Par Suggest1 (Suggest1) le mercredi 07 août 2002 - 13h21:

LETTRE OUVERTE A MON AMI ALBERT

Cher Albert,

C’est avec une indicible stupéfaction que j’apprends que tu quittes la carrière littéraire et théâtrale :
Une décision annoncée comme ça, brutalement, sans explications, sans commentaires :
Aussi je n’arrête pas de me poser des questions, je ne puis m’empêcher de me demander : Pourquoi ?
Tant d’événements peuvent survenir et bouleverser la vie d’un artiste, d’un écrivain :
Est ce un soudain manque d’inspiration?
La crampe de l’écrivain?
Une crise découragement ?
J’essaie, je m’avance, une timide explication ; je me dis que c’est peut-être le geste de colère qui t’a saisi lors des critiques que t’a faites en publique par un certain ‘horage’ !
Mon cher Albert, (permets-moi de t’appeler ainsi). Le simple fait de créer sécrète la critique !
C’est le lourd tribu à payer à l’ouvrage :
Regarde ! D.ieu lui-même ! N’est-il pas aussi ???? L’objet de critiques ?
C’est l’évidence : Louanges et critiques sont les deux facettes de cette mème médaille nommée ‘création’ !
Tu ne peux accepter les unes et refuser les autres !
Et dans ce cas de figure les louanges ont été à la hauteur des critiques ! Non ?
Peut-être t’imaginais tu qu’écrire des pièces de théâtre était un acte facile, banal, un cheminement simple, sur un long fleuve tranquille, sans épreuves ?
Alors ? Qu’est ce qui t’anime ? Pourquoi est ce que désormais tu nous prives de ton théâtre et autres gestes ?
La colère ? Les critiques ?
Nous avons le droit à une explication ? Non ?
Et dans le cas improbable ou ce serait les réponses que je me donne :
je te dis :
Comment ? Toi ? Qui en ont déjà tant vu, tu lâcherais pour une pour une vétille ?
Tu me dis, en ‘aparté’ que tu aurais mieux supporté ces critiques si elles t’avaient été faites dans le cadre du théâtre de Breitou plutôt qu’au café des dattes.
Mais le café des dattes, c’est un café !
On y entre ! On y échange des idées !Des aigreurs! Des douceurs (quelquefois ? souvent ?) On y gueule ! On en sort ! C’est vivant ! C’est un vrai café !
Pour finir, et c’est surtout parce que je t’aime bien que je te le dis : Je n’ai pas supporté comment tu as injurié et attaqué les juifs marocains, même la colère, cela ne l’excuse pas !
Tu aurais du être ‘banni ‘ sur le champ!
Parce que tu le sais !

NOUS SOMMES TOUS DES JUIFS MAROCAINS !

Suggest1

Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 07 août 2002 - 12h47:

BUENO OULIIT ALBERT QUI DEFAIT LES NOEUDS.
MOUCCHI RABBINOU TE EL YOUYD.GRATUITEMENT.
ALBERT

Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 07 août 2002 - 12h24:

MEYER,
Je tiens à te féliciter pour ta grande culture théatrale et même génèrale.Et je suis fier et heureux qu'une grappe, d'hommes et de femmes de valeur, m'encourage à écrire des oeuvres lyriques alors que je n'ai jamais mis les pieds dans un theâtre et ni lu BYRON,SBERRO, CITRON, ou autre SHAKESPEAR,seul les ouvres de MOLIERE de RACINEET CORNEILLE, ont accompagnè mes lectures, et si je mélange les genres et fais revivre au grès de mon imagination des personnages qui ne sont plus là c 'est pour les faire revivre à ma façon, avec cette originalitè qui caractèrise cette faconde du juif tunisien.Tant il vrai que nous sommes inventifs, crèatifs et jamais en manque d 'humour.C'est de celà que je parlais dans mon lyrisme.En fait c 'est une punition que je m'inflige à moi même et il m'en coute d'arreter celà.Non ce n'est pas pas à cause d 'un INVISIBLE ou un HORAGIO que je mets en veilleuse l'OPERA LYRIQUE OU DRAMATIQUE, mais parce qu'il me faut prendre du recul.
Mais je vous promets d'y revenir et de vous faire chanter encore plus avec vos voix magnifiques et qui logent dans mon coeur. Ce n'est pas l'inspiration qui me manque ou l'imagination non c 'est autre chose de personnelle.Mais en attendant, j'enverrai toujours mes textes comme tu le dis sérieux et plein de tmnènik , c 'est tout ce qu'il nous reste.
MEYER RABBY MYAK.Je te donnerai mon tel sur le cafè.Comme ca je classerai ta voix dans une catègorie TENOR OU BARYTON mais pas soprano, certainement.

Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 07 août 2002 - 12h08:

WNES,
La politique n 'a jamais attirer de sympathie.
Alors pourquoi t'imbriquer dans ces affaires aussi vieilles que nous le sommes. Laissons à ceux qui veulent refaire l'histoire des juifs de TUNISIE la raconter selon leur expérience vécue personnelle et attache toi à nous écrire des textes instructifs qui donnent à cet éspace la place qu'il mèrite dans notre culture génèrale.
RABBY MYAK
ALBERT BREITOU DE LA GOULETTE.

Par Meyer (Meyer) le mercredi 07 août 2002 - 11h57:

ALBERT, n'ecoute pas les medisants.
Reprends ta plume et continue de nous gater avec tes oeuvres lyriques, poetiques, dramatiques, comiques ou tmeniques, peu importe.
Sinon tous les acteurs du cafe vont se retrouver au chomage, meme pas inter-mi-temps du spectacle.

Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 07 août 2002 - 11h07:

Mon cher WNES,
Tout d abord laisse moi te dire que tu m instruis de choses qui m ont échappé et bien sur il n y a pas que ca qui échappent à ma culture limitée.

Je parlais de théâtre lyrique pas de textes ou autres sketchs ni roman car qq un comme moi ne sait pas se taire. J'ai besoin de cette écriture pour des besoins personnels comme une sorte de fuite en avant.
Tes efforts à écrire nous sont très appréciables et je te remercie de nous en donner la primeur.
VICTOR HUGO est un poète et écrivain qui a toujours eu ma sympathie peut être a cause de sa vie familiale. De père meurtri. Quant à ces croyances ou à ses idées politiques, elles ne m 'intéressent pas. Je garde le poète d'OCEANO NOX et autres vers dans ma mémoire d 'adolescent.
J'ai lu tout ton texte. C est très bien. Et je sais reconnaître les hommes de talent. Tu en es un.
Même si certains ou certaines ne sont pas d 'accord, ce n est pas ça qui compte, moi c la lecture qui m'intéresse et pas ce qui a derrière.

Car derrière tout homme se cache un D ieu, du moins un visage.

BER DEA RABBY MYAK.

Par Henri Bueno (Henri) le mercredi 07 août 2002 - 07h02:

Berdah Chalom.
Effectivement je suis le frere de Dany qui etait a Conakry dans les annees 60.
Je pense au sujet de Victor Hugo, que rien n'a change,et que meme aujourdh'ui beaucoup de gens tres intelligents, hommes de lettres,philosophes, savants,apres une vie passee a chercher la verite, finnissent par comprendre et accepter l'existence de D....
Le probleme est que certains utilisent le nom de D.. pour leur fins personnelles. Et le cas le plus flagrant, c'est l'assassinat de millers de personnes au cri "d'Allah okbar".
Toute personne croyante doit dire tout haut que c'est D.. qui donne la vie, et que c'est un grand peche que de l'oter.
Savez vous que le nom Berdah veut dire en hebreux
"Bar dea" qui possede de l'esprit,ou de la connaissance. Je ne pourais pas dire que vous n'en avez pas.
Chalom et brakha Y-H Bueno

Par Wnes (Wnes) le mercredi 07 août 2002 - 02h15:

Chnou ada Ya Si Bébert? si tu nous largues El Fenech n’aura plus le kif de tenir boutique à Hak El Ouet !

Alech t’areb ? Un seul être vous manque et tout est dépeuplé, Kalek Lamartine, REX ! pour ne pas dire un autre mot qui pourrait déplaire à Sahebna !

On est des galériens dans la même galère, Yezi men tmenick ! Makach t’areb y houia, argod mena !

Fi Lamen

Berdah

Par Wnes (Wnes) le mercredi 07 août 2002 - 01h54:

Henri Bueno Bonsoir.

Très difficile de résumer ce qui est déjà un résumé très tronqué, je ne saurais que trop vous conseiller de lire cette planche dans son détail, et même au delà du détail, si vous en avez le courage de lire ses œuvres, ne serais-ce qu’une toute petite partie.

Vous avez bien raison Victor Hugo s’est le plus clair de son temps, battu contre le cléricalisme, car il considérait que les cléricaux, et leur institution étaient pour des raisons alimentaires, trop proches de la classe possédante, faisant ainsi, fie de la misère du peuple, tout en acceptant pour se faire, de vendre leur âme au diable. Ce qui était exactement le contraire, de ce que prêchait le christianisme, et de la doctrine de Jésus.

Comme beaucoup d’agnostiques, il a semblé partagé par le doute, mais il s’est probablement dit vers la fin de sa vie, « Essayons tout de même de croire, car on ne sait jamais ! «, ceci se rencontre dans toutes les religions.

Vous aurez peut être droit bientôt, sur Breitou, à une planche sur Pasteur.

Au fait Henri, êtes vous parent à un Bueno, que j’ai connu à Conakry vers la fin des années soixante ?

A bientôt.

Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 06 août 2002 - 20h29:

Ma chère MABOULETTE,

Aussi bête que cela puisse paraître, je voulais te dire que le poème de BILLIS n'etais pas celui là .
Il avait écrit autre chose mais malheureusement quand il a envoyé toutes les phrases se sont inversées.
Alors voilà le vrai poème que j'ai lu.

'Ma chère MABOULETTE, toi l'épouse, la ménagère sans reproche
Je voulais te dire combien ta présence au cafè nous est nécessaire.
Tu mets toutes les fois que tu rentres bonne humeur sans anicroches
Et ton entrain nous est si bénéfique que ce cafè sans toi est sans air.
Tu sais, il vaut mieux être imbécile heureux sur terre
Qu'un idiot bête vêtu d'un apparat qui fait des vers !
Je suis celui là, et je viens vers toi te demander pardon
Aujourd'hui avant demain car tu es femme en dedans
Et moi un homme, un humain sans grande prétention.

Au nom de tous les miens MABOULETTE
Accepte mes excuses sur des roulettes.
Et quand viendra le Chabatt, le soir des boulettes
Envoie-moi en par e mail, on fera la fête.'

MABOULETTE au nom de BILLIS LE GOOD Je te demande pardon et reçoit mes humbles excuses.
BREITOU.car c 'est sur ma scène que mon ami BILLIS s'est trompe de sujet.
RABBY MYAK.

