Archive jusqu'au 03/octobre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Septembre-Octobre 2002: Archive jusqu'au 03/octobre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 03 octobre 2002 - 19h43:

'....Elle prèsenta ses papiers d'identitè...'

'......Elle frappa doucement à la porte et sans attendre d'y être invitée, pénétra dans la chambre à moitié éclairée. Elle faisait connaissance pour la première fois avec le fils de celui qui a sauvé son père et qui grâce à lui elle ne fut pas orpheline.

Elle s'approcha encore un peu plus du lit et là, elle remarqua la beauté de ce jeune homme 'inerte' dont elle reçut l'ordre de lui tenir compagnie, quelque fois.
Elle venait en fait, tous les matins, accompagner le long sommeil de 'son patient'. Timidement, elle lui prit la main perforée, la serrant entre ses paumes, attendant sans doute une réponse, un signe, un frémissement qui lui aurait fait espérer de le voir revenir à la vie. Elle commençait même à prier, en balbutiant quelques versets coraniques dont elle s'en souvenait à peine, se hasardant même à lui caresser le front, histoire de mesurer sa température. Comme s'il était atteint d'une forte fièvre !

C'était veille de hanoukka, et quelques mois environ que le jeune Avner luttait contre la mort. Sonia, sans se lasser et profitant des absences répétées de son mari, se rendait toujours à son chevet.
Ce jour là comme mu par une prémonition, elle se rendit chez son coiffeur avant de rendre visite à son Avner. Son malade. Et comme elle le fait depuis le premier jour, elle lui pris sa main….A peine l'a t'elle serrée qu'elle crut percevoir un imperceptible tremblement. Elle ne fit pas attention. Mais elle dût bien vite se rendre à l'évidence, Avner renaissait lentement à la vie, à cette vie qui était en veilleuse en lui.
Il revenait vers le monde des vivants, laissant derrière lui l'obscurité. Elle redoubla ses prières, tandis que son visage s'éclairait à mesure que le jeune homme luttait pour son retour à la vie. Les yeux de Sonia s'embuèrent au point de bégayer ses sourates….
'Besmellah……..'

Elle n'eut pas le temps de continuer sa psalmodie que les yeux du comateux s'entrouvrir.A son grand bonheur.

'Challom…..Challom khaver……'

Lui dit-elle maladroitement avec des trémolos dans la voix….Elle contenait mal ses sanglots.

Avner est revenu à la vie qui ne l'avait pas quittée. Elle s'était seulement absentée pendant quelques mois.

Belle comme un ange gardien, Sonia avait remplit le contrat décidé par son père. Surveiller une âme juive
dont elle s'était, malheureusement, attachée.

Pas très loin du soleil de plomb.

Elle est tombée amoureuse de ce visage qui, il y a quelques jours encore, était placide, presque mort.

Un mois plus tard, Avner quittait l'hôpital pour s'envoler vers Chypre où des agents du Mossad sont venus le récupérer. Il fut pris en charge et de là regagna son pays natal. Il retrouva ses parents. Eux qui n'espéraient plus le revoir en vie.

Sonia, après le départ de 'son Avner' était très perturbée. Elle pensait à lui, pleurait en silence.
Elle levait souvent le téléphone pour avoir de ses nouvelles mais s'abstenait au dernier de décrocher le combiné. Le trac.
Son mari fût muté à un poste à Paris. Dans un consulat. Une idée saugrenue lui traversa l'esprit.

Aller en Israël et rencontrer son ancien patient, à présent son amoureux. A sens unique.
Elle prit sa décision et plaça son enfant chez sa mère, prétextant une soudaine envie d'aller voir son mari alors qu'il n en fut rien. Et c'est ainsi qu'elle s'envola jusqu'à Nicosie pour rejoindre son Avner.

A l'insu de son père et de son mari.

Elle débarqua, un certain jour du mois de juillet 74 à l'aéroport Ben Gourion. Se renseigna auprès d'un taxi qui la prit en charge jusqu'au kibboutz Ben Sion. A 120 km de Tel-Aviv, à quelques centaines de mètres de la frontière syrienne. A mesure que les bornes défilaient, Sonia sentait son cœur battre de plus en plus vite. Elle pensa même un instant à rebrousser chemin.
Mais son amour pour Avner était plus fort que sa raison.

