Archive jusqu'au 28/juillet/2005

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Juillet 2005: Archive jusqu'au 28/juillet/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 28 juillet 2005 - 11h48:

Chronique d’un temps passe…


‘…Yah’qiou ââ’la sel’tan…. !’’


Abedlaziz Lariou….


Qui était Abedelaziz Laroui… ?

Un chroniqueur des années ‘de braise’ à cheval entre l’avant indépendance et de l’après, à la radio ; la R.T.T ( Radio Télévision Tunisienne ).

Il était à la fois apprécié et craint, car il soulevait souvent des polémiques selon ses interventions.

Ses allusions racontées souvent sous forme de parabole agaçaient une certaine frange de la société. Dont il était un grand témoin de son époque. Ces critiques ne laissaient personne indifférent car il se voulait moraliste. Aussi et surtout.

Il n’hésitait pas souvent à parler de vérité à une population en mal de ce produit. Il était le porte parole aussi de ceux qui s’estimaient lésés par certaines injustices administratives dont il se faisait l’écho au grand damne des concernés.

Rien ne le laissait indifférent. Et chaque cas humain était un cas à moraliser.

Il était écouté par beaucoup d’auditeurs qui lui faisaient passer souvent des messages personnels qu’il narrait souvent au moyen de fable afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics de l’époque où les tracasseries de toutes sortes étaient monnaie courante.

Il se voulait aussi moraliste et surtout éducatif. Il n’hésitait pas à blâmer ou à faire l’éloge de telle ou telle institution qu’il jugeait bonne ou mauvaise. Selon son opinion.

Bourguibiste de la première heure, il contribua à épauler le RAIS, par sa façon d’éduquer un peuple, à la recherche de ses repaires. Il y contribua grandement.

Au point que beaucoup ‘l’insulter’ pour ces klouf.

Petite maxime à son sujet..

‘ Barra ech’qui el Aroui… !’

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 21h13:

Un testa di MINE GUIA...DE RIEN...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 21h09:

Il a de la chance ce testa, il voit en haut et en bas...Esdalleq...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mardi 26 juillet 2005 - 20h32:

lui au moins meme si il fait la tete avec sa figure suplementaire il regarde son createur.
amen.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 20h15:

5X5 pout toi, il y en un dans mon mail qui m'a dit que la tête est déssinèe sur un za....bAhahahaha rat...

 ?????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mardi 26 juillet 2005 - 19h29:

comme on voit une oreille,avec boucle et une epaule vetue d'un t shirt noir,c'est une tete.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Douda (Douda) le mardi 26 juillet 2005 - 16h54:

La Douda : ( Hak El Ouet International Tracking Station )

De notre envoyé spécial : Toubab Fartas : Faits divers à PotoPoto,,, !

L`indélicat géomètre part pour un long séjour

GouletteInfo - 19/7/2005 - Banga O., 32 ans, géomètre de son état, a ajouté une corde à son arc pour mieux arrondir ses fins de mois.

Début juin 2005, dans la soirée, habillé dans un complet treillis de militaire et armée d'armes de guerre, Banga O.et 5 de ses complices dissimulés sous des Burkas ont fait irruption au domicile du sieur K. Moussa. Banga O., certainement le chef de file, brandit une carte professionnelle de police et intime l'ordre à toute la maison de se coucher.

Sous la menace de leurs armes, ils dépouillent les occupants de leurs téléphones portables et la somme de 103 500F cfa avant de se confondre dans la nuit noire. Dans la précipitation, les chaussures et le portefeuille de Banga O. sont restés sur les lieux du forfait.

C'est ainsi que Banga O.qui se croyait loin de tout soupçon est appréhendé par la police grâce à la pièce d'identité qui se trouvait dans son portefeuille. Interrogé à la police, le malfrat n'a fait aucune difficulté à reconnaître son indélicatesse.

A la barre du tribunal des flagrants délits de PotoPoto où le prévenu a comparu le 29 juin dernier, il a tenté de nier les faits à lui reprochés. Le témoignage des victimes a permis au tribunal et au parquet d'asseoir leur conviction.

