Archive jusqu'au 08/novembre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Novembre-Decembre 2002: Archive jusqu'au 08/novembre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 08 novembre 2002 - 19h17:

HAJ VECHALLOM MR DJ ACHELLEM , ici ce n'est pas Moscou, nous sommes au Théatre de Sidi Mardoum, nous ne risquons rien, je vous assure et je suis bien surveillè, ce theâtre ne fait de mal à personne...


Bessmèllah èl raham èl rahim…

Mouatinoun,Mouatinèt

..! Ekhèwoutti èl tounsè…SAHA CHRIBETKOM
Fèl nââr él tèni ta ch'ahar Ramadan, él moukaddèss…
(Au second jour du mois de Ramadan le sacré…
Breitou ta Sidi Mardoum, ou Halfa- Ouini yè narri…J J J J I kââdèlkôm…( Vous présente)


'…EL HAJ KLOUF….'
( Celui qui se mêle de tout)
(Le suicidé)


Nôktââ....( Petit Sketch)

OMI TRAKI…… 'Echbik yè si èl hajjje…?'
(Qu'as tu si èl Haj...,)

Lui........................' Wâlaiï bèlli tfèndit yè di Traki....!'
( Sur D ieu , j'en ai marre….!')

Elle……………..' Wouaaaahhhhhhhh…! Yè chouuuumèèè…!'
('Quoi………..Qu'elle honte…..!')

Lui……………..' Enhé bèch nèktèl rouhi….!
('Je vais me suicider)

Elle……………. ' Ahhhh…! Echnouèèèèè…Echnouèèè…tèktèl rouèkkkk….? Yè sidi……!' Mènè lââghouè hèdiii….!
('Quoi……! Comment…! Comment…! Te suicider…..? Quelle langage…..')

Lui……………..' En lawèh rouhi…..!'
('Oui je me jette …')

Elle…………….' Min yè sidi tléwèh rouhèkkk…..?'
('Et d'où veux-tu te jeter…?')

Lui…………….'..Mèl farch…..!'
('Du lit..!)

Qu'on on sait que le lit de si El Haj est à dix centimètres du sol, il ne risque pas de se suicider à cette hauteur:) :) :) :)

Dédiée à mes amis Slim, Tawfick, Jex , Amsou, Chanez et Reine.
D'après une idée de Hamouda Mï'ïali..

('Toute ressemblance avec des personnes récentes ou passées n'est que pure coïncidence…)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Djlachem (Djlachem) le vendredi 08 novembre 2002 - 00h46:

Que personne ne sorte!!
Toutes les issues du théâtre sont fermées avec un garde devant chaque porte!
Je sais que Rd se cache parmi vous et personne ne sera libéré avant qu'il ne se dénonce!
Si quelqu'un d'autre le dénonce, sachez que sa tête est mise à prix: 250g de glibettes noires, 100g de glibettes blanches, une tranche d'Adam hout et un dé de Boukha.....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le jeudi 07 novembre 2002 - 22h41:

Chronique d’El-Fenech : Les Poissons de la Justice.

" Les hommes sont, les uns par rapport aux autres, comparables à des rochers dans la mer situés face à face. Chaque rocher est percé d'une multitude de petits trous, où nichent des poissons blancs et des poissons noirs.

Les poissons noirs, ce sont les mauvaises pensées et les mauvaises paroles. Les poissons blancs, ce sont les bonnes pensées et les bonnes paroles. Les poissons blancs, en raison de leur forme, ne peuvent entrer que dans des trous de poissons blancs; et il en va de même pour les poissons noirs qui ne peuvent nicher que dans des trous de poissons noirs.

Maintenant, imaginons deux Goulettois qui se croient ennemis l'un de l'autre. Appelons-les Homsa et Homsi. Un jour, Homsa, persuadé que Homsi lui veut du mal, se sent empli de colère à son égard et lui envoie une très mauvaise pensée. Ce faisant, il lâche un poisson noir et, du même coup, libère un trou correspondant. Son poisson noir nage vers Homsi et cherche, pour y nicher, un trou vide adapté à sa forme. Si, de son côté, Homsi n'a pas envoyé de poisson noir vers Homsa, c'est-à-dire s'il n'a émis aucune mauvaise pensée, aucun de ses trous noirs ne sera vide. Ne trouvant pas où se loger, le poisson noir de Homsa sera obligé de revenir vers son trou d'origine, ramenant avec lui le mal dont il était chargé, mal qui finira par ronger et détruire Homsa lui-même.

Mais, imaginons que Homsi a, lui aussi, émis une mauvaise pensée. Ce faisant, il a libéré un trou où le poisson noir de Homsa pourra entrer afin d'y déposer une partie de son mal et y accomplir sa mission de destruction. Pendant ce temps, le poisson noir de Homsi nagera vers Homsa et viendra loger dans le trou libéré par le poisson noir de ce dernier. Ainsi les deux poissons noirs auront atteint leur but et travailleront à détruire l'homme auquel ils étaient destinés. Mais une fois leur tâche accomplie, ils reviendront chacun à leur nid d'origine, car il est dit : "Toute chose retourne à sa source." Le mal dont ils étaient chargés n'étant pas épuisé, ce mal se retournera contre leurs auteurs et achèvera de les détruire.

L'auteur d'une mauvaise pensée, d'un mauvais souhait ou d'une malédiction, est donc atteint à la fois par le poisson noir de son ennemi et par son propre poisson noir, lorsque celui-ci revient vers lui. La même chose se produit avec les poissons blancs : si nous n'émettons que des bonnes pensées envers notre ennemi alors que celui-ci ne nous adresse que de mauvaises pensées, ses poissons noirs ne trouveront pas de place où loger chez nous, et retourneront à leur expéditeur.

Quant aux poissons blancs, porteurs de bonnes pensées que nous lui aurons envoyés, s'ils ne trouvent aucune place chez notre ennemi, ils nous reviendront chargés de toute l'énergie bénéfique dont ils étaient porteurs. Ainsi, si nous n'émettons que de bonnes pensées, aucun mal, aucune malédiction, ne pourront jamais nous atteindre dans notre être. C'est pourquoi il faut toujours bénir, et ses amis, et ses ennemis. Non seulement la bénédiction va vers son objectif pour accomplir sa mission d'apaisement, mais encore elle revient vers nous, un jour ou l'autre, avec tout le bien dont elle était chargée. Tout homme, bon ou mauvais, est le dépositaire d'une parcelle de Lumière. »

Extrait du livre : La Sagesse à Hak El Ouet.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 07 novembre 2002 - 20h10:

A L'OPERA CE SOIR…………
CHANTE EN ARABE ET EN FRANÇAIS.

Avant première…..A Tunis…

Titè……' Yè Mouchieu Chèmyoni….! Nèjèm en ji èl chââ'wdah…!'
( Eh ……! Mr Simèoni, je peux participer au pèlerinage….?')

