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Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Mars 2005: Archive jusqu'au 23/mars/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le mercredi 23 mars 2005 - 23h55:

albert

hors paire, j'espère hors paire de boutargues ?, car sinon hors paire ( s ) c'est gênant pour le hatane

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 23 mars 2005 - 22h24:

..DEMAIN SOIR LE MARIAGE DU SIECLE....DU JAMAIS VU NI ENTENDU DANS LES ANNALES...HISTOIRE VRAIE EN TOUS POINTS...SANS QUE JE VOUS LE JURE...


A ne pas ratez surtout Laetigreesse..GRRRRRRRRRRRRRR

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mercredi 23 mars 2005 - 21h28:

Vous voulez des PERLES DE HOT LINE....PARCE QUE ON SE QUI ME CONCERNE...ET JE SUIS HEUREUX DE LIRE DES PLUS BIM QUE MOI J EN AI TELLEMENT QUE J' AI HOTE...HONTE DE LES PUBLIER..MAIS JE VAIS LE FAIRE....ETANT ENFIN SOULAGE...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mercredi 23 mars 2005 - 21h26:

Ma chére Latiteasse....

Elle se nomme Sharon, je vous autorise à l'écrire tout en entier..

Demain, mes chers amis, je vais vous raconterai un déroulement de mariage digne de figurer dans LE GUINESS BOOK...Un mariage hors paire et DU jamais vu dans les annales...Soyez patients et je vous relaterai les faits comme si vous étiez....Vous prémunir cependant de boucliers.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le mercredi 23 mars 2005 - 11h40:

Ce petit bout de femme qui est arrivée un jour dans votre vie, Albert, ne vous y trompez pas, c'est une Muse... même si vous n'imaginez pas une Muse dans un couffin...

Elle vous inspire des sentiments, des mots si jolis, si touchants que l'on vous lit avec larme discrète à l'oeil.

Sh... tu es la petite muse la plus aimée du monde et (t'inquiètes, papy va manger 5 poissons) la plus chanceuse.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 22 mars 2005 - 21h53:

Albert Simèoni



Paris le 22/4/2004

Récit raconté par Breitou et Valérie en XIII Chapitres.

Les faits rapportés ici sont imaginaires.


L’Oubliè...I.

Shirley et Simon.

Au début je voyais flou.

Que des ombres. Plus tard, les ombres s’estompaient. Les contours des visages se précisaient. Plus nets, voilà pourquoi les bébés répondent par des sourires à ceux qui leur sourient.
Le visage de ma maman, de mon père, de ma grand-mère ou grand père maternels, devenait familier.

J’avais le sens olfactif assez développé et cela m’aidait à les reconnaître aisément à leur odeur et parfum ; leur haleine aussi. Ne croyez surtout pas que les mômes de mon âge, manquent de sensibilité nasale ou d’acuité visuelle.

Mon environnement était donc composé de silhouettes, de senteurs. Autant vous confier que nous sommes aussi dotés du sens culinaire et savons distingués, un lait sein d’un lait factice.

Mes grands parents paternels habitaient le sud de la Franc, Nice.

Vers l’âge de deux ans, je m’attachais à mon grand père Simon et à ma grand-mère Tilda.
Ils habitaient à deux pâtés de notre maison. Quand mes parents vaquaient à leur travail, j’étais déposée chez eux. Ils étaient aux petits soins envers moi.

Ce qui ne les empêchait pas de venir nous rendre visite chez nous en m’offrant toutes sortes de petits présents.

A 3 ans, mes parents me casèrent dans une garderie, toujours pas loin de chez nous. Arriva la maternelle.

Mon grand-père Simon venait la plupart du temps me cherchait à la sortie des petites classes en attendant l’arrivée de mon père.

J’étais heureuse de la promenade qu’il m’offrait juste avant le coucher du soleil. Par beau temps. Je sentais qu’il était fier de moi et souvent, il en parlait avec ses amis avec entrain.

A 6 ans, alors que je faisais connaissance avec mes premières matières scolaires, dans la classe maternelle, ma grand-mère Tilda décéda, laissant mon Papy éploré. Elle avait 58 ans.

A mesure que les jours passaient, son chagrin augmentait. Il perdait quelques repaires et ne voulait plus vaquer à ses besoins les plus élémentaires. Il s’était, du moins, au début enfermé dans un mutisme de circonstance.

Ma maman décida de l’héberger. Une chambre lui était destinée mais il refusa l’offre, craignant d’être une gêne, une charge. Il avait 69 ans et surtout très indépendant.

