Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 06 octobre 2002 - 09h06: |
Monsieur Le Comte Albert De La Gouletterie
A Madame La Comtesse ABI Du Pied du Jura
Ma chére Comtesse,
Veuillez m'excuser de vous surprendre, au pied levé, si tôt. J'ai une une information capitale. En effet, Monsieur Le Préfet de la Région de L'Etang du Berre, propriétaire de ce grand plan d'eau, me fait savoir qu'il lui est malheureusement impossible de vous louer cette étendue. A cause des cigognes et autres prédateurs à plumes et à poils qui pourraient se délecter de vos bestioles.
Je trouve là, un monsieur à la bonne conscience, et ce prétexte que je jugerai un peu désinvolte de sa part ne m'interdiras pas à le relancer dans les prochains jours.
Vous savez ce qu' on dit dans le village…..Sa femme, paraît t'il a surgi en pleine séance prè-élèctorale en disant 'VOTEZ POUR MES FESSES' et de soulever son jupon devant un par terre de nobles abasourdis.
Bref, on emmena la pauvre dame, toute gigotant, dans un panier 'à légumes'.
Par contre il me souffla une idée géniale.' ….Pourquoi…?' me propose t 'il….' Ne pas faire sécher les grenouilles pour en faire des Grenouillettes pour bébés.....?' il se fait fort de me trouver, grâce à ses relations, des débouchés à l'échelle régionale nationale et même internationale. Que pensez-vous de cette idée…….? les retombés financières qui en suivraient seront énormes d'autant plus que la mode des Grenouillettes Baby, loin d'être dans le rouge, trouvera sa vitesse de croisière sur les divers marchés. Je vous laisse le soin de réfléchir à la question. Le temps presse Madame La Comtesse.
Monsieur Le Comte de SUGGEST, je suis d'avis à ce que vous fassiez plus ample connaissance avec La
Marquise De La Castration, une femme pleine d 'entrain. Vous avez de la verve et elle aime ça, d'autant plus que vous n'êtes pas homme à 'capoter' votre langue dans ces affaires de grenouillages. Vous lui tiendrez la dragée haute et elle se fera un plaisir à redresser vos torts si vous poussez trop fort votre ligne de conduite.
Madame la Comtesse de La Castration, de vous à moi, est une femme de haute voltige et à son âge elle ne craint ni les sommets enneigés ni les chaleurs tropicales. Elle ' alpinise ' sur les monts du KILI -MANGER -LA HAUT et, vous connaissant, je suis sur que vous saurai la guider dans ces cavernes avec votre noble expérience. La cause mérite que vous vous intéressiez avec aisance car votre réputation, sans prétentions, a dépassé les bornes de ce cafè des Dattes. Alors, mon cher Comte, préparez votre dague, le temps des duels pacifiques reviennent à la mode, si l'on n 'en croit le Dictateur de BAGDAD. Je sais que vous en ferez bon usage. Faites seulement attention à son pas , elle mesure 99 ANS.
Quant à moi, je me ferai un grand plaisir de faire visiter le haut Paris à Madame La Comtesse Des Pieds du Jura. Je m'y connais un peu dans les mollets, un ancien grand-père fut boucher sous Louis XIV. D'ailleurs cet ancêtre est mort dans des conditions effroyables, il était cul-jat et a voulu fuir devant la maréchaussée qui le poursuivait pour lui demander ses papiers, 'Ah…. Ces problèmes d 'étrangers…..! ' bref on l'enterra sans tambour ni trompette dans le cimetière des cir-concis, c'était comme cela que l'on nommait ces endroits de repos éternels pour les juifs. Les concis, les chrétiens et autres arabes, reposaient près de la cir-conscription des bienheureux de la Madeleine dans le 18 ième. Aujourd'hui disparu, bien sur.
Il nous laissa point de fortune aux dires de sa femme, la pauvre. Bien au contraire, elle dut s 'endetter pour le couvrir et encore aujourd'hui, l'un de ces descendants continue de régler cette ancienne dette aux Ben-Amou.
Bref, j'espère qu'il ne se lèvera pas de si tôt avant d'être soldé.
Donc, je reviens vers vous, Madame La Marquise Du Pied Levé. Je disais donc, que Paris n'a aucun secret pour moi , si vous le souhaitez nous ferons, à mes frais , l'Ascension de la Tour Effel et de Notre Dame de Paris. Croyez-moi, la vue vaut la peine d'être vu car les sensations de la haut, sont si fortes que vous en perdrez votre ' votre langue suisse '. C'est vraiment le Pied, comme on dit ici à Paris. Je vous laisse le soin de réfléchir. Monsieur Le Comte, votre mari, si ces occupations ne le retiennent pas, serait le bienvenu.