Albert….' Enti loulaniè..! ( Toi en premier)

Taita……' Yè Mouchieu Breitou….Nèjèm en….

Albert…..' Enti èl tènïïè…! ( Toi en second)

Deux mendiantes du cimetière du Borgel………

Fertounè et Ninette.…

' Yè Breitou…! Nèj mou en njou ehnè…???'
(………………………..On peut venir nous….?')
Albert tire de sa poche deux billets d 'avion de l'agence "les voyages d'Elsa tour " 231 boulevards voltaire 75011 Paris.

'Hèddou likkèn toummè….! El zïïïara…Ou khouddou chewïïè fèkïïè…'
( Ca c'est pour vous…….! Pour le pèlerinage…N'oubliez pas d 'acheter quelques assortiments de fruits secs)

Elles veulent lui embrasser la main…
'Lè yè Fertounè…!Ché'ïïe mèïï'doum fèl dèn'ïïè hèddi…! Kèlnè hmoum ou brad…!'
(Non Fortunè…...! Rien ne dure dans cette vie…..! Nous sommes tous de la merde..!)

Ils les embrassent….

Pour Tata Rachel....

'Omettre Tata RACHEL….?
Mon D IEU où avais-je mis la tête…?
Moi l'enfant de la vieille Goulette
Qui distribue poème à toutes celles
Qui volent comme des hirondelles !
Par de là les fenêtres du cafè drôle..!

Oh…! Que non ….! Tatarachel..!
Tu fais partis de mes copains
Tu sais ces 'chatteurs', cette merveille
Qui palabrent du soir au matin !
Te voilà, en dernier lieu tout bien servi
Comme il se doit, avec honneur, l'amie
Que la paix soit avec toi, ma chère
C'était un écrit de la part d 'Albert…J J J


Shallom aal kol ââm ISRAEL….


A Janet

Léïï Lïïe nè …Lèïï nè….Oul saïïd i koun mïïââ…
Léïï Lïïe nè …Lèïï nè….Oul saïïd i koun mïïââ…
Wèl mraida raby i foukkèh
Oub kèdrèt raby i chfièhhh….
('……………………………..Et que le saint avec elle
………………………BIS…………………….
..Et que D ieu redonne la santé à la malade
Avec sa grâce il la guérira….)

Le théâtre de GOULETTE CASINO s'est envolé pour Israël…Il a dressé son grand chapiteau autour de la tombe de BABA SALLE…..A NETIVOT….

Breitou se prépare, il va faire une Chââ' wdèh que son patron lui a demande afin d'éloigner le mauvais œil. Il prépare le canoun, met du charbon du jaoui, ouchak, fessoukh et dad, fél âiin èl houssad. ( dans les yeux des envieux )

Il porte une chechiè stambouli, chaussè d'une paire de babouch et vêtu d'une jebbah à la tune….Il tient le kanoun dans ses mains et s'avance sur la scène, tourne autour du tombeau du grand saint, tandis que Belebou porte un plateau rempli de fruits secs mélangés d'amandes, pignons, raisons secs et morceaux de noix d 'inde… Le chapiteau est enfume, sous les applaudissements des spectateurs. On remarque la présence de rabbins, assis aux premières loges. La fumée emplit toute la salle.


Le cœur est composé par Camille Slama, Ginette Bchiri, Myriam Cohen, Fortunè Guez …..pour vous présentez…..

(Toute ressemblance avec des faits connus ou des personnes vivantes ou passées n'est que pure coïncidence…les noms cités ici ne sont que pure imagination )

Il commence par un poème pour son ami et patron….

'..Albert, Bébert, ya Abraham
Tu n'aiguises jamais ta fine lame. ( pour rien)
Tu es chantonnant, jouissant,aimant
Mais jamais médisant ni méchant.
Mon cher Fernand…

Il aime, son beau monde.
Il a été élevé bien pour de bon
Entre sa mémé et ses parents
Dans la chaleur et l'affection
Ma chére maman.

De sa ville natale, la Goulette, où il est né enfant
Il a importé avec lui proses, récits et chansons
Qu'on l'excuse d'être un peu trop exubérant !
Il supporte en lui quelque chose de navrant
Mon cher Darmon.

La nature, cette pute, oui cette vache
Traîtresse, en tout genre, cette lâche
L'a blessé dans sa très grande humanité
Moins durement que d'autres handicapés.
Mon cher Jexon.

Qu'on laisse le père tranquille se raconter !
De là où il est sans y être né
Il ne cherche ni pitié ni succès
Seulement qu' un peu de charité*,d'amitié ( * Juive, chrétienne et arabe )
Mes enfants.J J J

(I bââd ââlik èl ââin, yè braham)

POUR SARAH……

Puis il appelle Saraah…..Il l'aide à monter l'escabeau…
'Sarah…..! Viens Sarah….! Ecoute ma fille, même si tu ne m'entends pas, c'est Albert qui par la voix de Breitou t'invite à écouter dans ton imaginaire ce qu'il a aussi dédié pour toi, ce soir…..

'Saraahhh.! SARAAAAAAHHHHHHHH….! Même si mes paroles refusent à franchir la porte de ton ouie, je veux que tu écoutes ma chanson, comme ce père à la casquette usée qui vient d'un autre âge te la chanter….

'Sarah….! Tu entends….Tu entends ma fille …..C'est le violon qui est derrière moi….Il joue…Il se lamente….Et mes larmes coulent le long de ces cordes pour mourir dans son corps…

' Sarah….! Essmââ….! Raby krim ou karim, wijji èl nââr élli, en salah, téfrah kif mè thab, kif i hab qu'albèk….
Ou kèl nââr en ji nesttah fi mlèkèk…'

(Sarah….!Ecoute…..D ieu est plein de grâce, et viendra le jour, s'il le veut, où tu seras heureuse comme le désire ton cœur et ce jour là, je viendrai danser à tes fiançailles. Amen.)


POUR JANET….SARAH…..HENRI BUENO….ET MOI……AINSI QUE POUR TOUTES LES PERSONNES EPRISES DE BONNE VOLONTE ET DE PAIX…..

A HENRI BUENO, mon ami que je n'oublie pas, challom lè itraot).

Les musiciens sont ……

-Au violon Cohen Georges…….dit 'Ould El Harkassa')
-A la ZOKRA, Haim Trabelsi………. .dit ' Totoche'
-A la darbouka Brakha Daidou……. dit.. ' El tounsi (Le Tunisien)
-Au tââr Shmiâân Hector…………… dit 'El Mahboub ' ( l'aimè )
-Aux percussions Hattab Khliffè…. ….dit 'Ould El Zarbouye' ( le rat)


'…. LA CHÂÂ' WDEH…..'
( Action de grâce)

La musique commence……

La Zokrâ ouvre la danse sur un rythme de style 'Fezzanni', danse du Sud Tunisien. Genre Rbaïï' ïïè…
Le violon et percussions suivent…


Nyèèèèèèèèèèèè….§§§§…Nyèèèèèèèèèèèèèèè….§§§§§§§§§§§§…………..Nyè….§§§§
TAC TAC TAC DOUM TAC TAC TAC TAC TACCCCCCC TTAAAAAACCCCC…DOUM DOUM……

'S'éiïèl ya ââlli.. Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

(' Allège O toi le tout puissant….! oui…Allège……( (ici dans le sens d'amoindrir la maladie, de guérir)
Et que je vive pour voir baba Sallè).

