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Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Mai 2005: Archive jusqu'au 13/mai/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mamili (Mamili) le vendredi 13 mai 2005 - 08h34:

Mon voeu sera réalisé ???
Brass Jano lequel ? tu sais j'oublie !
Tu as vu cette histoire de retrouvailles sur le chat en direct ? Ca c'est une beau aprés 5O ans !!!
Tu crois qu'on peut passer une photo au PITIBI sans scanner ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ins_Boulakia (Ins_Boulakia) le jeudi 12 mai 2005 - 23h20:

Albert Siméoni

Récit policier.
PASSE LE 5/05/2005…11/05/2005

Paris le 13/09/2004.

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune œuvre connue.

Dans les principaux rôles…

Fabien Bellard……………………Le P.D.G. de la SARL…CONFIFRUITS.
Agnès Bellard……………………L’épouse du directeur.
Sylvia Jolie………………………La secrétaire du PDG.
Herbert Tibi…………………… Le directeur.
Monsieur Marouani Jean-Claude…Le directeur de ‘FORMESGLACE’
L’inspecteur Boulakia.
Gilbert son collègue.
Le singe Ouistiti.


2{LE SINGE. I
}

18 heures. Dans le siége d’une grande SARL de confiseries…

L’inspecteur Boulakia est accompagné, à la suite d’un appel du directeur d’une grande fabrique de confiseries à Drancy, d’un serrurier pour ouvrir la porte blindée du bureau du PDG.
Ce dernier n’avait pas donné signe de vie depuis 10 heures du matin. Sa femme, inquiète, est présente sur les lieux, la secrétaire est debout attendant l’issue de la manœuvre.

Après plus d’une heure de labeur, la porte cède enfin et là, l’inspecteur aperçoit le PDG, monsieur Fabien Bellard, la tête posée sur son bureau, apparemment inerte, le front ensanglanté.
Il fait reculer tout le monde et risque de glisser sur une flaque d’eau. Il fait très chaud dans le bureau du PDG.

‘…Qu’est ce que cela… ? Dit-il à la secrétaire…Madame Joli
‘…Je n’en sais rien…. !’
‘…Vous avez une fuite d’eau ici…. ! Ne rentrez pas Mademoiselle avant que je ne donne l’ordre….. ! Richard prend tous les plans, même la flaque d’eau….Avec le pistolet qui s’y trouve… Et ce bâton aussi…! Ne touchez pas à l’escabeau…Laissez tout en l’état…. ! ’
‘…Mademoiselle…. ! Qui a les clefs de son bureau… ?’
‘…Monsieur l’inspecteur, il ne donne à personne ses clefs… !’ Reprend son directeur principal, Monsieur Herbert.
‘…Vous voulez dire que personne n’est rentré ni sorti d’ici…. ?’
‘…Oui…. !
‘…La porte était fermée de l’intérieur en effet… ! Bon, s’il vous plait, reculez, et laissez mon équipe travailler… ! Retournez à vos places… ! Merci… !’
‘…J’aurai besoin de vous, Mademoiselle… !’
‘…Oui, inspecteur… !’


Dans un salon à part….

‘…Mademoiselle… ! L’avez vous rencontrée ce matin…. ?’
‘…Oui, vers les 9 heures 20, pour lui remettre un colis…. ! Ensuite, M. le directeur est rentré le voir comme tous les matins, pour lui faire le rapport de la veille…. !’
‘..Ensuite….. ?’
‘…Il m’a rappelle pour me dire de ne pas le déranger jusqu’à ce qu’il m’appelle par l’interphone. Il a même décroché son téléphone… !’
‘…Je vois… !’
‘…Sa femme m’a appelle au moins dix fois mais je lui ai répondu que son époux était en réunion… !’
‘…Avez-vous vu quelque chose d’anormal en lui…. ? Ce matin…. ?’
‘…Non….. ! Mais je ne vois pas son singe Ouistiti…. !’
‘…Quel singe…. ?’
‘…M. Fabien ne se sépare jamais de sa mascotte, un singe qu’il a recueillit en Afrique. Il l’a baptise Ouistiti…. ! Je ne l’ai pas vu dans son bureau…. !’
‘…Bon allons voir ça… ! Il était bien à l’intérieur avec lui… !’
‘…Ca fait 15 ans qu’il le trimbale, c’est un singe bien poli et domestiqué… !’

