Archive jusqu'au 13/novembre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Novembre-Decembre 2002: Archive jusqu'au 13/novembre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 13 novembre 2002 - 09h50:

Les murs de l intérieur du Théâtre de Goulette Casino sont recouverts de voile noir. Il à été transformé pour la circonstance en synagogue juste pour les trois jours de deuil concernant les enfants Matan, Noam et leur maman, Revital. Une centaine de personnes recueillies, sont là à écouter l'éloge funèbre faite par HENRY BUENO. Les femmes sont à droite de la grande Théba et les hommes à gauche. Un silence pesant plane dans la grande salle. Avant de procéder à la prière des morts le rabbin Henri...

'Mes chers amis, nous sommes réunis aujourd'hui pour enterrer deux enfants innocents et leur maman. Deux jeunes enfants rappelés à D ieu alors qu'ils jouaient tranquillement dans leur chambre sans se soucier que de méchants hommes, des barbares, des assassins sanguinaires, se sont introduits chez eux pour les abattre froidement ainsi que leur maman qui vaquait à ses occupations. Mais étaient -ils soldats.....! Etaient -ils des tueurs...! Etaient -ils des personnages politiques....! Non....! Rien que de jeunes enfants encore bébés qui aspiraient à vivre, à poursuivre des études, plus tard, sans doute qu'ils ne seront jamais soldats d'ici là fonder plus tard une famille dans la paix et la sérénité......

On entend s'élever des sanglots....... du côté des femmes

'.........La maman.....? Revital, cette maman exemplaire, professeur, qui éduquait les enfants, ses enfants avec affection,amour, tendresse, sans penser un seul instant que la mort viendrait s'abattre sur elle...?. Quel destin, Mes amis....! La mort de cette famille, presque décimée ne doit pas nous faire oublier que nous traversons des moments difficiles et que d'autres enfants, mamans, papas seront encore la cible d'assassins. De lâches, qui pensent semer la terreur pour ébranler notre foi , nos convictions et surtout l'amour que nous avons dans notre pays pour lequel nous vivons et vivrons. Et que jamais, nous fléchirons quelque soit les sacrifices que nous supporterons dans la douleur et dans> nos chairs avec courage et dignité. Serrons nos coudes. Il s'adresse au papa AVI......

'Avi....! Nous partageons ta douleur....! Et toutes nos paroles sont vaines. Je me sens moi-même dépourvu de propos en cette heure tragiquee qui te frappe de plein fouet...Trouve le réconfort dans leur souvenir. Raby Myak.'

Puis les assistants procèdent à la prière des défunts.... On remarque le prèsence de Méyer, Halqu'Oued, Fernand, Ofek, Breitou, DJ CHACHELEM, Lapid, Ilan, Emile,Belebou Davideden,Hai Taièb,Hai Victor Bekhor, Berdah, Jaco,Raphael Nechama, Darmon,Azert..etc....

'It'gadèl vé'it'kadesh chèmé raba '.....etc....'
'.....Vé'ââl kôl Israel....
C'est pénible tout ça, merde...!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 12 novembre 2002 - 22h50:

Chronique d’El-Fenech : Tmenik à batons rompus au Café des Dattes.

Le Bey de Hak El Ouet:
« Gardez pur le foyer de vos pensées, vous instaurez ainsi la Paix et vous êtes heureux ».

Janet :
« Me voici pure attente, où es-tu claire cascade ? Il suffit que tu viennes, pour que soit mélodie ».

Bébert de Hak El Ouet :
« Celui qui sait qu'il ne sait pas, éduque le. Celui qui sait qu'il sait, écoute le. Celui qui ne sait pas qu'il sait, éveille le. Celui qui ne sait pas qu'il ne sait pas, fuis le ».

La Brie Comtesse de Vallorbe :
« Ce qui fait la vraie valeur d'un être humain, c'est de s'être délivré de son petit moi ».

El-Fenech :
« Quand tu es dans l'illusion, le doute, même un millier de livres ne suffisent pas. Quand tu as compris, un seul mot est de trop ».

La Beya Le Salut est sur Elle :
« Une goutte de sueur qui coulera en temps de paix, sera une goutte de sang en moins qui coulera en temps de guerre ».

Rahelina Jolie Jolie Jolie :
« Le pharmacien a deux yeux (il connaît les maladies et leurs remèdes). Le médecin a un oeil (il ne connaît que les maladies). Le patient est aveugle (il ne connaît ni les maladies ni les médicaments) ».

