Par Janet (Janet) le mardi 01 octobre 2002 - 17h09:

Chere Abi
je ne me doutais pas,mais pas du tout,que la petite circoncision de votre prenom vous transformerait si vite en commandant d'une armee prete a l'action !!je ne savais pas que je pouvais creer des miracles,mais ca arrive dans le virtuel...on me l'avait souffle...
mais votre transformation elevee me laisse moi,en arriere
Je n'arrive plus a suivre la strategie de vos plans,d'autant plus que vous ne me flattez pas en ne me nommant que sergent,quand,apres tout, le dur travail sera pour moi,et que vous aurez la gloire'Eh !!j'ai un ego,moi !!!
Je suis d'accord avec vous sur un point
Il nous faut faire tres vite et agir sans peur et sans reproche
Le danger est grand et vous decouvrez delicatement,je dois dire, la source du nom qui a ete donne a ces affreux minuscules ennemis qui se repandent comme la peste d'antan....
je vais lire et relire vos ordres,car je dois avouer qu'ils me semblent ambivalents
je reprends par ordre
1)l'idee de creuser un etang est tres bonne.
Du terrain vide j'en ai a revendre,et j'aurai enfin ma baignoire a ma disposition
un bon point
2)
C'est vrai que je devrais noter les noms de ces journalistes antisemites..ca nous servira toujours
3)la..... il y a un peu de confusion...
Quand j'acheminerai les tonneaux devant les proprietes des jaloux,antisemites voisins seront-ils encore pleins des grenouilles devoreuses de l'ennemi tueur ???Mauvaise idee,car elles pourraient s'echapper chez eux et leur rendre un grand service..Grosse erreur de tactique,a mon avis,Abi
4)
L'Egypte,etant la source de ces infames virussiens vicieux,sera t-il intelligent de leur fournir meme l'instrument ideal,qu'ils doivent chercher depuis longtemps,dans leurslaboratoires,sans resultat
je sais qu'a l'epoque des catastrophes,Dieu leur en avait envoyees aussi mais je doute quenous devrions leur donner une idee si facile a mettre en marche
pour resumer jai bien besoin que vous donniez suite a votre planavant de commencer a le suivre
Mais j'attends aussi un changement de statutdans mon rang si vous voulez que je participe dansvotre armee
pensez-y
Lady Janet de la Castre

Par ROCH Claudine (Abigamiel) le mardi 01 octobre 2002 - 15h09:

O P E R A T I O N T O P S E C RE T
ERADICATION DU VIRUS DU NIL PAR L'ANEANTISSEMENT
TOTAL DES MOUSTIQUES D'AFRIQUE

ARMES: G R E N O U I L L E S
CIBLE: MOUSTIQUES D'AFRIQUE
LIEU: FENETRE 10/40
MALADIE: VIRUS DU NIL
SYMPTOME: BARBARIE HUMAINE

Sergent Janet,

Tout d'abord restez ZEN. J'ai bien lu votre rapport de la journée du dimanche 29 septembre 2002. Vous vous trouvez dans un drôle de bazar Sergent Janet.

C'est pourquoi, je viens à votre secours avec "une marche à suivre" à mettre subito presto en application. Le temps presse. Le nombre de barbares sur la surface de la terre croit de façon exponentielle. Il nous donc faut éliminer ces horribles moustiques.

1. N'annulez aucune ligne téléphonique et tâchez de répondre aux journalistes antisémites avec joie et bonne humeur. C'est dur, mais faites un effort. Maîtrisez vos émotions. Relevez le maximum d'informations les concernant. Faites en sorte qu'ils se sentent en confiance avec vous.

2. Constituez un fichier d'adresses bien rempli.

3. Répartissez vos grenouilles dans des tonneaux. Un tonneau de grenouilles par journaliste. N'oubliez pas d'ajouter dans les tonneaux quelques têtards. Ainsi le traitement sera plus efficace par sa durée.

3. Demandez à un gentil retraité ou un proche qui aime travailler de ses mains de vous creuser un étang dans votre jardin. Sitôt l'étang installé, vous faites le transfert des bestioles de votre piscine privée dans leur nouvel environnement.

