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Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Avril 2005: Archive jusqu'au 13/avril/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 13 avril 2005 - 21h41:

le Pape sera JUIF...VOTEZ BREITOUCH.....MES CHERS CON CILIA BULLES....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 13 avril 2005 - 21h40:

Quelle photo...Splendide...AHAHAH...On dirait Tarzan...!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mercredi 13 avril 2005 - 21h20:

N'est pas Pape Saint qui le veux. Pour le prétendre il suffit d'être assis sur UN SACRE SAINT SIEGE Non éjèctable...La chasse est ouverte...


LA DOUDA....J'arrice kââd én nââ'mar..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le mercredi 13 avril 2005 - 00h41:

Ne peut être élu qu'un pape habile, c'est la règle vaticane.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 12 avril 2005 - 22h52:

Albert Simèoni



Paris le 22/4/2004

Récit raconté par Breitou et Valérie en XIII Chapitres.

Les faits rapportés ici sont imaginaires.


L’Oublie...I.

Shirley et Simon.

Au début je voyais flou.

Que des ombres. Plus tard, les ombres s’estompaient. Les contours des visages se précisaient. Plus nets, voilà pourquoi les bébés répondent par des sourires à ceux qui leur sourient.
Le visage de ma maman, de mon père, de ma grand-mère ou grand père maternels, devenait familier.

J’avais le sens olfactif assez développé et cela m’aidait à les reconnaître aisément à leur odeur et parfum ; leur haleine aussi. Ne croyez surtout pas que les mômes de mon âge, manquent de sensibilité nasale ou d’acuité visuelle.

Mon environnement était donc composé de silhouettes, de senteurs. Autant vous confier que nous sommes aussi dotés du sens culinaire et savons distingués, un lait sein d’un lait factice.

Mes grands parents paternels habitaient le sud de la Franc, Nice.

Vers l’âge de deux ans, je m’attachais à mon grand père Simon et à ma grand-mère Tilda.
Ils habitaient à deux pâtés de notre maison. Quand mes parents vaquaient à leur travail, j’étais déposée chez eux. Ils étaient aux petits soins envers moi.

Ce qui ne les empêchait pas de venir nous rendre visite chez nous en m’offrant toutes sortes de petits présents.

A 3 ans, mes parents me casèrent dans une garderie, toujours pas loin de chez nous. Arriva la maternelle.

Mon grand-père Simon venait la plupart du temps me cherchait à la sortie des petites classes en attendant l’arrivée de mon père.

J’étais heureuse de la promenade qu’il m’offrait juste avant le coucher du soleil. Par beau temps. Je sentais qu’il était fier de moi et souvent, il en parlait avec ses amis avec entrain.

A 6 ans, alors que je faisais connaissance avec mes premières matières scolaires, dans la classe maternelle, ma grand-mère Tilda décéda, laissant mon Papy éploré. Elle avait 58 ans.

A mesure que les jours passaient, son chagrin augmentait. Il perdait quelques repaires et ne voulait plus vaquer à ses besoins les plus élémentaires. Il s’était, du moins, au début enfermé dans un mutisme de circonstance.

Ma maman décida de l’héberger. Une chambre lui était destinée mais il refusa l’offre, craignant d’être une gêne, une charge. Il avait 69 ans et surtout très indépendant.

Il émit le vœu d’aller dans un hospice de vieillard du coté de Vaucresson, un centre juif situé à quelques kilomètres de Paris. Nous allions le voir tous les dimanche et il était heureux par nos visites. Il était bien entretenu par le personnel, et ne se plaignait jamais de sa nouvelle condition.Puis, nos visites s’espacèrent pour se raréfier.

Ma maman se contentait de téléphoner de temps à autre pour avoir de ses nouvelles.
Je profitais pour entendre sa voix.Nous avions aussi changé d’appartement entre temps. Nous habitions le 15 ième arrondissement. Puis, nous ne l’appelions plus. L’oubli commençait à faire son œuvre. J’avais pensé qu’il était mort et que mes parents me l’avaient caché, afin de ne pas me perturber, au vu de mon attachement à sa présence. Mais ce qui m’intriguait le plus, était qu’aucun souvenir, cadre ou autre n’était accroché à nos murs. Je n’osais rien dire à ma maman afin de ne pas lui rappeler son père ‘décède’. D’autant plus que je ne me souviens pas, là aussi, m’être rendu à un quelconque enterrement. Dans mon jeune âge. Bref, on ne pose pas tellement de questions dans mon cas et même quand je demandais après lui, ma mère me répétait invariablement...

‘..Il va bien là où il est... !’.

Ma maman souffrait d’une dépression. Elle ne s’en sortait pas. Mon grand père était sorti de notre vie. On l’avait oublié lamentablement.
A la maison, nous n’en parlions même pas. Comme si le sujet était devenu tabou.

Donc je cessais de l’importuner par ma curiosité.

Passent les années.

J’étais dans les grandes classes. J’avais 18 ans.

Un jour, alors que je me promenais sur les berges de la Seine, à la recherche d’anciens bouquins, je poussais la porte d’une boutique, celle d’un vieux bouquiniste. Des centaines de livres et brochures étaient alignés dans de grands rangements. Des piles en tout genre se dressaient dans des coins de sa boutique. Je me hasardais à fouinier dans ces tas mis pèle –mêle. Tout à coup, je tombais par hasard, sur un fascicule dont la page de garde représentait le visage d’un bébé avec un titre ainsi libellé...

’ ...Recueils de Poèmes dédies à ma petite fille Shirley... !’
C’était mon visage de bébé scanné à l’âge de deux mois. Je le sais puisque je figurais dans le cadre accroché juste au dessus de notre télé. Je restais sur le coup hypnotisée par cette découverte. Le vieux bouquiniste vint vers moi...

‘...Si cela vous intéresse, j’ai encore quatre classeurs de récits et de mémoires de ce monsieur...’ Me dit t’il de sa voix rauque...

‘....Je voudrais bien les voir si cela ne vous dérange pas... !’

Il s’absenta quelques minutes pour réapparaître avec les classeurs en question. Il me laissa une instant toute seule. Je jetais un rapide coup d’œil dans ses feuillets tapés sur ordinateur.

Je demandais à les acheter. Je payais le prix qu’il me fixa et j’enfournais le tout dans un sac en plastic. Je rentrais chez moi, dans ma chambre pour découvrir l’auteur de ces écrits.

Le recueil était tout poussiéreux, écorné. Mon visage de bébé était taché par l’humidité. De grosses cocardes grises les avaient maculées. Par le temps.
Je dépoussiérais le petit fascicule tout en m’asseyant au bord du lit. Les pages qui me semblaient jaunies ne l’étaient pas en fait, elles étaient faites en parchemin. Assez épais dont le titre était fort révélateur, je relisais le titre plus attentivement...

‘...Recueils de poèmes composés pour SHIRLEY, ma petite fille....Le............19......Il était daté et paraphé.....’..... De la part de ton Papy Simon.... !’

Et là je compris que je venais de tomber sur une mine de lecture. Les écrits de mon grand-père Simon.

Je commençais à lire les premières pages et à mesure que je progressais, je me mis à buer des yeux même à sangloter comme une gamine.

Mes sanglots avaient pris leur vitesse de croisière et redoublaient à un tel point que je ne voyais plus rien. Je m’essuyais les yeux avec mon revers de manche.

Ca coulait comme une fontaine de jouvence.

A suivre..


Albert Simèoni

Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.

L’Oublie...II

Shirley et Simon.

Je m’arrêtais par moment pour revenir en arrière comme si je voulais assimiler et m’imprégner par tant de poèmes. Je dégustais en silence dans la pénombre chaude de ma chambre, ces morceaux de vers libres dédiés à ma personne, moi, l’enfant née, il y a 18 ans.

J’ignorais que mon grand père était poète à ses moments perdus, et mes parents ne m’en avaient jamais soufflé mot. Je découvrais aussi cinq grands classeurs. Des textes en récits, en sketch, monologue, aventures etc....bref en tout genre. Des poèmes dédiés à des amis et amies étaient enserrés entre les mâchoires de ces derniers. J’avais là entre les mains un trésor d’écriture.
J’étais toute remuée dans ma chambre. Ma maman vaquait à ses occupations. Je ne dis rien et m’enfermais à double tour craignant que l’on découvre mes albums.

