le tiens il va se faire f.....Le mien il n 'a qu'a aller siffler....)

LUNDI NE RATEZ VERS LES 20 HEURES TRENTE...
HAIM ET ZOHRA EN DEUX ACTES SUIVIS.
PRIX DES PLACES TOUT COMPRIS AVEC AVION ET UN SEJOUR DE TROIS JOURS....GRATUIT....C'EST LA SOCIETE ALBERT AND CO QUI PAYE TOUT.N'OUBLIEZ PAS VOS MAILLOTS...

Par Rahelina (Rahelina) le vendredi 05 juillet 2002 - 15h17:

Merci a vous tous,
Tout ceci est passage,des fois on peux rire pour cacher une certaine peine.Mais bon enfin,pour l'instant j'ai rencontre un garcon et il est trop trop trop ....
je vous raconterai la suite.
vas y Albert j'ai pas encore epuise tout mes mouchoirs
bon week end a vous tous,Amsou,Albert,jex,fernand,suggest1 et tous les dattiers ......
rahelina

Par Amsou (Amsou) le vendredi 05 juillet 2002 - 12h40:

PROVERBES A LA MODE TUNE

y késkés y késkés ou yérjaa lasslou
( chasser le naturel il revient au galop )
rabbi yaati foul li maadouch zrouss
( le Bon D ieu donne des féves a celui qui n'a pas de dents )
aati sboor ou yékhédlék el yed
( donne ton doigt il te prendra la main )
éli mésstedii fi ouaktou yokyod fi darrou
( celui qui est invité le jour meme restera chez lui )
QUAND A ROMEO ET JULIETTE ICI CE SONT KAIS ET LEILA
BISES RAHELINA ET NE SOIT PAS TRISTE TON JOUR VIENDRA ET TU SERA HEUREUSE CROIS EN MON EXPERIENCE
SOURIS A LA VIE ET LA VIE TE SOURIRA

Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 05 juillet 2002 - 09h46:

PROVERBES ET DERISIONS POPULAIRES DE MA GRAND MERE

1 Elli fi fi hatta oukkèn tkessoullou baydèy. Ce qui lui appartient lui appartient même si vous lui coupez ses attribut
Chasse le naturel il revient galop.

2Kassoulou yèddou jèt mnihé él tambourrâ.
On lui a amputé une main, et elle s'est adaptée au tambourin
A Toute malheur, bonne fortune

3Dar èl klah tbey èl lèft
La maison du désert qui vend des navets
Un indifférent.

4Yallè bayday zèdoullou dèlayà
Sur ces attributs on lui a posé une pastèque Un gros souci de plus sur ces petits soucis

Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 05 juillet 2002 - 09h24:

RAHELINA,
Est ce un état d 'ame momentanè ton écrit???
Il y a de la tristesse dans ton poème qui ne te ressemble pas.
Je souhaite que ton bonheur arrive vite.
Oui HAIM ET ZOHRA passera mardi si D IEU veut.
Et es près de mois ur scène, prèpare quelques
mouchoirs.Surtout vers la fin.
ALBERT

Par Rahelina (Rahelina) le jeudi 04 juillet 2002 - 22h59:

Albert,
Que n'as tu pas compris dans mon petite poeme???
rahelina twenty one

Par Rahelina (Rahelina) le jeudi 04 juillet 2002 - 22h56:

Albert,
toi mon Romeo!!!j'attend avec impatience de voire ca!!!
Rahelina qui va peux etre devenir une juliette en vrai!!!mais avec une fin plus heureuse

Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 04 juillet 2002 - 20h15:

BIENTOT HAIM ET ZOHRA...EN JUDEO ARABE...
UN REMAKE DE ROEMO ET JULIETTE A LA SAUCE ALBERT
JOUE MAGISTRALEMENT PAR BREITOU ACCOMPAGNE DE RAHEL 21.
ALBERT

Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 04 juillet 2002 - 18h48:

RAHALINA JE TE PRESENTE LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS

L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

A CHACUN SON PARIS…

30/10/2001

Dans la série des sketchs……

‘………GENEALOGISTE…….’

