Archive jusqu'au 06/décembre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Novembre-Decembre 2002: Archive jusqu'au 06/décembre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ilian Tsenov (Ilian) le vendredi 06 décembre 2002 - 02h37:

Ou est SOUS UN SOLEIL DE PLOMB- troisieme partie?
C'est passionant. Merci Albert

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 05 décembre 2002 - 20h41:

ANNONCE PUBLICITAIRE.....BIENTOT SUR VOS ECRANS EN CINEMASCOPE....

'MACUMBA'


'……Atibo-Legba, l'uvri baye pu mwe, agos! Papa-Legba, l'uvri baye pu mwe, Pu mwe pase, Lo m'a tune,m'sali loa ,Vodu legba, l'uvri baye pu mwe,Pu mwe sa ratre,Lo m'a tune m'a remesye loa-yo, abobo.

( 'Esprit Legba, ouvre-moi la porte.. pour que je puisse entrer, Je voudrais saluer l'esprit L'Egba, Ouvre-moi la porte pour qu'il puisse entrer chez moi. Je lui offrirai quelque chose.)

Le Brésil fascinant. Tant par sa population chrétienne mais aussi fétichiste ......A SUIVRE..

ALBERT LE COMTE DE LA GOULETTERIE DES FOUCHIKS...ET BANNIS BANNIS MAIS PAS BANNI...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 04 décembre 2002 - 20h44:

L'ENFANT DE LA GOULETTE.

Toute ressemblance avec des faits connus, des personnes fictives ou imaginaires n'est que pure coïncidence.


RESUME/

Uri Ben Yèhuda s'installe en Israël, à l'âge de 18 ans. Durant une mission il fit prisonnier un soldat égyptien du nom de Mustapha Ben Raham. Ils deviennent amis. Marié à Rébecca, ils ont trois enfants, dont un fils Avner, jeune para qui tombe entre les mains des égyptiens au cours d'une mission. Il est incarcéré. Lors de son évasion, grâce à la complicité du commandant Mustapha, sa voiture est touchée par une
bombe. Il tombe dans le coma, retrouve ses esprits après quelques mois, surveillé en permanence par la fille Sonia, une jeune femme mariée à un haut fonctionnaire égyptien, muté à l'ambassade de Paris. Sonia est la fille du commandant égyptien qui n'est autre que Mustapha Ben Raham. Sonia tombe amoureuse du jeune Avner. Elle décide d'aller lui rendre visite en Israël. Durant leur étreinte un commando palestinien, des terroristes, les surprirent et les abattent d'entre les ceps de vignes.
On confie l'enquête au commandant Mordekhai Hur, 'Morkh' qui découvre que le jeune femme assassinée n'est rien d 'autre que la fille du commandant Mustapha Ben Raham.
Il fait part de sa découverte à Ury. ….


'……..Quelques heures plus tard, l'information fit le tour de toutes les rédactions du pays et de l'étranger.
L'affaire Sonia/Avner était sur la place publique et même dans le parloir des politiques.
Les titres des journaux du soir et du matin ne parlaient que de ça occultant les évènements du jour. Une affaire, ce fait divers peu banal, alimentait les périodiques à sensation en mal de scandale. C'était devenu une affaire d 'état. Comment la fille d'un haut dignitaire du régime, sous Sadate, a-t-elle pu trahir son pays, le déshonorer ainsi, en forniquant avec un juif, un israélien......? On parla d 'espionnage. Dans les alcôves.

Une littérature mensongère échauffait les esprits sur cette relation assassinée.
On parla d 'honneur mais non d 'amour, car les sentiments ne valent pas grand chose dans ce genre de situation où tout est bon pour discréditer l'assassinat de deux jeunes gens qui ne faisaient que s 'aimer. Pour un temps. Mais voilà, l'identité des victimes ne souffraient d'aucune compassion. Le coran ne peut s'unir, sans soulever les passions, à la thora. D'un côté comme de l'autre, les interdits sont vivaces. La loi de D ieu a été bafouée et ses règles les plus élémentaires violées.

Des deux côtés du canal, les cancans allaient bon train. Dans les souks du Caire et d'Alexandrie le narguilé se fumait avec des refrains de haine envers 'la prostituée'. Ce drame d'amour à la fin d'une crise était mal choisi.
Sous un soleil de plomb.