Ils retournent dans le bureau pendant que Gilbert et ses collègues relèvent les indices..
La secrétaire…

‘…OUISTITI…. ! OUISTITI…. !’

Et là, on voit sortir d’un placard mal fermé le singe.

‘…Ca alors… ! Il a du voir quelque chose…. !’ Dis Gilbert.
‘…Essaye de le faire parler Gilbert…. !’

Gilbert regarde médusé son chef….

‘…Le faire parler…. ? Vous vous fichez de moi chef… ?’
‘…Emmènes-le… ! Il est effrayé par la vue de son maître mort… !’

Arrive sur ces entre-faits, Madame Agnès Bellard…

‘…Que se passe t’il ici….. ? Mademoiselle Jolie… ?’
‘…Votre mari, Madame…. !’
‘…Nous l’avons trouvé dans cette position, madame, mort… !’ Répond le Boulak
‘…Oh....! Mon D ieu…. ! Fabien…. ! Fabien… !’

A suivre….


LE SINGE.II..



Elle risque de s’évanouir…
On la fait asseoir….L’inspecteur en fait de même, auprès d’elle, et la laisse quelques minutes reprendre ses esprits….

‘…Je ne comprends rien…. ! Qui l’a tué… ?’
‘…Personne apparemment, on dirait qu’il s’est suicidé… ?’
‘…J’ai appelle cent fois sans succès…. ! Mademoiselle Jolie, n’a même pas prit la précaution de m’avertir… !’
‘…Si elle l’a fait mais apparemment vous n’étiez plus chez vous, sans doute en route… !’
‘….Je suis venue à toute vitesse… ! Quelle malchance… !’
‘…J’aimerai vous poser quelques questions, madame Bellard…. ! Avez vu quelque chose d’anormal dans le comportement de votre mari ce matin…,’
‘…Non…. ! Absolument rien d’anormal… ! Il a pris son Ouistiti dans ses bras, et il est sortit comme d’habitude… ! Je suis à bout… !’
‘…Ecoutez voulez-vous que nous continuons demain cet interrogatoire pour comprendre ce qui s’est vraiment passe… ?’
‘…Oui, je préfère, je ne me sens pas bien… !’
‘…Ok, à demain, voulez-vous que mon chauffeur vous raccompagne… ?’
‘…Non…. ! Non… ! Je vais prendre un taxi… ! Mademoiselle Jolie sera à même de me ramener la voiture chez moi…. ! Que vais-je dire à mes enfants, ils ne comprendront pas … !’