-‘Bèbert……ya ouldi ne t’inquiètes pas si tu ne me trouves pas…je suis chez mon ‘généalogiste’…..
-‘Chez qui… ? ton généalogiste….. ?
-‘Oui…. ! .C’est des affaires de femmes……depuis ma ménaupose…des fois j’ai chaud et des fois froid….. !’
-‘ Comme si tu étais dans un micro onde et puis dans un congélateur... ? !’
-Tu fais de l’humour alors que ta mère à des bouffées de chaleur…..’
-‘Et des fois des coups de froid…. !’
-‘Maman…… ! Un généalogiste c’est quelque ‘un qui fait des remontés dans le temps pour établir un diagnostic…..parentale….de la recherche…..’
-‘Ca fait dix ans que je suis chez lui et tu me parles de ma défunte mère….ya blid !’
-‘Il a quel âge ton généa…. !’
-Il a 75 ans …..koullou bouratijmou….( Plein de rhumatisme).mais voilà toutes les fois que je lui donne rendez-vous il me prend sur-le-champ….’
-Ah….. ! il t’estime bien…..’
-Leh…. ! ( Non) …il n’a personne dans son cabinet…..Je suis la seule sur le fauteuil à l’attendre…..souvent quand je rentre chez lui, il fait semblant de parler avec des clientes….Alors qu’il n’y a personne au bout du fil…. !
-’Comment tu sais ça….. ?
-‘ Un jour…il m’a dit qu’il parlait avec une cliente…une copine à moi…il me dit qu ‘elle a un problème….Seulement voilà elle était morte depuis deux jours et il n’était pas au courant….j’ai compris ….kayad i tfeycherch yalié.. ( il se moque de moi)…bon.. !…endalli chewié maboul…jeddeh ( je crois qu’il est un peu fou)….Je lui parlais de mes sueurs...il m’a dit que cela c’était dans ma tête…..temachi…..( tu te rends compte) des sueurs dans ma tête….. ?’
-‘C’est une image…maman…on appelle ça une métaphore…. !’
-Quelle mèta….j’ai fais le scanner et l’IRM …et on ne m’a rien trouvé…. pas une goutte de sueur….’
-Pourquoi tu ne changes pas de praticien …. ? ’
-Lèh….yekyad myayè ( il reste avec moi)…chèyah….( Une heure)..
-On voit bien qu’il n’a personne…. ! …Maman….je te répète pour que tu ne sois pas bête devant tes amies, c’est pas un généalogiste, c’est un…..gyné..’.
-Euchkette yalia…( tais-toi ) et cesses de me contredire…..
-‘Tu vas te faire passer pour une bête…une illettrée….’
-‘Mahlè eddah…( comme il est beau celui là..) Suzanne elli bijèmé ( qui est pourtant) très instruite ..elle va voir toutes les semaines son ‘ ..psychadèliste…’ alors que je sais qu’il est ‘ psychyatriste…’ mais bon men habch enn hachèméh…(bon..je ne veux pas lui faire honte…)
-‘Bon….j’ai compris….c’est l’Académie des sciences ta bande de vieilles tarées…’
-’Tarées…. ?….nous … ?….des tarées… ?….Ta mère est une tarèe…. ?...attends j’arrive dans ta boutique…..
J’ai baissé le rideau.

-

MA MERE EN SKETCH...

Par Suggest1 (Suggest1) le jeudi 04 juillet 2002 - 17h25:

enfin! nous avons trouvé notre "BEAUDELAIRE"
C 'est RAHELINA!
Ma pauvre muse, helas! qu'as tu donc ce matin?
tes yeux creux sont peuplés de vision nocturnes,
ou encore:
o muse de mon coeur, amante des palais,
RAHELINA, encore: stp!

Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 04 juillet 2002 - 16h23:

Ma chère RAHELINA,

Moi qui fait des paraboles assez souvent sans que personnes ne les interprennent comme il le faut, voila que je tombe sur vous et cherche à comprendre cet ècrit....
Sois plus clair et dis moi ce qui te tracasse..
car a ton âge si jeune et si beaux de tels propos me surprennent.
A moins que je me trompe.
ALBERT

Par Rahelina (Rahelina) le jeudi 04 juillet 2002 - 16h06:

Elle avance,elle pense,
elle marche dans l'air et elle est se perd,
quand de son coeur mouille elle croit reve,
mais tout n'est qu'ephemere ,
illusion perdu...elle s'est perdu,
ses yeux vole vers un monde ireel dans l'espace est le temps qui c'est arreter,
prisonniere de l'ireel,elle ne peux se defaire,
mais au fond d'elle une voix cri a l'aide,
ses larmes rouges coulent sans cesse dans son ame sans pouvoir prendre de repos,
elle s'est videe de toute spiritualite,
mais son corp mort,elle va s'eteindre pour l'eternite,D.ieu est son seul sauveur...
rahelina qui a de l'espoir...

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 01 juillet 2002 - 20h35:

AU THEATRE CE SOIR.
Shallom aal kol ââm Israel.
Sallam yalli kôm...

LA FAUSSE COUCHE.

Mes chers amis, je vous rappelle que EMMA et Alain sont' mariées'.
Emma est enceinte….Que voulez-vous, la nature a de ses mystères que les mystères eux même n'on en pas. Ne cherchons pas à la comprendre, vaut mieux être ignorant qu'averti dans ce domaine tordu.
Elle est suivi par son gyné , Madame Estella, professeur à la clinique LES LENDEMAINS QUI DECHANTENT.

Emma……'Voilà Professeuresse…..'
La prof…..' Professeur tout court….'
Emma……' Voilà 'professeure' tout court, j'ai des coliques depuis que je suis enceinte…!'
La prof…..' Ah…..Je vois…!…Vous êtes anormalement enflée…..! J'ai l'impression que votre bébé pèse…..!'
Emma……' Oh….! Pour ça que oui……Il me pèse depuis trois mois déjà….Vous savez….?'
La prof…..' Bon….! Allez ….! Allongez vous sur le dos….Je vais vous ausculter…..!'
Emma……' Oui et surtout n'y allez pas de main molle……!'

LE PROFESSEUR lui tâte le pouls, prends sa tension etc……

'Votre respiration est bonne…..Dites Ahh….Ahh….;'
Emma…….' Oh vous s avez…. J 'ai l'habitude des AHHHH….AHHHH…..!
Le prof……' Mais pas si long…..!'
Emma…….' Emmme….Emmme…..Ah…Ah….!'
Le prof……' Mais dites moi…..! Avez vous fait des analyses d'urine…..?'

QUIPROCO, elle a compris marine….

