Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 29 juillet 2002 - 11h46:

Mes chers amis,

Je vous annonce que le responsable du theatre
de BREITOU a investi un peu d 'argent pour vous faire un coin bar.Donc après chaque représentation,vous pouvez vous étaler et boire
gratuitement.Voila inauguration ce soir en attendant....
HISTOIRES TUNISO-LYBIENNES.

Deux amis l'un tune et l'autre libyen se lance un défi sur une barque….
Le tunisien….
-'Ecoutes…! Je te propose un défi….celui qui le gagne remporte 1 000 dinars ( environ 5.000 frs)
Le libyen….
-'Ok……! De quo s'agit-il…..?
-Voilà chacune de nous jetteras une pièce dans l'eau et celui qui la remonteras en laps de temps empocheras le fric……'
-Ok….Pas de problème….Tu commences le premier……'
Le libyen tire une pièce de sa poche et la laisse tomber au fond de la mer.
Le tune, plonge et au bout de trois minutes la remonte sous les yeux ébahis de son ami.
Arrive le tour du libyen, déjà prêt à faire mieux…
Le tune sort de sa poche un cachet d'efferalgan et de le balancer dans la flotte…
A ce jour, on cherche le cachet et le libyen….

Les municipaux d'un douar perdu dans la campagne, oublièrent de combler un grand trou lors de sa finition, sur une autoroute dernier cri, , au détriment des voitures qui venaient s'y engouffrer les unes après autres, causant d'innombrables morts et blessés. D'autant plus que l'hôpital le plus proche se trouvait à dix bornes du lieu des accidents.

Le conseil municipal, devant cette hécatombe et après mûres réflexions décida de voter à l'unanimité la construction d'un hôpital à quelques mètres du trou en question. Une bagatelle de deux cent millions de dollars …..Seulement, il fallait avoir l'autorisation du Kadhafi. Tous les notables se rendirent donc sous sa grande tente, proposer le projet…..

Le guide vert, éclairé et enluminé réfléchit un instant devant ce projet d'utilité public et leur annonça avec sa sagesse toute proverbiale…
'Ecoutez….C'est une excellente initiative mais je vous donnerai mon accord dans une semaine.'
Dix jours plus tard, sous le grand parasol…..

Le Khadafi se leva, ce qui n'est pas dans ses habitudes, se caressa le duvet de son menton puis …..

' Alors comme ça on veut construire un hôpital de deux cent millions de dollars ….? Bandes d'idiots
d'abrutis, imbéciles, illettrés, avez vous pensez seulement au peuple, à cette folle dépense,
……! Incultes, ye hmar, et bien voilà ce que je vous propose…..de combler ce trou et d'en faire un autre plus grand juste devant l'hôpital…..!'

Pour téléphoner en Libye, rien d e plus facile, il suffit d' être deux, un pour introduire le doigt dans le cadran et attendre que l' un autre, dehors, tourne la cabine. Imaginons un instant que le préposé à l'appel muni d'une carte prépayée soit 28 numéros à composer trouve son correspondant, occupé…..

' Samahni Mohamet tèjèmchi zid daour èl cabinè….Machkhoul….!'
('Excuses Mohamed, peux -tu recommencer à tourner la cabine…c'est occupé…')

Par BeauSity (Drunkrat) le lundi 29 juillet 2002 - 10h12:

JEX.

Ya Baba, la nicotine, c'etait pas de tes cigarettes raw, MEL BASS a force de rire.

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le samedi 27 juillet 2002 - 16h00:

la cendre est peut etre tombee sur ton siege arriere lorsque je me suis endormi !!

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le samedi 27 juillet 2002 - 15h54:

la mes amis vous vous gourrez completement et vous vous enfoncez le doigt dans l´oeuil jusqu´au coude
je n´ai jamais ete materialiste dans ma vie
mais reflechissez encore sur les vraies causes !!!
je vous aide les vraies causes sont .....

Par BeauSity (Drunkrat) le samedi 27 juillet 2002 - 13h49:

Si JEX l'Almany.

Jusqu'au jour de son départ, Bebert et moi, avons essayé de comprendre ce qui te plait la bas au milieu des choucroutes et des robinets de biére, et rien on n'a pas trouvé. A part les Marks, qui deja sont devenus Euro, on n'a pas compri wallah. Et Bebert a eu une illumination et pense que toute l'histoire reside dans la vraie sacoche Cartier que tu trimbales nuit et jour.

A FI E'DEZZEN !!! wel faham yefhem.

Par BeauSity (Drunkrat) le samedi 27 juillet 2002 - 13h37:

Ya si BEBERT.

Parle ya baba, parle comme tu veux c'est pas grave. L'important c'est pas de parler , c'est de bondir de frousse et de FAJAA a 2 heures 30 du matin en craignant que la "MENACE" surgisse de la mer un soir de pleine lune. Pourtant on t'avait bien expliqué que "LES DENTS DE LA MER" c'est un FIIIIIIILM , ca n'existe pas pour de vrai. En tous cas, rassure toi, wallah, on n'a pas rigolé jusqu'a Tunis au retour, seulement jusqu'a Hammam-Lif. Meme que Jex, a force de pousser la rigolade, m'a laissé un peu de nicotine sur le siege arriere. En plus y'avait aucun distributeur de masques a gaz ouvert a cette heure la .
Et tu peux dire ce que tu veux au café aussi du moment que j'en suis banni, mais j'ai mes taupes la bas Ya baba. YAAMAL ALLAH.

SHABBAT SHALOM A TOUS.

