Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 16 décembre 2002 - 20h44: |
Yè'zzou mèl tmènik..
Samedi, vers les 12 heures quand le chef est à la syna, je vous envoie ALBERT A LA PLAGE....1988..
AHAHAHA
Par ROCH Claudine (Abigamiel) le lundi 16 décembre 2002 - 16h13: |
Au Comte de La Goulette,
Je me rappelle bien de cette photo. Elle a été prise à la salle du Conseil municipal de mon village lorsque vous aviez présenté votre candidature pour obtenir la nationalité suisse. Du reste, on devine l'emblème de mon village, le loup !
Tout le monde avait rigolé ce soir là parce que la salle n'était pas chauffée et que vous portiez une chemise grande ouverte alors que l'assemblée avait gardé manteaux, écharpes et bonnets. Avec ma soeur, nous étions mortes de rire, à cause de votre dent en or qui brillait sous l'éclairage. Vous aviez dû raconter les combats avec les Walstetten, la bataille de Morat, citer les noms des 7 conseillers fédéraux et expliquer le fonctionnement démocratique du pays. Quelle éloquence ! Dites vous en aviez pas un peu rajouté en ce qui concerne les évènements historiques de la Suisse ? Vous en avez tellement dit qu'il y a certains évènements croustillants que nous n'avons pas trouvé dans nos manuels d'histoire suisse.
Enfin, après délibération, la Commune à l'unanimité, contente d'avoir à son actif pareil citoyen aussi fort en langue pour défendre les intérêts du village que ne le sont ses citoyens seulement qu'après avoir descendu des quantités de Pinot Noir, vous a octroyé la bourgeoisie de son village et par la suite, la Confédération suisse vous a remis votre passeport. Félicitations.
La Comtesse Abi
Par Ben Debba, Slim (Slim) le lundi 16 décembre 2002 - 15h49: |
Tabrkallah, mella f'hal si breitou!!!!!! Bababababab.
Je crois t'avoir vu sur la premiere page de plusieurs magazines de mode!!!!
Alors, c'etait comment l'assemblee? Yahyia Breitou, Birrouh, Biddam nifdik ya Breitou :-)
Par Wnes (Wnes) le lundi 16 décembre 2002 - 12h39: |
Chronique d'El-Fenech.
Le prisonnier de Uri Ben Yèhuda, ayant été légèrement bléssé lors de l'assaut, le jeune Uri Ben Yèhuda, lui dit.
- Viens Yé Houyé, je vais te faire une piqure Anti-Tétanique, nakhi sarouel, tu veux la fesse gauche, ou sur la droite.
L'Egyptien répondit alors :
- La droite ou la gauche, comme tu veux tu choize, mais surtout : Touche pas à mon canal ZZZZZ!
Uri Ben Yèhuda ne comprit jamais de quel canal il s'agissait, tellement il était Brel, le canal de Suez, ou bien l'autre celui qu'il avait sous le nez.
Toutes les Belles de Tunis et de Hak El Ouet, m'assaillent de Mails, elles veulent encore beaucoup des Tessouira de Si Bébert, Quel beau gosse ZZZZZ!
Ciao Bambini.
Berdah
Par Wnes (Wnes) le lundi 16 décembre 2002 - 12h10: |
El-Fenech s'exclame :
ZZZZZ ! Quel Beau Gosse Ce Bébert ZZZZZ !
Ciao Bambino !
Berdah
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 15 décembre 2002 - 21h23: |
ET CA C EST MOI A TRENTE ANS OK??
Je suis à l'assemblée nationale , digne reprèsentant de ma goulette
DEPUTE MERCI...LORS DE MON INTRONISATION..
ALORS...???
Par Fernand. (Fernand) le dimanche 15 décembre 2002 - 21h07: |
Mon ami Albert qui n'a pas su le faire, me demande de publier son portrait:
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 15 décembre 2002 - 16h11: |
LES MÉMOIRES D’UN GOULETTOIS.