Emma…….' Mais pas du tout…..! Jamais de ma vie je n'ai fais ça….! J'ai tout fais mais ça, ça alors…..?'
Le Prof……' Mais il le faut pourtant EMMA…!'
Emma…….' Mais on ne m 'as jamais appellée pour ça…..Et puis à mon âge….! Avec un bébé….!'
Le prof……' Emma…..Il le faut pourtant…C'est mieux pour la suite des évènements…..!'
Emma…….' Bon j'irai au ministère de la guerre alors……!'
Le prof……' La guerre……? Mais quelle guerre….Emma…..Il faut aller au laboratoire…..!'
Emma…….' Labo…..de la Marine…..?'
Le prof……' Non……Bon je vous fais une ordonnance…..!'
Emma…….' Vous savez prof…..Je sens comme des bouffées de chaleur dès fois…..!'
Le prof……' Tournez vous….Je vais vous prendre la température avec mon thermomètre….!'
Emma…….' Vous n'auriez pas plutôt un baromètre…..?'
Le prof……'Mais pourquoi un baromètre……?
Emma…….' …Pour mesurer la direction du vent……!'
Le prof……' Mais c 'est avec une girouette qu'on devine la direction du vent EMMA…..?'
Emma…….' Bon allons y pour une pirouette…..j'adore ça….!
Le prof……' …Une girouette……!'
Emma…….' Bon….! Allez donc avec votre girouette…!.Mais avec un coq au bout…..?'
Le prof……' Un coq gallois…..?'
Emma…….' Oh que oui ceux sont les meilleurs…..! On plus ils donnent de la voix….!'
Le prof……' C'est bizarre……! Le mercure…il monte et descend comme un ascenseur….!'
Emma…….' Et alors…..! Qu'est ce qu'il a mon trou du c…..?'
Le prof……' Je n'ai jamais vu ça…!'
Emma…….' Vous ne pourriez pas mettre un doigt pour mesurer ma fièvre….?'
Le prof……' Vous voulez dire un toucher rectal…..?'
Emma…….' Natal…..!'
Le prof……' Vous êtes bouchée……!'
Emma…….' COMMENT CA BOUCHEE…..?'
Le prof……' Je vais vous faire une purge……!'
Emma……..' J'adore…..!'
Le prof…….' Oh taisez vous Emma…..! Vous n 'avez que ça dans la tête….!
Emma……..' Et vous !…Vous avez quoi du beau gazon…..?'
Le prof……' Qu'insinuez vous…..?'
Emma…….' Rien…..J'allusionnais…..'
Le prof……' Bon …..Attention je vais faire pénétrer la canule…..!'
Emma…….' Oh que oui……! Allez y…..!'
Le prof……' Je dois faire attention à ne pas vous blesser…..!'
Emma…….' Vous savez me blesser ….! Au point où il est…..!'
Le prof……' C'est bizarre…..Je sens quelque chose de fluctuant…..!'
Emma…….' C'est quoi fluctuant……?'
Le prof……' Attendez……!Je sens des gargouillements……!'
Emma…….' C'est peut être le bébé…..?'
Le prof……' Ah voilà ça y est…..!
Emma…….' Mais……! Je me dégonfle……!'
Le prof……' Et oui c 'était une grosse aérophagie persistante bien calée….!
Emma…….' Bien calée en plus…..! Yattik chrènéee….Amin…..!
Le prof……' Des gaz…..! Des gaz ….! EMMA…..!'
Emma…….' Accumulés ……! Où…..?'
Le prof……' Dans votre ventre…….!'
Emma…….' OUALLIA MON BEBE C' était du vent……?'
Le prof……' Vous pouvez toujours le mettre en bouteille…..!'
Emma…….' Et qu'est ce que je vais dire à ALAIN……?'
Le prof……' Emmenez lui un échantillon……!'

EMMA rentre chez elle……..'
' Alain…….?……Alain……..? Tu es là…….?'

Alain………' Ben oui……! On nous a coupé le gaz EMMA…….!'
Emma……..' Ca tombe bien…….! Tiens prends ça…..!'
Alain………' Quoi……? Ma chérie…..Un cadeau……?'
Emma……..' NON……! TON FILS EN GAZZZZZZZZZZZZ……..IL A FAIT PSCHITT COMME CHICHI……'

Alain………'En plus ….Il pue…….!'

Emma……..' ET OUI C' ETAIT TON FILS A VAPEUR……EUX…..!'

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 01 juillet 2002 - 20h35:

Par Wnes (Wnes) le lundi 01 juillet 2002 - 00h57:

Chronique du Yunnan.

Ceci n’est pas du théâtre.

