Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 25 août 2002 - 08h28: |
LES MÉMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI 18/06/89
“.....Qu’ ami véritable est une bonne chose....”
“.....Je préfère un cocher qui ait une tête bien faite que bien pleine....”
Montaigne.
“A ceux qui nous ont quitté prématurément hier........”
Simone MARZOUK/Jocelyne LELLOUCHE/ Hubert BENNADI/Max LELLOUCHE/Roland MIMOUNI/Sauveur JAOUI/Claude ALLAL/Max METTOUDI/ElieTAIEB/MimiVIGANO/
FrancineVALENSI épouse Vigano .....etc.......et à tous ceux que je n’ai pas connu, qu’ils reposent en paix.............................La Goulette se souvient.........
“......Au nom de tous mes amis....I”
Ils vivent aujourd’hui en majorité en France, à Paris.
D’autres en Israël, dans les States, au Canada, dans les pampas ou ailleurs.
Mariés, divorcés, célibataires, vivant seul ou avec leurs parents, qui de Sarcelles à Aubervilliers en passant par Clignancourt, ils demeurent goulettois. Bureaucrates, commerçants, professions libérales, danseurs, homos, virils, profs, croyants ou peu pratiquants etc.. leur âme est goulettoise. Pas un seul n’a oublié ses origines et encore moins son ancienne maison. Ils sont presque tous retournés au bercail.......prendre des photos ou tout simplement respirer l’air marin de leur naissance pendant les vacances d’été. Combien il m’est difficile et pénible d’évoquer tous mes amis, une encyclopédie n’y suffirait pas. J’évoquerai souvent leurs noms à tour de rôle du moins tant que ma mémoire s’en souviendra.
Voici donc trois portraits caractéristiques de la mentalité goulettoise.
Charlino, vantard et roublard mais o ! Combien généreux, Mimi, le rassembleur de jeunes et le gagneur, Max l’intello sérieux, pointilleux grand mangeur malgré son physique filiforme.
Dans la série des portrais goulettois aujourd’hui…..
CHARLINO (Charles Haddock).
Mon voisin de banc à l’école communale et notre chef de bande (terrain noir) Il était intelligent. Fort en calcul et en maths, deux matières à part les autres où je ne brillais guère. J ’étais même éteint. Il faisait à ces moments perdus et selon l’inspiration du moment, des poèmes de son crû dans son waters- close , quand il coulait ses bronzes. C’était lui qui me laissait l’entière liberté de “Taffarder =eoilletter=mater”ses copies de composition qui ressemblaient en tous points aux miennes. Copie conforme. Mr Lancon (mon instituteur de CM2) s’en était aperçu au bout de six mois.
Il décréta qu’à partir de ce jour un livre formerait barrage entre Charlie et moi.
Ce bouquin mit fin à mes espérances et réveilla mes cauchemars.
Charlie était l’annonciateur de nos jeux. Il nous dictait d’après les cycles lunaires le début des ‘TEMPS’(temps des noyaux, des toupies, des images, ouverture de la chasse) etc.......
E n face du terrain noir, se trouvait un grand espace abandonné aux orties, aux buissons et autres plantes urticantes. C’était notre jungle. Équipés de bâtons en guise de machette, nous suivions notre grand chef Charlino qui ouvrait le chemin en scandant un air de sa création “Gomba di là di mayalo”. Le chœur ‘ philarmo..nique’ que nous formions devait répéter ce refrain qui ne voulait rien dire. Aventuriers que nous fûmes, nous prenions notre rôle au sérieux. Le chef s’arrêtait souvent au milieu des ‘Hariks’ (chardons) pour empaler un crapaud ou un orvet. Sa proie transpercée par sa lance en bois virevoltait au-dessus de nos têtes. Nous lancions alors à cet instant précis notre cri de victoire cité plus haut. Pour lui et pour nous c’était un lion ou un crocodile et ainsi de suite pour chaque bestiole qu’il capturait. Il arrivait parfois que l’un de nous trébuche sur une boite de conserve vide. Il se retrouvait allongé parmi les orties grattant ses fesses, pieds et mains, pleurant de douleur.
Celui là n’était pas digne de poursuivre l’aventure et se retrouver banni de l’expédition. J’étais son second et à ce titre, il me confiait telle tache délicate comme par exemple griller un crapaud ou disséquer une grenouille. Parfois il me houspillait ‘In yadi..Radèk’’ quand je m’y prenais mal. On ne badinait pas avec Charlino . C’était un vrai chef de campagne. La chasse au serpent était sa spécialité. Il reconnaissait couleuvres et vipères à vue d’oeil. Il savait où les capturer . Ces reptiles étaient souvent cachés dans les buissons, coté canal, où ils apparaissaient au moindre rayon de soleil pour se réchauffer. Sa technique consistait à prendre le reptile par la queue et le projeter sur la chaussée avec un grand geste circulatoire, vif et rapide. Les hommes de mains (nous), à l’arrière s’empressaient de les ramasser pour les 'embouteiller ' ou les 'emboîter'. Parfois il faisait vomir le serpent en le retournant. Souvent une petite grenouille morte, toute baveuse en sortait. A la question de savoir, pour quel usage il entendait disposer de ces serpents , il répondait invariablement, qu’il vendait leurs peaux aux souks et qu’il buvait tous les matins une bonne soupe de serpent. Charlino n’avait pas son pareil pour fabriquer un arc. Sa flèche portait le sceau de sa famille : goudronnée au bout avec un clou, elle devait porter loin et haut, quiconque voulait l’imiter se trouvait réprimander sévèrement.
Il avait aussi selon ces dires un zoo à la terrasse : serpents, lions, crocodiles, phoques, baleines et troglodytes mignons (comme lui) cohabitaient dans sa mansarde à la terrasse (lire la Légende de la Goulette ...qui n'est pas toute passée dommage...). Il nous annonça un jour, moyennant espèces (20 millimes) l’ouverture de sa ménagerie. La date de la présentation nous fût annoncée par voie.....orale. Dimanche 4 mai 1958.
