Archive jusqu'au 06/avril/2005
Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005:
Archive Avril 2005:
Archive jusqu'au 06/avril/2005
Ben je vous l'annonce en gras comme celà tout le monde pourra lire même ceux qui portent des binocles et des dentiers...AU THEATRE CE SOIR....'...MOTHER INDIA...'
Rien que pour faire cette mise en page, il m'a fallu deux minutes entre le gras, le rouge, les majus culs et le centrage, un travail, je vous assure mais bon...! Même Jacominou i est dans la pièce...!'
ET LES AMIS, J'AI TROUVE UNE VIEILLE PIECE INEDITE AHAHAHAHA...OU TOUTE LA BANDE DU CHAT FAIT FIGURE D ACTEURS...AHAHA....OURASS BABA DEIDOU....UNE PARTITION DU TONNERRE...'...MOTHER INDIA...' Au cinma REX....Je la lis et je reviens....Mes amis..
Vous voulez une chanson en ARABE????
A moins que vous ne vouliez entendre du français..?? Tiens Oum Khaltoum par exemple..?
Ca vous irez,bandes de muets..?
Je vais chercher dans mes archives qq chose à vous mettre sous la dent ok???
Ne répondez pas tous à la fois et tenez la queue..
C'est bien calme ce soir....
Voilà pour vous L'OUBLIE OU SIMON ET SHIRLEY...DE 1 A 6...
Albert Simèoni
Paris le 22/4/2004
Récit raconté par Breitou et Valérie en XIII Chapitres.
Les faits rapportés ici sont imaginaires.
L’Oubliè...I.
Shirley et Simon.
Au début je voyais flou.
Que des ombres. Plus tard, les ombres s’estompaient. Les contours des visages se précisaient. Plus nets, voilà pourquoi les bébés répondent par des sourires à ceux qui leur sourient.
Le visage de ma maman, de mon père, de ma grand-mère ou grand père maternels, devenait familier.
J’avais le sens olfactif assez développé et cela m’aidait à les reconnaître aisément à leur odeur et parfum ; leur haleine aussi. Ne croyez surtout pas que les mômes de mon âge, manquent de sensibilité nasale ou d’acuité visuelle.
Mon environnement était donc composé de silhouettes, de senteurs. Autant vous confier que nous sommes aussi dotés du sens culinaire et savons distingués, un lait sein d’un lait factice.
Mes grands parents paternels habitaient le sud de la Franc, Nice.
Vers l’âge de deux ans, je m’attachais à mon grand père Simon et à ma grand-mère Tilda.
Ils habitaient à deux pâtés de notre maison. Quand mes parents vaquaient à leur travail, j’étais déposée chez eux. Ils étaient aux petits soins envers moi.
Ce qui ne les empêchait pas de venir nous rendre visite chez nous en m’offrant toutes sortes de petits présents.
A 3 ans, mes parents me casèrent dans une garderie, toujours pas loin de chez nous. Arriva la maternelle.
Mon grand-père Simon venait la plupart du temps me cherchait à la sortie des petites classes en attendant l’arrivée de mon père.
J’étais heureuse de la promenade qu’il m’offrait juste avant le coucher du soleil. Par beau temps. Je sentais qu’il était fier de moi et souvent, il en parlait avec ses amis avec entrain.
A 6 ans, alors que je faisais connaissance avec mes premières matières scolaires, dans la classe maternelle, ma grand-mère Tilda décéda, laissant mon Papy éploré. Elle avait 58 ans.
A mesure que les jours passaient, son chagrin augmentait. Il perdait quelques repaires et ne voulait plus vaquer à ses besoins les plus élémentaires. Il s’était, du moins, au début enfermé dans un mutisme de circonstance.
Ma maman décida de l’héberger. Une chambre lui était destinée mais il refusa l’offre, craignant d’être une gêne, une charge. Il avait 69 ans et surtout très indépendant.
Il émit le vœu d’aller dans un hospice de vieillard du coté de Vaucresson, un centre juif situé à quelques kilomètres de Paris. Nous allions le voir tous les dimanche et il était heureux par nos visites. Il était bien entretenu par le personnel, et ne se plaignait jamais de sa nouvelle condition.Puis, nos visites s’espacèrent pour se raréfier.
Ma maman se contentait de téléphoner de temps à autre pour avoir de ses nouvelles.
Je profitais pour entendre sa voix.Nous avions aussi changé d’appartement entre temps. Nous habitions le 15 ième arrondissement. Puis, nous ne l’appelions plus. L’oubli commençait à faire son œuvre. J’avais pensé qu’il était mort et que mes parents me l’avaient caché, afin de ne pas me perturber, au vu de mon attachement à sa présence. Mais ce qui m’intriguait le plus, était qu’aucun souvenir, cadre ou autre n’était accroché à nos murs. Je n’osais rien dire à ma maman afin de ne pas lui rappeler son père ‘décède’. D’autant plus que je ne me souviens pas, là aussi, m’être rendu à un quelconque enterrement. Dans mon jeune âge. Bref, on ne pose pas tellement de questions dans mon cas et même quand je demandais après lui, ma mère me répétait invariablement...
‘..Il va bien là où il est... !’.
Ma maman souffrait d’une dépression. Elle ne s’en sortait pas. Mon grand père était sorti de notre vie. On l’avait oublié lamentablement.
A la maison, nous n’en parlions même pas. Comme si le sujet était devenu tabou.
Donc je cessais de l’importuner par ma curiosité.
Passent les années.
J’étais dans les grandes classes. J’avais 18 ans.
Un jour, alors que je me promenais sur les berges de la Seine, à la recherche d’anciens bouquins, je poussais la porte d’une boutique, celle d’un vieux bouquiniste. Des centaines de livres et brochures étaient alignés dans de grands rangements. Des piles en tout genre se dressaient dans des coins de sa boutique. Je me hasardais à fouinier dans ces tas mis pèle –mêle. Tout à coup, je tombais par hasard, sur un fascicule dont la page de garde représentait le visage d’un bébé avec un titre ainsi libellé...
