Archive jusqu'au 25/mars/2007

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2007: Archive Mars 2007: Archive jusqu'au 25/mars/2007
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Cacouboulou (Cacouboulou) le dimanche 25 mars 2007 - 19h47:

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Freres humains qui apres nous vivez,
N'ayez les cuers contre nous endurcis,
Car, se pitie de nous povres avez,
Dieux en aura plus tost de vous mercis.
Vous nous voiez cy attaches, cinq, six:
Quant de la chair, que trop avons nourrie,
Elle est pieca devoree et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et pouldre.
De nostre mal personne ne s'en rie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

Se freres vous clamons, pas n'en devez
Avoir desdaing, quoy que fusmes occis
Par justice. Toutefois, vous scavez
Que tous hommes n'ont pas bon sens rassis;
Excusez nous, puis que sommes transsis,
Envers le fils de la Vierge Marie,
Que sa grace ne soit pour nous tarie,
Nous preservant de l'infernale fouldre.
Nous sommes mors, ame ne nous harie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

La pluye nous a debues et lavez,
Et le soleil dessechiez et noircis;
Pies, corbeaulx, nous ont les yeux caves,
Et arrachie la barbe et les sourcis.
Jamais nul temps nous ne sommes assis;
Puis ce, puis la, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesser nous charie,
Plus becquetez d'oiseaulx que dez a couldre.
Ne soiez sonc de nostre confrairie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie,
Garde qu'enfer n'ait de nous seigneurie:
A luy n'ayons que faire ne que souldre.
Hommes, ici n'a point de mocquerie;
Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre!

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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Girelle (Girelle) le dimanche 25 mars 2007 - 18h23:

Je me tais: Il ne faut pas parler de corde dans la maison d'un pendu.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le dimanche 25 mars 2007 - 18h40:

Nous voyons que le Directeur du PTB reste pendu ... à nos basques.

Il ne nous lache pas les baskets (NIKE TM).

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lza (Lza) le dimanche 25 mars 2007 - 18h05:

PAS GRAVE CA EN CHOEUR , SANS COEUR, OU SANS REPROCHE !!

PAR CONTRE

ON RIRA, ON CHANTERA, ON S'AMUSERA COMME DES FOUS !!

LE JOUR OU CE SRA VRAI !!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 25 mars 2007 - 17h51:

Mamoulou, je me pendrais une seconde fois si tu veux...!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 25 mars 2007 - 17h49:

ON SAVAIT DEJA TOUS QUE T'ETAIS FOU !!

MAIS ALIENE MENTAL ET A ENFERMER ON LE DECOUVRE CE MATIN

DONC EN COEUR NOUS TE DISONS TOUS

"VA TE FAIRE PENDRE"


EN Choeur OU EN COEUR...??? Elsa...?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 25 mars 2007 - 17h24:

Avec les mails que je reçois,il y a de quoi faire deux pièces de PTB, Taoufiq...! Je ne te dis pas la rassra ...!!

Nao me dit je t 'interdis de te PENDRE...! Trop tard c'est fait Nao....!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 25 mars 2007 - 17h16:

Ahahah.. Je t'ai vu ...! Tu vas voir comment.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 25 mars 2007 - 17h03:

biber depuis ce matin je suis pendu au telephone mais je n'ai pas reusi a t'avoir au bout du fil.
tu me laisses la gorge serree..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le dimanche 25 mars 2007 - 15h44:

Meyer ça va mieux mon ami.
Les traces des cordes ont disparu donc voila ma corde vocale.

Mon ouvrier ne sachant ni lire ni écrire, se repére grâce aux affiches publicitaires lorsqu’il prend le métro. Il reconnait les stations grâce à ces repaires là.

Voilà qu’un matin, je ne le vois arriver, ce qui n’est pas dans ses habitudes.
Enfin, il arrive vers les 13 heures…

‘…Mais enfin Karim, as-tu vu l’heure qu’il est ???’
‘…Ils ont changé les affiches … ! Dans la station… !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mr_Germain (Mr_Germain) le dimanche 25 mars 2007 - 14h56:

'...Notre dirlo m'a remis cela avant ce que vous savez....!


SKETCH.

Paris le 25/03/2007.


SUITE DE MA DEMANDE DE DEDOMAGEMENTS AU CLAIMS.

Donc, je suis allé retirer un dossier au CLAIMS, 47 BD de Belleville.
En ce jour du 20/03/2007.

