Par Wnes (Wnes) le lundi 02 septembre 2002 - 23h15: |
Chronique d’El Fenech : Les quarantes voleurs ou mission impossible !
Notre Bey de Hak El Ouet – Le Salut Est Sur Lui, se rendit en secret chez El Fenech le Jurisconsult de notre Bled.
El Fenech très honoré de cette visite pour le moins impromptue.
- Bienvenue ya Si l’Bey to nom est bénit d’entre tous les Beys, quel honneur pour ton humble serviteur ! Beleye ordonne et j’obéis ya Baba!
Notre Bey qui paraissait bien ennuyé lui dit alors :
- Ya oueldi El Fenech, j’ai un très gros problème, et une mission à te confier, toi seul peut l’accomplir, il n’y a qu’en toi que j’ai confiance, tant les janissaires ne sont que des brutes épaisses, doublés d’incapables, sans la moindre des finesses Goulettoises, sans idées et dépourvus de la moindre initiative, dis moi ton prix, il sera le mien.
- Ya Baba repris El Fenech, pas de questions d’argent entre nous, je suis ton sujet, et je te dois tout, parles et j’obéis, ya Baba !
- Voilà Fils, mon lointain cousin Le Prince des Djaraouas, descendant en directe lignée de la Belle Kahena, se plaint que nos caravanes de commerce ne peuvent pas traverser les Aures, sans qu’elles ne soient pillées par une bande de quarante voleurs, qui leur forfait accompli disparaissent dans des montagnes, d’où ils sont inexpugnables, toutes les expéditions pour les anéantire ont échouées, Toi seul El Fenech spécialiste des coups tordus, par tes ruses peut les réduire, tu es mon seul espoir, fais quelque chose !
- Ya Baba c’est très facile, donne moi les pleins pouvoirs, et je vais les anéantire ZZZZZ !
- Tu les as fils, parles et dis moi ce qu’il te faut !
- Il me faut trente de tes janissaires, déguisés en marchands, avec l’ordre de cacher leurs sabres, chacun devra conduire trois chameaux, chargés de toutes sortes de bric à brac, les miens devront porter, des gargoulettes pour cent litres de Boga Cidre et pour cent litres de boukha, puis mon troisième chameau devra être chargé de cent kilos de pâtisseries gouletoises.
Il fut fait selon les désires de notre Jurisconsult, la caravane conduite par lui arriva dans le fameux défilé des Aures, les quarante voleurs se présentèrent pour les dévaliser, et El Fenech de leur adresser la parole en ces termes :
- Vois donc ! toi le chef des voleurs, nous ne sommes que trente et vous quarante, nous sommes également munis de sabres que nous savons manier, il ne fait pas de doutes que vous êtes en nombre les plus forts, et que si vous engagez le combat vous nous anéantirez, mais nous vendrons très cher notre peau, et qu’un certain nombre d’entre vous y laisseront la leur. Alors je te propose en échange de la trêve, de vous abandonner sans combattre, nos marchandises, sauf les miennes, et nous passerons notre chemin.
- Et pourquoi donc sauf la tienne ? repris le chef des voleurs.
- Parce qu’il s’agit d’un présent tout spécialement offert par notre Bey, à son cousin le Bey des Djaraouas, qui se marie demain, ce sont des boissons et des pâtisseries, délicates et d’un délice dont vous n’avez pas idée, dans votre Bled désertique, des zlabias, des deblas, des briques et des cigares au miel, fourrées aux amandes aux noix et aux pistaches, des makhouds aux dattes sésame et amandes, des Wakhel Bey tricolores, des loukoums à la fleur d’oranger, et toutes sortes de Halvas… etc …
- Assez ! Assez ! dit le chef des voleurs, nous réclamons également ton chargement, même si pour cela nous devons prendre ta vie.
- Non Non tu peux prendre même mon chargement, cela n’était qu’un vœux pieux de ma part.
Les voleurs emportèrent tout dans leur montagne, et depuis le campement d’El Fenech on pouvait entendre, les derboukas de la fiesta à laquelle ils se livrèrent très tard, jusqu’à ce que le silence se fit à son tour entendre ! El Fenech dit alors à ses hommes :
- Tirez vos sabres du fourreau ! on peut monter maintenant à l’assaut !
- N’es tu pas fous El Fenech ? Veux tu que nous nous fassions massacrer ?
- Ignorant que tu es ! Il dorment tous du sommeil de la drogue et de l’ivresse, car j’ai demandé au pâtissier de mélanger aux pâtisseries de l’huile de takrouri, et j’ai personnellement mélangé part égale le Boga cidre à la boukha, en y ajoutant du sel pour leur donner soif, et de la cendre de tabac, pour mieux les assommer, donc à l’assaut maintenant !