LE CHŒUR…
'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

S'éiïèl ya ââlli..§§§§§§§§… Yè ââlli…..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...
N'chouffék yèzzini ……………………le chœur Ya Baba…§§§§§
N'chouffèk yèzzini ……………………le chœur Ya Baba….§§§§§
N'chouff yèzzini déwilli nari ou tèknini.. Ya baba…§§§§§

…….! O Grand Papa..…. (grand rabbin)
(Te voir me suffit me guérir mes me rassurer)

L'assistance tape des mains en rythme……La cadence se fait de plus en plus rapide…

TACCCCCC…§§§§§….DOUMMMMMMM.§§§…TACTACCCCC..§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…§§§§§….TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC… §§§§§§….


LE CHŒUR…

'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

N'chouffèk yèzzini ………§§§§……………le chœur Ya Baba…§§§§§
N'chouffèk yèzzini ………§§§§……………………….Ya Baba….§§§§§
N'chouffèk yèzzini ………§§§§…………… ………..Ya Baba…§§§§§
Yè mamou ââïïni ……..§§§§§………… …………..Ya Baba…§§§§§
Yé mamou ââïïni retahèhni ou radli sahti

(Te voir me suffit …….
O toi prunelle de mes yeux, repose moi ( de la maladie)et rend moi la santé.

LE CHŒUR…

'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

Breitou recule pour laisser la place, Albert qui vient de rentrer en dandinant sa tête de gauche à droite, il trépigne, Belebou suit derrière lui, en tapant des mains…Clap..Clap….Clap….Clap…..

TACCCCCTACCCCCC..§§§…Nyèèèèèèèèèèè…..Nyèèèèèèèèè….§§§§§…..Nye….TACTACCCCCCCC DOUMMMMMMMMMM…§§§§§…….TACCCCCABOUMMMM.§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC… §§§§§§§§§§§§§§……….

LE CHŒUR reprend…

'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§

'Jittèk bèl nïïè… le chœur Ya Baba…§§§§§
'Jittèk bèl nïïè………….. Ya Baba…§§§§§
'Jittèk bèl nïïè ou métrèdni khayèb… ……… Ya Baba…§§§§§
('Je suis venu te voir sans arrières -pensées
………………et n'aggrave pas mon cas… ( dans le sens très mal en point)

Doumouyi skaïïèb…. Ya Baba…§§§§§
Doumouyi skaïïèb…. Ya Baba…§§§§§
Doumouyi skaïïèb…. Ya Baba…§§§§§
Ou Déwini yè baba SALLI…..'

('Mes larmes m'inondent….
Et Guérit moi Baba SALLE…

Albert danse toujours au milieu de la salle, il invite Tata Rachel à le suivre, elle monte sur scène…un mouchoir à la main, puis monte Suzy, en se dandinant de droite à gauche, elle se déhanche tandis que Tata Rachel tend son mouchoir devant ses yeux, Suzy ferme les siens, rentre sur scène Janet en youyoutan…..Ourriririririri…§§§§….

Musique de plus rapide…..Et l'encens…

LE CHŒUR…
'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

TAC..§§§…Nye…..Nye….§§§§§…..Nye….TAC…§§§§§…….TACCCCC..§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC…

LE CHŒUR….

'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

Youm él èïïlloula……….Ya baba..
Youm él éïIlloula……….Ya baba..
Youm él eïïlloula ebouab èl smè mahloula….Ya baba…..§§§§…
Dawtèk mèkboulè éd ïïalli yè baba Salli……§§§§§….
('Aujourd'hui c 'est le pèlerinage….. ( pour la cause de ma séhouda, j'ai invoqué Baba Sallè aujourd'hui )
………………………………Les portes du ciel sont ouvertes
Et ta bénédiction est reçue, bénit moi papa Sallè)

Sont sur les planches, autour du tombeau plus de 1000 personnes. On remarque la présence de Léa, Nao, Michka, Ariane, Rose, Chanez, Claudine, Maboulette, Zaza, Vanille, Rachko, Hajkloufette, Reine, Mamili, Maminova, Victoria, Axelle, toutes 'foulardèes' tandis que les hommes Jex, Slim, Fernand, Ofek, Meyer, Raphael, Jaco, Admin, Haquelouèd Tawfik, Mr Chémla, David Eden, Lapid, Emile, Pignouf ( tu ne dis pas Fok You Ok???) et les autres….

Les danseurs et danseuses s'arrêtent un moment tandis que le violon en solo accompagne Albert qui prend le milieu de la scène………

'Ma très fille, ma grande-belle vie…
C'est ton papa, ma jolie chérie..
Qui t'écris ces quelques rimes !
Que tu ne liras pas, bien que j'en ai envie.

Mon trésor, mes yeux, ma douceur
Bijoux de mon âme, cerclé d'or
Diamant de mes trop bien tristes heures
Qui souffrent dans mon corps en pleurs !

Si tu pouvais mesurer mon amour, sa longueur
Pour toi, tu serais étonné par sa large grandeur
Son poids, son volume, son immensité.

Et ma moche fin …!
Cette fin qui m'emportera dans la belle et chic tombe
Dans la tombe froide, glaciale sans personne à la ronde
Solitaire parmi les solitaires pourris ….Ahhhhhh…! '

Sarah très émue pleure en silence…

'Non Sarah…..Ne pleure pas, n'abîme pas tes jolis yeux ……'

Elli yâmèl raby kollou mnih…
( Ce que D ieu entreprend est bien fait ) Sic;


TACCCCCKKKKKK DOUMMM..§§§§§§§§§§§§§…..DOUMMMMM.§§§…Nye…..Nye….§§§§§…..Nye….TAC…
§§§§§…….TACCCCC..§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC… TAKAKAKKAKAKAKAKAKAKAK……§§§§§§§§§§§§§§§…….


Rentre au centre du groupe, Mamili tenant par la main Maboulette……Les spectateurs tapent des mains..
Clap…Clap….Clap…..

Et le 'bkour' qui forme un nuage épais……

TAC.KAKAKAKAKAKAKAK…….§§§…Nye…..Nye….§§§§§…..Nye….TAC…DOUMMMMM.. DOUMMM KADABOUM…§§§§§…….TACCCCC..§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC…

LE CHŒUR…
'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

'Jittèk bèl nïïè… le chœur Ya Baba…§§§§§
'Jittèk bèl nïïè………….. Ya Baba…§§§§§
'Jittèk bèl nïïè… le chœur Ya Baba…§§§§§
Mèl tkhèlli biyè ou jet el egwiïïè
Ou bâyed hmoumi ou redli halli…..§§§§§§……

('Je suis venu te voir sans arrières- pensés
Ne me laisse pas tomber et elle est là ??
Et repousse ma mauvaise chose et rend moi comme auparavant.')