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le samedi 27 juillet 2002 - 10h14:

Chnoua associe avec moi ? dans quoi ? moi je partage seulement avec l´etat allemand qui est mon associe dans tout mes gains le mafieux

Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 27 juillet 2002 - 00h29:

Mon cher ami DRUN DIT BEAU SITE mais quelle est donc cette loghorrèe verbale t'as piquè toi qui fut muet pendant nos trois soirès amicales...Me voilà à prèsent pris de malaise...mais attends tu veux remplir le theatre de toutes tes critiques envers moi qui n'ai encore rien dit....? Mais vraiment de la part d'un ami à toque( il est professeur en criminologie assistèe dans les chaussures au colisèe...! Comme moi je suis eclaireur pour les noirs qui veulent blanchir. Je crois avoir compris, tu prends les devants parce que je t'ai soufflè à l'oreille que je faisais un article dérisionniare sur toi mais ne t en fais pas ourras khouiè tu va être associè avec notre ami JEX....et puis moi aussi je vais être de la partie alors cesse de te faire de la peine D i_eu bénisse un homme comme toi 1M90 yeux bleux et quelle allure et préstance en shlaka et short ta babba chiddi de l'èpoque des aglabides ....

Ourras babba non seulement j'ai étè très heureux de te connaitre mais en plus je reviendrai te voir dans .....dix ans.... comme ça je verrai les progrès accomplis en si peu de temps.Surtout ton looKKK

RABBY MYAK DRUN...Ne sois pas angoisse et dors
je te prèpare la sauce....Ye khouyè...Donnes moi ton e mail.Ye si byar.
BREITOU

Par BeauSity (Drunkrat) le vendredi 26 juillet 2002 - 11h37:

YA MONSIEUR KHAWAF.

Ton hotel vient de m'appeler, tu as oublié de recuperer dans le balcon de la chambre; la queue de poisson sechée, la KHOMSA, et l'oeil en verre bleu que tu avais accroché au mur. Ya aussi ton T-shirt en coton LUSTUCRU, ta serviette de plage OMO, ta casquette rouge 3-SUISSE et le fourre-tout E.LECLERC.
BRASSSSS BOUK OU TU AVAIS LA TETE POUR OUBLIER UN MATOS PAREIL?
En tous cas, je te les garde pour ta prochaine visite, au cas ou ca serait encore a la mode.

Et pour les capes de bain, le tableau orientaliste et le plateau petit-dej que tu as embarqué, ils n'ont vu que dalle. Tu as fait un travail d'orfevre. TBARKALLAH ALIK.

Par BeauSity (Drunkrat) le vendredi 26 juillet 2002 - 11h11:

Ya Monsieur SIMEONI ya KHAWAFF Ya MAFJOUUUU.

Superbe ton look hier pour prendre l'avion. Tu m'as replongé dans"LES BRONZES EN VACANCES" ou a la plage.
Moi, a ta place, le matelas pneumatique orange fluo je l'aurais degonflée et simplement plié et mis dans la valise. Et je me demande ou tu l'as mis dans la cabine de l'avion, ils ont pas prevu des places pour.
En tes SHLAKA noires avec un chameau djerbien dessiné dessus, c'était pas froid avec la clim dans l'avion?
Par contre, la djellaba bleu ciel, legerement transparente, aux coutures dorées et le turban assorti: UN DELICE. Je suis sur que meme un bébé a Orly aurait deviné que tu arrivais du BLED.
Brabby, la fausse vraie DARBOUKA a 1 dinar 500, celle dans le coufin marqué Hammamet, elle est arrivée intacte? Elle se frottait trop a la cage de Sidi Bou, au plateau en cuivre noirçi avec ton nom gravé dessus et a l'évantail "EL MARWAHA" en paille.

J'ai reçu un mail de la boite de production de "THE BENNY HILL SHOW", ils te reclament pour la suite du show, et ton prix sera le leur.

SHABBAT SHALOM ya KHAWAF

Par Rahelina (Rahelina) le mercredi 24 juillet 2002 - 01h36:

merci amsou,berdah,jojo,albert et jex pour vos mabrouk ca rechauffe le coeur!!!
je vous souhaite detre aussi heureux que je le suis tous les jours de votre vie
rahel21

Par Wnes (Wnes) le mercredi 24 juillet 2002 - 00h19:

Chkoun l'heureux élu de RAHEL? Il mérite lui aussi tous nos Mabrouks ! Bravo RAHEL Mabrouk à toi, dis nous tout !

Nous t’embrassons tendrement, et nous te souhaitons à Toi et ton Rajel, tout le bonheur du Monde.

Berdah

Par BeauSity (Drunkrat) le mardi 23 juillet 2002 - 10h44:

JEX DIT: "RAHEL- 55 MILLIARDS DE MABROUK DE TES PREFERES JEX ET ALBERT DE CHEZ DRUNKRAT".

JEX ET ALBERT.

Par Amsou (Amsou) le mardi 23 juillet 2002 - 08h02:

RAHEL
youloulouloulouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
Comme je suis contente pour toi, et félicitations
JE T EMMBRASSE TRES TRES FORT
AMSOU

Par Rahelina (Rahelina) le mardi 23 juillet 2002 - 01h43:

bonjour a mes chers amis de harissa notament mon cher albert et jex qui sont mes preferes
je vous annonce la bonne nouvelle que.....
JE VAIS ME MARIER ,ca yes c'est fait,j'arrive pas a y croire!!!!!!c'est pas la voisine ni la copine pour une fois,c'est moi ouuuuuuuuuuuuu,
bisous a vous tousssssssssss
rahel21

Par BeauSity (Drunkrat) le lundi 22 juillet 2002 - 11h52:

BANNI DU CAFE POUR AVOIR CRIE JEEEEEEXXXXXXXXXXX

CHOFT JORETEK YA JEX

DRUNKRAT

Par BeauSity (Drunkrat) le lundi 22 juillet 2002 - 10h50:

JEXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX.

BEBERT TE DIT :

Ou t’es passé Dimanche ? Même pas un coup de fil !!!
On s’est inquiété !!!
Inchallah labass ala koll hall.
Tu ne sais pas ce que tu as raté.

Drunkrat

Par Wnes (Wnes) le samedi 20 juillet 2002 - 00h09:

Chronique de Saraï et Edouardo les Juliette et Romeo de Hak el Ouet.

En ce temps là il y avait dans notre Principauté de Hak El Ouet, un jeune pécheur de condition très modeste, il avait une petite barque amarrée au quai du canal du marché aux poissons, vous connaissez cet endroit où les Catous sont Bou Keurch, tellement ils savent voler les sardines qui débordent des cageots, sur l’étalage des poissonniers.