On destitua le commandant de son poste. Officiellement mis à la retraite ; réellement, on le renvoya comme un malpropre. Tandis que son gendre, fut rappelé urgence de son poste à Paris, s'entendit signifier sa mise en congé, pour une durée indéterminée.
Cette destitution marqua un tournant dans la vie du 'retraité'. Il fit le sermon sur la tête de sa fille, de retrouver les coupables même s'il devait y passer tout le restant de sa vie à les chercher.

Sous un soleil de plomb.


Sous le choc de la nouvelle de la mort de son fils, Rébecca perdit la parole.
Elle n'avait plus rien à dire et le silence vaut mieux que toutes les paroles d'or que l'on peut émettre. Elle vivra son chagrin dans le mutisme.

Les semaines passaient et l'affaire Sonia/Avner fut reléguée aux oubliettes. Les affaires d'amour ne méritent pas qu'on s 'y attardent au-delà de ce qui est normal.
Contre toute attente le Président Enouar El Sadate ( El sallam ââli) crée l'évènement historique du siècle en se rendant en Israël. A Jérusalem. Ce qui inaugura par la suite une nouvelle page dans les relations Israelo/ Egyptiennes. Quelques mois plus tard. Les deux parties égyptiennes et israéliennes en pleine tractation signèrent la paix, sous les auspices du président américain Jimmy Carter et en présence du Président Sadate et du Premier ministre Menahim Beguin en 1979.Une paix signée après trois douloureuses guerres et de nombreuses minis crises. Suivront les Jordaniens qui dans leur empressement 'offrirent' aux israéliens la Cisjordanie, sur un plateau d'argent en guise de récompense. Le petit Roi peut 'dormir' tranquille, son royaume est sauvé.

Ils préférèrent mettre un terme à un fait divers sans grande importance. Minable.. Sic. On tourna la page.
Uri, non-remis de cette perte, n'avait qu'une pensée. Venger la mort de son fils, coûte que coûte.
Les deux pères, dans une communion d'esprit, s'étaient donc juré de venger la mort de leur enfant.
L'un comme l'autre ne pensait qu'à ça.
Après plusieurs mois de réflexion et de rabâchage d'idées, le commandant Mustapha prit sa décision, celle de se mettre en contact avec Uri. Il décrocha son combiné afin de se mettre en rapport avec un ami fidèle qui travaillait aux affaires étrangères égyptiennes. Un ancien compagnon de lutte :

'Si Enouar.......Sabah èl khir......!'
( …….Bonjour…!')

Et de lui expliquer sa démarche, celle de se rapprocher par des voies non diplomatiques avec Uri. Il mit au parfum son ami du projet qu'il comptait mettre en oeuvre.

Tarèf Si Moustapha…! El jew èlli moughoud fèl wakt èl hadder mè ouch ahssèn, khèlli èl amar i fout ou badin èl nèttassèl bèl j'mââ ââlââ toul èl khèt..'
(' Mais tu sais Mustapha...! Les conditions actuelles ne sont pas propices à ce genre de projet, laisse encore le temps et je m'occuperai de toi….!')
En réalité le l' Enouar Soudani, n'était pas disposé à aider son ami malgré les relances du retraité forcé. Du banni. Il craignait, à juste raison, quelques fuites dans son entourage qui lui vaudraient certainement le même sort que son ami. Il préféra tergiverser sans rien promettre à son compagnon de lutte. Las d 'attendre une réponse incertaine, le père Mustapha décida de faire cavalier seul, ou plutôt de rencontrer son 'ancien ami Uri’ pour lui proposer dans les détails son projet de vengeance. Il ignorait évidemment que le Ben Yehuda nourrissait aussi de son côté le même sentiment.

Les armés d'Israël occupent le sud Liban. Beyrouth est investit. Des combats sporadiques de rues entre Israéliens et libanais mettent à rudes épreuves les anciens vainqueurs du Sinaï. Bref devant la dureté des combats et le nombre élevé de perte d'hommes et sous la pression des états occidentaux, Israël se retire de la capitale pour bivouaquer au sud Liban. Elle occupe une vingtaine de km à l'intérieur des terres libanaises, établissant une zone tampon, un nomand's land , entre eux et les agissements des fanatiques terroristes du Hezbollah ( d'obédience iranienne ) en association avec des groupuscules palestiniens dont les chefs, installés en Syrie, bien à l'abri, coordonnent leurs actions contre les mochavs, villes et kibboutz frontaliers au nord d 'Israël sous la protection tutélaire du Hafèd.