Il émit le vœu d’aller dans un hospice de vieillard du coté de Vaucresson, un centre juif situé à quelques kilomètres de Paris. Nous allions le voir tous les dimanche et il était heureux par nos visites. Il était bien entretenu par le personnel, et ne se plaignait jamais de sa nouvelle condition.Puis, nos visites s’espacèrent pour se raréfier.

Ma maman se contentait de téléphoner de temps à autre pour avoir de ses nouvelles.
Je profitais pour entendre sa voix.Nous avions aussi changé d’appartement entre temps. Nous habitions le 15 ième arrondissement. Puis, nous ne l’appelions plus. L’oubli commençait à faire son œuvre. J’avais pensé qu’il était mort et que mes parents me l’avaient caché, afin de ne pas me perturber, au vu de mon attachement à sa présence. Mais ce qui m’intriguait le plus, était qu’aucun souvenir, cadre ou autre n’était accroché à nos murs. Je n’osais rien dire à ma maman afin de ne pas lui rappeler son père ‘décède’. D’autant plus que je ne me souviens pas, là aussi, m’être rendu à un quelconque enterrement. Dans mon jeune âge. Bref, on ne pose pas tellement de questions dans mon cas et même quand je demandais après lui, ma mère me répétait invariablement...

‘..Il va bien là où il est... !’.

Ma maman souffrait d’une dépression. Elle ne s’en sortait pas. Mon grand père était sorti de notre vie. On l’avait oublié lamentablement.
A la maison, nous n’en parlions même pas. Comme si le sujet était devenu tabou.

Donc je cessais de l’importuner par ma curiosité.

Passent les années.

J’étais dans les grandes classes. J’avais 18 ans.

Un jour, alors que je me promenais sur les berges de la Seine, à la recherche d’anciens bouquins, je poussais la porte d’une boutique, celle d’un vieux bouquiniste. Des centaines de livres et brochures étaient alignés dans de grands rangements. Des piles en tout genre se dressaient dans des coins de sa boutique. Je me hasardais à fouinier dans ces tas mis pèle –mêle. Tout à coup, je tombais par hasard, sur un fascicule dont la page de garde représentait le visage d’un bébé avec un titre ainsi libellé...

’ ...Recueils de Poèmes dédies à ma petite fille Shirley... !’
C’était mon visage de bébé scanné à l’âge de deux mois. Je le sais puisque je figurais dans le cadre accroché juste au dessus de notre télé. Je restais sur le coup hypnotisée par cette découverte. Le vieux bouquiniste vint vers moi...

‘...Si cela vous intéresse, j’ai encore quatre classeurs de récits et de mémoires de ce monsieur...’ Me dit t’il de sa voix rauque...

‘....Je voudrais bien les voir si cela ne vous dérange pas... !’

Il s’absenta quelques minutes pour réapparaître avec les classeurs en question. Il me laissa une instant toute seule. Je jetais un rapide coup d’œil dans ses feuillets tapés sur ordinateur.

Je demandais à les acheter. Je payais le prix qu’il me fixa et j’enfournais le tout dans un sac en plastic. Je rentrais chez moi, dans ma chambre pour découvrir l’auteur de ces écrits.

Le recueil était tout poussiéreux, écorné. Mon visage de bébé était taché par l’humidité. De grosses cocardes grises les avaient maculées. Par le temps.
Je dépoussiérais le petit fascicule tout en m’asseyant au bord du lit. Les pages qui me semblaient jaunies ne l’étaient pas en fait, elles étaient faites en parchemin. Assez épais dont le titre était fort révélateur, je relisais le titre plus attentivement...

‘...Recueils de poèmes composés pour SHIRLEY, ma petite fille....Le............19......Il était daté et paraphé.....’..... De la part de ton Papy Simon.... !’

Et là je compris que je venais de tomber sur une mine de lecture. Les écrits de mon grand-père Simon.

Je commençais à lire les premières pages et à mesure que je progressais, je me mis à buer des yeux même à sangloter comme une gamine.

Mes sanglots avaient pris leur vitesse de croisière et redoublaient à un tel point que je ne voyais plus rien. Je m’essuyais les yeux avec mon revers de manche.

Ca coulait comme une fontaine de jouvence.

A suivre...}


Albert Simèoni

Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.