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI . 18/06/1989
“.....L’instruction Publique était donnée à tous sans distinction de confession ou de nationalité, aux garçons par les Frères des Ecoles Chrétiennes, aux filles et aux tous petits par les sœurs de saint Joseph, Dites de l’Apparition. La battisse vétuste que celles-ci viennent de quitter en septembre 1968,pour créer une garderie d’enfants au Kram, n’est pas leur plus ancienne maison. En effet, c’est dans une petite masure du quartier du port en deçà des remparts, qu’était venue loger, en 1985 Émilie Vilar, leur fondatrice, que l’église romaine porte aujourd’hui sur ses autels. Puis vinrent les Ecoles italiennes, et, en dernier lieu, les Ecoles publiques françaises, qui acquirent la place prépondérante. Actuellement les écoles du secteur de la Goulette abritent un ensemble de 6720 élèves dont un millier pour l’enseignement secondaire. L’élémentaire féminin figure pour un sixième......”
MAITRE RAOUL DARMON.Extraits des Notules .1969.
Aujourd’hui, ces écoles de filles et de garçons publics françaises appartiennent au Ministère de L’Education tunisienne. On y enseigne toujours le Français, bien évidemment.
“A CHACUN SA GOULETTE "
“...L’ECOLE DE LA GOULETTE III”
“............Au cours élémentaire (9iéme), j’eus comme instituteur Monsieur Sandali-corse au visage mince et à la moustache soignée, toujours bien rasé. Il portait des mocassins ce qui lui donnait une allure féline. Il forçait le respect par sa gentillesse et sa bonté. Un hiver particulièrement rude sévit cette année là. J’attrapais une pneumonie et gardais le lit quinze jours. C’était un jeudi après midi. On a frappe à la porte. Surprise de ma mère en voyant mon instituteur -un paquet à la main(des bananes) et un second bien ficelé -genre papier cadeau entre ses bras. Toute troublée et presque paralysée par cette soudaine et impromptue apparition, ma mère balbutia quelques mots et l’invita à entrer. Monsieur Sandali était venu s’enquérir de mon état de santé. Il s’asséya prés de moi au bord du lit, en toute simplicité, et refusa poliment le verre d’orgeat et de boulou(gâteau tune)que ma mère lui présenta. On bavarda un bon moment tandis que dans la chambre d’à coté ma grand-mère ignorant la fonction de mon illustre invité, lança à haute voix en judéo-arabe :
“...Yà Héyà .....échkoun él rajèl hèda élli tkhèl....mé narfouch....”
(...Louise......qui est ce monsieur qui vient de rentrer ....je ne le connais pas.....)
Ma tante Poupèe, à proximité :
“Euche.....Euchkétt. méch..... taymèlnà èl yar....”
( Chut.......................tu vas nous faire honte....)
La mémé “...It chabbà él bijaccou ould Mourice.....”
(...Il ressemble à Bijacco le fils de Maurice..)
Poupée “..Koum ....ijjà fèl coujinà ....kôss tarf khôdra....”
(Lève-toi...et viens à la cuisine...couper quelques salades..)
La vieille “Mnih ....kôlli échkoun....?”
(Bon dis-moi ....qui est ce ..?)
Poupèe “El meystrou tà Biber....jà itfakdou....”
(C’est le maître de Bébèrt....il lui rend visite...!)
L’aïeule “El yambar èl rajèl hédda.....hakkou ouahèd kiffou ijjI yakhdék..!”
(Quel ambre ce monsieur ....il te faut un homme comme celui
pour t’épouser!).
Avant de partir, mon instituteur me remit le petit cadeau “Ramuntcho”d’après Pierre Loti. Mon premier livre de collection et mon “billet d’entrée “dans le monde littéraire. Je le remerciais vivement. Il m’embrassa et s’en alla. C’est le plus beau souvenir de ma vie. Ma tante et ma mère en furent sidérées. Plus tard, une fois guéries, je lui offris à mon tour
“Croc blanc”.
Monsieur Sandali-un “prof”comme on n’entrouve plus- enseigna deux ans encore puis regagna son île de Beauté.