Je commençais à découvrir mon papy sous un nouveau jour. Ses textes étaient agrémentés de photos de son pays, la Tunisie. Un nom revenait souvent dans ses écrits, la Goulette.

Je découvrais là encore un beau jeune homme entouré d’amis, de ses parents, de ses frères ; mes oncles que j’avais à peine connus. J’étais éblouie par tant de richesse que j’ignorais.

Ma maman inquiète de ne pas me voir à table pour dîner, frappa à ma porte. Je cachais le tout sous mon lit et faisait mine de rien. J’allais les rejoindre.Je restais très silencieuse à table. Mes parents, peu habitués à ce genre de situation, essayaient de deviner mon mutisme. Mon esprit était ailleurs, vers les écrits de mon papi jusqu’à la fin du repas. J’avais hâte de me lever et d’aller dans mon ‘home’ pour prendre d’assaut la suite de ses mémoires et narrations ; continuer à lire mon papy Simon. L’oublié, le défunt peut être.

Mais avant, je lançais envers ma maman...

‘...J’ignorais que nous avions eu un poète et un écrivain dans la famille...’

Ma réflexion attira leur attention et les fit sortir de leurs plats. Ils n’avaient pas compris l’allusion.

‘...De qui veux tu parler, chérie... ? ‘ Me lança maman...

‘...Non rien du tout... ! Je divaguais....’

Mon repas terminé, je montais dans ma chambre. Je me déshabillais et allumais ma lampe de chevet.
J’étais encore une fois seule avec les pages de mon grand père. Son visage remonta à la surface. J’étais plongée dans son monde. Les heures défilaient et je ne me rendais pas compte que le matin s’était levé. Les bruits des voitures devenaient de plus en plus fréquents. J’avais passe toute la nuite à lire et à m’instruire sur l’aïeul.
Par moment je fermais les yeux par la fatigue mais je me forçais à tenir bon.

Je lisais et relisais. J’étais immergé dans son monde réel et irréel dans lequel l’imaginaire prenait une place prépondérante dans ses écrits. Puis, là, tout d’un coup, une photo intercalée tomba d’entre les feuillets ; une photo d’une dame distinguée au visage ridé du nom de Janet ( Z’al).

Je concluais assez rapidement qu’elle était peut être sa maîtresse mais les faits me démentirent bien vite.

Il y avait d’inscrit.... ‘JANET...HARISSA.COM....MARS 2003... pour Simon, mon poète N.Y 19....!’
La photo était scannée.

Je retenais le nom du site Harissa. Et aussi un vague nom de PTB....Je poussais mes investigations plus loin et soudain, je déchiffrais le sigle du Petit Théâtre de Breitou....Mais là où je me perdais en conjecture, c’est que mon papy s’appelait Simon et non pas Breitou mais approfondissant ma curiosité, je tombais sur le nom de son père qui lui s’appelait Breitou Abraham. La boucle était bouclée.

Le puzzle se reconstituait. Je compris que mon grand père fût hébergé, autrefois, dans un site, tenu par un certain Jacques Halfon, et que ses pseudos étaient Breitou Belebou, Abraham, Shirley. J’ai ressenti à cet instant précis, des dards qui me pourfendaient le corps ; j’étais saisi par l’émotion.

Une nouvelle fois, je me laissais aller à pleurer.

Au petit matin. Je m’habillais en toute vitesse. Maman, comme elle fait à la même heure, tous les matins, posa ma tasse de lait taché de café sur la table avec deux tranches de biscotte.

‘....Nous n’avons pas compris ta remarque d’hier soir, Shirley... !’
‘...Ce n’était pas une remarque mais une constatation, une découverte... ! Que vous m’avez cachée... !’
‘...Expliques toi ma chérie.... !’
‘...Plus tard, je dois chercher... ! D’abord... !’
‘...Mais qui.... !’
‘...Mon poète... ! Celui qui parle aux muses... !’


A suivre....


Albert Simèoni

Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.


L’Oubliè...III

Shirley et Simon.


Croyant que je délirais, je sortais avec mes bouquins sous les bras. Sans rien ajouter.

J’étais obnubilé par toute cette faconde que je lisais, assise dans le bus.
Je descendais à un arrêt quelconque, bien décidée à appeler mon papy.

Par chance, j’avais autrefois noté le numéro de téléphone de mon grand père mais je ne voulais pas le déranger pour l’instant avant d’avoir tout lu. Je voulais m’assurer d’abord de sa présence dans cet hospice.

Je visais une cabine téléphonique. J’introduisis une pièce et composais le numéro de téléphone de l’établissement en question.
Mes doigts fébriles, tous tremblants, firent tourner le cadran. J’attendais la communication.
Mais en vain, un message m’informait que ce numéro n’existait plus. Sans me décourager, je me résignais à appeler le 12. La voix de mon interlocutrice, après quelques secondes de recherches, me donna les bons chiffres. Je tombais sur une voix de femme ...

‘...Bonjour madame.... ! Suis-je bien à l’Hospice ‘Les Papillons ‘ de Vaucresson...Rue des Amandiers... ?’
‘...Oui, mademoiselle, vous y êtes... ! Que puis -je faire pour vous... ?’
‘...Je....Je....Voudrais m’entretenir avec Monsieur Simon... ? S’il vous plait... ?’
‘...Ah le chef de la bande des Anciens Harissiens.... ? Ils se font appeler les Hérissons... !’
‘...Les Hérissons..... ? ‘
‘...Une belle et joyeuse bande qui parlent souvenirs d’autrefois... ! Attendez je vais vous l’appelez.... !’
‘....Attendez.... ! S’il vous plait... ! Comment est il.... ?’
‘...Très en forme pour son âge.... !’
‘...Ok.... ! Passez le moi.... !’

Il était donc bien vivant.
Je patientais, le combiné serré entre les doigts....Le temps me paru assez long, puis j’entendis des bruits de pas sur le carrelage, qui se rapprochaient.
Je fus soudain prise de panique quand j’entendis la voix de mon grand-père Simon.
J’étais saisie par l’émotion. Mon cœur battait fort. Mes doigts devenaient moites par le trac. Ma langue était collée à mon palais et je sentais qu’aucun son ne parviendrait à sortir de mon gosier. Son visage m’apparut dans le cadran du téléphone du moins l’imaginais-je ....

‘....Allo..... ?’

Je restais clouée, sidérée ne sachant plus rien dire, je me forçais à émettre un son, à répondre a ce ‘Allo’ qui me parvenait de si loin, un ‘Allo’ vieux de 10 ans et qui n’avait pas changé de timbre....

‘....Allo.... ? Qui est à l’appareil... ?’
‘...Je.... ! Vous êtes monsieur Simon.... ? ‘ Dis-je, presque avec une extinction de voix.
‘...Oui.... ! Mademoiselle...... ! Qui êtes vous.... ! Ma fille.... ?’

Il avait dit ma fille, aurait il reconnu ma voix.... ? Me dis-je...

‘...Vous me reconnaissez Monsieur.... ?’
‘...Non, cela fait longtemps que personne ne m’appelle.... ! Ma fille... !’

Je raccrochais en toute hâte, et je fus prise d’une crise de pleurs sans précèdent....
Une personne qui attendait derrière la porte ...

‘...Vous vous sentez mal.... ? Mademoiselle... ?’ Me dit elle dans mon trouble...

Je levais la tête pour la regarder et sans me rendre compte de ce que je faisais, je posais ma tête sur son épaule comme si je voulais la retenir afin qu’elle ne tombe à terre. J’étais effondrée par cette réflexion ‘ ...Plus personne ne m’appelle... !’

La dame compatissante, comprit mon état. Elle sortit un mouchoir. Je m’essuyais le visage.

‘...Ecoutez... ! Je vois que vous n’êtes pas bien.. ! J’habite de l’autre coté de la rue, venez je vais vous donner un remontant... !’

J’étais comme groggy. Je suivais la bonne dame inconsciemment jusqu’à son appartement qui était sur rue. Elle avait une MEZZOUZA clouée au battant de la porte.
Elle s’appelait Madame Guislaine Castro. Je franchissais le seuil de son appartement. Un jeune homme sortit d’une chambre.... !