Les évènements qui suivront dans le futur pousseront les autorités israéliennes à quitter cette partie pourrie du Liban. Cet abcès virulent. Pour laisser la place à des mercenaires barbus, équipés par la Syrie, l'Iran et l'Iraq plus enclins à servir de détonateur à ce premier pays plutôt que de servir une cause, qui n'est pas la leur. Quant au Liban, asservi par son voisin, il a perdu sa liberté politique tant intérieur qu'extérieur

A Suivre……………

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 03 décembre 2002 - 19h06:

BOKER TOV
SABAH NEL KHIR OU NARKEM ZIN YE RAJELLEH
BUON GIORNO
GOOD MORNING.

Petits souvenirs d 'écolier…..

Mon professeur de français Mr Desenty avait un faible pour moi. Il eut l'idée saugrenue, un matin, à l'heure où je baille aux corneilles, de me héler, sans que j'en sois averti. Et comme d'habitude
'je saursautasses' par surprise.

' Parlez nous ' me dit il ' 'DU ROUGE ET DU NOIR' de Stendhal'….Monsieur SIMEONI.!'
Drôle de question…pour un philosophe de ma nature.

Devant tant d'impertinence, je mis mon moteur de recherche, cher à mon ami FERNAND en route.

Je réfléchissais mes amis à cette impromptue question, cherchant comme d'habitude 'une soufflerie
amicale', une voix fraternelle de voisinage pour m'aider à répondre. Rien, Chey, eux que je soutenais dans les épreuves sportives, les voilà, mes camarades de rangées, plongés dans un silence si confus que je m'interrogeais sur leur présence. 'Ont' ils au moins entendu la question….?
Me suis- je demandé dans mon subconscient submergé par tant de lâcheté…..

Je pris fait et cause …..pour ma personne et dans un élan de savoir, je balançais à l'aveuglette ce que je croyais être la juste réponse………

' Oui ……Monsieur c 'est la couleur du maillot de mon équipe L' U .S . G …..Rouge et Noir….!'

Au silence mortuaire s 'ajouta un silence si funèbre que je me suis mis à penser que je mettais peut être trompé de couleur…….

Depuis ce jour, mon prof a compris que mon 'intellectuositè' dépassait le quotient intellectuel d'un âne en culotte courte.

Nous avons donc conclu, depuis cette épreuve, un pacte tacite, celui de ne plus m 'interroger.

Ah….! Quel délice…..!'

Vous savez, aujourd'hui, j'ai plus acquis en intelligence qu'en matière grise. Surtout avec mes noirs.

El rab ta èl bèmaa….Houè ennè…Y' à longtemps….Depuis je sais compter …..mon argent.
________________________________________________________________________________________


Monsieur NOLLO, prof de maths, un raciste, pas un Maciste, notoire me demanda à cette époque de lui tracer deux lignes franchement parallèles……Quelle question. Au tableau noir en plus…..

Je haussais, les épaules avec dédain et, comme d 'habitude, mon cou, pris soudainement la forme d'une grand courbe écliptique, un retournement à 180 ° cherchant une voix compatissante pour infléchir le cours des évènements qui commençaient à prendre une tangente septentrionale….C'est comme ça qu'on dit…?

Une voix, petite, mais presque chuchotante m'indiqua la voie à suivre…
.
'Comme les rails du T G M……!'

Je ne pouvais le remercier sans attirer le regard mauvais de mon instit.

A chacun sa HOKHMA.

Je lui dessinais mon petit train LE T G M.

Quant aux parallèles je préfère la verticale, ça c'est du solide.

ALBERT LE MATEUX....PHIL....EUX....OSOPHE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 03 décembre 2002 - 18h08:

LES MÉMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT ).
PHOTO.

18/06/89


'.....TICS , MANIES , HABITUDES ET DEFAUTS GOULETTOIS....'

Tics et manies .......en voici quelques une triées sur le volet....

-'Baïza....se pointait tous les soirs vers les 2 heures du matin sous notre fenêtre
de la rue Pasteur pour 'gueuler ' 'AAAAAAAAAAAYOUCHHHHHHHH '.( Surnom de mon père .( Il me la fait à Paris devant ma boutique , il n'y a pas si longtemps de ça ).

-Gil..... allait et venait sans discontinuer sur la grande avenue de la Goulette avec un transistor sous les bras.

-Pérez parlait avec ses poules tandis que Mme J......se disputait avec ses chats.

-Braitou el Kais (le verre ) fourrait ses doigts dans ses narines pour en retirer et rouler sa petite pâte (bijilouch ) qu'il balançait à la volée .Atterrissage assuré.