Il existait au fin fond de la Chine, dans la province du Yunnan précisément, une communauté qui pratiquait depuis des générations, un culte talmudique, avec le respect des interdits alimentaires, les prescriptions du Lévitique, le Shabbat, le calendrier des fêtes correspondant aux fêtes du judaïsme, mais d’une façon très atypique, tant les significations s’était pour ce peuple, perdue depuis la nuit des temps.

Ils ressemblaient physiquement à leurs frères chinois d’autres confessions, mais ils avaient la Thora dont ils ne possédaient plus la signification, ni l’écriture ni le parler, plus rien, mais envers et contre tous ils demeuraient fidèles à leur tradition ancestrale.

Le problème de cette ignorance, fût un jour soulevé par un des membres du Conseil, plus curieux que les autres, alors il proposa d’exposer les rouleaux, dans une chasse en verre au milieu du village, avec pour inscription en langue chinoise : « Que celui qui comprend cette écriture, vienne nous l’expliquer. «

Un missionnaire jésuite qui passait par là, vint rencontrer le chef de la communauté, et lui dit : « Je comprend très bien cette langue, et je me propose de vous l’enseigner. « Ainsi fut-il fait !

Au bout d’un certain temps, le missionnaire se mit en tête, de vouloir convertire ses ouailles au christianisme ( Mission Oblige ! ).

Alors il y eu un Grand Conseil, à la suite duquel il fût déclaré au jésuite : « Le Grand Conseil est parfaitement d’accord pour que tu deviennes notre Rabin, mais tu dois d'abord cesser de manger du porc ! « .

Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 30 juin 2002 - 12h43:

Pour ceux qui ont rate cette oeuvre...
Voici donc un remake D 'ALBERT LE BEAU.....

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

A CHACUN SA GOULETTE….

Dans la série portraits célèbres goulettois….…..
PHOTO.
23/02/2001

‘Bayd èl yaj oul sarrah…’
‘Après la beauté et sa souffrance…

Vous allez voir défiler au cours des prochaines semaines des portraits de goulettois BCBG, c’est à dire au-dessus de tout soupçon. Les meilleurs de notre race. Une faune hétéroclite qui a fait les beaux jours de notre cité.
Devant le nombre incroyable de cette ‘Bella Roba’, je n’ai pu retenir que ceux qui ont alimenté notre quotidien. J’ai déjà dépouillé quelques-uns dans mes écrits, avec éloquence et sérieux. Je m’excuse pour les autres. En tant ‘qu’écrivain ‘ pas encore reconnu, il m’appartient aussi de m’auto-dérisionner afin de prouver au lecteur que je ne suis pas aussi bon ni aussi mauvais qu’eux. Mais seulement un goulettois qui met en avant ses qualités et ses défauts. Voici donc ….moi….dans ……

‘…ALBERT LE BEAU…..’

Notre communauté est connue pour son autocritique. Nos grands ‘comiques’ ont soulevé des tonnes de rires universels par leur humour franc, jovial, provoc, sincère et bon enfant. Leurs sketchs et histoires farfelues ont mis sur scène la dérision et leur auto-dérision. La moquerie passe d’abord par soi même avant de s’attaquer aux autres. Une délicatesse dont ils ont abusé avec délectation.