‘...Bonjour... !’
‘...Chéri.... ! Je te présente... !
‘...Shirley.... !’
‘...Oui.. ! Shirley... ! Mon fils...Patrick ! Rentrez ma fille, reposez vous là sur le sofa... ! Je vais préparer une bonne tisane pour vous remonter un peu et quelques sodas... !’

En voici un des tous premiers poème du recueil…De Simon…


A suivre...

Albert Simèoni

L’Oublie...IV

Shirley et Simon.

Nous prîmes place sur le sofa revêtu de cuir....

‘...Patrick... ! Tiens lui compagnie, je reviens... !’
‘...C’est grand chez vous.. !’ Dis- je pour étoffer le silence...
‘...Nous avons 120 mètres carrés plein pied et là juste derrière la fenêtre, nous disposons d’un grand jardin.... !’
‘...Vous habitez seuls... ?’
‘...Mon papa est en Israël, il est chez ma sœur aînée, elle a fait son Alya à 18 ans, elle est mariée avec 4 enfants, elle est là bas depuis 15 ans. Je vais la voir chaque année en été. J’avais 10 ans quand elle est partie dans ce kibboutz... ! Tenez, je vais vous la montrer... !’

Il se leva pour décrocher le cadre. Sa sœur , était entourée pas son mari et ses enfants, debout sur un gazon. Je pouvais lire ‘....Ashkelon 19... !’

‘...Ils sont merveilleux... !’
‘...Vous avez de la famille là bas... ? Mademoiselle... ?’
‘...Non, je suis fille unique et je vis avec mes parents à Paris... !’ Dis-je.
‘...Comment avez-vous rencontré ma maman... ?’

Juste à cet instant, Madame Ghislaine fit son entrée avec le plateau sur lequel étaient les boissons promises.

‘...Par hasard.... ! Là juste en face, dans la cabine téléphonique, elle a eut un malaise et je lui proposée de venir se reposer un instant.... !’
‘...En effet, vous sembliez profondément bouleversée... !’
‘...J’ai fais une drôle de découverte... !’
‘...Au point de vous être mise dans cet état... ?’ Dit Patrick.
‘...Vous savez... ! On croit parfois, à tort ou à raison, que la vie est toute tracée. Au début, études dodo puis plus tard boulot dodo...bien calme sereine, à l’abri de tout et puis voilà que soudain, vous réalisez qu’un événement majeur, caché dans un abri humide, obscur, met en lumière, par hasard, un bout de votre enfance oublié au fond d’une boutique.... !’
‘...Cela me rappelle ma fille Josette... ! Elle poursuivait des études de droit et voilà que d’un coup, lors d’un voyage en Israël elle s’est prise d’amour. A 19 ans. Sur un coup de tête. Elle ne voulait plus revenir. Cela fait bientôt plus de 15 ans, qu’elle est là bas. Elle nous manque terriblement ....Surtout pour lui... ! Il ne l’a pas assez connue.. ! Bon nous nous téléphonons souvent mais ce n’est pas pareil... ! Nous nous sommes habitués...A son absence.. ! Bel ahyè.. !....Tenez buvez ... ! Ma fille... !’
‘...Je ne dois pas restez longtemps, je dois me rendre à la fac... !’
‘...Vous poursuivez quelles études... ! Mademoiselle... !’
‘...Appelez moi Shirley tout court... ! Patrick... ! Je poursuis des études de gestion... ! J’en suis à ma première année... !’
‘...J’ai terminé mes études de Médecine depuis deux ans et je suis médecin... ! Je partage mes visites privées entre mon cabinet et les visites publiques à l’hôpital St Louis... !’

Madame Ghislaine retourna à ses occupations, nous laissons en intimité. Je me levais et m’apprêtais à partir....

‘...Tenez Shirley... ! Ma carte de visite, et mon téléphone personnel d’ici... ! Vous pouvez m’appelez quand vous le désirez... ! ‘
‘...Votre maman est admirable... ! Ok, je vous appellerai c’est promis au courant de cette semaine .... !’

Sur ce, je prenais congé de ma bienfaitrice et tout en la bisant, elle me dit...

‘...Venez passer un Shabbat chez nous... ! Nous sommes si seuls... !’

Elle avait remarqué mon insigne, le Maguen David accroché à mon cou.

Je promettais d’y réfléchir.

Je décidais en sortant, de faire la fac buissonnière. J’avais un grand mal de tête.
Je rentrais à la maison. Mes parents n’étaient pas encore là.
Je composais le numéro de téléphone de Mme Castro.

‘...Allo... ?’
‘...Oui... ! ‘
‘...Ah.... ! C’est vous... Patrick...! Je voulais vous remercier encore une fois pour tout... ! Dites le à votre maman... !’
‘...Je le ferai dès que je raccroche... ! Portez vous bien et surtout n’oubliez pas l’invitation.. !’
‘..Ok... ! Promis... ! Je n’y manquerai pas... !’

A suivre...


Albert Simèoni

Paris le 22/4/2004

Récit imaginaire raconté par Breitou.


{2L’Oublié...V}

Shirley et Simon.

Je trouvais cette invitation chaleureuse mais pénible à la fois, parce qu’elle me reportait à mon enfance, du temps où mon papy présidait aux soirées du Shabbat ; mes parents à la suite de son internement avaient laisse choir cette tradition que je trouvais très agréable. J’avais une très grande envie d’accepter l’offre.

Je m’allongeais un instant sur le sofa. J’avais surtout besoin de réfléchir.
Finalement, je décidais de sortir de mes pensées. Je rentrais dans la cuisine pour préparer un bon gigot rôti avec frites et salades pour le dîner.

En attendant la cuisson, je me remettais à lire ses notules ; histoire de faire encore plus amples connaissances avec mon grand-père en consultant le reste de ces drôleries. Par moment, je riais aux larmes, l’instant d’après, je passais à la tristesse, aux larmoiements. Un drôle d’écrivain à l’écriture fort simple, qui me faisait passer de la tristesse, sans que je prenne le temps de réaliser le réel de l’irréel, le vrai du faux, à l’imaginaire, au ‘ballout comme il le décrivait si bien. Je passais du chaud au froid.

20 heures 30 sonnèrent à la pendule. Mon père fut le premier à rentrer.Suivie par ma maman une demi-heure plus tard. Ils trouvèrent le dîner prêt, et les couverts posés sur la table.
Ils sentaient aussi que je n’étais plus de mauvais poil. Surtout bien disposée à ne pas paraître de mauvaise humeur...Et pourquoi le serais-je après une si belle après midi...Me dis-je en moi-même.

‘...Tu as l’air en forme..... !’

Me lança ma maman entre une incision de gigot et une bouchée de salade verte...

‘...Oui..... ! L’humeur a ses hauts et ses bas... !’
‘...Comment s’est passée ta journée... ! Ma chérie.... !’ Renchérit mon père.
‘...Un affreux mal de tête m’a fait faire le fac buissonnière... ! Mais j’ai pu récupérer les cours chez Maurice... !’

Puis, je rajoutais.....

‘...J’ai fais une excellente rencontre aujourd’hui... ! Une famille qui me fait l’honneur de m’inviter pour passer un vendredi soir... ! Mais avant de leur donner ma réponse, je voulais vous consulter... !’
‘...Mais bien sur que tu peux y aller.... ! Nous avons perdu cette habitude de cette tradition depuis que ton papy n’est plus là.... !’

Elle venait de lâcher le mot de papy, l’oublié entre deux tranches de gigot saignant. Mon père se rendit compte de la bévue. Ma mère venait de commettre un ‘crime de lèse grand-père’. Ce à quoi, je répondais...

‘...Et où est t’il à présent... ?’
‘...Il est bien... !’
‘...Où.... ? Dans la tombe... ?’
‘...Ne dis pas cela... !’ Répliqua mon père.

Elle affrontait mon regard. Je ne baissais pas le mien. J’attendais sa réponse de pied ferme.

‘...C’était son vœu le plus cher d’aller là bas... !’
‘...Où là bas... ?’
‘...A L’hospice... !’
‘...Mais cela ne vous empêchez pas d’aller au moins une fois par semaine, par mois, ou par an lui rendre visite... ! Vous n’en parliez même plus du poète... ! N’est-ce pas... ? De celui qui m’a écrit un recueil de poèmes sans que je le consulte ne serait ce qu’une fois.... !’

Dis-je en me mettant debout.