-Couscoussio s'installait au cinéma REX qu'accompagné.....d'un paquet de gâteaux ainsi composé.....7 mille feuilles , 1 bouteille de lait , et un casse croûte
bien ' harissè sauce Halfon '.


-Benjamin Tcha Tcha Tcha remplissait ses sandwich tunes au rythme de cette berceuse.

-Notre ami Daoui , ancien boxeur et pétrolier boxait l'air quand il prit sa retraite a 35 ans. Il répétait souvent 'Qobarra allik ya Daoui....'

-Ro......, ' actrice figurante et danseuse professionnelle ' , surveillait presque
tous les jours son visage ........il s'est arrêté à son 10 ième lifting.

-Un propriétaire du Rex .....servait ses fidèles clients et clientes , en pyjama derrière son guichet le Vendredi soir.

-Petit gosse , 28 ans , pratiquait la mas.......à tout heure du jour......voilà pourquoi sa cervelle était rétrécie.

-Braitou le tailleur , ramassait à longueur de journée du papier journal qu'il fourrait dan les poches de son pantalon , pour 'ses patrons ' .Ce qui le faisait ressembler de profil à une poire avec deux ' énormes culottes de cheval.

-Un quincaillier de la place, énorme et présentant une grande hernie, placarda un jour, sur la porte de sa boutique 'Cherche jeune homme ou jeune fille pour travailler ‘. En réalité, c'était pour éventer ses deux énormes citrouilles qui pesaient au-dessous de son bide.

-La Fenêtre -libraire servait par sa fenêtre du rez-de -chaussée - ses cahiers et ses crayons avec ses doigts 'psalouloubialisès'.

-' Michèlino', le coiffeur de la petite Sicile, mettait trois heures pour couper les cheveux .......par crainte de se couper les doigts ......et quand il avait un client il fermait porte et volets à double tour..... de peur qu'un deuxième n'entre..............Par la fenêtre aussi...!

-Abdessalem 'Jockey', grand poids( 120 k sur la bascule devant témoin ) sans moustache, récolteur de paris mutuellistes, demanda un jour à Loubia ( le cocher ) de lui prêter ses deux chevaux moisis.......pour disait- il s'entraîner sur le sable de la plage....Un phantasme sans doute......

-Loubia, le même cocher ingurgita 8 plats d'haricots .......sans payer la tenancière .......d'où son surnom........

-Bir.....le boucher demandait toujours à ses clientes.....' Enhatlèk tarf ktèf ....?.' Une obsession ( je t'ajoute un morceau d'épaule...? ) ..... sans doute une affection particulière pour les épaules des........vaches.)

-Moumou dit El Règual ' se flattait d'avoir un grand et gros zi.. Il prétendait casser des noix avec son instrument qui lui servait dès fois de trépied.....

-Un vieil arabe , tout ratatiné , installé avec son étal (nesba) à proximité du Rex , vendait toute sorte de petites choses , glibettes , sucettes , zgougous = graines de pins , noix de coco , bonbons , karoub au détail ...etc.....il nous traitait en gesticulant de , 'Ya ould en nèyékè =fils de pute ' quand on lui faisait un larcin.

-Kilani dépourvu du sens de l'orientation quand il est ivre mort confondait souvent les escaliers de l'immeuble avec la porte de sa maison sur rue ...Pour éviter ce genre d'ennui, sa femme posait un canoun avec du charbon ardent devant le seuil de la maison.....genre sémaphore.....afin que son mari trouve la bonne issue 'de secours '....Un jour ....elle oublia le celui çi.....tandis que la voisine sortit le sien........il se retrouva dans son lit......puis 48 heures au poste de Police pour expliquer avec beaucoup de pleurs que c'est sa femme qui lui a fait le coup.......

-A l'Hacienda ........le jasmin de Roger Lelou allait immanquablement 'voler ', tous les soirs, chez sa maman Marie assise aux premières loges, quand son tour de danse et de chant se terminait.......

-Notre ami Bianco de l'Hacienda, grand ami de mon père, me disait 'Dis à ton père de venir ...' ....chaque fois que je lui disais 'c'est mon père 'Ayouch ' qui m'envoie.....'
Cela voulait dire va payer ton entrée.......


LA GOULETTE EN TIC ..TAC....
.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 03 décembre 2002 - 00h59:

Crónico d’El-Fenech : El Ladino.

Cuatro Canciônes de Cuna por nuestro hermano DON ALBERTO della Mancha.

Respóndemos
Respóndemos,
Dio de Abraham,
respóndemos!

Respóndemos,
Él que respónde en la hora de voluntad,
respóndemos!