Reconnu coupable des faits de vol de nuit en réunion à main armée, Banga O.est condamné à bénéficier d'un séjour de 20 ans à la prison civile de PotoPoto et doit payer la somme de 100 mille Fcfa d'amende dès la fin de son séjour, 10 ans de privation de droits et 10 ans sans paraître nulle part sauf sur le lieu de naissance. Quant à ses complices, ils courent toujours.


4 millions de Fcfa emportés, un des employés blessé par balles

GouletteInfo - 18/7/2005 - Dans l’après-midi du vendredi dernier 15 juillet, la Société As-Plast spécialisée dans la confection des chaussures en plastique et sise en Zone industrielle à Koumassi, a été attaquée par une bande de malfrats cachés sous des burkas.

Bilan de cette descente criminelle, 4 millions de Fcfa emportés et le sang d’un des employés, a coulé. Selon les informations en notre possession, tout a commencé à 14h30’. C’est à cette heure exactement, qu’un individu s’est présenté aux portes de la société.


Au gardien des lieux, il explique être un envoyé de Mamadou, le frère aîné de A. Soudou, le patron de la société. Mais on le verra, tout cela n’était que diversion. Une fois que les portes lui sont ouvertes, il dévoile ses véritables intentions. Il brandit donc un pistolet avec lequel il maîtrise sans difficulté le gardien.

Après quoi, il permet à ses quatre acolytes qui jouaient à l’instant les passants ordinaires, d’accéder à l’intérieur de la société. Et là, pendant que deux font le guet, les trois autres neutralisent tout de suite le directeur général de la société qu’ils contraignent à les conduire dans son bureau.

A l’intérieur du local après la fouille, ils font main basse sur la somme de 4 millions de Fcfa et deux cellulaires. L’attaque terminée, selon les témoignages, les criminels qui ont eu ce qu’ils voulaient, s’emploient à se fondre dans la nature. C’est en ce moment qu’ils voient tout un attroupement d’employés.

Ils ont tout de suite l’impression que ces travailleurs tentent de les contrarier dans leur fuite. L’un des malfaiteurs n’hésite donc plus. Il ouvre le feu dans le tas. Touchant grièvement un des employés, en la personne de Dibi R.. Après quoi, pour prendre définitivement le large, ils s’engouffrent dans le véhicule du directeur général de la société.

A savoir, une Mercedes de couleur noire, de type 220 immatriculée à PotoPoto. Laissant sur place, la Toyota Carina 2 grise, avec laquelle ils sont arrivés sur les lieux de l’attaque. Ce véhicule avait été déclaré volé au préalable.

Les éléments de la police judiciaire se sont plus tard retrouvés sur les lieux, pour le constat de l’inspecteur Boulalik. Une enquête est donc en cours. Rappelons pour finir, que l’employé blessé par balles, a été évacué au Chu de PotoPoto. Sa vie, dit-on, serait hors de danger.

Qu’on se le dise,,, !

Wnessou El Douda

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mardi 26 juillet 2005 - 17h42:

Sketch….

Paris le 26/07/2005.

Passe ce jour.


La vraie raison du suicide raté de Gaston.


Vous vous souvenez, il y a deux jours notre ami Gaston le barman d’à côte voulait mettre fin à ses jours et si ce n’est l’intervention héroïque de Breitou et de ses amis les bêtes, Gaston serait fel jébènè âân él Grènè, carré Maurice tombe 124 côté jardin sur les chemins broussailleux et infectes de ce cimetière.
Du Borgel. Il avait laissé un testament disant être enterré près de ses parents Hayouna et Mridekh Guez.

Bref, remis de ses émotions, il est questionnè par son ami Breitou…

‘…Tu veux me faire croire que tu as perdu ta montre alors qu’elle est sur toi.. ? Ye guédèb… !!!’

Gaston baisse les yeux et se met à pleurer…

‘…Ah fej jè ehde…. ! Gaston ye baba, ouè ouaq’tou el bqèEEEE…. ? Ah’qilli é’li jra’lèEEEEq… !’
( Comment cela… ! …………….Est ce le moment de pleurer… ? Racontes moi ce qui t’arrives… ?)