Sous un soleil de plomb.

A SUIVRE…..
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Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ROCH Claudine (Abigamiel) le jeudi 03 octobre 2002 - 19h08:

Sa Majesté Lady Janet de La Castre,

Je vous informe avoir nommé un "Comité exécutif de l'armée des Grenouilles". De nouveaux membres dont vous connaitrez bientôt les noms se joindront à nous pour se livrer dans cette bataille sans merci aux barbares de l'humaninité.

En attendant, nous saluons en entrée:

Comte Albert de La Goulette (spécialiste en farces, potions miraculeuses et retour de libido pour les dames)
Le Baron Suggest (personnage galant, un courtisan, il est à noter selon mes archives qu'il fut le favori de la Reine Marie-Antoinette)
Bingo Le Fou du Roi (petit homme rond et excentrique)

Le Comité a donc décidé de vous donner raison, dorénavant nous nous appelerons les uns les autres uniquement par nos titres de noblesse. L'esprit miliaire étant une des vertus occultées par notre sang royal (y en a pas d'autre comme nous), par conséquent EXIT les commandants, sergents, maréchals.

Notre collaboration en deviendra moins rigide, plus créative. Nous avons besoin de toutes nos capacités mentales, physiques et intellectuelles pour mener à bien notre mission.

Lady Janet, en tant que Comtesse Abi et chargée du département de la statistique de notre opération "MORT AU VIRUS DU NIL", j'aurais besoin de connaître le nombre de grenouilles contenues actuellement dans votre étang, le taux de croissance ainsi que leur vitesse de saut (au centième de seconde ça nous suffit).

Personnellement, j'ai été impressionnée par les travaux. C'est magistral, incroyable.

Merci pour m'avoir fait parvenir vos photos. Le Comte Albert est content, les travaux avancent bien et Le baron Suggest vous transmet ses hommages. Il nous promet aussi de nous donner des plus amples informations sur le virus du Nil.

Votre étang va prendre des dimensions de réserve naturelle. Combien d'hectares ma chère disposez vous pour cet étang ?

Et nous tenons à vous dire que nous sommes fiers de vous parce que grâce à vos dons de relations publiques, vous avez pu faire construire cet étang aux frais de la princesse (l'Etat).

Et pour ces vieux prisonniers, c'est une bonne idée de les faire travailler chez vous, dans le jardin de Sa Majesté Lady Jane. Peut-être pour la première fois de leur vie, ils ont eu l'impression d'être à Disney Land. Et en plus, ils ont pu se régaler de vos fameux biscuits "Couronnes d'Or". Un luxe pour ces Messieurs. Je présume que les gardiens en devenaient presque jaloux de vous voir, vous une Grande dame de l'Aristocratie donner la bectée à ces pauvres gueux. Quel spectacle émouvant dans une ambiance Western. Tiens, une petite larme coule sur ma joue !

Dans l'attente de vos nouvelles, je vous présente, Majesté Lady Janet de La Castre, l'assurance de ma considération animée.

Comtesse Abi du Pied du Jura

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 03 octobre 2002 - 10h56:

Chronique d’El Fenech : L’Art de faire passer la Pilule.

Chers amis, après quelques jours d'absence pour congé de Non Paternité, El Fenech est enfin de retour, mais il vous prévient que la reprise sera plutôt molle.

Notre Jurisconcult dans son enfance fût un jour appelé par son Grand Pêre, qui s’adressa à lui en ces termes :

- Ya Oueldi, toi qui n’as pas froid aux yeux, je t’en prie aides moi !

- La Paix soit en Toi ya Baba Azizi, parles moi et je te donnes tout !ZZZZZ!

- Voilà ! Ta Mémé et moi cela fait très longtemps, que nous ne nous sommes pas juxtaposés, alors j’aimerais que tu ailles chez le pharmacien, et que tu m’achètes une boite de petites pilules, en forme de losanges de couleur bleu.