Notre Edouardo et sa barque qui n’était pas une Balancelle, ni una Rondine, ne ravageait pas nos côtes car elle ne traînait ni chalut, ni palangre, mais c’était une pêche plutôt écolo, rien qu’une pêche à l’épervier, ce filet volant lancé de main de maître qui permettait de ramener toutes les petites bêtes bien vivantes.

Car notre Edouardo, bien qu’issu d’une longue lignée de pêcheurs, ne pouvait pas se résigner à faire de mal ni à un poisson, ni à tout ce qui vie dans la mer. Quel drame ! me direz vous pour un pêcheur professionnel, mais détrompez vous ! Edouardo faisait un gros business, en revendant ses poissons au moins dix fois le prix du marché ! Alors là je vois déjà que vous ne comprenez plus, la rasra quoi ! L’angoisse Rex !

En fait notre cher ami, pêchait avec parcimonie car il ne vendait jamais ses poissons, aux restaurants, mais seulement à ses concitoyens et concitoyennes qui possédaient une piscine d’eau de mer, car à Hak El Ouet, les familles aisées se devaient d’avoir une piscine d’eau de mer, avec des poissons vivants dedans, vieille coutume héritée des Romains qui eux avaient des piscines avec des murènes, histoire de faire peur aux esclaves !

La fille benjamine de notre Bey, Saraï bien heureuse soit-elle, était sa meilleure cliente, un femme superbe en vérité, de longs cheveux noirs, des yeux de gazelle, des hanches élancées, une poitrine délicieuse, et une peau laiteuse… A bab ab ! Quel Style mé zailleux !

Elle venait tous les jour trouver Edouardo pour lui acheter ses rougets bien vivants, que voulez vous les Cypinus Auratus ( poissons rouges en langue romaine ) ne peuvent vivre dans l’eau de mer. Et sur le port tous les pêcheurs, se rendaient bien compte qu’elle n’avait de beaux yeux que pour Edouardo, le bien heureux. Mais le pauvre savait bien que la chance ne faisait que lui sourire, et que sont amour pour la belle Saraï ne pouvait être que platonique, tant était grande, la différence de leur condition sociale.

Elle vivait au palais de son père notre Bey bien aimé, et lui vivait seul dans sa cabane de pêcheur à Goletta Vecchia ! Quelle adversité !

Alors, un jour qu’il n’y tenait plus, notre Edouardo se rendit chez El Fenech, le rusé, le Juris Consulte de la boutique des Milles Révélation, à cent dinars le conseil, et de lui dire :

« Ya BaBa El Fenech, mon âme s’enflamme de joie quand je la vois, et mon cœur saigne trop chaque fois qu’elle disparaît, je ne peux lui déclarer ma flamme, sans encourir le courroux de notre Bey bien aimé son père ! Alors ya BaBa toi qui sait tout, indique moi par pitié pour un pauvre pêcheur, un poison qui abrégera ses souffrances ! «

« Fils ! ça va pas la tête ? Bel ras Oueldi, tu m’as pris pour un empoisonneur ? Fou que tu es ! Et ignorant aussi ! ton problème est très simple à résoudre, et je me charge de l’affaire, C’est cent dinars ! paye je sais que tu peux ! Et Edouardo paya le Juris Consulte «

El Fenech alors ajouta « Tu es vraiment un ignorant des coutumes de tes ancêtres, les Romains de Sicilia ! Ô Culture et Sagesse perdue dans la nuit des temps ! Quand Saraï viendra ce soir chercher son poisson bien vivant, tu lui parleras ainsi :

« Ô ma Sublime Abeille,
Ya Habibi déploies donc tes ailes,
Ô amour au mien pareil,
Voles vers ma barque et le Soleil,

Je t’ y attendrai avant son levé,
Alors tu m’emporteras,
De tes ailes déployées,
Dans un sublime carroussella. »

« Pour le reste j’en fais mon affaire, notre Bey le Saint Homme ne me refuse rien ajouta El Fenech le rusé « .

Ainsi fût-il fait, et notre Belle Saraï de Hak El Ouet, fût emportée sur les flots dans la gondole de notre Edouardo.

Et de déclamer à celui qui l’avait enlevée :

« Comme je suis heureuse Ya Habibi, Ya Azizi, nous allons faire croire que durant notre petite fuite, l’irréparable a été commis, et après tout deviendra très simple, ainsi que me l’a expliqué El Fenech, qui au passage m’a facturé cent dinars ! Quel Mzaour celui là ! «

Et lui de répondre à Saraï sa bien aimée :

« Habibi Saraï ! Azizi Saraï ! ne crains rien, je suis un homme de bien et loyal, homme d’honneur et de probité, et tous les Cheïtans des enfers ne pourront jamais me détourner, du respect que je dois à notre Bey, à Toi et tous les Tiens, nous ne consommerons notre hyménée, qu’une fois unis en juste noce par devant ton père notre Bey Le Bien Aimé, bénit soit-son nom ! «

Sans plus aucunes nouvelles de sa fille chérie, notre Bey adoré tout vêtu de larmes se désespérait, répandant de la cendre sur sa tête, il avait convoqué les déguaizas pour effectuer les actes qui devaient conjurer les mauvais sorts, les amiraux qui voulaient lui faire armer une escadre de félouques, mais le Brave et Saint Homme ne pouvant se résoudre à rien de semblable, convoqua son Juris Consulte lui disant :

« Mon Fils El Fenech ! Toi dont la sagesse a dépassé les confins du Royaume, guides mes actes, et éclaires moi de tes conseils, tu sera récompensé généreusement pour cela « .