Par Divo (Divo) le mardi 06 août 2002 - 19h40:

Je vois que Rahel 21 écrit plus vite que moi et je m'associe aussi à tout ce qu'elle te dit....On ne la voit plus beaucoup sur le chat mais elle fait toujours preuve de sagesse.... Ecoute la Albert.....

Par Divo (Divo) le mardi 06 août 2002 - 19h37:

Albert, Je promets de tout lire...et j'ai déjà commencé! je lis je lis.....mais est il possible de le faire sans avoir sans cesse au fond du coeur une larme qui rappelle que tu ne veux plus écrire ces jolies pièces? Je suis comme toi : je ne supporte pas les discussions inutiles, les discordes et je n'aime que le beau et tous nous possédons cette beauté, puisque n'est il pas dit que nous sommes faits à l'image de D.....Alors pourquoi faut il toujours que les hommes l'oublient et détruisent par des paroles (peut-être maladroites ou involontaires) le peu de bonheur que nous avons la chance de trouver en cette vie?
Tu es chaleur et rire, humour et vie Albert et j'aime cette part d'amour que tu sais donner à tous à travers tes textes....S'il te plait n'arrête pas!!!!

Je te ferais presque du chantage du style si tu arrêtes moi aussi j'arrête de chatter: je resterais silencieuse à les lire tous un peu comme tu le fais quand tu es triste!

Bisous

Par Rahelina (Rahelina) le mardi 06 août 2002 - 19h33:

Albert,
Pourquoi une tel decision?Tu as ammene de la joie,de la detente et du rire depuis que tu es la,que ce soit sur le cafe des dattes ou sur le theatre de sidi mardoum.Dans ces moments noirs que nous vivons ,tu as fait penetre un rayon de soleil.Quel plaisirs de te lire!!!!
Ne soit pas touche par la jalousie que d'autres personnes portent sur toi,ils n'ent valent pas la peine,non vraiment pas!!!
J'espere bientot te lire.
rahel 21

Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 06 août 2002 - 16h14:

Mes chers amis,
Je viens vous annoncer que le theatre lyrique et autres chansons que j intercalais en judèo arabe , c 'est fini.
Je tiens a remercier ceux qui m'on soutenu par leurs e mails personnels et autres.
Je m en excuse cela n'interresse personne.
J'en verrai d 'autres testes déjà passe ailleurs retransformès.
Voilà ce que j'avais à vous dire en cet après midi pluvieux.
Mon cher INVISIBLE OU HORAGIO c'était une décison que j'avais prise avant tes conneries au café des DATTES, je te remercie d'en avoir accelèrer ma décision.
ALBERT

Par Henri Bueno (Henri) le mardi 06 août 2002 - 09h17:

BERDAH CHALOM ET BRAKHA
POURIEZ VOUS ME RESUMER EN QUELQUES MOTS CE QUE VOUS AVEZ ECRIT LONGUEMENT AU SUJET DE VICTOR HUGO.
EST CE QUE COMME BEAUCOUP D'AUTRE IL AURAIT VERS LA FIN DE SA VIE CRU EN L'EXISTENCE DE D...
MERCI BIEN Y-H BUENO

Par Victoria (Victoria) le lundi 05 août 2002 - 23h12:

Merci Albert de m'avoir accordé votre confiance. J'ai fait de mon mieux pour que le public ne sente pas trop mes préoccupations car comme on dit "the show must go on " !

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 05 août 2002 - 20h59:

A L'OPERA LYRIQUE CE SOIR

AU NOM DE TOUS LES MIENS.

SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
BESMELLAH EL RAHAMAN EL RAHIM

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,

Le théâtre de SIDI MARDOUM, fidèle à son habitude va vous présenter ce soir et en avant- première sa pièce lyrique 'ORPHEUS ' jouée à la Scala de MILAN. Son grand orchestre philharmonique est placé sous la direction de sa 'maestra' Madame Victoria de SKIRROS.

AU PROGRAMME………….ORPHEUS.

Dans les principaux rôles….

MEYER……………ORPHEUS…..Le grand CARUSO ténor. 47 ANS
SUZY…….……….DANIELLA…Habiba Msika. Soprano. 18 ANS
RAPHAEL………RAPHO………Le frère de MEYER, jeune chevalier, ténor. 25 ANS.
HALFONSIO…..OFEK LE VIEILLARD le sage conseiller. 85 ANS.

La cour………….Les instigatrices….Nao, Bichette, Rose, Léa, Elsa, Sabrina, Maboulette, Laure, Reine, Janet.

LE LAQUAIS…..Dj….Gènie ( l'emmerdeur)

Les paroles de la chanson de HEDI JOUINI ( âlli èl aslam) 'Elli gharrou mèni' ont été reprise pour une partie. J'ai donc transformé, pour les besoins de la pièce certains passages.

Présentation de l'intrigue.

Nous sommes en l'an de grâce 1625, quel part en Italie du côté de MILAN, dans le château du seigneur ORPHEUS.Il est très amoureux de sa jeune servante DANIELLA.Cependant les dames de la cour en sont si jalouses qu'elles vont manigancer un complot.
L'opéra est chanté en italien, en judèo-arabe et en français.

Décor.
-Une grande salle de château.
-Un grand divan genre romain est installé au centre de la salle.
-Un escalier en colimaçon mène aux chambres. A gauche de la scène dans un coin.
-De longues tapisseries vénitiennes aux armoiries du seigneur recouvrent les murs.
-Un très large lustre aux chandelles.
-A droite de la salle, une grande porte.

L'orchestre est installé dans la fosse, en bas de la scène.

Le rideau se lève sur l'ouverture de la chanson ORPHEUS.Premiers violons
En rythme lent, suivi par les contre basses ……En arrière fond les flûtes…

Le vieillard HALFONSO ( OFEK)….en solo….

'Oummè élli gharrou mènè…§§§§§§§…Iyè élli sèknè fi aïounou…§§§§§….Khalloulou alaisch habbit khdimè…?…§§§§§§……Kâllèllèm yèzzi mè déwè…§§§§§§§……Al sémra n'bnïy ââlïe èl lââlèm….Ou lââlèm kôllou chèïïhè…§§§§§§§………El adwèn li gharrou ménè mi âârfouch èl mhabbè élli saknè fi…
Kââllèlèm khoudou aïouni ou chouffou biyèm……§§§§§§…….Ou tèwè tèffamou hobbi ââliè…'

(Eux qui la jalousent….Et elle qui habite ses yeux…Ils lui ont dit mais pourquoi aimes tu une servante…..? Il leur a répondu… assez de paroles…! Pour la brune je vendrai mon monde et tout le monde la désire ….Les médisants qui la jalousent, ignorent l'amour que je lui porte dans mon cœur…Il leur a dit prenez donc mes yeux et regardez-la avec et vous comprendrez mon amour pour elle….)

LES INTRIGUANTES….dans un coin à part…

'Mais qu'a t 'il donc trouvé de bien en elle….? A cette boniche…..! Une fille de rien…! Pauvre et orpheline qui n'a même pas de quoi se vêtir….! Une sans le sous…! Une ensorceleuse….! Oui c 'est ça,
elle a du ensorceler notre seigneur….Nous allons lui faire payer ça….'

Le vieillard HALFONSO ( OFEK )se retire dans un autre coin de la salle tandis que le grand
CARUSO ( MEYER )..Rentre en chantant….

'EllaaaaaAAAAAA…..Ellaaaaa….§§§§§….chè vivèèèèEEEEEèèèèè nei mieiiiiii…… occhiiiiii…Ellaaaaa….è per mè EVA…§§§§§§….La mia cortèèèEEEEEEEèè…..mi dice……Ma perchè amIIIIIIIIIIIIII….. QUESTaaaaaaaaaa….ragazza di niente….?……AlloragliiiiiiIIIIII…
.rispondochEEEEEEEE….§§§§….Abbastanzza cosi….?…§§§§…..Sono prOOOOOOnto
A vendere tuttAAAAAAAA…LEEEEEEEEEEEeeeee….. terre èd il mondo INNNNNternOOOOOOOOOOOO….. …..§§§§…. SiiiiiiiiiiiiIIIIIIIIiète gèlosi ….§§§§…Prendete i mieiiiiiiIIIIIII……. Occhi pèr verderlàààààà Commè io la vèdo….§§§§….Non poTTTTTTTTTTete…. ……CapirrrRRRRRRRRRRRRe…..§§§….il moi sentimentoOOOOOOOOOOOOOOOOO…..§§§§!

'Elle…Elle….qui vit dans mes yeux…Elle est pour moi EVE….Ma cour me dit mais pourquoi aimes tu cette fille de rien…..? Alors je leur répond que je suis prêt à vendre mes terres et même le monde….Vous êtes jaloux et prenez donc mes yeux pour la regarder comme je la vois…Vous ne pouvez pas comprendre
mon sentiment…)

DANIELA( SUZY= Habiba Msika ) rentre et se met face à son seigneur….

'El adwènnnnnnn….I tsantou finèèèèèè….§§§§…Yè aziziiiiiii….§§§§….Mèghrianineeee mèl hobnèèèè….§§§…En dalliiiiiii….Kââdddinnnnnnn…I adrouuuuuuu…§§§…Fèl tniyèèèèè….
Hajjèèèèè élliiii mouch bèïïèèèèè…§§§…Lèjèmnèèèèèè….Nèkhdouuuuu…Méssouliètnèèèèèè…..§§§'

( Nos ennemis nous écoutent...Mon chéri...Ils sont jaloux de notre amour...Et je crois qu'ils nous préparent quelque chose en chemin de mauvais…Ils font que nous soyons sur nos gardes)

LE SEIGNEUR ORPHEUS …..

'Tu sarra pèr mèèèèèè…§§§… la corronNNNNNNNNNNNa chi ti porterOOOOO….Tu sara per mè la madre dei miei fiiiiiiiiGLIEEEEEEEEEEEE…...§§§§§…..Tu sara per me il soleEEEEEEEEEEEEEE….. chè illuminar leEEEEEEEEEEEEeeeeee…… mie mattineeEEEEEEEEEEEEE…. è brillaRRRRRRRRRRRA….. sulle mEEEEEEEeeeeeeee…… terre….finoooooOOOOOOOOOOOO…..AAAAAAllllaaaa…Notttttteeeeeee…
nessuno potreeBBBBBBBBBBBBBBE mi séparare di tè…'

(Tu sera pour moi la couronne que je porterai…tu sera pour moi la mère de mes enfants…Tu sera le soleil qui illuminera mes matins et brilleras sur mes terres….jusqu'à la nuit. Et personne ne pourra me séparer de toi)

DANIELLA……..