- Ya Baba Azizi ! tu veux du Viagra repris le jeune El Fenech qui malgré son age, était apparemment très instruit en la matière, pourquoi tu ne vas pas le chercher toi-même ?

- Alech, j’ai honte fils ! Si tu me rends ce service, il y aura demain matin pour toi cinquante dinars cachés sous mon oreiller, tu pourras les prendre et t’en servir à ta guise !

Il fût ainsi fait, et le lendemain quand notre Jurisconsult en herbe, s’en vint chercher la récompense sous l’oreiller, c’est pas cinquante dinars qu’il trouva, mais trois cent !ZZZZZ !, alors il dit à son Pépé :

- Je ne peux pas accepter Ya Baba, on avait dit cinquante pas trois cent, un contrat c’est un contrat, voici la différence deux cent cinquante dinars, prends les !

- Non fils, ces deux cent cinquante là, tu es obligé de les prendre, car c’est un cadeau de Omok Azizek, ta Mémé !

Extrait du livre : La Pharmacopée Goulettoise.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 02 octobre 2002 - 19h50:

Et de le serrer dans ses bras en lui soufflant à l'oreille…….

SUITE.......D'HIER
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'.....Anou aneshey shalom….ve’imi yehoudiya hi…..! lehitra’ot..!'
('Nous sommes des gens de paix…et ma mère est juive…..! au revoir…..')

Il roule depuis bientôt une heure, tout phare bleuté afin de ne pas être pris pour cible. Soudain, un bruit terrible, une bombe venue d'on ne sait où touche le bas côté de la route. La voiture est touchée sur le côté, bascule dans un petit ravin d'entre les fourrées. Le commandant afin de s'assurer que son jeune prisonnier arriverait intact et sans surprise au lieu du rendez vous avait fait suivre la voiture.

Quelques minutes plus tard, la seconde voiture remplie par quatre soldats s'arrêtât. Les occupants remontèrent les corps du chauffeur et d'AVNER. Par chance ce dernier respirait encore mais l'accompagnateur fut tué sur le coup. On avertit sur-le-champ le commandant qui sans perdre de temps demanda à le transférer à l'hôpital du CAIRE des grands blessés.

C'est sous le nom de AHMED ZIAD que le jeune Avner fût admis aux urgences dans une des pièces, réservée aux nantis du régime. Le commandant MUSTAPHA donna des instructions fermes et précises au personnel de l'hôpital pour tout faire afin de sauver le blessé. Le fils de son ami. Le blessé qui était tombé dans le coma.

Avner est sous perfusion. Son esprit s 'est évadé. Sa cervelle s'est mise en veilleuse et son âme est suspendue aux lèvres de D ieu. Ils attendront leur résurrection car seul le Seigneur décidera de le faire revenir sur terre ou le laisser pour toute l'éternité dans le très beau jardin d 'Eden que personne n'a vu ni n’en est revenu. Il est sans connaissance, les yeux clos. La bouche et le nez sont entubés par du plastic transparent comme sa vie. Une brochette d'aiguilles, reliée encore à des tuyaux de plastic, est plantée dans ses veines. On lui injecte du sérum pour remplacer la nourriture. Bref, il est entubé de partout. La courbe, bien molle, de son cœur, zigzag sur une feuille de papier millimètre. Bref sa situation n'est pas brillante.

Le commandant BEN MUSTAPHA ayant pris congé de son jeune para prisonnier alerta quelques heures plus tard le colonel AMIT qui, s'étonnant de ne pas voir arriver Avner s'empressa de lui adresser le message convenu, en cas d'incident majeur, sur son télex……

' El bahr èl matèwassat mè bkach....' ( La mer Méditerranée n'est plus).
Ce qui voulait dire :'Qu'il ne peut attendre plus'.

Le commandant, à son tour, fit crépiter son télex secret pour informer le colonel AMIT, de la nouvelle situation qui s'est créé.
Ce dernier s'empressa d'informer Uri vers les 10 heures du matin. En ce mois de janvier 1974.

Sous un ciel nuageux.

