Archive jusqu'au 10/décembre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Novembre-Decembre 2002: Archive jusqu'au 10/décembre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 10 décembre 2002 - 20h07:

SOUS UN SOLEIL.....

ALBERT SIMEONI
L'ENFANT DE LA GOULETTE.

Toute ressemblance avec des faits connus, des personnes fictives ou imaginaires n'est que pure coïncidence.

RESUME/

Uri Ben Yèhuda s'installe en Israël, à l'âge de 18 ans. Durant une mission il fit prisonnier un soldat égyptien du nom de Mustapha Ben Raham. Ils deviennent amis. Marié à Rebecca, ils ont trois enfants, dont un fils Avner, jeune para qui tombe entre les mains des égyptiens au cours d'une mission. Il est incarcéré. Lors de son évasion, grâce à la complicité du commandant Mustapha, sa voiture est touchée par une
bombe. Il tombe dans le coma, retrouve ses esprits après quelques mois, surveillé en permanence par la fille Sonia, une jeune femme mariée à un haut fonctionnaire égyptien, muté à l'ambassade de Paris. Sonia est la fille du commandant égyptien qui n'est autre que Mustapha Ben Raham. Sonia tombe amoureuse du jeune Avner. Elle décide d'aller lui rendre visite en Israël. Durant leur étreinte un commando palestinien, des terroristes, les surprirent et les abattent d'entre les ceps de vignes.
On confie l'enquete au commandant Mordekhai Hur, 'Morkh' qui découvre que le jeune femme assassinée n'est rien d 'autre que la fille du commandant Mustapha Ben Raham.. Il fait part de sa découverte à Ury. Les journaux s'emparent de l'affaire SONIA/AVNER. Elle alimente les faits divers. Les relations égyptiennes sont auj beau fixe, la paix est signée sous les auspices, du Président Sadate et Menahim Beguin.
Les deux papas meurtris décident chacun de leur côté à vouloir venger la mort de leurs enfants.
Le Liban est occupé par les forces israéliennes qui campent dans les faubourgs de Beyrouth. Ury est mobilisé durant cette campagne qui va s 'achever sur le retrait des forces israéliennes de Beyrouth. Elles vont occuper le Sud Liban, un nomand's land. Arafat est expulsé, protège par les forces européennes, part en exil en Tunisie. Ury récolte des informations sur l'identité des tueurs.
Il est démobilisé quelques mois plus tard. Pendant ce temps, Mustapha, le commandant à la retraite, prend attache avec l'ambassadeur d 'Israël à Paris, le colonel Amit, pour lui demander de rencontrer en Israel Ury, dans l'espoir d 'aplanir leur plan de vengeance. Ils se rencontrent dans un hôtel a Nicosie.


'……..Gidéon Rochman franchit le contrôle de la police de l'air de l'aéroport Ben Gourion.
C'est sous ce nom d'emprunt que Mustapha Ibn Raham mit les pieds pour la première fois en Eretz Israël. Il fut accueilli par Uri. Le commandant fit connaissance avec Rébecca et ses deux jeunes filles. L'une d 'entre elle, Déborah était enceinte.

Sans perdre de temps, les deux hommes échafaudèrent leur plan. Sachant pertinemment que la tache ne sera pas facile. Uri avait déjà prit attache avec un ancien membre des services secrets le Shin Beth, qui lui remettait toutes les semaines des informations sur les habitudes des quatre terroristes. Il apprit que l'un d'eux devait se rendre à Athènes pour des soins médicaux. Il souffrait d'une maladie chronique. Uri fit part à son ami Mustapaha de son intention d 'y aller. Il savait le jour, le lieu et le nom de l'hôpital où devait opérer le patient. Habillés comme des touristes, nos deux compères bivouaquèrent à quelques distances de l'hôpital.
Quelques jours plus tard, les titres de la presse grecque...

'Abdellah Fathi, de son vrai nom alias Abou Simbal, numéro 3 dans l'organisation palestinienne est retrouvé mort dans sa chambre......'
Suivent les détails de sa mort. Arrêt cardiaque.

En réalité, Johanna Artaki, avait été embauchée dans le service du professeur Kossopoulos, trois mois avant l'admission du malade. Elle était chef de service du pavillon des cancéreux et n'eut aucun mal à pénétrer dans la chambre du tueur.
Elle avait introduit un poison indétectable dans le ballonnet qui alimentait le malade en sérum... On ne décela aucune trace suspecte à l'autopsie.

Le second dans la liste était un mordu des grosses cylindrées et de cigares venus tout droit de la Havane. l recevait sa cartouche de fumée puante, toujours de la même façon . Tous les mois.
Il avait exigé que son colis lui soit expédié, livré par la poste et estampillé par un code caché à la vue des postiers égyptiens, et cela afin d'éviter que son paquet ne soit piège et surtout qu'il provenait bien de la maison mère cubaine. Abou Noda, de son vrai Guizè Ben Rabbah était méfiant, et il avait raison…….