Voilà….vous avez donc compris que je vais mettre mon portrait en pâture sur le net.
Ma personnalité ne souffrant d’aucun complexe ni commentaire, je vais disserter sur mon physique sans méchanceté mais en y mettant beaucoup de sérieux. Qui mieux que mon œil … mon regard ou mon miroir peut réfléchir mon image avec beaucoup de vérité et sans détour….mais avec douleur et chagrin..?
Que me reste t’il de mon beau physique…. ? De ce corps musclé, svelte, léger, sportif… ‘énergisant’….d’hier… ? Presque rien…sinon une tête chauve à la face bouffie pareille à une ‘ftira’ ( beignet) .. ? Des sourcils en broussaille que je régularise… ? des poils rebelles qui poussent sans arrosage … ? Ils ne sont pas loin de balayer la surface de ma lèvre supérieure si je ne les contrôle pas.
J’ai pensé un moment à me ‘lifter’ …me redonner du ‘look’, c’est la grande mode paraît t’il…, mais à mon âge…'brabi'…( par D, ieu) ‘hènneh lèyi fi èmih…mè yendi mè nèy…( moi je m’occupe que de mes problèmes…je n’ai rien d’autre à faire )…pour qui.. ? ..pourquoi.. ? pour moi.. ? Bof….
Mes épaules carrées se sont arcqueboutées dangereusement tandis que mon cou de ‘jeune bélier’ s’est transformé en un entonnoir ( kmah) fripé . Mes biceps, triceps et quadriceps… ? fondus….que des bandes de chair retenues par des os…ou presque….
Mes pectoraux d’avant… ? ma fierté d’antan… ? ont pris l’allure d’une planche à surf laissant émerger deux petits points marron/ bruns rabougris, incrustés et perdus dans une broussaille emmêlée couleur gris/sel. ‘Oullit hmoum ‘( je suis devenu moche).
Mes abdominaux…. ? je pleure dessus nuit et jour….de cette ancienne tablette de chocolat Allal qu’ils furent…je visionne à présent, en ajustant mes lorgnettes, une étrange forme ronde et proéminente qui m’empêche de voir mes orteils.
Passe encore pour mes attributs devenus épithètes du sujet que je ne reconnais plus. Je n’irai pas plus loin.
Mes fesses….. ? Quel horreur… ? De fermes à 20 ans, je les contemple distraitement molles et flasques, retenues par un caleçon fleuri ( genre chemise à fleurs Antoine le chanteur) sinon elles coulent.
Mes jambes… ? milles fois je gémis dessus. La guimauve ètant plus ferme. J’ai beau contracter et m’acharner à ressurgir ces muscles ( couteaux) ankylosés dans les méandres de mes souvenirs. Les rhumatismes sont à l’honneur et fleurissent sous ma peau.
Mes mollets… ? où sont t’ils donc passés mes beaux mollets de volleyeur….plus rien.. partis, enrobés, envollès..’mayonnaisés’..tout juste deux paires de saucisson blancs enflés, imberbes qui font rire mes clientes quand je les découvre au printemps sous un short.
Mes orteils…. ? ‘ebki yallim ou nouh ( pleure dessus et gémis) …je les confonds avec mes cors. Quand je me baisse, un bruit de charnière mal graissée me rappelle l’état délabré de ma ‘cordillère des hanches’ ;
Par moment, j’essaye de chercher dans ce physique ingrat, peu flatteur, un détail….un indice majeur ou mineur qui puisse remonter un moral démoralisé mais je ne trouve rien ‘Ya bou rab’ ( par D.ieu) qui me réconforte. Hélas…je soupire tendrement, ma tête posée entre mes mains accoudées sur mes genoux…et je me dis….
‘Albert….. ! ce qui compte ce n’est pas tellement le regard des autres….mais celui de tes enfants …de ta femme qui te trouve toujours aussi beau comme au premier jour….alors …… !.Alors hein.. ? je me relève et postillonne sur ce miroir de merde qui m’induit en erreur.

Vous voyez, franchement, je préfère m’occuper de ma personne que des autres. ….

Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 28 juin 2002 - 10h09:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

29/01/2001

' CIT..' HARI...çA...'

Mes compilations dormaient dans un vieux cartable goulettois depuis dix ans avec l'espoir de les publier un jour .......quand j'aurai plus de temps ......j'ai même contacté un 'nègre’, dès mon arrivée à Paris, afin qu'il ' releve ' mes articles ......les mettre à la bonne sauce française '.......Entre celui là et la publication à compte d'auteur plus la diffusion et la pub, l'addition soit salée. Alors, je me suis dis...