Résumé / La jeune Shirley raconte sa vie de bébé et de son enfance. Elle est choyée par ses grands-parents. La grand-mère Tilda décède laissant son mari Simon dans état de grand chagrin. Le papy émet le souhait d’aller en maison de repos, refusant l’offre faite par ses enfants, d’être prit en charge. Les années passent et les visites au vieux s’espacent pour devenir rares sinon inexistantes. Elle le croyait décède. Vers ses dix huit ans, alors qu’elle se promenait sur les berges de la Seine, elle pousse la porte d’un vieux antiquaire de livres et là elle fait une découverte, un recueil de poèmes qui lui est dédié et des classeurs de son papy Simon. Elle est bouleversée par ce qu’elle découvre

L’Oubliè...II

Shirley et Simon.

Je m’arrêtais par moment pour revenir en arrière comme si je voulais assimiler et m’imprégner par tant de poèmes. Je dégustais en silence dans la pénombre chaude de ma chambre, ces morceaux de vers libres dédiés à ma personne, moi, l’enfant née, il y a 18 ans.

J’ignorais que mon grand père était poète à ses moments perdus, et mes parents ne m’en avaient jamais soufflé mot. Je découvrais aussi cinq grands classeurs. Des textes en récits, en sketch, monologue, aventures etc....bref en tout genre.Des poèmes dédiés à des amis et amies étaient enserrés entre les mâchoires de ces derniers. J’avais là entre les mains un trésor d’écriture.
J’étais toute remuée dans ma chambre. Ma maman vaquait à ses occupations. Je ne dis rien et m’enfermais à double tour craignant que l’on découvre mes albums.

Je commençais à découvrir mon papy sous un nouveau jour. Ses textes étaient agrémentés de photos de son pays, la Tunisie. Un nom revenait souvent dans ses écrits, la Goulette.

Je découvrais là encore un beau jeune homme entouré d’amis, de ses parents, de ses frères ; mes oncles que j’avais à peine connus. J’étais éblouie par tant de richesse que j’ignorais.

Ma maman inquiète de ne pas me voir à table pour dîner, frappa à ma porte. Je cachais le tout sous mon lit et faisait mine de rien. J’allais les rejoindre.Je restais très silencieuse à table. Mes parents, peu habitués à ce genre de situation, essayaient de deviner mon mutisme. Mon esprit était ailleurs, vers les écrits de mon papi jusqu’à la fin du repas. J’avais hâte de me lever et d’aller dans mon ‘home’ pour prendre d’assaut la suite de ses mémoires et narrations ; continuer à lire mon papy Simon. L’oublié, le défunt peut être.

Mais avant, je lançais envers ma maman...

‘...J’ignorais que nous avions eu un poète et un écrivain dans la famille...’

Ma réflexion attira leur attention et les fit sortir de leurs plats. Ils n’avaient pas compris l’allusion.

‘...De qui veux tu parler, chérie... ? ‘ Me lança maman...

‘...Non rien du tout... ! Je divaguais....’

Mon repas terminé, je montais dans ma chambre. Je me déshabillais et allumais ma lampe de chevet.
J’étais encore une fois seule avec les pages de mon grand père. Son visage remonta à la surface. J’étais plongée dans son monde. Les heures défilaient et je ne me rendais pas compte que le matin s’était levé. Les bruits des voitures devenaient de plus en plus fréquents. J’avais passe toute la nuite à lire et à m’instruire sur l’aïeul.
Par moment je fermais les yeux par la fatigue mais je me forçais à tenir bon.

Je lisais et relisais. J’étais immergé dans son monde réel et irréel dans lequel l’imaginaire prenait une place prépondérante dans ses écrits. Puis, là, tout d’un coup, une photo intercalée tomba d’entre les feuillets ; une photo d’une dame distinguée au visage ridé du nom de Janet ( Z’al).

Je concluais assez rapidement qu’elle était peut être sa maîtresse mais les faits me démentirent bien vite.

Il y avait d’inscrit.... ‘JANET...HARISSA.COM....MARS 2003... pour Simon, mon poète N.Y 19....!’
La photo était scannée.

Je retenais le nom du site Harissa. Et aussi un vague nom de PTB....Je poussais mes investigations plus loin et soudain, je déchiffrais le sigle du Petit Théâtre de Breitou....Mais là où je me perdais en conjecture, c’est que mon papy s’appelait Simon et non pas Breitou mais approfondissant ma curiosité, je tombais sur le nom de son père qui lui s’appelait Breitou Abraham. La boucle était bouclée.

Le puzzle se reconstituait. Je compris que mon grand père fût hébergé, autrefois, dans un site, tenu par un certain Jacques Halfon, et que ses pseudos étaient Breitou Belebou, Abraham, Shirley. J’ai ressenti à cet instant précis, des dards qui me pourfendaient le corps ; j’étais saisi par l’émotion.