Il est 9 heures du matin en ce jour dans Gaza la misère, quand un sous fifre dépose un paquet bien ficelé. Son réceptionnaire en vérifia la provenance, le renifla et l'emporta bien serré sous son aisselle.
Il vérifia surtout le code secret. Tout était parfait. Il roulait depuis quelques minutes quand il eut une soudaine envie de fumer. Il s'arrêta sur le bas côté et se saisit de son colis 'encephalottè'. Il prit soin, pour plus de sécurité, de re-vérifier le code comme s'il était mu par un pressentiment. Il trancha la ficelle et découvrait le papier 'kraft'… quand une explosion assourdissante se fit entendre à dix kilomètres à la ronde.
Il fut déchiqueté par la déflagration.

Sous un soleil de plomb.

A SUIVRE....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 10 décembre 2002 - 14h52:

WNES,

Ou alors Winèm èl Ness Elli Sabrin..
('Où sont les gens patients...')
Tiens pour toi qui aime la Goulette et sa juriprudence..

Maisons-Alfort déclarèe ville fleurie depuis que nos maires ont plantè partout des pots et bac à fleurs.

Vague à l'âme.

Je suis fleuri dans ma ville d'Alfort.
Des capucines et des pensées en été.
L'hiver, du vert mais sans bouton d'or
Ca sent tout sauf les odeurs de mon port.
De ma belle Goulette en son temps fort.

L'algue marine titillait ma trompette de nez.
De la pointe du raz là où se dresse le sémaphore
Jusqu'au canal en passant par le Château fort* ( Charles le Quint)
Ignoré certainement par notre Beaumarchais.

Mes avenues étaient bordées de ficus.
Des arbres tordus aux branches ballantes
Leurs ombres dormantes, encore me hantent.
Je les longeais donc sans lire le Confucius

Aux Maisons d'Alfort, je suis un étranger
Venu perdu par un midi en fin d'un juillet.
J'ai posé sacoche, valise, femme et enfants
Pour une nouvelle vie, j'avais 45 printemps.

Un entre deux âges pas vraiment très ingrats ( quand même …!)
Ni vieux, ni jeune mais à point en tout cas.
Métro, boulot dodo à gogo loin de mon goulot * ( Halque Oued )
Qui est loin de ressembler à une vie de gâteau.

Là bas, y' avait M'Birèkh mon boucher
Qui me fourguait bââd*, tayhan* et jarret. ( testi-culs, rate… )
Ici ce ne sont qu'attributs, foi, et cotes de veau
Jamais servi dans ma langue arabe en judéo.
Nos coupeurs de viande juifs, se sont convertis
Au beau parlé français, aux quatre coins de Paris.

Plus de klaffèss, mayèdnouss oullè jélbènè ( céleri, persil, petits pois )
Ehdè kellou rah fèl ouakt élli jrè, tâânè. ( Tout cela est parti avec notre temps qui a vécu )

J'ai oubliè le bruit de la mer et le cri des 'blancs' mouettes ( blanches )
Pas même la Marne ne m'offre ses clapotis en vague, Madame.
Je n'entends que des bruits ronrons de voitures qui empestent
Par leur fumée acide et acre, l'atmosphère de mon vague à l'âme.

Je suis fleuri et blanchi à Maisons-Alfort.
Un peu aigri sans doute mais jamais marri
Car j'ai retrouvé la paix, moi le circoncis
Breitou Albert Abraham du nom Siméoni. ( Je suis corse sans air..):) :) :) :) :)

ALBERT L'ENFANT DE LA GOULETTE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 10 décembre 2002 - 10h49:

LES MEMOIRES D'UN GOULETTOIS
L'ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

18/06/89


'......GÉNÉRATION BLEK LE ROC ....'


Ma génération, 57 / 89 ...coïncide avec l'avènement de l'indépendance de notre pays, après plus de 80 ans de colonialisme ...donc à cheval en quatre cultures et identités différentes à savoir ...maltaise , italienne, française et judèo arabe ...la culture musulmane ayant pris les places vacantes quelques années plus tard.
J'ai eu beaucoup de chance à vivre ces moments uniques qui ont raffermi mes liens amicaux. Durant la période maltaise j'ai appris, 'Malta Hanina takel kobz oul sardina ', que les laitiers, vitriers, réparateurs de chaises en osier 'canevas ‘, tondeurs de chiens, moutons et autres étaient pour la plupart maltais, quelques-uns uns pêcheurs.
La période française, nous fit supporter ma voisine madame. Farmentier stérile, frustrée et esseulée du rez-de -chaussée - dont le mari était militaire de carrière en Indochine donc absent à longueur d'année - qui montait tous les soirs vers minuit à la terrasse munie d'un gros bâton pour frapper le sol et nous empêcher ainsi de dormir parce que dit ' elle, nous courrions -enfants -au-dessus de sa tête et ce bruit de 'cavalcade ' la perturber gravement ' yetiah chedda mille fois '. Avec La France, j'ai appris Vercingétorix, Jules César et ...Jules Isaac.........sans oublier la Bourgogne et l'Alsace...Blek le Roc ...Cassidy ....Buck John ....les Pieds Nickelés complètement fêlés de la tête ..Bibi Fricotin ...Spirou....Donald et Mickey etc....etc......tous mes amis étaient dans mon enfance , juifs , maltais et italiens quelques uns arabes. Les Italiens de la Picola Sicilia m'ont fait découvrir, les balancelles ' les tirars ' ( cageots à poisson ) le poisson à la criée, les filets de pêche que les vieilles femmes veuves - toutes en noire vêtue, 'enfoulardèes’, assises à même le sol des quais - reprisaient sous leurs doigts nervurés - sans se lasser- ces putains de mailles mille fois déchirées et rapiécée. Ils m'ont fait découvrir la communion et la confirmation des jeunes filles pratiquantes qui - vers leurs 12 ans -portaient un ruban blanc noué au bras gauche orné d'une ébauche de rose en tissu -le front ceint d'un serre tête blanc. Elles passaient après la messe et leur initiation religieuse chez les voisins du quartier - un petit bouquet de fleurs blanches à la main, pour nous embrassaier....Nous les félicitions chaleureusement et parfois on leur offrait un modeste cadeau. J'ai partagé avec eux la vénération de la sainte Madonna de Trapani (15/8 ).......Un spectacle haut, en couleur et plein de feux d'artifice. (Voir mon deuxième écrit - un poème - publié au tout début de mon 'interne...ment '' dans la boite 'Harissa ' chez mon ami Halfon qui m'a ' loué ', 3,6,9, gratuitement un petit espace avec fenêtre sur l'univers. Comme il se doit !