Ils purent ainsi s’emparer des voleurs qui dormaient, ils les ligotèrent à la façon des merguez, six par six, s’emparèrent de tous les chameaux, et de toutes leurs richesses.
Pour ce haut fait d’arme, El Fenech fut nommé Sujet et Jurisconsult d’Honneur des Djaouras, il reçut tous les chameaux en cadeau, et tous les voleurs comme esclave, et la route des Aures devint aussi sécurisée qu’une banque Suisse.
Extrait du livre : Les voleurs sont parmi nous.
Berdah
Par Wnes (Wnes) le lundi 02 septembre 2002 - 23h13: |
Chronique d’El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet : Nominé à l’Académie Française !
El Fenech le Jurisconsult de Hak El Ouet nous a informé que : Notre Bey les bénédictions sont sur lui ! a reçu ce jour dans son palais de Hak El Ouet, Sa Seignieurerie Monsieur l’Ambassadeur Plénipotentiaire de France et de Navarre, qui a remis à notre Bey la nomination officielle de :
Notre Frangin Bébert !
A l’Académie Française, pour l’invention des termes Godzilas et Godzilesque, mots sacrés qui seront en bonne place, dans tous les dictionnaires de langue française.
ZZZZZ ! N’en déplaise à tous les Woody Allen de la Sfaxia !
L’uniforme et l’épée d’académiciens étant de rigueurs, pour participer à cette Honorable Assemblée, ces magnifiques atours sont offerts par toute la Sfaxia sans exception, décret Beylical oblige !
Berdah : Porte Parole du Jurisconsult !
Par Wnes (Wnes) le lundi 02 septembre 2002 - 23h12: |
Chronique d’El Fenech : Le Voleur d’oies.
Un habitant de Goletta Vecchia, s’en vint trouver notre Jurisconsult El Fenech.
- Amico mio El Fenech, je suis venu te consulter parce qu’un voisin, je ne sais lequel me vole mes oies, qui disparaissent jours après jours, sans que je ne réussisse à l’attraper sur le fait, tellement il est malin, un vrai Djnoun, questo ladre !
- C’est cent dinars Amico moi, paye et je confondrai ton Ladre qui pour moi, n’a rien d’un Djnoun !
L’Amico en question paya, et El Fenech lui dit :
- Tu va inviter tous tes voisins sans exception, à une petite fiesta que tu va organiser chez toi, j’y serai présent et tu verras je le confondrai :
Lors de la fiesta notre Amico, El Fenech fut requis pour comme il se doit, prononcer un discours, il dit :
- Je trouve parmi vous quelqu’un qui vole les oies de son voisin, puis invité, il entre chez lui avec les plumes de ces animaux sur la tête.
A ce moment, un des assistants se passa la main sur la tête, El Fenech dit alors au propriétaire des oies :
- Voici ton voleur.
L’homme fut obligé de payer les oies, les dommages et intérêts, les frais de cause, et le Jurisconsult qui lui réclama Mille Dinars, ZZZZZ l’inflation !
Un jugement digne de Salomon, le salut est sur lui !
Extrait du livre : Les voleurs sont parmi nous.
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 02 septembre 2002 - 20h45: |
CONVERSATION ENTRE UN FŒTUS ET SA MAMAN..
Les causeries en tout genre fleurissent dans les théâtres parisiens 'Conversation avec mon vagin' 'Conversation avec mon père ' 'Conversation avec mon zizi ( ALBERT ) etc.…….
N'y échappant à la règle je récidive avec un certain fœtus et sa mère.
FOETUS…………'J'ATTENDS mon heure, celle de glisser, je ne suis pas pressé car il n'y a pas péril en la demeure. Loger sans rien payer, manger à son aise sans être stressé, sans charge aucune, toit gratuit. Aucun effort fourni, cela fait ç mois que je suis en vacances et on plus je tape fort sur le mur. Quand je m'énerve !
Ils font trop de bruit mes futurs parents. En plus, ils parlent une langue que j'ignore. Du grec…? …Du chinois….Allez savoir…..!
ELLE sa future maman.
E- - 'Et rester dans les ténèbres te plait t'il…..?'
F- -'Bof….! Et toi, vivre dans cette lumière te plait 'il…..?'
E -'Oui……de toutes les façons, je n'avais pas à choisir et encore moins me poser la question, mes parents m'ont voulu et ils m'ont eu, je n'ai point désobéi à leurs envies, j ' ai respecte leur amour.
F -'Dès fois…..?'
E -'O toi …..tu me fais chier….?'
F -''C'est juste ce que je viens de faire dans ton ventre…..tu rumines trop tes soucis ma future maman…..!'
E -'Et je ne peux même pas les vomir….Je suis une angoissée perpétuelle….'
F -'Tiens c'est mon prochain héritage que tu me lègues avant de naitre……?
E -'Non……mon cadeau de bienvenu……..!'