-‘…Je ne peux plus assumer ma famille, j’ai vendu tous mes bijoux à la casse, mon fils est malade, ma fille est hospitalisée, ma femme Henriette, e’lah leï ye’choui’ni fi’yè, blé’chi biya eh’nè mchit âând baba, hatta chey, Jojo oul’di lékh’reni je’tou dia’rrhè carabinèe fél ascoulla, tkhèl fél dar tbal’hita chouri, mél cour’tela ha’ttè sar’oua’lou… !
-‘…Ma femme que D ieu ne men sépare, sans elle je sis mort, je ne suis rien du tout, Jojo mon fils le dernier a eut une diarrhée carabinée à l’école, il a pollué son cartable, son pantalon…. !’)

-‘Sa’rrou jeddah… ?’
( Ses cheveux aussi....?’

‘..Ma’ti’la marti, qa’lou’lè béch djib l’ècolage, nes’ta’qom ou nâa’de’mèm el li’youd eh’dou mé yar’fouch ra’bi e’nè fél choumage ou i teb’you khnanè el mess’nouq dfél chomage ( je n’en peux plus de rire ) …m’né’yen en ji’bèl’lèm lécolage in yadin yekh’laq bou’hèm, Chya’dou hmouyè, 85 ans, je’tou qatra fel nya’ch mé’lè qam yeqèl, houttè ââli, Mraïma martou mou’iè bssa’qa, jé’boulè l’ambulance béch ye’jouè yet’leou bss’aqa mé’lè iyè qif ché’fè’tèm, eh’dou les pompiers khé’ffèt ou arbèt… ! Mnih qolli mou iyè bssa’qa qui’ffèch qa’mét ou tkha’bet’lèm fèl knif ye Breitou… ??

(Mathilde, ma femme, on lui a demandé de payer la cotisation de mon fils, que je les critique et je les plains ces juifs impies qui courent derrière la morve d’un pendu en chômage … ! D’où vais-je apporter cet argent, juron, Chyadou mon beau-père il a eut un infarctus durant la nuit mais il a peu se lever quand même pour manger, 5X5, Myriam ma belle-mère, l’handicapé du pied s’est senti mal on a appelle les pompiers, à leur vue, elle s’est levée de peur et elle s’est enfermée dans les toilettes… ! Mais Breitou… ? Comment a t’elle pour marcher… ?

-‘…Mnè’ye narèf alla raba ehnè… ! Mnih echbiq qââ’yad tech’qili bél jmââ’ya ehdou, menatéq mél ouidén tah fouk zebi fel flouqa ou jit tgar’gar ââliyè….. ?
(D’où j’en sais, juron… ! Mais dis moi comment se fait t’il que tu me racontes sur ta famille, moi je t’ai sauvé du fleuve et tu es tombé sur mon zizi …sur ma barque et tu geins avec moi….. ?’

-‘ Mou enti qotli béch nah’qikèq, hqit’lèq, ou qââd loum ââliyè…. ?’
(Mais tu m’a dis de te racontè, je le fais et là tu me fais des reproches… ?’

-‘Louqen aréft eh’dou qoullou qen en khè’liq togh’roq…. !’
( Si j’avais su te cela, je t’aurai laissé te noyer…. !)

-Allaisch…. ? Bou zghar….. ? Ou mar’ti Matila hab’lè…. ?’
( Pourquoi… ? Je suis un père de famille.. ? Et ma femme est enceinte…. !’

-Qif en’ti tarèf é’li bou zghar, ou mar’tèq hablè, el mout el hamra…. ! Ou fél choumaje ou lqit ouek béch tar’mi el makh’yèt…Yè zebi…. ? Ou hmouq jettou qatra, ou Mreima bssa’qa arbèt, ou in yaddin él gdéb…. ? Allaish habit tar’mi rou’hèq mél qen’tra……. ? Yè qen’tra…. ?
( Comme tu sais que tu es père de famille, et que ton beau-père a échappé à un infarctus, que ta belle-mère s’est sauvée alors qu’elle ne marche pas depuis 78 ans, que ta femme est enceinte, et tu es en chômage, tu as trouvé le temps quand même d’engrosser ta femme….Yè Zizi… ???
Menteur que tu es… ! Pourquoi as-tu voulu te jeter du pont… ? Pont que tu es…. ?’)