Bon, je vais de ce pas, enfournez ma brioche, j'ai une de ces telles envies de la plonger dans ce petit lait.
Portez-vous bien, chére Comtesse Abi-Du –Moine Du Pied Du Jura-Ssique Park.
Comte Albert de La Gouletterie.
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 05 octobre 2002 - 20h54: |
'.......Mais son amour pour Avner était plus fort que sa raison.......'
SUITE ET FIN DE LA PREMIERE PARTIE.....
'.......Une heure plus tard, elle arrivait aux abords du kibboutz, paya sa course et se retrouva debout à quelques distances de la ferme des Ben Yehuda . Elle aborda un religieux qui roulait à vélo.
'Bevakasha…! Sslikha khaver…! Eifo gara mishpakhat Ben-Yehouda ?
'S'il vous plait …!.Pardon camarade…!.Où habite la famille Ben Yehuda…..?'
Il lui indiqua la demeure.
Elle marcha quelqu' une centaine de mètres et se trouva devant l'entré de la ferme. Quelques volatiles l'accueillerent dans une cacophonie propre aux poules et coq en tout genre. Elle frappa à la porte et attendit quelques instants. Personne ne répondit à ses coups répétés. Elle finit par comprendre qu'ils n'étaient pas là. Elle posa sa valise dans un recoin abritée sous la marquise de bois.
Sonia s'assit un instant, ôta ses chaussures et se massa les orteils. Se donna un coup de peigne et ajouta un peu de rouge à lèvre à ses lèvres sèches, un coup de fard à joues releva ses pommettes.
Les vignes s'étalaient à perte de vue devant elle. Son regard découvrait un magnifique panorama de verdure et de silence. Elle respirait à pleins poumons cet air si vivifiant et si parfumé. Elle respirait l'air de la terre promise. Celui d'ISRAEL.
A l'abri d'un soleil de plomb.
Elle entendit au loin le bruit d'un tracteur d'où s'élevait une fumée. Son Avner était peut être dessus pensa t'elle ...! Et décida d 'aller à sa rencontre. Elle entreprit sa longue marche à travers les rangées bien alignées
des vignobles caressant de temps en temps ces belles feuilles vertes. Cueillant par moment quelques grains couleur rouge/brun qu'elle portait à la bouche. Une demi-heure qu'elle piétine la terre sèche, évitant par moment le faux pas. Le ronronnement du tracteur devenait de plus en plus perceptible à ses oreilles aux aguets.
Elle n'était plus qu'à une centaine de mètre de son Avner.
Avner, le dos tourné ne s'était pas rendu compte à la présence de Sonia. Il se retourna un instant pour ajuster son tracteur quand, ses yeux éblouis par le soleil devinèrent une silhouette qu'il reconnaissait pour être celle de Sonia. Mais ne voulant pas croire sa vue, il arrêta son tracteur pour mieux ajuster son regard sur cette forme qui courait au devant de lui. Il descendit de son engin, s'épongea le front et se mit à balbutier le nom de Sonia…..Il n'en revenait pas…Milles questions l'assaillirent en quelques secondes.
Elle était à présent devant lui à quelques centimètres de son corps……
' Challom….Challom Avner…..Ma chlomkha…!'
(salut Avner…Comment vas-tu….?')
'Tov…Tov ….Me’od…Sonia….'
(Bien… Très bien…. Sonia…)
Il franchit les quelques centimètres qui la séparaient d'elle. Elle sentit son corps tout secoué par ce contact
et surtout, elle serrait celui qu'elle avait gardé durant sa longue agonie et aimait sans qu'il le sache.
Elle osa ce qu'Avner n'aurait jamais pu faire, s'emparer de ses lèvres poussiéreuses d'entre les siennes les baisant si fortement que le doute n'était plus permis dans la tête du jeune garçon, un moment déboussolé par ce geste. Elle l'avait pris au dépourvu, lui le puceau qui n'avait jamais pensé que cela lui arriverait de cette façon. Il était un peu perdu et ses pensés bafouillèrent un instant, ne sachant quelle direction prendre.
Il répondit gauchement à son baiser mais plus profondément. Se hasardant à répliquer suivant son intuition.
Sous un soleil de plomb.
Le reste arriva comme dans les romans d'amour. Ils s'agenouillèrent sur le sol tout en restant collés-serrés.
Sonia était sublime dans les bras de son Avner. Elle rayonnait d'une joie interne, d'une joie qu'elle espérait depuis ce jour où Avner l'avait quittée. Elle se lassa choir à terre tandis qu'Avner, toujours gauche et maladroit cherchait dans sa tête quelques gestes appropriés dans pareille situation imprévisible.
Elle s'était bien rendu compte que son 'amant' manquait de quelque expérience. Alors elle prit les rênes en mains et commença à déshabiller son puceau. Son beau puceau, tout dégoulinant de sueur.