Voglio dire anchè chè tutta questa gente pertuda, quéstà ' fèlicità ' chè non si retrovèra più, è per mè una fatalita chè non dimentichèro. Mi scuso ma dovo lo dire sopratutto come molto dispiaciè.

La culture juive ....dont je suis issu et imbu ....Je la dois à mes parents qui , au tout début, parlaient judèo-arabe .......je la dois aussi au 'Kettab' -on ne disait pas à l'époque 'Yèshiva'-à cette syna de 'L' Hôpital ' - qui a vu ses bancs en bois , couleur marron devenir clair à force d'être usés jusqu'à la sève ...... à cette 'thèba' =estrade ) qui nous servait de lieu d'amusement .....à ce rabbin affublé d'une verrue au coin du nez et d'une mauvaise vue - j'ai oublié son nom -qui s'acharnait a nous inculquer les prières du livre ....nous étions pour lui des 'Rachas' ( mauvais- impies )....Qu'il nous pardonne de l'avoir fait courir autour de cette pièce de musé -muni d'un bâton - pour nous 'taper'.

A l'O.S.E on apprenait l'hébreu.

Au cinéma Rex -notre ' cinémathèque ' péteuse et 'roteuse' à souhait surtout pendant les séances du Vendredi soir après le couscous - on nous passait 20 fois dans l'année le même film rétréci....pour la même somme et qui devenait si court dans sa durée qu'on avait à peine le postérieur assis sur le strapontin que le film était déjà fini.........
Et puis .....lentement ......les musulmans ont pris la place .......Les Hattab , les Cohen, les Carbone , les Norito , les Croce , les Boccara......sont devenus Fèrid.....Hamda.....Taf......Emir.....Bouzguenda ...Yam Salah et des expressions circonstanciées comme ' dez etrab bssèdrék ' *....etc........j'ai entendu au tout début le tambourin du 'Boutbayla ' qui avertissait les croyants musulmans du début du jeun pendant la période 'ramadanesque '....puis à écouter la prière du 'Muezzin' tous les matins à l'aube , à midi et au soir .

J'ai appris que l'on pouvait, s' amuser et vivre autant avec les uns partis qu'avec les nouveaux venus ... Etre respecter dans ses convictions et sa foi .. Se faire apprécier en toutes circonstances ...bref me faire aimer en tant que juif avec mes nouveaux voisins qui ont eu pour nous les larmes du départ quand nous avons quitté le pays. Finalement tout ce que j'ai retenu - grâce à toutes ces cultures, si belles, si enrichissantes et si instructives - que la meilleure façon de vivre parmi n'importe quelle communauté et société, mixte ou pas, c’est d'être ....un être, un homme 'mêlé '......n'est- ce pas Monsieur de Montaigne ' l'essayiste '' ? ....juif génois converti.

Si je presse et compresse ainsi ma mémoire jusqu'à en faire sortir les pépins, c'est pour faire revivre à ceux qui sont partis prématurément de leur ville, certains évènements de leur après départ. . Malheureusement se raconter n'est pas faire vivre la carence ou l’absence d ' autrui ..c'est seulement faire partager avec lui une, des histoires qu'il n’a pas eu le temps de vivre pleinement .....une histoire qui a commencé sous un ciel bleu, un soleil chaud et qui prit fin brutalement.

Je suis fier de ma Goulette d'avant ...Je suis fier par tous ceux qui ont partagé un laps de temps avec moi.....je suis surtout fier d'être resté un goulettois honnête, aimant, pur et authentique.......un enfant dans ma tête quoi....!

* Malta la douce qui mange du pain et de la sardine.
*Qui pousse le sable avec sa poitrine ce dit pour un homo ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le mardi 10 décembre 2002 - 10h29:

Yéh Khouié Bébert.