’ ...Recueils de Poèmes dédies à ma petite fille Shirley... !’
C’était mon visage de bébé scanné à l’âge de deux mois. Je le sais puisque je figurais dans le cadre accroché juste au dessus de notre télé. Je restais sur le coup hypnotisée par cette découverte. Le vieux bouquiniste vint vers moi...
‘...Si cela vous intéresse, j’ai encore quatre classeurs de récits et de mémoires de ce monsieur...’ Me dit t’il de sa voix rauque...
‘....Je voudrais bien les voir si cela ne vous dérange pas... !’
Il s’absenta quelques minutes pour réapparaître avec les classeurs en question. Il me laissa une instant toute seule. Je jetais un rapide coup d’œil dans ses feuillets tapés sur ordinateur.
Je demandais à les acheter. Je payais le prix qu’il me fixa et j’enfournais le tout dans un sac en plastic. Je rentrais chez moi, dans ma chambre pour découvrir l’auteur de ces écrits.
Le recueil était tout poussiéreux, écorné. Mon visage de bébé était taché par l’humidité. De grosses cocardes grises les avaient maculées. Par le temps.
Je dépoussiérais le petit fascicule tout en m’asseyant au bord du lit. Les pages qui me semblaient jaunies ne l’étaient pas en fait, elles étaient faites en parchemin. Assez épais dont le titre était fort révélateur, je relisais le titre plus attentivement...
‘...Recueils de poèmes composés pour SHIRLEY, ma petite fille....Le............19......Il était daté et paraphé.....’..... De la part de ton Papy Simon.... !’
Et là je compris que je venais de tomber sur une mine de lecture. Les écrits de mon grand-père Simon.
Je commençais à lire les premières pages et à mesure que je progressais, je me mis à buer des yeux même à sangloter comme une gamine.
Mes sanglots avaient pris leur vitesse de croisière et redoublaient à un tel point que je ne voyais plus rien. Je m’essuyais les yeux avec mon revers de manche.
Ca coulait comme une fontaine de jouvence.
A suivre..
L’Oubliè...II
Shirley et Simon.
Je m’arrêtais par moment pour revenir en arrière comme si je voulais assimiler et m’imprégner par tant de poèmes. Je dégustais en silence dans la pénombre chaude de ma chambre, ces morceaux de vers libres dédiés à ma personne, moi, l’enfant née, il y a 18 ans.
J’ignorais que mon grand père était poète à ses moments perdus, et mes parents ne m’en avaient jamais soufflé mot. Je découvrais aussi cinq grands classeurs. Des textes en récits, en sketch, monologue, aventures etc....bref en tout genre.Des poèmes dédiés à des amis et amies étaient enserrés entre les mâchoires de ces derniers. J’avais là entre les mains un trésor d’écriture.
J’étais toute remuée dans ma chambre. Ma maman vaquait à ses occupations. Je ne dis rien et m’enfermais à double tour craignant que l’on découvre mes albums.
Je commençais à découvrir mon papy sous un nouveau jour. Ses textes étaient agrémentés de photos de son pays, la Tunisie. Un nom revenait souvent dans ses écrits, la Goulette.
Je découvrais là encore un beau jeune homme entouré d’amis, de ses parents, de ses frères ; mes oncles que j’avais à peine connus. J’étais éblouie par tant de richesse que j’ignorais.
Ma maman inquiète de ne pas me voir à table pour dîner, frappa à ma porte. Je cachais le tout sous mon lit et faisait mine de rien. J’allais les rejoindre.Je restais très silencieuse à table. Mes parents, peu habitués à ce genre de situation, essayaient de deviner mon mutisme. Mon esprit était ailleurs, vers les écrits de mon papi jusqu’à la fin du repas. J’avais hâte de me lever et d’aller dans mon ‘home’ pour prendre d’assaut la suite de ses mémoires et narrations ; continuer à lire mon papy Simon. L’oublié, le défunt peut être.
Mais avant, je lançais envers ma maman...
‘...J’ignorais que nous avions eu un poète et un écrivain dans la famille...’
Ma réflexion attira leur attention et les fit sortir de leurs plats. Ils n’avaient pas compris l’allusion.
‘...De qui veux tu parler, chérie... ? ‘ Me lança maman...
‘...Non rien du tout... ! Je divaguais....’
Mon repas terminé, je montais dans ma chambre. Je me déshabillais et allumais ma lampe de chevet.
J’étais encore une fois seule avec les pages de mon grand père. Son visage remonta à la surface. J’étais plongée dans son monde. Les heures défilaient et je ne me rendais pas compte que le matin s’était levé. Les bruits des voitures devenaient de plus en plus fréquents. J’avais passe toute la nuite à lire et à m’instruire sur l’aïeul.
Par moment je fermais les yeux par la fatigue mais je me forçais à tenir bon.
Je lisais et relisais. J’étais immergé dans son monde réel et irréel dans lequel l’imaginaire prenait une place prépondérante dans ses écrits. Puis, là, tout d’un coup, une photo intercalée tomba d’entre les feuillets ; une photo d’une dame distinguée au visage ridé du nom de Janet ( Z’al).
Je concluais assez rapidement qu’elle était peut être sa maîtresse mais les faits me démentirent bien vite.
Il y avait d’inscrit.... ‘JANET...HARISSA.COM....MARS 2003... pour Simon, mon poète N.Y 19....!’
La photo était scannée.
Je retenais le nom du site Harissa. Et aussi un vague nom de PTB....Je poussais mes investigations plus loin et soudain, je déchiffrais le sigle du Petit Théâtre de Breitou....Mais là où je me perdais en conjecture, c’est que mon papy s’appelait Simon et non pas Breitou mais approfondissant ma curiosité, je tombais sur le nom de son père qui lui s’appelait Breitou Abraham. La boucle était bouclée.