Une nouvelle fois, je me laissais aller à pleurer.

Au petit matin. Je m’habillais en toute vitesse. Maman, comme elle fait à la même heure, tous les matins, posa ma tasse de lait taché de café sur la table avec deux tranches de biscotte.

‘....Nous n’avons pas compris ta remarque d’hier soir, Shirley... !’
‘...Ce n’était pas une remarque mais une constatation, une découverte... ! Que vous m’avez cachée... !’
‘...Expliques toi ma chérie.... !’
‘...Plus tard, je dois chercher... ! D’abord... !’
‘...Mais qui.... !’
‘...Mon poète... ! Celui qui parle aux muses... !’

A suivre....


Paris le 22/4/2004

Récit raconté par Breitou et Valérie en XIII Chapitres.

Les faits rapportés ici sont imaginaires.


Albert Simèoni


Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.


Résumé / La jeune Shirley raconte sa vie de bébé et de son enfance. Elle est choyée par ses grands-parents. La grand-mère Tilda décède laissant son mari Simon dans état de grand chagrin. Le papy émet le souhait d’aller en maison de repos, refusant l’offre faite par ses enfants, d’être prit en charge. Les années passent et les visites au vieux s’espacent pour devenir rares sinon inexistantes. Elle le croyait décède. Vers ses dix huit ans, alors qu’elle se promenait sur les berges de la Seine, elle pousse la porte d’un vieux antiquaire de livres et là elle fait une découverte, un recueil de poèmes qui lui est dédié et des classeurs de son papy Simon. Elle est bouleversée par ce qu’elle découvre; son papy Simon à travers ses écrits. Elle est émue par ce qu’elle lit et surtout fort désappointée du secret que ses parents lui avaient caché. Malgré eux.
Elle décide d’appeler son papy. Mais au dernier moment, elle raccroche sur la voix son Simon. Elle se sent mal et elle est prise en sympathie par une dame du nom de Guislaine Castro. Cette dernière présente son fils Patrick.



Albert Simèoni
Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.


Résumé / La jeune Shirley raconte sa vie de bébé et de son enfance. Elle est choyée par ses grands-parents. La grand-mère Tilda décède laissant son mari Simon dans état de grand chagrin. Le papy émet le souhait d’aller en maison de repos, refusant l’offre faite par ses enfants, d’être prit en charge. Les années passent et les visites au vieux s’espacent pour devenir rares sinon inexistantes. Elle le croyait décède. Vers ses dix huit ans, alors qu’elle se promenait sur les berges de la Seine, elle pousse la porte d’un vieux antiquaire de livres et là elle fait une découverte, un recueil de poèmes qui lui est dédié et des classeurs de son papy Simon. Elle est bouleversée par ce qu’elle découvre; son papy Simon à travers ses écrits. Elle est émue par ce qu’elle lit et surtout fort désappointée du secret que ses parents lui avaient caché. Malgré eux.


L’Oubliè...III

Shirley et Simon.


Croyant que je délirais, je sortais avec mes bouquins sous les bras. Sans rien ajouter.

J’étais obnubilé par toute cette faconde que je lisais, assise dans le bus.
Je descendais à un arrêt quelconque, bien décidée à appeler mon papy.

Par chance, j’avais autrefois noté le numéro de téléphone de mon grand père mais je ne voulais pas le déranger pour l’instant avant d’avoir tout lu. Je voulais m’assurer d’abord de sa présence dans cet hospice.

Je visais une cabine téléphonique. J’introduisis une pièce et composais le numéro de téléphone de l’établissement en question.
Mes doigts fébriles, tous tremblants, firent tourner le cadran. J’attendais la communication.
Mais en vain, un message m’informait que ce numéro n’existait plus. Sans me décourager, je me résignais à appeler le 12. La voix de mon interlocutrice, après quelques secondes de recherches, me donna les bons chiffres. Je tombais sur une voix de femme ...

‘...Bonjour madame.... ! Suis-je bien à l’Hospice ‘Les Papillons ‘ de Vaucresson...Rue des Amandiers... ?’
‘...Oui, mademoiselle, vous y êtes... ! Que puis -je faire pour vous... ?’
‘...Je....Je....Voudrais m’entretenir avec Monsieur Simon... ? S’il vous plait... ?’
‘...Ah le chef de la bande des Anciens Harissiens.... ? Ils se font appeler les Hérissons... !’
‘...Les Hérissons..... ? ‘
‘...Une belle et joyeuse bande qui parlent souvenirs d’autrefois... ! Attendez je vais vous l’appelez.... !’
‘....Attendez.... ! S’il vous plait... ! Comment est il.... ?’
‘...Très en forme pour son âge.... !’
‘...Ok.... ! Passez le moi.... !’

