Archive jusqu'au 27/septembre/2005

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2005: Archive Septembre 2005: Archive jusqu'au 27/septembre/2005
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Nao (Nao) le mardi 27 septembre 2005 - 02h59:

Un grand coup de chapeau a notre directeur du
PTB pour sa superbe et tres vivante adaptation de la bilada de mon Uriel! J'ai beaucoup ri!
La bilada sous la plume inspiree et creative de Braytou etait plus grandiose encore que la vraie!
Bravo l'artiste!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Bekhor (Bekhor) le lundi 26 septembre 2005 - 23h13:

LE MAICHO DES VENDEURS A LA SAUVETTE DE TON QUARTIER EST EXCELLENT.
La semaine derniere, le soir j'etais dans ce quartier pour manger des grillades chez GUICHI LE DJERBIEN.

J'avais pu voir cette armada d'africains qui vendent a la sauvette du MAICHO et des fruits exotiques dont je ne connais pas le nom et qui sont tout aussi succulents.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le lundi 26 septembre 2005 - 23h11:

...DEMAIN LA SUITE DU PACTE...NOUVELLE INEDITE ....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 26 septembre 2005 - 21h36:

Ouenti jeddah ye Lelle LALA.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le lundi 26 septembre 2005 - 16h25:

tres cher Albert
voila encore une de vos prouesses! je suis tres badaud et cette image prise sur le vif dans les spectacles de la rue-maicho- me laisse admirative devant tant de talent;

Ya khouya, li nahik alina

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le dimanche 25 septembre 2005 - 22h38:

Spectacle de rue.

Paris le 25/09/2005


‘MAICHO’


Je vous avez déjà raconté succinctement la vie grouillante du côté de Château Rouge.
Je récidive aujourd’hui pour le motif que la saison du MAICHO bat son plein.
Si vous passez par le bd de Barbès à hauteur du métro de ce quartier vous serez surpris de constater que la saison de la vente du maïs a commencé.

Je m’explique. Il s’agit bien sur de la vente à la criée de cette denrée que l’on appelle ‘kto’ta’nia’( mais bouilli ou grillé).

Des dizaines d’hommes et de femmes noires, les premiers habillés modestement tandis que les secondes sont vêtues en boubou africain, proposent aux passants, le maïs bouilli sorti d’un sac de jute ou tout simplement d’un sac à dos.

Leur fond de commerce est à même le sol sous le regard des CRS compatissants.

Pour appâter le client, ils ouvrent leur sac d’où s’échappe une vapeur chaude, gage de la fraîcheur du produit.

Pour un euro, le préposé vous enveloppe, une fois dénude de sa ‘légère couverture verte,’ le petit tronc aux graines dorées en répétant inlassablement la même syllabe, ‘MAICHO’ ( maïs chaud)

On trouve à côté de ces africains, de jeunes pakistanais qui vous le proposent grillé.
Un intercalaire (support) de frigo fait office de grill. Ce dernier chapeaute un bidon creux dans lequel se trouve le brasero. Lui même posé dans un vieux caddy.

Pour le même prix, il vous le sale et vous l’enveloppe dans un sopalin une fois cuit. Il ne vous reste plus qu’à le savourer en solitaire tout en faisant votre shopping.

L’africain préfère le bouilli.

Il a une manière très spéciale de le déguster. C’est dans le métro qu’il décortique ses graines de maïs avec respect. Il ne mord jamais la ‘longue carotte effilée’ sans doute par respect pour ce farineux, ‘aux dents d’or’.

Une fois, sa paume remplie par quelques dizaines de ces graines, il lance d’un geste sûr sa poignée qui atterrit, sans bavure, directo dans sa bouche pour la ‘ruminer’ avec délicatesse. Un kif africain.

Si vous passez à la jointure de la rue Poulet et du Boulevard Barbes, vous les verrez ces vendeurs à la sauvette gagner, en criant à tue –tête, leur pain à la sueur de leur ‘MAÏCHO’.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Lalla (Lalla) le dimanche 25 septembre 2005 - 01h04:

allez encore un bon coup,rions!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le samedi 24 septembre 2005 - 23h51:

C'est si joli votre fleur Albert !!

Une fleur dans un encrier...le symbole d'un tendre poëte !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le samedi 24 septembre 2005 - 23h43:

Chavouat tov. A TOUS.
Merci Mam'ili.

LES FLEURS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Latitesse (Latitesse) le samedi 24 septembre 2005 - 22h16:

Lalla,

Sur Adra, il y a un timbre que je n'arrive pas à voir, mainenant que vous savez cliquer, pourriez vous nous faire apparaitre l'image, s'il vous plait?

Avec des profs comme Mamili, Albert et Meyer, vous faites de telles prouesses !!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Mamili (Mamili) le vendredi 23 septembre 2005 - 18h38:

mes images


A TOUS et en particulier à Albert
qui va nous revenir en super forme et verve !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Breitou (Breitou) le mercredi 21 septembre 2005 - 21h48:

Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003.