Respóndemos,
pavor de Yitshak,
respóndemos!

Respóndemos,
el que respónde, en hora de angustia,
respóndemos!

Respóndemos,
Fuerte de Yaakov,
respóndemos!

Respóndemos,
Dio de la merkava,
respóndemos!

Respóndemos,
O Padre piadoso y gracioso,
respóndemos!

Una pastora yo ami
Una pastora yo ami, una hija hermoza,
de mi chiques que l'adori, más qu'ella no ami,
de mi chiques que l'adori, más qu'ella no ami

Un día que estavamos en la huerta asentados,
le dixe yo: "Por ti mi flor, me muero de amor,"
le dixe yo: "Por ti mi flor, me muero de amor."

Nani, nani: Canción de cuna
Nani, nani, nani,
nani, nani, quere el hijo,
el hijo de la madre,
de chico se haga grande.

Ay,
ay, durmite mi alma,
durmite, mi vida,
que tu padre viene
con mucha alegría.

Ay, avrimex la puerta,
avrimex mi dama, avrimex!
Que vengo muy cansado
de arar las huertas.

Ay, la puerta yo vos avro,
que venix cansado,
y verex durmido
al hijo en la cuna.

"Morena" me llaman
"Morena" me llaman,
yo blanco nací,

"Morena" me llaman,
yo blanco nací.

De pasear, galana,
mi color perdí,

De pasear, galana,
mi color yo perdí.

De aquellas ventanicas
m?arronjan flechas,

D?aquellas ventanicas
m?arronjan flechas;

Si son de amores,
vengan, vengan derechas,

Si son de amores,
vengan derechas!

Extrait du Grand Livre : El Ladino Bravo

Wnes Berdah y El-Fenech El Cartaginés Errante Della Goletta

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 02 décembre 2002 - 21h42:

D IEU EST AFFECTUEUX ET IL FACILITE LES CHOSES. PARDON, je viens de le publier en haut sans relire.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 02 décembre 2002 - 20h31:

SUITE DU ROMAN SOUS UN SOLEIL DE PLOMB 2 Chapitre 1

ALBERT SIMEONI
L'ENFANT DE LA GOULETTE.

Toute ressemblance avec des faits connus, des personnes fictives ou imaginaires n'est que pure coïncidence.
Je remercie mon ami FERNAND pour les quelques corrections qu'il a bien voulu faire ainsi que mon ami Sarfati pour la traduction en hébreu.


Résumé de la première partie.

Uri Ben Yèhuda s'installe en Israël, à l'âge de 18 ans. Durant une mission il fit prisonnier un soldat égyptien du nom de Mustapha Ben Raham. Ils deviennent amis. Marié à Rebecca, ils ont trois enfants, dont un fils Avner, jeune para qui tombe entre les mains des égyptiens au cours d'une mission. Il est incarcéré. Lors de son évasion, grâce à la complicité du commandant Mustapha, sa voiture est touchée par une
bombe. Il tombe dans le coma, retrouve ses esprits après quelques mois, surveillé en permanence par la fille Sonia, une jeune femme mariée à un haut fonctionnaire égyptien, muté à l'ambassade de Paris. Sonia est la fille du commandant égyptien qui n'est autre que Mustapha Ben Raham. Sonia tombe amoureuse du jeune Avner. Elle décide d'aller lui rendre visite en Israël. Durant leur étreinte un commando palestinien, des terroristes, les surprirent et les abattent d'entre les ceps de vignes.

4/10/2002


'Sous un soleil de plomb...'

Les quatre terroristes eurent le temps de s'évaporer dans la nature, repassant la frontière Israelo / Syrienne.

Le bruit de la mitraille, alerta les hommes et femmes du Kibboutz.
Ils découvrirent les deux corps nus, criblés et ensanglantés dans une étreinte d'amour macabre. Le seul et dernier acte pour l'un et qui sait le nombre de fois pour l'autre.
Uri et sa femme, sans les enfants, effondrés par le spectacle, ne purent contenir leurs cris et larmes. Le ciel, lui-même, s'était refermé au-dessus d'eux afin de ne pas déranger D ieu, ses anges et ses saints par leurs trémolos. Le chagrin est entré en eux alors qu'ils étaient bien heureux à fêter, chez leurs amis, le début de la vendange.

Le début de la vengeance qui commence à germer dans la tête d'Uri..

Sous un soleil de plomb.