Il était donc bien vivant.
Je patientais, le combiné serré entre les doigts....Le temps me paru assez long, puis j’entendis des bruits de pas sur le carrelage, qui se rapprochaient.
Je fus soudain prise de panique quand j’entendis la voix de mon grand-père Simon.
J’étais saisie par l’émotion. Mon cœur battait fort. Mes doigts devenaient moites par le trac. Ma langue était collée à mon palais et je sentais qu’aucun son ne parviendrait à sortir de mon gosier. Son visage m’apparut dans le cadran du téléphone du moins l’imaginais-je ....

‘....Allo..... ?’

Je restais clouée, sidérée ne sachant plus rien dire, je me forçais à émettre un son, à répondre a ce ‘Allo’ qui me parvenait de si loin, un ‘Allo’ vieux de 10 ans et qui n’avait pas changé de timbre....

‘....Allo.... ? Qui est à l’appareil... ?’
‘...Je.... ! Vous êtes monsieur Simon.... ? ‘ Dis-je, presque avec une extinction de voix.
‘...Oui.... ! Mademoiselle...... ! Qui êtes vous.... ! Ma fille.... ?’

Il avait dit ma fille, aurait il reconnu ma voix.... ? Me dis-je...

‘...Vous me reconnaissez Monsieur.... ?’
‘...Non, cela fait longtemps que personne ne m’appelle.... ! Ma fille... !’

Je raccrochais en toute hâte, et je fus prise d’une crise de pleurs sans précèdent....
Une personne qui attendait derrière la porte ...

‘...Vous vous sentez mal.... ? Mademoiselle... ?’ Me dit elle dans mon trouble...

Je levais la tête pour la regarder et sans me rendre compte de ce que je faisais, je posais ma tête sur son épaule comme si je voulais la retenir afin qu’elle ne tombe à terre. J’étais effondrée par cette réflexion ‘ ...Plus personne ne m’appelle... !’

La dame compatissante, comprit mon état. Elle sortit un mouchoir. Je m’essuyais le visage.

‘...Ecoutez... ! Je vois que vous n’êtes pas bien.. ! J’habite de l’autre coté de la rue, venez je vais vous donner un remontant... !’

J’étais comme groggy. Je suivais la bonne dame inconsciemment jusqu’à son appartement qui était sur rue. Elle avait une MEZZOUZA clouée au battant de la porte.
Elle s’appelait Madame Guislaine Castro. Je franchissais le seuil de son appartement. Un jeune homme sortit d’une chambre.... !

‘...Bonjour... !’
‘...Chéri.... ! Je te présente... !
‘...Shirley.... !’
‘...Oui.. ! Shirley... ! Mon fils...Patrick ! Rentrez ma fille, reposez vous là sur le sofa... ! Je vais préparer une bonne tisane pour vous remonter un peu et quelques sodas... !’

A suivre...


Albert Simèoni
Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.


Résumé / La jeune Shirley raconte sa vie de bébé et de son enfance. Elle est choyée par ses grands-parents. La grand-mère Tilda décède laissant son mari Simon dans état de grand chagrin. Le papy émet le souhait d’aller en maison de repos, refusant l’offre faite par ses enfants, d’être prit en charge. Les années passent et les visites au vieux s’espacent pour devenir rares sinon inexistantes. Elle le croyait décède. Vers ses dix huit ans, alors qu’elle se promenait sur les berges de la Seine, elle pousse la porte d’un vieux antiquaire de livres et là elle fait une découverte, un recueil de poèmes qui lui est dédié et des classeurs de son papy Simon. Elle est bouleversée par ce qu’elle découvre; son papy Simon à travers ses écrits. Elle est émue par ce qu’elle lit et surtout fort désappointée du secret que ses parents lui avaient caché. Malgré eux.
Elle décide d’appeler son papy. Mais au dernier moment, elle raccroche sur la voix son Simon. Elle se sent mal et elle est prise en sympathie par une dame du nom de Guislaine Castro. Cette dernière présente son fils Patrick.


L’Oublié...IV


'...Je me sens vieillir tout à coup
Sans pouvoir stopper le cours
Du temps.

Mais quelque soit la durée de ce temps
Je profiterai pour apprendre cependant
Ce nouveau métier
Que j'aurai, celui de papi.
Tendresse, et caresses.

