Archive jusqu'au 05/septembre/2005

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Septembre 2005: Archive jusqu'au 05/septembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lza (Lza) le lundi 05 septembre 2005 - 20h28:

meyer !!!
chuttttttttttt ne parles pas de l'anneau sur la baie de cannes !!!!!!!!!!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Meyer (Meyer) le lundi 05 septembre 2005 - 20h02:

Choses vues sur les bords de Seine à Paris.

description

Escale à Paris avant la croisière promise sur le Nil ?

Ou bien on nous mène en bateau ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mamili (Mamili) le lundi 05 septembre 2005 - 15h58:

Bon il était temps que je rentre pour mettre un peu d'ordre ici !!!!!!
Ce soir l'appel sur les dattes !!!!
Et au boulot Albert !!!! je veux le programme et l'organigrame sur mon bureau demain matin sans faute !!!!
Un bon point à Girelle pour sa participation élégante- accesit à Michka (oulette poétesse)
--------au travail ------

l'assa --- oulemain ---chroune

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le lundi 05 septembre 2005 - 18h08:

a Latitesse ,un grand merci.
c'est le Temps qui jouera en notre faveur,qui nous remettra sur nos pieds;
avec Harissa ,quelle richesse ces amis virtuels!il me prend un desir fou de les connaitre!vous etes cordialement invites a Chicago ou j'habite a present.
merci de tout coeur

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le dimanche 04 septembre 2005 - 19h04:

Je suis plus assidue à vos pubs que vous à votre théâtre !! C'est le grand nettoyage de la rentrée ou quoi?

Mamili revienssssssss

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le vendredi 02 septembre 2005 - 21h42:

Je vois que vous êtes très assidue à mes pubs Latitesse, écoutez je vous en prie, je passerai mes nouvelles inédites le MARDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ET LE JEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU...DI..
J'ai dis..

Albert.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le vendredi 02 septembre 2005 - 12h43:

La Douda,

C'est une desertion, le débat laïcs-religieux vous monopolise décidement ... ailleurs.
L'intérêt, pour moi de la laïcité d'un Etat, c'est l'épanouissement de toutes les consciences religieuses ou pas dans le respect de chacun c'est la possibilité du "libre arbitre" et ça nous est cher, non?
Si je le dis ici, c'est que ici j'ai l'impression que les avis ne choquent pas et ça m'est particulièrement confortable.

Merci Albert (pour le confort)


Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le vendredi 02 septembre 2005 - 12h28:

Breitou,

La suite du Pacte c'est quand? J'espère que c'est ce soir, autrement il faudra attendre jusqu'à dimanche...ou lundi !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le jeudi 01 septembre 2005 - 22h10:

Lalla, dans cet immense chagrin, votre fille a de la chance de vous avoir, elle a besoin de votre force, pas de votre résignation.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 01 septembre 2005 - 22h19:

Suite du

... PACTE 1 b



'...
Le jeune homme tomba malade de chagrin durant la semaine qui suivit l'annonce et Jean-Pierre fût à son chevet pour le réconforter, lui promettant surtout, qu'une fois son service militaire accompli, il reviendrait au pays, en Tunisie. '…..18 mois, ce n'est rien, ma foi….'Lui dit -il en guise d'apaisement. Mais Samir ne voulait pas l'entendre par ses oreilles sourdes. Il voulait partir avec lui, s'engager mais malheureusement Samir ne pouvait prétendre à cet honneur, en tant que tunisien.

Il s'en accommoda et la séparation se passa très mal.

Mais avant, ils se jurèrent fidélité simultanément en se piquant une partie de leurs index. Laissant couler une goutte de plasma, qu'ils échangèrent. Un serment du sang, bien connu. L'opération fut faite à la terrasse, dans une buanderie sombre. Leur secret ne devait être connu par personne.

Jean-Pierre embarqua sur le Mirabeau, navire destroyer quittant Bizerte. Sous le regard de son "frère' de sang. Un adieu déchirant, en présence de leurs parents respectifs, qui pleuraient à chaudes larmes, sachant pertinemment que la vie allait faire sans doute son œuvre. A l’insu de leurs enfants.

Les échanges de lettres avaient pris leur vitesse de croisière. Jean-Pierre, très disert, lui racontait tout dans les moindres détails. L'apprentissage et les conditions de vie, sur sa base, l'atmosphère qui régnait dans le mess des officiers. Les nouveaux amis.
Samir lisait et sa crainte augmentait de peur de perdre son confident. Avec ses nouveaux visages.

Six mois plus tard, les missives s'espacèrent jusqu'au jour où Jean-Pierre s'est-tu. Plus de nouvelles car les évènements de Bizerte allaient tout chambouler. Jean-Pierre fit partie de l'escadrille 'Honneur et Gloire ' qui décolla de la base de Sidi Ahmed pour aller bombarder les manifestants qui, sous l'impulsion de Bourguiba, allaient donner une dimension internationale à l'affaire que l'on connaît. 1000 morts et autant de blessés.

