Archive jusqu'au 20/octobre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Septembre-Octobre 2002: Archive jusqu'au 20/octobre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 20 octobre 2002 - 17h23:

'……..Enfin…! Le Château, encastré dans une vallée, apparut à nos yeux. Tout illuminé…..'

LA SUITE DE LA PREMIER PARTIE.
'……..Nous fûmes reçus par un domestique, habillé en tenue d'époque Louis XIV…Le seul inconvénient est qu'il fut nain. Etre accueillit par une demi-portion me surprit. Nous dûmes nous abaisser pour lui remettre nos cannes et chapeaux. Il nous conduisit dans nos chambres. La Châtelaine Madame la Comtesse Abi Du Pied de Jura ne m'était pas inconnue, en effet, elle est descendait directement, sans passer par des chemins scabreux, d'une lignèe d'un grande famille bourgeoise qui avait fait fortune dans les mines d'or en Afrique du Sud.

Elle vint vers nous, toute en beauté, habillée d'un large jupon qui lui serrait la taille en forme de cage très évasée. Ancienne époque. Elle pris soin de nos personnes en donnant quelques instructions précises à ces domestiques. Tous nains.

Je saluais monsieur le Marquis Jex De Sfax, monsieur le Duc Joseph De Moulin Ville et madame la Comtesse ainsi que le MAHARADJA Tawfik Rajan de Kââla Lampoule. D'autres nobles et noblesses de petite cour étaient là à parloter, en groupe, sous les lambris de la grande salle. Nous étions environ une centaine de convives triés sur les 'persiennes'. Des gens de 'marque déposée'. Et toujours ces nains qui se faufilaient entre nos pattes.

Le Rajan descendit déguiser en costume d 'éléphant tandis que Le Joseph portait une sorte de pantalon coupé à hauteur de genoux. Son œil était bandé par un plastron, genre bandit corsaire, deux horribles boucles d'oreilles étaient pendues à ses' pendentifs de chaire' tandis que ses orteils, gros comme je ne vous dis pas émergeaient par une sorte de sandales venues spécialement de son pays natal. D'un ridicule. Le Comte de Jex plus connu sous le sobriquet de Bourg-De-Bellah ( village de D ieu)…était engoncé dans un sac de jute, il ressemblât à une olive sans pépin. Il faillit trébucher sur sa toile. Et voici que contre toute attente madame la Marquise de la Castration fit son entrée dans une tenue des plus extravagantes. En costume de sorcière. On ouvrit le bal masqué quand une dame vint vers moi. Peu habitué à ce genre de situation je m'interrogeais sur son choix. 'Pourquoi moi' me suis-je dis…Le son du clavecin et autres flûtes donnaient les premières mesures du menuet !

Un moment surpris par la présence de cette grâce, je me laissais prendre par le bras au milieu de la piste.
J'essayais de découvrir son visage sous son loup.

' Pourrais-je savoir qui vous êtes Madame…?'

Elle ne répondit pas mais écrasa mon 'orteil en signe d'énervement. Je dansais dans ma tenue de Tarzan quand elle me dit de sa voix fluette…enfin…

'Je suis Jane….! Pourriez vous me lancer votre cri…?'

'Mon cri …? Mais Madame, vous n'imaginez pas que dans cette ambiance si sereine et si noble, je lance mon cri' junglaire'…?'

Elle ria à cet adjectif peu conforme à la langue française.

Je la fixais dans les yeux quand un de ces nains m'interrompit en me disant …

'Monsieur le Comte le buffet est ouvert……'

Je laissais ma cavalière à son triste sort en pleine piste échappant ainsi à son caprice.
Elle me toisa de son regard comme si j'étais un malotru. Je fus bien ravi.
Je sentis, alors que j'étais là à vaquer à mes occupations gastronomiques, une main se poser sur mon épaule. C'était encore elle, qui m'invitait encore à danser. Elle me happa et me serra fortement contre son buste. Elle me souffla ce mot inattendu ' Je vous aime'. J'en fus interloqué et sentis monter en moi comme un étranglement du fond de ma gorge. Je ne dis mot toit en continuant à danser pour le plaisir de ma 'compagne inconnue'.

