Archive jusqu'au 13/mars/2005
Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005:
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Bebert Rabi maak.
Encore une fois tu nous fais pleurer d'emotion.
Car derriere ton tfedlik auquel tu nous as habitue,se cache ta tres grande nechama qu'Achem t'a octroyee.
A certain il offre la beaute, a d'autre la richesse, a toi il t'a donne cette "nechama teora" (pure) que l'on devine derriere tes ecrits sur harissa.
Je te souhaite une longue vie, en bonne sante et pleine de joie.
Un ami parmi les nombreux que tu as su te faire sur ce site.
Ah,Albert, ce texte, inoubliable, quelle profondeur dans les mots les plus simples! quelles images dans les geste les plus tendres; j'ai pleure; je pleure encore et ca fait un bien fou;
merci cher ami.
VOICI LE TEXTE QU'ELLE A ADORE.
Elle me confiait un jour après l'avoir lu..Au télèphone...
'...Ah Albert , comme je voudrais partir comme votre grand-mère...!'
' Quand vous aurez cent vingt ans...! Jeanne..!'
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
25/02/2002
Ce texte est pass2 le 25/2/2002 sur le site ADRA d’Harissa.
AU NOM DE TOUS LES NOTRES..
Récit à lire de haut en bas sans aller dans la cave. Texte inédit.
‘…..Elle était là , ma vieille fleur flétrie, assise sur son lit. Ma grand-mère Meiha.
J’avais pris l’habitude quand elle gémissait la nuit de la rejoindre sur son lit et de l’enlacer , mon dos contre le mur.
Nous sommeillons ainsi serrés , l’un contre l’autre, dans cette inconfortable position. Sa tête posée sur ma poitrine.
Un soir, j’entendis le râle. Je ne voulais point réveiller mes parents et mes frères. Je me levais donc, sans bruit et allais près d’elle. Ses petits yeux, mal réveillés m’ont deviné.
Je la soulevais délicatement. L’entourant comme décrit ci-dessus. Mais ce soir là, j’étais mu par un affreux pressentiment….
-‘Echbik …yè mémè yinyin… ? ( Qu’as tu mémé.. ?)
-Moujya……mè tkâyèmch ômôk… ( j’ai mal…ne réveille pas ta mère… !)
-Mnih…. ! ( bon)
-Yè ouldi..yattini yèddék….( mon fils, donnes moi ta main)
Je pris sa douce main veinée et la serrais. Nos doigts étaient à présent mariés dans le silence de la nuit.
-Yè ouldi…wèynouè Chouââ…. ? ( mon fils où est Chouè )
(Elle vient d’invoquer le nom de son mari Sauveur décédé le 9 mars 1945 le soir même de mon fekkèn èl Couhin. Je suis né le 9/2/45. Ma vente aux enchères s’est déroulè dans le palier tandis qu’un autre rabbin entonnait le chant du défunt le Télim. Curieux destin. Naissance et mort. 2 en 1.
-Téwè nââtoulèk….( Je vais l’appeler).
-Yèrrak tfouj… ( Que tu vives).
-Yè Ouldi…ââyèt Louizè… ! ( Appelles- moi Louise ).
Elle demande à présent à parler avec sa sœur, décédée le 1/5/1973. Louise vivait chez nous sous notre toit pendant 20 ans. Elles étaient fâchées depuis ce temps là. Incompatibilité de caractère. Vous avez remarqué, ma grand-mère ne demande pas à parler à sa fille, ma mère. mais…
-Deidou..( mon père)…bouchou..nèch mnèh…( Deidou….embrasse le , il est gentil )
Je compris que les anges de lumière tournoyaient au-dessus de nos têtes dans un ballet invisible. Ils allaient emporter dans leurs chariots couverts d’or, celle qui durant 37 ans m’a élevé en association avec ma mère.
A présent, Sa tête reposait sur mes épaules . Je regardais son doux visage sillonné par les rides…elle souriait.
-Mémé…lébèch… ? ( Mémé tu vas bien… ?).