Rébecca, à l'annonce de la nouvelle sortit sur le seuil de la porte. Elle leva les yeux vers ciel brumeux et s'est mise à pleurer au moment où une fine pluie s'est mise à tomber. Elle descendit la marche de sa ferme et s'avança vers les premières rangées de ceps de vigne. Elle marchait, hagarde, sous la pluie, sans se rendre compte que l'eau pénétrait ses dérisoires vêtements. La Sabrit, déboussolée avançait comme un automate, sans savoir où allait la mener ses pas d 'entre les vignobles aux pieds mouillés.

Uri la rattrapa. Ils marchaient cote à cote se tenant la main,, foulant les sillons trempès. Ils atteignirent l'endroit de leur première rencontre, s'assirent sous le vieil l'olivier, aux feuilles persistantes. L'eau ruisselait sous eux, eux qui ne ressentaient plus rien, ni la boue sur laquelle ils étaient assis, ni la pluie qui battait leur visage se mêlant à leurs larmes. Et puis le voilà Uri qui se lève…..et avance vers ses futurs raisins, qui s'arrête au milieu de ses 'noueux' pour lever les bras et les yeux vers le ciel et hurler…..)

'Elohim…. ! Elohim…. ! Azor li…..’
(DIEU…….! DIEU……! Aide-moi……….')

Lui qui n'a jamais cru en D IEU, le voilà à genoux, soumis, pleurant comme un gosse, comme un père soucieux d'invoquer ACHEM pour sauver son fils. Comme s'il voulait se racheter envers RABBI, il redoubla ses sanglots.

Ils restèrent un long moment sous leur abri de fortune. Avant de rejoindre leur ferme.

Il fallait tenir le coup, oui tenir le coup surtout quand on est à des milliers de kilomètres de son fils! Chez un ennemi où tout peut arriver.

Trois semaines que l'état du jeune Avner était stationnaire. Les médecins qui le soignent ne pouvant pronostiquer sur son avenir car dans ce cas précis le diagnostic serait hasardeux.

Les infirmières étaient à son petit soin. Il était beau l'Avner et le personnel féminin n'avait d'yeux que pour lui. Il était à ses petits soins, de jour comme de nuit.

Le commandant MUSTAPHA était informé presque quotidiennement de l'évolution de son état.
Mais vu son rang dans la hiérarchie militaire, il ne pouvait se déplacer sans attirer l'attention et semer le doute dans l'esprit des médecins traitant qui y verraient là un favoritisme de mauvais aloi. D'autant plus que leur 'illustre patient' logeait déjà dans une chambre 'apparatchik'. Mais qui donc oserait poser une telle question à cette époque…..? ( Encore aujourd'hui pire qu'avant).

Bref, voulant éviter tout souci superflu, il délégua sa fille Sonia, d 'aller chaque jour rendre visite au jeune Avner.

Sonia avait 20 ans, jeune universitaire, brillante, son père préféra la caser avec un cousin lointain bien riche et bien placé dans l'administration. Un mariage de raison. La Sonia ne pouvait refuser ce que son père a choisi pour elle. Même si FERID EL ATTRACHE chantait cet amour, il restait un accessoire chez ses pères aux oreilles sourdes.

Bref, le mari eut le temps de lui faire un enfant, sans jouissance, en trois ans, histoire de l'occuper un peu pendant ses longues absences. A l'étranger. A 23 ans, Sonia vivait donc comme une ignorée sous un toit sans amour.

Elle se présenta à l'accueil de l'Hôpital GAMEL ABD EL NASSER et demanda à voir le comateux 'Ahmed Ziad . On lui indiqua le numéro de la chambre, elle présenta sa carte d 'identité au personnel de l'étage.