Je lançais de temps à autre un regard furtif sur les musiciens espérant qu'ils cesseront de jouer leur musique.
Je m'interrogeais aussi sur la présence de ses nains qui nous glissaient entre les pattes.
Mon calvaire prit fin avec l'annonce de la Comtesse qui nous invita à écouter un morceau de 'piano et violon' joué en duo par deux de ses 'grands cousins ', virtuoses en la matière. J'en profitais pour saluer 'ma dame' déçue par cette séparation inattendue. Je m'éclipsais, bien heureux d'avoir échappé à cette glue. En beauté.

La fin de la réception approchait. Certains des convives étaient sur le point de partir. J'en faisais autant quand , toujours mu par cette sordide curiosité, je demandais à la maîtresse de Château…

'Ma chére Comtesse…! Pourquoi des nains pour nous servir…?'

-Bien…Cher Comte…! Ceci étant c'était pour rappeler aux gens de cette société qu'il n'y a rien d'honteux à se baisser pour être servi. La vie a ses hauts et ses bas…Et que mes nains, sont là pour rappeler aux pédants et autres arrivistes que tout peut ne pas leur être servi à leur taille. La vie est si courte..!'

J'en concluais que la Comtesse avait une âme charitable. Un peu excentrique mais bonne.

Je m'apprêtais donc à monter dans la voiture de mon ami le comte déchu, quand je vis ma 'compagne' , encapuchonnée, debout sur le perron prête à s'engouffrer dans son carrosse. Elle me regarda, avec une grande tristesse dans ses yeux. J'allais à sa rencontre pour lui souhaiter mon adieu. J'arrivais à peine à sa hauteur quand elle intima l'ordre à son valet d'ouvrir la petite fenêtre…Et là elle me dit..

' Albert…! ! Je vous aime…Je suis votre muse…Ne me quittez jamais..!'

J'en avais les larmes aux yeux et voulut l'embrasser quand les chevaux s'évaporèrent dans la nuit noire de la campagne.

Je ne vous quitterai jamais, ma chére, je suis follement amoureux de vous.


ALBERT SIMEONI LE COMTE DES FOUCHIKS

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 19 octobre 2002 - 20h22:

Les voyages imaginaires de Monsieur ALBERT. Le 15/10/02


'Il y a bal masqué chez madame la COMTESSE..'


La Suisse, ce beau pays neutre depuis qu'il est suisse. De passage dans la capitale helvète pour quelques placements dans les années 66, je croisais sur le grand boulevard de Genève, un ancien comte déchu, il avait mis son titre de noblesse en jeu. Un ami de collège. A la retraite.

Je tairais son nom par égard pour sa famille. Nous bavardâmes un long moment autour d'une tasse de thé. De fil en aiguille, il me proposa de m'inviter chez une de ces arrières cousines qui donnait un bal masqué

'Vous serez surpris par la châtelaine '

Me dit t'il avec malice. Il me donna donc rendez-vous pour le lendemain au même endroit. J'étais intrigué et ravi par cette invitation d'autant plus que ma curiosité aiguisée m'interpella.
Je me levais ce matin là, comme d'habitude, me rasais en prenant bien soin de ne pas m'écorcher le visage. Mais rien n'y fait car malgré cette précaution, je me coupais délicatement sous le bord de mes narines. Une petite blessure sans grande gravité. Je collais par- dessus un confettis de papier journal afin de sécher cette entaille. Je m'habillais et fis le tour du quartier pour 'humer' la société suisse. De grands établissements bancaires ayant pignon sur rue, dressaient leur tour de parts et d'autres de la grande artère. Point besoin d'être chaman pour comprendre que le monde de la finance était là. Sous mes yeux.