'Yèèèèèèèè…..Sidiiiiiiiii…..Yèèèèè…Siiiiiiiidi…§§§§§….Nessmâââââ…l'achounarra èlli bèch tèjriiiiii…§§§§§§….Fèl kssarrrrr….Oul fèl wèddinnnnn….Mèchièèèèèè…tèjriiiiii….fèl nakhlèèèèèt….§§§§….En khèffff…Mènnèmmmmmmm…§§§….Kâaaddinnnnn…§§§…I thaddouuuu
ourra dari ….Nètssanèt fièmmmmm…kif èl klèbbbbb ….èlli weklinnnnn èl jiffèèèèè….§§§§…'

( O mon Seigneur……….j'entends la médisance qui va courir dans ton palais et dans les oueds, elle va courir dans les champs…J'ai peur d'elles…Elles sont en train de chuchoter sous mon dos et je les écoute
comme des chiennes qui vont se repaître de cadavres…)

HALFONSO……en solo…..

' El khdimè èlli gharrou mènè…§§§§§….§§§§….Kalloulou èchnouè èlli ââjbèk fiè…?
Kââlèlèm khouddou âïïni ou chouffou biyè.§§§§§§…..Maghroum ou ââchèk fi bèdnè…
Ouènè kif èl houttè fèl mè..§§§§§§§§§…..Essèktou mèl douwè èl fèrghè..
Enni mènich mssèlèm fiè…§§§§§§…….Iyè kif èl tèmra fi mèlki..§§……Kif èl warda fi jninti….
Enè fi yaïnëïe Edem…Ouhènè Hawè…§§§§§……Yâdwèni èlli gharrou mènè…En sèkètèm bèl klèmi 'lahlèwiyè'

(Pour la boniche que l'on jalouse…
Il s'est entendu dire…Mais qu'est -ce qui t'a plus en elle….?
Il leur a dit …Prenez mon oeil et regardez là 'avec…!
Je suis passionné et amoureux de son corps…!
Et je suis heureux comme un poisson dans l'eau…!
Cessez vos paroles vides…! ( Taisez-vous)
Moi je ne l'abandonne pas…!
Elle est comme une datte ( nour) dans mon royaume…!
Comme une rose dans mes jardins…!
Elle m'observe comme son Adam et moi comme mon Eve..!
Mes ennemis qui me jalousent…Je les ferai taire par mes paroles de miel)

DANIELA…

'…§§§§§….Nèrdaaaaaa èn twèffèèèèè AAAAAAAAAAAAâââl…§§§…Tniyèèèèè…Ou mèèèè nardachhhhh…§§§I gheïrrouèkkkkk yè sidiiiiii…§§§§…Entiiiii èlli mahboubbbbb….Yè sér èl ghèllliiiiii….
.§§§..

(Je préfère mourir sur la route et ne conçois pas que l'on te fasse du tord mon seigneur…Toi le bien aimé…O beauté charmante…)

Le maître de céans vient annoncer au roi la venue de son frère RAPHO.Chef de son armée. RAPHO( RAPHAEL) A 25 ans, et il très beau….

'Caro fratelloOOOOOOOOOOOOO…….EccoMIIIIIIIIIII…… ALLLLLLLLL Vostroooooooo…..FincOOOOOOOOOoooooooo…..§§§§…Dopo un longo viaggiOOOOOOO….§§§…
Tutto filAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaa……Perrrrr…..IL …MègliOOOOoooo…….§§§... La VostrAAAAAAAAAA…..Gentèèèèèèèèèèèèèè…..VIIII…AmaaaaaaAAA….e vi AprezzAAAAAAAAAAAAaaaaaa…..MiiiiiiiiiIIIIIIIIIIII…..Hanno….§§§§§….IncaricatodIIIIIIIIIIIIII…………..ConsegnareeeeeeeeeeeEEEEEEEEEEE……Questi doni Innnnnnnn….VostrooOOOoooo….OnoreEEEEEEEEEEEEEEE…§§§§§§§…... Offirssi dei regaliiiiiii….

' ….§§§…Cher frère….Me voilà près de vous….! Après un si long voyage….! Tout est pour le mieux…
Vos gens vous aime et vous apprécient….! ….§§§§§….Ils m'ont chargé de vous remettre ces présents en votre honneur…'

ORPHEUS…..se lève et va prendre son jeune frère dans ses bras….

'SIIIITTTTTIiiii, il benvenuTTTTTTTTTTToooooooOOOOOO…….§§§§§…..
SOTTOOOOOOOOOOOO……§§§§§….IlllllmIOOOOOOOOOOOOoooooooooooooo…§§§§§§…..Tetto…
Dove potraiiiiiiiIIIIIIIIIIIII…§§§§……RestaretuuttOOOOOOOOOOOOO…..ILLLLL…
TempOOOOOOOOOOOoooo…§§§§§….Che voRAIIIIIIII…..§§§§§ Sono félicEeee…..Di vedertIIIIIIIIIIIIIIIIIiiii
…§§§§§§…..

(Soit le bienvenu sous mon toit…..! Tu pourras rester autant que tu veux…Je suis heureux de te voir)

Puis….
'…§§§§…Fratellooooooooooo…….§§§§§….Ti presetooooooOOOOOOOOO…§§§§§§….. mia FIIIIIIdanzataaaaaaaaaaaaaAAAA……§§§§§….. SiaMOOOOOOOOOOOoooooo….InnaMOOOORATISSIMOOOOOOOOOOO

( Frère, je te présente ma fiancée. Nous nous aimons follement.

DANIELA va à sa rencontre et veut s'agenouiller devant lui, mais il l'empêche de le faire.
Il lui baise la main et s'aperçoit de sa beauté.

' Chè D io bènicai la vostro unione…§§§§§….'
Que D ieu bénisse votre union)

Les dames de compagnie accompagnent le frère dans ses appartement tandis que les médisantes…

' Nous avons trouvèèèèèè…§§§§….Nous allons fairrrrrre….Courir le bruit….dans quelques jours…..
§§§§…qu'elle a couchèèèèè….Ohhhhhh….§§§§…Avec son frère…..§§§….Comme cela le seigneur
la répudieraaaaaaaaAAAAAAAAA….§§§§…..'

HALFONSO….a tout entendu…..Il les regarde en pointant l'index vers elles….

' Médisantesssssss….§§§….Médisanteeeeeeeees…..§§§§§…D ieu vous punira…§§§§….Il vous regarde déjà….§§§§§….Vous entends….§§§§§…Et sa sentence sera teribllllllllllEEEEEEEEE….§§§§§…

Elles le regardent et se mettent à le narguer….

La rumeur est en marche et au bout de trois jours tout le royaume apprend la vilenie..
La dame de compagnie de Daniela , rentre dans sa chambre et l'informe de la médisance.
Elle se met à pleurer tout en donnant des instructions à sa servante pour lui préparer son baluchon…
Mais avant de fuir, elle rend visite pour la dernière fois à son seigneur et amant.
Elle est devant lui, et toute la cour est aussi présente. Elle pose son sac….Les yeux larmoyants…

'§§§§§§…..Yè Siddiiiiiiiiii…..§§§§….Yè sidiiiiiiii….§§§§§….Dèmaïtti chèddèh âllïïe…§§§§….
Lachounââârra…..dekhlèttttt fèl ksarrrrr…§§§§….ou khèkhlkèttt qu'albiiiiii….§§§§….Enni élli
Kent maghbounèèèèèèèèèèEEEEE mèlli zghirââââââ….§§§§….Tèmmou ââllïiyè…..hajjè èlli ennè bèriiiiiiiiyè….§§§§….Chèkkouuuuuu fièèèèèèè bèl yibbbbbbb….§§§§….Ou ghatawniiiii…bèl klèmmmmmè èl massèttttttt……§§§§§….Dèmâatti tèchèd âallïiâââ…..§§§…Ou qu'albiiiiii Hazzinnnnnn….§§§§…Yè saièèèèèèd lè saiiiiiiiiedd…..§§§§….Yè nourrrrr aïïnèïe…§§§§….Edèl nâââââr…..oukaffffffff…
.ââllââââ….hayèttiiiiiiiiii….§§§§§…….'

(O mon seigneur…Mon seigneur…Que mes larmes me soient témoins, la médisance est rentrée dans ton palais et à secouer mon cœur. Moi qui suis chagrinée depuis mon enfance, ils ont témoigné contre moi sur une chose dont je suis innocente. Ils m'ont couverte de honte et d'opprobre. Mes larmes me sont témoins et mon cœur est triste. O seigneur de tous les seigneurs, prunelle de mes yeux, ce jour s'est arrêté sur ma vie)

Elle ramasse son baluchon et sans attendre la réaction d'ORPHEUS s'en va.

LE FINAL…..

Trois jours et trois nuits que le seigneur, prit par le doute, ne dort pas et ni ne mange malgré les supplications de son entourage. Il envoie de partout, dans son royaume des messagers à la recherche de sa dulcinée sans succès.

HALFONSO…..

'Enti, èlli mè nssè'kch….Dèmouïiou jdèdou âal arf aïnëïè ou jréw ââla toul séwè tkâlèb fik ou
fi arditou ….Yè néss oukkèn tahtou biyè jibouallou ââlla hssan i wélwèl….Yè démouïou mè tèrjah blèchi biyè….Wahdè sèknè fi qu'albou kif èl nèkta èl âassèl ou lèkhrâ gueïbà ââli fèl trik èl hazzin….Yè nèss mèt foutouh èl zin èlli thaouess fèl hè jnèn….Jibouallou yâl trir èl âalli ouhè mhabiè…Damirou mè ouch mètèni bèl gharb oul louèch…..'

'Elle qu'il n'a point oubliè….Ses larmes sont nées sur les bords de ses yeux et coulent sur tout le long de la campagne et sur ses terres…O bonnes gens si vous l'apercevez rapportez la lui sur un cheval fougueux…O vous larmes ne revenaient pas sans elle….L'une habite son cœur comme une goutte de miel tandis que l'autre s'est perdue à travers ses chemins de tristesse…O bonnes gens ne ratez sa beauté
qui chemine dans ses jardins….Rapportez là lui dans une grande corbeille car il l'aime…..Sa raison n'est pas tranquille par son absence et le languissamment.

Le doute le ronge tellement qu'il décide de tuer son frère pendant son sommeil. Il monte l'escalier qui mène aux chambres. Pousse la porte doucement, sort sa dague et lève son bras pour porter le coup fatal sur son frère innocent quand HALFONSO se place devant le chambranle de la porte et……

'Yè sidi…Yè sidi…..§§§§….Oummè elli gharrou mèna…..§§§§….Tèmmouuuu fi khatibtèkkkk…§§§
bèl gèdb…§§§§….Ennè kenttttt chèèddddd ââlla klèmèmmmmmmm…..§§§§…El sbaïâ mè ghattatch rouhaaaaa bèl yibbbbbbb…§§§§….'