El-Fenech te rends grâce de nous éclairer de ta science étymologique et sémantique, cependant, dans le sens où tu l’interprètes, ounès serait en fait dérivé de l’Arabe Nefsin qui veut dire les âmes, comme dans la fameuse déclaration : Koulou Nefsin Dayat Al Mout : Toutes Les Âmes Gouttent À La Mort, phrase qui fût énoncée dans le Coran.

WNES signifie en fait, et rien de moins ni rien de plus, en langage aéronautique, que les quatre points cardinaux, Whisky – November – Echo – Sierra : West – North – East – South.

Mais je retiens parfaitement ton interprétation, qui convient tout à fait à El-Fenech, le Jurisconsult et sujet du Bey de Hak El Ouet.

Triple bise et à bientôt.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 10 décembre 2002 - 09h40:

Mon cher Wnes,
Bonjour,
En judèo- arabe le mot Wnes ou Ounéss, veut dire compagnie, de bonne compagnie., Exemple

'Ourabi èl rajèl ehdè wnès ( Je vous assure que cet homme est là est de bonne compagnie..... il distrait...... il est intérèssant etc.....

le Théâtre de Breitou te remercie de l'honorer par ton savoir et t'es reconnaissant pour toutes les marques d'attention que tu lui portes, à savoir poèmes en diverses langues, ce qui lui donne une dimension universelle.
Merci mille fois. Et à tous ceux qui rentrent ici ajouter leur grain de sel,une médaille des' Petits poètes et acteurs Breitouniens' leur sera décernée prochainement, cela est valable aussi pour tous les intervenants même s'ils ne disent rien.

BREITOU de la part d'Albert

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le lundi 09 décembre 2002 - 22h00:

Chronicle of El-Fenech : The Hak El Ouet Son - Philosoph Student In Oxford.

In My Mother Lodge !!!

There was a Rundle, station master,
An’ Beazeley of the rail;
An’ Achman, commissariat,
An’ Donkin o’ the jail;
An’ Blake, cunductor sergeant-
Our Master twice was ‘e,
With ‘im that kept the Europe shop,
Old Framjee Eduljee.

Outside-"Sergeant! Sir! Salute! Slam!"
Inside-"Brother" an’ it doesn’t do no ‘arm,
We meet upon the level an’ we parted on the square,
An’ I was Junior Deacon in my Mother Lodge out there.

There was Bola Nath, accountant,
And Saul, the Aden Jew,
An, Din Mohammed, draughtsman,
Of the Sursey office, too.
There was Babu Chicekerhitty,
An’ Amir Singh, the Sikh,
An’ Castro of the fittin’ sheds,
A Roman Catholic.

We ‘ad n’t good regalia,
An’ our Lodge was old an’ bare;
But we knew the ancient landmarks,
An’ we kept ‘em to a hair.

An’ looking on it backwards,
It often strikes me thus,
There ain’t such things as ‘eathen now,
Except, per’aps, it’s us.

For monthly after labor
We’d all sit down an’ smoke
(We durs’nt give no banquets
Least a brother’s caste were broke),
An’ man on man got bukkin’
Religion an’ the rest,
An’ every man comparin’
Of the God ’e knowed the best.

So man on man got started,
An’ not a beggar stirred
Till mornin’ waked the parrots,
An’ that dam’ brain-fever bird.
We’d say’t was very curious,
An’ we’d all go ‘ome to bed
With Mohammed, God, an’ Shira,
Changin’ pickets in our ‘ead.

Full out of Gov’ment service
This wanderin’ foot ‘ath pressed
An’ bore fraternal greetin’s
To the Lodges East and West
Accordin’ as commanded,
From Ko’at to Singapore,
But I wish that I might see them
In my Mother Lodge once more.

I wish that I might see them,
My Brethren white and brown,
With the burlies smellin’ pleasant
An’ the ag-dan passin’ down,
An’ the old Khansannah snorin’
On the bottle-Khana floor,
Like a Brother in good standing
With my Mother Lodge once more.

Outside-"Sergeant! Sir! Salute! Slam!"
Inside-"Brother" an’ it doesn’t do no ‘arm,
We meet upon the level an’ we parted on the square,
An’ I was Junior Deacon in my Mother Lodge out there.

Understand anyone that can unerstand !!!

Extrait du Livre : The Masters Of The Light !!!

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 09 décembre 2002 - 20h57:

AU THEATRE CE SOIR
SHALLOM AAL KOL AAM ISRAEL.


Le 8/12/2002


Albert est dans sa période grise.

Albert rentre sur les planches avant de donner la parole à son acteur..

' Yè rabi…Yèzzi….Yèzzi…!
Ezzit aïa'nèyè lik
Ou jittèk bs'awti lèhnin, hazin.
Nét'lob ménèk brass dini ou dinèm
El chof'khè ââl oulidèt Israil oullidètèm zédè..
Fi éld èl jomââ tèch'yil hnè'kètnè wèl aïd èl fatr..
Ray'èd èl kloub mél kôl jiè ou jiè..
Eb'âat èl solh lél rajèlè èl ââm'yin..!

