Par Latitesse (Latitesse) le dimanche 21 août 2005 - 18h37: |
Albert, comme c'est triste "Salomé"... mais
c'est si bien vu et si bien raconté...
Par Albert (Albert) le dimanche 21 août 2005 - 16h46: |
REMAKE...
Albert Siméoni
Roman.
Paris le 30/09/2004.
Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune nouvelle connue.
Passe le 17/10/2004 SUR LE PTB.
LA LETTRE.
Mlle Salomé passe sa vie entre son boulot de première secrétaire de direction et son appartement bien douillet. Aucun flirt n’est venu perturbe sa routine et cela en 30 ans de vie. Elle a le sentiment de passer inaperçu devant les hommes; invisible surtout.
Sa laideur y est pour quelque chose.
Au lycée déjà, les jeunes de son âge rechignaient à lui adresser la parole et semblaient fuir sa présence ; son visage ingrat, vraiment laid, des boutons de partout y contribuaient. Elle en déduit à l’approche de son adolescence que sa face ‘hideuse’ ne connaîtrait ni caresses ni câlins, encore moins de flirts ou des mots doux ; comme ceux qui s’échangent entre jeunes éphèbes.
Son répertoire confidence, intimité et tendresse n’existe pas chez elle, bien que très intelligente et surtout pleine de gentillesse.
Pourtant elle a un très joli corps mais cela ne suffit pas aux regards des autres ; aux yeux des inconnus qui fuient le sien.
Dans la solitude de son appartement, le soir, elle s’imagine sortir avec des hommes charmants, beaux mais hélas tous ces rêves s’évanouissent au petit matin à l’heure du petit déjeuner bien avant de prendre le métro et de regagner son travail.
Sa seule compagne est une brave chatte égarée juste en bas de son appartement, qu’elle adopte et baptise , par un soir de pleine lune du prénom de Huguette.
Huguette c’était aussi le prénom d’une de ses tantes défuntes qui l’aimait beaucoup alors Salomé pour montrer sa gratitude envers cette première l’a baptise ainsi. Huguette tante, n’était pas morte de vieillesse mais de désespoir, elle s’est suicidée à 45 ans..
Salomé souffre aussi de l’indifférence que lui porte ses parents dans sa petite enfance. Des parents très riches qui souffraient idem de la laideur de leur fille. Pour ne pas voir, ce qu’ils ‘appelaient une erreur de la nature’, selon l’expression consacrée d’Hugo, les Charbonnet placent la jeune fille dans un collège et c’est ainsi que, dés son jeune âge Salomé manque de chaleur et d’affection.
Plus tard, ses parents, toujours avec le même souci d’éviter leur vilain canard noir, l’inscrivent dans un internat afin qu’elle puisse terminer ses études de gestion.
Au fil des absences parentales indifférents à son égard, elle garde un vague souvenir d’eux au point qu’elle en oubli l’existence.
Son professeur principal Mr. Hébrar, la prend en sympathie et apprécie le travail sérieux plus la vivacité d’esprit à maîtriser toute les matières de cette jeune fille, dont les résultats sont excellents mais devant le peu d’intérêt que portent ses géniteurs envers elle, il lui propose dés la fin de son année, une fois son diplôme obtenu, un poste bien rémunéré, à 20 ans ; première secrétaire chez son frère , grand patron d’une marque de téléphonie. Avec en prime, un appartement loué et payé par la maison mère dans un excellent HLM.
Voilà qu’un jour, elle trouve à son grand étonnement une lettre d’amour qui commence par…..
A suivre…
Albert Siméoni
Roman.
Paris le 30/09/2004.
Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune nouvelle connue.
LA LETTRE II.
Résumé de la première partie.
Salomé est une jeune fille de 28 ans, célibataire, dont le seul défaut est sa laideur. Elle est secrétaire de direction dans une grosse entreprise. Et cela grâce à l’intervention de son professeur principal d’internat , Mr Hébrar qui la prend en sympathie. Ses parents sont indifférents envers elle. Sa seule compagne à partager son appartement est une chatte abandonnée qu’elle avait recueillie. Elle la prénomme Huguette en souvenir de sa tante, suicidée. Un jour, elle reçoit une missive…
rouge{ ‘….Ma chère Salomé,
Je vous prie d’excuser l’inconnu qui rentre ainsi par une fente de boite aux lettres sans t’avertir. Cela fait déjà un longtemps que je vous observe de loin, en secret, et je désire ardemment vous rencontrer. Je nourris envers vous un sentiment pur qui me surprend et dont je n’ose affirmer en toute sincérité la teneur en la matière. Je n’ose aussi par pudeur à votre égard, m’aventurer à écrire des paroles qui peuvent porter mon enthousiasme au débordement et t’induire en erreur.