Et El Fenech de répondre :

« Mon Bey ya Amri ! ma plus belle récompense serait de revoir la joie illuminer les traits de ton visage, voici ce que je te conseille, j’ai apporté avec moi dans cette cage, une colombe voyageuse, qui portera un petit message vers ton enfant bien aimée, écris sur le message que tu lui pardonnes sa fugue, et qu’elle pourra s’unir en bonne et juste noce à l’être de son choix, tu signeras ce message de ton Seau Beyical, ce qui vaut Décret Royal et Serment Irrévocable, et sur mes richesses je fais le serment, que tu verras te revenir ton Infante adorée « .

« El Fenech mon fils, tu me rends la vie, faisons vite ce que tu me conseilles « .

Ainsi il fût fait, la blanche colombe messagère du bonheur, ramena à tire d’aile nos deux tourtereaux, tout deux furent pardonnés, grâce à El Fenech l’irréparable ne fût pas évoqué, et les noces furent célébrés durant sept jours et mille et unes nuits ! L’Honneur et l’Amour étaient saufs ! Ajeb !

Mabrouk à tous les convives goulettois , il n’en manquait pas un, ainsi qu’à une noce de ma connaissance, magnifique et Beyicale qui fut célébrée, il y a quatre semaines.

Vous voyez mes amis, à Hak El Ouet, il ne peut y avoir, de Roméo et Juliette, ni de Paul et Virginie, car nous les Goulettois on est trop sentimentaux, et pour nos Saraï et Edouardo, tout est toujours bien qui finit bien, même si pour cela on doit se lamenter et finir par éclater de « rire aux larmes « , ça c’est tout notre portrait.

Tu verse des larmes de Boukha comme disait l’autre!

Propos recueillis il y a gbel du « Livre de la Consolation des Glibettes « .

Berdah

Par BeauSity (Drunkrat) le vendredi 19 juillet 2002 - 12h54:

AMSOU.

Bebert est retourné a Hamammet depuis hier. Je le vois Dimanche, si tu veux je lui dirais de t'appeler.

Drunkrat

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le jeudi 18 juillet 2002 - 21h19:

Albert a dimanche a hammamet mon vieux!

Par Amsou (Amsou) le jeudi 18 juillet 2002 - 18h14:

ALBERT SI TU ES ENCORE A TUNIS FAIT MOI SIGNE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Par Wnes (Wnes) le jeudi 18 juillet 2002 - 16h49:

Ya Si Bébert Mabrouk à Tunis et à Tous.

T'en fais pas on prends le relais, en t'attendant,
bonnes vacances, bon complets Bichi ou Luculus, bonne Boukha, Bon adamkhout, et Bon Tout.

Fi Lamen

Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 18 juillet 2002 - 14h11:

JE SUIS AU CAFE DES DATTES
ALBERT JUSQU A 15 30
ALBERT

Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 18 juillet 2002 - 13h19:

BONJOUR C MOI BREITOI QUI VOUS PARLE DE TUNIS DE CHEZ MON AMI DRUNKRATT?JE VOUS PASSE LE BONJOUR A TOUS ET SOUHAITE VOUS RETROUVER TRES PROCHAINEMENT SUR LE THEATRE?JOSEPH ET VOUS TOUS JE VOUS SALUT.
ALBERT QUI VOUS EMBRASSE DU BUREAU CLIMATISE DE MON AMI.

Par Wnes (Wnes) le mardi 16 juillet 2002 - 21h45:

Chronique d’El Fenech :

La réputation de d’El Fenech et de sa « Boutique des Milles Révélation «, avait à présent atteint et même dépassé, les limites du Royaume de Hak El Ouet, et notre Bey bénit soit son nom et toute sa descendance, décida de le nommer Jurisconsulte Officiel de notre Royaume, à son compte bien sur ! Pas question d’en faire fonctionnaire !

Afin de fêter l’événement, notre El Fenech décida de faire un pélérinage, dans cette oasis du Mzab où est vénéré, par tous les pèlerins des trois religions du Livre, un Saint Marabout dont le nom s’est perdu, bénit soit-il !

Notre sujet de Hak El Ouet, n’étant pas très au fait des nécessités des contrés désertiques, oublia de faire provision d’eau en quantités suffisantes pour atteindre l’oasis, et ce qui devait arriver arriva !

N’en pouvant plus de soif, lui et son chameau durent faire halte, au milieu de nul part dans le Grand Erg, et cette fois il crut bien que sa dernière heure était arrivée, et que lui et son âme allaient devoir se présenter devant la Marsa Du Grand Royaume Céleste.

Alors il entra en méditations, se rappelant de tous ses amis restés à Hak El Ouet, se demandant ce qu’il était venu faire dans cette galère, pour mettre un point final à une existence pleine d’astuces, loin de ceux qu’il avait aimé. Terminer ainsi au milieu des chacals, et des hyènes, et les fenecs ses cousins aux grandes oreilles, quelle Rasra !

Soudain surgissant de derrière une dune, un vrai miracle ! Un nomade du Désert portant une outre remplie d’eau bien fraiche, s’approcha d’El Fenech, et lui dit : « J’ai de la très bonne eau bénite, de l’oasis du Saint que tu vas vénérer, mais tu dois faire un sacrifice paye moi cette eau cent dinars, c’est paraît-il la somme que tu demandes pour le moindre de tés conseils, alors ce n’est rien pour toi, c’est pas cher ! Tu halas dis ! «

El Fenech paya rubis sur l’ongle, il était content de boire, malgré tout ce blé qui partait, ça lui arrachait le cœur ! Quand il eu fini il dit à son sauveur : « Mon pote le Nomade, je voudrais t’accorder une récompense, je vais nous préparer dans notre bivouaque où nous allons passer la nuit, une bonne Chekchouca qu’en dis tu Fils ? «

« Pour sur ya BaBa, quel kif cela serait pour moi, mes louanges sont sur toi ! «

Alors dans le secret de sa tente, El Fenech le rusé, ouvrit une boite de Chkchouja, de la SOCONA off course ! ( Société Des Conserveries De Nabeul, pour les non initiés ), la versa dans une gamelle, cassa deux œufs, et mit le tout sur les braises de son canoun, comme cela sentait bon sous le ciel étoilé du Sahara, surtout lorsqu’il rompit le Khobz Tabouna parfumé à la graine de nigel, le nomade fût transporté de joie, et avala prestement son bol sans se rendre compte que notre rusé, avait salé ce plat outre mesure, il avala toute la gamelle sans en laisser la moindre bouchée à notre jurisconsulte.