Les places étaient vendues trois semaines à l’avance. Nous étions heureux. Nos cœurs battaient la chamade car nous savions ces animaux dangereux. Charlino nous rassurait..Au jour dit, il nous introduisit par la porte de la cour, en cachette de ses parents. Dans cette cour trônait un citronnier séculaire, usé et mal en point. Nous fîmes l’ascension de sa terrasse par l’escalier en bois craque ballant et tout pourri qui y mène . Là, il nous fit asseoir, l’un sur un tabouret handicapé, l’autre sur une chaise infirme, quelques-uns uns sur des bassines en zinc rapiécées et les autres par terre, sans aucun égard pour nos petites fesses
Un grand drap blanc raccommodé, étendu sur une corde à linge recouvrait la ‘scène’. Nous étions aux aguets et attentifs aux moindres grognements, rugissements ou miaulements, à la recherche d’une corne ou d’une queue. Un téméraire osa poser la question fatidique :
“Eh... ! Charlie....on veut voir les lions....,”
Le chef d’une voix assurée répliqua qu’ils étaient en train de manger à la cuisine. On poussa un grand ”ouf !” de soulagement. En attendant de les voir, Charlino exécuta un numéro de jonglage avec trois citrons, un de trapèze avec la corde à linge qui craqua sous son poids puis il enchaîna par des pitreries dignes d’un Zavatta. A chaque fois, les couillons que nous étions applaudissaient avec frénésie. Durant l’entracte, il nous servit pour 5 millimes un tube de cacao mélangé à de l’eau. Le même téméraire sans démordre relança le chef.
“Mon père les a emmené à la plage pour digérer….et d’ailleurs le cirque est terminé....!
Telle fût la réponse de spartiate qui mit fin à nos espérances.
Nous n’avions jamais désespères de voir ces animaux et mimes beaucoup de temps a comprendre que nous fûmes bernés, comme nous avions compris qu’il ne buvait pas de soupe aux serpents et ne vendait pas leurs peaux aux souks. Son titre de chef fût terni un beau matin vers les 8 heures à la rentrée des classes, dans la cour. Chaque groupe d’élèves était aligné devant sa salle dans un silence imposant, deux par deux, les uns derrière les autres. Tout à coup, une voix stridente, s’éleva du coté du portail d’entrée. Toutes les petites têtes se retournèrent à l’unisson. C’était la maman de Charlino, Mattilà -que D.ieu ai son âme- (une très brave femme) avec un verre de lait à la main:
“Charlinoooo...yah ..Charlinoooo......nchit tèsréb hlibek......!
“Charlinoooo.............…………. Tu as oublié de boire ton lait”
Notre chef était donc nourri au lait de vache......comme tout le monde. Paralysé par la honte et ne pouvant supporter un pareil affront, il me dit à voix basse :
“Vas voir ma mère et dis-lui que je ne suis pas là....”
Ce que je fis.
Mon ami Charlino (Charles Haddouk), vit à Joinville –Le –Pont . Père de deux belles filles, (il est grand-père aujourd’hui) Après avoir été comptable dans une société (vraie celle là je l’espère ), il vaque à ces nouvelles occupations en peignant des tableaux. Des paysages goulettois ‘m’a t’il dit’. Je l’ai rencontré dernièrement à la réunion des tunes à St Cloud. Une vraie joie d’autant plus qu’il n’a pas changé et pour preuve. Il avait une branche d’arbre qui lui servait de béquille car “la montée vers cette esplanade ma fatiguée... ”Sacré Charlie.
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 24 août 2002 - 21h51: |
MEXICO.....MEXICO...
Comme promis, je passerai le texte ici sur cet éspace lundi.
MERCI DE M AVOIR FAIT CONFIANCE.
LUNDI LE RECIT DE MADAME JOELE DEITZ SUR SON PAPA
RAYMOND.A SUIVRE EN TROIS EPISODES.
ALBERT
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 24 août 2002 - 19h14: |
En effet , mon cher MATT tu es bien placè pour le savoir.
albert
Par Matt_Chuaichy (Matt_Chuaichy) le samedi 24 août 2002 - 18h08: |
Bonjours chers defenseurs des mauvaises
causes , sauveurs des ames des chatteurs
d'harissa , faiseurs de mitzvoth a bon compte.
Vous qui defendez , contre ventsetmarees,des
juifs (parce qu'ils sont jufs?) qui
entraient sous des pseudos arabes pour
insulter d'autres juifs , des juifs qui ont dit a un
autre juif "qu'hitler n'avait pas assez grille de
juifs comme lui, des juifs qui vous traitent
sans cesse de plebeens et d'ignares , des
juifs qui ont insulte avec persistance une
mere de famille et injurie bien d'autres.
Vous qui restez present , sans broncher ,
quand ces individus trainent dans la boue
ceux qui ont contribue a harissa pour
vous et pour vous permettre de vous rtrouver ,
et qui , apres , vous dites les amis de ceux la
meme qu'on traine dans la boue , sans
aucune vergogne.
Et bien non, nous ne voulons pas faire parti
de ce clan , et preferons le calme des dattes ,
sans ces "perturbateurs" (admirez
l'euphemisme).
Par Darmon (Darmon) le samedi 24 août 2002 - 17h43: |
Ofek, je me joins a tout le monde dans ta douleur, je te souhaite de garder le moral, même si je me doute que c'est la hrassra, en ce moment!
Mes condoléances...
Et a bientôt...
Par Divo (Divo) le samedi 24 août 2002 - 17h25: |
Cher Ofek,
Toi que j'ai l'habitude d'appeler mon cousin, tu es entré en catimini et tu m'as soufflé tout bas la tristesse de ton coeur.
Je ne suis pas près de toi en Eretz mais si je l'avais été je t'aurais soutenu comme le font tous les amis d'un homme endeuillé...
Je suis là Ofek et je mets toute mon affection dans ces quelques mots pour t'apporter mon soutien. Ton père s'en va... Et c'est toute la tristesse d'un ami que je veux porter pour te soulager.
"hachem yenachem lakhem mitotkh avlei tsion virouchalaim"
Tous nos amis harissiennes et harissiens
se joignent à moi pour t'accompagner sur le chemin de ton chagrin et t'apporter la consolation de notre amitié.
Sabine (divona et bohémienne)
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 24 août 2002 - 17h03: |
Ecoutes mon fils DARMOUNI,
Me reconnaitre c'est facile, je suis le seul à PARIS qui porte une moumoutte qui me tombe à hauteur du dessous de mon ventre,la faisant confondre avec mes poils...OK???? Donc je te donnerai mon adresse et mon tèl OK???
J'ai oubliè de dire tout à l'heure le stratagème de certains qui se déguisent en femme pour piéger
tel ou tel homme ou femme comme si nous étions dans un forum, que dis je dans un pays qui attend que ses ouilles prennent le pouvoir comme dans une république bannanière ére...