Je vais aller boire à la source de son sourire
Et plonger dans son regard. Je suis ivre.
Je lui murmurerai à son oreille vierge
Des chants anciens déjà entendus,
Des vieilles comptines aussi lues
Quelque part dans mes rassis souvenirs
Enfouis dans ma mémoire un peu rétrécie.

Des 'gris babéss', et des 'déb él far'…
Comme avant au-dessus de mon pauvre et petit berceau
Quand mon aïeule me les susurrait d'une voix sans fard.

Je lui raconterai des histoires d'hier, d'avant
Insipides qui n'ont plus courts dans le présent.
En attendant, le jour où elle me dira….
'…Papi, je t'aime…!'

Et lorsqu'elle me le dira, je comprendrai
Ce jour là, que ma barbe a blanchi
Et que mon vieux regard a pali.

Et lorsque, ce jour là arrivera,
Mes bras auront fléchi bien bas
Mes braves jambes auront faibli
D'avoir supporté la vie.

Alors, je lui dirai….
' Ma petite fille…! Les belles années pour moi sont passées....
Je vais vivre avec mon passe.
Profites en, elles méritent d'être vécues. Dans la paix et la sérénité …

Si un jour, on viendra te dire, j'ai connu ton papi le Breitou
Tu leur diras, qu’il était un excellent papi…! Mon petit chou..
Simon Tout en vers.
Shirley et Simon.


Nous prîmes place sur le sofa revêtu de cuir....

‘...Patrick... ! Tiens lui compagnie, je reviens... !’
‘...C’est grand chez vous.. !’ Dis- je pour étoffer le silence...
‘...Nous avons 120 mètres carrés plein pied et là juste derrière la fenêtre, nous disposons d’un grand jardin.... !’
‘...Vous habitez seuls... ?’
‘...Mon papa est en Israël, il est chez ma sœur aînée, elle a fait son Alya à 18 ans, elle est mariée avec 4 enfants, elle est là bas depuis 15 ans. Je vais la voir chaque année en été. J’avais 10 ans quand elle est partie dans ce kibboutz... ! Tenez, je vais vous la montrer... !’

Il se leva pour décrocher le cadre. Sa soeur , était entourée pas son mari et ses enfants, debout sur un gazon. Je pouvais lire ‘....Ashkelon 19... !’

‘...Ils sont merveilleux... !’
‘...Vous avez de la famille là bas... ? Mademoiselle... ?’
‘...Non, je suis fille unique et je vis avec mes parents à Paris... !’ Dis-je.
‘...Comment avez-vous rencontré ma maman... ?’

Juste à cet instant, Madame Guislaine fit son entrée avec le plateau sur lequel étaient les boissons promises.

‘...Par hasard.... ! Là juste en face, dans la cabine téléphonique, elle a eut un malaise et je lui proposée de venir se reposer un instant.... !’
‘...En effet, vous sembliez profondément bouleversée... !’
‘...J’ai fais une drôle de découverte... !’
‘...Au point de vous être mise dans cet état... ?’ Dit Patrick.
‘...Vous savez... ! On croit parfois, à tort ou à raison, que la vie est toute tracée. Au début, études dodo puis plus tard boulot dodo...bien calme sereine, à l’abri de tout et puis voilà que soudain, vous réalisez qu’un événement majeur, caché dans un abri humide, obscur, met en lumière, par hasard, un bout de votre enfance oublié au fond d’une boutique.... !’
‘...Cela me rappelle ma fille Josette... ! Elle poursuivait des études de droit et voilà que d’un coup, lors d’un voyage en Israël elle s’est prise d’amour. A 19 ans. Sur un coup de tête. Elle ne voulait plus revenir. Cela fait bientôt plus de 15 ans, qu’elle est là bas. Elle nous manque terriblement ....Surtout pour lui... ! Il ne l’a pas assez connue.. ! Bon nous nous téléphonons souvent mais ce n’est pas pareil... ! Nous nous sommes habitués...A son absence.. ! Bel ahyè.. !....Tenez buvez ... ! Ma fille... !’
‘...Je ne dois pas restez longtemps, je dois me rendre à la fac... !’
‘...Vous poursuivez quelles études... ! Mademoiselle... !’
‘...Appelez moi Shirley tout court... ! Patrick... ! Je poursuis des études de gestion... ! J’en suis à ma première année... !’
‘...J’ai terminé mes études de Médecine depuis deux ans et je suis médecin... ! Je partage mes visites privées entre mon cabinet et les visites publiques à l’hôpital St Louis... !’

Madame Ghislaine retourna à ses occupations, nous laissons en intimité. Je me levais et m’apprêtais à partir....