Ce qui devait arriver arriva, ou bout d’une heure le nomade torturé par la soif, demanda à boire de l’eau de l’outre qu’il avait vendu à son hôte, celui-ci dans sa grande magnanimité, lui dit :

« Fils, la moitié de l’outre est à toi, mais paye cent dinars d’abord ! «

« Comment ? Tu me revends cette eau au double du prix que je te l’ai vendue, mais tu es un brigand ! «

« Non fils repris El Fenech, je ne suis pas un brigand, c’est toi qui fais la meilleure affaire, félicitations tu t’y connais en business ! car contre la moitié de ton eau, tu as eu droit à mon hospitalité sous ma tente, une bonne Chekchouka, un bon khobz tabouna, des dattes, les glibettes, et mon conseil gratuit, que d’habitude je vends cent dinars, alors dis moi fils qui c’est qui a le mieux arnaqué l’autre ? «

Le nomade comprit la leçon qui valait bien un fromage, que dis-je une demi outre d’eau !

Propos recueillis

Berdah

Par Wnes (Wnes) le mardi 16 juillet 2002 - 00h53:

Chronique d’El Fenech : les astuces pour tenir un serment.

A Hak El Ouet, on raconte qu’un sujet riche, parmi les riches sujets de notre Bey, la Paix est avec Lui ! Ce sujet vint trouver El Fenech dans « Sa boutique des Mille Révélations « et lui dit :

« Fils bien aimé, les grâces de notre Bey sont sur toi ! Des voleurs sont entrés chez moi, ils prirent mes richesses, et voulurent m’envoyer rejoindre mes ancêtres. Afin d’avoir la vie sauve, je leur fit le serment de la triple répudiation de ma femme, que je ne révélerai le nom d’aucun d’entre eux.

Il m’ont laissé la vie sauve, car ils savaient que je suis un homme très pieux. Or ce jour, je les vis au grand jour, vendre les biens qu’ils m’ont dérobé, et je ne peux pas les dénoncer, conformément à mon serment ! Que dois-je faire ? «

El Fenech le Zouffi d’entre les Mzaours, parla ainsi :

« Réunis tes voisins , les innocents avec les coupables, fais les tous entrer dans ta maison, et charge quelqu’un de les admettre à sortir un par un «. Il te demandera : « Est-ce lui le voleur ? « Pour la personne innocente tu répondra par la négative, et pour les coupables tu gardera le silence. Tu fera savoir auparavant à cet homme que ton silence désigne un coupable, c’est cent Dinars paye et vas, ainsi tu ne violeras pas ton serment ! « .

L’homme remercia El Fenech, le bénit d’entre tous les Saints, suivit son conseil, et ainsi récupéra tout son bien.

Les Glibettes se portent bien !

Berdah

Par Wnes (Wnes) le dimanche 14 juillet 2002 - 23h47:

Chronique des Glibettes et de Si El Fenech le Sultan des Ruses :

A Hak El Ouet notre frangin El Fenech, dans son Officine des Ruses ( Toutes à Cent Dinars ), prodiguait ses conseils pas gratuits ( Off course, Oxford oblige ) aux sujets de notre Bey bien aimé, nos bénédictions sont sur lui et tous les siens, le Saint Homme !

On raconte qu’un vendeur de branches épineuses ( Minosas Spinozis Savitas comme disaient nos ancêtres les Romains ya khasra ), vint trouver El Fenech dans sa boutique pour lui demander conseil, il lui dit :

« Ya oueldi, je ne suis pas riche, j’ai une nombreuse descendance, et une femme riche veut ma ruine. Je tirais ma charrette dans la rue du marché, quand une branche pleine de chouks, accrocha et déchira le voile de cette femme riche qui faisait ses amplettes. Le voile était d’une grande valeur, dix milles dinars, elle en exige le prix en justice, et je ne peux pas payer ! Que dois-je faire pour ne pas être ruiné ? «

El Fenech le Zouffi, réfléchit quelques seconde et dit :

« Ya BaBa, c’est très facile ! Fais savoir que tu es sourd et muet, et tu ne pourras pas être condamné, c’est Cent Dinars Ya BaBa, paye moi et va faire plaider ta cause, puisque tu es muet ! «

Le Juge dans sa grande magnanimité, digne de Salomon, bénit soit il sa sagesse lui vient du ciel, il dit :

« Femme ! cet homme est muet, il ne peut donc être condamné ! «

Elle répliqua :

« Par la vie qui anime ma tête, Ô Juge, j’affirme qu’il n’est pas muet ! Tantôt quand il tirait son chargement de chouks, il criait : « Place, place Faites moi place ! »

« Si ce que tu affirmes est vrai, répartit le juge, il n’est pas responsable de l’accident, puisqu’il a dit aux gens de prendre garde. De ce fait et même s’il est muet, il ne peut être condamné selon la loi ! »

Ainsi elle dut se retirer sans rien obtenir du vendeur de chouks !

El Fenech c’est le Mzaour des Mzaour, que son champ de glibettes soit prospère !

Berdah

Par Janet (Janet) le dimanche 14 juillet 2002 - 21h16:

Bravo!!!
Fiere de vous ,Albert
Je devinais qu'il vous manquait un petit
quelque chose..Le papier qui nous donnera la preuve que vous etes en France avec et grace a des papiers officiels
et j'ajoute,puisque ,maintenant, Vous semblez avoir monte en grade et sans aucun rapport... que le desir de vous lire,en bon francais ne nous etait jamais venu a l'esprit.......car on aime ce vous ecrivez sans restrictions :
Qu'a cela ne tienne.Casse la tienne,Etienne.
Ala prochaine naturalisation,cette fois Americaine

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 14 juillet 2002 - 19h34:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT DE SIMEONI (BEBERT)


5/7/2001

La France, mon nouveau pays, ma nouvelle terre d’adoption a daigné, après plus de quatre ans ( 1556 JOURS) et grâce à la diligence de ses institutions à nous rendre …kobarra alikôm..