Quatre feuilles écrites en français et en allemand.
J’en fais part à ma mère et à quelques amis d’ici et des STATES.
Qui passent la bonne nouvelle un peu partout.
Pour une fois, l’annonce est prise au sérieux.

Je sonne. Une voix de jeune homme en kippa.
‘…C’est pour retirer un dossier, je suis né en 45… !’

Il m’ouvre.

‘…Jeune homme s’il vous plait, je suis né en 45 et vous pensez que j’ai le droit… ?’
‘…Remplissez ce dossier et vous aurez la réponse… !’
‘…Mais si c’est peine perdue dites le moi… !’
‘…Ils vous répondront…. !’

Je remplis le dossier.
Et sans perdre de temps, je le ramène le lendemain.
En cours de route, je tombe sur un ami.
Que je ne cite pas tant il était tout penaud.

‘…Alors…. ! Tu es venu prendre un dossier toi aussi… ?’
‘…1500 €, c’est deux semaines en Israël, non… ?’
‘…Ben oui, pourquoi s’en priver… ! Puisque nous y avons droit… !’
‘…Je t’en prie n’en souffle mots à personnes sinon ils vont penser… !’
‘…Mais enfin, je ne vois pas où est la honte, c’est un droit pas une Tam Toura… ! Ni une distribution de vêtements pour misérables… !’
‘…Quand même, je ne veux pas avoir l’air de venir mendier… !’
‘…Mendier…. ? Quel joli mot, y’a rien à mendier, y’a que prendre un dédommagement pour
Le mal qu’ils nous ont fait subir… !’
‘…Mais, toi tu es né en 45, tu n’as rien eu à souffrir… ?’
‘…Justement dans le paragraphe 25, il est stipulé ‘…De quoi avait vous souffert physiquement… ? Décrivez nous les séquelles… ?’
‘…Justement de quels séquelles as-tu souffert toi ???’
‘…Rien, mais moralement oui… !’
‘…Enfin Albert, tu es né en 45, donc bien après la retraite allemande, alors… ?’
‘…AAAAAh…. ! Ne dis pas cela mon cher ami, j’étais en pleine conception dans le ventre de ma mère et tu sais bien que les fœtus sentent et ressentent les choses… ! Maman a eut très peur, elle a vécu dans l’angoisse et donc ses intestins étaient noués par la peur et moi je sentais tout cela, c’est reconnu qu’un bébé foetus est considéré comme un enfant dés les premiers jours de sa gestation… ! Un assassin qui tue une femme enceinte en prend pour des années parce qu’il a assassiné deux êtres non… ? J’ai donc droit un doloris premium… !’
‘…Et tu as écrits quoi dans ce paragraphe… ?’
‘…Tiens, je te lis…’…Madame, Monsieur, point de séquelles physiques mais des séquelles morales ayant entraîné à ma naissance une sorte de trouble psychique dont j’en ressens depuis 62 ans les inconvénients… ! Le soir, j’ai des cauchemars, des envies de me pendre… ! Oui, un stresse quotidien, un mal de vivre, une lourdeur dans mon estomac due à des privations élémentaires, alimentaires pardon, une angoisse persistante, une sorte de stresse dont je n’arrive pas à m’en défaire…. ! Voilà ce que j’ai écrits … !’
‘…Tu n’as rien oublié dans tout cela… ?’
‘…Non, il faut que j’ajoute quoi encore pour appuyer ma demande… ?’
‘…LE BALLOUT … ! ET TON TMENIQ… !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Valerie (Valerie) le dimanche 25 mars 2007 - 13h43:

Nous aurions dûs prévoir celà.

Il visitait les sites de pendus bien avant sa comédie tragique.
Googles.


 PENDUS



Sommaire des poèmes

LE SOUPER DES PENDUS
(Imité des Repues franches de maître François Villon.)

