Par Breitou (Breitou) le lundi 28 mars 2005 - 21h21: |
Ode à ma BSAL OU LOUBIA….
Paris le 28/03/2005.
Bsal ou loubiaAAA..§§§§
Ouli yet’haq yè’qèl bounièEEE…§§§§§§
(..Et celui qui en rit reçoit un coup de poing…)
J’adore ce plat….AHHHH….§§§§§§§
MAB……….BBBBBBBBBBBBBBBBBBB….§§§§§§
Je ne sais pas si c’est votre caAAAAAAAAAAAAAAAs…§§§
Oignons et haricots
Mon cher JACOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO..§§§§§§
Ragoût de mes défunts….aïeux..§§§§.
Ankylosés, enchevêtrés, avant hier
Mes haricots, comme des pierres
Précieuses à l’état pur, Jean-Pierre ( Suggest J J J )
Mijotaient dans ma cocotte, bien sur..§§§§§
MEYERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR……§§§§§…
Minute papillon…§§§§§…
J’ai ouvert le piston à vapeur
Qui a laisse s’échapper, sous un coup de sifflet …§§§§..
Ce fumet qui est venu titiller mon aquilin de nezZZZZZZZZZZZ…§§§§§
Cela m’a rappelle…§§§§….ELSAAAAAAAAAAAAAAAA…AHAHAHAAHAH….§§
LALALAAAAAAAAAAAAA…AHAHAAHAHAHAHAHAHA…..
Mes anciens corridors, mes paliers anciens
Lorsque je franchissais le pas de ma maison..§§§§§….
Ah quel bonheur….§§§§..MAMILIIIIIIIIIII..HIHIHIHIHI..§§§§§
De croquer ces féculents, mes pépites dorées
Peu calcinées quand on les as oublieEEESSSSSSSSSSSSS…..
Au fond de la mijotièreEEEEEEEEEEEEE………§§§§§.
Je racle le fond de mon ustensile pour décoller ….§§§§§§§§§§§§§§§§§….
Mes petits haricots par la cuisson, je suis navré,
Retenus.
Bsal OU LOUBIAAAAAAAAAAAAAA.§§§§§§….
Ye hassra…Chédètli mokhiII..§§§§§..YE EMILEEEEEEEEEEEE.§§§
Ou jérèt’li mssar’niIII…HIHIHIHIHHI§§§§§§§§§§
Ye ness….§§§§§§
Par Breitou (Breitou) le lundi 28 mars 2005 - 21h18: |
Bon je vais prendre mon dessert mais avant je vais encore changer la MLOUKHIYE 'glougloutte dans mon ventre...
Par Albert (Albert) le lundi 28 mars 2005 - 21h06: |
Germain?????...Tu es un mal éduqè et qd j'aurai fini ma pièce nous allons en parler yè kebch....
Par Breitou (Breitou) le lundi 28 mars 2005 - 21h00: |
Ode à ma …MLOUKHIYE…
Paris le 28/03/2005
Je plonge mes jolis doigts velus
Dans ma bonne crème veloutée,
Cette sauce noire tant attenduEEEE..§§§§§§§§§§§§§
Celle de mon ragoût enfumé.
Un croûton de pain coincé, il se doit
Entre ceux là, en ce fameux soir.
Je commence par le pourtourRRRRRRRRrrrr…§§§§
De mon assiette sans atours
Avant d’entamer le creux de ma matière
Qui se referme sur mes phalanges, OoooooooooooooooOOO..§§§§§§§§§§§….
Sans manièrRRRRRRRRRRRREEEE…§§§§§§…
Bonne mère.
Ma mie de pain toute imbibée
Par cette glue molle, bien imprégnée
Que je porte à mes lèvres retroussèes....§§§§§§§§§§§…
Dodues mais affamées, je vous le DISSSSSSSSSSS..§§§§§§§§§§§§§§§§
J’ai l’impression que je stagne
Car ce jus noir se referme
Après mes premières levées
Sur mon pouce et mon index mariés…..