‘...Tenez Shirley... ! Ma carte de visite, et mon téléphone personnel d’ici... ! Vous pouvez m’appelez quand vous le désirez... ! ‘
‘...Votre maman est admirable... ! Ok, je vous appellerai c’est promis au courant de cette semaine .... !’

Sur ce, je prenais congé de ma bienfaitrice et tout en la bisant, elle me dit...

‘...Venez passer un Shabbat chez nous... ! Nous sommes si seuls... !’

Elle avait remarqué mon insigne, le Maguen David accroché à mon cou.

Je promettais d’y réfléchir.

Je décidais en sortant, de faire la fac buissonnière. J’avais un grand mal de tête.
Je rentrais à la maison. Mes parents n’étaient pas encore là.
Je composais le numéro de téléphone de Mme Castro.

‘...Allo... ?’
‘...Oui... ! ‘
‘...Ah.... ! C’est vous... Patrick...! Je voulais vous remercier encore une fois pour tout... ! Dites le à votre maman... !’
‘...Je le ferai dès que je raccroche... ! Portez vous bien et surtout n’oubliez pas l’invitation.. !’
‘..Ok... ! Promis... ! Je n’y manquerai pas... !’

A suivre...


Elle a paru

L’Espoir.

Je me sens vieillir tout à coup
Sans pouvoir stopper le cours.
Du temps.

Mais quelque soit la durée de ce temps
Je profiterai pour apprendre cependant
Ce nouveau métier
Que j'aurai, celui de pépé.
Tendresse, et caresses.

Je vais aller boire à la source de son sourire
Et plonger dans son regard. Je suis ivre.
Je lui murmurerai à son oreille vierge
Des chants anciens déjà entendus,
Des vieilles comptines aussi lues
Quelque part dans mes rassis souvenirs
Enfouis dans ma mémoire un peu rétrécie.

Des 'gris babéss', et des 'déb él far'…
Comme avant au-dessus de mon pauvre et petit berceau
Quand mon aïeule me les susurrait d'une voix sans fard.

Je lui raconterai des histoires d'hier, d'avant
Insipides qui n'ont plus courts dans le présent.
En attendant, le jour où elle me dira….
'…Papi, je t'aime…!'

Et lorsqu'elle me le dira, je comprendrai
Ce jour là, que ma barbe a blanchi
Et que mon vieux regard a pali.

Et lorsque, ce jour là arrivera,
Mes bras auront fléchi bien bas
Mes braves jambes auront faibli
D'avoir supporté la vie.

Alors, je lui dirai….
' Ma petite fille…! Les belles années pour moi sont passées....
Je vais vivre avec mon passe.
Profites en, elles méritent d'être vécues. Dans la paix et la sérénité …

Si un jour, on viendra te dire, j'ai connu ton papi le Breitou
Tu leur diras, qu’il était un excellent papi…! Mon petit chou..
Simon Tout en vers.

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Albert, non seulement on n'oublie pas mais on attend: vous avez dit demain: on est demain, vous n'auriez pas oublié l'oublié par un malencontreux hasard?

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....N'OUBLIEZ PAS 'L'OUBLIE OU SIMON ET SHIRLEY..IV...' AVEC EN PRIME DEUX PROSES EN VERS LIBRES DU RECUEIL...'POEMES ET PROSES DEDIES A SHIRLEY...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 22 mars 2005 - 15h51:

En effet, ce mot de toyiba, comme il le fut déjà expliquè auparavant, et redit par Maxiton ut dire 'abomination' mais chez les tunes, on le sous entendait comme voulant dire 'Tapette' 'Pédèraste' ou 'Khan'tet'qar...' homo.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 21 mars 2005 - 23h54:

Demain la suite de 'L'Oubliè ou Simon et Shirley avec d'autres proses et poèmes insérrès...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 21 mars 2005 - 21h27:

Histoire de Bible...


Un homme de couleur comme vous les connaissez depuis, me demande une bible...

Je lui présente ma bible...

'...Vous n'avez pas une avec couverture rouge???
C'est une commande...!'

'...Dis moi toiII....? depuis quand la couverture est importante...? Quelle soit bleu,jaune rouge ou vert de gris la couverture, en quoi celà peut changer les textes sacrès, hein ..? Dis moi...? Dis à celui qui t'a chargè de cette commande, cette bible, de venir lui même de son Congo natale pour chercher un bible à couverture rouge et s'il ni à pas de bible à couverture rouge, le monde s'arrette de prier parce que Mr est superstitieux....? Qu'il aille se faire foutre ton ami et dis lui de ma part que c'est un connard parce qu'il fait ce qu'on appelle de la discrimination de couleur de couverture, LA BIBLE au début, n'avait pas de couverture à l'époque, elle était seulement recouverte par n'importe quel contenant donc le choix de la couleur, bleu rouge ou verte, constitue à mes yeux un sacrilège dont il ne se relevera pas, ok...? Ce bim.