Ses doigts lâchèrent prise et son bras glissa lentement comme une larme sur ma joue vierge.
Paisiblement sans bruit, sans chichi ni tracas, sans plainte ni râle, ma vieille mémé sans prévenir ni avertir monta dans le carrosse angélique. Les amères larmes de mon chagrin coulaient sans retenue sur les draps, inondant ses cheveux blancs dans le silence noir de sa chambre obscure.
Invocation…
Yè Joul, Jouli…..
Echmââouni ..
Enéh Halquelouwèdi.
Ben Chemyouni…
…( …écoutez moi je suis goulettois et fils…Chemyouni ).
-‘Yè mèmè Yinyin….yè mémè…enti li kââda fèl dénièt èl haq….oukken ji tarèf kââdèch bkit èkkèl nâr éddèk…oukkén jit tarèf kââdèch t wèhechtkôm enti ou babba….nakssin li…Echmââyouni …nhabkôom mè fôm qu’albi .. …Ouni fèl site ta Adra fèrghè , nètkèllèm yâllikôm bèl yarbi mkéssar ou bèl francise ouakèf…En dalli femmou kââddèh en habkôm…
Tèwé mè nèjemch en ji kââyad lèyi biya…Samhouni….samahni ya baba….yè hanin…ouldèk msââyar…..’
(Eh…mémé…yinyin…toi qui repose dans le monde des justes..…si tu savais combien j’ai pleuré ce jour là….si tu savais combien je vous ai langui toi et mon père….vous me manquez …Ecoutez moi … ! Je vous aime de tout mon cœur… Ici…dans le site Adra du vide...je parle de vous en arabe cassé et en bon français debout …Je crois qu’ils ont compris combien je vous aime.
A présent, je ne peux pas venir près de vous…je m’occupe d’elle….Pardon…pardon papa….l’affectueux…ton fils a des soucis….)
‘OHHHH…. OHHHHHH..Larmes ne vous retenez pas .. !
Coulaient donc sur mon clavier gris et sous mes pas
Inondaient ses caractères…jusqu’à la moisissure…
Le fils et p’tit fils Breitou n’a point de salissures. ‘
Que le site s’assagit quelques instants en mémoire de nos aïeux, de nos parents, frères et sœurs et en souvenir de toutes les victimes innocentes de la terre qui ne peuvent plus prendre la parole.
Que leur ‘nèchama’ restent dans nos cœurs à tout jamais .
ALBERT ABRAHAM BREITOU SIMEONI dans un de ses états d’ âme.
Merci de votre attention.
TEXTE PASSE SANS RETOUCHE TEXTO.
POUR JANET CASTRO Z'AL
Elle été ce qu’elle a voulu être.
Elle a été ce qu’elle a toujours été ici.
Elle est ce qu’elle est, là où elle est.
J’en suis sur.
Je suis sur aussi qu’au delà
De l’au delà, il y une vie
Sans souffrance et sans douleur.
Bien que personne n’y soit revenu.
Pas la peine de revenir pour nous raconter
Ce que nous n’avons pas sur terre.
La PAIX.
{LA VEILLEUSE
ANNIVERSAIRE DU DECES DE NOTRE CHERE AMIE JANET CASTRO...Z'AL...LE PTB ET SON EQUIPE VA FAIRE UNE EDITION SPECIALE POUR LE 14/03/2005...POUR CELEBRER SA MEMOIRE...
E-MAIL I A MON AMIE DEFUNTE….JANET Z’AL…
Ma belle amie,
Jamais, vous pouvez le dire en toutes les langues, NEVER, OMRI ME NE’SSEEQ, NESSUNO PUO MI FARE DIMENTICARE IL TUO RICORDO…PANI OUBLIE TOI…Je ne sais que dire que ses qq phrases tarabiscotés mais dites avec le cœur..
J’ai décidé de consacrer ma semaine à parler de vous et vous m’avez fait cet bel héritage en conclusion de votre mail alors je me dois te tenir parole, tant que j’ai encore un souffle de vie qui parcourt mon âme.