Ma mère déposa sa serviette blanche sur la table et sortie de table. Elle était bouleversée par ce qu’elle venait d’entendre. Mes mots étaient cinglants. Durs, comme tirés d’une arbalète.

Elle revint quelques minutes plus tard.

‘...Je pense à lui depuis ce jour où nous l’avons déposé là bas... !’
‘...Dans le mouroir.... !’

Je lui portais l’estocade. Elle monta dans sa chambre.

‘...Tu n’aurais pas dû lui parler comme ça... !’
‘...Je regrette mais, je ne supporte pas votre secret de famille... ! Qu’il vive ailleurs, alors que je le croyais mort... !’
‘...Tu aurais pu t’y prendre autrement... ! Ma fille... !’
‘...Avec des fourchettes de gigot, sans doute... !’
‘...Mais si elle a évoqué son nom, c’est qu’elle pense à lui en silence, Simon est un homme fier et ne voulait pas être à notre charge... ! Il voulait se sentir indépendant... ! Il ne voulait pas nous déranger... !
‘...Est -ce un raison suffisante pour ne pas en parler à table ou m’informer de son existence, j’aurai pu lui rendre visite, moi à l’oublié... ! Rien ne vous empêchez de m’en parler pendant ces longues années... !’
‘...Qu’a tu décidé... !’
‘...D’aller à sa rencontre le moment venu, et vous avec moi... !’
‘...Tu as trouvé ses écrits dans la cave.... ? Je les ai tous lu et nous connaissons par cœur ses poèmes sur toi... !’

‘...Non... ! Même pas dans la cave... ! Ailleurs... !’


A suivre...

Passe le 28/08/2005. PTB


Albert Simèoni


L’Oubliè...VI

Shirley et Simon.


Papa se leva et se mit à réciter les premiers vers....

‘...Lorsque l’Enfant Parait.. !

‘.....Il y a quelque chose qui change/Lorsque l'enfant paraît ! Tout semble moins dense /Par la naissance du bébé..... !’

Je continuais. Je sentais monter en moi une intense émotion...

‘.....Après avoir fait la fête/Je vais me prendre la tête/Boire et danser sans retenue/Assouvir ma joie avec chahut....

Il reprit le troisième couplet, tout en se dirigeant vers moi puis se positionna derrière ma chaise pour me caresser les cheveux....

‘....Plus tard j’attendrais l’instant /Où dans les bras de ses parents/Dans notre foyer, à tout moment/Ils rentreront avec leur enfant notre Shirley... /

Mon papy renaissait ce soir.

En 18 ans, je n avais jamais été en conflit avec ma mère. J’ai toujours su l’écouter et être complice .Mes parents ont toujours fait preuve de liberté d’esprit envers moi.
C’est bien la première fois que je me sentais comme trahie si je puis le dire ainsi.

Je continuais ma conversation avec mon père.

‘...J’ai appelle le centre d’accueil et je n’ai pas pu lui parler tant mon émotion était grande au téléphone. Je raccrochais sans lui dire qui j’étais. Ma gorge était nouée, j’ai ressenti un malaise quand une dame qui attendait son tour derrière la cabine au vu mon état, s’est prise de compassion. Elle m’invita chez elle pour m’offrir une tasse de tisane. Une dame du nom de Ghislaine Castro. J’ai fais la connaissance de son fils Patrick, un médecin. Nous avons échangé quelques impressions et avant de m’en aller, la dame m’invita pour passer un Shabbat... ! Voilà... !’
‘...C’est merveilleux ce qu’il t’arrive.... ! Ne te prive pas d’y aller... !’
‘...Merci Papa... ! Dis à maman que je ne suis pas fâchée... !’
‘...Elle te connaît aussi bien que moi... !’

Sur ces dernières paroles, je regagnais ma chambre, soulagée.

La tension entre ma maman s’étant apaisée, les choses avaient repris leur train-train habituel.

J’attendais en ce vendredi après midi le coup de fil de Patrick, comme convenu.

Il ne tarda pas à appeler.

‘....Shirley.... ! C’est moi... !’

Il me fixait rendez-vous pour 19 heures.
J’étais prête depuis un bon moment, mon bouquet de fleurs entre les mains. Une certaine fébrilité s’empara de moi. Je ne voulais rien faire paraître. Je pris l’ascenseur et me retrouvais dans la rue. Un petit vent froid caressa mes joues maquillées. Patrick m’attendait au bas de l’immeuble dans sa Woslwagen gris métallisé. J’étais habillée comme par hasard en tailleur gris avec une veste légèrement plus foncée.Je portais un manteau couleur anthracite. Une écharpe blanche m’enveloppait le cou. Ses extrémités débordaient largement à hauteur de mes reins. Patrick sortit de la voiture et m’ouvrit la porte. Un geste de galanterie que j’appréciais. Je le remerciais par un sourire.

A l’intérieur de l’habitacle, nous échangeâmes les quatre bises traditionnelles.
Il sentait le bon parfum.....’ Eau sauvage...’

‘...Bonsoir Shirley .... !’...Tu es assortie à la couleur de ma voiture... !’
‘...Je n’aurai pas pu faire mieux... !’ Dis-je.

Il démarra et route faisant....

Je continuais.

‘...J’espère que tu ne l’es pas.... !’
‘..Ah je vois.... ! Non pas du tout, je ne le suis pas... ! Je suis domestiqué...’

Il comprit l’allusion. Je concluais qu’il avait l’esprit vif.


A suivre...

Espoir.


Et si je suis encore là, bien sage
Je te ferai lire dans ton grand âge
Harissa, le PTB là où mes messages
Sont écrits sur du blanc comme ta pureté.
Tu liras Breitou, Simon sans sainteté
Mais avec un cœur grand, bien étalé
Comme l'est sa citrouille creuse !


Tu liras et pleureras sur ce que ton papi
A raconter au grès de toutes ses envies.
De ses humeurs, quelque fois tendres
Parfois amères, tristes et plaisantes.



Tu liras mes vers, mes sketchs, ma dérision
Bref, tout ce qui est passe dans ma caboche
Selon mes états du moment et sons de cloche.



Simon
Tout en vers


Albert Simèoni


L’Oubliè...VII


Shirley et Simon.

‘...Tu sais, je me sens gênée par l’invitation, elle est arrivée si brusquement.. !’
‘...Maman est un femme simple, et puis elle est très flaire.... !’
‘...Que veux tu dire par là... ?’
‘...Qu’elle a devinée une fille sensible.... ! Sans doute que son ancien travail relationnel lui a apprit à mieux connaître les gens.... !’
‘...Elle est à la retraite... ?’
‘...Oui depuis deux ans, elle s’occupait de vieilles personnes dans un hospice de vieillards du coté de Vaucresson....’ Les papillons bleus’... Une centre juif.. !’
‘...Tu dis à Vaucresson.... ?’
‘...Oui.... ! Tu connais... ?’
‘...J’en ai entendu parler, autrefois... !’

Je ne voulais pas lui avouer mon secret.

Trois quarts d’heure plus tard, la voiture s’engouffrait dans le parking, au sous sol.
Il gara son véhicule dans l’espace qui lui était réservé.
Il fit la même démarche, celle d’ouvrir la portière. Il me regarda un instant...

‘..Tu es magnifique Shirley.... ! Ton ami doit t’aimer .... !’

Il me sondait, je le rassurais...

‘...Je n’ai personne dans ma vie, du moins je n’ai pas encore trouvé la perle rare.... !’
‘...Quelle chance.... !’
‘...Chance... ?’
‘...D’être si belle... !’
‘...Ce n’est point un critère le canon de la beauté.... ! Sans doute une erreur de la nature ... !’
‘...La beauté... ?’
‘...C’est comme la laideur ; il y a des beautés apparentes mais laides intérieurement, et des laideurs belles extérieurement. Si l’on devait juger sur les façades, je pourrais t’en parler longuement.... ! Un peu comme un immeuble vétuste qui abrite des occupants chaleureux affectueux, sincères etc.... !’
‘...En plus je tombe sur ‘une philosophe...’
‘...Une gestionnaire qui préfère la douceur, le calme, l’intelligence, la finesse, le respect, la sincérité à la beauté....J’ai été élevée à l’ancienne... !’
‘...Dans tous les cas, tu ne sens pas le renfermé de l’ancienneté... !’
‘...Il faut surtout savoir aimer ceux qui pensent ne pas l’être... !’