Le lendemain matin…Chez Madame Bellard…

‘…Voilà Madame Bellard… ! Je vous apporte quelques précisions, le médecin légiste m’apprend que votre mari a été tué sur le coup, par une balle tirée en plein front, ce qui ne lui a pas laissé le temps de souffrir. La balle a été tirée d’une distance d’environ 4 mètres, et à une hauteur de 80 cm. Mais ce qui étrange, c’est que le revolver à été trouvé dans une flaque d’eau, or une personne qui se suicide n’a pas le temps de jeter son revolver si loin que cela, ce n'est pas possible, qui l’a donc déplacé pour le mettre à cette distance…. ! Le singe… ? Est t’il dépressif votre mari …. ?’
‘…Par moment, il sombre dans un état de lassitude, mais de là à dire qu’il était dépressif…. ! II n’a jamais été suivi pour ce genre de maladie… ! Nous devions partir en vacances d’hiver à St Moritz…. ! Tout était réservé depuis quinze jours…. ! Avec le singe aussi… !’
‘…Ce singe, madame… ! Ouistiti, sa mascotte, parlez-moi d’elle… !’
‘…Un con, ce singe, soumis à ces caprices bien plus que moi, sa femme, Ils étaient comme deux amoureux et souvent il me disait prend exemple sur lui. Il voulait que j’apprenne ses grimaces… !’
‘…Il était bien domestiqué…. !’
‘…Domestiqué… ? Mais il était plus que cela, c’est lui qui lui rangeait ses souliers dans le placard, lui qui lui allumait ses cigares, d’ailleurs, ils fumaient ensemble le HAVANE, un comble, bien plus que cela Ouistiti me narguait devant lui en me montrant du doigt et mon mari qui étouffait de rire. Au bureau, tous nos employés lui serraient la main dés qu’ils entraient chez lui, Mademoiselle Jolie, lui servait son petit déjeuner, il assistait même, le comble, au conseil d’administration sans que personne ne puisse rien dire, c’était le dixième membre de l’assemblée, un jour il est tombé malade et bien mon cher époux a annule la réunion sous prétexte que son singe n’allait pas bien… ! Ils étaient cul et chemise… !’
‘…Lui avait-il appris à se servir d’une arme… ?’
‘…Oui, tous les dimanches matin, il lui apprenait à viser une cible qu’il avait plantée dans le jardin…Seulement Ouistiti était maladroit, alors mon mari le grondait et le traitait d’âne. Dans ces moments là, Ouistiti allait se cacher dans la réserve sous les escaliers ; il comprenait ce mot d’âne… ! Ah...! En fin de compte, il lui apprit à tirer en lui posant un trépied planté sur le gazon comme point d’appui comme ça, le singe pouvait mieux cadrer la cible et l’a touchée à chaque fois. Au grand bonheur de mon mari. Fabien est aussi un grand farceur. Il adore les mises en scène. Il était déroutant. Un vrai gamin qui n’a pas peur de prendre des risques. Tenez, le soir de nos 30 ans de mariage, savez vous comment il m’a offert mon bracelet en diamant… ? Devant les enfants et mes gendres…. ? Il nous a dit…’ Zut, j’ai oublie ton cadeau, chérie…. ! Au bureau… !’ Je n’ai rien dit, bien sur, alors que tout le monde m’avait honorée d’un petit quelque chose, nous sommes arrivés à la coupe de la dinde et là, une fois découpée nous voyons dans le creux de son ventre, dans la farce, un paquet enveloppé ; le singe s’est mit à rire et à taper des mains, mon mari était hilare…J’ouvre le paquet et là je vois mon bracelet briller de mille feux. Une très jolie façon de m’offrir son cadeau dans un anus de dinde farcie, vous vous imaginez… ! Et ce fameux soir….. ? Où je croyais avoir vu un fantôme passer dans ma cuisine, c’était son singe, que je croyais alité près de nous alors que mon mari avait mit à la place un coussin et quand, il m’a dit ‘ …Chérie, il y a du bruit dans la cuisine, je crois… !’ Je me lève pour apercevoir une forme toute blanche s’envoler par la fenêtre…. ! Je ne vous parle même pas de cette sortie en mer, dans le yacht… ! Nous étions à quelques encablures du port, en pleine mer quand soudain, mes enfants et mes gendres, voyons de l’eau se faufiler en surface, l’eau montait lentement mais sûrement. Je dis à mon mari…’ …Fabien, nous avons une avarie, l’eau ne fait que monter dans l’embarcadère… !Nous allons sombrer… !’ Et l’eau qui montait jusqu’à nos chevilles…’Là, je lui demande de mettre le zodiac à la mer, il me répond, qu’il est en réparation, alors je lui demande d’appeler les secours par radio, il me répond que là aussi, la radio est en panne, nous étions tous angoissés à l’idée de rejoindre la terre ferme à la nage et encore, nous avions notre petit-fils…Finalement, sous le regard de son singe qui jubilait par cette situation, il nous apprend une heure plus tard, qu’il avait installé sous la coque un système pour nous faire croire que l’eau allait nous inonder et que nous allions couler.. ! Voilà le genre de mari que j’avais …. ! Monsieur l’inspecteur… !’
‘…Un papy à risques, comme on le dit… !’
‘…Ah...! Pour ça qu’oui…. !’
‘…Bon merci, je vais retourner au bureau pour reconstituer tout cela…Car là aussi, je crois qu’il s’est fait une farce qui a mal tourné… ! Je vous remercie.. !’
‘…Vous pensez que…… ? ’
‘…Je vous aviserai… !’

A suivre…

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ins_Boulakia (Ins_Boulakia) le jeudi 12 mai 2005 - 23h15:

LE POLICIER DU JEUDI...L INSPECTEUR BOULAKIA MENE L ENQUETE....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 12 mai 2005 - 22h46:

Au THEATRE CE SOIR.