( O mon seigneur, ceux qui l'ont jalousé ont témoigné en faux contre ta fiancée, par le mensonge..
J'étais témoin de leurs manigances et ta vierge ne s'est pas couverte d'opprobre…)

A ce moment précis, rentre aussi dans la chambre DANIELA….

'Lè lèèèèèèèèè….§§§§§….Mè tèjrahch èl hèckh….ouhè bèrri …§§§§….Dèèmou ghèlli kif èl ahlib
èlli khèrèj mèl mèmmouuuuuu oummouuuuuuuu….§§§§§…
'Non, non, ne portes pas la main sur ton frère innocent, son sang est aussi pur que le lait qui est sorti du téton de sa mère…)

Le roi convoque toute la cour tandis que les médisantes sont au centre de la salle…
Nao s'est cachée derrière Bichette qui la pousse en avant tandis que les autres essayent de se dérober à la fureur D'ORPHEUS qui va les juger.

ALPHONSO

'Ettoumè èlli ghèrtou mènha
Mè wèch mssamèh fikôm…
Qu'albou mè wéh raddi ââllikôm…
Hass èl johra èlli tahraâk…
Zaied yè ness zaeid….
Elssèn èl massat mèhou i trabba…
Ahkôm yè sidi ahkôm…
Ellah châhèd ââllinnè..

'Vous qui l'avez jalousé
Il ne va pas vous pardonner.
Son cœur ne vous accepte pas…
Il a senti la blessure qui brûle…
Rien à faire bonnes gens…
La mauvaise langue ne s'éduque pas…
Juges mon seigneur…Juges..
Et que D ieu nous soit témoin..)

LE ROI……'….LA POTENZZZZZZAAAAAAAAAAAA……' ( La pendaison)

Un cri d'effroi monte de chez les médisantes…. A ce moment là DANIELA se jette à terre…toute en larmes ,devant son bien aimé…

'Lèèèèèèè…..Lèèèèèè…§§§§… Yè saied lè saieddddddddd…§§§§…Lè …..Lèèèèèèèè…§§§§….
Yè moullèèèèèèt èl hôkm…§§§§§………...Sammahhhhhhhhhh…..Sammaaaaaaaah…
.Sammaaaaaaaahèm….Ou khèllièm fi yèd rabbi…..§§§§§…..

LE ROI pour ne pas faire de peine à sa jeune fiancée pardonne mais les bannit de son royaume.

HALFONSO…….

'Entoummè èlli tghirou mènèm, mè tènsswèch èlli lachounara tèkhli èl mhalèt, tfarèk èl zèmèlèt ou tââbi
èl jbèbèn…
(Vous qui jalousez les gens, n'oubliez pas que la médisance détruit les foyers, sépare les amis et remplit les cimetières.)

JE REMERCIE MON CHEF D'ORCHESTRE POUR SON EXELLENTE PRESTATION AINSI QUE TOUS MES ACTEURS.UNE MENTION SPECIALE POUR SUZY QUI M A TRADUIT LA PARTITION
EN ITALIEN DU GRAND CARUSO.

La production BREITOUNA AND C° remercie la direction de la SCALA DE MILAN pour avoir prêté la salle gratuitement. Y'à que ça qui marche.

ALBERT SIMEONI L'ENFANT DE LA GOULETTE.
Les pseudos sont mes amis du cafè des Dattes. HARISSA. COM. Tout droit réservé.

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 05 août 2002 - 20h42:

VICTORIA,
Ma chére VICTORIA, avec tout le respect que je vous dois , je nai pu m'empêcher une nouvelle fois de vous inviter à diriger l'horchestre philarmonique de SIDI MARDOUM. Ne m'en veuillez pas car je connais vos préoccupations majeures en ce moment.Ahhhh...Cette politique qui nous use à bon escient...!Mais bon je vous donne l'occasion de vous distraire en maniant avec votre dextéritè habituelle cette baguette magique qui, entre vos mains , donne la bonne mesure.Soyez donc prête pour les 21 HEURES.Les acteurs MEYER, SUZY, RAPHAEL et OFEK sont priès d'aller dans leur loge.Et surtout pas de fausses notes.OK.....?
MERIC
ALBERT

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 05 août 2002 - 20h28:

Je remercie le WEBMASTER,

En tant que responsable de cet espace e et ne me prévalant que d'insérer des textes anodins de tous les jours ou d'antan, je vous suis gré de mettre ici que de la bonne humeur avec humour.Il y va de l'intérêt de notre bonne entente.
Je suis un homme qui souffre des querelles et ne peux accepter de tels débordements.
Donc relisez bien le portail de ce forum et respectez s'il vous plait son étique.
Quant a toi DRUN ,c'est koi ce charabia , toi qui à une maîtrise en criminologie avancée te voilà assassiner la langue française.
Une de mes fidèles critiques vient de me rabrouer.
ALORS.......? A tu pensé aux académiciens juifs et autres qui nous lisent....!
DARMON, je te remercie de partager avec moi quelques moments de rire et de bonheur.
Pour la DHEA , ne t'inquiètes pas, pour le moment tout va bien en ce bas monde.
RABBY MYAK.JE VOUS REMERCIE TOUS D'ECIRE ICI.ET SURTOUT ALLEZ-Y DE VOTRE BONNE HUMOUR ET MONTREZ LEUR QUE LES TUNES SONT MIEUX QUE LES MAROCAINS DANS CET EXERCISE.
ALBERT.
DANS QUELQUES INSTANTS...JE VOUS ENVOIE....UN OPERA LYRIQUE ORPHEUS

Par BeauSity (Drunkrat) le lundi 05 août 2002 - 12h55:

YA BEBERT.

C KOI TOU CE BORDIL KE VOUS AVEZ OUVER. KOM SA JE NE PEU MEM PA PRENDR KLK JOUR DE REPAU "METHENNY ALIKOM". IL SUFI KE JE TOURN LE DO POUR KE TU TE METE DAN DES SITU A TIONS UN POSSIBLE.

HAYA, JE PENSE KE JE VAI KONVOKER VO PARENT TOUS ET PROVOKER UN CON SEIL DE DIX SI PLEEN. IL EN VA DE LA NO TO RIAITAI DE NOTRE ETAT BLISS MENT.

YA DES KOLL DES VERTISS MENT ET DES ROND VOI DON LAIR RAW.

ET POUR KOMONSSER METTEZ MOI TOUS 55555 FOIS " SHALOM-ESSMAH-PAIX" A LA PLUMM NIMERO 4 ET LENKRE NOIR ET SAN BIVAR.

Par Darmon (Darmon) le dimanche 04 août 2002 - 23h46:

Vou lire monsieur Breitou!
Me procure un tel plaisir que je na saurais décrire!
merci, et félicitations pour troutes les bonnes choses que tu nous donne l'honneur de lire dans ta rubrique!meci encore
Darmon
PS: Ya baba, si tu veux mon père a ramené de la D.H.E.A des States, si tu en veux, je peux te les avoir "tombés du camion" enfin tu fais une offre et on voit!

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 04 août 2002 - 20h06:

VOILA MES AMIS ET BILLIS
Nous sommes deux a etre bannis MOI AUSSI JE SUIS DANS TA GALERE.
ALORS QU EST CE QUE J AI FAIS MOI....? Je ne me suis disputè avec personne pourtant.
ABLEBRT

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 04 août 2002 - 18h55:

L 'affaire BILLI/MABOULETTE va devenir une affaire internationale.Bon je vais aller voir KOFFI MOKHNAN pour lui demander conseil.On me houspille de toute part et mon ami JEX et pour la première fois contre moi, in yaddin rab....el kol .
KletKT MENKEM EKKEL.Bon ok ety moi on ne p 'as pas envoyèe une asba norvègienne il y a six mois de cela....? N'ais je pas fait la paix vite vite, alors ok, vous voulez que je fasse koi mes amis???
Un coup d 'ètat....? Que je prenne un coup de sang....? Bon ils ont tords les deux et raison aussi.il faut que cela cesse et toi JEX ye khouyè berred demek. Maboulette et mon ami et BILLIS le mayouj aussi et je leur demande de venir ici et ,de faire la paix.Je demande au WEBMASTER de rétablir le BILLIS, afin que cela cesse car ce cafè des dattes où nous sommes tous rèunis comme des frères va devenir un une arène de GLIADIATEURS.....ALORS JE DIS CA SUFFFFFFFIT MERDE.
Je commence à m'investir d'une mission PAPE DES JUIFS.
OKKKKKKKKKKK....! RLETH RABBI ON NE PEUT PAS PARDONNER OU ALORS FAUT IL QU ON EN VIENNE AUX MAINS DANS LE VIRTUEL.ET PUIS JE N AI JAMAIS VUN DES ECHANGES DE COUPS DE POINGS DANS LE VIRTUEL.
JEX YEZZI MEME SI TU N ES PAS D ACCORD AVEC MOI ET MEME SI BICHETTE NE L AI PAS ?AUSSI ET MEME SI TOUT LE CAFE NE L AI PAS.OK SAMHOUHOIUUUUUUUUUUU
OU FEKKOU.ON DIRAIT DES BARBARES AVIDES DE SANG.
BREITOU QUI VEUT LA PAIX OK????
JE VAIS RENTRER AU CAFE ET VOUS INVECTIVER TOUS
SI VOUS N ARRETTEZ PAS. OULLINA KARAKOUSS DE SIDI MARDOUM.

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le dimanche 04 août 2002 - 10h53:

non Albert,pour une fois je ne suis pas d´accord avec toi ,traiter une femme respectable et mere de famille de tous les noms n´est pas enfantillages , et ce n´est pas a lui de reviser sa position mais plutot a la personne blessee si elle veut lui pardonner

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 04 août 2002 - 10h50:

KAAD NESSKKHEN BEHDEK AAL SEMCH TAA SAHBITEK
Je me rechauffe auprès de ton amitiè.
Je crois.
Tu sais moi, l'anglais cela fait longtemps que je l'ai butè de FRANCE.Alors il m'arrive de ne pas trop savoir le traduire.Si tu peux m'ecrire en latin cela serait mieux.AD ventus.
BREITOULES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)


18/06/1989

'......... MATCH DE VOLLEY VOLE......'

Il est de notoriété publique et connue que les goulettois - loin d'être des silencieux dans les grandes occasions sportives - avaient la parole facile , critique et parfois......'. Pourquoi cacher 'les rayons du soleil avec un tamis '=On ne peut nier l'évidence . Je vais donc -grâce à mes souvenirs aussi frais que des radis secs de 35 ans - vous relater un match qui a fait date dans l'histoire de notre volley et qui a malheureusement trouvé une issue ambiguë, presque tragique par la faute d'un arbitre, qui ne nous portait pas dans son cœur. Voilà livrée encore tout chaud, une partie volée de volley.
(Cette après midi là, la Goulette avait remporté la coupe 'Junior de Tunisie' contre L'A.S.M
(MARSA CLUB 3/0. Certains joueurs ont joué deux fois Senior et Junior.