Je me rappelais soudain, mon invitation au bal masqué. En quoi vais-je me déguiser…..? Où trouver un magasin de farces et nigauds dans cette ville qui m'était inconnue ! J'eus la présence d'esprit de consulter le préposé de l'hôtel qui me donnât quelques précieuses indications. Je griffonnais les coordonnées de la boutique sur un morceau de papier froissé.

Je choisissais un costume presque sur mesure…Celui de Tarzan….! Le Comte Albert en tarzan dans un bal de cour ne me serait pas désagréable d'autant plus que j'avais toujours eu une prédilection pour ce héros incarné par Johnny Weissmuler dans ma tendre enfance. Et puis, ce morceau de tissu imprimé léopard ne me coûtait pas cher. J'y ajoutais une excentricité, un bandeau du même coloris. Je rentrais chez moi pour voir l'effet du déguisement. Je me déshabillais sur-le-champ pour enfiler ce bout d'étoffe. Un coup d'œil rapide me fit sursauter. Un tarzan bidonnant, avec des poils de singe sur ma poitrine, ajoutez à cela des mollets flasques et des biceps mous et vous avez là un décor des plus réalistes. Je ne pouvais plus reculer.

'Tant pis ' me suis- je dis…'

Après tout nous verrons l'ensemble parmi cette assemblée de nobles déguisés.
Mon ami précis comme un réveil japonais m'attendais. J'étais prêt depuis une demi-heure. Je descendis les marches pour monter dans sa voiture. Une vieille Renault JUVA 4 qui fit des efforts pour démarrer. Nous roulions à travers la campagne quand un bruit étrange alerta mon 'comte'. Il descendit pour découvrir que son moteur chauffait à une heure indue en pleine rase-campagne. Nous patientâmes un instant sous le soleil couchant avant qu'il ne donna quelques tours de manivelle à 'son cabriolet de luxe'. Par bonheur, elle consentit à repartir.

Enfin…! Le Château, encastré dans une vallée, apparut à nos yeux. Tout illuminé......

A SUIVRE PROCHAINEMENT

ALBERT COMTE DES FOUCHIKS!!!!

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LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
L’ENFANT DE LA GOULETTE . 18/06/89

RESUME DE LA LEGENDE DE LA GOULETTE I passée sur "Harissa" en date du 14/07/2000.( Cette partie est déjà passée dans accueil à cette date..)
Les Grecs commandés par Ulysse décident d’envahir le terrain du charbonnier. Nos armés, commandées par Charlino, décident de contrer l’attaque ennemie.....
"...........Ordre de mobilisation......"



suite LA LEGENDE DE LA GOULETTE II
A CARELLE ‘fille de Max Fitoussi.

Un communiqué rédigé à la hâte paru au journal officiel nomme le 18/06/-500 avant Jules le Coiffeur.(J.C.)
-L’officier Tafnouti Hassen ,commandant du quartier- nord zone canal
à ses ordres : Joelle Haddaoui, Georges Haddaoui, Moh. Zgouzi, Hédi Zgouzi , Richard Hadida ,

La suite prochianement JANET.....

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' Je voudrais être grand-père….Ma fille….! '

Nous attendons fébrilement, ta maman, moi et tes beaux-parents, le jour ou le soir où tu rentreras chez nous, chez eux, pour nous annoncer avec ton joli sourire accroche aux lèvres, accompagné par cette petite moue naturelle qui te va si bien, avec un brin de clarté dans tes pupilles, que tu nous a fabriqué un bébé. 58 ans que j'attends, un peu moins pour ta maman.

Nous attendrons, si D ieu nous allonge la vie, ce moment ou ce soir où tu nous appelleras en pleine nuit ou en plein jour, pour t'accompagner entourée par les Mlekhim echarim ( les anges) vers la clinique de ta délivrance.

Nous t'accompagnerons comme j'ai accompagné autrefois ta maman pour ta naissance, un 18 octobre comme aujourd'hui, un samedi vers les 17 heurs. Quand cette heure viendra, quand il apparaîtra, nous prendrons soin de lui comme nous avons pris soin de vous. Il ou elle grandira entre nous, il ou elle marchera parmi nous, gazouilleras chez vous, chez nous, chez eux.