Rentre Saraah, Bichette, Abi, Judith, Arlette sur les planches en gesticulant……

Et le bkour…….

LE CHŒUR….
'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

Youm él èïïlloula……….Ya baba..
Youm él éïIlloula……….Ya baba..
Youm él eïïlloula ebouab èl smè mahloula….Ya baba…..§§§§…
Dawtèk mèkboulè éd'ïïalli yè baba Salli……§§§§§….

('Aujourd'hui c 'est le pèlerinage….. ( pour la cause de ma sèhouda j'ai invoqué Baba Sallè )
……………………………….Les portes du ciel sont ouvertes
Et ta bénédiction est reçue, bénit moi papa Sallè)

TACTAKKKKKK…DOUMMMMMMM..§§§…Nye…..Nye….§§§§§…..Nye….TAC…§§§§§…….TACCCCC..§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC…

Toute la salle s 'est mise debout et danse autour du tombeau du grand saint……
Belebou, distribue les bougies…..

LE CHŒUR….

'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

Elsa un foulard dans la main vient rejoindre toute la smala….Elle virevolte comme une luciole en tapant des mains…..Clap Clap..Clap…..Les bras en l'air……

Divona en kabka se met au milieu de la scène, elle rentre en transe…..

TAC.TAKKKKKKKKKKKKKKKKK….TAKKKTAKKKAKAK….§§§…Nye…..Nye….§§§§§…..Nye….TAC…DOUMMMMMMMMMMMMMM….§§§§§…….TACCCCC..§§§§§§….TACCCC..§§§§§§…§§§§§§§….DOUMMMMM DOUMMMM…TACTACTACCCCC TTTTT AAAACCC…

Les bougies sont allumées…..Et Belbou s 'apprête à distribuer la 'Fakïïè'..

LE CHŒUR….ET TOUTE LA SALLE EN TAPANT DES MAINS AUTOUR DU TOMBEAU….

S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

'Jittèk bèl nïïè……………..Yè Baba..
'Jittèk bèl nïïè……………..Yè Baba
'Jittèk bèl nïïè……………...Yè Baba.
Halli èl tnïïè………………..Yè Baba
Ou bââïÎad ââliâ èl jorh wèl ghbinè….
'…………..
Ouvre-moi le chemin ( de la guérison)
Et repousse ma blessure et mon chagrin…

FINAL….

La chââ' wdââ va se terminer dans la joie. Belebou commence à distribuer les gourmandises et à remplir les verres de boukha quand d'un seul coup, tout semble figé….Un soleil puissant vient inonder tout le chapiteau…..Et dans le ciel se détache le visage de BABA SALLE……Un miracle vient de se produire devant toute cette assemblée qui met genoux à terre en chantant……

'S'éiïèl ya ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.
'S'éiïèl ya ââlli...Yè ââlli…..§§§§§§§
En aïïche oun chouff baba SALLI….§§§§§§§§§§§§§§…...

Ils viennent de le voir….

Petite altèrcation..

Fertounè……' Chnouè enti yè Madaaaame…Suzy…! Echbiiiiik kââdâ dejniiiiii…Haaaaaa…..?'
( ' Quoi…..Toi madame Suzy….! Pourquoi me pousses- tu heinnnnn…?'

Suzy……….' D'où sort t'elle celle là…??'

Taita………'Mèl sorti mèl jébènnè tââ él Bourgèl…!'
( Elle est sortie du cimetière du Borgèl')

Ginette…….' Mè rditch él fèkièèèèèèèèèèè….?' Yè Breitou ââtini hajjè…?'
( Je n'ai pas eu droit aux fruits secs…..!……Hè Breitou donne moi une obole..!)
(Elle est venu gratuitement et elle veut une pièce….J J J

Titine……..' Yââtick fertounèèèè….!'
( Qu' il t'arrive un cornet ….!)

Fertounè….' Dyât'li…..?
( Tu me maudis…)

Albert……..' Chnouè rab..ôm…! Hattè ouni jèddah bèch tetkhrassmou….? Bahda èl gbar ta baba SALLE…?'
( Quoi juron……! Ici aussi vous allez vous querrellez …! Devant le tombe du saint….?')


BREITOU chuchote à l'oreille d 'Albert…' Wénti mââ hah' chèmtch kââ'ïïâd tèkfar…!'
( Et toi, tu n'as pas honte de blasphémer….!) J J J J

MERCI MES AMIS……

(Tiré de la chanson GHRIBE YE GHRIBE 'S'éiïèl yè ââlli…§§§§….Yè ââlli..§§§§§§……Sé'éïïèl yè ââli.'

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 07 novembre 2002 - 19h58:

LES MEMOIRES DUN GOULETTOIS
PAR L'ENFANT DE LA GOULETTE
ALBERT SIMEONI ( BEBERT)

J'ai appris a faire des SMILES,les amis..


5/11/2002


Les anciens tunisiens, les vieux de mon âge doivent certainement se souvenir de ces trois personnages des célèbres pièces de l'audio visuelle qui animaient vers les 19 heures les soirées 'ramadanesques'. Je veux nommer le Haj Klhouf, Omi Traki et son fils Sidi Hattab ( dit Marèchal). Trois acteurs immortalisés par leurs sketchs dans laquelle la société tunisienne est dérisionnèe avec bonne enfance. Au pays de la 'chéchiè'.

Haj Klhouf, 70 ans, l'acteur principal, ayant l'âge de la retraite, incarnait ce personnage qui se mêlait de tout. Une 'commère' au masculin. Son nom était proverbial. (Dire de quelqu'un qu'il est HAJ KLOUF, revient à le qualifier de personne 'qui se mêle de tout'.) Genre moi. J J J

Omi Traki, 65 ans, sa femme dans les pièces, était la sage, celle qui arrangeait les 'choses', les malentendus en y mettait de l'ordre à sa manière.Une dame disons 'philosophique, patiente et pleine de morale.

Leur fils Si Hattab, 30 ans une 'chéchiè' sur le potiron, bien empoté, incarnait l'adulte un peu naïf mais très gentil, au bon cœur. Sans malice, près à rendre service. Celui qui se faisait berner parfois par des voisins profiteurs.

Comme je l'avais déjà dis dans un de mes précédents articles, sommairement, le Haj Klouf, était écouté, respecté sur-le-champ, mais vite oubliè dés qu'il avait le dos tourné. On ne tenait pas compte de ses directives et même qu'il agaçait certains par sa façon de concevoir les choses dans une société qui n'avait pas besoin de sa morale. De vieux sénile.