F -'Et bien je serai donc un enfant soucieux………'ulcérique' on dit ça plutôt ulcéreux….pour mon français il va falloir que je rattrape les accents circoncis-vulgaires, les graves, les pas graves, les aspirés, les constipés, les fédérés les cons fédérés les…..'
E -'Bon…….tu as fini de délirer mon future fils…….je vais te chanter une comptine…….!'
F -'Je ne sais pas compter maman…..!'
E -'Une comptine yè chtèk c'est une petite chansonnette…une berceuse. yè mââdââ….(cataplasme ) '
F -'Ah……! C'est bien déjà èl dyââ…( malédiction ) …..bon je commence…. Et toi bats la mesure sur ma paroi………OK…….?'
'…..Mon futur Albert
Ici sur la terre
Tout va à l'envers
Oui vraiment de travers
Et rien n'est vert
Ni Rose ….Bèbert…'
( C'est vraiment encourageant de sortir )
'….Ici sur la terre
Mon ALBERT
Mon cœur se serre
Par l'angoisse qui se terre
Dans ma tête amère
De mère ……' ………..Voilà ça t'a plus….?
'( TBARKALLAH ââlla ômmi lajijè……elle m'a angoissée avant de sortir )
FERNAND….' Elle chante bien ta maman….Albert….!'
'Oh que oui……Dommage que tu n'entends pas sa sérénade matinale….!'
'Ah…Bon….? Elle te chante quoi le matin….?'
'La mélodie du bonheur en ghassra majeur avec clés à l'appui….'
'Ah…Bon……? Mais c'est difficile de jouer cette partition….!'
'Ah…non….! Non pas pour elle, elle chef d'orchestre avec baguette quelle a tenu souvent pour
' emfesser'
'Ah….Bon….?'
'Fernand ….Tu te moques de moi ou quoi…..Cela fait trois fois que tu me dis
Ah…bon…!'
F -Oh oui…..quel bonheur cette chanson ta èl khrââ…..tu m'a angoissé in yaddin….!'
E -Quoi….? Tu veux blasphémer sur ta future mère……? Yè khanddèk….'( ègout= merdeux)
F -Ben…..tu sais bien que je vais avoir quelques gênes de mon père dans mon sang…… non……..?'
E -Tu les laisses là bas, avant de glisser OK…..? Attention si tu les débarques ici, d'ailleurs y'à pas de places, chez nous, nous sommes à l'étroit.'
F -Y' à de la place pour moi au moins…..?'
E -Sinon…On ne t'aurai pas conçu…..!'
F -Bon je crois que je vais rester ici dans ton ventre…. !'
ELLE……..
'Chnouè…? thab tèktél ôoômmmmmmôôôôk…….badèèèèèèèèèè……badèèèèèèèèè……
yè yamriiiiiiiii…'
( Quoi ….?
Tu veux tuer ta méééééééééééééére…………..dèjàààààààààààà……..déjàààààààààààààààà….ô
mon chérie….)
ALBERT SIMEONI en fœtus.
Mon amitié envers tous est la plus sincère qui soit. Elle est première en moi et ma fidélité est la garantie que je porte en moi, c'est pas DARTY qui vous vends une stéréo, mais ALBERT qui vous l'offre gratuitement.
Pardon à ceux qui ont pu être offensè.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 02 septembre 2002 - 20h31: |
'BELEBOU…………………..! Koum _il tiatrou bèch i hal ounti rakkâd….?
'……………………………..! Léves toi le theatre va ouvrir et toi tu dors….?'
'Chnouè BREITOU, fèjatni….! Kènt nahlèm…..!'
'Quoi BREITOU, tu m'as fais peur....! J'étais en train de rêver….!'
'Ah.....! Ou chnouè hlamte...!
'Ah….! Et que rêvais tu…..?'
'Tarreffa bent èl khabèjjè élli fèl zanekâ…..!'
'Tu connais la fille de la boulangère celle qui habite dans la ruelle….!'
'Eye Madame BARONE……!'
' Eye narèffa tarf ta kif….!'
'Oui je la connais, un morceau de choix….!'
'Chow ye breitou ouraas baba…..! Bèchta….ou jit bèch nââmèl….'
'Ecoutes Breitou sur la tête de mon père..! J'étais entrain de l'embrasser et j'allais faire une……!
'Mnih échkeut…..! khoud èl msalha ou sawèb ….!Nèhi èl rdè tââ èl ânkbout….'
'Bon tais toi…….! Prends le balai et arrange tout ça….! Et enlève les toiles
d'araignes….!
REOUVERTURE DU THEATRE AVEC UN MONOLOGUE DEDIE A MON AMI FERNAND.
Par Mexico (Mexico) le lundi 02 septembre 2002 - 18h54: |
Tout d'abord un grand MAZALTOV a toute l'equipe de ce site qui nous a beaucoup manque ces derniers temps.