‘ ……FRANÇAIS…’

Voilà c’est fait, à partir d’aujourd’hui, de cette heure, je ne vais plus parler en judéo- arabe. Que du bon français avec de la crème fraîche par dessus. La Goulette ‘Ta bàba chidi’, ‘closed’. Je vais parler de Maisons-alfort, ville florale ‘….j’adourre les nani-phares’ ….en termes fleuris. Depuis que j’y habite, ‘ mè nètéchwèch’, je n’ai croisé ni un Gagou ni une Marie Gandouch. Que des Madeleines tirées par leurs chiens ‘crottant’ sur les trottoirs.
Etre français… ? C’est remplir ses devoirs civiques ( encore des devoirs… !) Voter.. ! Non pas comme à la Goulette sur des listes électorales préétablies imprimées en arabe .On me disait de cocher ici sans rien comprendre. Démocratie oblige.
Je vais imposer au service des Armées Françaises une dérogation. Je veux faire mon service militaire à 56 ans .Comme interprète en Judéo-Arabe. Cela sera mon parcours du combattant.
Si on refuse ma requête, j’irai ‘squatter’ le Ministère de la Défense’ avec une pancarte ..

‘Ici stationne un ancien goulettois à qui on a refusé son devoir à la patrie’
Faire reconnaître mes actes de bravoure sous la domination coloniale de l’époque. J’ai cassé deux vitres, volé six roses dans le jardin, face à ma maison Rue H. Pacha et grimpé dix fois le mûrier de la rue de Marseille. Ca, c’est pour mes états de service. Je vais demander aussi par la même occasion, ‘Darbah ouèhdè’= d’un seul coup deux pierres ) à Chichi‘Schrâk’(traduisez le mot en français) ma légion d’honneur, s’il est encore là l’année prochaine, pour faire valoir mes écrits comme étant celui qui a mis la Goulette de la France ‘en relief géographique’.
Si on me refuse la gloire, celle de mon savoir, je déploierai ma pancarte vers l’Elysée en y ajoutant une autre…
‘Ici re-stationne deux fois, Albert Braitou Simèoni ould Ayouch èl
rkhaymi pour protester contre l’igno- mini..nè’)’

Si avec tous mes efforts, ces derniers restent vains, j’irai re-squatter l’Assemblée Nationale. Rencontrer, mon ami Seguin, accompagnée de la chèvre d’Henri Tibi dit ‘Dèrbali’.
Je lui offrirai un casse-croûte Binisti (Il ressemble comme un demi- jumeau au patron de cette
Gargote).
Si la France rentre en guerre contre Monaco qui tarde à lever son secret bancaire, j’exigerai d’être enrôlé dans le bataillon de ‘Goulettoinville’ avec mon ami Gérard le Canagoulettois
qui nage en ce moment même dans les eaux chaudes, calmes, tièdes et sereines des grands lacs du Nord canadien.
Les traquenards sur les routes et chemins de la Turbie , c’est notre affaire. Ni tanks ni fusils d’assaut. Que des tire- boulettes et trois cailloux ! Maigre budget pour une cause si noble.
Je parlerai aussi aux Corses puisque je suis corse goulettois. Avec mon nom et mon accent de juif pieds-noirs, je rencontrerai mes homonymes à la retraite pour traiter des affaires seines. Histoire d’avoir quelques tuyaux pour placer mon découvert chronique en lieux surs. Dans les montagnes, pas chez le Prince.
Que la France se rassure ? Je serai un citoyen à une part entière. Un bon patriote dans l’Hexagone . Aujourd’hui, j’annonce solennellement que mon nom sera suivi d’une particule particulièrement particulière..

‘Albert De Siméoni compte courant des sous des Goulettois’ ‘

Vive la France et la Marseillaise.

Plus sérieusement, j’éprouve une grande émotion que je ne saurai traduire explicitement. Je suis en tout cas heureux de revêtir un nouveau costume sur ma ‘Cachabié ( burnous) sans renier cette dernière. Cette date fera date dans ma nouvelle ‘promotion’ . Elle constitue une nouvelle renaissance. Je garderai mon ancienne nationalité par respect et par amour pour mon pays de naissance dans lequel j’ai passé mes vraies et grandes joies qui m’ont permis d’être ce que je suis aujourd’hui. Citoyens français à part entière, nous irons remplir nos obligations comme il se doit dans mon nouveau pays d’élites, du droit et de la libre pensée. Nous respecterons ses institutions comme nous avons respecté celles du pays d’avant. Cette civilisation ‘gauloise’, ne m’est pas étrangère puisqu’ elle nous suivait déjà depuis nos tendres berceaux. Nous étions déjà prêts, grâce aux Missions des Affaires Culturelles Françaises, à affronter sans embûches ni dépaysement cette terre de France qui nous a appris à lire, à écrire, à chanter et à s’instruire dans nos petits livres d’histoire, de géographie et de sciences. Sa grandeur et son rayonnement universelle, grâce à tous ces maîtres de bonne conscience, à ses penseurs, savants etc….honore celui qui est peut être le soixante un millionième français. Bon dernier. Nous lui devons notre émancipation culturelle et notre savoir sans lequel aucune progression intellectuelle n’aurait pu se faire. Cette belle langue si riche m’appartient encore plus aujourd’hui comme elle m’a appartenu hier et appartiendra demain.
Je regrette amèrement d’en connaître si peu. Sinon, j’aurai fais exploser le site ‘HARISSA’.
Merci, Merci…

Par Wnes (Wnes) le samedi 13 juillet 2002 - 00h45:

Chronique d’El Fenech le Zouffi :

A Hak El Ouet, dans les temps anciens, un dénommé El Fenech fainéant notoire mais très rusé, comme tous ses ancêtres, les renards du désert ( vous savez ceux qui ont de grandes oreilles ), décida enfin de se mettre au travail.