Le puzzle se reconstituait. Je compris que mon grand père fût hébergé, autrefois, dans un site, tenu par un certain Jacques Halfon, et que ses pseudos étaient Breitou Belebou, Abraham, Shirley. J’ai ressenti à cet instant précis, des dards qui me pourfendaient le corps ; j’étais saisi par l’émotion.
Une nouvelle fois, je me laissais aller à pleurer.
Au petit matin. Je m’habillais en toute vitesse. Maman, comme elle fait à la même heure, tous les matins, posa ma tasse de lait taché de café sur la table avec deux tranches de biscotte.
‘....Nous n’avons pas compris ta remarque d’hier soir, Shirley... !’
‘...Ce n’était pas une remarque mais une constatation, une découverte... ! Que vous m’avez cachée... !’
‘...Expliques toi ma chérie.... !’
‘...Plus tard, je dois chercher... ! D’abord... !’
‘...Mais qui.... !’
‘...Mon poète... ! Celui qui parle aux muses... !’
A suivre.
L’Oubliè...III
Shirley et Simon.
Croyant que je délirais, je sortais avec mes bouquins sous les bras. Sans rien ajouter.
J’étais obnubilé par toute cette faconde que je lisais, assise dans le bus.
Je descendais à un arrêt quelconque, bien décidée à appeler mon papy.
Par chance, j’avais autrefois noté le numéro de téléphone de mon grand père mais je ne voulais pas le déranger pour l’instant avant d’avoir tout lu. Je voulais m’assurer d’abord de sa présence dans cet hospice.
Je visais une cabine téléphonique. J’introduisis une pièce et composais le numéro de téléphone de l’établissement en question.
Mes doigts fébriles, tous tremblants, firent tourner le cadran. J’attendais la communication.
Mais en vain, un message m’informait que ce numéro n’existait plus. Sans me décourager, je me résignais à appeler le 12. La voix de mon interlocutrice, après quelques secondes de recherches, me donna les bons chiffres. Je tombais sur une voix de femme ...
‘...Bonjour madame.... ! Suis-je bien à l’Hospice ‘Les Papillons ‘ de Vaucresson...Rue des Amandiers... ?’
‘...Oui, mademoiselle, vous y êtes... ! Que puis -je faire pour vous... ?’
‘...Je....Je....Voudrais m’entretenir avec Monsieur Simon... ? S’il vous plait... ?’
‘...Ah le chef de la bande des Anciens Harissiens.... ? Ils se font appeler les Hérissons... !’
‘...Les Hérissons..... ? ‘
‘...Une belle et joyeuse bande qui parlent souvenirs d’autrefois... ! Attendez je vais vous l’appelez.... !’
‘....Attendez.... ! S’il vous plait... ! Comment est il.... ?’
‘...Très en forme pour son âge.... !’
‘...Ok.... ! Passez le moi.... !’
Il était donc bien vivant.
Je patientais, le combiné serré entre les doigts....Le temps me paru assez long, puis j’entendis des bruits de pas sur le carrelage, qui se rapprochaient.
Je fus soudain prise de panique quand j’entendis la voix de mon grand-père Simon.
J’étais saisie par l’émotion. Mon cœur battait fort. Mes doigts devenaient moites par le trac. Ma langue était collée à mon palais et je sentais qu’aucun son ne parviendrait à sortir de mon gosier. Son visage m’apparut dans le cadran du téléphone du moins l’imaginais-je ....
‘....Allo..... ?’
Je restais clouée, sidérée ne sachant plus rien dire, je me forçais à émettre un son, à répondre a ce ‘Allo’ qui me parvenait de si loin, un ‘Allo’ vieux de 10 ans et qui n’avait pas changé de timbre....
‘....Allo.... ? Qui est à l’appareil... ?’
‘...Je.... ! Vous êtes monsieur Simon.... ? ‘ Dis-je, presque avec une extinction de voix.
‘...Oui.... ! Mademoiselle...... ! Qui êtes vous.... ! Ma fille.... ?’
Il avait dit ma fille, aurait il reconnu ma voix.... ? Me dis-je...
‘...Vous me reconnaissez Monsieur.... ?’
‘...Non, cela fait longtemps que personne ne m’appelle.... ! Ma fille... !’
Je raccrochais en toute hâte, et je fus prise d’une crise de pleurs sans précèdent....
Une personne qui attendait derrière la porte ...
‘...Vous vous sentez mal.... ? Mademoiselle... ?’ Me dit elle dans mon trouble...
Je levais la tête pour la regarder et sans me rendre compte de ce que je faisais, je posais ma tête sur son épaule comme si je voulais la retenir afin qu’elle ne tombe à terre. J’étais effondrée par cette réflexion ‘ ...Plus personne ne m’appelle... !’
La dame compatissante, comprit mon état. Elle sortit un mouchoir. Je m’essuyais le visage.
‘...Ecoutez... ! Je vois que vous n’êtes pas bien.. ! J’habite de l’autre coté de la rue, venez je vais vous donner un remontant... !’
J’étais comme groggy. Je suivais la bonne dame inconsciemment jusqu’à son appartement qui était sur rue. Elle avait une MEZZOUZA clouée au battant de la porte.
Elle s’appelait Madame Guislaine Castro. Je franchissais le seuil de son appartement. Un jeune homme sortit d’une chambre.... !
‘...Bonjour... !’
‘...Chéri.... ! Je te présente... !
‘...Shirley.... !’
‘...Oui.. ! Shirley... ! Mon fils...Patrick ! Rentrez ma fille, reposez vous là sur le sofa... ! Je vais préparer une bonne tisane pour vous remonter un peu et quelques sodas... !’
En voici un des tous premiers poème du recueil…De Simon…
A suivre...
L’Oublié...IV
Shirley et Simon.
Nous prîmes place sur le sofa revêtu de cuir....