Monsieur Lancon où ‘ l’homme à la cigarette qui ne finit jamais’ présida ma 10 i7me année. Nerveux, un brin débraillé, il avait à n’importe quel moment de la journée un bout de ‘Gitane’qui pendait à sa lèvre inférieure. Ce bout de ‘mègot’dèfiait la loi de l’équilibre tant il se balançait d’une lèvre à l’autre sans tomber. Sa classe était décorée de vieux filets de pêche suspendus aux murs et aux plafonds, de carapaces de tortues, de squelettes d’hippocampes et de homards séchés. Toute la Méditerranée sauf la mer. Tout cet attirail de pêche était éparpillé aux quatre coins de la salle. Fervent supporter de l’équipe de France (Kopa, Remetter et compagnie), il n’hésitait pas à introduire un poste de radio pour suivre tel ou tel match international de sa ‘favorite’. En 1956,après un ‘France-Italie’ (gagné par les transalpins 2/1,il faillit jeter le poste par la fenêtre du premier étage :
‘Petits cons .....vous riez ....hein? Eh ..Bien, vous allez voir de quel bois je me chauffe !’
Nous avons eu droit ce jour là à toutes sortes de brimades et trois jours durant, claques et privations de récré ; comme si la défaite de la France, nous incombait ! (Monsieur Lancon, la France s’est largement rattrapée depuis....).
Monsieur Romieu -homme sévère et à principes-dirigeait les débats avec ‘son juge de paix’-une règle noire aux dimensions honorables.
‘Ceci est mon juge de paix. Il mérite respect et obéissance’
disait- il à chaque rentrée de classe à ses nouveaux élèves.’Le juge de paix en question trônait en vue sur son bureau.L’instituteur prenait un malin plaisir à sanctionner certains troubles fête en les frappant sur la paume ou parfois sur les bouts des doigts joints. Un jour, ne pouvant plus supporter davantage cette ‘justice bâtonnée’, un élève s’empara de la règle à son insu
et la brisa en deux. Pour M. Romieu’’ ce cassus belli” était tout simplement un complot ourdi contre son’juge de merde’. Ce défi fort grave ne resta pas impuni mais personne n’osa dénoncer le coupable. Toute la classe fut mise en quarantaine. Les retenues pleuvaient mais le ‘fèlon’restait introuvable. La rébellion contre ‘le défenseur de l’ordre’fit le tour de l’école et de la Goulette. On recensa pas moins de trente héros libérateurs. Depuis, on n’entendit plus parler ni du ’juge de paix’ni ’ailleurs du Robespierre qui le manipulait. M. Romieu s’en fût aller ......
La séance de ‘Levez les ardoises’en calcul mental était la plus pénible pour moi. Une minute nous était allouée pour soulever ‘ma petite angoisse noire’. La mienne (mon ardoise) était toujours propre des deux cotés. Mon ami P........par contre, encore plus idiot que moi, ne levait que ses deux bras, sans ardoise. Ce qui faisait dire à notre instituteur :
“Vous ne vous êtes pas trop fatigué les méninges, vous deux”
Je m’abaissais tellement, par la honte, que je faillis tomber de mon banc, et l’idiot derrière moi suivait mon mouvement.
(A u B.E.P.C., mon sujet de rédaction était du genre “....Parlez de l’optimisme et du pessimisme (deux cousins qui me sont proches).Un vrai désastre. Je clignotais des yeux désespérément vers mon ami Charlino juste à ma gauche mais à l’opposé. Il me chuchota “C’est voir la vie en rose ou en noire..”. J’ai dissérté sur toutes les couleurs de l’arc-en-ciel et même parlé des frigolos de “Chez Bébèrt”. Recalé. Mes moyennes n’ont jamais dépassé 5 sur 10 et je me note généreusement. Mon frère Max a eut le même cursus académique, jusqu’en seconde ; à un “. Vous êtes un homme vindicatif ....”lancé envers lui par le préposé au test de la nationalité française, Max le remercia chaleureusement .Il n’avait rien compris. Même destin, même métier .....collés comme deux couilles....)
L’instituteur le plus proche de nous car enfant de la Goulette, depuis plusieurs générations, (un de ces ancêtres fût général et un autre vice -consul de France à la Goulette), habitait le quartier de la petite Sicile...rue St Cyprien. Bon pédagogue et la crème des enseignants, il menait campagne contre les fainéants et les bons à rien.