Du vrai concentrè de délire....
ALBERT QUI RESIGNE
Par Darmon (Darmon) le samedi 24 août 2002 - 16h38: |
Yalla!!!!!
c'est bien dit, ça! bravo rabbi, tu remplis bienton rôle; héhé! mais c'est pas pour ça (tes belle paroles) que je vais te faire un chèque "pour la communauté"...
merci de ton intélligence, ta gentillesse et ta chaleur!!
Néamoins je voudrais te demander un service! pourrais-tu me donner l'adresse de ton magasin? je pourrais y faire un saut de temps en temps!
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 24 août 2002 - 16h35: |
Et puis l'autre le pauvre , il s'est donne comme pseudo GAIGOU comme le Gagou de la GOULETTE l'emmerdeur qui un jour, nous a pris tous nos vêtements alors que l'on prenait un bain de minuit face au TAKKET's, nous laissons dans notre plus grande nuditè et désarroi.Il a fallu trois heures de négociations les 'boules givrées dans l'eau 'pour qu'il consente de nous les rendre contre un pécule.
Gaigou....? C'est facile , vous allez le reconnaitre facilement,il n'est jamais aux dattes, il au next, à cause que ses idées sont révolutionaires, c un gauchiste juif, un trote-kyste , un emmerdeur qui n 'est pas conforme à certains idéaux, alors il est banni pout l'étèrnitè ...le purgatoire....il a étè crée pour GAIGOU.....pourtant si vous lisez GAIGOU au cafè, je peux vous dire que je suis un enfant de choeur
devant son intelligence et sa façon de parler qui ne plait pas aux autres....Tiens bon GAIGOU UN QUARTERON DE VALEUREUX SONT AVEC TOI...C
C'est le souvenir sabatique des bannis.....aujourd'hui..
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 24 août 2002 - 14h09: |
L'essence d'un cafè virtuel, comme celui des dattes par exemple, est de parler de tout et de rien, de se confier
en pv , si pv existe, entre nous sans médire quoique personnellement avec mon ami JEX et Joseph , on
s 'envoie des saucisses 'Cacher' qui ne gênent personne mais jamais de mauvais disant envers nos amis.
Si j'évoque le cafè ce matin parce qu'un certain ANNONCE, qui nous tombe du ciel, et qui a pris la place de D ieu le père, rentre de temps à autre comme un éclair pour nous remettre à l'ordre, comme si nous étions des enfants qui manquions de respect envers nos amis. Et puis dit moi ANNONCE; sais tu que le bey se faisait insulter pendant son absence….? Alors n'interviens au cafè que si des conards viennent nous insulter ou nous provoquer pour commettre la faute.
D 'une part, hier un ami est venu me voir, celui qui s'appelle le BILLIS le mauvais juif du cafè, Le banni, qui a commis un crime impardonnable et qui s 'est mis une petite partie des consommateurs sur son dos. Tant il est vrai que son langage ne fut pas à la hauteur un certain jour, mais dites-moi faut t'il vraiment
le punir à vie????? Le temps n'a pas été suffisamment long pour sa rédemption…..? Et bien figurez -vous , moi qui le prenez pour un type hautain, blid, parano pas plus que moi d 'ailleurs et les autres imbéciles qui sous couvert de nouveaux pseudos et de nouveaux 'clients' viennent nous tirer les vers du nez ; mais quels vers….?Dites le moi….!
Alors le BILLIS , à mon regret est un type bien chaleureux, rieur, loin de cette image qu'on a voulu faire de lui, celui d 'un pervers…..! Qu'on arrête ces enfantillages et que notre BILLIS le juif 'noir' retrouve sa place, tout simplement parmi nous.
Tout le monde sait d'après mes écrits que je n 'ai de partie pris pour personne et que tous les intervenants qu'ils soient musulmans ou grecs sont mes amis. SANS PLUS.
LA LIBERTE D 'EXPRESSION EST UN DROIT FONDAMANTAL QUI APPARTIENT AUX BIEN PENSANTS ET MEME AUX NULS..
A bon entendeur salut.
ALBERT
Par cohen victor (Bekhor) le vendredi 23 août 2002 - 02h02: |
Jex, Kader mon ami,
C’est en entrant dans le site que j’apprends que tu fête ton anniversaire.
Donc je te souhaite un bon et joyeux anniversaire.
Et que tu reste jusque l’anniversaire de tes cent ans et que tu sois toujours comme a vingt ans.
Kader, j’ai appris à te connaître et je sais que tu donne ton cœur a tous ceux qui sont autour de toi.
Dans ton travail aussi je sais que tous ce que tu entreprends, tu le fais avec beaucoup de cœur.
« Rabbi izidec, ouli yakhkrec, Rabbi inakasslou. »
J’admire ta fougue de cheville ouvrière qui est en toi, c’est toi qui a raison car ‘l’homme meurt une première fois a l’age ou il perd son enthousiasme, et rien de grand n’a jamais pu être réalisé sans frénésie, engouement et passion.
Pour l’avenir mon cher Kader, je voudrais que tu fasse comme moi, c’est de croire au soleil même s’il ne brille pas.
Amitiés sincères, Solange t’adresse aussi tous ses bons vœux,
Victor Cohen
Par Wnes (Wnes) le vendredi 23 août 2002 - 00h25: |
Chronique d’El Fenech : Les Godzilas sont lachés.
Notre Jurisconsult de Hak El Ouet, décida il y a peu de prendre quelques vacances, suite à certaines interventions de Janet et Bébert, à propos des Godzilas envahisseurs de la terre de leurs ancêtres, qui pour la plupart sont ignorants, de la civilisation que leurs ancêtres ont léguée !
Alors il appela son pote Berdah et lui dit :
- Ya Houia Berdah ne pourrais tu pas pour une fois m’emmener à bord de ton Lear Jet Privé, voir de l’autre côté de Mare Nostrum, il parait selon les théories de ton clone WNES, que les Godzilas y ont émigré histoire de voire si l’herbe y était plus verte, qu’à Hak El Ouet ! Emmène moi ZZZZZ Stop! Avant d’être une fois de plus mal compris par Janet.
L’autre répondit :
- On parts ce soir ! et pour le Jurisconsult favori de notre Bey, c’est gratuit !
Ainsi nos deux compères décollèrent D’El Aouina, pour se retrouver une heure et demie plus tard, sur le tarmac de l’Aéroport de Canne La Bocca. Là o’u les y attendaient Bébert, Janet et leur taxi, pour partir faire la tournée des Grands Ducs, inauguration du Casino Part….. ( Stop SVP pas de pub ! ) de Canne, histoire de faire flamber les machines à sous.