(' O mon D ieu…Assez…Assez..
J'ai levé mes yeux vers toi..
Et suis venu par ma voix chaude et triste
Te demander sur ma foi et la leur
La pitié pour nos enfants et les leurs.
En cette période d'allumage de la Hanoucca et de l'aïd
Calme les cœurs de toutes parts. Envoie la paix aux hommes aveugles.

Le rideau s'est ouvert sur la scène. Une partie des décors muraux; les tentures sont de couleur rouge sur le mur droit, une autre blanche en face et le dernier panonceau est vert derrière l'acteur. Ces trois couleurs en voile vaporeux sont les symboles du sang, de la paix et de l'espoir..

Breitou va monter sur les planches vers les 20 heures 30 pour rimer et poétiser suivant un texte écrit par son patron Albert. Il va s'adresser non seulement à ses amis, venus ici nombreux mais aussi à tout l'univers.
Des micros de Radio France, Radio Challom, Kôl Israël, de la R.T.T et les caméras du monde entier sont dans la salle, au fond du théâtre.
On entend les speakers annoncer l'entrée imminente du célèbre et aimé Breitou, de Sidi Mardoum.

TOC TOC TOC…….

Une chanson en sourdine se fait entendre ' Ekhol Ehad….' Tandis que l'acteur s'avance vers ses amis assis aux premières rangées…Et c'est dans un silence religieux qu'il commence, les bras levés et le regard tourné vers le ciel son……..


NOX ET DIEM , ESPERAD DESESPERAD )
( Nuit et jour, désespoir et espoir)


Préambule…

'O gens du livre, ne dit'on pas dans nos écrits sacrés avoir un seul bon D ieu
Qui veille sur nous à chaque seconde, à chaque minute par ses divins yeux..?
Alors qu'on l'on vient ici me dire sur cet écran blanc, lumineux, dans ce lieu
Que je me trompe et je repartirai avec vos doux aveux, vers d'autres cieux ….!

Confidence ….

'Ecoutez bonnes gens, ce que je raconte
Car je suis loin d'être un vieux con, comte
Un noble rassît qui vient ici et qui vente * ( Souffle)
A vos oreilles tendues, endolories qui sentent
Les cris au quotidien de la douleur qui s'enfante
Des génitrices…des matrices, mères 'aimantes'
Leurs enfants …Les enfants… leur noble sang.


Souvenir….

J'ai ouvert avec beaucoup de soin, mon vieux bouquin.
Je ne me souviens plus de ce triste et monotone matin.

A une aube, je crois, il faisait un temps de chien.

Un répertoire à page avec fin sans texte mais plein de liens
Des photos reliées par une brochure couleur comblanchien* ( Marbre de couleur crème)

J'ai feuilleté ces pages plastifiées des heures durant, mon bien
Qui appartient à ma famille, mon père, mère, et tous les miens.
J'ai ressuscité mon vieux temps passé
Et revu mon ancienne jeunesse dorée.
Là-bas dans mon pays natal où j'ai vécu.
Vécu des moments aujourd'hui révolus.
J'ai tourné les pages sur mes genoux, ces années encornées,
Presque surannées. Surannées….? Que j'ai beaucoup aimés !

Refrain.

Oui, ma jeunesse dorée, je l'ai revu
Là – bas au pays, oui où j 'ai vécu
Ces années encornées presque surannées
Trépassées..? Et je les ai bien aimées.
Mes heures de gloire se sont arrêtées
Le jour où je suis venu ici en immigré.
L'immigré, sans repaire, déboussolé.

A Pari' ici* je ne sais plus. Tout est de travers. ( Paris)
La terre, elle-même tourne à l'envers
Ais-je donc les pieds sur cette terre…?
Dans ce monde où ma foi se perd..!
Cent fois malmenée par de guerres.

A ma muse……Mon inspiration..

Ma muse s'est habillée de gris.
A perdu sourire et c'est aigrie.
Ma muse…! Ne te vêt pas du mépris
Laisse mourir le temps, tout à un prix.
Certes chére, la chaire de toutes ces vies
A qui on n 'a point demandé leurs avis !

Constat….

Je marche sur mes pieds plats par-devers
Ma tête pense à ce grand et affreux calvaire
Des familles éplorées, des mères, des pères.

Plus rien ne va, mon cher et tu te perds
Dans ce labyrinthe, pauvre gros Bébert.
Et combien même tu te nomme Albert
L'univers 'girera' * toujours à l'envers ( * tournera comme une girouette

A Israel…..

Breitou porte ses bras à hauteur de poitrine, sur son cœur…Des larmes coulent sur son visage, il maîtrise son émotion..

Un bout de terre propre tourne à l'envers
Avec ses heures qui tintent un funest' air
Lugubre, funèbre et j'ai trop les nerfs.
Elles sont teintées depuis deux hivers
De l'affreuse couleur noire, du deuil…Mon père..!

Ceux ne sont pas des chenapans
Ni voyous, mécréants ou manants
Que des fils et filles et braves gens !
Qu'on arrache à leurs bienveillants !