Dans le rôle de SI EL HAJ……………..BREITOU
…………………SIDI ALi………………….JEX…..
…………………OMI TRAKi……………….CHANEZ
…………………ECK'HTI ZOHRA……………..BICHETTE

Mise en scène ALBERT…………..Paroles d' ABRAHAM
DECOR……….SLIM BEN DEBA…
MUSIQUE…….TAWFIK L'INDOU…..
LE BIJOUTIER MOUMOU………FERNAND.
1° Assistant……………………………J.P.P. J J J
2° Assistant……………………………WNES
3° Assistant……………………………ZBIB EL AKRI.


Joué au théâtre municipal de Tunis…Sous la direction de Monsieur MEYER…..Assisté par Monsieur Hai Victor.
Sketch en UN ACTE…de naissance.

' …..LES BRACELETS…'
( EL SKASSEK )

0mi traki est assise sur un divan. Décor simple style Sidi Bou. Elle verse un bon verre de thé qui rate sa cible….

-'Ouhhhh…! Bess'mèlah éch'biniiiii….! Lèèè… Aâd ma ïï'acht naréff en séb el tèyyyyy…! '
( ' Olala…! Par mon grand D ieu…! Qu'ais je donc….? Non…je ne sais plus verser le thé à présent…!)

Rentre son mari…
'Ah……! Tejrèd ouahdèk…! Yè traki……? Méllah aâmlèh ââm' èltèli …!
(' Ah….! Tu roucoules toute seule..! Traki…? Qu'elle drôle d'affaire, elle m'a fait….!')

'Ech'bikkk…! Wèh' jèk mét'séfar….! Yé s'il haj….?'
(Qu'as-tu …! Ton visage est pâle..!…….')

Il enlève sa veste..
'Yèzzi yè Traki…! Essmââ…! Mara jèy…! Kôl èl ék'thèk Zohra mâ'yâtch dji enèh ….! Fémti…!'
(' Assez femme..! Ecoute plutôt….! La prochaine fois, dis à ta sœur Zohra de ne plus mettre les pieds ici,..! Compris…!')

'Ouuhhhh….! Yè nariiiiiii……! Béllèh sidi mahrèz…! Chnouèèèèèè…! Ek'hti Zohra mââ'ïïatch dji enèh…?'
(' Quoi……! Sur la tombe du vénère sidi Mahrèz…! Quoi….! Ma sœur ne plus venir ici…?')

'Eye nâ'âm, ék'htèk Zohra...! Tarfou Moumou, èl youdi ta èl souk él siè'ghè.....??? Ek'htèk kad'mét rou'hè bessmi ou khdét khè'msa ska'ssak dèhb yè lélèèèè….! Yè Traki….!
('Oui…..exactement, ta sœur….! Tu connais le bijoutier juif du souk des joailliers…? Ta sœur s'est permise de prendre cinq bracelets en or …..!)

'Kiffèch ..! Kiffèch …! Kiffèch……! Ou khél'ssétèm oullè lèèèè….?
('Comment..! Comment….! Et elle les a payé ou pas…..)

'Er'khtèk, trkalèss iyè…..! Kâ'tlou kaièd béssèm si èl Haj…..!'
(' Tu sais que ta sœur paye, elle….! Elle lui a dit inscrit les sur le compte de si èl Haj…!)

'Wahhhhhhhh..! Wahhhhhhhhhhh…! Yè choumiiiiii…..! Aâlla si èl haj…..?'
(Comment……! Comment……..! Qu' elle honte…...! Sur ton compte…..?')

Rentre si Ali…le fils, un casse -croûte entre les mains…Il a une grosse voix…

'Ass'lèma Omi Traki….! Mèbènou casse -croûte ta si Maninou…! Sétè ou sittin kif…! Emmmm..!
('Bonjour maman Traki….! Comme il est bon le sand-wich de Manino…! Sept et soixante dix kifs'. Miam- Miam)

Il rote…
'Hamdoulla….!
('Par la grâce de d ieu ')

Traki…
'Yè si Ali….! Yè ouldi…! Rod bèllèk…! Aâl koulistirollle…!
('Hè si Ali, mon fils..! Fais attention..! Au cholèstèrol….! ')

'Ech'koun héddè zédèhh…! Yââmèk….Kouli- èl –yister rghoule….'
(Mais qui est donc ce cholestérol encore…! Un oncle à toi ce …'.mange- et que je me préserve de l'ogre …') ( jeux de mots)

'Ouuuuuuuuh….! Kââdèch bèch néslohlok ou baki bimmmmeee …..!
'Ohhhhh……! Combien vais-je encore te servir ( t 'apprendre) et tu es toujours idiot..!')

'Ennè bimmmm…? Ennè âândi bacalouria…!
(' Moi idiot……? J'ai mon bac….')

'….Tââ èl jmèllèt….….blèchi ââ'llèt!)'
( ' …Des chameaux sans bosses ) ( sans matière grise)

Lui……' 'Yé omi trèki…! Aâ'ndèk tarf choucoulatta……?' ( 'Tu as du chocolat…?')

'Ouhhhhh….! Choucoulatta…? ' Zéddèh…' (' Et du chocolat en plus….!')

Tréki s'adressant à son mari…

'Essmèhhh yè s'il haj…! Ko'un méttèni oujjèh mouhamed ou séttè ou settin hézb, lèmè nââmèlla ââmlètèh éhdi Zohra okhti….!
(' Ecoutes si él Haj…..! Sois serein et sur la tête du prophète et sept et soixante saints, que je vais lui faire son affaire à ma sœur…!')

Elle prend le téléphone…

'Allouuu…..! Ekhti Zorha….? Echnouè hwé'lèk yè ou'khèïïti…? Enèh…? Labèsss…! I'ïaïïchèk …..! Essmââ tnè'jèm dji gha'dwè …?
Aid miled ta si Ali….?????…….
(' Allo….! Ma sœur Zorha…? Comment vas tu ma sœur…..? Moi….? Bien….!¨Merci….! Que tu vives…! Ecoutes peux -tu venir demain…?
C'est l'anniversaire de mon mari….?')

La Zohra accepte l'invitation….

Le lendemain, vers les 19 heures la sœur tape à la porte….

'Asslamèè …! Ass'lamèèèè…! Bèkhti Zohra….! Et'rkhèlll….! Marhabèèèèèè….! Mènèh ghéi'ïbè hèdi…!'
(' Bonjour….! Soit la bienvenue ma sœur Zohra…! Mais rentre….! Bienvenue….! Qu'elle abscence….!')

La Zohra…

'I'aiichèk yè ômi…! Wih' nou s'il Hajj….!'
('Que tu vives ….§ où est ton mari…?')

Traki…
-'S' il hajjj…? M'chè bkédi'wè…! Téwè mâ aâtch yèbta…! Okââd…Et'fadal…! Ech ahouèl si Nèjib….! Rajlèkkkkk….?'
('Mon mari….? Il a été pour une petite course…! Il ne va pas tarder…! Assieds-toi…! Prends place…! Comment se porte ton mari…?')