C'est pour moi un grand honneur et un grand plaisir de vous presenter ci-dessous un poeme que mon ami Billisgood a compose a la memoire de son grand-pere MEIR AZOULAY Z''L
FUITE DE PLUME
La plume a son reveil
Reve de papillons
D'eaux folles et de bouquets
L'etrange se mele aux sons
Du soir du matin
Un pigeon qui roucoule
Une ombre de jardin
Un ancetre qui tousse
Qui doucement s'eteint
La porte de la vie
Sonnante et dissonante
Disparait puis revient
Soudaine Un arbre danse
Une main se tend
De l'univers surgit
Un reste d'innocence
Par Toufiq (Toufiq) le lundi 02 septembre 2002 - 18h07: |
merci de nous resservir notre harissa quotidienne qui nous a bien manque ces derniers jours.
Par Admin (Admin) le lundi 02 septembre 2002 - 06h15: |
Cher(e)s ami(e)s,
Harissa est heureux de vous recevoir sur son nouveau serveur flambant neuf et vous demande de l'excuser des retards et problemes rencontres lors de la mise en route.
Merci de nous signaler toutes anomalies.
Admin
webmaster@harissa.com
Par Wnes (Wnes) le lundi 26 août 2002 - 00h04: |
Chronique d’El Fenech : Le témoignage des cheveux.
Deux hommes vinrent un jour se disputer devant El Fenech le Jusisconsult de Hak El Ouet, lui réclamant son arbitrage pour une pécadille, au sujet d’une tunique de soie et d’une chemise brodée de fils d’or, chacun des deux prétendant que la tunique était à lui et la chemise à l’autre.
El Fenech malgré la légèreté du cas, se rendit compte du fait de la violence de la dispute, qu’il s’agissait d’une affaire d’honneur, qui pouvait bien finir dans le sang ! Style Vendetta a la Bandito Corsou !
Il leur parla ainsi :
- Je vois bien que vous êtes deux écervelés prêts à en découdre à l’arme blanche, et à risquer de finir aux galères ! Votre affaire est très simple, payez chacun cent dinars, je donnerais à chacun son bien et déclarerai devant tout Hak El Ouet que l’honneur est sauf.
Les deux idiots payèrent El Fenech rubis sur l’ongle, et El Fenech de leur commander à chacun de se peigner, il fit apporter de l’eau et un peigne, chacun se mouilla les cheveux et se peigna.
Des filaments de soie sortirent de la tête d’un plaignant, tandis que des filaments d’or sortirent de la tète de l’autre, El fenech ordonna donc à chacun de reprendre son bien.
Extrait du livre : La sagesse selon Salomon, son nom est glorifié.
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 25 août 2002 - 20h00: |
Ceci dit, je voudrais informer certains internautes du cafè que je n'ai aucune prèrogative auprès du directeur du WEB pour défendre telle ou telle cause.Ce dernier est mieux placè que moi pour le faire car il s'agit là de la survie de notre site.Personnellment je n'ai aussi aucun jugement a porter sur le maitre de céans qui m'a ouvert les portes de son site.
C'est à lui et à lui seul qu'il lui revient le droit de bannir ou de débannir les clients.
Quant à mes récits d'où qu'ils viennent je le fais avec bon coeur.CHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
SUITE DE 'UN BOUT DE MA VIE 2 ième partie
13 ELLOUL: HILOULA DE MON PERE, CHLOMO BEN ITS'HAK VE RACHEL
Je ne me rappelle plus si j'avais raccroché ou pas. Je me souviens m'être dirigée vers la terrasse avec un sidour, face à Yerouchalaim et prié de tout mon cœur et de toute mon âme. J'ai récité la prière pour les malades et le Psaume 23.
Il faisait jour quand il m'a semblé voir dans le ciel une grande lumière. Je me suis remise au lit et le téléphone a résonne de nouveau. C'était Annie ( la sœur)…
'Tu sais depuis qu'on t'a appelé, il y a quelques instants, les docteurs et nous ne comprenons pas ce qui ce passe. Papa a tout d'un coup 100 de tension et il a pris un yaourt. Il a vomi, mais on ne comprend pas!"
J'ai alors répondu:
Il m'attend, il faut que j'y aille, il faut que je me dépêche'
'Non……! Joele……! Tu n'arriveras pas a temps…..!Ne viens pas, de toute façon seul Francis ( leur frère) est auprès de lui et personne d'autre n'est admis. Il ne lui lâche pas la main, pas un seul instant, ni de jour ni de nuit. Les reins de papa ne fonctionnent plus. On doit lui faire une dialyse et cet hôpital est dépourvu de matériel adéquat. On ne peut même pas le transférer, son cœur ne résistera pas'
J'ai donc appelé à plusieurs reprises le personnel de l'hôpital afin que l'on me passe la chambre.