'Albert à moins d'un miracle, tu ne seras jamais lu'
à mon grand regret. J'ai donc laissé l'humidité, de ma cave, ronger mes écrits.
Puis un jour, un homme de bien, un ami à qui je fis lire mes quelques notes 'transpirantes et malodorantes ‘, me dit mais...

' Albert .....c'est magnifique ....c'est du Mem.........du Coh........'

Je le regardais en souriant et surtout pensais qu'il se foutait de moi.....
' Albert ....ourras chiffer toura ......qu'ils vont se régaler ...'

Me comparer à Mem.., Coh.... ou à Einstein, même s'ils portent le même prénom que moi, Albert, était de sa part une grande prétention indélicate ......et comme je ne suis pas présomptueux , j'eus envers lui une méchante réflexion ..

' Ya ftak ...' lui dis- je ' Qu'est ce que tu vas chercher là ...j'ai toujours eu du respect pour toi .....même lorsque tu étais jeune à la Goulette et voilà qu'aujourd'hui tu te moques de moi...moi...... un ancien sélectionné de volley ( la belle affaire )......capitaine de mon équipe.......écoutes vas dans ton cabinet de psychiatrie analyser tes malades mentaux.....yatik yasda .....bèdoud' = une saucisse larvée . Il le prit mal .....mais avant de s'en aller , il me dit..en pointant le doigt vers mon nez ......et en serrant ses pupilles ......

'Espèce d'idiot ...ya hmar = âne, tu n'a jamais entendu parler d'Internet.....et du site 'Harissa . com....?'

Internet ..? Harissa ..? qu'est -ce donc ce charabia. Je ne comprenais rien .......Puis à force de me renseigner auprès de mes amis, on m'explique le système......et là .....je commande un modem et rentre en ligne.....Wanadoo va m'ouvrir la porte 'Hari......ça alors..’....j 'ouvre et là , je vois défiler le menu......Ya Rabbi.......mon 'Sésame ouvre toi était si ouvert ' que je ne trouvais plus la sortie puisque j'ai laissé le site allumé toute la nuit .....885 FRS ....l'addition...mon forfait était dépassé de 24 heures ....tbar kallà......Les mains toutes tremblantes ......et le cœur en alerte .....je cherche dans mes feuillets , mon premier sujet à interner .......je scanne donc mon premier écrit 'Goulette O mon amour ' , un poème . Je scanne un deuxième, puis un troisième ...jusqu'au jour ou Mr Halfon, rabbi lè yéchoui....me dit ...
'Monsieur Simèoni ... pourquoi d'abord ne pas inscrire votre nom véritable ......puis allez sur 'Word' pour m'expédier vos textes parce que je n'arrive pas à ouvrir vos photos et vos textes ne se lisent pas très bien '.
Je m'instruis donc de la chose et suis ses directives. Facile comme 'chèrbét èl mé = comme boire un verre d'eau '.

Mes notes sont datées du 18/06/89, date à laquelle j'ai arrêté d'écrire. Trois mois plus tard je quittais la Goulette. Puis, j'ai réfléchi et me suis dit que si je publiais un livre à Paris, tels que je connais les goulettois, ils vont-me ' photocopier' et je n'en vendrai pas un seul ...moi qui espérais tirer 'mon bouquin ' à un million d'exemplaires. Quel gâchis. Avec un peu de réflexion et de bon sens, ma conscience me souffle ceci...

' Albert ...tu as toujours partagé avec tes amis tes moments de joie et de plaisir ...et même ton pain avec le carré de chocolat mou Allal enfoui dans la mie .....alors comment peux tu aujourd'hui faire payer un livre à ceux que tu as aimé et respecté ...est-ce donc là ton métier ....écrivain ...? est -ce vraiment tes lignes, surtout mal écrites, qui vont te faire vivre .....? alors Bèbért ...yà ouldi ...toi qui est généreux ( passons pour généreux ) ...fais le par solidarité pour tes amis , pour ta communauté dispersée......!'