Il s’en alla l’annoncer à son grand ami notre Bey ( Vous savez qui, suivez mon regard, la paix soit sur lui), qui lui demanda :

« Que vas tu donc faire mon fils, toi qui ne sait rien faire qui puisse intéresser, le moindre de mes sujets Goulettois ? dis le moi, c’est trop drôle « .

« Mon Seigneur et Vénéré Maître, j’ai une idée géniale, je vais ouvrire l’ Officine des Ruses, style Le Bureau des Coups Tordus ( Tout A Cent Dinars ) , et vendre mon savoir à tous mes concitoyens « .

« Bravo Fils ! tu m’appelleras si ça marche, que je t’envois mon percepteur, lui dit notre Bey, ( Bénit soit-il entre tous les Saints Hommes ). «

La première visite vous vous en doutez, fut celle du fameux percepteur des impôts, mais cette fois n’est pas coutume, comme client !

« Que veux tu ya aziz ? ( Quel menteur ce El Fenech ! ) «

« Fils, j’ai fait les trois serments de répudiation de ma femme, pour le cas où je mangerais cette datte bien mûre, et pour le cas ou je la jetterais à terre sans la manger, et à vrai dire je ne sais plus si je veux vraiment la répudier ou non, tant je ne sais pas si elle va me manquer ou non .«

Et El Fenech le Mzaour ( Bénit soit-il d’entre tous les rusés ) de déclarer :

« Ya BaBa, pour te délier de ton serment ou ne pas te délier, tu mangeras la moitié de la datte, et tu jetteras le reste à terre, ainsi tu ne l’auras pas mangée toute entière, et tu ne l’auras pas jetée à terre toute entière, libre à toi d’interpréter la suite de tes actes, que tu pourras accomplir sans violer aucun serment .«

« Fils c’est un très sage conseil, voici tes Cent Dinars, tu les as bien gagnés ! tu m’as sauvé, que les grâces soient sur toi !«

L’enseignement de telles ruses est en fait considérable. Celui qui les retient sera appelé un jour à les utiliser en toutes circonstances !

Mais comme il faut bien que la morale soit sauve, le pauvre El Fenech n’allait plus pouvoir les années suivantes ruser avec ses déclarations de revenus, car le premier à retenir la leçon, et bien c’était le Percepteur ! Rex !

Histoire authentique d’il y a gbel, tirée du « Livre de la Consolation des Glibettes « .

Paix et prospérité à tous !

Berdah

Par Wnes (Wnes) le vendredi 12 juillet 2002 - 00h16:

Chronique du Bey de Hak El Ouet :

On raconte que notre Bey de Hak El Ouet ( suivez mon regard ! ) , prit un jour des lingots de cuivre, les fit recouvrir d’une mince couche d’or, et les laissa dans la pièce où il enfermait son trésor.

Lorsque l’armada de ses fonctionnaire, dont les salaires étaient très en retard, décidèrent d’envoyer une délégation en son palais, pour exiger d’être payés sur l’heure, il montra à celle-ci les faux lingots et leur dit :

« Donnez-nous un délai pour que nous frappions des pièces avec cet or, et procédions ensuite au paiement de vos soldes « .

Ils patientèrent donc jusqu’à ce que la rentrée des impôts se fit, et notre Bey les paya avec l’argent qu’il avait reçu.

Pour sur notre Bey, est un rusé bon gestionnaire, et qui plus est un Grand Homme De Paix, le salut soit sur lui.

Cela se passait y a gbel, la naphtaline n’y est pour rien !

Les bénédictions sont sur son peuple !

Berdah

Par Amsou (Amsou) le jeudi 11 juillet 2002 - 11h09:

Chers William j en oubliais une et des meilleure !la plus célébre signé Bérrurier
et dixit San Antonio parlant de l'hymne British, comme étant " le goût
suave du singe" ( The god save the king, revu et corrigé)
Rahel bises et puisses tu toujours rire
Amsou

Par Rahelina (Rahelina) le mercredi 10 juillet 2002 - 20h57:

Amsou,
je suis ecroulee de rire!!!!!!! mais ou est ce que tu trouve tout ca???????
rahel21

Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 10 juillet 2002 - 20h28:

Mon cher ami SUGGEST,
C'est avec un immense plaisir que je m'aperçois que tu franchi l'antre du theâtre de SIDI MARDOUM.Il a fallu t'offir un rôle sur mesure.Et tu as étè admirable .
A présent, tu vas encore jouè dans une autre pièce mais avec plus de 2O acteurs, bref tous les clients du CAFE DES DATTES, qui nous emmènera, haj vechallom à la MANOUBA tant sa vitesse de croisière est à la hauteur de sa lenteur.Mais bon, quand on est accrochè à ses dattes on y prend goût.
La prochaine comédie est términèe, sur le brouillon.Je vais la mettre au propre et vous la présentez dés que je rentre de mes vacances qui commenceront dans qq jours.Je serai de retour prochainement si D ieu veut vers le 25 Juillet.
Le titre de la pièce??????.

RIGOLE......TOOOOOOOT..
Le titre m'a étè souflè par notre ami MEYER.
Un fresque d'avant avec une distribution de rôle
au delà de ce que tu peux espèrer...
Suuggest connais tu les surnoms goulettois....?
Je te les offre...dans ...