Réunis pour cette curèeEEE..§§§§§§…
Ah…..Que de joie tant donnée
Par ces bouchées qui s’installent dans mon palais
Obscur…§§§……Noir in the black…§§§§§§§§§§§§§
Un colimaçon de MerguezZZZZZZZZZZZZZZZZZZ..§§§§§§§§§§§§§
Apparaît à mes yeux fadaises.
Je le coupe en petits quartiers
Afin que mon plaisiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIr tant convoité…§§§§§§§§§§§§§§§§§
Soit completTTTTTTTTTTTTTTTT….§§§§§§….HOUTTE ALIYE…§§§§
MloukhiyèEEEEEEEEEEEEEEEEEE……..§§§§§…YE MLOUKHIYEEEEEEEEEEE.§§§§§
Baba mchEEEEEEEEEEEEEEE…§§§§§§…..AlliyeEEEEEEEEEEEE.§§§
Qâadèt él Mloukhiyè.§§§§
Tounssiyè…AzziZEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE….AliyeEE…§§§§§
Par Mr_Germain (Mr_Germain) le lundi 28 mars 2005 - 20h56: |
Tu comences à nous casser les.....
Par Breitou (Breitou) le lundi 28 mars 2005 - 20h55: |
Bon, je vais donc chanter mais surtout écoutez bien car après il va y avoir autre chose....
Par Breitou (Breitou) le lundi 28 mars 2005 - 20h53: |
Je vous chante en arabe, en français ou en anglais...§§§§§§....??????????? Avant le plat de consistance..????
Par Breitou (Breitou) le lundi 28 mars 2005 - 20h36: |
Henri et Meyer, d'abord je vais chanter et ensuite je vous fais passer le reste..OKKKK..????
Soyez patient, acheti MLOUKHIYEEEEEEEEEEEEEEEE....
Par Albert (Albert) le lundi 28 mars 2005 - 20h12: |
Bon d'abord, je vais préparer mon plat de MLOUKHIYE...Ensuite, ma bsal pu loubia et je reviens ne quittez pas l'antenne, ce soir MARIAGE GRANDIOSE.....SHALOUMA OU BREKHA...
Par Albert (Albert) le dimanche 27 mars 2005 - 19h46: |
Les Mémoires d'un goulettois
Par Albert Simèoni ( Bébert)
L'Enfant de la Goulette.
Passe sur accueil le 16.3.2003
Le 18/6/89
' Bourimna…'
(Fouchik ou bani-bani)
'Yè hassra ââlla bourimnè…Ekèl wakt éhdèk…'
'Ils furent nos pourims….En ce temps là…')
J'avais entre dix et onze ans dans mes shorts anglais. Je fréquentais parallèlement l'école française et l'école hébraïque de l'O.S.E ( Œuvre de Secours de l'Enfance) Le jeudi et dimanche. Dans cette institution juive, à l'approche de la fête de Pourim, quelques semaines bien avant la date, on nous apprenait la pièce d'Esther. J'avais le rôle ingrat d'Aman.
Nous étions mes camarades et moi, vêtus comme des 'princes', le Roi 'A HACHVEROCH ( 1m 52 ) assis sur un fauteuil maquillé en trône. Il avait les pieds qui pendaient à 10 cm au-dessus du sol. ): Dans sa fausse barbe et moustache, il se donnait un air imposant. De temps en temps, il regardait du côté de son souffleur. Aman, moi ): ): en sarwel blanc, sur lequel on ajouta une camisole ample. J'avais un de ces airs comme je vous dis pas. Bref, nous étions très beaux.
Au matin de ce jour là, la salle de la cantine était transformée provisoirement en espace théâtrale .Quelques tréteaux supportaient des planches recouvertes de diverses couvertures.