Le suppliant. On m'a enfin passe Francis et lui ai demande de rapprocher le combine auprès de son oreille. Francis m'a dit…..
'Ecoute, il ne parle pas, n'écoute pas'
(Mè yèsmahch mè yè ètkèlémèch…..)
Mais j'y suis tout de même parvenue. Je me souviens t'avoir dit……
'Papa…..! Je t'en prie…..! Papa , attend moi…..! Je ne tarderai pas à venir…..! Comment va tu Papa…,?
Et j'ai entendu une voix faible, ta voix Papa qui m'a dit:
'Barouuuuuuuukh...Ha...Chemmmmm…..!
'Ce furent tes dernières paroles Pap….! Les mêmes paroles qui m'ont m'accompagné toute ta vie. Je n'oublierai jamais.'
Breitou……..
'Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl méziannè.
'Kââdèsch èl wakt mèrbi yè benti…!'
Kèlimèt mtà bouè èlli i kachkchou
Fi grounè èl mèjrouhin….'
Klèmou lèkhrènièn khèrjètlou mètfïïn…
'En hamdoullè……! Chèdda fi rabbiiiii…..'
Nchèmtou mézèlèt ma târrètch fi ganyiddèl ,rathè
Fèl ajnèn mnawrin bèl ward wèl yasmin….
Fèl chmè…Elli had mè rjââ bèl rbar…Mèl gbar.'
( Elle converse avec lui la belle MEXICO'
'Comme le temps passe vite ma fille….!
Paroles d'un père qui pétillent
Dans ses oreilles endolories.
Ses dernières paroles sortirent faiblement'
'Grâce à D ieu…..je compte sur lui….'
Son âme ne s 'est pas encore envolée, vers le Paradis
Dans les jardins fleuris de rose et de jasmin
Au ciel, là où personne n'est revenu avec des nouvelles.
De la tombe.)
Micky avait 20 ans et Karin 15 ( ses enfants). Ils n'étaient pas si jeunes, mais je ne voulais les confier à personne ……Tu sais Papa……! Ce sont toujours mes bébés. Mon D.ieu…..!Et Rafael……! Mon autre bébé, si loin! Comment allais-je lui annoncer pareille nouvelle….!'
Sans trop tarder J'ai appelé l'agence d'Air France pour réserver le premier avion de San Diego à Paris. On m'a demande la date de retour. J'ai annoncé, au hasard, vendredi, en pensant partager de nouveau notre Chabat, ensemble. Mais comment pouvais-je savoir son état…..?
'Râïïhè meskinnè èl mrââ…..' ( Egarée elle fut la pauvre dame)
Lundi 26 août, mes enfants m'ont accompagne à l'aéroport de San Diego. Le premier vol San Diego/ Los Angeles était prévu pour 20h. Karin m'a remis une lettre en me recommandant de la lire pendant le voyage. Que d'occasions ratées….. ! J'aurais pu vous rendre visite et j'ai manqué à ce devoir par peur de voler.
'Nèdmè èl mrââ….Bentèm….Mexico ( Elle regrette….Leur fille )
Mes enfants me regardaient d'un air sceptique prendre ce petit avion. Ce taxi. Ils m'ont salue de la main e avec un sourire feignant la sécurité et la sérénité, mais leur visage parlait…
'Pauvre Maman! Comment supportera t-elle?
( Messkinè omnâ…! Kiffèch béch tèhmèl….?')
Dés que je fus assise, la lumière s'est éteinte et l'avion à décolle. J'ai eu comme l'impression qu'une main venait se poser sur la mienne. Une caresse pareille à celle de mon mari quand il venait me rassurer et fortifier mon courage dans des moments d'angoisse.
Je n'ai pas eu peur, malgré les fortes turbulences. J'avais une mission à accomplir. L'avion a atterri. La lumière s' est à nouveau allumé et j'ai vu une femme assise à mes côtés, une mexicaine avec un collier portant une immense médaille de la vierge. Je lui ai demande…….
'Etes-vous un ange……?'
Elle m'a répondu sans hésiter, sans surprise, en oscillant la tête de haut en bas, son signe d'acquiescement. Avec une douceur infinie.
'Tkèlmèt ma él khââïer….Mexico èl mèzziènè….'
(Elle a parle avec un rêve …la belle MEXICO…)
Je me trouvais dans cet immense aéroport de Los Angeles. 11 heures de vol…Los Angles /Paris.
Pendant toutes ces dernières années, j'ai toujours eu des problèmes de matrice que j'avais ignoré sans doute par peur de consulter un toubib. Je 'coulais' comme une fontaine ouverte. Un jeune couple d'algériens était assis à mes côtés. Ils retournaient au pays, après avoir passe leur voyage de noces à Los Angeles.