Elle l'invita à se coucher près d'elle, tout en silence. Leur corps reposait sur les sillons. Entre les alignements des ceps, à proximité du vin qui va enivrer leur sens.
Ils étaient si absorbés, qu'ils n'entendirent pas le bruit feutré de quatre fedayin qui avaient passé la frontière pour semer la mort dans le kibboutz. Ils s'étaient infiltrés la veille en territoire israélien et attendaient la nuit pour mettre à exécution leur macabre entreprise. Ils croisèrent sur le chemin Avner et Sonia.
Une salve de mitrailleuse crépita dans le silence.
Avner et Sonia atteints de plusieurs balles dans le corps, étaient unis par leur sang, l'un sur l'autre.
Il coulait en un long filet d'entre les sillons tracés dans le sol.
Le bruit de la mitraille alerta les pionniers.
Sous un soleil de plomb.
ALBERT SIMEONI
16/8/2002
Par Suggest1 (Suggest1) le samedi 05 octobre 2002 - 13h46: |
DE
Baron suggest1
A
Comtesse Abi du pied du Jura
Chère Comtesse,
Je n’ignore pas qu’en tant que baron attaché à votre cour je suis astreint au devoir de réserve :
Mais là je n’en puis plus !
Ainsi, il s’avère que malgré mes appels radio-téléphonés vous demandant avec insistance de m’envoyer une somme d’argent conséquente si ce n’est ‘très’ conséquente et de préférence en francs suisse, vous me semblez rester sourde à mes appels ! (de fonds !).
Aussi le seul recours qu’il me reste c’est de tout déballer sur la place publique !
Encore une fois, je vous demande d’imaginer la scène, me voici, en tenue camouflée, perdu au milieu des miasmes marécageux des étangs des ‘Everglades’, avec pour seul instrument de travail une malheureuse loupe compte fils, pour déterminer le sexe de ces fameux moustiques propagateurs de virus !
Et ne voilà-t-il pas qu’en lieu et place de monnaie Suisse vous ne trouvez pas mieux que de m’envoyer deux lamas !
Vous semblez aussi oublier que je dois aussi, dans l’avenir, afin de continuer ma mission, m’introduire dans le meilleur de la société de Miami ville, et que pour 'ce' faire, ce qu'il me faut de toute urgence, c’est une 2 cv ‘Mercedes’ et un smoking en alpaga blanc !
La question ? ……………… Et comment je finance tout ça ? ………………Madame la comtesse ?
Non ! Je suis habitué à d’autres pratiques ! Chère Comtesse !
Demandez à Jex ? Joseph ? ou Bichette ! Comment je fais pour séduire les belles petites américaines !!
Je suis persuadé qu’ils témoigneront pour moi !
Encore une fois, il me faut des moyens !
Non ! Ce ne sont pas deux lamas que je demande !! Vous m’imaginez débarquant au fontainebleau avec deux lamas ! Le ridicule ne tue plus !
Donc pour faire court, sans un virement urgent, même, et au pire, en dollars, dont je me contenterai, je considérerai ma tache de renseignements comme terminée !
Votre dévoué baron suggest1
Par Wnes (Wnes) le samedi 05 octobre 2002 - 12h32: |
Chronique d’El Fenech : Chanson Gouletto Goulettoise
A son Ami Toufiq.
Ecoutes Brie Conte Bel Fig Y Louse !
Ce n’est pas la tristesse que tu jettes à bas
Ne vois tu pas les larmes lesquelles dégouttent à
Force des yeux de biche, de la Belle Andalouse ?
Toufiq Ya oueldi ! es tu un grand voleur,
Pour dérober ainsi les charmes de son cœur ?
Sacrilège Fils ! Si on punit un voleur,
Pour piller un butin de bien peu de valeur ?
Alors combien Ya Oueldi, mérites tu de détresse,
Pour faire ainsi pleurer notre déesse.
Hak El Ouet, Belle Maison de nos âmes outragées,
Plus la Belle solitaire, en son cœur blessée.
Juchée sur sa cavale à la rousse crinière,
De son pas assuré ne rompra la lumière.
Plus l’amoureux pécheur, sur sa félouque adossé,
Lançant sa chebka de mille mailles tressée.
Ne chantera les odes à sa Belle,
Celle dont tu as coupé les ailes,
Tant Ya Oueldi, des mailles de ton filet,
Tu l’as de tes charmes emprisonnée.
Extrait du livre : Les mailles du filet.