‘...Patrick... ! Tiens lui compagnie, je reviens... !’
‘...C’est grand chez vous.. !’ Dis- je pour étoffer le silence...
‘...Nous avons 120 mètres carrés plein pied et là juste derrière la fenêtre, nous disposons d’un grand jardin.... !’
‘...Vous habitez seuls... ?’
‘...Mon papa est en Israël, il est chez ma sœur aînée, elle a fait son Alya à 18 ans, elle est mariée avec 4 enfants, elle est là bas depuis 15 ans. Je vais la voir chaque année en été. J’avais 10 ans quand elle est partie dans ce kibboutz... ! Tenez, je vais vous la montrer... !’
Il se leva pour décrocher le cadre. Sa soeur , était entourée pas son mari et ses enfants, debout sur un gazon. Je pouvais lire ‘....Ashkelon 19... !’
‘...Ils sont merveilleux... !’
‘...Vous avez de la famille là bas... ? Mademoiselle... ?’
‘...Non, je suis fille unique et je vis avec mes parents à Paris... !’ Dis-je.
‘...Comment avez-vous rencontré ma maman... ?’
Juste à cet instant, Madame Ghislaine fit son entrée avec le plateau sur lequel étaient les boissons promises.
‘...Par hasard.... ! Là juste en face, dans la cabine téléphonique, elle a eut un malaise et je lui proposée de venir se reposer un instant.... !’
‘...En effet, vous sembliez profondément bouleversée... !’
‘...J’ai fais une drôle de découverte... !’
‘...Au point de vous être mise dans cet état... ?’ Dit Patrick.
‘...Vous savez... ! On croit parfois, à tort ou à raison, que la vie est toute tracée. Au début, études dodo puis plus tard boulot dodo...bien calme sereine, à l’abri de tout et puis voilà que soudain, vous réalisez qu’un événement majeur, caché dans un abri humide, obscur, met en lumière, par hasard, un bout de votre enfance oublié au fond d’une boutique.... !’
‘...Cela me rappelle ma fille Josette... ! Elle poursuivait des études de droit et voilà que d’un coup, lors d’un voyage en Israël elle s’est prise d’amour. A 19 ans. Sur un coup de tête. Elle ne voulait plus revenir. Cela fait bientôt plus de 15 ans, qu’elle est là bas. Elle nous manque terriblement ....Surtout pour lui... ! Il ne l’a pas assez connue.. ! Bon nous nous téléphonons souvent mais ce n’est pas pareil... ! Nous nous sommes habitués...A son absence.. ! Bel ahyè.. !....Tenez buvez ... ! Ma fille... !’
‘...Je ne dois pas restez longtemps, je dois me rendre à la fac... !’
‘...Vous poursuivez quelles études... ! Mademoiselle... !’
‘...Appelez moi Shirley tout court... ! Patrick... ! Je poursuis des études de gestion... ! J’en suis à ma première année... !’
‘...J’ai terminé mes études de Médecine depuis deux ans et je suis médecin... ! Je partage mes visites privées entre mon cabinet et les visites publiques à l’hôpital St Louis... !’
Madame Ghislaine retourna à ses occupations, nous laissons en intimité. Je me levais et m’apprêtais à partir....
‘...Tenez Shirley... ! Ma carte de visite, et mon téléphone personnel d’ici... ! Vous pouvez m’appelez quand vous le désirez... ! ‘
‘...Votre maman est admirable... ! Ok, je vous appellerai c’est promis au courant de cette semaine .... !’
Sur ce, je prenais congé de ma bienfaitrice et tout en la bisant, elle me dit...
‘...Venez passer un Shabbat chez nous... ! Nous sommes si seuls... !’
Elle avait remarqué mon insigne, le Maguen David accroché à mon cou.
Je promettais d’y réfléchir.
Je décidais en sortant, de faire la fac buissonnière. J’avais un grand mal de tête.
Je rentrais à la maison. Mes parents n’étaient pas encore là.
Je composais le numéro de téléphone de Mme Castro.
‘...Allo... ?’
‘...Oui... ! ‘
‘...Ah.... ! C’est vous... Patrick...! Je voulais vous remercier encore une fois pour tout... ! Dites le à votre maman... !’
‘...Je le ferai dès que je raccroche... ! Portez vous bien et surtout n’oubliez pas l’invitation.. !’
‘..Ok... ! Promis... ! Je n’y manquerai pas... !’
A suivre...
{2L’Oublié...V}
Shirley et Simon.
Je trouvais cette invitation chaleureuse mais pénible à la fois, parce qu’elle me reportait à mon enfance, du temps où mon papy présidait aux soirées du Shabbat ; mes parents à la suite de son internement avaient laisse choir cette tradition que je trouvais très agréable. J’avais une très grande envie d’accepter l’offre.
Je m’allongeais un instant sur le sofa. J’avais surtout besoin de réfléchir.
Finalement, je décidais de sortir de mes pensées. Je rentrais dans la cuisine pour préparer un bon gigot rôti avec frites et salades pour le dîner.
En attendant la cuisson, je me remettais à lire ses notules ; histoire de faire encore plus amples connaissances avec mon grand-père en consultant le reste de ces drôleries. Par moment, je riais aux larmes, l’instant d’après, je passais à la tristesse, aux larmoiements. Un drôle d’écrivain à l’écriture fort simple, qui me faisait passer de la tristesse, sans que je prenne le temps de réaliser le réel de l’irréel, le vrai du faux, à l’imaginaire, au ‘ballout comme il le décrivait si bien. Je passais du chaud au froid.
20 heures 30 sonnèrent à la pendule. Mon père fut le premier à rentrer. Suivie par ma maman une demi-heure plus tard. Ils trouvèrent le dîner prêt, et les couverts posés sur la table.
Ils sentaient aussi que je n’étais plus de mauvais poil. Surtout bien disposée à ne pas paraître de mauvaise humeur...Et pourquoi le serais-je après une si belle après midi...Me dis-je en moi-même.