‘Vous....André....vous baillez aux corneilles. Vos devoirs sont pleins de taches d’huile et d’harissa (.com)!Que fait donc votre père ?’
‘...Il est casse-croutier....monsieur...”
‘..Ah.......je comprends...!’
Monsieur Gaspary, toujours vivant et habitant à Marseille, a laissé la meilleure des réputations à l’école de la Goulette. D’autres instituteurs laisseront bonne impression ( M. Jointè, M. Roux, Mr Lévy ...etc.....d’autres passèrent discrètement sans bruit. A SUIVRE............
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 14 décembre 2002 - 21h11: |
Sous un soleil de plomb..
LA SUITE D HIER ET FIN CE SOIR
'Tu sais, quand j'ai appris ce qui s'était passe pour nos enfants, j'ai voulu me suicider. On ne badine pas avec ce genre d'histoire ici, l'honneur passe avant l'amour dans ce pays....d'autant plus que Sonia était mariée avec un enfant, ce qui n'arrangeait pas les choses....Bref....! Je m'étais rendu compte qu'elle n'aimait pas son mari, d'ailleurs moi non plus....Un campagnard qui a hérité de la fortune de son père, un très riche industriel qui avait ses entrées et sorties sous le règne de Nasser......'
A SUIVRE………
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Ils parlèrent longuement quand la nuit les surprit. Il s'endormirent, non sans avoir prit la décision d 'agir dés le lendemain....
Sous une lune d'argent.
Le premier rayon de soleil, pénétra par la lucarne de leur abri de fortune. Uri était déjà assis dehors, contemplant ce merveilleux lever de soleil. Mustapha le rejoignit. Sans trop s'attarder, ils ramassèrent leurs quelques affaires. L'égyptien tourna la clef de contact. Il gara sa voiture à proximité de la case du tueur. Ils attendaient comme des chasseurs de gibiers la sortie de celui qu'ils allaient abattre.
Leur attente ne fut pas longue car ils entendirent le portail s'ouvrir. Dans l'encadrement du seuil, un homme en sortit, habillé en djellaba. Il contourna le pâté de maison sous l’œil vigilant d'Uri. Mustapha craignit qu'il fuit,, se doutant de quelque chose.....
-' Al tazouz… ! Hou yotseylekhapece ethapreida shelo..!'
( 'Ne bouge pas …! Il va chercher sa mule….!')
-' Aval eych ata yodea… ?'
('Mais comment le sais –tu…?')
En effet, quelques minutes plus tard, notre homme tirait sa mule chargée, à raz le bord. Nos deux amis laissèrent notre compère prendre une certaine distance. Il le suivirent à bonne mesure.
Le 'muletier' sortit du village et se dirigeait vers les collines. Il livrait à l'abbaye ses cageots de dattes et aussi du ‘legmi' ( lait de palmier) mis dans des petites jarres. Uri et Mustapha, toujours à ses pas préférèrent mettre à exécution leur plan au retour de sa livraison. Ce qui leur donnerait le temps de fuir sans attirer l'attention des gens de l'abbaye qui se seraient inquiété du retard de leur fournisseur attitré. Le tueur.
Le Palestinien, tira la clochette du portail. C'est le père Justin qui l'accueillit au pas de la porte. Il fit entrer la mule et le futur macchabée. Une demi-heure plus tard, nos deux 'exécutants', toujours aux aguets virent sortir contre toute attente, le père Justin assis derrière le tueur. Une situation qu'ils n'avaient pas prévue.
En fait, le Père Justin, avait demandé à son livreur de l'accompagner au village pour rencontrer le Cheikh Zameïïni au sujet de quelques affaires en instances.
'Allaient-ils laisser tomber leur plan, après une si longue attente...?'
' Takshiv, Mustapha ime ata rotsé, ata yékhol la’azov et hakol velashouv habayta…! '
( 'Ecoute, Mustapha si tu veux, tu peux laisser tomber l'affaire et retourner….!')
' Takshiv, Uri ime ata rotsé, ata yékhol…!'
('Ecoute Uri, si tu veux, tu peux…!')