On ne veut pas patienter trop longtemps et nous avons hâte de le tenir et le bercer entre nos bras.
Paul ( traiteur Sharon ) lui apprendra la cuisine et moi je lui conterai mes histoires aussi vieilles et défraîchies que je le serai et qui n'auront plus courts.

Nous veillerons, si vous nous le prêtez, sur lui pendant ses courts sommeils nocturnes et ses longues heures journalières. On lui torchera les fesses et je lui mettrai 'la lebda' celle de ma mère que j'ai gardé dans ma cave en souvenir de mes petites années.

'….Mon petit enfant chéri, que je ne connais pas encore, j'extrapole sur le futur car je suis comme un enfant curieux et impatient, qui veut connaître son cadeau. Connaître ton visage, te bercer dans mes bras. Je ne suis pas encore si vieux que cela, je te demanderai seulement de ne pas me faire courir, mes jambes commencent à faiblir et ma cervelle à se ramollir.

Je crains que mes amis d'ici et d'ailleurs me traitent de sénile à un détour d'un article mais je ne leur en donnerai pas l'occasion car ce jour là, je me retirerai des planches de la scène comme j'ai su me retirer des terrains sportifs, des plans d'eau et des dojos.

Et si un jour, par hasard, l' adolescent que tu sera croisera un vieil ami qui te reconnaîtra dans la rue, il te dira… 'J 'ai connu ton grand-père….Nous l'aimions….!'

Je voudrais être grand- mère , ma fille DORIS…

Albert L'ENFANT de la GOULETTE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par ROCH Claudine (Abigamiel) le vendredi 18 octobre 2002 - 11h39:

Au Comte Albert de La Goulette,

Merci de me rappeler que Monsieur mon mari, Le Comte du Pied du Jura, est un virtuose du violon. Alors m'est venue une idée il y a quelques temps que l'on pourrait qualifier de grotesque de nos jours. Mais la démonstration est parfaitement réussie.

Comme je vous en ai déjà parlé, notre petite entreprise traverse des moments pénibles et avons besoin plus que jamais d'une équipe performante pour atteindre nos objectifs.

La plupart de nos gens souffrent du syndrome du train train quotidien, d'une vie banale, sans but précis si ce n'est que des objectifs matériels ou de loisirs. Et bien, nous avons pu changer leur état en les initiant à la poésie musicale matinale.

Alors voyez-vous, tous les matins à 7 heures, à l'atelier, Monsieur Le Comte de Roch du Pied du Jura monte sur l'établi et leur joue quelques morceaux de violon. Les morceaux choisis sont essentiellement des musiques tziganes, très enjouées.

Et depuis, nos affaires vont mieux. En effet, le rythme de travail de NOS GENS a explosé. Certains se sont découverts des talents insoupçonnés dans leur travail manuel. Ils sont devenus plus créatifs, volontaires et disciplinés. Ils travaillent dans la joie et la bonne humeur. Plus personne ne tombe malade. Autrefois, il leur fallait une journée pour installer une chaudière, maintenant en un matin, le cas est réglé. C'est époustouflant. Certains nous ont même demandé une diminution de leur salaire en guise de repentir dus à certains comportements non productifs dans le passé, ce que nous avons refusé bien évidemment.

Enfin, le violon adoucit les moeurs et gagne les âmes à devenir meilleures. Pensez-vous qu'il y aurait possibilité de faire breveter cette trouvaille ?

Avec mon affection.

Votre amie: La Comtesse Abigamiel de Roch du Pied du Jura

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le vendredi 18 octobre 2002 - 10h23:

Chronique D’El Fenech : Au Chant des Grenouilles

Brie Comtesse, De La Courte Cuisse
Si le chant des grenouilles
Mérite que l’on les ouisse,
Quand la nuit il nous chatouilles.


L’époux en toutes choses
Se plaîst à jouer du violon
Il saura faner vos roses
Comme il a sut rider son jonc.