Depuis mon mariage et mon installation au Mexique, depuis 22 ans, je n'avais plus vu ni entendu une personne de mon pays natal.
J'étais très émue par cette rencontre imprévue. Je leur expliquais brièvement le but de mon voyage. La jeune femme m'avoua que son mari ne supportait pas l'avion. Il était très agité. J'ai ouvert mon siddour et récite le Tefilat Haderekh afin de le sécuriser par ma prière….
' Maintenant, n'ayez crainte'.
Le mari s'est endormi jusqu'à notre arrivée à Paris, sans manger et sans aller aux toilettes.
Sur notre chemin, j'ai demande à cette jeune femme de me dire des mots en arabe, des paroles réconfortantes que j'ai noté sur un bout de papier pour m'en souvenir……
'Etkel ââlâ Rabbi ou Rabbi efaredge..!'
(Settâ kèllimèt élli kètbètèm âlla tarf kâârâd…')
(Six mots qu'elle a notè sur un bout de papier)
'J'ai donc place ces paroles entre deux photos de toi Papa, que j'avais garde dans une enveloppe en plastique. Une photo de toi avec Maman, pour vos 50 ans de mariage, et une autre où tu te trouvais au Kotel à Yeroushalaim avec Pipo et Frederick.'
'Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl makhssourah ( angoisssée).
'Kââdèsch èl wakt mèrbi yè benti…!'
Kèlimèt bouè èlli i kachkchou
Fi grounè èl mèjrouhin….'
'Kââdesch èl wakt merbi…!yè Benti….
À suivre …
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Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 25 août 2002 - 17h05: |
MEXICO,
Ma chère JOELE, j'ai décidè d 'avancer d'un jour la parution du texte concernant la ELLOULA de ton papa...Voici la première partie...
CHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
13 ELLOUL: HILOULA DE MON PERE, CHLOMO BEN ITS'HAK VE RACHEL
Albert qui n'a pas l'habitude de monter sur les planches du THEATRE DE SIDI MARDOUM
Rentre pour la première fois parler devant tous ses amis……
Il s'adresse directement à celle qui s'est surnommée MEXICO.Madame JOELE DEITZ.
Breitou est à ses côtés. Belebou est dans les coulisses.
Il l'invite à monter sur scène. Elle lui tend la main comme si elle voulait se rassurer.
Il la regarde dans le fond de ses yeux clairs, clairs et limpides comme l'est son âme de dame qui cherche
le repos et la sérénité. RABBY MYAK
'JOELE ……! Je me sens un peu lâche…..J'ai trop de peine et chaque fois que je te lis, je ne peux m'empêcher
de la voir grandir un peu plus. Alors, je me bouche les oreilles afin de ne pas entendre ton désarroi, pour ne pas que mon cœur sursaute la nuit. Alors, comme je le faisais dans ma petit enfance, je me couvre le visage avec mon oreiller…….J'ai lu et relu ce que tu as bien voulu me confier hier soir et c'est avec une grande émotion sans doute partagée avec mes amis que j'ai voulu reprendre ton texte que j ai nommé 'UN BOUT DE TA VIE'. Mais avant de te laisser raconter, ce morceau de récit, j'ai fabriqué un poème, quelques quatrains qui accompagneront ta voix.
La lumière des spots se fait plus douce et en entend, ce coup d'archer, cher à BREITOU..
'Elle s'adresse à son père la belle MEXICO
Du fin fond de son pays qui traîne la haut.
Elle interpelle son mort- papa RAYMOND
Qui sommeille déjà depuis quelques ans.
'Comme le temps passe ma fille …!'
Paroles de père tranquille qui pétille
Dans ses douces oreilles endolories.
'Ne pleure pas ma chère enfant
D ieu nous donne là l'occasion
De nous revoir encore à présent'
22 ans de séparation….
22 ans de languissement
22 ans de 'silenceusement'.
'Comme le temps passe ma fille…!'
Mexico….Ma sœur MEXICO…
Moi qui n 'suis pas du pays d' la haut
Lève toujours tes yeux si beaux
Vers D ieu entouré par ce HALO
De lumière.
Au soleil couchant
Une aurore naissante.
Et jamais un soleil ne s'éteint
Sans qu'un matin à son feu
Ne s'éveille………………….'
Albert se retire pour laisser son invitée de marque raconter…….
'UN BOUT DE VIE ' 1
A mon petit Papa Raymond adore,
'PAPA……! C'est moi……! C'est ta Joele…….!…… 'Jojo'…..'Yael'….! Tu me manques Papa chéri… tu me manques trop.Tu m'as souvent dit être ton porte-bonheur et je n'ai jamais su pourquoi.
( Yè Baba…..! Ehnè…….! Bentèk Joële……….! ……..'Jojo'…..Yaël…..! .Twéhèchtèk yè Baba laziz….Yesser…!')