Janet , comment avez vous pu penser que j’allais vous oublier... ?
Comment vous oublier, vous qui m’aviez fais tant rire dans les coulisses et surtout au téléphone, je redoublais d’astuces pour faire rire et je vous improvisais des sketchs sur le champ et vous disiez ‘…Mais est ce vrai tout cela Albert.. ??? Et je vous avouais qu’il n’en était rien, et que vous vous vouliez que j’en fasse autant le jour où vous deviez venir à Paris… ! Mais vous n’êtes pas venu, un carrosse, tiré par 72 ANGES DE LUMIERE, est venu vous prendre alors que je vous attendais, mais comme on dit ce n’est que partie remise parce que vous le savez mieux que moi, chacun part quand D ieu aura décidé de cet ultime voyage. Mais je vous le confie, le plus tard possible puisque après j’aurai tout, j’ai toute l’éternité pour vous divertir…. !
A suivre….
'…….Bien cher Albert,
Je regrette de n'avoir pas pu critiquer votre pièce de théâtre plutôt.
J'avais une excuse navrante... je suis malade... oui, malheureusement. , Je ne suis pas au lit, mais je suis dans un état terrible de dépression.
Je crois que vous savez ce que l'on sent lorsque la vie ne vous parait plus utile et que vous ne mangez plus
il n'y a plus de couleurs aux arbres ou aux fleurs la mort serait une délivrance, je ne veux pas vous faire de la peine et je dois vous dire qu'avec le médecin, j'essaie de réagir. C'est difficile, surtout que mes enfants sont plus tristes que moi à cause de mon état. J'ai perdu beaucoup de poids.
Rien plus ne m'intéresse que dormir et pleurer. Dans un moment de lucidité, je me suis forcée d'aller sur le site et de vous lire. Et j'ai pu sourire, au moins.
Vous êtes un artiste et je vous souhaite tout le bonheur possible et surtout la santé, vous devez deviner le choc qui a aide à me mettre dans cet état, vous allez certainement me dire que rien ne vaut la peine de se faire souffrir à ce point…'
Plus loin…
'……..Cher Albert, je vous confie tout cela, parce que vous êtes le seul ami qui me reste, je m'en tirerai avec un peu plus de volonté et de l'aide morale en tout et pour tout, cela arrive même aux plus intelligents de ce monde…! Ne m'oubliez pas…!'
‘…Oui, pourquoi le cacher, elle était celle qui critiquait à tors ou à raisons….Oui….. ! Tout le monde ou presque est passe sous sa moulinette mais personne n’en ai sorti haché, la preuve est que nous sommes là, entiers….
Oui…. ! Elle paraissait rêche par ce que vous sans doute vous êtes lisses… ?
Qui est lisse ici parmi vous… ? Qui peut se targuer de laisser passer les choses, sans que l’on prenne ombrage… ? Qui… ?????
L’oubli chez vous est une grande qualité… ! Une fatalitè...! Heureusement par pour tous, il y a encore quelques énergumènes qui mettent leurs souvenirs en rappel et surtout leur gratitude envers ceux ou celles qui ne sont plus parmi nous…. !
Elle a été ce qu'elle a été,
Elle a été ce qu'elle a voulu être,
Et là où elle est, je suis sur, qu'elle est comme ici... !’
Vous saurez dans une semaine de qui je parle...
-Braham merci pour tes fleurs, je les ai mises dans un grand bocal...Pour les arroser...!
Elle a étè ce qu'elle a était,
Elle a étè ce qu'elle a voulu être,
Elle est là où elle est, je suis sur, comme elle a était ici...
Vous saurez dans une semaine de qui je parle...
Hlouè el tawssira mta el CHOURAVE ...LA DOUDA....
Tu dois bien t'y connaitre dans la salade des choux en dirait...
Lalla merci pour votre support, des fans comme vous il m'en faut pour me soutenir tant qu'il y a du BROUKLOU et plus la SOLIDARITE est grande...
La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )
Le Ftileur : Qui chourave ?
Wnessou El Douda