O stupeur ! Les Godzilas les mêmes que ceux de Bébert étaient là ZZZZZ ! Impossible de jouer même pas une partie, tout était squatté ! Et de te pousser, et de t’ interpeller, « Ques tu fous avec mon bandit mancho, moi j’ai acheté à Canne, bara tchouf men radi, ya bim ! ».
Bon ! fini le Casino, partons voir à Juan LeP, si l’herbe est plus verte, et une demie heure plus tard nous voici débarqués à JuanLep. Ambiance Godzilesque totale ( Mot inventé de toutes pièces histoire de plaire à notre Janet bien Aimée !) peut-être aurons nous droit au costume d’académiciens, avec l’épée SVP !
Impossible de décrire l’ampleur du désastre ! Hak El Ouet à côté, c’est Clean ! c’est Beau ! c’est notre Bled !
On se demande bien ce que font les Francaouis de tous les impôts, taxes de séjours et de toutes sortes que la Mairie encaisse, tellement c’est délabré et sale ! On ne sait plus vraiment si c’est les Godzilas qui bousillent, ou si c’est l’administration qui n’entretient plus, la même histoire que l’œuf et la poule ! Mais il doit bien y avoir des deux ZZZZZ !
Finalement vers les quatre heures du Mat. El Fenech s’adressant à Berdah :
- Aya Berdah Rlet ! T’la l’tayara ou n’enchou fel dar !
Cannes La Bocca six heures, activation du plan de vol pour Carthago, décollage sur la dix huit, magnifique lever de Soleil sur les Iles de Lérins, étincelantes de pourpre, El Fenech qui parle :
- Ya Berdah, ZZZZZ ! ça c’est d’une beauté digne de nos Bébert et Janet, comme j’aurais aimé qu’ils soient là ! histoire pour eux aussi de se changer le Mohr ! Remarques que tout de même je pense qu’ils ont un peu tort tous les deux, je m’explique : je pense qu’ils font une légère erreur mathématique, les godzilas dont ils parlent dans leurs chroniques, devraient être sois très âgés, sois passé à l’Orient Eternel, ce qui veut dire que la plupart des godzilas, rencontrés aux Grands Capharnaüms que nous avons visités, ne connaissent rien de la Terre de leurs Ancêtres, ils ont été entièrement fabriqués en terre étrangère ! C’est ce qui précisément sauve l’honneur de notre cité de Hak El Ouet, au moins on n’en est pas responsable, on pourrait tout de même porter plainte !
- Et à qui tu veux te plaindre ?
- A Rousseau, à Villon, à Victor Hugo, est ce que je sais ?
- T’a pas fini de te masser le Mohr ya blid ! Regardes déjà les côtes Tunes ! on est bientôt chez nous à Hak El Ouet !
Extrait du livre : La Consolation Des Ames.
Berdah
Par Toufiq (Toufiq) le jeudi 22 août 2002 - 18h38: |
mea culpa,tres chers amis,je vous lis tous fidelement , bisous a tous et a bientot.
Par Divo (Divo) le jeudi 22 août 2002 - 17h09: |
J' ai eu ce petit poème que je vous fais partager...et comme on dirait à cahors je le trouve mimi.... bisous à tous et encore bon anniversaire à jex qui est un lion comme moi! passionné et passionnant!( moi de juillet lui d'aout! voilà ! jex mon idée : l'année prochaine on fait la fête pendant un mois! du 27 juillet au
21 aout!!! qu'en penses tu???? on loue une villa au kram ou a la goulette et tous les harissiens et harissiennes nous y rejoignent: bouffe tune musique tune et danse du ventre!!!!) Tiens Breitou voila une idée de pièce! @ plus tard!
CHEZ ELLE
il y avait de la moquette
bleue
et de l’amour à la pelle
des draps espagnols
il y avait toute l’Amérique
latine
et les conquistadores
il y avait du flan
des bananes de la figue
et du shampooing
de la poésie
des lettres timbrées
il y avait moi
Par Wnes (Wnes) le jeudi 29 août 2002 - 10h37: |
Chronique d’El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet : Nominé à l’Académie Française !
El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet nous a informé que : Notre Bey les bénédictions sont sur lui ! a reçu ce jour dans son palais de Hak El Ouet, Sa Seignieurerie Monsieur l’Ambassadeur Plénipotentiaire de France et de Navarre, qui a remis à notre Bey la nomination officielle de :
Notre Frangin Bébert !
A l’Académie Française, pour l’invention des termes Godzilas et Godzilesque, mots sacrés qui seront en bonne place, dans tous les dictionnaires de langue française.
ZZZZZ ! N’en déplaise à tous les Woody Allen de la Sfaxia !
L’uniforme et l’épée d’académiciens étant de rigueurs, pour participer à cette Honorable Assemblée, ces magnifiques atours sont offerts par toute la Sfaxia sans exception, décret Beylical oblige !
Berdah : Porte Parole du Jurisconsult !
Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 28 août 2002 - 20h52: |
SALUT LES AMIS.SAHA DRUN.LAISSE TON JNOUN AVEC TOI.
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
28/8/2001
Dans la série témoignage authentique…
‘......ENTERREMENTS..SANS COMMENTAIRES..’
La maman de mon voisin et ami Félix est décédée. Le respect que je lui dois est tellement immense que j’assistais en ce jour et pour la seconde fois à Paris à une mise en terre. L’exactitude et le professionnalisme sont de rigueur en France....15h30 début de la cérémonie....16h 30 ….on s’en lave les mains….. 16h42…... tous au café...
Au Borgel de Tunis, c’était autre chose. Le défunt avait le temps de se réveiller et de partir. Sans parler des divers incidents qui émaillaient le départ du corbillard comme par exemple un manque de laveur ou de rabbin retenu par une affaire plus lucrative.
On improvisait dans le tas avec les moyens de bord…et personne ne fut oublié...D.ieu merci..
En tant que marbrier, il m’arrivait de vivre des situations pour le moins cocasses. Je suis comme on appelle, par occasion ‘Habir’...c’est à dire que je plaçais le défunt dans le trou. J’ôtais donc mes chaussures et descendais en chaussette a un mètre sous terre.. pour placer le macchabée..
Un jour, un voisin décéda à notre grand ètonnement. Il avait deux mètres de long.