LA DEPRESSION EST UN ART

Qui appartient à ceux qui le mérite.


Girelle… ! Girelle… ! M’entendez-vous….. ? C’est moi Breitou....! Vous avez déjà entendu ma voix, il y a si longtemps, Je suis celui qui vous offre des poèmes improvisés sur le CHAT… En public...! Certains soirs de mauvaise lune ! Pour le bonheur de vos yeux….. !……………. Vous êtes de Nice m’a t’on dit, de la ville des fleurs et de la lumière ; je comprends pourquoi Nice est si belle….. !'

Sans vous avoir jamais rencontré, je devine votre pupille à l’IRIS BLEU, même si j’invente cette couleur car elle est la couleur du ciel pur : cette pureté que votre EPOUX peignait pour moi, ici, sur ces petits croquis. Il a du s’inspirer de votre regard, comme moi je m’inspire en levant les yeux vers le ciel. Pour essayer de comprendre pourquoi les anges ont des ailes blanches et volent toujours dans le bleu.

GireEEEEEEEEEEEEEEEElle… ! Latitesse qu’importe si vous portez deux pseudos… ! En une seule dame… ! Je connais votre vrai nom et il sonne à la fin comme VIE.

Savez-vous qu’ici, la plupart de mes lecteurs sont montés sur les planches du PTB… ??
Même ceux qui sont partis ailleurs et que je n’oublierai jamais. Ils me lisent en sourdine, dés fois.
Et je vais les voir parfois, car nul ne peut prétendre détenir le monopole de la liberté tant que celle ci n’est pas enfreinte, seuls les sentiments du cœur me poussent vers cette liberté que je me dois de respecter surtout lorsque ce que je les ai côtoyés autrefois..


Il y avait autrefois une dame du nom de Janet Castro..Z’al… ! Nous avons fait naître entre nous, une amitié si belle que seule la mort pouvait nous en défaire, c’est pour cela aujourd’hui, que je ne veux plus m’attacher à des voix, mais il se passe quelque chose en moi et je vais vous le confier, vous me faites penser à elle par un certain côté. Que votre vie soit longue ! Amen. Plus je vous lis et plus je vous trouve discrète, pleine d’égards, vous méritez le respect parce que votre époux nous respectait tous ici et ailleurs.

‘….Montez et mettez-vous là …. ! N’ayez pas honte et ne soyez pas gênée… !’

( Breitou la fait asseoir près de lui et lui prend la main.
Ses yeux brillent…

‘….Faites rentrez votre mouchoir, vous n’en avez pas besoin et si par hasard, il commence à pleuvoir, je ferme le plafond. ….Nous l’aimions VOTRE HENRI BELLICHA Z’AL…. ! Madame…. ! Oui nous l’aimions parce qu’il était juste. Aujourd’hui, vous sentez quelque part de l’injustice et vous me dites que vous n’avez personne pour vous défendre, n’ayez pas peur des mots, ici vous êtes sur les planches du plus célèbre Théâtre COSMOPOLITE d’essence juive et arabe surtout, dans le virtuel, qui défend les victimes (comme je le fus à plusieurs reprises et je me suis tût devant des tas de mesquineries) surtout les veuves et les orphelins. J’en ai souffert en silence puis -je me suis rendu compte qu’il fallait rendre coups pour coups, œil pour dent.

CoupableEEEEEEEEEEEEEEEES…. ! Ou Innocents…… ! Regardez-moi GIRELLE…. ! Dites-moi de quoi sommes coupables pour mériter quelques fois des invectives gratuites de la part de ceux ou de celles qui vous prennent pour cible….…. ? Alors que rien mais vraiment rien ne peut venir attester du bien fondé de ces critiques … !’

L’art est difficile, la déprime est facile.. !’

Innocents, seul D ieu le sait et nul ne peut prétendre ne pas être coupable de quelque chose… ! D ieu ne laisse pas les parfaits sur cette terre m’a t’on dit, il les met à sa droite ou à sa gauche. ///.
Imaginez alors le nombre de gens qui sont à ses côtes.
Vous n’ignorez pas qu’un homme de théâtre, joue souvent sous divers rôles, sous divers aspects, sur divers sujets que le nègre lui écrit. Mon nègre c’est Albert, vous le saviez déjà… !../….