-'Ech' bèch èn nah' killèk yè Tréki…? Ekkèk hwouallou…!'
(' Que veux tu que je te raconte ma sœur….? Comme ci comme ça…!')

-'Tèch'rèb hajjèèèèè….?'
('Bois tu quelques chose….?')

-'Késs tèy…Î'aïïchèk…'
('Un verre de thé…! Que D ieu te garde )

Elle hèle Si Hattab….

-'Si Ali….! Yè si Aliiii……Ijjèh….! '
( Hé Ali…! Viens…')

Si Ali…de sa grosse voix….
-'Yaslèmè, yè khèlti Zohra….! Mem Mem…' ( Il mange comme un gouiffre)
(Bonjour, ma tante Zohra….! Miam miam….'

Si Ali..….! Jib kèss Tèy ..! El ââmtèk Zorah….!'
('Si Ali….! Sert un verre de thè …! A ta tante…!')

Lui…….' Yèkhir èl rghèli yètlèb ââl rkhiss….! ' Mem…! Mem….! '
(Est-ce que le cher demande du pas cher….. ( ce qui veut dire qu'a ses yeux, elle est très chére sa tante)

Traki remarque les 5 bracelets aux poignets de sa sœur….Qu' elle s'est payé à l'insu de s' il Haj..

' Ahhhh….! Méh'lèèm èl skassèk dèhb yè Zohra……! Wa'llaïï bélli ââ'jbouni….! '
(Ahhhhh….! Comme ils beaux tes bracelets en or ….!……..Sur D ieu qu'ils m'ont plu…!'

Zohra…
' Hâchèk….! Ra'jli si Mounir chré'èmli….!
( …………..! C'est mon mari qui me les a acheté…!')

Traki….
' Saha ….! Saha…! Zohra …! Tnè'jèmchi tsè'lèfèmni …! Ha'bit en tââ'lla ki'fôm….!'
( Tant mieux…! ! ………….Peux-tu me les prêter…! Je voudrai en faire de pareils…!)

Zohra…..' Heu…! Téwè en dji'bèmlèk ghâ'douââ…! ( 'Heu…! Je te les ramènerai demain…!')

Traki…. ' Hou….? Mâ âân'dèkch tikââ fiè…? Ekhtèk….!' ( ('Quoi….? Tu n'as pas confiance en ta sœur…?'

Zohra….' Lè…! Ouch'kââ hèdèh….! Yâdddd… !'('Oh…Que non…Pourquoi ce langage….!')

Traki…..' Ghadwèh ââl fzour èl sbah…! En ji'bèm'lèk…!' ( Demain à l'aube, je te les ramène…!)

Zohra tend les bracelets…

A ce moment là rentre s'il HAJ…..
Le visage de Zohra se décompose….

El Haj…..
' Ass'lèma….! Belli jènè….! Zohra….! Mar'haba……!' ( 'Bonjour…! Pour celle qui est venue…! Bienvenue…!')

La Zohra, constipée ne sachant où se mettre…
'Asslèma yè si él Haj….!'

Lui….. 'Yè Traki…..? Tarfou Moumou….! ( '…….Connais -tu Moumou….?')

Traki….' Eïï'ee…!.Maw élli ïïâmèl crèdit….Li kenti bark….?' (' Oui…..! C'est celui qui te fait crédit…! N'est ce pas à toi seul…!')

La Zohra appréhende la chose…

S'il Haj….. ' Tarèf…..! Fèmè néss …! Yè Traki …Rok'ïïa….!' ( Tu sais…! Il y a des sans –gène…')

Traki…….' Enti Rok'ïïa…! Ou skèééét….! ( 'Des sans-gène seulement que tu dis…')

La Zohra sentant l'estocade proche ….
' Yè Okh'ti Traki….! Enni bèch en'rawah….! Môkhar ââliââ….' ( Ma chére sœur….! Je vais m'en aller….! Il se fait tard…!'

Traki….' Estèneh nââ'tik èl s'ïïarèh….! ( 'Attends que je te rende tes bijoux….')

Zohra….' Lè..Lè…! Khèllièm âân'dèk ou tèwè en dji rad'wââ nèzzèm….( 'Non…Non…! Laisse les chez toi…je viendrai demain les prendre..')

Elle s'en va toute contrariée….

Si Ali, le fils….. ' Barra ya'ttik dègua….bsèb'ïïa rou'iousse….' ( ' Va qu'il t 'arrive un monstre à sept têtes..')

Traki….. ' Rit yè si èl haj…..! Lè hai'ïlè tègh'lèb ni'ïïe' ( Vois tu …..! La malice ne peut vaincre la naïveté..')

ALBERT SIMEONI L'ENFANT DE LA GOULETTE…..EL HAJ KLOUF J J J J
Sur une inspiration de HAMOUDA Mââli…


('Toute ressemblance avec des personnes récentes ou passées n'est que pure coïncidence
ERREUR DE SITE..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 05 novembre 2002 - 12h32:

L'enfant narrait. Madame la Comtesse lui pressa le coude lui faisant comprendre d'interrompre momentanément son récit. Elle jeta un coup d'œil par la fenêtre. Son ouie fut attirée par le son des grelots, et une cavalcade de chevaux. En son amie, Madame la Marquise de La Castre mettait déjà pied à terre. Sous l'œil vigilant de son valet. Elle se présenta sur le perron au moment où la maîtresse du Château venait l'accueillir. Elle l'introduisit dans le petit salon. Je venais de faire connaissance avec Madame la Marquise. Son domaine juxtaposait celui de la châtelaine.
-'Mais qui est donc ce jeune homme…?' dit t 'elle en ajustant son lorgnon à la monture dorée.

-'Un jeune homme qui passait par là, Ma chére, il s'est égaré dans l' orée du bois et la providence a voulu qu'il vienne frapper à ma porte….!'

-' Ahh…! Je vois….Il m'a l'air bien malingre….! Quel est votre nom, jeune homme…?'

J'allais répondre quand….

'-Albert …' dit t'elle tout simplement la bonne dame.

On lui prèsenta une chaise, face à moi. Le valet de service, sans perdre de temps lui demanda si elle voulait se rafraîchir…

-'Oh…! Juste un thé…Il fait si frisquet dehors…!'

-'Dites-moi, jeune homme, vos parents habitent où…? Sans trop vous demander…'

J'allais répondre quand…
-'Ses parents habitent dans le Loiret…! .;'
-'Dans le Loiret…? Quelle idée d'aller vivre dans ces endroits sauvages…!'

On servit le breuvage de Madame de la Castre. Elle croisa ses jambes sous mes yeux. Je baissais ces derniers par la honte car mon regard, involontairement s'était introduit sous son jupon. Elle remarqua sa gêne Elle remis de l'ordre dans ses vêtements, ramenant le voile sur ses genoux sans m'avoir gratifié d'un petit sourire sournois. .