A SUIVRE……………….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le mercredi 02 octobre 2002 - 18h21:

Chere commandant Abi
je suis en retard,je sais,mais c'est de votre faute..
Vous m'avez suggere de creuser un etang et je pensais que c'etait une excellente idee qui pouvait enfin me redonner la possibilite de me servir de ma piscine de nouveau
mais,ma chere,je ne m'attendais pas a tous les problemes causes par ce qu'ils appellent(vous savez ceux dont je parle..)la destruction d'un site
Bon,ils ont raison !!..nous avons tous ete tres choques par ce qui s''est passe en Septembre dernier,mais de la a comparer !!
les voisins ,surtout,ont ete tres soupconneux
Certains d'entre eux ont murmure que ca n'avait pas l'air tres catholique...comme si c'etait mon intention de changer de religion !!!,d'autres se sont etonnes que tous les milliardaires essaient aujourd'hui de reboucher leurs propres etangs.et que moi....que de betises,il m'a fallu entendre...mais je suis restee bouche cousue..le moins d'explications possibles,si l'on veut atteindre avec succes notre geste humanitaire...


Ils doivent avoir deux raisons,a mon avis,les milliardaires
1)de se defendre une fois pour toute d'une attaque de ce virus volant
2)c'est politique...il ne faut pas oublier que chez nous,c'est la periode des elections senatoriales et que l'un des sujets brulants c'est le chomage..alors on donne le plus de travail que l'on peut et on se fait photographier.....
Bon...moi dans tout ce mic-mac, je ne savais plus quoi faire
j'avais deux solutions
1)noyer le grenouilles et leurs tetards et arreter ma benevolence
2) M'adresser aux relations publiques et demander de l'aide aux responsables des prisonniers de mon Etat,
Que de paperasses!!!
Personne ,dans ces milieux ne sait se servir des ordinateurs
Apres tout,ils ont presque tous un age tres avance et ce qu'ils savent faire de plus moderne c'est essayer de se servir d'un verre pour boire leur biere
pour raccourcir,j'ai obtenu des prisonniers qui sont venus et sont en train de creuser l'etang
Quel spectacle,ma chere !!digne d'un western,mais les acteurs sont loins d'etre seduisants...des visages mal rases,des dents cariees..Ils ne doivent pas etre bien nourris,car certains se sont jetes sur l'assiette de petits biscuits,Couronne d'or,qui sont mes preferes et ils avaient soif!!!
Bien sur, ils sont surveilles de pres...mais les gardes eux,sont un veritable spectacle d'esthetique...un vrai cadeau pour les yeux et pour la libido
mais je vais laisser le Comte Albert parler de ce sujet..nous avons chacun une specialite
Donnons a Cesar ce qui appartient a Cesar
donc, me voila envahie,et moi qui me suis souvent plainte de ma solitude (ce qui m'a fait perdre beaucoup de galants,qui avaient peur que je veuille les adopter eternellement.. ))me voila trop occupee........
Prions pour que cet etang soit assez vite termine et que l'on puisse enfin parler du transport de ces bestioles qui auront la tache de sauver des populations..
Enfin,avec l'aide de vous savez qui !!Un peu de religion !!
Je profite de ce long message pour vous dire ,,Commandant Abi,que je ne veux pas etre Marechal
je ne veux pas que l'on me rapproche du nom assez deteste de Petain
Montez moi plus haut,s.v.p.
Vous savez que j'accepterai d'etre appelee affectueusemnt..SA MAJESTE
lADY JANET DE LA CASTRE
A bientot.quand j'aurai cinq minutes de libres

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 01 octobre 2002 - 18h56:

Suite de la première partie.....

'.....Elle n'avait pas échappé au regard du beau Uri. Idem pour elle. Elle le voyait par dessous les yeux sans jamais l'aborder. Elle était intimidée par sa prestance. Et puis un jour, elle prétexta de vouloir faire un tour sur son tracteur…..

Ils en profitèrent ce midi là pour déjeuner ensemble, à l'ombre d'un vieil olivier solitaire.. Elle lui servit sa collation tout en le dévorant des yeux. Elle joint l'utile à l'agréable en mettant sa tête sur ses genoux. Il pouvait ainsi voir à loisir son beau visage de sabrit. Uri plongea son regard dans celui de sa future femme, lui caressa instinctivement ses cheveux de lumière. Il dessina avec l'extrémité de son majeur le contour de son menton en passant par les joues. Elle mordit son doigt avec douceur. Un frisson parcouru son corps musclé. Il approcha ses lèvres des siennes. Elle n'attendait que ça et sans se faire prier, happa sa bouche. Tandis qu'il passait sa main sous sa chemisette largement ouverte frôlant délicatement les bouts de ses seins en érection, sous ses caresses. Tout son corps s'est mis à vibrer à mesure que ses phalanges descendaient sous son bas ventre.