Je suis comme vous si seul et j’ai tant besoin de mots tendres.
Je vous prie de m’excuser de vous avoir importuner… !’}
Aucune signature ni adresse ne suis.
Salomé se remet à relire plusieurs fois la lettre et pense tout de suite à une de ces farces entre collègues de bureau. Elle place la missive dans un tiroir qu’elle enferme à clef. Puis comme elle le fait tous les soirs, elle ouvre la télé, se sert à dîner, prend son dessert, allume sa cigarette et va croquer sa barre de chocolat sous les couvertures de son lit sans prêter plus d’attention à la lettre.
Salomé deux jours plus tard, reçoit une seconde missive, elle reconnaît l’enveloppe de la première lettre. Elle en déduit que son inconnu lui a encore une fois écrit. Elle prend l’ascenseur et sans ôter son manteau, décachette ce second courrier….
‘…Salomé,
Me permettriez vous que je vous appelle ‘ Ma chérie…’ Un mot que je n’ai jamais dis auparavant car cela renforce ma conviction, mon sentiment à votre égard. Sans vouloir tomber dans le familier, ni le vulgaire, je me demande si je ne suis pas amoureux de vous.
Ce silence m’obsède, me tue et ne fais qu’augmenter mon désarroi.
Sans rien échanger comme paroles verbales, j’ai l’impression de vous côtoyer depuis bien longtemps et d’entendre votre si belle et douce voix.
Mon cœur bat pour vous.
Au revoir…
Salomé est saisie cette fois ci par les paroles d’un inconnu qui tarde à se dévoiler. Elle pense que ce prétendant ne veut pas brusquer les choses, tout en se donnant le temps, d’apprécier le moment venu et voulu par lui, une proche rencontre.
Elle se déshabille, monte au lit, se met à relire cette seconde lettre, trois au quatre fois. Elle se lève en combinaison pour répondre à ce monsieur mais, se rend compte qu’il n’y a toujours pas son adresse ni ses coordonnés …Alors à qui écrire se dit elle… ? . Elle place la missive sous son oreiller et clique sur sa télécommande. Elle semble heureuse que l’on s’intéresse à elle.
Elle oublie de dîner par l’émotion qui s’imprime sur son affreux visage. Cependant, elle ne veut en aucun cas rater son feuilleton. Elle s’endort après sa page de programme.
Au sixième jour, et toujours dans sa boite aux lettres…
‘…Ma tendre chérie,
Cela fait une semaine que je vous écris. Je suis sur à présent des sentiments qui font battre mon cœur. Je vous le déclare, bien que mes yeux soient loin de vous ; je vous aime. Je n’ose trop y croire. Je compte à présent les jours qui me séparent de vous et je me plais à les cocher par mon feutre noir sur mon agenda , qui commence à ressembler à un cimetière de croix où ils sont ensevelis . Je vous abjure d’être patiente et j’ai hâte de vous embrasser…de partout… !
Mon amour, pensez à moi… !’
Salomé, à la lecture de cette nouvelle missive, se met à sangloter chaudement. Un homme ose l’embrasser malgré son visage répugnant, lui avouer l’embrasser de partout. Elle commence à croire à son homme charmant qu’elle imagine grand et beau aux yeux bleus avec une chevelure lisse dans laquelle elle ferait passer ses doigts. Elle pense à ce qu’il lui ferai si elle était au lit avec lui et là, elle ferme les yeux et commence à fantasmer sous son drap. Elle imagine son amoureux jouer avec son corps en chaleur. Elle se caresse tant les parties intimes de son beau corps, qu’elle libère sa jouissance dans un grand râle.
Satisfaite et assouvie, elle s’endort comme une enfant heureuse d’avoir enfin eut ce qu’elle désirait.
Moins de trois jours après la réception de sa troisième lettre, elle en reçoit une quatrième…
A suivre…
Albert Siméoni
Roman.
Paris le 30/09/2004.
Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires. Ainsi que les faits et ne peuvent constituer un plagiat d’aucune nouvelle connue.
LA LETTRE III.
Résumé des deux chapitres précédents...