Il me regardait comme si j’avais émis une réflexion sortie d’un écrivain célèbre.

A ma surprise, il vint vers moi et m’embrassa le front. Je restais médusée à son geste affectueux.

‘...Ce que tu viens d’affirmer, je le vis au quotidien là où je travaille... ! C’est fou comme les gens ont besoin d’une main tendue.... ! D’une main qui les réconforte quand ils se sentent abandonnés dans leur solitude ; le vide du moment... ! Oubliés de tous... ! ‘
‘...Tu vois Patrick, je vis en ce moment quelque chose d’extraordinaire à un carrefour de ma vie et je me réveille d’un long silence, d’un secret de famille qui me donne une envie d’avancer encore plus en avant, je suis toute remuée par une découverte... !’

Il prit mon bras et me conduisit vers l’ascenseur. Nous mettons pied au rez-de-chaussée.

Madame Castro, ne tarda pas à ouvrir la porte.

Une odeur de couscous et de boulettes caressa mes babines. Je retrouvais cette odeur du vendredi soir.
Elle nous fit entrer dans le grand salon qui faisait office de salle à manger. La table était dressée et je reconnaissais le Choulhan. Je devinais que le pain et le sel étaient recouverts par une belle serviette imprimée par un candélabre à 7 branches. Le mot d’Israël apparaissait en grandes lettres en hébreu. Un calice en argent décoré de deux colombes, était posé à proximité.

‘...Ton papa ne rentrera pas avant dix jours, il veut passer encore quelques temps auprès de ces petits enfants... ! Patrick... ! Vous pouvez vous installer autour de la table, mets toi où tu veux ma fille.... !’

Patrick me désigna ma place, à ses côtés. La maman se retrouva à une extrémité de la grande table. Patrick se leva et posa une kippa sur son chef. Il déboucha une bouteille de vin et versa une mesure de liquide dans le calice. Il laissa déborder légèrement le gin. Quelques gouttes glissèrent sur le corps du récipient pour aller se répandre sur la coupelle.
Rien n’avait changé, je retrouvais la tradition, et revoyais mon papy qui procédait de la même façon, autrefois. Il me portait sur son bras gauche tandis que l’autre bras supportait le calice et, tout en récitant sa litanie, il me fixait des yeux. Ensuite, la prière finie, il me mouillait les lèvres par le breuvage.

Tout me revenait en mémoire.

A suivre...


L’Entourage.


Tout le cercle des alliés
Est penché sur son berceau.
Chacun y va de son gentil petit mot
Chacun tente de lui caresser la peau
Par un sourire.


Divin bébé qui converse avec les anges
Sous nos regards attendris qui ne dérangent
Son sommeil, à doigts repliés, et qui songe
Sans doute à ces fées qui tournent en manège
Juste au dessus de sa tête. Mais que sais-je.. !


Innocente créature qui vit depuis dans nos cœurs,
Enchantés et repus par ces instants de bonheur.
Nous sommes à tes côtés, quelque soit l’heure.



Simon
Tout en vers

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 avril 2005 - 22h37:

...Dans qq instants L OUBLIE OU SIMON ET SHIRLEY....VII....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 avril 2005 - 21h20:

Passe au PTB le 11/04/2005 mais avant voir le début mois d’Avril…2005.


Albert Siméoni

Récit policier.

Paris le 4/09/2004.
Passe le 4/04/2005.


LA MALCHANCE.

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.

Dans les principaux rôles

L’actrice………………….Jeanne Sullivan.
La jeune fille……………. Claude Chaveau.
La maman………………. Sandra Chaveau.
Le papa…………………. Bernard Chaveau.
Le copain de Claude……..Guillaume Goujon
La maman de Guillaume…Germaine Goujon.
Le vieux retraité………… Armando Santoni.
Le chauffeur……………. Vincenzo Maldini.
Le bras droit maffieux……Enrico Valdez….Alias ‘Il luppo..’
Le préfet………………….Mr Charles Lander.
Le directeur de Boulakia…Robert Chetboun.
La concierge…………… .Mme Emmanuelle Alvarez.
La production……………Atlas-Production.
Le projectionniste……….Richard Assouline.
Le commandant Foucault…Alain Roche.
Le directeur de production ARGUS PRODUCTION…..Mr Alibert Jean.
Le jeune caméraman……..Guy Barin.
L’inspecteur Boulakia.
Son collègue Gilbert.


Rue de Rennes. A Paris. 14 heures 58.

Une équipe de la télévision française tourne le dernier plan de son film ‘ ….LA MALCHANCE… !’ La principale actrice aperçoit son amoureux de loin. Gros plan sur son visage puis, la caméra s’éloigne tout en suivant sa course ; elle va rejoindre son fiancé, à travers la cohue de figurants. Ils s’enlacent et la caméra s’éloigne pour montrer toute la rue en perspective.
A cet instant, une voiture démarre lentement du côté paire de la rue, juste au moment où le plan est termine une jeune fille, étrangère au film , tombe à terre, derrière une voiture en arrêt. Toute la production plie bagages.

Quelques minutes plus tard, les badauds s’aperçoivent que la jeune fille, allongée sur l’asphalte est inerte. Un médecin présent sur les lieux, se rend compte que la jeune fille saigne du côté de la nuque. Comme foudroyée . Il appelle sur son portable les services d’urgence. Les secours, sur place, constatent que celle ci est décédée d’une balle dans la tête, à hauteur de la nuque.

La police est sur les lieux. Un cordon de sécurité est établit , toute la rue est barrée. Trois cars de policiers sont stationnes et l’inspecteur Boulakia est appelle en renfort. Pendant ce temps, les flics interrogent les premiers badauds qui ne sont rendus compte de rien ; plus occupés à suivre la fin du tournage alors que la jeune fille gisait sur le sol dans un petit ruisseau de sang.
L’équipe de Boulak commence son travail préliminaire. On photographie le corps de la jeune fille sous tous les angles ; la position de la jeune défunte, allongée , est tracée par de la craie, sur le bitume. L’inspecteur conclut que la demoiselle est morte sur le coup par un coup de feu tiré à faible distance, par un silencieux puisque personne n’a entendu de détonation.

‘…Gilbert vérifie les papiers de la jeune fille … ! Tu me donnes l’adresse de son home….Ou de ses parents… ! ’

Une heure plus tard…A Maisons-Alfort.

‘…Je suis bien chez Mr et Mme Chaveau… ?’
‘…Oui Monsieur… !’
‘…Inspecteur Boulakia, Monsieur… ! Puis-je entrer…. ?’
‘…Oui, bien sur, rentrez donc… !’
‘…Je suis venu expressément vous voir avant que les journaux s’emparent de l’affaire… ! Il est arrivé quelque chose de grave, Monsieur Chaveau… ! Votre fille… !’
‘…Ma fille …. ?’
‘…Oui monsieur…. ! Claude, votre fille a été tué il y a une heure trente….Sur le coup… ! Rue de Rennes… !’

Le père à la nouvelle s’effondre. Sa femme appelle de toute urgence le SAMU. Quand il se réveille à la salle d’urgence, il ne peut parler, il a perdu la parole sous le choc. Un autre drame s’ajoutait à la tragédie. C’est sa femme Sandra, le lendemain matin qui courageuse, doit répondre aux premières questions de l’inspecteur. A l’hôpital, le cas de mon monsieur Bernard est très sérieux. Il est transféré dans un service spécialisé pour soins intensifs dû à un traumatisme approfondi.