Les 'dignitaires de la communauté 'de Tunis venaient assister quelques fois au spectacle en présence de nos maîtres, maîtresses et directeur Monsieur Habib.
La triste fin d'Aman, sa pendaison se faisait par un jeu d'ombre chinoise, je n'avais qu'à pousser un cri de derrière le rideau pour faire comprendre que j'étouffais. En réalité, je riais.
Vers les 14 heures, nous étions invités, par groupe, pour visionner un film projeté à notre intention au Cinéma Rex. Un film toujours le même; les images en souffraient à force de les faire passer et repasser. Les Zorro et les Tarzan projetés à la sauce Dario, nous donnaient la nausée après dix bonnes années de fidélité.
Dans notre quartier, dés les premières heures de la journée, les pétarades commençaient. Quelques amis donnaient déjà le coup d'envoi sans aucun respect pour ceux qui dormaient.
Des petits bâtons de dynamite, à mèche courte, disposés sur le bord du trottoir, s'enflammaient sous les doigts habiles de l'enfant devenu 'artificier en culotte courte' pour un jour. Projeté en l'air, ce petit bout de cigare une fois allumè, n'était plus qu'un amas de résidus de papier multicolore réduit par l'explosion, en miette, tournoyant dans l'air avant de se poser en confettis sur le macadam dans un bruit sec et assourdissant.
Parfois, nous posions sur le bâton de dynamite une boite de conserve vide que l'on voyait bondir en l'air par le souffle.
Certains mal avisés, introduisaient un pétard dans la' hofra' d'une bouche d'égout. Et là, nous voyons la trappe en fonte se déplacer par le souffle de l'explosion. Ce qui soulevait la joie des enfants, une fois l'opération réussit.
Mon père nous achetait la veille, un petit revolver en fer avec son embout un clou. Nous enfoncions une 'cartouche' puis une fois la détente enclenchée, il en sortait un bruit assourdissant fouchika.
Nous avions aussi une petite boule en pierre que l'on projetait avec force sur le goudron de la chaussée pour en faire naitre quelques étincelles, à notre grande joie.
Souvent, nos oncles et tantes, venaient nous rendre visite, et nous refilaient quelques pièces d'argent qui allaient remplir, vite fait, la caisse du quincaillier, notre pourvoyeur de bannis-bannis, des munitions en tout genre.
'Yè baba, lââjij….! Bourimnè ouffè méli mchit fèl dényè lékhra..! Ehnè tèwè fi blastèk nââtiou bourimèm èl loulèdnè…! Twè'hèchtèkyè baba…!'
('Papa, chéri…Notre obole de Pourim est terminée depuis que tu es parti dans l'autre monde...Aujourd'hui c'est nous qui, à ta place, offrons le Pourim à nos enfants..
Nous t'avons langui….
Anecdote..
Le quartier du Cinéma Rex, était le lieu de rendez-vous branché d'une grande bande d'amis qui, tout en sirotant un cafè ou un thé debout, flirtait sur le spectacle de la rue. Arrive un ami qui sort de sa poche un accordéon de dynamites, qu'il pose sur tout le long du trottoir, environ deux mètres. Ces petits bâtonnets étaient collés les uns aux autres. Il alluma une de ces mèches devant nous afin que la première, en principe, mette le feu aux autres 'mèchèttes. Il s'en éloigna de quelques mètres et, nous attendions fébrilement l'explosion en série lorsque' au bout de cinq minutes, rien ne se passa. L'un de nous lui cria ' Féchiè' c'est à dire 'long feu' et ajouta 'Borico…! Tu peux aller t'asseoir dessus …!'. Enérvè, il se rapprocha de la 'mitraille' sans précaution aucune, pour vérifier la chose et écoutant le 'con seilleur', posa son derrière par- dessus, bravant ainsi le danger qui l'attendait. Et voilà que l'irréparable se produisit sous nos yeux surpris, toutes les mèches prirent feu instantanément sous son c… glacé. Il monta en l'air par la douleur et s'en est sortit avec un trou béant dans son short anglais, 'gesti culant' comme un forcené, et quelques innocentes égratignures entre ses fesses.