Je me suis mariée et suis allée vivre si loin de toi et depuis, on ne s'est presque pas vu. Je me souviens de mon séjour à Paris, en été 1995.
Rafael ( son mari) était reste au travail et avait délégué Mikael et Karin ( ses enfants) et moi. Nous étions restes, auprès de vous, une maigre semaine, je crois. Le dernier jour, avant de vous quitter, je ne voulais personne pour nous accompagner.
J'étais très nerveuse et avais le cœur serre. Je devais trouver le courage une fois de plus pour me séparer de vous tous.
'Papa….! Tu étais assis, comme d'habitude, tranquille et paisible, en sirotant un thé de nar nar. Tu m'as regarde droit dans les yeux et tu m'as dis:
"Comme le temps passe vite ma fille!"
( Yé BABBA….! Kent kââd, kif èl ââdè, mertèh ou methènni, sareb kess tèy bèl nana.
Cheftni èl âin fèl âin et kôtli…..'
'Ah….Kââdèch èl wakt merbi…Yè benti….!)
J'ai compris en un instant que tu ne faisais pas allusion à mon séjour, mais à la vie en général, à cette vie si éphémère. J'ai commence a larmoyer et tu m'as caresse le visage en me disant :
'Non……!, Ma fille, il ne faut pas pleurer……! Il faut dire CHE YHIYANOU……! Il faut dire merci bon D.ieu de nous avoir encore donné cette occasion de nous voir…!'
( Lè …..! Yè benti….!.Mè tèbkich……!.Kôl CHE YHIYANOU….! Barouch ACH EM èlli ââtânna
èl tkâbillè ehdi….')
" Tu t'es empresse d'aller à la salle de bain pour te raser et là, je t'ai appelé pour te dire au revoir. Tu es sorti avec ton blaireau à la main, les joues mousseuses. Tes larmes balafraient cette écume de 'neige'.
L'épreuve devenait trop dure et j'ai vite ouvert la porte pour m'engouffrer dans l'ascenseur. Le cœur fendu. Tu m'as interpelle et, avec ton sourire si tendre que je n'oublierai jamais, tu m'as jeté un verre d'eau, comme de coutume. Pour que je revienne.
Breitou……..
'Kââdâ tètkèllèm ma bouè MEXICO èl méziannè.
'Kââdèsch èl wakt mèrbi yè benti…!'
Kèlimèt bouè èlli i kachkchou
Fi grounè èl mèjrouhin….'
En Mai 1996, je vous ai fait part de notre tragédie. J'ai senti ta douleur profonde, inexplicable.
A travers les énormes distances qui nous séparaient.
Vous étiez si content d'être à la mer en vacances, Maman et toi à Deauville, pour l'été.!
Tu lui as dit ……….
"Je veux rester ici…..!Je ne veux pas retourner à Paris!
Vous m'appeliez souvent au milieu de la nuit, oubliant le décalage horaire.
Les sonneries de téléphone résonnaient comme un coup de tonnerre.
Me réveillant en sursaut car j'imaginais toujours le pire
Dans ces moments d'obscurité, dans ces heures de soupir.
Pourtant, j'avais auprès de moi, mon cher Rafael, mon ange gardien.
Et voilà qu'en cette nuit du samedi 24 au dimanche 25 août 1996
J'étais esseulée dans ce grand lit. Ce trop grand lit.Mal à l'aise.
Le téléphone a sonne. Mon cœur battait la chamade.
C'était ton petit-fils Pipo. Sa voix, comme un brame
Etait entrecoupée par les pleurs: Et j 'ai eu cet étrange entretien.
Tata…..!! Papi…..! Papi...!'
Je tremblais…
'Dis-moi, vite…..! Que se passe t-il…. ?
"Papi, Papi n'est pas bien, depuis quelques jours il est à l'hôpital, il a 20 de tension, toute la famille est la, c'est fini..."
Breitou……'
'Mè tèbkich yè benti
Rabbi yââtââna oukâïïet
Bèch en chouffou bââdnâ…
Tnin ou âchrin ââm…..forkâ
Tnin ou achrin ââm…Wahch…
Tnin ou achrin ââm……!
Féttou ââlinè ….'
El kobza wèl méktoub mèoumch mérboutin…..?'
(Le pain et le destin ne sont ils pas liés…..?'
Fin de la première partie. A SUIVRE
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 25 août 2002 - 15h18: |
LES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT D'UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
1/04/2000
'......LE CANCRE....'
Ma naissance fût marquée par deux évènements majeurs.
Le premier est mon mutisme .......'LCHENI TKIL OU NTEKTE MÖKHAR ' (ma langue fût de plomb et ma parole tardive )....j'ai parlé vers l'âge de 4 ans ......très mal barré par rapport aux goulettois qui parlaient dèja dans le ventre de leur mère.