‘…Madame Chaveau, parlez moi de votre fille… ? Ce genre de meurtre est une exécution… !’
‘…Tout le monde vous parlera d ‘elle en bien, pas de dérive, rien, ma fille est ce qu’on appelle une fille rangée, aucune compagnie qui puisse soulever des doutes sur elle… ! Rien pas le moindre doute… ! Je ne comprends pas, elle est sortie acheter des fringues ce jour là… !’
‘…En effet, nous avons trouvé ça, près d’elle, des vêtements de marque. Nous avons interrogé le commerçant , elle était seule.. ! A t’elle un ami, un flirt… ?’
‘…Oui , Guillaume, quelqu’un de bien … ! ils s‘aiment très fort… ! Sa famille habite de l’autre côté de la route, le pavillon d’en face… !’
‘…Je vais en profiter, pour les interroger… ! J’ai encore besoin de vous, il vous faut du courage… ! Madame Chaveau… ! La reconnaissance du corps.. à la morgue ! Une règle dans ce genre d’affaire, ensuite on vous le restituera… !’
‘…Vous me parlez d’exécution, je n’ai pas compris… ?’
‘…Ce genre d’assassinat, n’est pas courant. Il n’y a que le milieu qui puisse agir ainsi…. ! Et encore, en général ils tirent par devant, jamais par derrière, c’est une règle d’honneur chez eux , et là, je me perds en conjectures… ! En plein midi, devant témoins…. ! Quoique cela leur arrive de le faire en toutes circonstances…. ! C’est étrange… !’
‘…Que vient faire ma fille, dans ces réglementes de compte… !’
‘…Que fait votre mari, comme travail…. ?’
‘…Il est responsable chez DARTY, depuis plus de 25 ans… ! Un homme tranquille, aimant ses enfants, nous en avons trois… ! Deux à présent… !’

Elle se mit à pleurer. ‘…Nous sommes désespérés… !

A suivre….

Albert Siméoni

Récit policier.

Paris le 4/09/2004.


LA MALCHANCE II

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.

Résumé du chapitre précèdent…

Lors d’une fin de tournage, une jeune fille Claude Goujon, tombe, foudroyée derrière une voiture. Pour une raison inconnue. L’inspecteur Boulak est sur les lieux. Il commence ses investigations. Le père de la jeune fille s’effondre sous le choc, il perd la parole. L’inspecteur parle d’exécution’….

‘…Je comprends votre douleur… ! Mais j’aurai les ou l’assassin de votre fille.. !’
Demain, donc à la morgue, Madame… ! Courage… !’

Mme Chaveau prit congé de son hôte.
L’inspecteur se dirigea vers la famille de Guillaume Goujon.
Il sonne à la porte du pavillon.
La porte s’ouvre automatiquement.

‘…Bonjour Madame, excusez moi, je suis l’inspecteur Boulakia… !’
‘…Entrez inspecteur… !’
‘…Etes vous au courant…. ?’
‘…Non…. ? Que se passe t ‘il… ?’
‘…Guillaume est il là, Madame… ?’
‘…Oui, il vient de rentrer, et il téléphone à sa copine Claude depuis une heure, il lui a laissé au moins plus de dix messages… !’
‘…Dites lui de venir… !’

Le jeune homme descend de sa chambre avec le portable collé à l’oreille…
‘…Réponds merde… ! Réponds…Enfin… !’
‘…Elle ne répondra plus Guillaume… !’
‘…Qui êtes vous… ?’
‘…C’est l’inspecteur Boulakia… ! Guillaume… !’
‘…Enchanté Inspecteur… ! Je dois …. ! Comment ça plus…. ?’
‘…Elle a été tué, il y a une heure…. ! Rue de Rennes… !’

Guillaume lâcha le portable qui se désossa sur le sol…

‘…Comment dites vous…. ?’

L’inspecteur lui relata les faits…

‘…Guillaume, vous sentez vous bien… ?’

Le jeune homme le regard hagard avait peine à comprendre ce que lui racontait l’inspecteur…

Sa maman..

‘…Guillaume, tu ne te sens pas bien… ?’
‘…Non… !Non.. ! Ca va… ! Tuée… ? Mais qu’est ce qu’elle a fait pour être tuée… ?’
‘…Rien, c’est ce que nous cherchons à savoir, mon équipe et moi… ! Fumait t’elle de la drogue…. ? Nous ne devons rien laisse au hasard… ! ’
‘…Claude… ??? De la drogue… ? Où avez vous trouvé ça… ?’
‘…Je suis désolé d’en parler, je dois explorer toutes les pistes… ! Je me dis que peut être à votre insu… ! Elle aurait pu en prendre et ne pas payer son fournisseur… !Un hypothèse parmi tant d’autres… !’
‘…Non, pas du tout, elle était saine… ! Excusez moi, je ne me sens pas bien… !’
‘…Bon, je vais vous laissez… ! Si j’ai besoin de vous, je vous en ferais part, Guillaume.. !’

L’état de Bernard, le papa de Claude, n’évoluait pas dans le bon sens. Bien qu’il fut prit en charge par le meilleur spécialiste du moment, le professeur Bertrand, connu dans ce genre de traumatismes. Il estima que son patient était dans une phase sérieuse et qu’il fallait patienter. Ce qui bien sur était catastrophique pour la famille qui espérait un rétablissement rapide de leur père et mari.

A suivre..

Albert Siméoni

Récit policier.

Paris le 4/09/2004.


LA MALCHANCE III

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.

Résumé des chapitres précédents…
Lors d’une fin de tournage, une jeune fille Claude Goujon, tombe, foudroyée derrière une voiture. Pour une raison inconnue. L’inspecteur Boulak est sur les lieux. Il commence ses investigations. Le père de la jeune fille s’effondre sous le choc, il perd la parole. L’inspecteur parle d’exécution. Il annonce le décès de la jeune fille à la famille de son copain Guillaume, qui n’en revient pas par cette nouvelle….’

L’inspecteur, dans son bureau, mit plus de dix agents sur l’affaire.

‘…Gilbert… ! Tu vas t’occuper à chercher dans le ‘ milieu’. Je veux des indices, quelque chose pour orienter l’enquête. Le préfet me harcèle, presque heure par heure, Il veut être tenu au courant de l’affaire. L’assassinat de cette jeune fille en plein midi et en pleine rue, l’empêche de ‘dormir ‘ comme il me l’a dit…. ! Nous n’avons rien pour l’instant, la fille est clean, rien qui ne puisse m’orienter vers une quelconque affaire précise… ! Quel mystère… ! Je nage dans le brouillard… !’

Boulakia délaissa toutes les affaires en cours pour s’occuper exclusivement de celle là. Aucun mobile apparent ne venait effleurer son esprit.

Il décida d’aller sur le lieux du drame. Avec les photos de la jeune fille en main, gisant à terre.
Pour essayer de vérifier certains éléments qui auraient pu échapper à la vigilance de son équipe dans la cohue.
Les terrasses des cafés étaient bondées de monde. Des jeunes couples sirotaient, le regard caché sous des lunettes de soleil, des sodas et autres boissons alcoolisées. Sans se douter qu’il y à peine deux jours, une jeune fille était assassinée, sans doute pour rien. Pas très loin de leurs boissons rafraîchissantes. Les traces de craie du corps de la jeune fille dessinée dans la position allongée ne s’étaient pas effacées. Il lisait le rapport de son ami Gilbert. Il recalcula la distance approximative entre le corps et le coup de feu supposé.
Surtout que ce dernier a été tiré à hauteur d’homme. Il sonna à la porte d’un immeuble cossu. Un dame vient lui ouvrir..

‘…Pardon, Madame, je voudrais parler à la concierge de l’immeuble… !’
‘…C’est moi… ! Qui êtes vous.. ?’
‘…Inspecteur Boulakia… ! Madame…… !’
‘…Madame Alvarez… !’
‘…Oui Madame Alvarez… ! Je voulais vous poser quelques questions au sujet de l’incident d’il y a deux jours… !Avez vu ou entendu quelque chose… ?’
‘…Vous savez, je suis une femme accrochée à la télé, je regardais mon feuilleton, le télé film à cette heure là, les FEUX DE L AMOUR… ! Je me rappelle seulement que lorsque j’ai fermé les volets à cause du soleil qui inonde ma chambre, je ne supporte pas la chaleur, j’ai vu une voiture grise qui démarrait lentement, elle était en stationnement… Là de ce côté pas loin de ma fenêtre…!’
‘…Grise… ? La marque… ?’
‘…Oh pour moi, elle se ressemble toutes, inspecteur… ! Je vais vous montrer.. !’

Ils sortirent dans la rue et la portugaise lui désigna sur place l’endroit d’où la voiture démarra….