Salomé est une jeune fille de 28 ans, célibataire, dont le seul défaut est sa laideur. Elle est secrétaire de direction dans une grosse entreprise. Et cela grâce à l’intervention de son professeur principal d’internat , Mr Hébrar qui la prend en estime. Ses parents sont indifférents envers elle. Sa seule compagne à partager son appartement est une chienne abandonnée qu’elle avait recueillie. Elle la prénomme Huguette du prénom de sa tante, suicidée. Un jour, elle reçoit une missive…Un inconnu lui parle d’amour. Il est amoureux d’elle. S’en suit trois autres lettres sur le même thème. Salomé commence à y prendre goût et surtout à croire en son prince charmant épris d’elle, elle qui ne croyait plus à l’amour. Elle est enfin heureuse que ce jeune homme s’intéresse à elle.
‘…Mon amour, mon trésor,
Voici enfin arrivé le jour, où nous devons nous rencontrer. J’ai le cœur qui bat si fort rien que d’y penser. Sans plus attendre, je serai heureux de te voir en ce Dimanche et d’avis à ce que notre rendez vous se fasse sur le pont d’Austerlitz. J’aime voir les péniches passer en dessous. Je trouve que cela est romantique.
Je t’attends vers les 15 heures 30.’ !
Salomé voit enfin son rêve se réaliser. Ce sera pour bientôt. Elle se sent toute fébrile et panique à l’idée de rencontrer enfin son amoureux, son beau prince charmant.
Elle pense acheter quelques beaux vêtements pour la circonstance afin de paraître plus ‘belle’.
Ce fameux dimanche arrive.
Salomé se lève plutôt que d’habitude. Fait couler son bain et téléphone à son coiffeur pour l’avertir qu’elle arrive dans deux heures sonnantes. Elle doit être prête à 15 heures précises.
Deux heures plus tard, elle sort de chez son figaro, bien coiffée, ‘ manicurèe’ et maquillée. Elle ressemble à une belle poupée avec pleine de petites taches variolées sur le visage. Bon puisque son amoureux l’aime ainsi pourquoi se faire du souci. Elle remonte chez elle, ajuste sa belle robe, chausse ses talons et accroche à son bras son joli sac aux boucles entrelacées CD.
Elle est heureuse Salomé, qui pour la première fois de sa vie, va à la rencontre de son fiancé. Elle pense à ce qu’elle va lui dire tout au long de leur probable promenade sur les quais de la Seine. Sûrement, qu’il va lui parler de projets d’avenir, de mariage peut être et pourquoi pas d’enfants. Comme le font tous les couples du monde entier.
Un bonheur prêt à être partagé avec son bel homme. Elle se regarde une dernière fois dans la glace, remet en ordre une mèche rebelle.
Elle prend l’ascenseur, et se retrouve dans la rue. Il fait très beau. Elle n’est pas loin de son lieu de rendez vous ; elle a aussi les lettres dans son sac.
Elle traverse le couloir à piétons et se retrouve sur l’autre rive qui mène au pont d’ Austerlitz. Son cœur va exploser. Elle a chaud. Elle transpire et s’arrête un instant pour retrouver son souffle coupé par le trac ; c’est toujours difficile un premier rendez-vous d’amour.
Elle est mal à l’aise, ses idées ne sont pas très claires, elle pense faire demi tour mais se ravise au feu vert. Elle ne veut pas rater la chance de sa vie. Elle sait que celle là, ne se représentera pas une seconde fois, alors elle se donne du peps. Elle se bat avec énergie contre son trac qui la harcèle comme le fait un guerrier avec un démon interne. Elle ne laisse rien paraître sur son visage, à part ses boutons, afin de donner l’impression à son homme qu’elle, Salomè, est une femme à poigne qui n’ a peur de rien. Elle avance sous un léger vent qui soulève sa jupe. Il est 15 heures 30, pile. Son inconnu n’est pas encore là, elle pense à un retard de circonstance, un embouteillage peut être ou à un arrêt intempestif de métro. Elle décide d’attendre un peu. Elle se retourne et voit la Seine couler à une hauteur de 20 mètres, sous elle, avec des tourbillons, . Elle lance des regards furtifs à droite à gauche, guettant son ami qui n’est pas encore là. Dix minutes passent, enfin Salomé se décide ; elle enjambe le parapet du pont et là elle se laisse tomber dans le vide.
Salomé s’est suicidée.
Salomé en vérité s’écrivait à elle même ses lettres d’amour pour se donner l’illusion que, quelqu’un , quelque part dans ce monde misérable et laid, l’aimait.
Elle avait rendez vous avec la mort comme sa tante Huguette suicidée par désespoir, il y a longtemps. Au même endroit.