Jacot L’Aziz :
« On appelle Milieu ce qui n'incline d'aucun côté et Constant ce qui ne change pas. Le Milieu est la Voie droite pour tous les Etres et la Constance est la loi invariable qui les régit. La loi que le Ciel a mise dans le Coeur de l'Homme s'appelle la Loi Naturelle. L'observation de la Loi Naturelle s'appelle la Voie. Quand il ne s'élève dans l'âme aucun sentiment de joie, de colère, de tristesse ou de plaisir, on dit qu'elle est en équilibre parce qu'elle n'incline d'aucun côté. Quand ces sentiments s'élèvent dans l'âme sans dépasser la juste mesure, ont dit qu'ils sont en Harmonie « .

Dr. Chkoun Y Aref :
« Un Homme qui ne sait pas mesurer et traiter les autres avec la même mesure que lui-même ne peut pas les instruire « .

Si Toufiq :
« Le Kif est en tout; il faut savoir l'extraire « .

Si Bélébou Ya Roul:
« Apprendre, c'est, de jour en jour, s'accroître « .

Si Citron :
« Avoir le coeur à la bonne place. Accepter l'échec provoque un changement qui permet d'en tirer des leçons et de progresser. L'adversité ouvre le plus souvent la voie à de nouvelles opportunitées et au progrès. Souvenez-vous que l'heure la plus sombre est celle qui précède le lever du soleil « .

Amsou El Bey :
" Il était une fois un jeune guerrier, qui prit un oeuf dans le nid d'un aigle et le mit à couver dans la basse-cour. Quand l'oeuf vint à éclore, le petit aigle sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons. Un jour, regardant en l'air, il vit un aigle qui planait au-dessus de lui. Il sentait ses ailes frémir et dit à un des poulets :
- " Comme j'aimerais en faire autant ! "
- " Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut ".
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et il ne remit plus jamais en cause la place qu'il croyait avoir reçue sur cette terre..." .

Wnes :
" La lumière de l'expérience est comme une lanterne que l'on porte dans le dos, elle n'éclaire que le chemin parcouru."

Jex :
" Quand les Hommes ont une volonté commune, leurs Souffles naturellement s'harmonisent."

Bueno :
" Se transformer soi-même, c'est transformer le monde entier. Le soleil brille, tout simplement. Parce qu'il brille, le monde entier est plein de lumière. Se transformer soi-même est un moyen de donner de la lumière au monde entier ".

Tubiana :
" En ce monde une seule chose ne devait jamais être oubliée. Si vous deviez oublier tout le reste et vous souvenir seulement de cela, vous n'auriez aucune raison de vous inquiéter. Par contre, si vous vous rappeliez, accomplissiez et réalisiez tout le reste mais perdiez la mémoire de cette chose, vous n'auriez en fait rien accompli du tout. C'est comme si un roi vous avait envoyé dans un pays pour exécuter une seule tâche bien précise. si vous allez dans ce pays et menez à bien cent autres tâches, mais n'accomplissez pas celle pour laquelle vous avez été envoyé, cela reviendra à n'avoir rien réalisé du tout. Ainsi, l'homme est venu en ce monde pour une tâche bien précise, et telle est sa raison d'être. S'il ne l'accomplit pas, il n'aura rien fait ".

David Eden :
" Si vous ne savez pas qui vous êtes, qui donc est en train de vivre votre vie à votre place ?...Y a-t-il au monde une activité plus urgente que de redevenir soi-même ? ".

Victoria Ya Habiba :
" Qui se hisse sur la pointe des pieds ne tient pas debout. Qui met les enjambées doubles n'arrive pas à marcher. Qui se pousse aux yeux de tous est sans lumière. Qui se donne toujours raison est sans gloire. Qui se vante de ses talents est sans mérite. Qui se targue de ses succès n'est pas fait pour durer ".

Sidi Mardoum :
" Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens, d'autant plus sévères, qu'ils ne font rien du tout ".

Les Belles de Tunis toutes en choeur :
" Hier n'est qu'un rêve et demain une vision. Mais bien vécu, l'aujourd'hui fait de chaque hier un rêve de bonheur et de chaque demain une vision d'espoir. Prends donc bien soin d'aujourd'hui ".