-'Que tenez-vous là sur vos genoux jeune homme…?'

J'allais répondre quand la Comtesse….

-'Oh…! Rien qui ne soit intéressant…! Il me faisait de la lecture, un récit qu'il à écrit…! '

-'Ecrit…? …Ecrire… A son âge…! Cela doit être fort intéressant…! Alors continuez mon cher….!'
-
Je voulais répondre quand…

-' Oui…! Jeune homme …! Reprenez donc votre histoire…!

-'Je le trouve fort beau par contre…!'

Le jeune homme, loin d 'être intimidé reprit sa narration.


LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
18/06/89
Résumé des deux première parties.
Les grecs commandés par Ulysse décident d’envahir le terrain du charbonnier.Nos armés commandées par Charlino décident de contrer l’attaque ennemie.....Des avis de mobilisation sont placardés un peu partout à la Goulette. Charlino nomme aussi ses officiers......



‘..... 17. 000 mercenaires bivouaquent en face de Takket’s.......’

LA LEGENDE DE LA GOULETTE III


La première colonne ennemie pénètre le long de la rue Jean Castelli -en bordure du canal - à la hauteur de la rue de Lyon Les hommes du commandant Tafnouti (point bleu °1) -aux aguets -surveillent leur progression puis aux cris de "Si tu veux faire mon bonheur .......Goul........".(Hymne goulettois) , se ruent comme des vautours sur les indésirables :Les coups de poings et de pieds pleuvent si forts et si drus que l’envahisseur prend la fuite. Beaucoup de cyclopes et de grecs se jettent dans les eaux du canal au risque de se noyer. Taf et compagnie se portent à leur secours en leur jetant des bouées de sauvetage (des pneus Michelin rapiécés.).Les grecs -mauvais nageurs -s’accrochent à cet élément de fortune .On les repêche ainsi à l’aide d’épuisette. La colonne repart vers sa galère, honteuse et confuse..
Le téléphone arabe -à l’époque deux boites de sauce tomate reliée par une ficelle -fonctionnait très bien entre les avants -postes et le haut commandement.
Le second bataillon Didon s’ébranle. Il traverse le passage Casino et défile sur l’avenue Pasteur .Pierrot (En bleu n°2) -du haut de son balcon les arrose d’un million de billes et de noyaux d’abricots tandis qu’Azzedine -aidé par son père Mongi (épicier) et sa sœur Sabiha les accueillent d’une volée de boites de sauce tomate vides et de sacs de farine périmée. Didon devant cette avalanche de matériel hétéroclite, prend ses jambes à son cou laissant derrière lui quelques hommes qu’on enferme au fort. Cependant, un “quarteron” de soldats récalcitrants -pas très malins- échappant à la vigilance de Pierrot, se retrouve dans l’impasse de Riquet Cohen. Qu’à cela ne tienne Gilbert (en bleu n° 6 )Lulu et Raymonde déversent sur eux dix tonnes de trimolines pourries (appât pour poisson) tandis que Gilbert décoche une centaine de harpons qui s’écrasent sur les boucliers. Devant tant de combativité,le quatuor déclare forfait et se replie sur la plage.
Un message sibyllin destine à Chalino et expédié par Taf arrive par notre messager Apache en chariot.
SIGLE N° 1( Un D dans un soleil)
‘Nous sommes dans le plus grand des astres. (désastre)
En effet, les Grecs dans un ultime sursaut contre attaque du côté du Canal. Un autre message en collissimo arrive, encore plus an,goissant.
SIGLE N° 2( un M sur un petit tas fumant)
‘Nous sommes dans la merde’
Charlino en bon stratège décide de lui envoyer, du renfort, un crocodile édenté et un éléphant sans défense comme renfort. Deux minutes plus tard, un message de victoire. ( Un V sur un plat de couscous)

Le troisième bataillon, celui de Marius, plus aguerri aux combats de rues,emprunte la rue du commandant Bourdonneau ,celle de notre commandant en chef Charlino Mal lui en pris. Charlie -volant de terrasse en terrasse tel un moineau - bande son arc et tire ses milliers de flèches aux pointes munies de clous et goudronnées encore chaudes ; de sa tire boulette tenue par l’autre main, il vise les pieds protégés des agresseurs. Sous le choc beaucoup tombent à terre. Pour en finir il donne le coup de grâce en libérant de leurs cages ses fauves; Les crocodiles, les zébus, les ours ,les lions et les tigres, qu’ils gardaient en réserve dans sa buanderie. Clément, très adroit au tiro vise les casques qui volent en éclats tandis qu’Elie enroule ses toupies pour les lâcher sur les boucliers faisant ainsi de très gros trous. Houani et son âne récupèrent sur la charrette les soldats ennemis apeurés.
Madame Brakha qui passait par là, demande :
“Yà Houani .......hachti blitrà guéz...!”
(Eh..Houani ......j’ai besoin d’un litre de pétrole )
Houani, un brin énervé : “ Tawè wéktou él géz ....ma kach tchouf élli kàydin fél guirrà?”
“C’est le moment de te vendre du pétrole à présent...ne vois- tu pas qu’on est en guerre?)
Puis “Mnih ......hèt....!”
“Bon.....donne...”)
I l lui verse le litre de pétrole dans une bouteille Perrier.
Mme Brakha.....à crédit....
“Echmà ...ghadouwà nkèlsélk.
“Je paye demain .....”
Houani “Jéddà....ouken en mouth rgadouwaà ....
(Et si je meurs demain......?)
Elle “En khalless ......él bim....”
(Je paierai l’âne...!)
En bon patriote Daoui poursuit sa mission. Direction l’O.S.E. où les docteurs Berrebbi , Finzi ,Lellouche et Hattab réquisitionnés pour la circonstance prodiguent les premiers soins à ces malheureux étrangers prient de migraine. Quelques soldats s’égarent à hauteur de l’O.S.E. coté rue Hamouda Pacha. Dédé Bautis, très en forme à cette heure là, saisit son projectile (un ballon de hand) d’une main ferme puis se contorsionnant mille fois sous nos regards inquiets et angoissés...
“Alors .....Dédé tu le lâches ce ballon ......?”
Il consent enfin à lâcher son tir mou comme les couilles molles de ma tante Titine- Son obus pathétique rata son objectif -la tête du grec- pour aller caresser la tronche mal réveillée de notre débile Apache qui eut à juste titre le temps de dire ....
“Moi...........moi.........malade ..........pas jouer......”
Avant de se coucher par terre groggy par le ballon.
Vigano, muni d’une centaine de ballons de hand,les met à rude épreuve .Le visage boursouflé, les Grecs lèvent le drapeau blanc et se rendent avec armes et bagages à notre officier. Cependant une petite bande de têtus croyant passer inaperçu, se faufile du côte de la ruelle d’Isaac le menuisier.Isaac de son gros pouce (vrai) frappe si fort sur les boucliers et les têtes casquées que ces derniers abandonnent la partie. Pour couronner le tout, et dans leur fuite,la famille Isaac les aspergent de milliers de copeaux de bois mouillés. Les grecs englués par cette mélasse ne peuvent s’échapper ........