Par Albert (Albert) le dimanche 21 août 2005 - 16h44: |
Double emploi, je crois...Dokht...
Par Albert (Albert) le dimanche 21 août 2005 - 15h03: |
A Madame la Comtesse Abigamiel...
Je ne cesserai de tarir d’éloges votre faconde.
Tant il est vrai qu’elle répond à nos échanges avec humour et joie.
Je vous le confie après quelques hésitations de bon aloi, vous m’épatez et votre retour ici me rapporte à cette lointaine époque où nous avions eu une grande MARQUISE Madame de Janet z’al.
Votre fracassante rentrée a soulevé ces bons souvenirs.
Il me plait de vous dire que notre PTB s’est enrichi de belles recrues honorables sorties de l’ombre. La marquise de Mam’ili de la Michodiére, une dame de haute distinction, elle est livournaise et adore ‘quenouiller’.
Madame l’Archiduchesse de LZA du domaine de Sousse, un petit patelin perdu du centre de la Tunisie et de notre marraine Madame Latitesse , une dame de belle distinction qui s’acoquine en cet instant présent avec notre Douda ( une rencontre est prévue entre notre deux tourtereau, il paraît que ce dernier sera vêtu d’une chemise à fleurs, emblème de Nice d’où est native notre Latitesse.
Ce dernier s’est mué en inspecteur BOULALIK’ textuellement ‘pisse sur toi’, un malandrin celui là qui n’hésite pas à montrer son tire-bouchon recroquevillé à toutes les belles dames en fleurs. Une horreur.
Bref, vous avez fouetté notre train-train par quatre coups magistraux, vos écrits, qui ont disent long sur votre imagination.
Les condoms féminins ne font pas l’unanimité tant cette introduction dans la matière n’est pas aisée; laissons donc les hommes se capuchonner, ça ira plus vite.
Comment vont ouailles, votre ferme et vos administrés….. ?Chère Comtesse du Jarret.. ?’
Votre dévoué Comte Albert
Par Albert (Albert) le dimanche 21 août 2005 - 09h09: |
'..Bon, je vais vous la faire à 'A Val...!' Elsa.
Et surtout ne nous fais pas A VAL ER des vessies pour des lanternes...!'
Par Latitesse (Latitesse) le samedi 20 août 2005 - 23h38: |
Ah, parceque là, c'est relache??????? on ne
s'en était pas aperçu!!!!!!!!!!!
Par Lza (Lza) le samedi 20 août 2005 - 15h30: |
OK JE VAIS VOUS LA FAIRE A LA VAL !!!
PROFITEZ EN !! JE SUIS PARTIE, PARTIE, PARTIE!!!
BREITOU : PRENDS BIEN SOINS DU PTB ET DE TON ARTHROSE !!!
MAMILI : JUSTE UN PETIT FREIN SUR LES FRIGOLOS LE SOIR (c'est pas terrible pour ce que tu as )
GIRELLE : RESTE LA PLUS BELLE
LES AUTRES HE BIEN LES AUTRES, JE VOUS EMBRASSE ET VOUS DIS A BIENTOT
Par Albert (Albert) le samedi 20 août 2005 - 22h47: |
Mes ches amis et lecteurs, à la rentrèe THEATRALE, j'aurai une proposition collègiale à vous soumettre étant donnè que le PTB appartient à tout le monde.
Donc réunion des concernès en assemblèe extraodinaire pour début Septembre.
Je nommerai tous ceux ou celles qui prendront part à cette réunion, le moment venu.
Merci.
Par Albert (Albert) le samedi 20 août 2005 - 22h42: |
Chavouat Tov..R.M
Par Albert (Albert) le vendredi 19 août 2005 - 21h34: |
Mmam'ili...
Alors tu l'as eu enfin le bi.... ou pas...??
Valou saha liq amuse toi bien et surtout n'oublie pas de nous apporter des fotos.
R.M
Tu as remarqué au moins que tu as un cors au pied...??
La honte...
Latitesse je suis heureux que vous filiez du bon COTON.....! Racontez nous tout ok.???
Merci.
Par Latitesse (Latitesse) le vendredi 19 août 2005 - 14h22: |
Merci Val et bonnes vacances.
Albert et Meyer veulent bien être surveillés par toi, tu vois la confiance kils ont !!
Par Val (Val) le vendredi 19 août 2005 - 13h01: |
Allez une petite dernière juste pour Albert et Meyer (ahahha)
Bye, bye, baby
Remember you're my baby
When they give you the eye,
And just to show that I care
I will write and declare
That I'm on the loose
But I'm still on the square