Si nous devions aller à la recherche de la vérité comme on va la recherche de l’Arche Perdue dans un désert imaginaire autant vous dire que vous trouverez tromperies et mirages.
La vérité appartient à votre seul esprit, je vous le dis afin de vous convaincre qu’il n’est pas nécessaire d’affronter ce qui n’est pas ‘affrontable’ quand bien même la logique et la morale imposent que l’on reconnaisse ses errements. Malheureusement cette logique appartient à ceux qui ont une valeur, une conscience mais certains l’ont étouffé afin qu’elle ne ressurgisse pas devant leur sale miroir… Pour leur dire combien ils fautent… !’

Je préfère être imparfait et vivre plus longtemps sur cette terre.

Girelle… ! Avez- vous constaté quel est le titre de cette connerie de pièce…LA DEPRESSION EST UN ART qui se peint avec des pinceaux aux poils dorés, par des mains aux doigts de velours sur des feuilles à dessin posées sur des chevalets que vous ne trouverez sur aucune la place de Paris.///.

…………….Seuls quelques grands auteurs, de grands artistes, couturiers de grand renom ont eu la chance de vivre cet état et le vivent encore parce que c’est un combat au quotidien contre soi même et qu’ils répugnent la facilité afin de montrer aux autres, que l’on est tout à fait normal alors que lorsque vient la et qu’arrive le jour, on remarque sur nos joues des traces sèches de larmes qu’on essaye de cacher aux regards de ceux qu’on aime.

Parce qu’être père de famille impose la force mais je me sens si faible devant cela.

Croyez-vous que je parle au hasard… ? Croyez-vous que je vais avoir honte de parler de ce que je sais ; j’en souffre dans ma vie au quotidien… ? Ca n’a pas l’air n’est -ce pas et pourtant… ! Rassurez-vous, cet état me plait parce que j’ai mieux appris à écouter les autres, et pas besoin de me dévoiler l’état de prostration d’autrui pour deviner sa maladie de l’âme, que je lis dans ses yeux.

Je ne vous souhaite pas de faire partie de ce clan de ‘solidaires’ qui s’ignorent, solitaires qui, sans crier leur infortune, trouve quand même le temps de se dire que la vie est belle malgré tout. Pourvu que D ieu ne leur envoie pas de trop gros chagrins. Amen.

Oui… ! Elle est belle Girelle… ! Malgré toutes les souffrances que le monde porte en son sein.

Girelle…. ! Levez les yeux et regardez moi…. ! Il y a des choses dans la vie sur lesquelles il ne faut pas réagir, car connaissant votre situation et votre tempérament, vous n’avez pas à vous justifier ; la dignité ne se justifie pas ; vous la portez comme on porte un brin d’honneur au revers de votre veston… ! Laissez les autres vous apprécier à votre juste valeur… ! Sans les convaincre de votre bonne foi car comme je le dis ‘…Elli mta’ou mta’ou ( Ce qui est sien
est sien) ?’

RESTEZ dans le silence, et votre conscience approuvera votre état d’âme.

Si vous me demandez d’apprendre ce métier de DEPRESSIF, je vous dis de laisser cela aux autres parfaits, car vous l’êtes comme cela et point besoin de flirter avec les muses pour se dire, tiens ‘…J’écris donc je suis dépressive… !’ Tous ne le sont pas heureusement, regardez la Douda par exemple, s’il l’avait été, il aurait été le PHENIX de ces lieux ; mais voilà, il est sain d’esprit et moi fou. N’empêche que nous , ce genre que nous sommes, faisons partie d’une nomenklatura secrète et il faut montrer patte blanche pour y entrer… ! Et je ne vous donnerai pas cet agrément… ! Vous avez la tête sur les épaules et moi sur rien du tout… ! Gardez là en forme… ! Ne perdez rien de votre libre arbitre, de votre bon jugement, même si on vous pousse à la faute… !’