Elle entoura sa tête et la serra contre sa poitrine, l'invita à s'allonger à ses côtés. Ils étaient collés comme cul et chemise. Elle dégrafa son soutien gorge qui alla se reposer dans les sillons tandis qu'il se débarrassait de son carcan: son short devenu inutile. Elle ferma les yeux tout en posant sa tête sur la terre nourricière. Le désir rentra en eux. Il lui ôta sa fine culotte de coton tandis qu'elle posa sa jambe par dessus sa hanche. Ils étaient nus, faisant l'amour.

A l'ombre du soleil de plomb.

L'odeur de la terre et de leurs corps suant parfumaient l'air. Leurs gémissements et soupirs alternatifs battaient la mesure, emplissaient cette atmosphère chaude. Ils s'enivraient en perdant haleine par leur étreinte. Ils chavirèrent d'entre les creux des sillons labourés.

Pour la première fois de sa vie, la belle REBECCA sentait monter en elle, sous les attouchements de son amant une telle volupté qu'elle ne pouvait s'empêcher de râler. Elle découvrait ces nouvelles sensations de fille vierge, sous les coups de boutoir de son homme.

Un an plus tard ils se marièrent et eurent trois enfants. Avner, Sarah et Deborah.

Au printemps 1967, le président égyptien GAMEL ABDEL NASSER , déclare son intention de fermer, unilatéralement le détroit du TYRAN à la navigation israélienne, provoquant ainsi un cassus- belli avec ISRAEL.

Quelques semaines plus tard le 5 JUIN 1967, au petit matin, les armés d'Israël attaquent l'Egypte et occupent le Sinaï, bivouaquant sur les bords du canal de SUEZ. Nous sommes le 11 JUIN 1967. La guerre des 6 jours est terminée.

Octobre 1973, la guerre de Kippour ou du 10 Ramadan, remet tout en question. Avner fut appelle sous les drapeaux. Il est un des premiers de la brigade des parachutistes à sauter sur les lignes ennemies. Il avait 18 ans.

Au cours d'une de ces périlleuses missions, il tombe en terrain ennemi, de l'autre côté du canal. Il est fait prisonnier.

Sous un soleil de plomb.

Le commandant de l'armée égyptienne, MUSTAPHA IBN RAHAM, n'est rien d'autre que le fameux ancien prisonnier de son père Uri.

La sentinelle venant au rapport lui soumet les papiers d'identité de son jeune prisonnier.
' Avner Ben-Yehuda né le 1 Janvier 1955 à Safed…….'

Intrigué par son nom, le général demande a voir le jeune Avner. On lui apporte le para.


'Kanesse veshev…..Ata rotsey mashehou…..?'
(' Rentre et assieds toi…..As- tu besoin de quelque chose….?')

'Ani rak tsamey….!
('J'ai seulement soif….')

'Hityakhessou eleikha yafey….?'
(' As- tu été bien traité…..?')

'Kmo elyehoudi'
('Comme un juif…!)

'Az kor'im lkha Avner Ben-Yehouda…?'
Tu t 'appelles donc Avner Ben-Yehuda…..?'

'Ken…… ! Hamefaked…'
('Oui…..Mon commandant….!')

'Leavikha lo kor'im Uri Ben-Yehuda…..?'
('Ton père ne s'appellerai t'il pas Uri Ben Yehuda….?')

Le jeune para ne dit mot. Tenu pas le secret militaire, il redoubla de mutisme, mais fut intrigué par la
confidence.

'Avikha hetsile et khayai, lifney harbey zman…..!'
('Ton père m'a sauve la vie, il y a bien longtemps…..!')

Croyant à un piège, il fit semblant ne pas comprendre et baissa les yeux, ajustant seulement son béret sur ses genoux.