Terrain de la Pépinière, un certain samedi de mai 1966.Finale de la coupe de Tunisie senior / C.S.G. / Espérance Sportive de Tunis. Temps chaud, public très nombreux 1.000 personnes environ.

Formation des équipes : EST /Capitaine Zizi Belkhoja ( Halbia) /Moncef Haddad (Kassiroun = le nain ) /Kamel Rafik ( Cheval) / Moncef Annabi ( Bou kchem = le nez ) Caied Essebsi ( Maamich= myope) /Raouf Bahri ( Jdah) .
Les Goulettois avaient un certaine prédilection pour les surnoms .......en rapport avec les défauts physique de leurs adversaires . Je m'excuse , je dois employer certains mots peu délicats ........cela faisait partie de la verve goulettoise. Personne ne pourra me démentir. (N.D.L.R=moi).Maillot Sang et Or .

C.S.G. / Capitaine Albert Simèoni / Richard Simèoni / Sauveur Simèoni/ Pièrrot Boccara/ Sydney Lellouche dit Coplan, OSS 117 , Agoub , Le Blanc ......4 surnoms en un comme les shampoings/ Max Fitoussi ( importé de France = il nous a coûté à l'époque 125 Dinars......à fond perdu .) Pas de remplaçants. Maillot Vert et Noir .

Directeur Technique JOJO MEIMOUN.
ARBITRE INTERNATIONAL / HABIB BEN YOUSSEF yekssèf chbibou.)


On joue depuis 1 h 45 . La Goulette mène à la marque par deux manches à une et la quatrième manche va se terminer à l'avantage des Espérantistes qui mènent par 13 à 6. Le set
semblait donc perdu pour nous. Nous nous acheminions vers une 5 ième et décisive manche .

6/13 .Scapin ( mon frère Sauveur ) est au service . Ballon servi.....raccroche et échanges de balles dans le camp adverse .'Cheval' monte au filet pour smatcher et met le ballon dans les mailles .Réflexion de Sydney à son égard ......'Ekyad yà stal = assis toi espèce de sceau..)
7/13.Scapin ressert le service sur Caid Essebsi (Maymiche ) qui reçoit le service flottant sur ces lunettes .Zizi , son capitaine l'engueule. Réflexion de Sydney à son égard ......'Borrico...'
8/13. Scapin , toujours au service , tremble un peu. La balle passe de justesse au dessus de la bande blanche du filet et atterrit sur 'Cheval' ....... passe sur 'Kassiroun ' qui commet une faute de pénétration .Point pour nous .Réflexion de Sydney à son égard
' Enti ta lâab ya kassirounè' = tu es fais pour jouer , espèce de naine....)

9/13.Nous commencions a entrevoir la possibilité de remonter , et peut être de remporter le set et la coupe de Tunisie .
Scapin toujours lui , sert sur Annabi qui , en voulant faire une passe arrière en première balle , lève le cuir à 'Jdah' qui ne s'attendait pas à ce cadeau empoisonné ...il monte par surprise et trouve le contre de Sydney . La balle revient vers 'Halbia ' Zizi , mais trop basse pour être soulevée atterrit à ses pieds. Point pour nous. Réflexion de Sydney à son égard....
'Halbia ...bèchouiè tih .....' Gargoulette attention de tomber ....sous entendu , te casser ...' Zizi lui répond à travers les mailles ....
' In yaddin ....rab.....ya blenquita = gros juron......espèce de pain blanc.

TEMPS MORT POUR L'EST/

La galerie goulettoise , menée par notre Chedly Babby entonne l'hymne national 'Si tu veux...'
Nous sommes à présent en face de notre coach , Jojo. Sydney fait un signe à sa fiancée....
Boccara ingurgite un cachet ....anti diarrhéique .....Richard se gratte le derrière .....Scapin invoque D.ieu et tous ses prophètes pour qu'ils assistent sa main.....Max , tête baissée , est le seul a écouter le directeur technique ......tandis que moi .....je compte les oiseaux dans les palmiers......
'Alors ....vous avez compris ....? nous lance Jojo ...
'Oui....Jo.... on a tout compris....'
On a plutôt rien entendu .
10/13 REPRISE .Scapin au service .Non seulement , il tremble de peur , mais il laisse poindre une larme .Sydney va le voir et lui dit ......
'Ouektou el pkè ....yà Sovi......= c'est le moment de pleurer Sovi..

Ballon servi sur 'Kassiroun ' qui , voulant nous prendre à l'improviste 'lobe' et place le ballon en plein centre de notre terrain.....Richard , d'un plongeon magistrale , soulève le cuir qui atterrit comme un petit poisson chez 'Bouccara ' qui à son tour lève cette balle à Max Fitoussi. Smatch percutant dans les 8,90 mètres à la limite de la sortie ......conciliabule entre les juges de lignes......et l'arbitre .......sous le regard de Sydney ......bonne pour nous ....ouf....

11/13 /La galerie , trépigne de joie sur les gradins .
Une nouvelle larme , plus apparente , coule franchement sur les joues roses de Scapin.Je vais vers mon frère et lui conseiller de ne pas rater son service sinon.......
'Bèch natik kèf elli nahilèk èl dèchè = je vais te baffer pour ôter ta béatitude . Il se ressaisit et sa goutte sèche instantanément .Il sert alors que l'arbitre n'a pas encore sifflé .......il reprend ....
Le service , à notre grande surprise , est si mou , qu'il franchit péniblement la bande blanche et tombe dans les trois mètres ........'Halbia et compagnie n'en reviennent pas ........
Rèfléxion de Sydney .......
'Ekkaydou yà jémaa kroudda.....= asseyez vous bande de singes....'

12/13 La tension monte sur les gradins . Reservice sur Maymiche , mauvaise réception et mauvaise passe sur 'Cheval ' .....son smatch est si bas qu'il va ' déchirer' les filets......la galerie est debout scandant frénétiquement le nom de la Goulette ......les adversaires médusés
ne savent plus à quel saint se vouer .......panique à bord......extase chez nous.....13/13 ......
Réflexion de HALBIA ( le capitaine EST envers son coéquipier ....
' Haqueque mchit tbiye el kaak farina el youm.....ya 'Hassan....'.= tu aurai mieux fais d'aller vendre des gâteaux ronds à la semoule aujourd'hui ......Cheval ....'.

13/13....La situation est très critique pour mon frère qui n'a pas lâché le service depuis 25 minutes.....il fait signe à Jojo de le remplacer........on lui fait comprendre qu'il n'y a pas de remplaçants......'Juste aujourd'hui ......'.qu'il nous dis avec des trémolos dans la voix. On l'embrasse pour l'encourager .
On joue pour le 14 iéme point ....il fait très chaud sous nos maillots.......nos nerfs sont à vifs.....
et cette manche qui ne veut pas finir.......Sur les gradins Chèdli Babby s'est évanoui....on l'évacu sur un brancard.......il a eu de la chance de ne pas assister au 14 iéme point qui nous est arrivé de la façon la plus miraculeuse qui soit .......en voulant changer un joueur le dirigeant de L'EST complètement dans les vaps se trompe de coéquipier ........le règlement interdisant de remplacer un même joueur deux fois en cours de match.....c'est l'hallali sur les gradins.......la galerie trépigne de joie et bat la mesure sur les planches ......de la pure folie surtout que ces gradins sont vétustes.......et qu'ils peuvent lâcher sous le poids.

14/13 avantage

Goulette ...L'euphorie........Scapin est par terre.....il embrasse le sol.......Boccara est couleur 'caca d'oie '........Richard , qui est brun d'origine a viré au noir......Sydney tourne dans les six mètres comme un lion en cage .........Fitoussi remonte son short devenu soudainement trop large ........quant à moi .......j'essaye de raisonner mes gars.......
Scapin, toujours lui, est au service pour le dernier et fatidique point de la partie.
Le ballon passe le filet ........réception .....élévation du ballon de l'autre coté pour le smatch et
voilà que 'Jdah' .....montant de toute son énergie met le ballon ' out ' ......à la grande stupéfaction de ses coéquipiers et à la grande joie de notre six qui voit la Goulette remporter sa finale 'Senior'........nous étions entrain de se congratuler quand l'arbitre debout sur sa chaise de circoncis nous indique le terrain adverse........Je vais pour le voir et m'entends dire que la balle a touché les cheveux de Max au contre.......
'Quels cheveux ....Mr L'arbitre.....?'
'Les cheveux de Mr Max.....' me répondit il avec autorité.
Abasourdis.......nous étions abasourdis......
.Max, mon ami, coupé court comme un GI.S est tombé sur le cul........malgré les protestations véhémentes de toute notre équipe, l'arbitre ne revint pas sur sa décision ...........nos nerfs relâchés, notre concentration perdue et l'injustice ont contribué à couper nos jambes ........nous perdîmes le set, le match et la coupe .........par la faute d'un arbitre qui a choisi le moment approprié pour nous frustrer de la victoire et de la coupe.

Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 04 août 2002 - 09h37:

Je suis très émue de vous dire que j’ai
bien compris l’autre soir que vous aviez
toujours une envie folle de me faire
danser, je garde le souvenir de votre
baiser et je voudrais que ce soit
une preuve que je puisse être aimée
par vous je suis prête à vous montrer mon
amour et je voudrais que vous soyez convain-
cu, et si vous voulez me voir ainsi
vous dévoiler sans aucun artifice mon âme
toute nue, veuillez me faire une visite
nous causerons en ami, franchement ; et
je prouverai que je suis la seule femme capable
et sincère de vous offrir l’affection
la plus profonde et la plus étroite
amitié. En un mot, la meilleure épouse
dont vous puissiez rêver, puisque votre
âme est libre. Pensez que l’abandon depuis di-
manche est bien long, bien dur et souvent bien
pénible, cet abandon me rend le coeur bien
gros. Accourez donc bien vite et venez me la
faire oublier, à l’amour je veux me
soumettre ...
c du SAND

A LIRE DEPUIS LE DEBUT ET SAUTEZ UNE LIGNE..

Par Wnes (Wnes) le dimanche 04 août 2002 - 00h54:

Ya Si Bébert.

I warm myself to the Sun of your friendship!

Trasduis le moi en Goulettois ! Rex !

Je te promets qu'à l'avenir, BREITOU aura l'exclusivité de toutes mes chroniques, ça n'est que Justice, Y Khouia !