La Plus Belle de Hak El Ouet :
" La plus grande Révélation est le silence. La Grande Musique est muette ".

La Belle Artiste Peintre :
" Dans le silence et la solitude, on n'entend plus que l'essentiel ".

Ben Debba :
" Vivre paisiblement une journée de Kif veut dire être immortel une journée durant".

La Mena : Opus Pacem Parabelum ZZZZZ ! :
" J'entends et j'oublie. Je vois et je me souviens. Je fais et je comprends."

Le Chœur Des Goulettois :
" Etre de son temps et... profiter du temps qu'il fait. Gagner du temps pour... avoir le temps de... prendre du bon temps. De temps en temps ou... tout le temps. Les temps forts d'une vie sont important ! "

Extrait du livre : Les Sages De Hak El Ouet.
Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 12 novembre 2002 - 22h30:

Ya Ben Debba, Ya aziz.

A Aïn Zaghouan ça se disait BaBa Rioul ZZZZZ!

Fi Lamen : BERDAH

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 12 novembre 2002 - 22h27:

Chronique d’El Fenech : La Brie-Comtesse aux Pieds nus.

Il était une fois, à Hak El Ouet,

Une très belle princesse, célibataire.

Elle avait un grave problème:

Chaque chose que la princesse touchait se mettait à fondre le métal, le bois, le CousCous…

A cause de ce handicap, les Goulettois avaient peur d’elle.

Personne ne voulait l’épouser.

Notre Bey « Le Salut est sur Lui » était désespéré.

Que pouvait-il faire pour l’aider?

Il consulta alors ses scientifiques et ses magiciens,

El-Fenech le Jurisconsult lui donna le conseil suivant :

"Ya Baba si ta fille trouve quelque chose
qui ne fondra pas entre ses doigts, elle sera guérie."

Le Bey avait trouvé une solution...

Le lendemain, il organisa une compétition.

Chaque prétendant doit apporter un objet qui ne fondra pas.

Entre les doigts de la princesse…

Celui qui détient cet objet la guérira, l’épousera
et héritera du Royaume.

Trois jeunes Goulettois relevèrent le défi:

Le premier apporta une énorme barre de titanium.
Mais hélas,lorsque la princesse la toucha,la barre se mit à fondre comme de la cire.

Le Goulettois reparti sidéré.

Le deuxième apporta un énorme diamant,
Pensant que le diamant était la matière la plus solide dans le monde, il proposa à la princesse de le toucher.

Mais hélas,lorsque la princesse le toucha,il se mît à fondre.

Le Goulettois reparti découragé.

Le troisième Goulettois approcha.

Il demanda à la princesse, "Plonge ta main dans la poche de mon pantalon et touche ce qu’il y a au fond."

La princesse s’exécuta et mit la main dans son pantalon,

Alors qu’elle rougissait de plus belle.

Elle sentit quelque chose de très dur.

Elle le prit dans sa main, et rien ne fondit!!!

Notre Bey était heureux.

Tout Hak El Ouet éclatait de joie.

Le troisième Goulettois donc épousa la Princesse.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Jolie Histoire non ???

Et vous ne vous posez pas la question, quelle question ???

Qu’est-ce que la princesse a touché dans son pantalon ?

(Voir la réponse plus bas)

Il y avait un “M&M's” bien-sûr.

Il fond dans la bouche, pas dans la main.

A QUOI PENSIEZ-VOUS DONC ? ZZZZZ!

Extrait du livre : Droits de successions.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le mardi 12 novembre 2002 - 15h09:

Ya Albert:

Tu m'as fait sitta ou sittine kif avec tes hostoires d'ommi traki et du Haj Klouf. Quel plaisir de lire ces histoires, on dirait que je vois la chose en directe tellement tu les decris bien. Barakallahufik, Tu m'a vraiment rendu heureux.

Autre chose, j'avais tout a fait oublie que le perroquet s'appelait Baba gheiou en Tunisien, merci de m'avoir rappeler cette parole.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 12 novembre 2002 - 09h35:

Pour des raisons de respect pour le décès de nos enfants innocents tuès lâchement, le thêatre fera relache .Il est en deuil.Pour trois jours.
A la famille des parents, je leur présente ici, mes sincères condolèances.
ALBERT SHIMONI.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 11 novembre 2002 - 20h03:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
18/06/89


La marquise de Castre…..'C'est encore long votre histoire du Loiret…..?'
La Comtesse….'Si vous vous ennuyez, Madame la Marquise, je vous laisse avec …vous -même…!'
Nadia…'Continuez Albert….! J'aime votre histoire…..! Maman, pus-je m'asseoir sur ses genoux…!?'