Au lieu dit, on s’aperçut que le trou était handicapé de 20 cm...une erreur de métrage.
On avait donc, entre les mains, un corps, en suspension, recouvert par un linceul qui peinait à se caler...
Voici les conversations authentiques qui s’en suivirent avec beaucoup de sérieux devant la famille du défunt tout surprise de l’étroitesse du ‘caveau’.
-Yé Simon...oukkén tnéjèm thâffar mèl chiréh tà rassou...?
-(Hè Simon...si tu peux creuser un peu du coté de la tête...?’)
-Ou kiffèch thâb nahchillou èl mrkhadéh...?
(Eh..comment veux-tu que je lui place le coussinet....’) ( petit coussin rempli de terre)
-Yattik héddèh..? (Qu’il t’arrive un sommeil ou un repos...éternel’)
Il l’a maudit.
Et la famille qui attend sous le soleil.
-Bon...yé Breitou...haffar lou mèl sakkai...?
(Bon...Albert...creuses du coté de ses pieds..’)
-Oukkén én hâttoullou sakei chwiyèh myawjjin...?’
(Et si on lui repliait un peu les pieds..?)
-Yawèj sakéik mouch rhir...?
(Tords tes pieds c’est pas mieux..?)
Et la famille qui attend sous le soleil.
-Bon...Simon... ! rayjou fèl senddouk..!
(Bon..Simon... ! remets le dans le cercueil )
On remet le préposé dans le ‘senddouk’.
On repioche les bords...à la bonne taille.
-Trâ… Simon.. ! .râkhjjou mèl senddouk..ou séblou chwiyé mazzar..?’
(Bon..Simon... ! ressorts le du senddouk..et aspèrges le de fleur d’oranger...’)
Le cadavre commence à sentir mauvais.
-Yejji mèl mazzar... ? tèwèh èl coumitèh tkôlnâ élli srabnaou.. ?’
(Arrêtes de verser de la fleur....la communauté va penser qu’on l’a bu..)
Et la famille qui attend sous le soleil….kobbarra allikôm..
Enfin le défunt est remis dans le trou....Les ‘Habir d’un jour’ sont remontés.
-Ye Braitou....hâttitlou èl mrkhèdeh....’?
( Et Albert... lui a -tu posé le coussinet....?’)
-In yaddin râb....k nchittou...!’
-(Juron....je l’ai oublié...!)
Les fossoyeurs vont , à présent, poser les dalles en ciment pour recouvrir le corps.
Les dalles ont 45 cm de large sur 1 m de long…On s’aperçoit qu’ils ont pioché large … ce qui fait une ouverture de 10 cm...du coté des pieds…encore une erreur d’appréciation…On voit le mort....N’oublions pas, nous sommes au Borgel…pas à Pantin.
Et la famille qui contemple médusée , sous le chaud soleil qui va bientôt se coucher, par la lucarne, leur cher père....immobile et inerte.
-Téwé en râtyouou btarf louh...’
(On va le boucher avec une planche.)
lança ingénument…à la volée.... l’ingénieur en chef des Ponts et Chaussées En Travaux des Pompes Funèbres et des …..Planches à Voile. (P.C.E.T.P.F.P.V. en abrégée).
Et la famille qui assiste impuissante à la manœuvre...à la pose de la dernière planche..
Il n’est pas bon d’avoir 2 m au Borgel...sinon il vous arrive cela..
Par BeauSity (Drunkrat) le mercredi 28 août 2002 - 15h32: |
SAHA LES AMIS.
Je suis back on line sur HARISSA, et j'ai des témoins que j'étais absent 20 jours (passeport a l'appui), et meme avec cela; JE SUIS BANNI du café .
SHALOM ALIKOM EL KOLL. ET SURTOUT BEBERT QUI A EU LES COUDEES FRANCHES POUR ME RENTRER DEDANS .
En tous cas, ya SI BEBERT, euh.... Mr SIMEONI, arrete un peu tes fleurs ya des esprits ici qui pourraient interpreter de travers cet élan lol.
Par Wnes (Wnes) le mercredi 28 août 2002 - 00h28: |
Chronique d’El Fenech : Les quarantes voleurs ou mission impossible !
Notre Bey de Hak El Ouet – Le Salut Est Sur Lui, se rendit en secret chez El Fenech le Jurisconsult de notre Bled.
El Fenech très honoré de cette visite pour le moins impromptue.
- Bienvenue ya Si l’Bey to nom est bénit d’entre tous les Beys, quel honneur pour ton humble serviteur ! Beleye ordonne et j’obéis ya Baba!
Notre Bey qui paraissait bien ennuyé lui dit alors :
- Ya oueldi El Fenech, j’ai un très gros problème, et une mission à te confier, toi seul peut l’accomplir, il n’y a qu’en toi que j’ai confiance, tant les janissaires ne sont que des brutes épaisses, doublés d’incapables, sans la moindre des finesses Goulettoises, sans idées et dépourvus de la moindre initiative, dis moi ton prix, il sera le mien.
- Ya Baba repris El Fenech, pas de questions d’argent entre nous, je suis ton sujet, et je te dois tout, parles et j’obéis, ya Baba !
- Voilà Fils, mon lointain cousin Le Prince des Djaraouas, descendant en directe lignée de la Belle Kahena, se plaint que nos caravanes de commerce ne peuvent pas traverser les Aures, sans qu’elles ne soient pillées par une bande de quarante voleurs, qui leur forfait accompli disparaissent dans des montagnes, d’où ils sont inexpugnables, toutes les expéditions pour les anéantire ont échouées, Toi seul El Fenech spécialiste des coups tordus, par tes ruses peut les réduire, tu es mon seul espoir, fais quelque chose !
- Ya Baba c’est très facile, donne moi les pleins pouvoirs, et je vais les anéantire ZZZZZ !
- Tu les as fils, parles et dis moi ce qu’il te faut !
- Il me faut trente de tes janissaires, déguisés en marchands, avec l’ordre de cacher leurs sabres, chacun devra conduire trois chameaux, chargés de toutes sortes de bric à brac, les miens devront porter, des gargoulettes pour cent litres de Boga Cidre et pour cent litres de boukha, puis mon troisième chameau devra être chargé de cent kilos de pâtisseries gouletoises.