‘…Venez, il se fait tard, allons voir les folles dépressives du CHAT…Et parler avec TATAYOYO… !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 12 mai 2005 - 22h45:

Maxiton;

Mnih pardon, je suis devenu imcompréhensible...mais comprèssible...ahahaahah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Maxiton (Maxiton) le jeudi 12 mai 2005 - 21h14:

Albert,

J'ai l'impression que tu ne lis pas ce que tu écris

Épisode précedent ;

Albert nous envoie des photos du 50 ° anniversaire

de l'État d'Israel

J'ai voulu rappeler qu'en 1998 Israel avait été fêté

par la France officielle

Il faut suivre mon vieux :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 12 mai 2005 - 21h50:

E'jèllè = veuve faute de mon traducteur, rectifiez par vous même. Merci.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 12 mai 2005 - 21h42:

J’ai tellement d’archives à consulter que je passe beaucoup de temps à déchiffrer
certaines de mes histoires d’autrefois
encore enfouies dans mes deux vieux
cartables qui dorment dans ma cave.

Déchiffrer..! Oui car mes nouvelles sont tapées sur une vieille machine Remington avec des caractères qui se croisent, un A prend la place d’un B et ainsi de suite.

Bref, je tombe sur une histoire que j’ai reprise afin de vous la faire passer.

Un monologue que j’ai placé dans ma série

‘NAH QI OU NET’ FE’QAR… !’


Il s’agit d’une voisine au dessus de tout soupçon que le veuvage a surpris…


L’oubli, sans être parfum, n’habite pas le nez bien né et bien fait de ceux ou celles qui ne feront jamais le deuil de ce qui leur appartient.



Breitou monte sur les planches biens connues du PTB pour ‘monologuer’.

Une chaise l’attend au centre de la scène. Derrière lui un rideau noir.

\\.. Arrêt brusque.
\….Arrêt respiration.
…..Lentement….
.\. Reprise basse.


Il se lève et marche en se caressant le menton. Puis, il s’arrête dans le coin gauche de la scène, toise ses spectateurs puis…

Il pointe son doigt vers le ciel tout en regardant le public.

‘…E’jJJJJJJJJèEEEEEEEEEEEEEEEEEEEElè….. \\…Ye nech…… .\. E’jèlè él mrââ ou ghribè…\\…..Ra’jèla toue’fè me’ghir me sou’arou, Aâlla GHAF’LE…..\\….
(…Elle est veuve bonne gens, veuve la dame et surtout seule, son mari est mort sans savoir le comment et le pourquoi, à l’imprévu.)

( Le conteur longe le bord de la scène, s’arrête encoore au centre)

…\…..Ahhhhhhhh…..\….Ahhhh….\ Iti’mè mé’ghir sghar, lé OM OULLE BOU QEN RABI el ââli ….béch tétè’qa ââ’li….\\…….

(… Orpheline sans enfant, ni père ni mère, pour seul compagnie D ieu pour pouvoir poser sa tête sur lui… !)

( Il va s’assoire et croise ses pieds…)

Ghri’bèt’ ellah seb’hanou……Gh’ji'léEE…\\..Sé’mè’eh rabi, ââ’qla ou sabra…niyè el mrââ mé’lè had’qa ; mé’qèl ne’ch elli myal’qa ââla ou’jou’em ri’chet mta l’ eqé’bri’en…/.
Ra’je’lè…. ???? \\…..Ess’mou rabi, él mar’houm Mri’dékh….ra’jèl ââ’qol, mé’ghir doud mé’lè magh’roum b’mar’tou ou bél zran’tou….\\

‘Elle est seule mon D ieu, la Gisèle, c’est le prénom qu’elle porte, sage et patiente, naïve, la femme, mais intelligente; elle fait partie de ces dames qui ont sur le visage la plume de la noblesse.. ! Son mari.. ? il se nommait Mridékh…sans vice mais passionné par son violon.. !)

( Breitou se relève, il a faillit prendre le fil du micro entre ses pieds. (In yaddin radèm )Juron.

…IyèEE… ? \\…Tokh’dom fi ché’riqè mta él farinè fi Mégrine, ou’hè comtabli fi ché’riqè gbi’rè…Mta lah’lou….Fi Beb-Jdid…Qé’nou aï’chine ham’dou’llah fél khir oul bar’qa… !

(..Elle … ? Elle travaille dans une entreprise de farine ( nous sommes tous dans la farine), son mari était comptable dans une usine de pâtisserie…Ils vivaient bien grâce à D ieu dans l’abondance et le bonheur.. !)