'...Bon ok, donnez moi alors celle que vous avez...!'

'...Toi au moins tu iras au Paradis, merci ....15 €.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 20 mars 2005 - 19h11:

LE BILLET...
Une prochaine nouvelle.

Vite fait de quoi s'agit il...?

Une famille juive polonaise est hebergèe par une famile chrétienne...LES PARMENTIER....qui ont du payer une forte rançon, leur libértè à Paris...Elle est en instance de départ pour la Suisse....

Quelques jours avant leur départ,la famille Parmentier assiste à un vendredi soir fait chez eux...Un vendredi préparè par Olga la femme du religieux,ex employeur de la femme de Pierre.

Sous les yeux de AURELIE ET DE ADELE, la belle mére et la femme de Pierre...

Nouvelle en plusieurs épisodes..

'....Les enfants du religieux et ancien confectionneur de moumouts à Paris, bien silencieux, étaient assis autour de la table attendant les instructions.
Edouard était dans les bras de sa grand-mère, Aurèlie. On lui posa un petit béret. Pierre en fit de même. Le religieux était enfin prêt. Il commença par bénir ses 'hôtes' et la maison.
Puis, il entonna ses premièrs versets emprunts de trémolos dans la voix. Une voix douce puis forte par moment tout en se faisant basse par instant.

Adèle et Aurèlie se tenaient à côté de Olga. Leur tête couverte aussi tandis que Pierre, debout, n’était pas loin du religieux.

Elles écoutaient pour la première fois de leur vie, une prière juive et pas n’importe laquelle , celle qui donne le coup d’envoi d’un repos hebdomadaire tel que D ieu l’a prescrit.

Une prière annonçant le lendemain d’un jour sacré. Un jour qui n’est pas comme les autres et qui ne le sera jamais. Mr Elie demanda pardon à D ieu avant de continuer, de ne pas avoir respecter trois repos du shabat, dans le camp d’internement. Ses yeux s’embuaient, sans qu’aucune larme ne vienne perturber sa litanie, et à mesure qu’il faisait son mea culpa, Aurèlie et Adèle furent prises d’une intense émotion, si grande, que Mr Elie devina ce qui allait se passer. Il leur fit signe de ne pas pleurer, mais d’écouter avec calme et sérénité la suite.

Puis ce fut le Yom Hachichi récité par une voix basse digne d’un meilleure chanteur d'opèra de Paris. Aurèlie détourna la tête. Elle n’en pouvait plus. Adèle fit un effort surhumain pour se retenir tandis que Pierre écoutait, la gorge serrée, ce passage des textes sacrés lu pour un vendredi saint. Bien qu’il ne comprenait rien à ce que racontait l’ancien employeur de sa femme, il fut pris d’une tristesse infinie.
La prière finie, les enfants entonnèrent des chants hébraïques de leurs pays de naissance ; apprises dés leur jeune age. Edouard ( le bébè de Adèle) écoutait tout en tapant des mains. Il semblait heureux.

Mr Elie procéda par la suite au partage du pain, le motssi. Il servit tout le monde.
Ensuite, Olga et les femmes prient le contrôle des choses en main.

Le dîner fut servi. Mr Elie semblait satisfait par toute cette chaleur chrétienne qui côtoyait une ambiance juive polonaise dans cette maison étrangère, qui lui ouvrait les bras.

Mr Elie discoura longuement sur l’aspect de ce vendredi soir et de celui du shabbat.

Ses ‘convives’ écoutaient attentivement les paroles du sage, du survivant, qui eut la chance d’avoir eu la vie sauve. Il repensait à ces journèes d’horreur qui suivirent ‘sa capture’ et à ces milliers de famille qui, dans état déplorable, quémandaient des nouvelles de leurs enfants perdus dans la foule. Il ressentait une étrange douleur à ce souvenir mais son regard ne trahissait aucune haine envers ces bourreaux. Il reportait tous ces évènements sur la fatalité, et non sur le compte de D ieu car le seigneur n’est pas coupable et aussi et surtout parce que Mr Elie est un homme de bienfait qui ne reportait la faute sur personne. La torah lui interdisait une quelconque mauvaises pensées sur ce que D ieu crée ou fait par ses mains…..!'

A suivre..

Texte brut.