Une demi-heure plus tard, 'La Mistarah' ( Police) suivie par un contingent de l'armée, arrivait sur les lieux pour les constations d'usage. C'est en fin de compte, l'intendance militaire qui prit les choses en main, estimant que les tueurs palestiniens, venaient de l'extérieur. L'enquête fut confiée au commandant Mordékhai Hur ( SLAMA à la Goulette ), un habitué

de ce genre d'affaire et surtout connu pour son intelligence. On l'avait d'ailleurs surnommé 'MORKH' ( la tête). Performant, et surtout implacable, cet ancien nageur de la Goulette, avait fait son Alya à l'âge de 19 ans, laissant ses parents au pays. Ces derniers quittèrent la Tunisie au mois de JUIN 67, pour s'installer à Paris, du côté de Belleville, dans un premier temps, au n° 100 de cette rue. Puis ils déménagèrent cinq ans plus tard, pour se loger définitivement dans les beaux quartiers. Une de leur fille MATHILDE, chirurgien-dentiste leur offrit un beau logement du côté du parc Montsouris.

Mordékhai, depuis son jeune âge, était imprégné par cette idée d'aller vivre en Israël, d'ailleurs ses parents l'avaient compris. Il avait fréquenté un groupe de scout, les éclaireurs Israélites de L'Herzelia, et c'est là qu'il fit connaissance avec sa petite amie, Claudine, qui le suivra plus tard au pays du lait et du miel. Et du sang.

Ils se marièrent sans grande pompe.

Il fit son service militaire et demanda à faire carrière dans l'armée de terre. Aimé et respecté par ses amis et sa hiérarchie, il gravit méthodiquement les échelons de l’armée, jusqu'au grade de commandant. On lui confia une unité pour surveiller la frontière Nord d'Israël, la plus sensible et pour cause, la Syrie et son dictateur, Hafez El Assad, nourrissaient une grande haine contre l'état juif.

(Il mourra avec son poison, quelques années plus tard sans assouvir son illusion, celle de récupérer 'son Golan', de son vivant. Mellah Raha mennou. NDLR.)

Il était sur les lieux, accompagné par ses hommes, deux druzes et trois jeunes natifs du Maroc. Il releva les quelques éléments nécessaires à son enquête, douilles, empreintes, traces de pas etc.....et un bout d’étoffe accroché et oublié par les tueurs sur une branche de vigne, qui ne laissait aucun doute sur l'origine des tueurs. Un morceau de tissu imprimé, pied de poule. Le keffieh à frange cher aux palestos.

' Ha… ! ze simane….. !' Se dit 'il dans sa tête.
( 'Ah…..! C'est signe...'

Ses pas le conduisirent vers la ferme des Uri, au chevet des parents, meurtris, du jeune Avner ; laissant ses hommes occupés à terminer leur macabre besogne.

Sous un soleil de plomb.

Le colonel 'MORKH', en vérifiant les papiers d 'identité de la jeune SONIA, eut un haut le cœur...
La jeune dame trucidée était égyptienne, et là, il fit un effort surhumain pour ne pas vaciller... '


' Mitsryia po… ? Ba khor haze? Ba kiboutz haze …? Aval ma hi ba’a lassote kane…? Se dit - il en son for intérieur…
('Une égyptienne ici…? Dans ce kibboutz perdu….? Mais que vient t'elle faire là…?')

Il prit son téléphone portable…

' Allo… Yacob… ? Kane Morkh medaber… ! ani zakouke lemeyda…! Ata moukhane livdoke, bevakasha, et sheme habakhoura hazo…!”
('Allo…Yaccov…..? Ici MORKH….! J'ai besoin d'un renseignement …! Peux tu vérifier s'il te plait le nom de cette jeune fille…..!')
Un quart d'heure plus tard.....Le renseignement crépita dans ses oreilles abasourdies....

Il apprit que la jeune SONIA est la fille du commandant Mustapha Ben Raham..


' Shit… ! eizey sipour….. !'
('Merde…! Quelle histoire……!')

Il avisa le père Uri de la nouvelle.
Uri n'en revenait pas. La fille du commandant...Celui qu'il avait sauvé et qui avait secouru son fils de la mort.Ses idées s'embrouillèrent sur l'instant tandis que l'enquêteur...


' Uri…! Ani khayav lehodia be ofene rishmi lamatey haklali… al zehout hakorbane…!
('Uri…Je dois avertir officiellement l' état major…sur l'identité de la victime….!')

« Ken… ! Beceder… ! Aval oulay adife lehodia le avi’a lifney she haitonim yakhtefou et hasipour?
('Oui…..! OK…! Mais ne vaut t'il pas mieux avertir le père avant que les journaux ne s'emparent de l'affaire…?')