Ma conscience a eu raison ..une vraie pute..celle qui habite en moi...
Je ne regrette pas de l'avoir écouté... pour la bonne raison qu'avec le temps, je me suis rendu compte que ces écrits m’apportent une grande satisfaction. celle de faire revivre des moments inoubliables à des amis perdus..à des goulettois que je ne connaissais pas ...et puis et surtout d'avoir le sentiment de plaire ...à des inconnus qui cachent leurs visages à travers un écran.......
.Monsieur Halfon....je vous ai, à plusieurs reprises, remercié de m'avoir fais sortir de l'anonymat ...je vous remercie aujourd'hui d'avoir élargi le champ de mes amitiés.

ALBERT comme cela se prononce. Tout court.
ALBERT écrit aussi tous les lundi sur la page acceuil.

Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 27 juin 2002 - 10h09:

Je tiens a rappeller à mes amis, de toute nature qu'ils soient et qu'ils fussent et qui seront, que cet espace est résèrvè à la littérature, française ou judéo- arabe et cela afin de garder une certaine sérènitè.
Evitons d'en faire une aréne de gladiateurs.
Je loue les efforts méritoires de WNESS qui accépte de discuter en e mail personnel avec JANET.C 'est mieux ainsi.
BREITOU qui vous aime tous.

Par Wnes (Wnes) le jeudi 27 juin 2002 - 00h33:

Janet

Il semblerait que vos paroles deviennent très dures en effet,
Je ne m’adresse jamais à n’importe qui, et il faut que vous le sachiez,
Tous les mots sont bien pesés, sans quoi ils n’auraient aucune portée,
Vous êtes donc tout à fait libre, d’afficher vos pensées,
Afin de nous en faire tous profiter,
Aussi et peut-être vous entendrais-je dans l’intimité.
Recevez donc, mon adresse privée :

wnesberdah@yahoo.fr

Bien à vous….. Un Gentleman qui vous considère My Lady.

Votre toujours, et trés dévoué.

Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 26 juin 2002 - 20h31:

Chère JANET et WNESS,

Je n'attendais pas plus. Le débat est ouvert et le pauvre théatre s'enrichit de quelques querelles …O combien constructives.
Par mes yeux attendris, chassieux gouailleux , je relève la "Gouaille" si belle, si appropriée de ma chère Janet, qui fait une entrée "Gouaillardement"….Un mot que je voudrais conjuguer à tous 'les tons sur ton s'….Gouillassons ' mes amis…….' Gouillassons …moi le Gouillon qui aurait tant voulu …."Gouillasser me voilà témoin d'une "Gouillasserie" si tendre …si chaleureuse que ce propos s'est introduit à hauteur de…mes 'Gouilles'……'Que je Gouillasse tous les jours, que je couillonne le restant de ma vie.
O Chante pleine lune…….

J'en ai la chair de poule par tant de verve refoulèe.

Heureux qui comme Ulysse Gouillakon qui s'en revient sans ' Gouilles' mais avec raison …

Oui je veux vous entendre ici, en toute discrétion à l'écart des oreilles indiscrètes, croiser le fer "Goullard" qui m'emplit de joie.

Merci…Merci…Continuez mes chers frères à vous ' Goullatiner…
Quel bonheur…

Ne m'insulter pas je vous en prie. Breitou c'est votre frère…
Tout ça a cause d 'un tapis rouge…..et si c 'était une serpillière verte…..? On aurait eu pour trois génèrations ..
Bon a demain pour la suite….

Par Janet (Janet) le mercredi 26 juin 2002 - 08h15:

M.Wnes
ne vous glorifiez pas trop tot
je ne suis pas dupe de tous ces mots que vous semblez debiter a n'importe qui
Ma critique est tres dure
Si vous continuez a vous derober et continuez a gouailler comme LE Vainqueur de la medaille du meilleur auteur,je n'aurais aucun remords...J'afficherai mes pensees.