Toué’fè el mess’qine ou khè’lè mar’tou fél ghbi’nè, ghri’bè ; ghri’bèt é’llah mébin ââr’ba houit séq’tin bél gha’ssra…..\\.

(..il est décède le pauvre laissant sa femme dans le chagrin, esseulée entre quatre murs qui muets d’angoisse.. !)

( Le conteur s’assoit sur le rebord de la scène, il a la tête entre les mains)…..Il se et reprend…

Rajèl le’yi bél dé’qrè’yètou, album fi yé’dou ou’hè ou iyè yét’fèq’rou él èyèm mta zogh’rom,…….. Zrana seq’tè, mââl’qa ellioum fél hit elli yeb’qi mou’lèt el dar, elli ghé’yèb….\. Mé’llè nché’mtou deï’rè fél byout….\\
AhhhhhhhhhhhhHHHHHHHHHHHHHHHHHHH….Qadé’ch él mout syaï’ba yè nech….\\ Gjijlè ha’mlè él bqè ou mââ’biyè bél tnakh’ssiss….\…..I’yè lé’jèlè Gjiglè tchouf él zrana ou ham’lè éyou’mè bél sqét…..\\……

Le mari aimait de temps à autre feuilleter leur album, et elle lui rappelait les bons souvenirs de jeunesse. Hélas, lui, le violon était toujours là, accroché au mur qui sanglote; son propriétaire n’est plus là mais son âme tourne dans sa chambre… ! Combien la mort est dure braves gens, Gisèle supporte les pleurs et les sanglots.. ! Elle, la veuve qui lorgne sur le violon et qui supporte ses jours avec silence.. !)

( Breitou se lève et d’une voix forte…Prenant à témoin le public, il pointe son doigt vers lui …

‘…EL KHONAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRR….


Jrè….mél squi’fèt él ji’rèn ou tah fél qé’yèss, lémou’hou mé’ghir fi yol’mè ; ji’rèn ghad’rouat fél zna’qi ou fél sla’oui mé’ghir lou’nis’tiyè fi ââl’mâ….El qlèm él ma’ssèt elli béquè lah’jar fi jero’ta. Bént él néss, mes’qinè, Gjijlè jè ââl’iyè él khbar\\.

( La rumeur d’un scandale a couru entre les patios des voisins et est tombé sur la rue, vite ramassée sans que giséle le sache, par les curieux ; le voisinage l’a trahi dans les impasses et les synas colportant des médisances sur l’honnête femme…Des paroles honteuses qui ont fait pleurer les pierres. La nouvelle est parvenue dans les oreilles de la maîtresse de maison, esséulèe, Gisèle.)

Sid él néch, allah yarh’mou mé ouch fél mhal, méllè haï fél jé’bènè, fou’mou bér’èd ou mé tha’rèq mé’nou lè yed ou’lè saq, tha’yar……. !

( Malheureusement le roi de la maison est absent, que D ieu ait son âme, mais vivant dans le cimetière, la bouche froide qui ne soulever un pied ni un bras…fut remué… !)

( Breitou se relève et arpente le long de la scène)

‘…Kher’jè fél sqi’fa, ha’llèt él ché’bèq, ââ’lèt rassa él chmè ( ici le conteur lève les bras )

(…Elle sortit dans la patio, ouvrit sa fenêtre, et leva ses yeux vers le ciel.. !)

‘…Ye rabi, yè moulè’nè , en’ti e’lli ché’èd ââ’liyè, en’ti é’li tar’ef halé’ti ou char’fi allaish tha’mlou ââliyè mé’ghir me oué’ja’tèm…\…Dar’bouni fi dâr’i … ! E’zit âïa’nèyè liq ou nét’lèb mé’nèq el haq, i hab’bou i sor’qou’li déq’rè’yèti… Ou hobi mta raj’li… !’\\…

( ..Mon D ieu, seigneur, toi qui est témoin sur ma personne, tu connais ma situation et ma pureté morale, pourquoi m’ont t’ils salis sans que je leur fasse du mal… ! Ils m’ont poignardés… ! Je lève mes yeux pour toi pour te demander la justice, ils veulent me voler mes souvenirs, et l’amour que je porte à mon époux défunt.. !)