LES MEMOIRES D’UN GOULETOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT=BRAITOU)
18/06/89


Les goulettois, comme tous ceux des autres villes ‘enjuivées,’ musulmanéés ‘ou christianisées’ de Tunisie à cette époque ‘bénie’ avaient une prédilection pour ……


‘ …LES SURNOMS…’

J’ai échappé à la règle, sans doute parce que j’ai su me faire respecter avec autorité. Ce qui ne fût pas le cas de mon frère Sauveur.. ’Scapin’. Un ‘emtourlou..petteur’.
On surnommait à tout bout de champ ses enfants. Richard, mon frère, a mérité le sobriquet, en famille, de ‘L’Oussif’ à cause de son teint mate.
Sans cette ‘particule de noblesse’, ils nous étaient difficiles de se reconnaître. La cause en est fort simple puisque des noms, de famille synonyme, proliféraient à l’époque. Alors, on affabulait nos amis par ce ‘patronyme bourgeois’ pour les distinguer les uns des autres ;
Un touriste, de passage qui demande ‘ Gérard’, récoltera un silence embarrassant mais par contre s’il ajoute ‘Le long’ alors là, cinquante voix lui répondront ‘Uzan… ?’. ‘Un chouchou’ (Joseph), ne veut rien dire mais ‘ Chouchou Barbar’(affabulateur) sera vite situé. Dédé Bismuth dit ‘Bautis’, Emma dite ‘Hachouè’( la purée, à cause de sa façon de parler qui ressemble à de la confiture) ou ‘La pince’ seront vite reconnus par les goulettois. En fait, ces surnoms ils le doivent, soit à un trait de leur caractère, à un défaut physique ou soit alors parce qu’ils ont dit un mot si ‘intelligent’ prononcé au hasard de leur intervention qu’il est resté gravé dans notre mémoire. Exemple : ‘Ravaillac assassin Kennedy’ a récolté son titre parce qu’un jour, il a dit avoir tué ce président. Il ne fallait pas chercher si loin pour découvrir l’énigme de ce fait historique. Fantômas ressemble au héros de la série, un petit roublard doublé d’un brin d’escroquerie. Manitou avait un teint peau rouge et surtout un sens aigu de l’orientation quand il nageait sur le dos. Il virait bien avant de toucher de ses pieds la dalle de ciment accrochée au parapet de notre chère piscine’ arapetèe’, des blocs.
Godzilla, très grande et grosse imposait par sa stature. Moche. Marie Glass (L’armoire) aussi. Daoui, pétrolier ambulant, fournissait ‘l’énergie’. Juste récompense.
Boumadâa, la pommade était lourdaud, difficile à réagir. Kiki èl ‘Yambar’(Ambre) doit son sobriquet à sa gentillesse. ‘Mistroubamout’ traduisait par ‘Un maître plein de bêtise’ à été honoré par ce surnom parce qu’il n’avait jamais su mesurer un mètre de tissu.’ Tèrma myawjèh’ou ‘Fesses tordues’ fût désigné ainsi à cause de sa démarche. Braytou ‘Mèbyar’, textuellement ‘Albert le Cul’ à cause de sa chance insolente. ‘Raymond ne joue pas ‘ lançait son pied de travers. Il était infirme. Même les handicapés n’échappaient à la règle. Benjamin ‘Tcha Tcha ‘Tcha’, un adepte de cette danse très en vogue à l’époque servait son casse-croûte sur ce rythme. Vous imaginez un peu les olives et les cornichons suivrent le pas. ‘Tité D.C.A’, prise de querelles, ne savait plus s’arrêter. ‘Petit Gosse’ était un fervent lecteur de magazines pour enfants et un doué pour la bounitè(masturbation). Un petit esprit inoffensif. ‘Mridèckh kilou bou rtal’ confondait souvent le kilo avec la livre. Il chipait un peu dans le poids.
‘Haiem Tawallà’ (Victor la Giguasse) pouvait changer les ampoules des lampadaires de la Goulette sans échelle. ‘Abdessallem Jockey’, tient sa renommée, ‘sa trompette embouchée’, parce qu’il osa demander un jour au cocher maltais ‘Loubia’ (Haricot) s’il pouvait lui prêter un de ses chevaux pour faire une cavalcade à la plage. Quand on sait qu’il pèse 150 k sur la bascule, on comprend très bien la réaction du premier qui lui a dit …
‘Barrà chouf bim tnahillou sfèyhou’
(‘Va voir un âne pour lui changer ses fers’)
Sans doute participaient-ils aux courses hippiques à la Goulette… ? Quant à ‘Loubia,’ il s’était repu de dix plats d’haricots cuits (tajine) chez Lilli, restauratrice sans payer. Il a seulement dit …
‘Mâ …chaye mà klith…yà Lilli… ?’
(‘Mais…je n’ai rien mangé.. ?’)
Ma mère me surnommait ‘Braitou rèffé ( Albert le Léger).
Je suis désolé pour les autres Monsieur Halfon veut que je sois bref dans mes textes. Il a raison.

LA GOULETTE SURNOMMEE.
Je rappelle à mes amis que je suis aussi sur acceuil tous les lundi.....en 10 ième position.

Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 10 juillet 2002 - 19h16:

C’est en tant qu’attaché à l' « Arabo-judeo-ladino-yddisho-hebraico »’journal’ que je me suis rendu au théâtre de SIDI MARDOUM :
Cette salle se trouve aux confins des confins de Paris puisqu’elle est située dans le vingt et unième arrondissement de paris :
C’est la rumeur plus que favorable qui m’étant parvenue, m’a incité à aller voir cette pièce afin de vous en rendre compte :
On y joue un drame de Monsieur Albert Simeoni : ‘HAIM ET ZOHRA’.
A mon habitude, je suis plutôt avare de compliments, mais là je vous dis : Allez-y !
Tout y est ! la salle avec ses bruits, ses sons, ses odeurs, son public :
De la pièce de Monsieur Albert Simeoni je ne vous dirai rien au risque de déflorer l’intrigue :
Disons que Monsieur Albert Simeoni traite comme a son habitude des sujets et des mythes qui sous tendent notre société.
Pour l’heure il arrive à la quintessence de son art, et on sent la maturité de l’auteur :
Quant aux acteurs ils sont tous admirables avec une mention particulière pour l’acteur suggest :
En voilà un qui ira loin tant il parvient a transmettre son émotion aux spectateurs.
Si vous ne vous sentez pas l’envie de vous déplacer pour aller voir cette comédie, faites le rien que pour lui !
Pour conclure il est prudent de réserver, au : 00 00 00 00

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le mercredi 10 juillet 2002 - 15h11:

AMSOU
Si la langue de SHEKESPEARE n´est rien d´autre
que du francais mal prononce,alors qu´est ce la
langue de JEXPIRE