La voix de Breitou résonne comme un écho dans la salle…Grave ..On entend quelques gémissements au fond
C'est Titè et Titine qui pleurent…' Echchchcch..'

Il continue….

Leur vie sur terre donnait que du bonheur, en toute heure, aux leurs.
Ces jeunes esprits, à présent tiennent place aux flancs du Seigneur.
Mais quelle est donc leur faute à ces petits âges…!
Pour qu'ils aient mérité un bien affreux présage ?

Pleurez, Pleurons pour ces doux noms, fils de Sion
La terre a bouffé leur âme pleine de leur chaud sang.
Les fosses à provisions sont prêtes, bien ouvertes en prévision
Pour accueillir peut être d'autres frêles jeunes vies en cargaison.

Désespoir..

Enfants, de mon peuple, qui sautez en l'air
Qui explosez et mon âme souffre l'enfer !
Innocentes victimes d'une haine en cette ère
A qui l'on reproche leur et belle promise terre !
Quelques ares fleuris, tirés d'un ancien désert.

Pleurez, Pleurons aux doux noms des enfants de Sion
Combien de temps encore ira toute notre compassion…?
Nous qui prions chaque soir, au zénith, en toute saison
Mon peuple affligé ne veut pas perdre sa bonne raison.
Grâce à sa foi, son courage et sa patience et oraisons.

Ooooooooo..! Insupportable douleur, que je hais..!
Que je porte en silence et c'est vrai !
Souffrirais-je encore par cette affreuse ivraie* ( Merde= lie )
Loin de mes yeux, du pays du miel et du lait.


Je ne m 'entends plus.
Je ne comprends plus.
Ce bas monde qui tourne à l'envers et de travers
Et je suis ivre de tristesse, de mélancolie, ma mère.

Oooooooooo…! Douleur et je souffre.
Oooooooooo…! Malheur qui souffle
Sous le ciel, et c 'est ouf.* ( Fou)

Aux affligés, je souhaite que le temps passe et puisse faire son travail.
La blessure de l'âme va prendre du temps pour refermer, c'est infernal.
Cent ans pour oublier, aux veuves et aux veufs
Milles ans pour oublier ces jeunes vies neuves
Eclatées sous un soleil impassible. C'est condamnable.


Espoir….

Que le deuil se remplace par la grande joie !
Que la fête en son temps soit sous vos toits !
Sous votre ciel bleu et blanc, celui du renouveau
Qui naîtra sous un soleil, sous un jour nouveau

Laissez-le temps, laissez -le courir sans rage* ( haine )
Mon peuple est né sous l'œil du grand sage.
Il saura relever dignement tous les outrages
Car en lui il porte d'anciens, beaux et nobles messages
Que beaucoup les ont appris et on n' en fait bel usage !

Et quand s'élèveront sur les mats les drapeaux blancs
Ma voix encensée, reviendra vers vous en son temps
Sous l'arbre de la paix chuchoter, mon chant
Plein d'espoir pour vos lendemains sans sang.

Flambeau dans mes mains tremblotantes
En sémaphore, que je porterai, illuminant
Soudain, nos esprits retrouvés, apaisés
De ces jours lointains, alors trépassés.

Les sillons sont encore en jachère
Ils sont en friche depuis des hier* ( Longtemps )
Arrosés du plasma de nos êtres chers.
Semez donc, je vous prie, du bon grain, du vert
Mais plus de corps qui seront bouffés par des vers..

J'irai poser ma tête sur le tronc, à l'ombre du saule debout, pleureur.
Ses branches, telles des larmes, me rappelleront la folie de ces heures.
Ses racines surgiront du sol, des entrailles de la terre, en labour
Pour éteindre mon corps neuf , reposé et serein, un de ces jours.


A vous tous…

Je viens par-ci devant vous, les bons hommes
Femmes et sans rien vous apprendre en somme.
Vous êtes les cœurs qui sentent le bon baume
De l'espérance, l'espoir qui s'offre et se donne.

.L'on me dit Poète ici bas, plein de bla bla..
Mais plus rien qui ne me soit encore baba.
Je traverse sur le fil des airs
Des mers de nuages clairs.
Je suis un Trèbla* à l'envers * ( Guerrier mongol du 11 ième siècle )
Certainement pas Gros Jean par des vers..

Il est aussi sur accueil...
Revu et corrigè ici..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 09 décembre 2002 - 20h28:

Dans quelques minutes le THEATRE DE BREITOU vous fera entendre son NOX ET DIEM, ESPERADO DESESPERADO...Soyez à l'écoute MERCI
ALBERT

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le lundi 09 décembre 2002 - 03h49:

Berdah:

Muchissimas Gracias. Que meravillas estas palabras.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le lundi 09 décembre 2002 - 00h40:

Crónico d’El-Fenech :
Oda Por Una Dõna De Muy Valor Que Se Liama Mexico,
………Y Por La Vuelta de Sus Hombre.

Yael !! Hija Mia !!
Cuando ya no este a tu lado
Quiero que recuerdes mis regaños
Aquellos sermones tediosos y cansados
De tus tiernos y dulces años.