Ici on entend un éclair.

Klè’mè tah fi groun jara, Moumou….‘…..Yè Ghé’joulà… ! Hé’nè é’li nar’ef qareq, me tqoul’ch é’li i ne’ch bé’yèm, ou âârèf é’li qlèb él khrob ââ’morom mè i qoun fi groun el yo’qal…’ ! Koun mé’tèniè eh’nè mé’chi el qadi nah’qi’lou bé’li témè oulli fimè… ! E’li hab yè sraq’lè’q onou’rouq bél dolm béch yel’qa fi de’mou ou fi bed’nou… ! Rabi yes’mah i ntss’anét ou yé’drèb me’ghir ted’ri… ! Elli tay’aq mta’yaq… ! Ou ha’ttè had, li’qoun elli qoun me ye’jèm yedl’moq… !’

( Ses suppliques arrivent dans les oreilles de Moumou, son voisin du dessus.. ! ‘…Gisèle… ! Moi, qui connaît ton état, ne dis pas que les gens sont tous sots.. ! Et sache que les chiens de campagne ne s’éduquent jamais et ne se font pas entendre par des oreilles sages. !
Soit rassurée, je vais aller voir notre sage du quartier et lui raconter ce qui se passe.. ! Celui qui veut te dépouiller de ton honneur par l’injustice, il le trouvera dans sa santé.. ! D ieu entend et écoute et ensuite il puni sans que tu le saches.. ! Ce qui t’appartient, t’appartient.. !Et arrive ce qui arrive, personne ne peut t’en déposséder.... !’)


Salem ââlikom ou baraqat allah…

NB. J'ai rien compris, mes lignes sont sorties et entraversèes la rue, cotè impair...Ye z...i

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 12 mai 2005 - 21h02:

Ma chére amie,Latitesse, étrange une coïncidence, j'ai une nouvelle qui s'appelle LE BILLET avec comme principaux protagoistes des juifs polonais, MEYER ET ELIE LEIBOVICI vivantS l'un à Marseille et l'autre à Paris, venus en FRANCE avant la guerre 14/18...Dans les annèes 1900.... En plus, les deux frères sont des patrons fourreurs, ayant des ouvrières travaillant sur des machines à coudre SINGER...beèmet...dans leurs ateliers..

Comme le monde est petit.

Vous suivrez cette narration pour la rentrèe si D ieu veut. Elle est longue. 35 CHAPITRES....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 12 mai 2005 - 20h55:

...DANS UN INSTANT.....NET FEQAR OU NAH QI....Monologue en judéo-arabe avec traduction en simultanèe...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 12 mai 2005 - 20h52:

Maxiton,

Mais pourquoi tu dis celà....?
Ma fille vient de rentrer de là bas, elle est enchantèe. Israël meme si la République Française
a changè son fusil d'épaule RESTE POUR NOUS ISRAEL....Avec ou sans la R.F.

-Latitesse, j'ai bien vu. Et me décrire de cette façon me rappelle étrangement Janet Z'al, que D ieu vous allonge la vie sans maladie et sans chagrin.

Je ne m'étais pas trompè sur vous,j'ai des flachs de temps à autre et je sais distinguer le bon grain de l'ivraie, la DISTINCTION de ce qui EPHEMERE.VOUS...!!!! VOUS ETES UNE BELLE REALITE et je suis ravi de vous faire une place dans mon petit coeur qui ont compte pas mal déjà d'amis. SAVEZ VOUS CE QU IL VOUS DIS MON COEUR????? TODA...TODA..TODA...

-LZA...Ecoutes j'ai écrit sur l'AQUEBRI, si tu veux écrit toi, ici sur le sujet, personne ne t'em empêche.

-Mamili ton voeu sera réalisè, il y en aura d'autres et sans doute peut être toute l'annèe.
J'ai un album formidable. Qui rappelle de bons et de mauvais souvenirs. Chillè billè.

Bon, je mets mes pièces en marche...AVEC......

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 12 mai 2005 - 20h43:

Je lis.
Pour Maxiton et vous tous, d'autres photos des annèes 50 passeront durant toute cette semaine.
Si D ieu veut.

Je reviens, n'oubliez pas ce soir programme chargè.