Je reviens trés bientôt bourré de DHEA, pas celle de Beaulieu qui est trop chimico-synthétique, mais de la mienne qui est Ultra Bio ! Elle puise ses sources et ressources à Aïn Zaghouan ! ce que je n'ai pas confié à la Villa des Cinq Poissons, qui me trouve vraiment trop juvénil ( Pas sénil ! ) La Source de Jouvence ou la Pierre Philosophale ?

Chkoun khamsa Khouta ? Bech t'aref mara akhor !

Fi lamen ya sahbi !

Berdah

Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 03 août 2002 - 22h20:

Non MICHEL,
Tu te trompes, nous t 'aimons tous ,et un ami qui sort c est comme une fleur qui disparait.Alors revois ta position; si vraiment tu as un sentiment pour nous, ce ne sont que des enfantillages.
Quant à celui qui est rentrè sous le pseudo D HORAGIO pour critiquer le theatre de BREITOU qu il vienne ici étaler ses dons.La critique ne m'a jamais fais peur au contraire, elle m'aidera encore plus à me parfaire mais aller dans un cafè pour médire, c'est faire preuve de félonie.
Alors si t 'es vraiment un homme ou une femme qui se respecte, soit à la hauteur de dire et bas ton masque comme ça au moins tu ne finiras pas idiot, imbècile à nos yeux car je crois que tu n'as pas fait l'unanimitè autour de toi et en plus tu as fui comme un couard dés que je suis rentrè.Quelle bravoure....!
ALBERT

Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 03 août 2002 - 20h36:

Mon cher ami BILLIS,

Ce espace qui n'est pas le mien et ouvert à tous les amis de bonne volontè doit etre un endroit
de rires, de chansons de poésie de narrations comme le fait notre ami WNES et les autres intervenants mais à écrire un phamplet de la sorte envers notre soeur et amie MABOULETTE qui ne mèrite pas ce qualificatif me met dans un triste ètat; Tu as étè trop loin, et je comprends ta colère légitime.Une femme ne doit pas être traitèe de la sorte....Je te demande d 'être moins sévère envers elle, je t'en prie.

Dans adra, il fut un temps où je fus arbitre, celui qui met le challom entre ceux qui se tirent à boulets rouges dans les pattes, alors là ici, chez BREITOU le brave et le gentil comment peut t 'il supporter ce poème.....?

BILLIS,je t'en prie recalibre tout ça...!
MERCI
WNESS ENCORE MERCI POUR TES TEXTES FAIS COMME CHEZ TOI CAR J'EN IMPRIME CERTAINS.
RABBY MYAK
ALBERT

Par William_Jexpire (William_Jexpire) le samedi 03 août 2002 - 20h29:

Billi c´est pas en insultant Maboulette que tu reviendras ,je suis de son côte.

Par Darmon (Darmon) le samedi 03 août 2002 - 17h08:

ERRATUM!!!
je suis outré du poéme lancé de bill, mon ami(ce qui n'est pas une raison, pour être ignoble!)
visant "maboulette"!
c'est ainsi que je devien neutre dans l'histoire!
je reste sur ma position du débanissement de Billy, car "he's is really good", mais de là a lencer un pamphlet contre l'adorable maboulette, faut pas abuser!

Par bidul (Rasto) le samedi 03 août 2002 - 11h53:

Les poemes de Bill ISRAEL


Il existe un endroit
a nul autre pareil
ou se tisse ma joie
de milliers d'etincelles

Il existe un endroit
qui vient en mon sommeil
rever au fond de moi
jusque dans mon reveil

il existe un endroit
brillant de mille feux
ou toute la ve flamboie
de désir amoureux

il existe un endroit
a nul autre pareil
de douceur d'amour et de joie
au pays du soleil

Par Wnes (Wnes) le samedi 03 août 2002 - 02h00:

Chronique de Victor Hugo : que j'ai dédiée a une amie, et que je me dois de dédier à Breïtou.

En 1822 VICTOR HUGO a 20 ans et il prend la décision de se marier, or il n'avait pas été baptisé, alors comment fait il pour faire son mariage religieux, parce qu'à l'époque on ne pouvait se marier qu'à l'église, comment il a fait ?, et bien il s'est arrangé avec Lamenais, qui malgré tout n'a certainement pas manqué de conscience, VICTOR HUGO lui a tout simplement raconté une histoire en lui disant : "Mon père était officier, et il a eu tellement de déplacements de garnisons, qu'il ne se souvient plus à quel endroit il m'a fait baptisé".

Il était né à Besançon, lui le petit VICTOR HUGO, mais le père avait été envoyé dans diverses garnisons, alors le père s'est arrangé pour faire une déclaration à l'église disant : "J'atteste que mon fils a été baptisé par mes soins, mais je ne me rappelle pas où ça c'est passé".

Ça c'est passé comme ça, et le mariage religieux de VICTOR HUGO s'est fait.

On a, par bonheur, les lettres qu'il a écrites à sa fiancée, et c'est très intéressant d'analyser ces lettres d'un point de vue philosophique, où on s'aperçoit bien que le problème religieux n'existe pas pour le jeune HUGO.

Avant 1822, quant il commençait à publier à droite et à gauche des textes, et si on se reporte à ces textes, on s'aperçoit que ce jeune homme est au fond assez Voltairien.

Mais nous sommes en 1822, nous sommes sous Louis 18, sous la Restauration, c'est à dire à un moment où l'Eglise a une grande puissance officielle en France, il serait très imprudent de se montrer éloigné de la " Vérité Catholique ", alors VICTOR HUGO est prudent.

Mais comme c'est un être très attentif à tout ce qui se passe autour de lui, et qu'il s'aperçoit très vite que le mouvement des esprits sous la Restauration, le mouvement de la jeune France, la plupart des jeunes gens autour de lui, les intellectuels parisiens par exemple, s'écartent de plus en plus du christianisme. et du catholicisme.

C'est le moment où on voit se multiplier les défections même, pensez que Lamenais, le grand convertisseur Lamenais, celui qui avait écrit en 1817 " L'essai sur l'indifférence en matière religieuse ", va lui aussi bientôt quitter l'Eglise.

La première fois que Michelet va publier quelque chose : dans L'introduction à l'Histoire Universelle, il dira clairement : "Le Christianisme c'est une affaire dépassée!".

Et bien ça correspond tellement bien à la pensée de VICTOR HUGO, qu'il entre avec satisfaction dans ce mouvement, en disant : " Tiens, autour de moi on pense comme moi ", et même au moment de la révolution de Juillet 1830, vous savez quand Louis Philippe vient sur le Trône, il y a une poussée violente d'anticléricalisme en France qui connaît du reste un extraordinaire cléricalisme de la Restauration sous Charles 10, et VICTOR HUGO est à la pointe de cette violence anticléricale.

Dans son roman Notre Dame de Paris, il y avait un chapitre qu'il avait rédigé mais qu'il n'avait pas oser publier, tant ça lui paraissait un peu raide, dans la première édition, il l'a mis cependant dans une édition suivante, il s'intitulait : "Ceci tuera Cela", et Ceci s'était quoi?, c'était l'imprimerie c'est à dire la diffusions de l'esprit, et Cela c'était le Christianisme, c'était le catholicisme en tous cas.

Donc VICTOR HUGO de la manière la plus simple, la plus loyale, la plus directe disait : "La pensée philosophique diffusée par l'imprimerie, tuera la superstition religieuse".

Les années passent et il y a devant nous un VICTOR HUGO assez ambitieux de faire de l'argent et de faire de la gloire, un VICTOR HUGO qui tente trois fois et qui réussit la quatrième fois, d'entrer à l'Académie française, il est tout de même bon à ce moment là sous Louis Philippe de ne pas paraître un esprit trop avancé, alors vous avez sous Louis Philippe ce grand bourgeois de VICTOR HUGO, qui s'établit dans une position "d'éloignement respectueux", à l'égard de l'Eglise Catholique, ou encore d'une espèce d'indulgence protectrice si vous voulez.

Bien sur qu'un esprit libre comme lui ne va pas aller à la messe, mais comme c'est un grand bourgeois, et qu'à ce moment là la bourgeoisie tient à ce que les enfants soient élevés dans l'esprit de la religion catholique, ce Hugo qui n'a pas fait de première communion, tient à ce que ses enfants fassent leur première communion.

Lorsqu'en 1842 sa fille aînée Léopoldine fait sa première communion, il se conduit comme un grand notable, comme un bourgeois bien élevé, et pour célébrer la communion de sa fille, il va faire cadeau de deux bénitiers en forme de coquille, qu'il va donner à la paroisse, je n'ose pas dire sa paroisse, puisqu'il ne mettait jamais les pieds à l'Eglise. Il y a encore aujourd'hui dans l'église St.-Paul, dans le quartier St.-Antoine, 2 bénitiers qui sont dons de Mr. VICTOR HUGO 1842.

Nous arrivons maintenant à 1848, et on peut dire qu'en 1848 VICTOR HUGO avait reçu un très gros choc étant donné ce qui s'était passé, nationalement, et socialement, c'est à dire la révolution de juin. Lorsque que les affamés des faubourgs se sont soulevés, VICTOR HUGO qui venait d'être élu député, député du reste par accroc, parce qu'il avait échoué aux élections du 23 avril, mais gagné les élections complémentaires du 4 juin 1848, Hugo est du bon côté c'est à dire du côté de l'ordre, et il va participer à la répression d'une insurrection non pas communiste, non certes pas, mais d'une insurrection d'affamés du mois de juin.

Mais cette insurrection le fait beaucoup réfléchir: "Mais enfin ces gens dont on dit que c'est des Communistes", c'était un mot déjà à la mode, "Des Communistes et des Anarchistes !", ça l'avait beaucoup frappé de penser que ces ouvriers Communistes et Anarchistes s'étaient simplement enfermés et barricadés chez eux, dans leurs quartiers de la misère, et qu'à aucun moment il n'avaient essayé de se précipiter sur les quartiers bourgeois, pour les livrer au pillage, pas du tout !

Il s'est dit : "Mais c'est des drôles de révolutionnaires, mais enfin qu'est ce qu'on leur a fait ?". Peu à peu il va finir par comprendre, il avait écrit ces mots qui frappent beaucoup : "On a réduit l'insurrection de juin, ça y est les gens sont tranquilles, c'est tout de même une drôle de méthode que de régler la question par l'écrasement du problème !".