A SUIVRE…….
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'Al tefakhed….Ani makir et hahoraote shelakhem, adif lamout milhodot…!…Aval , etaere lkha et avikha Uri…..veleharot lekha mashenou…..!'
('N'aie crainte……Je connais vos instructions…..La mort plutôt que d 'avouer….Mais je vais te décrire ton papa Uri……Et te montrer quelque chose…..!')

Le commandant sortit de son portefeuille, une vieille photo jaunie qu'il posa sur son bureau, de l'époque où il fut fait prisonnier. Il était en compagnie de son père.

Avner eût un sursaut, il disait donc vrai. Mais toujours sous le doute, il demanda au général , une autre preuve…..

'Leavikha yesh tsalekete al yado hayemanite, kadour briti yashane….!'
('Ton père a une cicatrice sur sa main droite, une ancienne balle anglaise…')

Là, Avner comprit à présent que le commandant ne mentait pas.

' Ken….Avikha hetsile et khayai…..!'
('Oui….Ton père m'a sauvé la vie….')

Il répéta cette confidence comme s'il voulait être sur que cet adolescent de 18 ans et quelques mois le croirait, une bonne fois pour toute. Le jeune soldat, se rappela soudain du nom de l'ancien égyptien….

' Korine lkha…….. ! MUSTAPHA IBN RAHAM…….Hamefaked…..?'
(Vous vous appelez MUSTAPHA IBN RAHAM……Commandant….?')

'Ken…!Bidyouk….! Aval bevadaye kvar yadata et zot…!'
('Oui……! Exact…..! Mais vous deviez certainement le savoir déjà….')

Bevadaye…..aval lohikarti et’hapanime shelkha..!'
('En effet…..Mais je ne connaissais pas votre visage….')

'Ma pit'ome..? hasherroutine hakhashayim shelakhem yodime afilou eifo ani gar…veafilou eizey mashke ani shotey, oube eizey sha'a kam…..Tov…nani'ah.'
('Oh …! Cela m'étonnerait….? Vos services savent même où j'habite ……et même ce que je bois comme boisson et à quelle heure je me lève…..Mais bon…..Passons….!')

Il était face à ce jeune homme, le fils de cet ancien officier juif israélien, qui l'avait traité presque en ami. Et il se mit à réfléchir sur cette situation bien ambiguë. Il cherchait une solution.
Il alluma un cigare de la Havane de derrière son bureau puis d'une voix calme et reposée….

'Takshiv….!..akhrogue mihapkoudot…!Etkasher lekhaver, aloufmishney, miha'ever hasheni shel hata'ala…lamrot kol hacikounime…tsarikh lehodia le'avikha lamrote she hamodi'in ha'israeli yiklot et hashidour, aval yeishli kod im alouf hamishney hazey vetokh dakot sfourot yvadey le’uri al etsem nokhekhoutkha kan….'

(' Ecoute…!Je vais enfreindre un ordre…!.Je vais appeler un ami colonel qui se trouve de l'autre côté du canal…malgré tous les risques que je peux encourir …Il faut prévenir ton père mais vos services vont capter le message, seulement j'ai un code avec ce colonel israélien et Uri sera averti de ta présence ici dans quelques minutes …')

Sans attendre et comme pressé par le temps, le commandant ouvrit un cagibi secret, composa un code, un numéro, et tomba directement sur le colonel SHLOMO AMIT. Il l'informa de la présence du jeune Avner.
Le jeune homme n'en revenait pas. Il était comme abasourdi par ce qu'il venait d'entendre et surtout pas la promptitude du geste.

'Akhshav ata takhat hashgakhati, akhalek pkoudot kdey she yityakhessou eileikha yafey bebitane leyad sheli….Ok…?'
(' A présent tu es sous ma protection, je vais donner des ordres pour que tu sois bien traité et tu seras mis dans un baraquement près du mien…..Ok ?')

'OK……! Hamefaked vetoda…..!'
('Ok…! Mon commandant et merci….!')

'Lo….! Al todey li, hayiti khayave zot le'avikha….!'
('Non ne me remercie pas, je devais ça à ton père…..')