Berdah
Par Toufiq (Toufiq) le samedi 05 octobre 2002 - 00h09: |
wnes tu connais certainement cette chanson arabo andalouse:
"a'cheqt tofla andalousia
sghira chebba khamouria
l'ayoun wa swafar magrounine
ect....
rabbi ma 'aft wech n'dir ect..."
en francais:
je suis tombe amoureux d'une andalouse
et quand elle est devenue jalouse
elle s'est cassee en prenant sa valouse...
Par Wnes (Wnes) le vendredi 04 octobre 2002 - 23h52: |
Chronique d’El Fenech : Drague à l’ Espagnole.
Ainsi chantait El Fenech à sa Belle Sévillane :
O! ISABELLA
BELLA EXTRANJERA
ENIGMÁTICA DAMA
? ME AMÓ TU VIDA ?
? TUS OJOS ME LO DIJERON ?
? ME LO CONTARON TUS BESOS
Y NO SUPE COMPRENDERLO ?
PERO, ENIGMÁTICA DAMA,
NO BROTARON LAS PALABRAS DE TU CORAZÓN
CUANDO YO ANHELABA ANCLARME EN ELLAS.
NUESTRO AMOR NAUFRAGÓ EN TU SILENCIO.
DAMA - ENIGMA
DE QUEDA PRESENCIA:
TUS BESOS CÁLIDOS
PERDURÁN EN MI RECUERDO
CUAL FINA SONRISA,
AY DE NOSOTROS;
NUESTRO AMOR NAUFRAGÓ EN TU SILENCIO
SE HABLABA DE
QUERIDA, AMADA, COMPAÑERA
AMPULOSO ROMANTICISMO TODO LO INFLAMABA
A VECES LA PASIÓN, SIEMPRE VIOLENTA,
LO TRANSFORMABA EN
AMIGA, AVENTURA O CONCUBINA.
Y LAS MALAS LENGUAS
( TODAS LAS LENGUAS )
MULTIPLICABAN LOS DECIBELES
DE SUS TROMPETAS:
PERDIDA, PECADORA..... Y MUCHO MÁS.
SE HABLABA DE
PUREZA,
HONRA Y DESHONRA
(? CRITICO ? CONSTATO )
LA MEURTE SOLÍA HUSMEAR
POR LOS DERROTOS DE VENUS.
HOY LAS MALAS LENGUAS
YACEN PARALIZADAS;
Y YO, QUE CONOCÍ EL AMOR
ANTES DE SU BANALIZACIÓN
( NO CRITICO )
CONSERVO DE ÉL UN GUSTO
- COMO TAÑÍA EL POETA -
" DE UNA NOCHE LLENA DE MURMULLOS,
DE PERFUMES Y DE MÚSICAS DE ALAS ",
RAINER ISABELLA, RAINER ISABELLA:
UN SUSSURO APENAS, UN REAL APENAS,
INSINUANTE, ZIGZAGUEANTE,
ORA ROZA, ACARICIA
LA BRUMA PALPITANTE
Y SU ALFOMBRA DE HOJARASCA DESGREÑADA,
ORA SE SUMERGE EN ELLAS.
RAINER ISABELLA:
AVENTURA FANTASMAGÓRICA
SUBLIMACION DE LAS SUBLIMACIONES
POR LOS ARCANOS DEL DEVENIR.
? CON QUE TEA AVANZABAS
POR TUS INCLITOS SENDEROS
BESANDO A CADA PASO EL INFINITO ?
? QUE EXTRAÑA MUSA
APEGADA A TU INTELECTO
TE GUIABA HILANDOY TEJIENDO
TU MANTO CELESTIAL
CON IMPALPABLES EMANACIONES
DE PERFUMES, ACORDES Y SUEÑOS
EL AMIGO EL FENECH... QUE NO TIENE MIEDO NINGUNA SOLEDAD...
Extrait du livre : Les Archives Des Indes
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 04 octobre 2002 - 20h16: |
Madame LA COMTESSE,
Vous n'ignorez pas que je n'ai pas beaucoup de pétrole mais j'ai des idèes.
je réflèchis à cette épineuse question qui j'éspère trouvera une solution à la hauteur de vos soucis batraciens.Bref, je vais prendre attache avec Le Conseil Régionale de L'Etang du BERRE, afin de nous louer cet éspace.Car je partage les inconvénients de la dite CASTRATION, et je lui conseille d'être plus patiente.
Je serai d 'avis pendant que nous réflèchissions de consulter notre aussi notre ami FERNAND, il a parait t'il quelques connaissances dans les équations bi-nomes, ta èl nome, et même m'a t'on diT dans les polaires....Il pourrai peut être nous aider à les congeler.....!
Nous attendons son consententement.
HAI, peut tu les transformer en AKOUD.....???
ALBERT COMTE DE SIDI MARDOUM DE LA GOULETTERIE.
J'attends aussi l'ouverture de votre bal masquè.
Ma perruque est prête.