Mon deuxième incident de parcours .......mon anémie.....ma maman me 'donnait de son précieux sang ' pour tenir le coup d'ailleurs elle ne s'interdit pas de me le rappeler jusqu’à ce jour .....quand elle se fâche ...
'....Attitèk demi......ya khrâa...'
( Je t'ai donné de mon sang .....merdeux..)
.......bon c'est ma mère......et le fumet que je suis doit se taire à 56 ans.
Pour le premier évènement, j'ai comblé largement mon handicap au point d'épuiser ceux qui m'écoutent . On appelle cela 'Chèd él bank ' ( il accapare la place )
Pour l'anémie......20 litres de sang bleu d'origine maternelle circule dans mes canaux.......à ce jour.
J'ai donc résolu mes deux problèmes dignement et ne dois rien à personne sinon à ma mère qui m'emmerde.
Mon état de ' cancritè ‘, je l'ai traîné jusqu’à 18 ans .....jusqu'au jour où l'école m ' a quitté sans regret et remord.
Imaginez-moi un instant assis au fond de la classe, pas très loin du chauffage qui n'existait pas, tapi derrière mon ami qui devait s'abstenir de manquer les cours, sinon je...., la tête souvent cachée par son dos ou par un cahier et qui sursautait chaque matin vers les 8 h 10 à l'appel de son nom....... ' Présent'. En bafouillant.
Aller au tableau noir... ? Etait ma hantise....mon chemin de croix....ces quelques mètres, du banc au noir, loin de ressembler à la promenade des Anglais était l'avenue de mon désespoir. Déjà...! .la craie, entre mes doigts, par ma sueur en était si imprégnée que Mme Alexia, mon institutrice, myope comme une taupe disait......en levant les yeux au ciel....
' C'est bizarre......on dirait qu'il a plu ce matin sur la craie..'
Deux lignes d'écriture censées être parallèles, transcrites par ma main sur la grande ardoise accrochée au mur, se rejoignaient en fin de tableau ..démontrant par-là, le faux énoncé mathématique qui veut qu'elle ne se rencontrent jamais.....tellement je tremblotais.
Les additions, soustractions, divisions et multiplications étaient si bien posées que la même 'Yamia ' roucoulait.....
'Mais mon garçon.....vous me rappeler les hiéroglyphes .......égyptiens.....'
.HIER..OGLYPHES........essdalkoum......j'ai mis trente ans pour comprendre ce mot.
Ma maman devinait mes compositions pour le lendemain par les pipis de trouille et d'angoisse, que je faisais dans mon lit. Le trac ....yè méjjèlli......D'ailleurs ....mon air de jaunisse je le traîne avec moi depuis cette époque.
En sixième......début de mon septennat en secondaire l'Anglais et l ' italien venant s'ajouter à mes autres cauchemars étaient si bien liés dans mon esprit que Mr Gaspary......
'Ma ......signor Simèoni......siéte in mio corso d'italiano.......?.'.
'Yès.....signor...( ina ) ken chouiè touyèbé.
(.......... il ètait un peu effèminé ).
Je confondais tout.
Les équations , les analyses , les mises en facteur ( a2 +b2) ( a2 - b2) = Z..i et les exposés m'ont achevé .....dégoûté.....au point d'envoyer ma chargée de mission ( ma mère )......auprès de mon ami Charlino - la veille de mes compos - pour qu'il consente a me laisser taffarder sur sa feuille de travaux......et même avec tout cela .....je recopiais mal ....
'...El rabb ta èlbèmé ouhè hénnè....'
( Le roi de la bêtise c'était moi)
Heureusement......... 'rabbi myayiè' ..........que mes filles ont l'intelligence de ma femme ....sinon nous aurions été une famille prix Nobel 'en cancrologie ' .....reconnue à la préfecture du Val de Marne mais pas par l'ONU.......
Ce cancre-là qui s'autodèrisionne aujourd'hui et dans le futur avec beaucoup de sérénité - sans 'balout' ( affabulation) ni tabou - était un garçon de cœur, un enfant de la rue, des arbres et des champs, des terrasses et ruelles, des terrains qui n'a jamais .....mais jamais commis une forfaiture.....un délit si petit soit t'il......ou quelques arrogances que ce soit ......qui n'a jamais failli, adulte, aujourd'hui à sa parole d'homme.
'Ce cancre là' sans bagages intellectuel.....avec seulement une centaine de mots triés au hasard de son vocabulaire anodin qui trottent dans sa tête, a réussi autant que d'autres plus intelligents et plus instruits à conduire sa barque sur les flots tranquilles de notre canal .....j'ai traversé son cours -reliant la Mèditérranèe à la Sèbkha ( 200 mètres) - avec joie et jamais comme un corsaire abordant le radeau d'autrui......
Albert @ tel que je fus.....cancre autrefois ....imbécile heureux aujourd'hui......