Il fut fait selon les désires de notre Jurisconsult, la caravane conduite par lui arriva dans le fameux défilé des Aures, les quarante voleurs se présentèrent pour les dévaliser, et El Fenech de leur adresser la parole en ces termes :
- Vois donc ! toi le chef des voleurs, nous ne sommes que trente et vous quarante, nous sommes également munis de sabres que nous savons manier, il ne fait pas de doutes que vous êtes en nombre les plus forts, et que si vous engagez le combat vous nous anéantirez, mais nous vendrons très cher notre peau, et qu’un certain nombre d’entre vous y laisseront la leur. Alors je te propose en échange de la trêve, de vous abandonner sans combattre, nos marchandises, sauf les miennes, et nous passerons notre chemin.
- Et pourquoi donc sauf la tienne ? repris le chef des voleurs.
- Parce qu’il s’agit d’un présent tout spécialement offert par notre Bey, à son cousin le Bey des Djaraouas, qui se marie demain, ce sont des boissons et des pâtisseries, délicates et d’un délice dont vous n’avez pas idée, dans votre Bled désertique, des zlabias, des deblas, des briques et des cigares au miel, fourrées aux amandes aux noix et aux pistaches, des makhouds aux dattes sésame et amandes, des Wakhel Bey tricolores, des loukoums à la fleur d’oranger, et toutes sortes de Halvas… etc …
- Assez ! Assez ! dit le chef des voleurs, nous réclamons également ton chargement, même si pour cela nous devons prendre ta vie.
- Non Non tu peux prendre même mon chargement, cela n’était qu’un vœux pieux de ma part.
Les voleurs emportèrent tout dans leur montagne, et depuis le campement d’El Fenech on pouvait entendre, les derboukas de la fiesta à laquelle ils se livrèrent très tard, jusqu’à ce que le silence se fit à son tour entendre ! El Fenech dit alors à ses hommes :
- Tirez vos sabres du fourreau ! on peut monter maintenant à l’assaut !
- N’es tu pas fous El Fenech ? Veux tu que nous nous fassions massacrer ?
- Ignorant que tu es ! Il dorment tous du sommeil de la drogue et de l’ivresse, car j’ai demandé au pâtissier de mélanger aux pâtisseries de l’huile de takrouri, et j’ai personnellement mélangé part égale le Boga cidre à la boukha, en y ajoutant du sel pour leur donner soif, et de la cendre de tabac, pour mieux les assommer, donc à l’assaut maintenant !
Ils purent ainsi s’emparer des voleurs qui dormaient, ils les ligotèrent à la façon des merguez, six par six, s’emparèrent de tous les chameaux, et de toutes leurs richesses.
Pour ce haut fait d’arme, El Fenech fut nommé Sujet et Jurisconsult d’Honneur des Djaouras, il reçut tous les chameaux en cadeau, et tous les voleurs comme esclave, et la route des Aures devint aussi sécurisée qu’une banque Suisse.
Extrait du livre : Les voleurs sont parmi nous.
Berdah
Par Wnes (Wnes) le mercredi 28 août 2002 - 00h25: |
Oui Ma Janet !
Il suffit de me pauser la question, en publique ou en privé, à la discrétion de votre choix, et je transmettrai.
Bien à vous Berdah
Par Janet (Janet) le mardi 27 août 2002 - 14h54: |
M.W
j'ai une question a poser a votre personnage
comment peut on le joindre ??
La question est tres serieuse et une vie en depend
Croyez-vous que ce jurisconsulte trouve des solutions aux problemes modernes ?
Bien sur, on le paierait avec de solides ?? dollars,et rubis sur ongle,quoique serait la reponse..
merci.
Par Wnes (Wnes) le lundi 26 août 2002 - 23h50: |
Chronique d’El Fenech : Le serment de répudiation.
Une Très Belle de Tunis mariée à un très riche notable, s’en vint trouver notre Jurisconsult El Fenech, et lui teint à peu près ce langage :
- Mon Très Cher Frère El Fenech ……………..
- Stop Ya Aziza, pas de balout ! je sais déjà pourquoi tu viens me consulter, repris cet El Fenech bien trop prompte à couper la parole à une Dame ( cela ne se fait même pas avec des fleurs et gants blancs ).
- Et comment donc pourrais tu le savoir, Mon Cher El Fenech, moi qui n’ai pas encore parlé.
- N’oublies donc pas, Femme ! que je suis le Jurisconsult de Hak El Ouet, que j’ai des doigts, des yeux, et des oreilles partout dans notre Bled, sans quoi je ne pourrais pas exercer, ma profession, que dis-je, mon apostolat, ZZZZZ ( Stop autrement certaines vont encore m’en vouloir ), ton époux veut divorcer !
- Oui mon époux a fait le serment de me répudier, si je ne lui cuisinais pas un met dans un chaudron, en y jetant une mesure entière de sel sans qu’il perçoive la saveur du sel en mangeant, sauve moi Ya Aziz, je ne sais que faire, voici pour toi ma bague en diamant qui vaut au moins, cent mille dinars, mon mari est riche à milliards, pour lui cela n’est rien !
El Fenech se disant qu’il ne pouvait pas rater de tels honoraires de jurisconsult prit la bague, et dit à la Belle de Tunis :
- Prends un chaudron rempli d’eau, verse dedans une pleine mesure de sel, et jettes dans cette eau un œuf que tu feras cuire. Dés qu’il sera cuit à point, ton mari le mangera sans qu’il y perçoive la saveur du sel.
La Belle de Tunis agit ainsi et fut délivrée du serment de répudiation.
Ya pas à dire, à Hak El Ouet on est trop fortiches, même les Belles de Tunis viennent chez nous, se faire éclairer ZZZZZ !
Extrait du livre : Les Répudiations.
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 26 août 2002 - 18h04: |
Suite et fin.
' CHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
13 ELLOUL: HILOULA DE MON PERE, CHLOMO BEN ITS'HAK VE RACHEL
Je voyais des anges autour de toi et les priais de t'emmener le plus tôt possible, avec douceur vers cet autre monde de lumière.
Soudain, un homme est rentrè, comme égaré, surpris. Il tenait un livre de prière sous le bras, un siddou. IL était rabbin et la coïncidence a voulu qu'il passe par-là en voiture pour se rendre chez lui et que ses pas l'ont emmené ici…
Il ne comprenait pas la raison de sa présence. Toute la famille était affligée et fatiguée par cette épreuve
Et elle ne fut pas surprise par ce 'miracle'…
'Dépêchez-vous RABBI……! Vite le viddouy…!'.