4. Prenez du temps avec vos grenouilles, parlez leur, encouragez les pour le jour "J" en Egypte. Demandez à l'Eternel la victoire sur les ennemis. Préparez-vous mentalement.

5. Acheminez les tonneaux devant les propriétés des antisémites et chantez "LET MY PEOPLE GO". Vous verrez ça vous donnera du courage.

CAPITAINE ABI
COMMANDANT CHEF DU REGIMENT DES ANES GRIS DU PIED DU JURA
PSYCHOLOGUE ATTITREE DES LAMAS DE CHERBUIN

A SUIVRE.................

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 30 septembre 2002 - 20h28:

Cette première feuille est dédiè a JUDITH. Du cafè des DATTES....

AU NOM DE TOUS LES MIENS
SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL
BESMELLAH EL RAHAM EL RAHIM

ALBERT SIMEONI

ROMAN


Pour la compréhension des évènements:
-Uri Ben Yehuda né en 1930.
-Rébecca Nathan née en 1935.
-Mariage en 1953.
-Avner né en 1955.
-Déborah née en 1557.
-Sarah née en 1959.
-


Toute ressemblance avec des personnes existantes ou des faits réels ou passés n'est que pure coïncidence.
Je remercie mon ami Sarfati de m'avoir traduit les conversations en hébreu. Qu'il trouve la toute ma gratitude.


SOUS UN SOLEIL DE PLOMB

1948. Les armées arabes tentent d 'envahir le jeune état juif, cette portion de terre misérable que Ben Gourion a déclaré indépendante et va constituer désormais le nouvel état d'ISRAEL.Une nation juive.

Uri Ben Yehuda, engagé dans le Palmach bien avant l'indépendance d'Israël, avait fui l'Europe Centrale, sa Pologne, son pays natal, dont sont issus ses parents, morts gazés dans le camp de TREBLINKA.Grace à la complicité du jeune père catholique Julien de la paroisse de Cracovie.

La guerre fait rage. Une guerre faite d 'escarmouches, de positions sans grand moyen militaire, avec des rebuts de l'armée anglaise, de vieux fusils, de vieux coucous qui volent encore par miracle bref un matériel hétéroclite. De vieilles reliques. Une guerre menée surtout avec foi et avec la conviction absolue qu'il ne fallait surtout pas perdre. Le destin de tout un peuple pour la plupart rescapé de l'holocauste, d'une communauté meurtrie, veuve et orpheline de toute terre, était en jeu. Il fallait bien plus que des armes pour vaincre, il fallait qu 'un certain D ieu, celui d'Israël, leur vienne en aide. Mais la plupart d entre eux, échappés ou expulsés ont tellement prié autrefois qu'ils furent marqués à tout jamais par l'éloquente absence de ce D ieu. Uri n'y a jamais cru. Alors, son Dieu, c'était son fusil qu'il ne quittait jamais.

Il avait 18 ans l'Uri. Beau comme un Apollon. Grand de taille et surtout bien bâti pour son âge.
Cheveux coupés court. Yeux bleus, cernés par de belles arcades sourcilières aux cils fins.
Sa seule profession de foi était de combattre pour sa cause, pour tous ceux et celles qui, comme lui, l'ont suivi dans cette entreprise ………

Deux ans plus tard et grâce à son expérience acquise dans une cellule du Palmach, l'état major lui confia le commandement d'une unité.
Lors d'une mission dans le désert du Néguev, ses hommes tombèrent nez à nez sur une unité égyptienne qui s'infiltrait en territoire israélien.
Tous les soldats ennemis furent tués à l'exception d'un qui, sentant sa mort imminente approchée, leva les bras en l'air eut tout juste le temps d'exhiber une photo de famille. Uri donna l'ordre à ses hommes de baisser les fusils.
Il s'approcha du soldat pour jeter un coup d 'œil sur ses papiers d'identité et voir de plus près son prisonnier…Il s'appelait MUSTAPHA IBN RAHAM du village de FAYOUM, pas très loin de la banlieue du CAIRE. L'homme toujours à genoux pleurait tout en suppliant les soldats de ne pas lui tirer dessus. Il était père de famille de quatre enfants. Uri, s'est soudain rappelé ses frères et sœurs morts dans les chambres à gaz. Il resta un moment pensif, la photo entre les mains, se souvenant de son père et de sa mère..
Il s'assit près de son prisonnier et lui offrit une cigarette. Ils échangèrent quelques paroles simples. Le lieutenant donna des instructions fermes à ses soldats afin de le traiter convenablement. Ils allèrent même jusqu'à sympathiser ensemble. Ils étaient tous logés dans le même baraquement fait de tôle.