C'est à peu prés ça, ils s'étaient révoltés et on les avait écrasés à la mitraille, mais s'ils s'étaient révoltés c'est qu'ils avaient des raisons de le faire, parce qu'ils étaient des souffrants, des asphyxiés. Alors quelle indignation pour VICTOR HUGO !, lorsqu'il a vu que les députés conservateurs ne voulaient même pas accepter le plan d'assistance, d'ailleurs ça n'était même pas un plan de réforme des structures, c'était tout juste un plan d'assistance tout juste bon pour essayer de panser les plaies sociales, et ce qui l'avait bouleversé du point de vue de ce qui nous regarde maintenant, c'est qu'il s'était aperçu, c'est que ces députés conservateurs dont il faisait partie, et qui pour les trois quarts se déclaraient au moins officiellement des chrétiens, étaient absolument indifférents à la misère des autres, et qu'ils n'avaient qu'une seule préoccupation, c'était celle de se procurer un régime de force, un régime de police et d'armée qui fasse tenir tranquille les misérables.

Alors il avait commencé à se dire VICTOR HUGO : "Mais c'est tout de même de drôles de chrétiens, puisque ces gens là n'ont aucune pitié, la simple pitié humaine, je ne parle même pas d'ordre social, la pitié humaine pour ceux qui vivent dans des conditions d'asphyxie". Il y participera bientôt et enfin il va essayer de faire la distinction entre les "Cléricaux" et les "Catholiques. En particulier au point de vue de la nouvelle loi d'enseignement que Mr. de Faloux voulait faire voter, "Loi établissant le principe de la liberté dans l'enseignement".

Faloux c'était une des têtes de l'extrême droite catholique bien entendu, Faloux disait à peu prés cela : "La société était menacée par l'insurrection, bien entendu nous les avons fait tenir tranquille, maintenant il y a eu une saignée qui va ôter pour un certain nombre d'années aux prolétaires le goût des revendications", mais quant on est intelligent, il ne faut pas penser à l'avenir immédiat, il faut penser un peu plus loin.

L'avenir un peu plus lointain, et bien c'est les gosses, il ne faut pas que les enfants des pauvres soient élevés dans une mauvaise doctrine. Alors quand on veut agir sur la jeunesse qu'est ce qu'on fait?, on fait une loi d'enseignement, alors Mr. de Faloux fait une loi d'enseignement telle que tous les enfants français, et en particulier surtout les enfants des pauvres, leur éducation sera remise entre des mains ecclésiastiques.

Mais, mais à cette condition absolue que le clergé fasse son devoir, et quel est le devoir du clergé selon ces bien pensants, c'est qu'avant tout le clergé apprenne aux pauvres la résignation.

Que le clergé leur dise évidemment : "Vous êtes en situation un peu difficil, mais vous savez justement, plus on souffre sur cette terre, plus on est récompensé dans l'Au Delà !". Voilà dans la pensée des bien pensants ce que le clergé doit enseigner.

Ça a été un scandale vous savez cette histoire de la loi Faloux, des hommes comme Lamartine, comme Lamenais aussi ont voté contre, parce que ce qui était parfaitement ridicule, et vraiment indigne c'est la ruée, la ruée des Voltairiens dans la direction de cette loi. Des gens qui n'y croyaient pas, des gens qui se moquaient de l'église, des gens qui disaient : "Ho, le Christ c'est des blagues !", et bien ces gens étaient tous prêts à devenir des cléricaux, d'un cléricalisme sans dieu si vous voulez, afin que les imbéciles y croient et préparent les générations de résignés.


Un jeune homme qui était très sérieux qui s'appelait Ozanam, qui était à la Sorbonne professeur de littérature comparée, mais lui c'était un catholique pour de bons, enfin un vrai chrétien, Ozanam disait dans une lettre : "Il n'est aujourd'hui Voltairien affligé de 50.000 livres de rente, qui ne veuille envoyer tous le monde à l'église à condition de n'y pas mettre personnellement les pieds !".

Je voudrais vous apporter encore un détail qui est trop peu connu et qui est très éclairant la dessus, Vigny en a parlé abusivement, Vigny vous le savez était agnostique puisqu'il déclarait : "Le Juste opposera le dédain à l'absence ( à l'absence de Dieu ) et ne répondra plus que par un froid silence, au silence éternel de la divinité !". Bon c'est clair c'est un agnostique, il a parfaitement le droit de l'être, mais ce qui parait invraisemblable et vraiment repoussant, c'est ce qu'a fait Mr. de Vigny en 1849, Vigny a été terrifié par l'insurrection de juin, qui mettait soit disant en cause la propriété, il y avait à ce moment là à Genève un pasteur, qui s'appelait le pasteur Bungener, et qui avait lancé un petit libelle contre le pape, et bien ce pasteur qui attaquait le pape car c'était un anti-papiste, figurez vous que Mr. de Vigny écrit une lettre incendiaire à Bungener et lui dit : "Ce que vous avez fait, c'est abominable, ce n'est pas le moment d'attaquer le pape, car il faut qu'il y ait une sorte d'écuménisme catholique - protestant, pour se prémunir contre le danger , et qu'est ce que c'est le danger d'aujourd'hui, le socialisme : Il n'est pas trop aujourd'hui de toute l'armée du Christ pour faire face à la barbarie qui vient de sortir de ses repères!".

Toute l'armée du Christ ?, il s'en moque bien du Christ Mr. de Vigny, mais il lui faut que toute l'armée catholique et protestante enfin dite chrétienne, s'oppose à ce qui lui semble être l'atrocité des atrocités, c'est à dire un mouvement socialiste et révolutionnaire.

Hugo a vu ça, ça l'a plutôt écœuré, alors il s'est mis à distinguer entre les cléricaux et l'Eglise, et le 15 janvier 1850 au moment où on discutait cette fameuse loi Falloux, VICTOR HUGO avait prononcé les paroles que voici, il s'était tourné vers ses ex amis conservateurs et il leur avait dit : "Ah je ne vous confonds pas avec l'Eglise, vous êtes les parasites de l'Eglise, vous êtes la maladie de l'Eglise, ne l'appelez pas votre mère pour faire d'elle votre servante, vous vous faites si peu aimer que vous finirez par la faire haïr !", c'était vraiment des paroles prophétiques.

Alors vous voyez qu'en 1850 VICTOR HUGO essaie encore de distinguer ceux qui abusent de l'Eglise et l'Eglise elle même, mais cette position intermédiaire, il ne pourra pas s'y maintenir après le coup d'état du 2 décembre 1851. Il faut rappeler ce qui s'est passé, le Président de la République avait fait un serment devant Dieu de respecter la constitution républicaine, ce Président parjure avait essayé d'assassiner, d'étrangler dans un coup de force la République le 2 décembre 1851, et comme il s'était aperçu que l'opinion publique marchait plus ou moins, et que son coup d'état ne réussissait pas, le 3 décembre il avait non pas peut-être ordonné, mais il avait permis que les troupes tirent sur la population de Paris, ça s'était terminé par un carnage, et il s'était imposé par la terreur et par l'épouvante puisqu'il ne pouvait pas s'imposer autrement.

Et bien cette chose atroce qui fait qu'un homme imposait sa volonté à la nation par un moyen de parjure et par un moyen sanglant, savez vous ce que VICTOR HUGO a vu ?

Il a vu avec un coup au coeur, il a vu spontanément, l'Archevêque de Paris le 1er. janvier 1852 chanter à Notre Dame chanter un Tédéum en l'honneur de cet homme qui avait commis un crime. Alors cette fois il n'y avait plus moyen de distinguer, le bien pensants, les cléricaux, les députés sois disant conservateurs, et l'Eglise, puisque c'était L'Archevêque de Paris qui se mettait à bénir lui même un criminel. Alors c'est fini maintenant complètement fini, de la distinction de VICTOR HUGO, il est désormais irréconciliable à l'égard de l'Eglise Catholique.

Quelle va être sa position maintenant, et bien vous savez il s'est mis à réfléchir beaucoup, il a écrit un livre qui s'appelait Napoléon le Petit en 1852, dans le quel il va poser la question fondamentale. D'abord il accuse dans le texte qui est peu connu et qui est plein de saveur, il accuse tous les catholiques français de s'être ralliés à ce coup d'état abominable, et il écrit ceci : "Le coup d'état a pour lui, Mrs. les Cardinaux, Mrs. les Archevêques, Mrs. les Evêques, Mrs. les Chanoines, Mrs. les Curés, Mrs. les Vicaires, Mrs. les Archidiacres, Diacres et Sous Diacres, Mrs les Marguilliers, Mrs. les Sacristains, Mrs. les Bedeaux, Mrs. les Suisses de Paroisse, et les hommes religieux comme on dit, race précieuse, ancienne, mais fort accrue depuis la terreur des propriétaires de 1848. Lesquels prient en ces termes : O mon Dieu faites hausser mes actions de Lyon, Doux Seigneur Jésus faites moi gagner 25% sur mes Certificats Rothshild, Saints apôtres vendez mes vins, Bien Heureux Martyrs doublez mes loyers, Sainte Marie Mère de Dieu daignez jeter un regard favorable sur mon petit commerce, Tour d'Ivoire faites que la boutique d'en face aille mal !".

Bon ça c'est de la politique, seulement il s'est posé la question des questions, "Voyons pourquoi est ce que je suis si indigné, dit il contre Louis Napoléon Bonaparte? Parce que c'est un homme qui est maintenant le chef de la France, et un chef est un homme qui se réfère à un certain nombre de valeurs spirituelles, mais un homme qui a fait un crime. Il y tout de même deux choses dans le monde disait VICTOR HUGO: il y a le bien, et il y a le mal, mais voilà que spontanément moi j'ai pris parti contre ce Napoléon, pourquoi est ce que je l'ai fait ?".

Or ça n'était pas son intérêt effectivement de faire ce qu'il avait fait VICTOR HUGO, parce que tous les adroits, tous les intelligents, se précipitaient du côté de l'Elysée où il y avait ce nouveau despote, en se disant : "Plus on le flattera, plus notre situation personnelle sera avantageuse !". Or VICTOR HUGO lui prenant tous les risques, puisqu'il a pris le risque suprême, puisqu'il avait exposé sa vie, dans les rues de Paris, il se dit mais : "Ce que j'ai fait, je sentais bien que je ne pouvais pas ne pas le faire, qu'est ce que j'ai oublié ?", or il se connaît bien VICTOR HUGO, il sait très bien que ses évolutions précédentes en politique avaient toujours été commandées par le vent qui soufflait, et par ses intérêts personnels, or c'était la première fois qu'on le voyait prendre parti pour une cause perdue.

Alors il s'analyse, il dit : "Pourquoi est ce que j'ai fait ça ? et je sens que j'étais déterminé à le faire, mais probablement que je subissais je ne sais quelle attraction, probablement qu'il y avait en moi quelque chose qu'on appelle la conscience, et qui m'avait obligé à prendre cette position, probablement que j'ai obéi à ce qu'on appelle Dieu !", et bien savez vous qu'à partir de cette date de 1852 et jusqu'à sa fin en 1885, nous avons devant nous avec VICTOR HUGO un homme qui tourne et retourne ce problème.