Il s'approcha de papa, et a prononcé avec beaucoup d 'émotion le CHEMA, et je suis sure que tu l'as entendu. J'ai abusé de la gentillesse du rabbin pour lui demander de chanter ' Chir Ha Chirim Ha Chir Le Chlomo'. Il ne le savait par cœur. Alors sans le savoir, j'ai sorti d'entre deux photos , une feuille de cours de mes Kabalah que je gardais précieusement….C'était CHIRA CHIRIM.
Puis j'ai posé la feuille sur ta poitrine inerte au moment même ou on entendait un bruit strident: ton cœur venait de cesser de battre….Le rabbin avait eu juste le temps de lire cette prière.
'Papa….! Je sais que tu allais bien…..Mais tu n'as pas pu supporter ma peine.
C'est à nouveau le mois de ELLOUL…..Acrostiche du Roi CHLOMO…….
Ani Ledodi Vedodi Li.
Le 13 Elloul, cela fait déjà six ans que tu nous quitté entouré par ta famille.
'PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAA……..! Papa…..! Reposes en paix car je sais que nous allons tous vous rejoindre…..très bientôt…Afin que nous soyons tous réunis….avec les TSADIKIM A YEROUCHALAIM.
AMEN VE AMEN.
13 ELLOUL: HILOULA DE MON PERE, CHLOMO BEN ITS'HAK VE RACHEL
'Tkèlmète mâma bouè MEXICO . JOELEèl mézzianè….'
Joele je ne sais que dire dans un moment pareil et mon silence est habille de peine.
Crois- moi et reçoit de la part de L'ENFANT DE LA GOULETTE mes condoléances même si elles sont peu rassies.
Traduction de la lettre que m'a remis ma petite Karin à l'aéroport de San Diego, le 26 aout 1996:
Ma petite Maman chérie,
Je t'écris cette lettre puisque je ne peux m'exprimer d'une autre façon avec toi.
Je veux te dire que je t'aime et que je t'adore de tout mon cœur, bien que parfois je ne te le démontre pas ou ne te le dis pas, mais toi, mon Papa et Micky sont ma vie, mon âme et mon cœur, je vous adore.
Je sais que ces moments sont très très difficiles pour toi et c'est pour cela que je veux te dire que moi, je suis et je serai toujours, toujours, jusqu'a la fin de ma vie avec toi quoi qu'il se passe. Tu n'es pas seule, Maman, a part le fait d'avoir mon Papa et Micky, tu m'as a moi, ta fille qui t'adore.
La vérité, je ne sais pas comment tu fais, tu es une personne incroyable et comme dit Papa: "Tu es le pilier de la famille".
Pour ça, tu dois être très forte et ne jamais te sentir vaincue pour rien au monde. Il faut prendre soin de toi et ne pas te laisser tomber et prendre jour par jour "seulement le jour d'aujourd'hui".
Je sais que je ne vais pas aux magasins et que je ne t'aide pas, mais c'est que tu dois me comprendre aussi que lorsque je m'en vais avec mes amies, c'est un refuge et c'est l'unique façon pour moi de continuer jour après jour. Micky et toi pensent que tout m'est bien égal, mais tu ne sais pas que durant les nuits, toutes les nuits, combien je pleure toute seule dans ma chambre et je prie D.ieu pour que tout aille bien et bien que je sorte et essaie d'oublier pour un moment tout ce que nous passons, crois moi que malgré tout, je ne peux oublier. Tu sais Maman combien j'aime mon Papa, je l'adore, mais ne sais comment m'exprimer ou me defouler avec toi ou avec mon Papa et encore moins avec Micky et quand j'essaie parfois de te parler, tu me dis:
"A présent ….! Non Karin, je suis très occupée" et de ça, tu n'as pas une idée de ce que je ressens. Mais je te comprends, ne t'inquiète pas. Je suis forte, ça c'est vrai, mais a l'intérieur, je souffre moi toute seul e et avec personne d'autre, seulement avec moi-même.
Pour ce qui est de ton Papa, Maman, ne t'inquiètes pas, qu'il se passe ce qu'il se passe, il est dans les mains de D.ieu et D.ieu sait pourquoi Il fait les choses et tout ce qu'il fait a une bonne raison d'être parce que tu es gentille et que toute ta famille est très gentille aussi.
La vérité, je voudrais bien aller voir mon grand-père parce que je l'aime beaucoup et j'entends seulement a l'intérieur de moi comment il me disait avec sa voix "bouba, bouba cheli" et "motek". J'entends sa voix et je vois son visage, avec ses joues douces qui me plaisent tellement. Mais c'est comme tu veux. Si tu veux que j'aille avec toi, j'y vais, si tu veux que je reste ici, je reste.
Sois forte…. Maman.
Je t'aime très fort
Ta fille
Karin
'
Par Darmon (Darmon) le lundi 26 août 2002 - 17h48: |
Yalla, albert, la prochaine fois, t'as qu'a aller au Touquet a lieu d'aller a Deauville!
C'est plus branché, plus huppé, aussi et très beau! et il n'y aura pas des problèmes comme a l'hopitral de Lisieux... mais as-tu vu au moins la sainte Thérèse de Lisiueux??
Pour ce qui est des trains t'as qu'a te renseigner à la SNCF (tu veux pas non plus que je le fasse a ta plec!!) et sache qui'il ya du Direct, c'est le Paris-Calais Ville départ de la garde du Nord... au pire y'a un changement a Amiens...
Et n'oublies pas de passer au Restauarnt le Bodéga, au Touquet!! J'y suis les week-ends!
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 26 août 2002 - 11h25: |
OFEK,
Ya babba je te souhaite mes sincères condoléances les plus attristèes.
RABBY MYAK.
ALBERT
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 26 août 2002 - 11h19: |
' CHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
13 ELLOUL: HILOULA DE MON PERE, CHLOMO BEN ITS'HAK VE RACHEL
Suite....3 ième partie.
18 heures.
J'étais toute seule à l'aéroport. Ils étaient tous à Deauville et pas de train à cette heure là pour m'y rendre. Un chauffeur venait chercher ce jeune couple. Sans me connaître, ils m'ont demande de venir, avec une extrême courtoisie, dans leur résidence parisienne, avenue Foch. J'étais troublée mais après quelques instants d'hésitation, j'accepte leur offre.
Il m'autorisait aussi à appeler l'hôpital.
Comme je tremblais mon D.ieu……!! Au bout du fil……une dame….Je déclinais mon identité …puis…
"Dépêchez-vous, madame, je vous en prie, je viens de très loin, passez-moi quelqu'un de ma famille!