‘...Tu as l’air en forme..... !’
Me lança ma maman entre une incision de gigot et une bouchée de salade verte...
‘...Oui..... ! L’humeur a ses hauts et ses bas... !’
‘...Comment s’est passée ta journée... ! Ma chérie.... !’ Renchérit mon père.
‘...Un affreux mal de tête m’a fait faire le fac buissonnière... ! Mais j’ai pu récupérer les cours chez Maurice... !’
Puis, je rajoutais.....
‘...J’ai fais une excellente rencontre aujourd’hui... ! Une famille qui me fait l’honneur de m’inviter pour passer un vendredi soir... ! Mais avant de leur donner ma réponse, je voulais vous consulter... !’
‘...Mais bien sur que tu peux y aller.... ! Nous avons perdu cette habitude de cette tradition depuis que ton papy n’est plus là.... !’
Elle venait de lâcher le mot de papy, l’oublié entre deux tranches de gigot saignant. Mon père se rendit compte de la bévue. Ma mère venait de commettre un ‘crime de lèse grand-père’. Ce à quoi, je répondais...
‘...Et où est t’il à présent... ?’
‘...Il est bien... !’
‘...Où.... ? Dans la tombe... ?’
‘...Ne dis pas cela... !’ Répliqua mon père.
Elle affrontait mon regard. Je ne baissais pas le mien. J’attendais sa réponse de pied ferme.
‘...C’était son vœu le plus cher d’aller là bas... !’
‘...Où là bas... ?’
‘...A L’hospice... !’
‘...Mais cela ne vous empêchez pas d’aller au moins une fois par semaine, par mois, ou par an lui rendre visite... ! Vous n’en parliez même plus du poète... ! N’est-ce pas... ? De celui qui m’a écrit un recueil de poèmes sans que je le consulte ne serait ce qu’une fois.... !’
Dis-je en me mettant debout.
Ma mère déposa sa serviette blanche sur la table et sortie de table. Elle était bouleversée par ce qu’elle venait d’entendre. Mes mots étaient cinglants. Durs, comme tirés d’une arbalète.
Elle revint quelques minutes plus tard.
‘...Je pense à lui depuis ce jour où nous l’avons déposé là bas... !’
‘...Dans le mouroir.... !’
Je lui portais l’estocade. Elle monta dans sa chambre.
‘...Tu n’aurais pas dû lui parler comme ça... !’
‘...Je regrette mais, je ne supporte pas votre secret de famille... ! Qu’il vive ailleurs, alors que je le croyais mort... !’
‘...Tu aurais pu t’y prendre autrement... ! Ma fille... !’
‘...Avec des fourchettes de gigot, sans doute... !’
‘...Mais si elle a évoqué son nom, c’est qu’elle pense à lui en silence, Simon est un homme fier et ne voulait pas être à notre charge... ! Il voulait se sentir indépendant... ! Il ne voulait pas nous déranger... !
‘...Est -ce un raison suffisante pour ne pas en parler à table ou m’informer de son existence, j’aurai pu lui rendre visite, moi à l’oublié... ! Rien ne vous empêchez de m’en parler pendant ces longues années... !’
‘...Qu’a tu décidé... !’
‘...D’aller à sa rencontre le moment venu, et vous avec moi... !’
‘...Tu as trouvé ses écrits dans la cave.... ? Je les ai tous lu et nous connaissons par cœur ses poèmes sur toi... !’
‘...Non... ! Même pas dans la cave... ! Ailleurs... !’
A suivre...
….Et ce que D ieu a crée
L'homme va le consacrer.
Et ce que la nature a formé
La femme va le procréer.
Par ses entrailles.
Dans la douleur de l'enfantement,
Son cri est notre bonheur dés l'instant
Ou son ventre le dépose dans le présent.
Et sur sa couche humide
La jeune maman sans ride
Tout en nage, et si digne
Porte son premier
Regard sur sa fibre.
Taisez-vous violons, gardez vos voix
Dans vos corps
Vernis,
Et vos longs sanglots
Pour l'instant.
Sonnez cors et olifants
Cornes muses, sifflants,
Lorsque l'enfant paraît
Joies et pleurs embaument
L'air des chauds foyers.
Lorsque l'enfant naît sous les youyous
Des femmes aux voix enfiévrées
Le temps s'arrête sur les champs
Juste l’instant d'une mélopée.
Simon. Tout en vers.
L’Oubliè...VI
Shirley et Simon.
Papa se leva et se mit à réciter les premiers vers....
‘...Lorsque l’Enfant Parait.. !
‘.....Il y a quelque chose qui change/Lorsque l'enfant paraît ! Tout semble moins dense /Par la naissance du bébé..... !’
Je continuais. Je sentais monter en moi une intense émotion...
‘.....Après avoir fait la fête/Je vais me prendre la tête/Boire et danser sans retenue/Assouvir ma joie avec chahut....
Il reprit le troisième couplet, tout en se dirigeant vers moi puis se positionna derrière ma chaise pour me caresser les cheveux....
‘....Plus tard j’attendrais l’instant /Où dans les bras de ses parents/Dans notre foyer, à tout moment/Ils rentreront avec leur enfant notre Shirley... /
Mon papy renaissait ce soir.
En 18 ans, je n avais jamais été en conflit avec ma mère. J’ai toujours su l’écouter et être complice .Mes parents ont toujours fait preuve de liberté d’esprit envers moi.
C’est bien la première fois que je me sentais comme trahie si je puis le dire ainsi.
Je continuais ma conversation avec mon père.
‘...J’ai appelle le centre d’accueil et je n’ai pas pu lui parler tant mon émotion était grande au téléphone. Je raccrochais sans lui dire qui j’étais. Ma gorge était nouée, j’ai ressenti un malaise quand une dame qui attendait son tour derrière la cabine au vu mon état, s’est prise de compassion. Elle m’invita chez elle pour m’offrir une tasse de tisane. Une dame du nom de Ghislaine Castro. J’ai fais la connaissance de son fils Patrick, un médecin. Nous avons échangé quelques impressions et avant de m’en aller, la dame m’invita pour passer un Shabbat... ! Voilà... !’