Les évènements précipités ici ne peuvent en aucun constituer un plagiat ou à une inspiration quelconque d'une œuvre passée ou récente. Tous les noms cités ici sont imaginaires ainsi que les faits rapportés.

Première chapitre.

Le Pacte

Les deux amis.

La séparation.

Ils n'étaient pourtant pas jumeaux mais seulement deux amis liés par une très forte amitié.
Nés presque le même jour, à une heure près, ils grandirent ensemble dans le même quartier, en Tunisie, à Ferry-Ville. (Menzel-Bourguiba)
Une paire d'enfant que le destin a mit sur son chemin.

La maternelle d'abord, puis l'école et le lycée ensuite, les avaient noués de plus belle. Même classes, même profs durant leurs courtes études.

Ces deux jeunes donnaient l'impression qu'ils étaient faits pour s'entendre, le restant de leur temps, de leur vie; à partager les mêmes épreuves, sans que personne ne puisse interférer dans leurs affaires.

Une amitié si forte, que certaines personnes mal avisées traduisirent cette union, comme une liaison dangereuse; pour de l'amour du péché. Il n'en était rien ; qu'une idylle amicale qui soulevait jalousies et médisances. Ils avaient les même compagnons mais pas de confidents. Les seuls confidents furent eux même Deux associés en sentiment qui partageaient leurs plus intimes secrets. D'enfance et d'adolescence. Cela le pouvait-il…? Oui, puisque les évènements qui s'en suivirent plus tard, confondirent mensonges et rumeurs. Ils étaient de vrais petits hommes avec des caractères presque semblables. Leur camaraderie avait pris l'allure d'une grande fraternité.
Mais la vie, malheureusement allait les séparer.

L'un ne pouvait 'vivre' sans l'autre. Quand l'un pleurait, l'autre suivait. La même émotion enfermée dans deux cages thoraciques différentes.


Jean-Pierre est catholique, Samir musulman. Ce qui est loin d'être un accident de la vie.
Beaux garçons, ils aimaient chatouiller les fesses des copines tout en riant et partager ensemble leur phantasme en allant jusqu'à jouir, dans l'air, sur la même fille de leur rêve.
Une seule fois, à l'age de l'inconscience, ils osèrent s'embrasser, tout en se masturbant comme s'ils voulaient échanger leur salive pour la vie. Un contrat salivaire; physique et moral. Ce fut leur seule et unique déviance.

Jean-Pierre était français. A18 ans, il reçut sa convocation militaire. L'appel sous le drapeau.
Apprenant cette mauvaise nouvelle, Samir, son grand ami, éprouva un chagrin fou. Son 'jumeau' devait s'expatrier en France, à Istres.

A suivre I….

Le jeune homme tomba malade de chagrin durant la semaine qui suivit l'annonce et Jean-Pierre fût à son chevet pour le réconforter, lui promettant surtout, qu'une fois son service militaire accompli, il reviendrait au pays, en Tunisie. '…..18 mois, ce n'est rien, ma foi….'Lui dit -il en guise d'apaisement. Mais Samir ne voulait pas l'entendre par ses oreilles sourdes. Il voulait partir avec lui, s'engager mais malheureusement Samir ne pouvait prétendre à cet honneur, en tant que tunisien.

Il s'en accommoda et la séparation se passa très mal.

Mais avant, ils se jurèrent fidélité simultanément en se piquant une partie de leurs index. Laissant couler une goutte de plasma, qu'ils échangèrent. Un serment du sang, bien connu. L'opération fut faite à la terrasse, dans une buanderie sombre. Leur secret ne devait être connu par personne.

Jean-Pierre embarqua sur le Mirabeau, navire destroyer quittant Bizerte. Sous le regard de son "frère' de sang. Un adieu déchirant, en présence de leurs parents respectifs, qui pleuraient à chaudes larmes, sachant pertinemment que la vie allait faire sans doute son œuvre. A l’insu de leurs enfants.

Les échanges de lettres avaient pris leur vitesse de croisière. Jean-Pierre, très disert, lui racontait tout dans les moindres détails. L'apprentissage et les conditions de vie, sur sa base, l'atmosphère qui régnait dans le mess des officiers. Les nouveaux amis.
Samir lisait et sa crainte augmentait de peur de perdre son confident. Avec ses nouveaux visages.

Six mois plus tard, les missives s'espacèrent jusqu'au jour où Jean-Pierre s'est-tu. Plus de nouvelles car les évènements de Bizerte allaient tout chambouler. Jean-Pierre fit partie de l'escadrille 'Honneur et Gloire ' qui décolla de la base de Sidi Ahmed pour aller bombarder les manifestants qui, sous l'impulsion de Bourguiba, allaient donner une dimension internationale à l'affaire que l'on connaît. 1000 morts et autant de blessés.