0n ne s'entendait plus ce soir-là, au PTB dans la salle de 'La Rose-Rouge'. Les cris, les coups sur la table, les chansons criées à tue-tête faisaient trembler sur leurs rayons les pots et les assiettes de l'hôte, et assourdissaient ceux des assistants qui étaient venus chercher un honnête divertissement, en savourant paisiblement un canon de vin de Suresnes dans les hanaps d'étain de maître Albert. Trois écolieres de Montaigu, les plus fermes colonnes de l'endroit, avaient été le matin merveilleusement heureuses au jeu des tarots, et les angelots et les testons commençaient à prendre le chemin de leur poche à celle de l'hôte de la Rose-Rouge, opération des plus bruyantes, à ce qu'il paraissait. Les fumées des vins recherchés de Coucy et d'Orléans montaient à la tête de nos gens et les vanteries les plus extravagantes se succédaient sans borne ni mesure. C'était plaisir que d'entendre leurs beaux récits : ce n'étaient que guet roulé dans le ruisseau, que bourgeois rossés, que bourgeoises, voire même nobles dames induites à mal par nos galants. Enfin, comme deux d'entre elles venaient d'affirmer qu'ils ne craignaient ni roi, ni roc, ni gendarmes, ni diables, la troisième s'écria d'une voix de tonnerre : Je parie pourtant que vous ne viendriez pas demain souper avec moi sous les gibets de Montfaucon, à l'heure où la lune monte à l'horizon, où le vent du soir siffle à travers les os des pendus.
- Combien paries-tu ? dirent les autres.
- Quatre beaux écus au soleil
- Tope.
Le lendemain, comme la lune montait à l'horizon et que le vent du soir sifflait à travers les os des pendus, nos trois compagnes grimpèrent sur la colline de Montfaucon, non pas seuls, mais accompagnées de trois beauxfrisques, galants et joyeux, à qui ceinture dorée tenait lieu de bonne renommée et que l'espoir d'un fin souper avait déterminés à passer sur les inconvénients de la salle de banquet. Il est vrai que la proposition leur en avait été faite à la suite d'un dîner propre à les munir d'une ample provision de cœur au ventre.
On étala les provisions sur la terre maudite : langues fumées, jambons, tripes et godebillaux, rien n'y manquait, quoique ce fût un vendredi du saint temps de carême; six bouteilles de vin et quatre bouteilles d'hypocras complétaient le service. Chacun prit sa donzelle sur ses genoux et l'on se disposa, après quelques caresses plus familières, à diriger l'attaque contre les munitions de bouche.
Et cependant les corbeaux croassaient dans l'air en quittant les cadavres qui venaient de leur fournir le repas du soir, et les chouettes sinistres volaient en rond autour des potences de pierre.
Et voici que deux voix aiguës et lamentables entonnèrent avec de bizarres modulations le chant qui suit :

'...La pluie nous a bués et lavés,
Et le soleil desséchés et noircis :
Pies, corbeaux, nous avons les yeux cavés,
Et arraché la barbe et les sourcils.
Jamais, nul temps, nous ne sommes rassis.
Puis çà, puis là, comme le vent varie,
A son plaisir sans cesse nous charrie,
Plus becquetés d'oiseaux que déz à coudre I
Les deux pendus, descendant lentement de leurs gibets, commencèrent à entrer en danse avec agilité....!'


La bande joyeuse resta glacée d'épouvante, puis, prenant leurs jambes à leur cou, gars et fillettes évacuèrent rapidement la place et abandonnèrent aux citoyens de l'autre monde vins, jambons, et caetera.
- Oh ! oh ! firent les pendus, en examinant pièce par pièce les trophées appétissants de leur victoire.
Et ils s'assirent gravement l'un vis-à-vis de l'autre.
- A ta santé, compère !
- A la tienne, dirent les pendus en se saluant poliment et ils burent à même des bouteilles, tout comme de simples mortels.
Et il parut que la cravate de chanvre ne leur avait pas rétréci le gosier et que le grand soleil auquel ils s'étaient trouvés exposés les avait étrangement altérés; car ils expédièrent en moins d'une demi-heure le repas préparé pour six personnes de très bon appétit, avalèrent proprement quatre bouteilles de vin et deux bouteilles d'hypocras et ces pendus économes et rangés mirent le reste dans leur poche.
Puis les deux pendus, se tenant sous le bras et trébuchant quelque peu, se mirent en devoir de regagner, non pas leur demeure aérienne, mais bien le quartier de l'Université, qu'ils ne retrouvèrent pourtant pas cette nuit-là, car, ayant voulu battre le guet dans la rue de la Huchette, le susdit guet, sans égard pour leur qualité de citoyens du sombre empire, les mena coucher en prison.
C'étaient deux étudiants du collège d'Harcourt qui, ayant entendu le projet de leurs camarades de Montaigu, avaient ainsi mis fin à la glorieuse entreprise de leur ribler leur souper.