L’inspecteur jaugea que la distance entre le départ du coup de feu et l’impacte était bonne mais de là à conclure qu’elle venait de la voiture, il y avait un pas qu’il s’interdisait de franchir, cependant il était perplexe…Cette voiture le chiffonnait, une étrange coïncidence…
Se dit il…

‘…Le coup de feu est parti de là… !’
‘…Je ne comprends rien à tout cela, inspecteur… !’
‘…Cette voiture grise était petite ou grande… ?’
‘…Une voiture de luxe, comme celle que l’on voit dans les films de gangsters… ! ‘
‘…Comme celles que l’on voit dans les films de bandits… ? De la maffia vous voulez dire… ?’
‘…Oui exactement… !’
‘…Ecoutez si je vous montre demain des photos de voiture sauriez vous la reconnaître.. ?’
‘…Oui, pourquoi pas.. !’
‘…Demain à 11 heures au bureau, tenez voici ma carte de visite, merci madame… ! Ah… ! Si vous vous souvenez autre chose, appelez moi… ! N’hésitez pas … ! Encore merci... !’

L’enquêteur Boulakia tenait, enfin, peut être quelque chose.

Le lendemain matin, Madame Alvarez, était dans le bureau de l’inspecteur.

‘…Bonjour, Madame Alvarez, asseyez vous là , mon collègue que vous voyez , Richard, va vous proposez une série d’images de voitures, prenez votre temps et essayez de vous rappeler,
prenez votre temps, c’est important… !’
‘…Ca fait deux fois que vous me le dites, je ne suis pas sénile inspecteur… !’
‘…Allons y… ! Richard envoie les diapositives… !’

A suivre…

Albert Siméoni

Récit policier.

Paris le 4/09/2004.


LA MALCHANCE IV


Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.

Résumé des chapitres précédents…

Lors d’une fin de tournage, une jeune fille Claude Goujon, tombe, foudroyée derrière une voiture. Pour une raison inconnue. L’inspecteur Boulak est sur les lieux. Il commence ses investigations. Le père de la jeune fille s’effondre sous le choc, il perd la parole. L’inspecteur parle d’exécution. Il annonce le décès de la jeune fille à la famille de son copain Guillaume, qui n’en revient pas par cette nouvelle. L’inspecteur retourne sur les lieux de l’affaire. Il se hasarde à parler à la concierge de l’immeuble, Mme Alvarez. Elle lui apprend qu’une voiture grise, dont elle ne connaît pas la marque, démarrait juste au moment de l’incident. La portugaise est dans le bureau de l’inspecteur. On va lui faire visionner des modèles de voitures. ’

Richard, lentement commença sa projection. L’inspecteur toisait la concierge essayant de lire dans ses yeux, un début de reconnaissance d’indice. Les images défilaient une à une. Puis…

‘…Attendez inspecteur… !’
‘…Oui, madame Alvarez… !’ L’inspecteur bondit de sa chaise.
‘…Là celle là, c’est bizarre, on dirait elle… !’
‘…Agrandit Richard… !’
‘…Oui, c’est comme ça…Comme celle là… !Mais grise…. !’
‘…Métallisée vous voulez dire… ?’
‘…Oui grise, je vous dis… !’
‘…Une limousine 19…., dernier cri, ça alors, décapotable, elle vaut une fortune… !’
‘…Ah bon… ?’ Répondit la concierge…
‘…Vous êtes bien sure, Madame… ?’
‘….ALVAREZZZZ…….. ! Si vous commencez à oublier mon nom de famille… !’
‘…Non… !Non… ! Pas du tout… ! Merci… !C’est tout pour aujourd’hui… !’
‘…Et…. ! C’est tout… ?’
‘…Oui, merci pour votre collaboration… !’
‘…Dans mon pays on m’aurait donné de l’argent, ici en France, les collaborateurs ne sont pas payés… !’
‘…Mais vous venez de faire un acte civique…,’
‘…J’ai besoin d’argent pas d’acte civile…. !’
‘…Nous allons y réfléchir… !’
‘…Vous les français quand vous réfléchissez, c’est à dire que rien n’arrivera… !’
‘…Alors on y pensera… !’
‘…C’est pire… !’

Elle prit son couffin et salua les inspecteurs.

‘…Gilbert…. ! Des modèles comme ceux là, ne doivent pas courir les rues, à ce que je sache… ! Je veux la liste de tous les concessionnaires qui commercialisent cette marque… ! Dans deux heures, sur mon bureau… !’
‘…Il n’y a qu’un seul dans toute la France, le concessionnaire ZANETO…. !’
‘…Ok, ça va faciliter notre tache… ! Appelle le … !’

Quelques minutes plus tard, le fax grésille..

‘…Tiens nous avons la liste de tous les propriétaires de voitures de ce modèle.. ! Il y en a cinquante dans toute la France…. !’
‘…Vas y Gilbert, donne à chacun de nos amis, dix noms, et dis leur de les appeler, je veux connaître leur emploi du temps de ce jour là , avec précision, informe aussi les gendarmeries, je vois que certains d’entre eux sont loin d’ici, par contre, nous avons quatre modèles à Paris… !

Le préfet…Au téléphone.

‘…Alors, inspecteur, où en êtes vous…. ! Dans cette enquête… ?’
‘…Nous avançons à petits pas… ! Monsieur le Préfet… !’
‘…Je veux un condensé… !’
‘…Vous l’aurez demain… !
‘…Merci, inspecteur… !’

Le lendemain matin…

‘…Bon, Boulak, pour les modèles parisiens, deux d’entre eux, avaient leur voiture chez le concessionnaire pour la visite annuelle, l’un était en vacances, quand au quatrième, il est retraité, il ne conduit pas la voiture, c’est son chauffeur qui le guide, et hier il l’avait donné pour un réglage de phare, très tôt le matin pour l’a retirée le soir ; le concessionnaire l’atteste… !’
‘…Bon du côté des gendarmes…. ?’
‘…Il en manque quelques-uns… !’

L’inspecteur avait, sous les yeux, les trois quart des rapports de gendarmerie. Certains d’entre eux n’ont pas pu être rédigés de rapport et pour cause, ils étaient à l’étranger.

‘…Bon, travaillez sur ce que vous avez d’ abord, épluchez les… ! Très précisément… !
Bon, nous verrons pour le reste… ! Je vais aller voir le vieux retraité.. !’
‘…Mais il ne conduit pas… !’
‘…Oui, je sais, comment s’appelle t’il déjà…. ?’
‘…Santoni Armand… Il habite la région parisienne…!’
‘…Ca sonne comme l’Italia ça non.. ???’
‘…Oui, mais où est le rapport, des noms italiens, nous en avons des millions en France.. !’
‘…Son chauffeur… ?’
‘…Ah, ça je ne lui ai pas demandé.. !’
‘…Vas y appelle… !’

Trois minutes plus tard….

‘…Vincenzo Maldini… !’
‘…Encore un nom italien… ! J’ai rien contre les noms italiens, Gilbert, donc pas la peine de me poser de questions… !’
‘..Tiens, regarde le fax, il crépite… !’
‘…Encore des rapports de gendarmerie, sans doute quelques informations supplémentaires… ! Vérifie… ! Gilbert ces noms italiens me font chier… ! Va fouiller dans l’ordinateur et apporte moi ce qu’il te tombe dans les mains…J’ai comme un pressentiment… !’
‘…Ah .. !Bon .. ! Sur le meurtre…. ?’
‘…Va fouiner… ! Ah tiens le reste des rapports de gendarmerie, je veux que nos amis, les vérifient virgule par virgule, point par point… ! Je veux des condensés pour chacun d’entre eux dés fois que les gendarmes oublient un point essentiel…. ! On ne sais jamais… ! Je leur donne trois heures pour ce faire… !’

A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 avril 2005 - 20h23:

' LA MALCHANCE IV......Puis en fin de soirèe '...L'OUBLIE OU SIMON ET SHIRLEY...VII....!'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 avril 2005 - 19h55:

Va falloir RAT MONEY alors Tawfiq...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mardi 12 avril 2005 - 19h06:

bravo meyer pour le con s'il y a bulles!
pour le tac au tac le super jackpot sera un jack pope .on va bien verifier le tirage des cheminees pour le prochain tirage et on va faire gratter les les cardinosaures pour le prochain grattage.
a mon avis,les eveques avec leurs kippas rouges doivent etre des communistes et pour la communion,les osties on fait eveque ou sans.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 avril 2005 - 16h57:

LE PAPE DE TOUS…..

Paris le 11/04/2005.

Albert vous parle du PTB….