5 heures plus tard, Uri dans son kibboutz reçut l'information telle qu'elle lui fut transmise par le colonel AMIT.

. 'Quelle étrange coïncidence' se 'dit il et surtout quelle chance pour son fils qui se savait entre de bonnes mains.
Il apprend aussi que le commandant MUSTAPHA a l'intention de faire évader son fils. Et qu'il fallait garder le secret en laissant les états majors respectifs dans l'ignorance.

Sous un soleil de plomb.

Il est quatre du matin en ce 3 Novembre 1973 et le timide soleil va bientôt caresser les sommets des hautes pyramides.

L'intendant AHMED ZOGLAMI, vient réveiller le jeune Avner. Il le conduit prés du commandant qui n'avait pas fermé l'œil de la nuit.

'Takshiv, higui'a hasha'a, yitnou lkha madey tsva mitsrayime veiteikhatsey et hakavime adhanekouda hakrouya SISI EL AMRI, chame yamtine lekha kli shayite alave teikhatsey et’hata'ala. Aloufhamishney Amit yekhakei lkha chame….!'
('Ecoute c'est le moment…..! On va te donner un uniforme de notre armée et tu vas traverser les lignes jusqu'au point dit SIDI EL AMRI, et là une embarcadère te fera traverser le fleuve. Le colonel AMIT sera là à t'attendre….n'aie aucune crainte, tu retournes chez toi…')

'Aval hamefaked ouma itkha..? Ma yikrey lkha…?'
('Mais commandant et vous…? Que va t 'il se passer pour vous….?)

'Al tid'ague, yeshli kesharime tovim, ve khoutsmizey…beguli….'
('Ne t'inquiètes pas, j'ai de très hautes relations et puis bof à mon âge ….')

Le jeune AVNER se leva, salua le commandant MUSTAPHA IBN RAHAM.

' Hamefaked…..?'
'Commandant…?'

'Ken…… Avner…?
('Oui… Avner….?')

'Lo…! Shoume…davar hamefaked..!'
('Non…!.Rien…Mon commandant…..!')

Il allait prendre congé de son commandant quand …

'Avner……! Avikha hou guever….! tomarlo sheleoulame lo eshkah oto, lo ani velo yeladayi. Bo….'
('Avener…..!Ton père c 'est un homme, dis-lui que jamais je ne l'oublierai, ni moi et ni mes enfants.
Viens……')

Et de le serrer dans ses bras en lui soufflant à l'oreille…….

A SUIVRE…………….

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MARECHAL JANET

Vous me donnez du fil à retordre. J'ai dû implorer toutes mes relations masculines - oh combien nombreuses - pour vous obtenir un grade supérieur. Bon j'espère que maintenant votre EGO (Ego: c'est bien le nom de votre mari ?) va bien et que son amour propre n'est pas blessé en ayant une épouse aussi brillante que vous !

Concernant le point 3 de ma stratégie, vous avez raison, ce n'est pas une bonne idée de lâcher les grenouilles dans les maisons des antisémites. Ca serait terrible. Les moustiques les attaqueraient sans merci et les conséquences pourraient être désastreuses. La planète entière pourrait être détruite en quelques heures. COMMENT AI-JE PU ETRE AUSSI STUPIDE ? J'ai honte - je suis une mauvaise supérieure - pardon Maréchal Janet.

Pour ce qui est du point 4, je maintiens l'idée que les grenouilles sont notre unique chance de salut.

Le tout est de savoir comment utiliser nos grenouilles dans ce combat sans que l'ennemi puisse sans servir pour déjouer nos plans et de facto amener des candidats supplémantaires dans ce bal inqualifiable de la mort !

Je pense qu'il nous faudra agir de façon intense, grandiose dans un temps ultra court.

Peut-être devrions-nous penser à récupérer nos grenouilles après qu'elles aient gobé les moustiques d'Afrique.

J'ai besoin de vos lumières Janet.

CAPITAINE ABI
DE LA 10ème DIVISION DE LA LIBERATION DU PEUPLE ELU.

Le temps presse Janet, chaque jour apporte son lot de nouvelles victimes. Nous devons agir vite et bien.