Laissant les autres exploser de rire…
Merci ….Ishak..
Par Albert (Albert) le dimanche 27 mars 2005 - 17h40: |
Un morceau de la nouvelle que je termine...LE BILLET.....Elle sera publièe plus tard, le temps de la laisser murir..
Une famille juive est libérèe d'un camp d'internement... Elle est en partance pour la Suisse...Mais avant, durant leur hébergement chez les Berthier, leur protecteur...
'....Les enfants du religieux, ancien patron confectionneur de moumoutes à Paris, bien silencieux, étaient assis autour de la table attendant les instructions de leur père , pour s’asseoir.
Edouard était dans les bras de sa grand-mère, Aurèlie. On lui posa un petit béret. Adèle et Aurèlie mirent un foulard sur leur chef. Le religieux était enfin prêt. Il commença par bénir ses 'hôtes' et la maison.
Puis, il entonna ses premiers versets emprunts de trémolos dans la voix. Une voix douce puis forte par moment tout en se faisant basse par instant.
Adèle et Aurèlie se tenaient à côté de Olga. Pierre, la tête couverte par un calot que lui prêta le religieux était debout, juste un peu en retrait de l’homme de la torah.
Mr Elie commença, un verre de vin à la main, une prière personnelle. . Mr Elie demanda pardon à D ieu , de n’avoir pas pu respecter trois repos du shabbat, dans le camp d’internement. Ses yeux s’embuaient, sans qu’aucune larme ne vienne perturber sa lecture, et à mesure qu’il faisait son mea culpa, Aurèlie et Adèle furent prises d’une intense émotion, bien qu’elles ne comprenaient rien à l’hébreu mais elles devinaient à son regard levé vers le ciel, ses suppliques.
Puis ce fut le Yom Hachichi récité avec une voix rauque, basse et grave digne d’un meilleur chanteur d'opéra de Paris. Tantôt modulable, tantôt rectiligne. Il chantait ce rituel, plusieurs fois séculaire qui annonçait le lendemain d’un jour sacré. Un jour qui n’est pas comme les autres et qui ne le sera jamais. Ils écoutaient pour la première fois de leur vie, une prière juive et pas n’importe laquelle ; celle qui donne le coup d’envoi d’un repos hebdomadaire tel que D ieu l’a prescrit. Elles devinaient aussi Mr Elie jouir intensément de son premier Shabbat de liberté… Mr Elie compris ce qui allait se passer. Il leur fit signe de ne pas pleurer, mais d’écouter avec calme et sérénité la suite.
Aurèlie détourna la tête. Elle n’en pouvait plus. Adèle fit un effort surhumain pour se retenir tandis que Pierre écoutait, la gorge serrée, ce passage des textes sacrés lu, chez lui, pour un vendredi saint. Bien qu’il ne comprenait rien lui aussi à ce que racontait l’ancien employeur de sa femme, il fut pris d’une tristesse infinie....!
A suivre..
Par Breitou (Breitou) le dimanche 27 mars 2005 - 16h45: |
Un ami que j’estime beaucoup, un voisin de longue date souffre d’un CALCUL( pas mental) et le médecin lui conseilla de le bombarder dans un service spécialisé.
Il fut obligé de se conformer au diagnostic et bien sur, il rentra avant hier dans la salle d’opération pour son caillou.
Le service en question, après l’opération, lui conseilla de rentrer chez lui et de continuer le traitement. On lui accrocha une potence et notre patient s’en est retourné chez lui avec son nouvel compagnon ; une grande tige avec deux bouteilles suspendues.
Hier voulant s’enquérir de ses nouvelles, je l’appelai…Connaissant mon humour, nous avons parle au bout du fil….
Voici pour vous, concocté de matin entre deux croquants et ma tasse de lait sans sucre…