‘...C’est merveilleux ce qu’il t’arrive.... ! Ne te prive pas d’y aller... !’
‘...Merci Papa... ! Dis à maman que je ne suis pas fâchée... !’
‘...Elle te connaît aussi bien que moi... !’
Sur ces dernières paroles, je regagnais ma chambre, soulagée.
La tension entre ma maman s’étant apaisée, les choses avaient repris leur train-train habituel.
J’attendais en ce vendredi après midi le coup de fil de Patrick, comme convenu.
Il ne tarda pas à appeler.
‘....Shirley.... ! C’est moi... !’
Il me fixait rendez-vous pour 19 heures.
J’étais prête depuis un bon moment, mon bouquet de fleurs entre les mains. Une certaine fébrilité s’empara de moi. Je ne voulais rien faire paraître. Je pris l’ascenseur et me retrouvais dans la rue. Un petit vent froid caressa mes joues maquillées. Patrick m’attendait au bas de l’immeuble dans sa Woslwagen gris métallisé. J’étais habillée comme par hasard en tailleur gris avec une veste légèrement plus foncée. Je portais un manteau couleur anthracite. Une écharpe blanche m’enveloppait le cou. Ses extrémités débordaient largement à hauteur de mes reins. Patrick sortit de la voiture et m’ouvrit la porte. Un geste de galanterie que j’appréciais. Je le remerciais par un sourire.
A l’intérieur de l’habitacle, nous échangeâmes les quatre bises traditionnelles.
Il sentait le bon parfum.....’ Eau sauvage...’
‘...Bonsoir Shirley .... !’
‘...Tu es assortie à la couleur de ma voiture... !’
‘...Je n’aurai pas pu faire mieux... !’ Dis-je.
Il démarra et route faisant....
Je continuais.
‘...J’espère que tu ne l’es pas.... !’
‘..Ah je vois.... ! Non pas du tout, je ne le suis pas... ! Je suis domestiqué...’
Il comprit l’allusion. Je concluais qu’il avait l’esprit vif.
A suivre...
Simon. Tout en vers
Début .
'….Un soir ou un jour, tu nous feras ton premier pas
Par surprise, debout sur tes chaussons de laine.
Nous applaudirons tous au miracle, sans peine
Avec joie et grande émotion pour ton beau papa.
Et ta maman.
Nous serons tous aux aguets pour la sortie
De ta première dent, et c'est toujours le même cycle de la vie
Qui recommence à l'infini !
Puis un matin ou un soir, sans nous avertir
Tu prononceras ces mots tant attendus, 'Papa' ‘Maman’.
Nous aurons compris que les vieux noms suivront.
Grands-Papas. Pour Paul et Albert.
Grands-Mamans .Pour Sonia et Evelyne.
Sans chichi.
Qui vont te choyer !
Qui vont te gâter !
…'…Mais avant, que je ne ferme les yeux, ma chérie
Je te laisserai une recommandation qui te sera utile.
Celle de ne jamais faire confiance à tes copines ou copains,
Elles te jalouseront même si tu ne dis rien, un de ces matins.
Elles jalouseront ta boucle d'oreille à un sou
Elles parleront de toi, à ton insu, ma chouchou.
Te poignarderons autant de fois que tu l'ignores.
Tu croiras à leur sincérité mais apprends d'ores
Et déjà, à te méfier, et quand tu seras sure d'avoir tout appris
Il te restera encore à apprendre, bien des choses…!
Ma chérie..!
Sur la vie..!'
Simon.
Tout en vers
ANNIVERSAIRE DU PTB....AN III
UN PEU D AMOUR...
EN VERS ET EN PROSES…
FAUX AMOUR.
Son étendard est levé.
Son gland bien rosé. Attend.
L’homme est nu. Enfin prêt.
La femme est nue.
Elle va être pénétrée.
Elle est assise, sur son sofa, sage et jolie.
Ses longues jambes aux mollets bien finis,
Sont écartées ; sa touffe bien garnie attend la curée.
Son mâle glorieux et beau chevalier chauve
Scrute du haut de sa tour, la chair pour l’instant fermée.
Soudain la chevauchée s’est emparée
De ces deux corps trop enlacés.
Elle a ferme les yeux sous la poussée.
Sous les assauts répètes.
Son visage s’est crispé
Ses joues se sont empourprées.
Ses ongles de femelle, acérés ont griffe
Le dos velu de son amant enflammé.
Elle gémit, elle halète, elle pleure, elle rit.
Elle passe par tous les états sous La folie
Du rythme imposé par son bel étalon.
Enfiévré. Emballe.
Il la regarde, transfiguré.
Et c’est le feu qui a embrase
Sa belle toison déchirée.
La belle a feint l’amour.
A grands corps et hauts cris
Sous les yeux de son amant
Qui savait pour sa frigidité.
ANNIVERSAIRE DU PTB ...AN III...
MONOLOGUE..
PARIS LE 5/04/2005.
Mon esprit et ma conscience ….
Salope… ! Pute… ! Ingrat…. ! Ingrate… ! Que vous êtes toutes les deux… !
Alors comme cela vous les deux putes, vous combinez derrière moi alors que je vous fais confiance SALOOOOOOOOOOPESSS……Cela fait des années que je vous porte en toute confiance sans que personne ne le sait, en dedans de mon corps et dans ma chair, et moi, qui vous considérez comme faisant partie de ma famille bien plus MEEEEEEEEEEEEEEEEEME…De moi… ! Et que vois-je et qu’entends-je ??? HEIN….., ? Vous manigancez contre votre propre ELEMENT…..CONTRE MA MATIEREEEEEEEEEEEEE…. ! L’ENVELOPPE qui vous protège contre les autres. ??? Qui vous fais grandir depuis des lustres…. ????