Samir âgée de 20 ans fut parmi les blessés graves. Il perdit un œil par des éclats d'obus. Jean –Pierre avait promis, quelques mois auparavant, de venir passer les fêtes de fin d'année auprès de lui mais hélas, les faits précipités plus hauts, ont vite fait de démentir son projet. La tension était si forte, que Jean-Pierre, ignorant que son ami d'enfance était devenu partiellement non-voyant, désenchanta.
Samir portait à présent une ornière à son œil gauche


Les années passèrent, et nos deux amis convolèrent en justes noces. Jean-Pierre se reconvertit en moniteur d'avion école tandis que Samir, professeur de français à Menzel-bourguiba ( Anciennement Ferry-Ville ) Puis au lycée Carnot de Tunis. Il était fort apprécié par ses collègues mixtes et par ses étudiants. Il prit pour épouse une jeune française, professeur de mathématiques. Elle devint madame Jambeau-Tounsi -Irène.

De leur union naquirent deux garçons. Mohamed Ridha et Noura.

Jean-Pierre de son côté, épousa une collègue de son régiment. Mademoiselle Dorothée Frijean de père colonel durant la guerre de Bizerte. Une fille du nom de Marie- France vit le jour à un certain printemps.

A l'horloge du temps, le temps refila encore.

Ridha, le fils de Samir, poussant ses études de médecine, s'installa à Marseille. Pas très loin de sa famille, restée en Tunisie. A une heure de vol. La porte d'à côté. Il était auprès du professeur Blanchard, célèbre neurologue à l'hôpital de La Timone. Ridha, étudiant très sérieux sortit major de sa promotion avec les félicitations du jury. Ce qui fit le bonheur de son professeur et de ses parents, venus expressément de Tunis, pour assister à la présentation de sa thèse.

Il décida de s'installer, son 'succès' en poche, dans un cabinet, une reprise, sur le cours LONGCHAMP, à quelques pâtes de l'appartement de deux pièces de Marie-France Lartigue, la fille de Jean-Pierre, l'ancien ami de sang de son père, Samir. Mais cela Ridha l’ignorait.

A suivre…….


Albert Simèoni
Récit.
Le 6/11/2003. ….

Seconde chapitre.

Le Pacte

Marie-France.

Cette dernière, âgée de 25 ans, était une passionnée de saut en parachute. Son père l'avait initiée dés son jeune âge à ce sport de haute voltige. Elle participait avec un groupe à ces séances de figurines composées dans le ciel. Son père en était fier d'autant plus qu'elle était capitaine de l'ensemble. Chef de groupe. Très belle et distinguée, elle avait tout de sa mère; une dame issue de la vielle aristocratie. Un aplomb noble et une distinction de bon aloi. Célibataire où plutôt mariée avec sa passion. L'amour masculin ne l'ayant effleuré, qu'une fois. Ce fut le désastre. Et la rupture.

Le hasard, la solitude et sans doute la déception, lui firent rencontrer, une jeune femme. Secrétaire d'un médecin, sa cadette de 5 ans. Une liaison amoureuse impure allait commencer.

Ridha, de son côté, se sentait mal dans sa peau. Il prit la décision de changer de nom, car pensa t’il un nom arabe dans un pays français sonne mal, surtout dans sa profession.
Il avisa ses parents qui ne trouvèrent rien à redire. Leurs relations étaient au beaux fixe et il ne manquait jamais une occasion pour s'enquérir de leurs nouvelles. Il fit donc après mures réflexions les démarches nécessaires et quelques mois plus tard, sa nouvelle nomination tomba par un arrêté paru au journal officiel. Il devint par la même occasion, français. Ridha Tunsi, mais sans Mohamed. Tant pis pour les compatriotes laissés au pays. Après tout, sa maman est bien française. Alors en quoi aurait-il commit un impaire…!. Cet abandon de patronyme servirait ses intérêts.

A suivre…C. Passe le 12.09/2005

Un jour, Marie-France se plaignant de douleurs cervicales à la tête auprès de sa maîtresse, lui conseilla, après une folle nuit d'amour, de consulter. Ce qu'elle fit le lendemain matin.
Un rendez vous fut donc prit avec le praticien.
Une semaine plus tard, elle sonna et fut reçut par une secrétaire. Une très jolie femme asiatique aux cheveux très longs et noirs et au regard de braise. Une eurasienne, issue d'un père français ayant combattu en Indochine et d'une mère vietnamienne restée au pays.

Mademoiselle Chung Challand, sa maîtresse.

Marie-France fut donc introduite dans le cabinet du médecin, par sa concubine.

Dés son entrée, le médecin resta un bon moment à scruter cette belle créature sortit du Paradis et qui franchissait le sien. Il en oublia les questions les plus élémentaires de sa profession.

-'…Bonjour Mademoiselle..! Vous habitez le quartier Mademoiselle…heu…!'

Et n'ayant pas eut le temps de jeter un regard sur son calepin…
Elle répondit à sa place, le libérant de cette corvée.

-Marie-France…! Docteur…!'
-C'est la première fois que je vous vois…!' Lui dit – il gauchement..
-Bien…..! Nous venons de faire connaissance, et je viens pour des douleurs cervicales….Docteur…!
-' Ah …! Oui bien sur…!Voyons ça….!'

Il se leva, fit le tour de son bureau tout en prenant soin de se laver les mains avant de procéder au toucher de la nuque. Il se posta derrière la belle jeune fille qui se laissa aller à ses tâtonnements.


A suivre ...