Sous un soleil de plomb.

La guerre se termina à l'avantage des Israéliens. Les armés arabes défaites ne cesseront de ressasser cette perte d'un morceau de la Palestine comme étant une injustice qu'il fallait à tout prix réparer, toujours par
la force des armes. Peine perdue.

La guerre trépassa. Uri, désengagé à présent s'installa dans un kibboutz d'agriculteurs, pas loin de la frontière syrienne, fraîchement créé.

Il avait fait un stage auparavant dans ce domaine. Levé tôt le matin, il labourait cette terre encore ingrate, la sillonnant de nord en sud et d'est en ouest, jusqu'au coucher du soleil. Dur métier harassant, qui lui laissait juste le temps de dormir pour recommencer le lendemain. Toujours sur son tracteur. Sans relâche. Uri aimait la terre. Et il faisait tout pour extirper de ses entrailles sa stérilité. Il en était si passionné, qu'il lui arrivait de coucher par-dessus sous le ciel, à la belle étoile, comme s'il voulait l'ensemencer. Ensemencer son amour, baiser cette terre pour l'engrosser. La forniquer.

Nous sommes en 1953. Uri épouse une très belle jeune fille de son kibboutz REBECCA. De parents russes venus de l'Ukraine. Elle avait 18 ans, des cheveux longs, dorés, retenus par un foulard, vêtue d'un short couleur kaki qui laissait apparaître de très belles jambes. Un sourire dévastateur et un entrain à casser la caillasse rocailleuse qui brûle sur les collines.

Sous un soleil de plomb..
A SUIVRE………

Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 30 septembre 2002 - 20h20:

Comtesse,
SFAX se trouve dans le nombril de la TUNISIE, fort connu seulement pour leurs oliviers et pas plus,la GOULETTE est meilleure je vous l'assure , les trois quart de la population est GOULETTOISE.Ne quittez pas ce cite car je vous ferai connaitre les exquises goulettoiss alors que les autres SFAXIENS vous parleront de MOULIN VILE et autres petits coins inconnus de cetter ville qui voit passer un train sous l'oeil avachie de vos vaches.
JANET, le tetards et autres "coassiers' trouveront leur place dans des boites de con serves, aux prix où est la grenouille de JUPITER vous pourriez recommencer à faire des affaires, et le bourseDE NEW YORK qui se cherche , trouvera en vous une véritable Bises Wness Men...Allez les y je me charges des cuisses j'adore ca....
Bon je vais vous envoyer dans un quar d 'heure le feuilleton de mon premier roman ....SOUS UN SOLEIL DE PLOMB.....MERCI...
ALBERT QUI JUBILE PAR VOS INTERVENTIONS.
ABI....? QUEL EST DONC CET HABIT QUI VET VOS PROPOS....???? DE LUMIERE???
ALBERT

Par Janet (Janet) le lundi 30 septembre 2002 - 14h54:

Chere Abi
excusez moi,si je fais une petite circoncision a votre prenom,je n'ai pas trop de patience aujourd'hui
Ah !!,si vous saviez comment j'ai passe mon Dimanche !!
Pas une minute de repit
le telephone a sonne toute la journee
Figurez-vous que des journalistes ( antisemites,certainement )avaient du lire nos propos de Samedi et ils n'ont pas rate la remarque de M.le Comte de Simeoni sur le transport de mes grenouilles
et les questions pleuvaient...
j'ai 4 lignes de telephone et combien voulez-vous que j'en supprime pour chasser ces importuns
pas un seul n'a note que je faisais un grand sacrifice en me melant de cette sacree maladie,que communiquent les moustiques du Nil..
les ingrats !!
et moi,pendant ce temps la,j'etais privee de piscine,puisque j'avais installe mes grenouilles la-bas..et il ne me restait plus que la jacuzzi
Pas de nage pour moi hier et jusque, le ciel seulement sait,!!!!!!!
j'oubliais de vous dire que mon probleme s'est multiplie..car pendant ce temps la....( comme dans la chanson ))des tetards naissaient sans cesse
MOi ,je dois avouer que lorque j'ai achete les grenouilles,j'ai mal fait de les prendre en Afrique
je savais pourtant que la-bas il y a surpopulation et que les enfants y naissent chaque seconde
Et me voila avec un surplus de tetards,et une nouvelle difficulte dont vont m'accabler les journalistes
que vais-je faire de ces nouveaux-nes ?/pensez avec moi je vous prie...en verite,moi je suis decidee a tirer la chasse sur eux,et m''en balancer des qu'en dira-t-on
les grenouilles,je les ferai anesthesier et au diable l'information
D'ailleurs aujourd'hui tous les journalistes sont antisemites a fond
Vous avez du en savoir long la-bas dans votre France
Mais tout de meme,pour changer mon sujet penible ,je voudrais revenir a vos vaches que j'envie de
vivre sur de l'herbe verte et de respirer de bonnes dose d'oxygene pur
ici plus d'oxygene
,du tout dans l'air,ni nulle part...

il n'y a plus d'oxygene que dans mes cheveux,et encore!!si on lit les tous petits mots sur la boite des teintures on remarque qu'ils ne font plus leurs produits avec de l'oxygenee..
Ah,ma chere,plaignez-moi et essayez de me remonter le moral
bien contente de vous retrouver
Lady Janet de la CASTRE

Par ROCH Claudine (Abigamiel) le lundi 30 septembre 2002 - 09h53:

Cher Albert,

Vos rêves sont colorés, drôles et me transportent dans un univers dont j'aurai voulu connaître les odeurs, les bruits et l'affection (dans cette fameuse ville de la Goulette). Il n'y a pas de non-dit, les personnages sont vrais, attachants. Je suis d'accord avec vous, il y a des choses qui peuvent se vendre et d'autres pas.

En outre, j'aimerais préciser que malgré mon titre de noblesse, je crois être capable d'empathie, sans faire exception de personne. Enfin, me prétendre Comtesse paraît prétentieux mais quand on me connaît, c'est plutôt amusant.

Je vous informe aussi que j'ai dû déplacer mes ânes, les lamas de Cherbuin ne pouvant supporter au quotidien les insultes, ils en perdaient l'appétit.

Au plaisir de vous réentendre.

La Comtesse

Par ROCH Claudine (Abigamiel) le lundi 30 septembre 2002 - 09h31:

A mes amis,

A Wness: malheureusement, je n'ai aucun souvenir d'enfance passé à la Goulette à raconter puisque je n'y ai jamais grandi. J'aurais bien voulu parce qu'à te lire ça devait être génial.

A Bingo: quels sont les symptômes du virus d'Harissa sur les utilisateurs dont il faut à tout prix s'en débarasser ? Vaut-il vraiment la peine de les acheminer dans des centres atomiques en Suisse pour les éliminer ? Ou alors les vendre aux amateurs de sorcellerie à la boutique d'Albert, le tout présenté dans des coufins de SFAX ? Pensez-vous que je pourrais aussi être atteinte par ce virus ? et dans ce cas, que faut-il faire pour être guérie ? J'aimerais savoir également où se trouve SFAX ? Excusez-moi mon manque de connaissance à géographie.

A Janet: je peux moi-même vous fournir le REXONA sans passer par Albert, je vous ferai un prix d'amie.

J'attends de vos nouvelles.

Comtesse Abigamiel du Tibia du Jura