Cuando te decia que eras diferente
Que a nadie debias tu imitar
que eras la gran lider de tu mente
Que ese era el gran secreto para triunfar.

Cuando el mundo trate de convencerte
Que debes ser igual a los demas
Siente lastima de sus mentes tan inertes
recuerda que tu puedes ser mucho mas.

Cuando te ofrezca droga algun amigo
y la tentacion ataque tu humana debilidad
recuerda lo que siempre yo te digo
los seguidores no tienen voluntad !!

Cuando te sientas sola y cansada
Y se agoten tus ganas de luchar
Recuerda mi princesa encantada
Que lo mas bello es lo mas dificil de alcanzar.

Cuando el destino luzca inclemente
Y seas del dolor y la traicion testigo
Refugiate en la fortaleza de tu mente
Y usa tu inteligencia como abrigo.

Cuando sus imagen se aleje de tu mente
Y sientas tu alma entristecida
Recuerda que en la cruel corriente
Es donde se encuentra el sentido de la vida.

Cuando se aleje de ti la calma
Y la corriente se vuelva turbulencia
Busca en lo mas hondo de tu alma
Y aferra la razon a la paciencia.

Cuando se apague el brillo de sus ojos
Y sea yo solo polvo en el universo
Quiere que recuerdes sus enojos
Y los leas nuevamente como un verso.

Y cuando veas el horizonte nublado
Y sientas de lo incierto algun temor
En ese silencio callado
Recuerda Yael hija mia !! con muy afecto !!

Asi hablava sus amigo El-Fenech Della Goletta !!

Berdah.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ben Debba, Slim (Slim) le samedi 07 décembre 2002 - 22h26:

Breitou:

Tu parles Hebreu? Mella Tayara !!!! Rabbi Izidik? Tu n'en fini pas de nous etonner? Khamsa ou Khmis

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 07 décembre 2002 - 22h00:

Suite SOUS UN SOLEIL DE PLOMB...
ILIAN....Tu as cru que j'avais oubliè c 'est ça???
Voila le troisième chapitre..
Chapitre 3
ALBERT SIMEONI
L'ENFANT DE LA GOULETTE.

Toute ressemblance avec des faits connus, des personnes fictives ou imaginaires n'est que pure coïncidence.

RESUME/

Uri Ben Yèhuda s'installe en Israël, à l'âge de 18 ans. Durant une mission il fit prisonnier un soldat égyptien du nom de Mustapha Ben Raham. Ils deviennent amis. Marié à Rebecca, ils ont trois enfants, dont un fils Avner, jeune para qui tombe entre les mains des égyptiens au cours d'une mission. Il est incarcéré. Lors de son évasion, grâce à la complicité du commandant Mustapha, sa voiture est touchée par une
bombe. Il tombe dans le coma, retrouve ses esprits après quelques mois, surveillé en permanence par la fille Sonia, une jeune femme mariée à un haut fonctionnaire égyptien, muté à l'ambassade de Paris. Sonia est la fille du commandant égyptien qui n'est autre que Mustapha Ben Raham. Sonia tombe amoureuse du jeune Avner. Elle décide d'aller lui rendre visite en Israël. Durant leur étreinte un commando palestinien, des terroristes, les surprirent et les abattent d'entre les ceps de vignes.
On confie l'enquete au commandant Mordekhai Hur, 'Morkh' qui découvre que le jeune femme assassinée n'est rien d 'autre que la fille du commandant Mustapha Ben Raham.. Il fait part de sa découverte à Ury. Les journaux s'emparent de l'affaire SONIA/AVNER. Elle alimente les faits divers. Les relations égyptiennes sont auj beau fixe, la paix est signée sous les auspices, du Président Sadate et Menahim Beguin.
Les deux papas meurtris décident chacun de leur côté à vouloir venger la mort de leurs enfants.
Le Liban est occupé par les forces israéliennes qui campent dans les faubourgs de Beyrouth.


Uri fut mobilisé pendant cette courte campagne, laissant sa femme et ses deux filles, à présent, assez âgées pour vaquer aux occupations de la ferme. Durant son bref séjour dans cette capitale tombée aux mains des militaires Juifs, il essaya, grâce aux quelques informations données par le colonel Morkh d'en savoir un peu plus sur les assassins, les
quatre tueurs. Une source bien informée lui appris que les quatre hommes faisaient partie de la garde personnelle du rais palestinien ARAFAT, sur le point d’être expulsé du Liban avec sa meute. Il fut réconforté par la précision des investigations de Morkh, qui lui avait donné à la lettre près les noms des quatre 'recherchés' Abdallah Fathi, Guizè Ben Rabbah, Mahmoud
Sabbah et Zoubeir Mhamdi tous les quatre nés et élevés dans le dépotoir merdique de Gaza. Il avait même leurs photos dans son portefeuille.
Arafat quitta donc le Liban, sous la bienveillance des militaires occidentaux dépêchés sur place afin d'assurer sa sécurité.