-‘Mou chef’tèq mél byid, ha’bit nââ’mèl dou’lichè mââ’qom ye krou’da…. !’
(Comme je vous ai vu de loin et de là haut, j’ai voulu faire une promenade avec vous ….. bande de singes..…. !)

Breitou se lève…La barque tangue…

A suivre ?????

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 17h24:

Henri B. mouch Heni...SSEMENT...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 17h23:

Heni B. ched ROUHEQ.....Y A LA SUITE DU SKETCH.....LE SUCIDE RATE DE GASTON....HAT MOUTANDI BAHDEQ....YE KHOUYEEEEE............!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 16h17:

Paris le 26/07/2005

Dans la série des Portraits….


Rapho……Fallo…...



Il fut embauché une semaine avant moi, au journal la Presse de Tunisie, sous la direction
De M. Henri Smadja.

Nous avons sympathise tout de suite.

Rapho, de son vrai nom Raphaël, fut pistonné par une vieille connaissance de Monsieur Na………le sous-directeur du journal, un homme charitable au demeurant, qui accepta sa candidature de par sa situation de jeune d’orphelin.

Ces amis de rue l’interpellaient sous le diminutif de Raffo.

Un jeune homme timide et surtout renfermé. Presque effacé

Il dut cependant son surnom de Fallo à cause d’un incident qui fis rire tout le staff de notre bureau de comptabilité, ce jour là.

Il était préposé aux archives et il avait surtout quelques difficultés à atteindre, au vu de sa courte taille, les liasses empilées pêle-mêle sur les rayons.

Pourtant, une échelle était à sa disposition mais il nous disait qu’il était aussi sujet au vertige une fois le sol dépassé de quelques centimètres. Alors, nous l’aidions dans sa tâche par moment jusqu’au jour où l’un de nous voulant le rassurer, lui proposa d’oublier son vertige.

On lui montra la marche à suivre. Un échelon après l’autre.

Il commença donc son ascension. Le premier échelon à gravir pendant une semaine tout en regardant en bas. Soit à 15 centimètres du sol. Nous étions quatre collègues à le tenir par le postérieur et à le soutenir moralement. On se retenait des fous rires pour ne pas le décourager.

La seconde semaine, on augmenta la hauteur ; soit le deuxième échelon. Encore une semaine et nous lui disions ‘…Allez Raffo plus que DIX ECHELONS et tu touches le ciel de ta tête.. !’

A chaque hésitation de sa part, nous nous retenions de rire au point que nous étions obligés d’aller, à tour de rôle, dans le couloir pour verser nos larmes de joie.

Et lui qui disait après chaque étape franchie..

‘…Vous croyez que je vais y arriver… !’ Et nous qui le soutenions par ses fesses.

La cinquième semaine arriva avec l’ascension du cinquième échelon.

Là, il nous a fallu user de beaucoup de patience et d’intelligence. Il arriva quand même à lever le pied du quatrième pour le poser sur le suivant.

Nous étions, en nous même heureux, par ses progrès et par cette action de grâce dont l’intérêt pour lui était évident.

Bref, il a fallu à Rapho plus de deux mois pour le voir atteindre à notre grande satisfaction le sommet de l’Himalaya….Sans aide…A son grand bonheur et au notre.

Ce jour là, pour fêter sa ‘victoire sur son vertige’ et voulant faire le fier au dernier échelon, il nous balance de sa hauteur soit à deux mètres du sol ‘….Fallo est comme un oiseau, il va voler … ’ Et de mimer le moineau et surtout de lâcher les mains.

L’échelle s’affala sur nous et lui avec. Grande frayeur que je ne vous dis pas.

Nous avons retenu cependant le mot de ‘Fallo’ et depuis ce jour on le rebaptisa par ce nom
d ‘oiseau’ .

Fallo n’était pas sot puisqu'au bout de six mois, il connaissait tous les emplacements des quotidiens archivés des années passées.

Il fut le premier à y mettre de l’ordre dans les rayonnages.
Et il se sentait fier lorsqu’on lui disait ‘ La méthode Fallo est infaillible… !’

Il quitta le journal, pour la France après 15 ans de bons et loyaux services sans gravir d’échelon.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 26 juillet 2005 - 16h08:

....F A L L O ....


Portrait.