"Qu'est ce que c'est ce mot Dieu, qu'est ce qu'on peut mettre d'assimilable à notre raison sous cette syllabe, vertigineuse ?". Un homme qui se pose la question, et il se dit : "Qu'est ce que c'est, enfin qu'est ce que ça peut bien signifier ?".

Regardez le, regardez le agir, regardez le penser, il va en écrire des choses là dessus, or on pourrait dire que Rimbaud mis à part, c'est l'écrivain du 19eme. siècle qui a été le plus préoccupé, le plus hanté, le plus obsédé par le problème religieux.

Et bien VICTOR HUGO est un homme lucide, limpide aussi dans son expression et qui vous dit : "Je reconnais que c'est pas facile de concevoir et de définir Dieu ".

Il y aura même sous sa plume un rapprochement de mots assez inattendu, et que voici : "Dieu c'est l'incompréhensible, l'incontestable !". Pourquoi incontestable, oh certainement pas à cause du spectacle de la nature. Si on se réfère à la pensée de religieuse Pascal, Pascal est aussi quelqu'un qui dit : "Oh c'est pas par le cours des planètes, ou par la Lune, ou par la beauté du Monde que l'on peut voir Dieu !", et VICTOR HUGO est quelqu'un qui certes sait que le Monde est beau, mais il y a des tas de textes de lui où il parle de l'atrocité de la nature, de ce côté mystérieux, de ce côté funèbre, de ce côté ronce, de ce côté hostile, or pire, il sait très bien que le spectacle de la nature à lui tout seul n'indique pas que Dieu existe.

Mais c'est il faut le souligner, le même mouvement philosophique, que vous retrouvez dans la pensée de Pascal, dans la pensée de J. J. Rousseau, le même que vous retrouvez dans la pensée de VICTOR HUGO. A savoir que si le spectacle de la nature ne prouve rien à l'égard de Dieu, il suffit à l'homme de rentrer en lui même, pour sentir pour pressentir au moins qu'il a au fond de lui, au centre de lui, dans sa substance même, une présence et que cette présence c'est celle que l'on appellera dans le vocabulaire balbutiant qu'est le notre, qu'on appellera Dieu : "Dieu dit VICTOR HUGO, s'il est inaccessible à notre esprit ne l'est pas à notre coeur, et s'il se dérobe à notre connaissance, il n'échappe pas à notre contact !".

Qu'est ce qu'il veut dire par là ?, et bien il y a un très beau texte de lui et qui est ceci: "L'aveugle dit VICTOR HUGO, c'est quelqu'un qui ne voit pas le soleil mais il le sent, il sait très bien à cause de la chaleur de quel côté il se lève, nous sentons sans le voir l'être absolu, il y a une chaleur de Dieu !".

Il dit encore à propos des religieux et des parlementaires : " Ces gens n'ont rien compris, et alors qu'ils devraient être avant tout des missionnaires, ils n'ont pas transmis le message, ils l'ont trahi et moi VICTOR HUGO qui ne suis qu'un laïque je vais essayer de me faire missionnaire à leur place !, et ce que l'humanité attend, enfin cette affirmation chaleureuse et vivante du vrai et de la justice, c'est moi pauvre VICTOR HUGO, moi qui ne suis rien dit il, c'est moi qui vais essayer de le faire à leur place !".

Donc bataille du côté du catholicisme, mais aussi bataille et on ne le dit pas assez du côté de l'athéisme, du côté de ses propres amis républicains, ce qui fait qu'il y a beaucoup de gens parmi ses camarades, ses amis, ses complices républicains qui faisaient la grimace, qui jetaient un voile sur cette pensée de VICTOR HUGO et même, on peut dire qu'il y a eu au moment de ses funérailles, quelque chose que l'on oserait appeler comme un détournement de cadavre.

Parce que quand on l'a enterré en 1885 et que l'on a transporté son corps au Panthéon, qui avait cessé d'être une église pour devenir un temple laïque, on a vu des bannières diverses, dont une bannière celle des "Athées du 18ème. arrondissement", les Athées alors que VICTOR HUGO avait passé son temps à lutter contre l'Athéisme, et qu'est ce qu'il leur disait aux Athées ? : "Qu'il y a deux domaines de connaissance, le scalpel fouille à sa manière, et le rayon, le rayon de l'esprit aussi mais ailleurs, ne leur demandez pas de trouver la même chose !", il parle aussi du simplisme de ces myopes hautins qui proclament : "Cramponnons nous aux réalités immédiates, deux et deux font quatre, hors de là pas de salut !".

Alors que la raison dit VICTOR HUGO, la raison qui est absolument nécessaire est insuffisante, et allant à la fois contre le Pape Pie 9 et contre Taine qui entrait à l'Académie Française, et un Taine qui était un matérialiste et un déterministe VICTOR HUGO écrivait : "Ta petite raison, comme tes petits temples, ne sont pas des maisons où tient l'éternel", il leur en veut à ces péremptoires de l'Athéisme, à ces gens qui désespère la créature, et qui sont fiers semble-t-il d'avoir encore à ajouter aux ténèbres humaines, et encore il écrit : "Et l'Institut vous montre avec un air de gloire l'énigme plus opaque, et la source plus noire !", écoutez encore ce qu'il leur dit et je trouve que ça a encore une certaine actualité, aux matérialistes : "Les forces ne sont pas encore débouchées, quand l'homme aura débouché les forces il sera stupéfait du résultat !", ces mots qui changeaient la face du globe ne sont plus une façon de parler, est ce que ça ne paraît pas prophétique de l'énergie atomique ? ou encore : "La matière, amalgame d'énergie incommensurable où parfois on distingue comme une intention ".

Ce que l'on peut dire maintenant pourrait s'appliquer à un livre de Mr. Monnod : "Ces choses déconcertantes que nous appelons le hasard, est ce que ça ne serait pas dit VICTOR HUGO, plutôt des tronçons de lois entrevues, et ces phénomènes mystérieux comme la transmission de pensée, la vision à distance, toutes ces choses si faciles à railler, veulent être examinées !, on a vite fait de dire c'est puéril, ce qui est puéril écrit VICTOR HUGO c'est de se figurer, qu'en se bandant les yeux devant l'inconnu, on supprime l'inconnu !".

"Misère dit il, misère d'un certain esprit scientifique ou scientiste qui n'est pas moins étroit que l'obscurantisme religieux !". Texte : "L'erreur fait peau neuve simplement, elle était fétichiste, elle devient idolâtre ". Et comme si VICTOR HUGO voulait se corriger lui même puisqu'il a très violemment attaqué le clergé, il se tourne vers les athées et leur dit : "Ah bien sur le prêtre, voilà votre sinistre argument ! Vous dites quand je parle de spiritualisme, quand je parle de Dieu, mais regardez les prêtres ils sont abominables, comme si dit VICTOR HUGO la trahison du messager prouvait quelque chose contre la vérité du message !".

Savez-vous ce que le vieux Tolstoï excommunié à la fin de sa vie, disait à sa fille Sacha qui ne voulait plus aller à la messe : "Non mon petit ne fais pas ça, ça me fera un chagrin affreux, si tu ne fais pas au moins ce geste, parce que quelque soient les prêtres, quelque soit leur faute, et quelque soit leur trahison, ils représentent une certaine idée !", et bien ça ! ça aurait pu être du VICTOR HUGO.

Parce que ce même VICTOR HUGO qui avait été si féroce, si sévère contre le Pape, va oser écrire ce qui suit à propos des prêtres : " A travers les plus noirs la vérité flamboie ", et comme à l'égard du Christ il était incertain il écrit encore ceci : "Vous voyez le Christ était un homme, mais c'est un homme qui avait montré toute la quantité de Dieux qui peut tenir dans un homme ".

Quand à la prière, on sait bien que c'était un prieur, la nuit quand il ne dormait pas, il faisait comme un gosse, il joignait ses mains même quand c'était un vieillard, et quand son fils Charles qui était extrêmement antireligieux, lui disait : "Oh je t'en prie Papa ! ", et VICTOR HUGO lui répondait : "Je ne puis voir les mains d'un petit enfant sans chercher à les joindre vers Dieu !, et la voilà ma prière : mon Dieu accordez moi en lumière et en amour, tout le possible de votre infini et ensuite je prie en détail ce qui semble inutile, mais non ! trop prier n'est pas plus possible que trop aimer, votre prière en sait plus long que vous !"

Et pour finir je vais vous dire ceci : Ce VICTOR HUGO c'était quelqu'un selon tous les témoignages, quelqu'un qui quand on le connaissait bien, quand on s'approchait de lui, quelqu'un qu'il était impossible de ne pas aimer, sa femme qui l'avait trahi qui avait été vraiment très dure et méchante avec lui, sa femme les deux dernières années de sa vie était revenue, et c'était une pauvre vielle femme dévorée par un cancer, elle s'était mise à l'aimer spirituellement, elle était aimante de tout son coeur. Une fille qu'il avait plus ou moins violée, parce que hélas il se conduisait très mal avec ses servantes, il aurait été une des victimes de Zola qui dans "Pot Bouille", dénonçait ces maîtres qui utilisent leurs servantes, cette servante, elle s'appelait Henriette Leclanché, et VICTOR HUGO l'a plus ou moins contrainte, et bien non seulement elle ne lui en a pas voulu, mais elle est restée à son service, elle s'est attachée à son service, restant jusqu'à l'extrême limite avec lui.

Voilà la dernière histoire : Il s'agit d'une petite qui s'appelait Marie Mercier, qui était une communarde et qui s'était réfugiée à Luxembourg traquée elle aussi, il avait 69 ans, elle avait 20 ans, et elle était devenue sa maîtresse, quelques mois, les années ont passé et nous sommes maintenant vers 1905 - 1906, des journalistes l'ont repérée, elle tenait un petit kiosque de journaux aux Champs Elysée, alors les journalistes sont allés interviewer cette Marie Mercier, et lui ont dit : "Il paraît que vous avez été bien avec VICTOR HUGO autrefois, répondez nous-quelque chose !", cette pauvre grosse femme leur a dit : "Fichez moi la paix, ça ne vous regarde pas !", et puis comme il insistaient alors elle s'est risquée : "C'est vrai, oui c'est vrai, j'ai été la maîtresse de VICTOR HUGO, mais vous savez on ne faisait pas tout le temps que ce que vous pensez. Il me parlait VICTOR HUGO, il me parlait de la Justice, il me parlait de la République, il me parlait du Bon Dieu !".

Ainsi était VICTOR HUGO!

Berdah

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Par bidul (Rasto) le vendredi 02 août 2002 - 23h17:

je suis désolé mahouj (Breitou por les intimes) masi j'ai été injustement banni du chat; je ne pourrais donc plus te dire salut mahouj comme auparavant
Billisgood