Pétasses de pétasses, vous êtes les rois des connes….Et encore je suis gentil…
Alors comme cela mon cher ESPRIT, tu t’es alliés avec ma CONSCIENCE pour essayer de me tromper… ? Toi ma belle gueuse à qui j’ai donné le ciel sans confession, tu t’es tu… ?
Tu as couvert mon esprit, celui qui par moment déraille et tu as laissé faire sans que tu t’y opposes, sans que tu m’envoie ne serait-ce qu’un simple clique ou tiens une petite pulsion imprimé dans mes neurones afin de m’éveiller et remettre ainsi de l’ordre dans mon ESPRIT vagabond… ! Tu a laisse faire cela sans t’y opposer ; ce n’est pas un oubli mais UNE CONNIVENCE… ! UN COMPLOT OURDI CONTRE MOI, à cause de mon âge, alors vous en avez profités sans ta conscience, mon bel ESPRIT… ! Mais dans quel monde vivons nous si MON ESPRIT ET MA CONSCIENCE s’allient en cachette pour me faire dire n’importe quoi ..HEIN ????
Misère de ce monde, où même ses proches, ceux que l’on croit siens vous font des entourloupettes et vous laisse par la suite dans le désarroi… ? Trop de confiance tue la confiance et si en plus vous comptez, SALAUD D ESPRIT ET PUTE DE CONSCIENCE, soudoyer ma confiance, il ne me reste plus qu’à vous occire… ! Après tout dans ce monde bestial que l’on dit HUMAIN….Qui raisonne encore avec sa CONSCIENCE…HEIN…. ? PERSOOOOOOOOOONNE…. ! Tous ou presque ont des ESPRITS MAL SAINS…Ils ont fait taire leur conscience et donc l’ESPRIT en a profite sans limite d’age pour être libre.
Vous ne dites rien bien sur… ! Lorsqu’on est coupable on ne dit rien, pas un mot et surtout BANDES DE CLOCHES NE BAISSEZ PAS LES YEUX…. ! Regardez moi et dites moi que j’ai tord…. ! Vous ne dites rien.. ??? Pas même un clignement de cils ou un frisson du côté des lèvres… ? Rien trop fiers pour manifestez ne serait ce qu’un mot d’excuse que je considérerais comme un pardon…. ?
Bel Esprit, qui réfléchit où as tu mis ta réflexion ???? Ton libre arbitre serait t’il devenu sénile alors que je vais avoir tant besoin de toi… ? Ma conscience, cette fourbe un jour se taira mais toi, j’espère tu seras là encore SAIN sinon, que me resterai t’il pour vivre en conformité avec les autres ESPRITS…. ! Si tu comptes devenir sénile sans me prévenir autant me le dire, là , ici, maintenant devant témoins… ! Quant à toi ma conscience qui était mon médaillon, mon insigne de probité, mon bouclier de virginité , tu as couvert mon ESPRIT…. ! Qui s’en donne à cœur joie… !
Du plus loin que ma mémoire remonte le temps, sans trébucher, vous avez commis une faute mais pour l’instant, je ne peux vous punir sans risquer d’être handicapé par l’un et par l’autre alors je vais faire avec vous, composer en BON ESPRIT ET EN TOUTE BONNE CONSCIENCE… ! Pour longtemps, j’espère…
Rideau…
A toute à l'heure...POUR LA SUITE DE l'OUBLIE...!'
Salope… ! Pute… ! Ingrat…. ! Ingrate… ! Que vous êtes toutes les deux… !
BREITOU VA MONTER SUR LES TRETEAUX DU PTB POUR INVICTIVER...DEUX PERSONNES...DANS UN MONOLOGUE DONT IL A LE SECRET...SOYEZ A L 'ECOUTE......
..SALOPEEEEEEEEEEEEEEEEEE.....PUTE....! INGRAT.....! INGRATE....!
ANNIVERSAIRE DU PTB...AN III...
SKETCH....
Paris le 25/02/2005.
SKETCH….BREITOU ET GASTON AU BB.
ETAT DES LIEUX.
‘….Breitou lââjij… ! Winéq.. ? Ca fait des lustres que je ne t’ai vu… !’
‘…Allume les lampes, je te vois mal… !’
‘…Voilà… ! Alors ye baba, où tu étais passe… ?’
‘…Quelques soucis mineurs mon ami Gaston, mais rien de grave, tout passe dans la vie… ! Où sont les autres… ?’
‘…Maboulette fait des travaux dans sa cave, elle s’agrandit, Elsa… ? Elle est en pleine folie, elle prépare le mariage de son fils ( 5X5) Mamili, elle est au marché, elle veut faire du régime pour paraître plus belle le jour du mariage de LEROY, le fils d’Elsa… !’
‘…Alors tu es seul… ?’
‘…Non voilà tu es là, et ça me suffit, mais où sont passe tes animaux… ?’