La Marquise…
-'Bizarre, ce jeune homme qui nous raconte une histoire, de je ne sais quelle ville, alors qu'il dit être du Loiret. N'est-pas Ma chére Comtesse…?'
-' En effet, peut être une ville de France dont nous ignorons l'emplacement…!'
-'Des français…? Certainement étrangers qui parlent un langage aussi bizarre qu'inconnu…! '

J'allais parler quand…
-' Oh…! N'oubliez pas ma chére Marquise que vous êtes descendante des Vikings…!'
-'Et même du chimpanzé…'
Je laissais couler quelques gouttes de pipi dans mon froc. Par la faute de la Comtesse qui m'interdisait d'élever la voix depuis une heure.

A SUIVRE........

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AU NOM DE TOUS LES MIENS

SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL


‘QUE JE PARTE EN SACRIFICE ....! MON FILS…’
‘.......QOBARA ALLIK..... YA OULDI....’


Jeune célibataire, il était d’un tempérament très doux et surtout soumis à sa mère Fritnèqui elle par contre était d’un caractère impossible. Eric, 30 ans, vivait derrière son père et sa mère.

‘Lé mé tékhdèmech ma oubbouk.....mè tét ââssrouch....’
(Non....ne travailles pas avec ton père.....vous ne vous entendez pas...’

dit- elle un jour à son fils alors que le père Moumou sentant l’âge s’appesantir sur ses épaules émit le souhait de voir son fils l’aider dans sa grande épicerie. Passant par-dessus les simagrées de sa femme, le père engagea le fils à ses cotés. Deux ans plus tard…

Éric convola en justes noces. Les remarques désobligeantes et acerbes à la limite de l’indécence pleuvaient sur lui toutes les fois qu’il rendait visite à ses parents du genre......

-‘Ta femme ne vaut rien......elle est paresseuse... elle n’est pas venue m’aider pour d’écosser les petits pois... ! ..Pour le Shabbat...... !.tu ne peux pas lui dire de m’aider à faire les boulettes.... ?’

ou alors ……

- ‘Ahhh.....tu l’as emmenée à Sousse.....khir mèl méjèlli....’
(‘……………………mieux que ma chance…’)

Et vas -y …..
Eric écoutait.....s’énervait .......et s’en retournait chez lui vers sa femme, les yeux rougis par les larmes. Claudine, se rendait bien compte de l’état piteux de son mari.

-‘Ah.....tu a été voir ta mère........elle t’a fait un shampoing..... ?’
-‘Non....non....je t’ assure ....elle est gentille ma mère.....je suis un peu malade...’

Las.....fatigué.....Éric prétextait à chaque fois une excuse pour assouvir la curiosité de sa femme.....qui savait que son mari mentait.
A la naissance de son premier enfant ......Moumou, son père, décéda après trois mois.

-‘Kléh môkh....oubayék...’ ( il a bouffé la vie de ton père)

dira t’elle un jour à son fils alors que ce dernier lui rendait visite avec son fils Victor.

-‘ Comment se fait t’il que ce mois ci, tu m’as donné que 300 Dinars....’ ( 1500 frs)
- ‘Mais maman, les recettes ont baissé depuis que le Monoprix....’
-‘.....Depuis que ta femme ‘brille’ de haut en bas tu veux me dire....mais dis-moi-toi......qu’est ce que c’est ces vêtements qu’elle achète .... ?….moi à l’époque je reprisais tes chaussettes.... ‘

Une vie infernale.
L’épicerie d’Eric était au nom de la vieille grincheuse. En bon fils, il partageait correctement le surplus de bénéfice avec sa mère soupçonneuse et grande dépensière. Elle harcelait toujours son fils par des …

-‘Qôlli .....tu as acheté une voiture avec l’argent de ton défunt père.....pour ta femme .....la gaspilleuse..’

Las d’entendre de pareilles inepties, Eric claquait souvent la porte.....

-‘Ahhhh......wéyne méchine fèl saiéf hèdéééh...’ (Où allez vous cet étèééé..?)
-‘Il n’y a pas de ‘khlayà .....maman .....nous travaillons...’
(de vacances..)
Claudine mit au monde un second bébé....La mère dandinant la tête…

-‘Eye......méch tyâbik bèl sghar.... !’
-(‘Oui.....elle va te remplir de gosses.... !’)

Les malédictions pleuvaient de plus en plus virulentes au téléphone presque au quotidien....toutes les huit heures trente minutes et dix secondes…à mesure que la vieille acariâtre et frustrée, comme je ne vous le dis pas....prenait de l’âge.

-‘Tu as tué ton père .....tu m’as rendue malade....tu......tu......tu.....yâtick.....yâtick...’ (‘Qu’il t’arrive )

Éric écoutait toujours, la rage au cœur.....les malédictions sans fin de ’l’écorchée’ aigrie qui accusait l’univers du malheur de son veuvage....

Il alla, presque, comme il le fait tous les jours, rendre visite à sa mère.
-‘Ahhhh.....tu es venu me quereller....’
- ‘Non....maman....te rendre visite.....’
puis elle lui lança à la figure...

‘Vous êtes des voleurs.....’

Éric vit rouge. Ses nerfs, à fleur de peau et déjà mit à rudes épreuves, ‘court- circuitérent’ dans sa moelle épinière. Il sentit sa tête explosait. Son sang faillit jaillir des yeux, de sa bouche, de ses oreilles et de ses narines. Il se dirigea machinalement à la cuisine, ouvrit le tiroir aux couteaux et saisit une lame à la poignée de bois noir ......il porta des coups d’une violence inouïe sur sa mère...sur celle qui...des journées entières, des mois entiers ....des années de 365 jours sans interruption et cela pendant plus de 25 ans lui rabâchait, jusqu’à l’usure de son âme les même refrains, sans égard pour lui ni pour sa femme ... à n’en plus finir. Une vraie maman ‘teigne’. Il finit par l’égorger. Sa besogne terminée et tandis qu’il enjambait le corps convulsif de sa mère, toute ensanglantée.....il faillit glisser sur une flaque de sang....

Sa maman, voyant son fils déséquilibré, et dans un dernier sursaut de vie lui dit....

‘Mén yaiche alla ouldi.....kôbara âllik.....’
‘Que je ne vive pas après toi mon fils......que je parte en sacrifice...)

Cet épisode n’a jamais existé -que D.ieu nous préserve....seul l’attitude de sa maman était vraie.......c’était seulement pour vous dire que quelque soit la maman qu’on hérite......elle reste jusqu’à la fin de sa vie ...une maman d’amour même si elle débloque.

A bon entendeur salut.......