Samir âgée de 20 ans fut parmi les blessés graves. Il perdit un œil par des éclats d'obus. Jean –Pierre avait promis, quelques mois auparavant, de venir passer les fêtes de fin d'année auprès de lui mais hélas, les faits précipités plus hauts, ont vite fait de démentir son projet. La tension était si forte, que Jean-Pierre, ignorant que son ami d'enfance était devenu partiellement non-voyant, désenchanta.
Samir portait à présent une ornière à son œil gauche

Les années passèrent, et nos deux amis convolèrent en justes noces. Jean-Pierre se reconvertit en moniteur d'avion école tandis que Samir, professeur de français à Menzel-bourguiba ( Anciennement Ferry-Ville ) Puis au lycée Carnot de Tunis. Il était fort apprécié par ses collègues mixtes et par ses étudiants. Il prit pour épouse une jeune française, professeur de mathématiques. Elle devint madame Jambeau-Tounsi -Irène.

De leur union naquirent deux garçons. Mohamed Ridha et Noura.

Jean-Pierre de son côté, épousa une collègue de son régiment. Mademoiselle Dorothée Frijean de père colonel durant la guerre de Bizerte. Une fille du nom de Marie- France vit le jour à un certain printemps.

A l'horloge du temps, le temps refila encore.

Ridha, le fils de Samir, poussant ses études de médecine, s'installa à Marseille. Pas très loin de sa famille, restée en Tunisie. A une heure de vol. La porte d'à côté. Il était auprès du professeur Blanchard, célèbre neurologue à l'hôpital de La Timone. Ridha, étudiant très sérieux sortit major de sa promotion avec les félicitations du jury. Ce qui fit le bonheur de son professeur et de ses parents, venus expressément de Tunis, pour assister à la présentation de sa thèse.

Il décida de s'installer, son 'succès' en poche, dans un cabinet, une reprise, sur le cours LONGCHAMP, à quelques pâtes de l'appartement de deux pièces de Marie-France Lartigue, la fille de Jean-Pierre, l'ancien ami de sang de son père, Samir. Mais cela Ridha l’ignorait.

A suivre

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le jeudi 01 septembre 2005 - 22h13:

..OUVERTURE OFFICIELLE CE SOIR DU PTB AVEC LA NOUVELLE LE '... PACTE..1a..'....DANS QQ MINUTES LA FIN DU PREMIER CHAPITRE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le jeudi 01 septembre 2005 - 21h58:

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Les évènements précipités ici ne peuvent en aucun constituer un plagiat ou à une inspiration quelconque d'une œuvre passée ou récente. Tous les noms cités ici sont imaginaires ainsi que les faits rapportés.

Première chapitre.

Le Pacte


Les deux amis.

La séparation.

Ils n'étaient pourtant pas jumeaux mais seulement deux amis liés par une très forte amitié.
Nés presque le même jour, à une heure près, ils grandirent ensemble dans le même quartier, en Tunisie, à Ferry-Ville. (Menzel-Bourguiba)
Une paire d'enfant que le destin a mit sur son chemin.

La maternelle d'abord, puis l'école et le lycée ensuite, les avaient noués de plus belle. Même classes, même profs durant leurs courtes études.

Ces deux jeunes donnaient l'impression qu'ils étaient faits pour s'entendre, le restant de leur temps, de leur vie; à partager les mêmes épreuves, sans que personne ne puisse interférer dans leurs affaires.

Une amitié si forte, que certaines personnes mal avisées traduisirent cette union, comme une liaison dangereuse; pour de l'amour du péché. Il n'en était rien ; qu'une idylle amicale qui soulevait jalousies et médisances. Ils avaient les même compagnons mais pas de confidents. Les seuls confidents furent eux même Deux associés en sentiment qui partageaient leurs plus intimes secrets. D'enfance et d'adolescence. Cela le pouvait-il…? Oui, puisque les évènements qui s'en suivirent plus tard, confondirent mensonges et rumeurs. Ils étaient de vrais petits hommes avec des caractères presque semblables. Leur camaraderie avait pris l'allure d'une grande fraternité.
Mais la vie, malheureusement allait les séparer.

L'un ne pouvait 'vivre' sans l'autre. Quand l'un pleurait, l'autre suivait. La même émotion enfermée dans deux cages thoraciques différentes.


Jean-Pierre est catholique, Samir musulman. Ce qui est loin d'être un accident de la vie.
Beaux garçons, ils aimaient chatouiller les fesses des copines tout en riant et partager ensemble leur phantasme en allant jusqu'à jouir, dans l'air, sur la même fille de leur rêve.
Une seule fois, à l'age de l'inconscience, ils osèrent s'embrasser, tout en se masturbant comme s'ils voulaient échanger leur salive pour la vie. Un contrat salivaire; physique et moral. Ce fut leur seule et unique déviance.

Jean-Pierre était français. A18 ans, il reçut sa convocation militaire. L'appel sous le drapeau.
Apprenant cette mauvaise nouvelle, Samir, son grand ami, éprouva un chagrin fou. Son 'jumeau' devait s'expatrier en France, à Istres.

A suivre I….