‘…Apollo, Lucette, Roro et Vachette… ? Elles sont au régime, mon âne commence à devenir borrico, il vieillit et devient sénile, tu t’imagines Gaston, il a bouffé toute la nourriture de Roro, mon perroquet, des grains de riz alors que je lui avais préparé ses salades, Lucette la pauvre, elle est grippée, un sale virus mais heureusement je l’ai guérie à temps, Roro, il a prit de l’âge, sa plume au cul est tombée et j’ai réussi à la lui recoller avec de la glue, quand à Vachette, elle commence sa ménopause la pauvre, que veux tu même les animaux ont des problèmes et j’essaye de faire avec, l’important est que je ne les laisse jamais tomber, tiens j’ai eu la visite d’une assistante sociale, pour un contrôle de routine, et elle m’a dit ‘…Mr Breitou, je suis fière de vous, avec vous les animaux sont dans un tel état de bien être que j’en deviens jalouse, heureusement que tout le monde n’est pas comme vous sinon nous n’aurions plus de chenils ni de vétérinaires et encore moins d’assistantes sociales, je lui ai répondu ‘
‘…Yatic beq’chet el mghébèn.. !Amin’ ( Que tu sois muette comme les morts’) Elle veut me prendre de l’œil, tiyah chââdè… ! ( Que sa chance tombe) J’ai lu dans un article signé par HAI BEKHOR, un grand journaliste reporter de photos un petit mot sur COMMENT SE PROTEGER DE L ‘ŒIL avec du sel ; j’ai commandé tout un container que je vais faire passer sur ma tête et dire mille fois ‘….TFOU ..TFOU..TFOU…FI AÏN EL HOUSSED… !’ Pourvu que le fond de la cuvette ne soit pas engorgèe…’ Yatièm gzira el dè… !’ Combien ils sont jaloux, mais du jamais vu, ils sont capables de foudroyer même un oustiti qui ne leur a jamais fait de mal… !’
‘…Mais tu a fondu, Breitou… ?’
‘…Je suis devenu végétarien… !’
‘…De quelle planète.. ???’
‘…Mais enfin Gaston, être végétarien, ce n’est pas un habitant de VEGETERRE… ? C’est à dire que je suis au régime , je ne mange plus que de la salade, à cause de quelques soucis de santé, il faut que je me débarrasse … !
‘…Attends je te sers qq chose, tiens goûtes cette kemia de folie avec un peu de adam hout et voilà ton vin de boukha, chikh… ! C’est moi qui régale… !’
‘…Gaston, ranges tout cela, je suis venu te rendre visite parce que je t’ai langui ok.. ? Je ne peux plus toucher à cela , plus de sel ni de glucose… !’
‘….Tu mangais de la glue… ?’
‘….Non, le glucose c’est le sucre , je n’ai plus droit , tu comprends… !’
‘….Ah c’est comme ma cousine Régine, la pauvre, on lui a posé un anneau même deux je crois dans le ventre et depuis, elle ne mange plus rien… !’
‘….Mais c’est pas çà, on ne m’a rien posé, et je ne suis pas comme ta tante Régine, elle, c’est pour ne plus grossir, moi c’est pour maigrir, donc je mange des choses saines qui ne contrarie en rien ma santé… !’
‘…Qui te contrarie, à toi, ya’ti HABTA, amin, ou gengriyè yemchi fiyè, mais tu es si sobre dans ta façon de te conduire.. !’
‘…Gaston, écoutes moi bien, je dois être sobre dans ma façon de me nourrir…. ! Ok…. ? Pas dans mes habits ou dans ma manière de parler aux gens, il s’agit de respecter certaines règles.. !’
‘…Mais toi tu as toujours respecté les gens ici, même tu as tenu compte des élémentaires et personne ne peux dire le contraire… !’
‘…Gaston, écoutes, il s’agit du respect alimentaire.. !’
‘…Oui même l’alimentaire tu l’as respecté, je t’ai vu à la supérette ALIMENTATION , tu parlais bien avec Madame Henriette, qu’est ce qu’elle veut celle là l’alimentaire… ?’
‘…Gaston, écoutes il ne s’agit pas d’Henriette mais de mon nouveau répertoire concernant mon menu…ali… !’
‘…Ali…. ? Mais il est aussi dans mon répertoire et il vient souvent ici, qu’est ce qu’il t’a fais encore celui là…. ? ‘
‘…Gaston, attends , laisse moi terminer mes phrases avant que tu répondes OKKKK ????
‘…OKKKAY…. !’
‘…Donc concernant mon nouvel répertoire alimentaire qui m’indique une certaine marche à suivre dans ma façon de manger, un menu spécialement fait pour moi afin de m’éviter de manger du gras, du sel du sucre, du pain et toutes sortes de choses à base de féculents.. !’
‘…Mellè kolli elli me yatch tnejjem t’boss…? Oualla méjjèli…’ ( Alors tu ne peux plus péter.. ? Pauvre ma chance… ! ’)
‘…Gaston… ! Je n’ai pas termine ma phrase… !’
‘…Ech mejjèl louken mââ yatch tnè’jèm t’boss..? Te’ouè en boss fi blas’tèq.. !’ ( Alors qu’est ce qui te restes si tu ne peux plus péter.. ? Je vais péter à ta place.. !’)
‘…Gaston… ! Ce n’est pas une question de ‘boss’, je m’en fou de cela , mais c ‘est une question de manger sainement avec modération.. !’
‘….Déjà que les modérateur ne comprennent rien… ! Tu veux que moi je comprennes ta dissertation sur ton état… !’
‘…Il faut que je me résous à suivre les conseils de ma diététicienne… !’
‘…Moi, je te dis n’écoute aucune diététicienne, elles sont toutes pareilles.. ! Elles mangent plus qu’elles ne parlent en cachette… ! Tu connais la fille Azria , elle travaille diététicienne cela n’empêche pas qu’elle soit secrétaire à taux pain … !’
‘…A temps plein… ! Tu veux dire… ? Une diététicienne est une personne qui te conseille sur un régime alimentaire journalier que tu dois suivre.... !’
‘…Ah quel hmar que je suis, tu veux dire comme une restauratrice de ton état de bouffe… ?’
‘…Oui enfin tu as compris… ! ‘
‘…Alors pourquoi tu n’ouvres pas un restaurant diététique puisque tu as l’air de t’y connaître.. !’
‘…Tu veux dire ‘…AU REGIME BREITOU….’ ?’
‘…Oui, mais tu le fais beth din CACHER… !’
‘…Qui j’aurai comme clients .. ?’
‘…PERSONNE….Les juifs sont connus pour ne pas CONSULTER LES DIETETICIENNES… ! Ils aiment trop le couscous , les AKOUD…Et surtout les fèves, lejjèm sormom i boss.. !’ ( Il faut que leur anus pètent )