Le mesme rite des Zézettes
Occupe nos jours et nos nuits
Il a fait ce que vous estes;
Et il ferra ce que je suis.


Peut-être que je suis belle,
Répond Brie Comptesse, cependant
Ch’suis pulcelle, mon beau Fenech,
Et ch’te fais la Nisque en attendant.

Ch’suis pulcelle, mon beau Fenech,
Et ch’te fais la Nisque en attendant.


Extrait du livre : Les Illusions Perdues

Brie Compte Berdah

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LES VOYAGES IMAGINAIRES DE MONSIEUR ALBERT SIMEONI. LE 11/10/02


'……Ah…! Ma chére Comtesse et Marquise de la Castration, La lune…..! Cette médaille argentée suspendue au dessus de nos têtes comme un lustre et depuis des lustres.
Ce soleil de minuit qui a fait tant rêver des générations entières. Cette face au sourire énigmatique qui, dit t'on d'après la rumeur, ressemblerait au visage d 'Abraham..! Bon laissons la Légende à sa place
( Vous en aurez une en quatre épisodes très prochainement)

Elle a toujours intrigué nos ancêtres. Jules Verne y ajouta son lyrisme tandis que notre Hergé envoya son Tintin y faire un tour dans OBJECTIF LUNE. Sans parler de ce Denis Tito qui n'en était pas loin pour 20 MILLIONS DE DOLLARS.

Il a fallu aussi quelques farfelus du nouveau monde pour poser sur cette LUNE, un grand pas pour l'humanité dans l'espoir de découvrir quelques LUNAIRES. Rendons leur grâce, d'avoir éclairer notre curiosité sur cette planète, qui loin d 'être d'une platitude déconcertante, nous a fait découvrir des surfaces non plates, des lacs asséchés et des cratères éteints. Nous sommes au moins fixés sur ces avantages.
Point d 'inconvénient.

Quelques sacs de pierre et de farine grise/blanche, ramenés et payés bien chers, ont rassasie notre connaissance sur un astre qui a livré tous ses secrets, au point que plus personne ne veut y retourner.
Ingratitude.Cela me rappelle, malheureusement, cette belle femme qu'un homme courtisait assidûment jusqu'au jour où la vierge, trop sollicité lui livra tous ces secrets…Ce qui a fit dire au bonhomme..

' Bof …! Elle est comme toutes les femmes……! '

Sans plus. Triste consolation.

On y planta un drapeau et une enseigne de provenance, dés fois, qu'à un carrefour un mini/lunaire y vienne jeter un quelconque coup d'œil.

Par inadvertance.
C'est toujours ça de gagné.

Nous attendrons le jour où nous planterons nos choux, sous des volières et élever des coqs, des poules, des cochons et des vaches, chers à notre Comtesse Du Jarret…Quant à la Marquise de La Casrtration, elle trouvera certainement un lieu où faire 'coasser' ses grenouilles et ses têtards' en sûreté. Ce n'est pas la place qui manque. ' Gouailleuse' comme elle est, elle fera sans aucun doute fortune avec ses batraciens.
Et qui fera aussi la fortune d'un quidam édenté lunaire qui aura la chance de passer par-là.

Vous savez, j'aurai bien aimé être à la place de ce Denis qui, pour cette modique somme presque blasphématoire, s'est payé le budget d'un état pauvre. Bon les caprices des uns ressemblent étrangement à la folie des autres.

'Ma chére Comtesse…!Ma curiosité me pousse à vous demander si vous avez la ferme intention d'aller voyager la-bas…?
Non point que je vous 'décourageasse' mais plutôt que vous puissez prendre quelques dispositions envers ma chére maman, à qui il manque ce trophée pour compléter son tour du monde. ' Que vous 'l'emmenasse'.Je ne supporte pas le mal lunaire, car voyez vous j'y suis déjà, ma tête étant toujours dans les nuages, je ne vois pas pourquoi devrais –je me payer un voyage si onéreux si mon imagination me permet de voyager à l'œil.

Votre dévoué Comte Albert de La Goulleterie.