' Beceder…. ! '
'Ok……!'

'Titkasher le’alouf Amit… ! Vehasber lo ethamatsav…. ! Toda Morkh…. ! »
('Appelle le colonel Amit……et explique lui la situation……! Merci Morkh…!')

A suivre……..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 02 décembre 2002 - 20h27:

27 RAMADAN...

EL HAJ KLOUF….' 19

Dans le rôle de SI EL HAJ……………..BREITOU
…………………SIDI ALi………………….JEX…..
…………………OMI TRAKi……………….CHANEZ
…………………ECK'HTI ZOHRA……………..BICHETTE

Mise en scène ALBERT…………..Paroles d' ABRAHAM
DECOR……….SLIM BEN DEBA…
MUSIQUE…….TAWFIK L'INDOU…..
LE BIJOUTIER MOUMOU………FERNAND.
1° Assistant……………………………J.P.P. J J J
2° Assistant……………………………WNES
3° Assistant……………………………ZBIB EL AKRI.

Joué au théâtre de LA GOULETTE CASINO …Sous la direction de Monsieur MEYER…..Assisté par Monsieur Hai Victor.
Sketch en UN ACTE…de naissance.
Bessmèllah èl raham èl rahim…
Mouatinèt, Mouatinout,……..! Ekhèwoutti èl tounsè…SAHA CHRIBETKOM
Fèl …………………. ta ch'ahar Ramadan, él moukaddèss…
(Au ……….. jour du mois de Ramadan le sacré…
Breitou mtâ Sidi Mardoum, ou Halfa- Ouini yè narri…J J J J I kââ'dèlkôm… Vous présente….


'…EL HAJ KLOUF….'
( Celui qui se mêle de tout)
( EST/CA)

Finale de coupe de Tunisie. EST/ CA.

S' il Haj est sur le gradin, ll supporte son équipe l'Espèrance de Tunis ( (Taraj él riadi)

Il vocifère…… ' Emchi….! Enti Emchi….! Yè si Tmimi…!
('Vas y…..! Vas y……! Tmèmi….!')

Un supporter clubiste….

'W'in yèmchi….?'
('Il va où….?')

Lui……………….' Yèmchi ââlla ou'jèk hnèch…..!'
(' Il va sur ta face….un serpent…!')

Le supporter……' Ahhhh….! Hnèch……?'
('Un serpent….?')

Lui……………….' Lèf'ïïa…..!'
('Un monstre…!')

Le supporter……' Lèfïïa…..?'
(' Un monsre….?'

Lui……………….' Tèzèk….!'
('Qu'il t'emporte….!'

Le supporter……' Tèzni…..?'
('Qu''il memporte….?')

Il hurle son favori…

Lui………………' Emchi…!Yè si Tmèmi….! Emchi….!' Dézlou edèf èl Atouka….!' ( Attouga ancien gardien de l'equipe nationale)
('……………………………Marque lui un but…A cette 'Poule')

Le supporter…..' Dézlou édèf….?'
('Marque lui un but….?')

Lui……………..' Zouz éddèfèt…! Oukkèn i hab…!'
('Deux même , s'il veut….!')

Le supporter….' Zouz…..? Bèllèhhhh….!'
(' Deux…..? ¨Par D ieu….!')

Témim marque …..Du moins…

Lui il hurle de joie…. ' Eddèfffffffffffffffffffffffffff….! EDDEFFFFFFFFFFFFFF……!'
('But….! Butttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt…..!')

Le supporter……… ' Lè fèl poteau….! Mè jnah….!'
(Non…..! Ratè..!Sur le poteau…! Il n'a pas réussit…!')

Le haj.....................' Esskèt yè jahch....!'
('Tais toi grosse mule….!'

Le supporter………' Téss'tallou….!'
('Vous méritez….!')

Le Haj……………..' El hakèm mèch'ri….!
('L'arbitre est un vendu….!')

Le supporter……..' W'enti bèch en b'ïï'yak…!'
('Et toi je vais te vendre….!')

Le Haj…………….' Tbïïe'ni…? Bèch…..?'
(' Tu veux me vendre….? Avec quoi….?')

Le supporter……..' Bèl foul…! Mèghir kchour…..!'
(' Avec des févs….! Mais sans les épluchures…!')

Le Haj…………….' Yè fésséd'
('Pourri….!')