(Un succès mitigé pour Israël qui ne se doutait pas des évènements futurs qui allaient se produire par l'explosion quotidienne de la gangrène purulente palestinienne en inaugurant des attentats aveugles perpètres par des kamikazes palestiniens, en Israël. Les accords d 'Oslo auront vécu malgré les apparences que les puissances occidentales veulent bien leur octroyer.
De tergiversations en rendez- vous ratés, les Palestiniens prirent comme prétexte la visite de SHARON au mont du Temple pour relancer la seconde intifada alors que la première avait inauguré la guerre des pierres)

Un exil momentané l'attendait à Tunis.
Retour dans les territoires occupés à Gaza, du fourbe Arafat et de sa clique après les accords d'Oslo.


C'est dans ce climat de haine et de violence de ce premier soulèvement que le commandant Mustapha décida d 'agir par ses propres moyens. Il décida de prendre langue avec le colonel AMIT devenu ambassadeur d'Israël à Paris. Il s'envola pour la capitale française et fut reçu chaleureusement par l'ancien militaire. Il émit son désir de rencontrer, dans les plus brefs délais, Uri, sans rentrer dans les détails ; il ne souffla mot de son projet. L'Ambassadeur Amit le rassura et lui promit de faire le nécessaire.

De retour au Caire, le retraite forcé ne tarda pas à recevoir un courrier anonyme dans sa boite postale, l'invitant à se rendre à Nicosie. La date et le lieu y étaient indiqués : Hôtel Eden, premier étage, porte 126. Quelques jours plus tard, l'ancien commandant, afin de détourner l'attention de futurs 'suiveurs', fit un détour par Rome. Il prit de multiples précautions, allant jusqu'à poser une postiche afin de ne point être reconnu. Un faux passeport lui fut remis par un intermédiaire agréé. C'est sous le nom de Adelwhab Nassri qu'il débarqua dans la capitale chypriote. Sans perdre de temps, il se rendit à l'hôtel indiqué situé dans un quartier à l'écart du centre ville.

Sous un soleil de plomb.

La chambre était déjà réservée et la note de séjour payée d'avance. Il ne chercha pas à comprendre. Il monta les quelques marches recouvertes par de la moquette, introduisit la clef dans la serrure et referma la porte en ayant pris bien soin de vérifier ses arrières. Il posa sa valise dans le vestibule, s'épongea le front. La chambre était plongée dans une semi-obscurité, les rideaux étaient tirés. Il pressa le bouton de l 'interrupteur pour éclairer le vestibule quand...

'Shalom Haver…'
(' Bonjour..! mon ami…')

Il sursauta à la voix et ses yeux peu habitués à la pénombre, firent connaissance avec celui qui, quelques années auparavant, l'avait sauvé d'une mort certaine. Uri était assis dans un fauteuil. Ils se donnèrent l'accolade en se retenant de pleurer. Un court silence s'installa entre eux. Uri commanda deux cafés tandis que son hôte ouvrait légèrement les pans de tissu colorié laissant filtrer une douce lumière qui pénétra la chambre. A travers les volets.


-' Uri… ! Ata yodea lama ani kane… ? '
('Uri…! Tu sais pourquoi je suis là……?')

-' Ani yodea, afilou bli lishol et hashe’ela, haya lanou otan hamakhshavot vegam oto haproyekte… !'
('Je sais, sans même m'être posé la question, nous avons eu les mêmes idées et je crois le même projet…!'

-' Ken… ! Hayita li ha’argasha sheanimedaber eileykha kol otan hasahnim ve…. »
('Oui…! J'avais l'impression de te parler durant ses longues années et …..')

-' Al tossif mila… ! Nacig otam bekhol mekhir…!
('Ne continue pas…! On les aura coûte que coûte…!')

Ils parlèrent longuement de tout et de rien sans jamais aborder la mort de leurs enfants. Uri fit part à son ancien prisonnier du projet qu'il comptait entreprendre. Il échangea avec lui les informations qu'il avait récoltées par-ci et par-là. L'Egyptien émit le souhait de se rendre en Israël afin de coordonner, avec plus de détails, leurs plans.


Ils se séparèrent, trois heures plus tard, en se serrant longuement les mains.
Ayant pris congé de son ami l'ancien commandant corroborait ses informations avec ceux d 'Uri. En tous points conformes.

Sous un soleil de plomb.

A SUIVRE…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Ilian Tsenov (Ilian) le samedi 07 décembre 2002 - 12h25:

SOUS UN SOLEIL DE PLOMB???

Le Sfaxien Bulgare

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Comtesse du Chateau (Institutriceabi) le vendredi 06 décembre 2002 - 10h05:

Bonjour,

Voilà on m'a nommée, c'est fait - je serai désormais votre nouvelle institutrice - j'ai entendu plein de bonnes choses à votre sujet, des moins bonnes aussi.

C'est pourquoi, je devrai bientôt discerner des récompenses et également des punitions:

Pour les punitions:

La palme à Albert:
Ecrire 500 fois: je ne ferai plus des plaisanteries sur ma mort et encore moins sur la morphine. Pardon Janet.

A Janet:
Ecrire 200 fois: je ne traiterai plus Albert de voyou.

Voilà, j'attends vos copies.

Abi L'institutrice