Silence..puis….
'Monsieur n'est plus la……!Toute la famille est partie.!'
'Expliquez moi je vous prie…..! Je ne comprends pas ce que vous me dites la…'
'Monsieur Raymond Amsellem a été transfère à l'hôpital de Lisieux'.
'Trop de distance parcourue pour que puisse me permettre de m'effondrer maintenant, Papa……! En plus, je savais que tu m'attendais.'
'Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl makhssoura .
'Kââdèsch èl wakt mèrbi yè benti…!'
Kèlimèt mtà bouè èlli i kachkchou
Fi grounè èl mèjrouhin….'
Je compose le numéro de téléphone de l'hôpital de Lisieux et la j'ai Claude ( sa sœur) au bout du fil……
'Ecoute……Joële …..! Vas chez moi et demande les clefs à ma voisine du dessous'.
Je prends au vol cette offre et mes bienfaiteurs poussent la gentillesse jusqu'à m 'y accompagner.
Dans mon trouble, j'oublie de demander le code d'accès à ma sœur.
Je prenais donc congé de mes amis en les remerciant vivement.
22h. Un locataire me sauve de cette situation en composant le code d'accès. J'en profitais pour me glisser derrière lui. Par comble de malchance, la fameuse voisine, malgré mes frappes énergiques sur sa porte ne répondait pas alors que tout le palier était sali par mon sang qui coulait d'entre mes jambes.
Une dame compatissante voyant mon état me proposa son aide…..Je lui expliquais mon angoissante situation
'Mais cette voisine est partie en vacances…..Ma pauvre dame…! Vous voulez prendre quelque chose chez moi en attendant et appeler votre sœur au téléphone……..?
Ce que je fis sur l'instant.
Ma sœur me propose …
'Vas à la maison du rabbin…….! Je ne me rappelle plus de son nom……!'
Elle me donne certaines indications pour m'y rendre…. Je salue la dame charitable.
Je suis dans la rue et traîne ma valise avec difficulté tout en me dirigeant vers l'hôtel le plus proche:
Hotel Champerret Heliopolis.
On me donne une petite chambre sans fenêtre. Déjà que je voyait tout 'Dlam'( obscur) Je me suis senti comme dans une prison et me rappelais ainsi mon pauvre Rafael.
On m'informait à la réception, que je pouvais me rendre à Lisieux par le train en partance de la gare S Lazare j'étais donc sur pied, bien mise vers les 7 heures du matin car papa m'aime ainsi sans tristesse et surtout le cœur relevé. Alors que toutes mes idées étaient noires.
Et c'est ainsi qu'un chauffeur de taxi me déposa devant un sinistre hôpital, gris, tout en ravalement.
J'arrive au 3eme étage, service de réanimation. Je pousse la porte de la chambre et je tombe sur ma sœur Danielle, toute surprise de me voir. On ne se reconnaissait plus après 22ans de séparation. Elle dans une tenue négligée et moi bien maquillée et bien mise.
"Q'est-ce que tu viens faire ici……? C 'est fini. Me dit'elle.
Je savais bien que non pas encore.
Tu sais……! Personne n'a accès à la chambre de papa sauf Francis, alors tu es venue pour rien…..!'
A cet instant précis, Francis ( son frère) entre en sanglots, tout en colère et jette blouse et pantoufles
en papier que l'on lui a remis, en marmonnant….'
'C'est fini….!'
Je ramassais c es reliques de papier et me dirigeais vers une chambre dont la porte était restée ouverte.
'Tu étais là……!.Papa chérie….!Allongé tout seul, avec pleins d'appareil autour de toi…….!
Et tes belles mains trouées par des aiguilles insolentes, sans cœur…que j'ai pris entre mes paumes ….
'Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl ahninè ( la chaleureuse)
'Kââdèsch èl wakt mèrbi yè benti…!'
Kèlimèt mtà bouè èlli i kachkchou
Fi grounè èl mèjrouhin….'
Je me suis penchée vers ton beau visage….et je t' ai dis……
'Papa….! Papa…..! ..c'est moi ta JOELE………!
''Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl sabra ( la patiente)
'…Je suis venu te dire que tout va bien….que RAFAEL a étè libérè…..Et aussi te dire….
Che Yhiyanou Ve Kimanou Ve Iguianou Lizman Haze….Etkèl alla Rabbi ou Rabbi i farèj…'
'Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh…….Yè néss……..Yè ness……..Klèmè hââïrrou kâlbi….'( O bonnes gens ses paroles ont
remuè mon cœur..)
Tu as scille tes paupières et , à ma grande surprise tu ouvert les yeux, m'a regardé comme si tu voulais me dire que tu avais compris mes paroles, tu as essayé de relever la tête, en vain, soupirant par cet échec.
Des larmes ont pointé aux coins de tes yeux, ils coulaient sur tes belles joues.
Je suis sorti à toute allure pour quémander un rabbin et….C'est alors que CLAUDE m'a répondu…
'Mais que crois tu …..? Un rabbin ici dans ce patelin perdu?????'
Toute la famille s 'était jointe auprès de toi Il était 18 heures…
Nous nous lamentions t. Je me suis souvenu des règles du Kiten Mamsour,et la chanson que je t 'avais chanté à table le chabath…'
'Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl médiènè ( la religieuse)
'Kââdèsch èl wakt mèrbi yè benti…!'
Kèlimèt mtà bouè èlli i kachkchou
Fi grounè èl mèjrouhin….'
Tu m'avais dis….
' Elle est tellement jolie cette chanson'
Ils me regardaient, comme si j'étais folle, mais je continuais à chanter ce cantique composé par le roi SALOMON…ton nom papa CHLOMO….
'Chalom Alekhem Mala'he Ha Chalom, Mala'he Eelyion, Mi Melekh Mala'he Ha Melakhim Ha Kadoch Baroukh 'Hou….!'
A suivre…
Par Mexico (Mexico) le lundi 26 août 2002 - 00h10: |
Mon cher bebert,
Je ne sais comment te remercier pour donner a cette histoire ton accent si sensible judeo-arabe.C'est comme la musique indigene que j'ecoutais chez mez grands-parents. Je ne comprenais pas mais ca me faisait pleurer.
Tu es la lumiere et tu es la vie de ce site.
J'espere avoir la grande joie de te connaitre tres bientot si D.ieu veut, pour une merveilleuse occasion.
Je t'embrasse tres affectueusement
Yael