Comme promis hier lors de son élection de Pape de Tous, je me dois de vous narrer les circonstances et surtout les rebondissements de dernières minutes qui ont valu à Breitou d’être élu Pape….

Il y avait plus de 30 candidats pour ce poste, pour représenter le guide de ADRA, reconnaissons que personne parmi vous, je parle de ceux d’en haut, n’êtes capables de
parler d’une seule voix ; mille voix ,mille opinions, milles avis, cent mille bêtises et conneries jumelées…

Dans ce sacré collège, composé de 130 Cardinaux dont faisait partie, LA DOUDA 85 ans, Hai 88 ans, Emile 95 ans, Meyer 110 ans, Breitou 45 ans, Braham 85 ans, Shallom néant ( âândi bountou mââ, et je vais m’occuper de lui qd l’envie me prendra) DAVIDEDEN 122 ans, Fernand 99 ans, et un brin de muguet aux narines, Henri 112 ans, Maxiton 109 ans, Stéphane 98 ans, Jacominou 105 ans, Albert 102 ans, Belebou 76 ans etc…Bref tous des cardinaux à la fleur de l’age pétant et sonnant, sans oublier TAWFIQ 106 ans… la réunion dans la chapelle a duré plus de Deux jours sans que les votants ne puissent sortir de leur salle de réunion….

La première intervention fut celle du Cardinal HAI de la paroisse de AKOUD…

‘…Nobles frères, remplacer Jean-Paul II par l’un de vous est une tache ardue, elle tient du miracle et comme on le sait secrètement les miracles ne sont plus d'actualitè, il va falloir en faire un même virtuellement. Nous devons choisir parmi nous, celui qui aura l’audace, la pertinence et le courage dans la foi pour perpétuer la ligne de conduite de notre cher et regretté défunt…. ! D’une part , d’autre part, il faut que nos voix soient unis et surtout solidaires, sans partie pris, pour donner à notre Eglise, un digne représentant sur la terre de notre Seigneur… !’

LA DOUDA….’

‘….Notre cher confrère vient de nous illuminer et sans le parodier, l’un d’entre nous doit faire preuve, après son élection, de justesse et surtout ne pas oublier de mettre l’accent sur nos frères juifs nos aînés qui sans eux ne seront pas là aujourd’hui, puisque nous sommes entre nous, avouons le, nous n’avions rien inventé, nous avons tous pris de chez eux.
Malheureusement, des papes anciens d’autrefois, pour mieux asseoir la prépondérance de notre religion chrétienne ont tout fait pour déformer l’image de nos frères juifs, pour le présenter comme le peuple déicide alors qu’ils n’ en est rien. Un prétexte pour les avilir et pour donner à leur société misérable, le sentiment que le juif est impur et que sa présence de partout n’est que malheur et catastrophe. Grâce à notre chers papes Pie XXIII et à Jean-Paul II , la vapeur s’est renversée et nous avons demandé pardon à nos frères juifs…Justice a été rendue. Donc, il faut aller dans le sens de la tolérance et surtout dans celui de la fraternité… ! Notre prochain Pape aura pour mission de mieux approfondir les liens nouvellement tissés avec la diaspora juive et le peuple D’Israël…. !’

EMILE….

‘…J’ai rêvé hier soir d’un souffle qui venait caresser mes oreilles. Un souffle que je traduis par divin car le visage de notre futur Pape m’est apparu en filigrane dans ce rêve mais je suis dans le secret et je ne peux pour l’instant donner son nom sans que nous soyons tous d’accord. Ce Pape rêvé est jeune, plein d’entrain et surtout fidèle à ses convictions. Il apparaît presque auréolé de ferveur tant sa chaleur et sa foi se dégagent de lui… Il sera l’ami de tous et le compagnon de notre sainte Eglise… !’Amen… !’

Meyer…

‘…Que D ieu nous entende mes chers frères. Dans les conditions actuelles, et vu les progrès de nos missions à travers le monde pour évangéliser encore plus de personnes misérables car c’est dans les ghettos et les foyers pauvres et modestes que notre sainte Eglise trouve le ferment de ces conversions ultras rapides. Il faut que notre prochain pape délègue à travers ses institutions plus de prêtres, plus de curés dans les campagnes car c’est là que nos brebis seront plus enclin à suivre nos bergers… !’

DAVIDEDEN…

‘…La Tunisie m’est peu chère comme mon verbe… !’

Fernand…

‘…Les pommes de mon jardin sont une bénédiction du Seigneur , ses voies sont impénétrables… !’

Tawfiq….

‘…Que Brahmâ nous entende… !

Tous les cardinaux…

‘…Brahmâ…….. ?’

‘…J’ai dis Abrahma… ! En indou, Abraham n’est t’il pas notre père…. ?’

‘…AHHHHHHHHHHHHHHHHHH…. ! ‘

‘…Mon sentiment en ce jour important est que notre Seigneur nous guide dans nos choix.
Je pressens une élection hors du commun et ce choix portera bien haut le flambeau de notre religion. Que la voix de notre Seigneur Jésus, nous inspire… ! Amen… !’

Braham…

‘….Mes photos ont été elues premium de l’année… !’

Shallom…

‘..MMMMMMMM…. !’

Yatic Mmm…

Jacouminou….

‘…Comme vous le savez, je suis Cardinal d’une ville des ANGES…. ! Et bien sur, je suis en contact permanent avec eux à un tel point que je vis parmi eux. Le lien que je cultive depuis bientôt cinq ans, fait que je suis très souvent à leur écoute. Et aujourd’hui plus qu’hier, notre religion et notre foi, ne doivent plus se limiter à convaincre nos ouailles des biens fondés de nos préceptes religieux mais plutôt à les remettre en valeur avec encore plus de conviction. Notre Eglise traverse des moments de lassitude et des voix me parviennent de tous les évêchés de ma région, m’enjoignant de vous dire, que l’heure n’est plus à la tergiversation mais plutôt à la rénovation sans ambiguïté de nos institutions qui souffrent d’immobilisme. Nous devons tisser avec les autres peuples de la planète, sans que nous les forcions à renier leur foi, des liens sans arrière pensée et montrer ainsi aux yeux du monde que notre nouvelle pensée est plus adapté au progrès de ce monde…Je vous rappelle que de nombreux prêtres et curées de divers diocèses ont renié notre foi pour épouser d’autres religions qui prêchent les même commandements de notre SEIGNEUR JESUS mais avec beaucoup moins de rigidité, je veux parler entre autre des célibats de nos prêtres, de l'avortement, questions qui reviennent souvent ici… !’

Belebou…

‘…Moi, j’ai toujours réfléchis, donc je réfléchis… !’

Maxiton…

‘…Moi, j’ai réfléchis et je donnerai ma réflexion lors du vote… !’

Bref, le secrétaire de la sacristie donne des bulletins de vote et après une heure de réflexion, au deuxième jour élisent le Pape qui prend le nom de GIOVANI BREITOU III.

Et tout le monde est heureux…

Le Pape se présente au balcon du PTB et donne sa bénédiction aux fidèles amassés depuis deux jours en chantant….


‘…..Petit Peuple..§§§§§§….
Vous ne vous moquerez plus
Quand vous verrez dans la papa-mobile
Breitouch le laid

Ils m'ont élu
Le Pape des Fous

C'est aujourd'hui le jour de la fête Du Trône
Et pour un jour cela me donne tous les droits

M'aimeras-tu
Elsaaaaaaa ?
M'aimeras-tu ?

Mais tu t'en fous
ElsAAAA..§§§§
Oh ! tu t'en fous
Qu'ils m'aient élu
Le Pape de Tous

Petites filles
Qui récitez des rondeaux
En mimant Breitouno
Avec son sac au dos

Qu'est-ce que ça vous fait
Que je sois si laid ?

J’aime la femme et l'homme qui m'ont donné le jour
Et qui ne m'ont abandonné avec tout leur amour

M'aimeras-tu
Elsaaaaaaaaaaaaaaa… ?
M'aimeras-tu ?

Mais tu t'en fous
Elsaaaaaaa…§§§§§
Oh ! tu t'en fous
Qu'ils m'aient élu
Le Pape de Tous

Le Pape des Fous
Le Pape des Tous
Le Pape des Tous

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 12 avril 2005 - 16h44:

...DANS UN INSTANT...VOUS SAUREZ TOUT SUR LE CONCLAVE.....!