:) :) :)
Dédiée à mes amis Slim, Tawfick, Jex, Amsou, Chanez et Reine.
D'après une inspiration de Hamouda Mï'ïali..
('Toute ressemblance avec des personnes récentes ou passées n'est que pure coïncidence

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 02 décembre 2002 - 20h24:

RABY HN'IN OU I SE'EL...
D IEU EST AFFECTUEUX ET IL FACILE.
De toutes les façons plusieurs maximesd seront intèrnè ici, afin que ceux qui ont oubliè les paroles de leurs ancêtres reviennent leur reviènnent en mèmoire.
ALBERT L ENFANT DE LA GOULETTE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Yael Deitz (Mexico) le lundi 02 décembre 2002 - 01h44:

Albert, tes paroles me font pleurer. Moi je sais pas m'exprimer comme toi. Je parle le francais comme une vache espagnole, l'espagnole comme une vache hollandaise, l'anglais comme une vache mexicaine et l'hebreu comme une vache tout court.
Il y a tout de fois des mots judeo-arabes qui soudain reviennent a ma memoire, des mots qui paraissaient etre enfouis a jamais et que tu fais revivre au fond de mon coeur.
"Rabbi khnen, Rabbi essahel" (tu veux bien me corriger stp?)
Il y a des mots qui ne peuvent traduire nos sentiments et des sentiments qu'aucun mot ne puisse traduire.
Tout comme D.ieu est UN, notre peuple est unique. Malgre les distances qui nous separent et nos divergences, nous restons les maillons d'une chaine incassable.
Mes voeux de bonheur et de PAIX les plus sinceres a toi et a tous ceux qui te sont chers.
Yael

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 01 décembre 2002 - 11h03:

MEXICOOOOOO.....MEXICOOOOOOOO.....!
Oui c'est ALBERT qui vient par sa voix du fin fond de sa petite ville fleurie, en ce DIMANCHE de grisaille comme le sont tous les dimanche de France. Il te souhaite aussi HAG SAMEAH et surtout que la lumière cette annèe vinne inonder ta maison, je te souhaite que ta LUMIERE, ton mari revienne auprès de toi feter l'an prochain la HANOUCA.....MEXICOOO....! MEXICOOO....! Quand une dame comme toi souffre de ce genre d 'absence soit en sur, qu'il y a quelque part des hommes et des femmes qui dans le silence de leur alcove prient pour toi afin que tu retrouve la sérènnitè perdue depuis ces longues annèes.Ton coeur es pur et je sens même de loin, cette douceur, cette affection sans arrièrre pensée qui couven en toi?Une maxime de nos pères dit ceci...' EL LAKHRA KHIR MEL BDOU', la fin est meilleur que le début'
Soit patiente car telle est la vertu de nos mamans et gandes mamans dont je suis imprègnè.
El AKAL, la raison wèl REZN la sagesse font partis de vos vertus , vous les femmes.Ahmèl , supporte, la souffrance mais ne faiblit jamais toi qui a la thora dans ton coeur. RABY MYAK

-Mesdames, Messieurs, mes chers amis Harissiens,

Je viens encore une fois vous dire que Janet et moi jouions la comédie et que mon actrice a joué parfaitement sa partition comme Jex, Ariane ou Darmon et les autres qui m'ont suivi et à qui j'avais demandé de critiquer ma pseudo photo.
Cette brouille n'en était pas une et notre prestation fut à la hauteur de notre savoir faire…..Janet m'a même félicitée mais a eu de la peine au moment où le petit enfant de la Goulette a chanté, cela n'était pas prévu au programme ni à ma partition. J'ai donc ajouté ce morceau à mon délire.
Janet est une dame que j'aime beaucoup et jamais je ne me permettrai de lui faire quelques remarques désagréables. Elle en ri et ne c'est pas du tout démontée elle m'a seulement dit…..
'Albert…! La seule chose que je regrette et que j'aurai voulu vous ressembler dans la façon dont vous tournez les choses…! Et tout votre talent est là…! J'en suis jalouse…
Madame Castro, raby ièchfik et vous avez encore devant vous encore beaucoup de temps à jouer, préparez vous je vais vous envoyer votre prochaine partition…
D'ailleurs je vais faire un récit ou une pièce sur ce mot LE VOYOU..Alors vous voyez, je fais feu de tout bois..
Reste….que je vais me lancer dans la peinture baroque oui dans le rococo aussi je cherche des pinceaux adèquats..et une palette d 'acteur ..de couleur..
Que la lumière divine viennent vous apporter la bonne santè JANET..
RABY MYAK