Sans attendre la réponse, Albert la saisit par les bras et la pose près de lui sur le fauteuil….

Nadia….' Maman…..! Est-ce qu'il peut dormir chez nous ce soir..?'
La Comtesse…' Ohhhh….! Ma chérie…! Il doit retourner dans son pays….!
La Marquise…..'….Dans le Loiret….! Hem Hem….Sur son pont…!'
Nadia…….'Tata…Marquise…..! Vous êtes méchante…..!Vous vous moquez de moi….!'
La Comtesse Abi….' Nadia…..?….Allons…..! Sois polie avec la Marquise…!'
La Marquise…….' Oh…..! Laissez là …! Vous savez, on ne m'a jamais aimé…!
Le jeune se lève et se dirige vers la marquise. Il lui prend la main, la lui baise …
'Madame La Marquise….! Je suis un enfant de la Goulette, un pays qui n'est pas le vôtre, un pays où les gens vivaient heureux, dans la joie et la sérénité, un pays de gens mêlés, où toutes les races se confondaient pour former une communauté de gens presque sans souci…Avec beaucoup de soleil et une montagne de mer…de grande bleue, un pays aux cent milles merveilles…
La Marquise prend dans ses bras, le jeune homme et lui chuchote à l'oreille….Toute émue…
'Albert….! Albert…! Depuis l'instant où j'ai je vous ai vu, mon cœur s'est accroché au votre….Merci….! Merci….Mon D ieu de vous avoir connu.'


SUITE ...ET FIN…..

“........On le repose sur le couvercle


“LA LEGENDE DE LA GOULETTE V” (FIN) A MA FILLE VALERIE.

"Mes chers combattants ........"
dit t’il d’une voix étranglée par l’ émotion (on entend parmi la foule quelques sanglots étouffés).
"Nos amis les Grecs ont quitté le sol national !.....Vous avez combattu avec courage et dignité.......!"
Les sanglots étouffés se libèrent.
"La Goulette retiendra vos hauts faits glorieux......."
Les sanglots étouffés et libérés redoublent d’intensité.
Une mouche qui passait par-là fût abattu par un jet de fly-tox Elle faisait trop de bruit. On l’enterre discrètement.
"...La patrie reconnaîtra les mérites de ceux qui, au péril de leur vie ..........."
Les sanglots étouffés, libérés et redoublés se transforment en torrents de larmes .
La mère de Gagou ,Suzanne hélant son fils et en le souffletant :
"Bàra jibli .......! Yè Gagou......èl bot tayi ....!."
"Va m’apporter ....Gagou......! Mes bottes en caoutchouc...."
On entend parmi le peuple une voix apostrophant notre Charlie.
"Eh.....! Charlie .....!! Quand es-t ce qu’on va à la plage .......?
On envoie sur la “tronche “du mal élevé mille paires de savate.
Après ce long et pathétique discours, on procède à la remise des décorations et insignes, Mr Chaix, habillé en costume blanc s’avance , bien droit ,vers les officiers .Il faillit trébucher sur un bis-voleur (trou de billes).On le retient avec déférence
Sont décorés de :
L’ordre du mérite :
"Coups de poings et pieds " Tafnouti Hassan.
"Noyaux et abricots" Boccara Pierre.
"Farine et boites " Meddeb Azzedine.
"Trimoline et hameçons" Cohen Gilbert.
"Bouteilles et bouchons" Yaffe Michou.
"Oiseaux " Hamami Hamda.
"Du clairon " Daoui.
"Filets et nasses" Norito Jacques.
"Tiro" Haddouck Clement.
"Chien" Garcini Simon.
"Fax et Rapports" Fitoussi Max.
ETC.......
Je prie tous les autres guerriers et aides de camp qui n’ont pas eu leurs médailles et insignes en temps voulu de bien vouloir retirer leurs certificats de combattant ou de me “e-meler” accompagné d’un timbre. FIN.


Ouf......NEKHT (je me suis fatigué).......je ne ferai plus des guerres bidons.

BIENTOT LE RECIT DE EL BRAVO LE MATADOR
DANS LES VOYAGES DU COMTE ALBERT