Ils se mirent à rire et jugèrent plutôt qu'ils devaient continuer leur mission.
Ils les devancèrent, laissant le muletier et le Père derrière eux. Ils s'installèrent sur un monticule pour suivre la progression de la mule et de son 'chargement humain'.
Ils n'étaient pas loin de nos deux vengeurs. La mule grimpait avec lenteur quand , au détour d'un sentier escarpé et étroit, elle s'arrêta nette devant la voiture de nos deux amis. A quelques mètres. Le Père Justin descendit de sa monture tandis que 'le muletier' surprit par cette apparition réfléchissait sur la présence de ces deux individus postés dans ce lieu où seul les serpents, les insectes et autres prédateurs avaient droit de cité. Le père Justin avançait, au devant de ces interlocuteurs à toutes fins utiles quand le palestos compris que ces deux là étaient venus pour lui. Pour le tuer. Dans sa précipitation et par la peur, il frappa sa bête si sauvagement qu'elle se cabra sous la douleur, perdit l'équilibre et dévala la pente raide, en contre bas, emportant son âme et celle de son maître. La tête de l'assassin frappa plusieurs fois la rocaille tandis que la pauvre bête gisait à ses côtés.
'Que D ieu ait son âme...' Dit le père Justin témoin de la scène...!'
' AZAZET…..! Lui répondirent Uri et Mustapha.
Sous un soleil d'Enfer.
ALBERT SIMEONI L'ENFANT DE LA GOULETTE.
Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 13 décembre 2002 - 21h13: |
MACUMBA....
Bientot sur vos écran, dans la série LES VOYAGES IMAGINAIRES DU COMTE ALBERT.....
Un mot qui fait frémir. La seule évocation de ce nom donne la chaire de poule à ceux qui ont vu des films, entendu des récits ou des histoires sordides sur ces rites vaudous issus de l'Afrique noire. Profonde.
'MACUMBA'
'……Atibo-Legba, l'uvri baye pu mwe, agos! Papa-Legba, l'uvri baye pu mwe, Pu mwe pase, Lo m'a tune,m'sali loa ,Vodu legba, l'uvri baye pu mwe,Pu mwe sa ratre,Lo m'a tune m'a remesye loa-yo, abobo.
( 'Esprit Legba, ouvre-moi la porte.. pour que je puisse entrer, Je voudrais saluer l'esprit L'Egba, Ouvre-moi la porte pour qu'il puisse entrer chez moi. Je lui offrirai quelque chose.)
Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 12 décembre 2002 - 20h49: |
SOUS UN SOLEIL DE PLOMB....
SUITE d 'hier...
'....Pas très loin de ce village, se dressait l'abbaye des frères de la Sainte Lumière de la Trinitè dont le principal père n'était autre que frère Justin de la l'église de Cracovie, le prère qui l'avait sauvè autrefois des mains des nazis....'
ALBERT SIMEONI
L'ENFANT DE LA GOULETTE.
Toute ressemblance avec des faits connus, des personnes fictives ou imaginaires n'est que pure coïncidence.
RESUME/
Uri Ben Yèhuda s'installe en Israël, à l'âge de 18 ans. Durant une mission il fit prisonnier un soldat égyptien du nom de Mustapha Ben Raham. Ils deviennent amis. Marié à Rebecca, ils ont trois enfants, dont un fils Avner, jeune para qui tombe entre les mains des égyptiens au cours d'une mission. Il est incarcéré. Lors de son évasion, grâce à la complicité du commandant Mustapha, sa voiture est touchée par une
bombe. Il tombe dans le coma, retrouve ses esprits après quelques mois, surveillé en permanence par la fille Sonia, une jeune femme mariée à un haut fonctionnaire égyptien, muté à l'ambassade de Paris. Sonia est la fille du commandant égyptien qui n'est autre que Mustapha Ben Raham. Sonia tombe amoureuse du jeune Avner. Elle décide d'aller lui rendre visite en Israël. Durant leur étreinte un commando palestinien, des terroristes, les surprirent et les abattent d'entre les ceps de vignes.
On confie l'enquête au commandant Mordekhai Hur, 'Morkh' qui découvre que le jeune femme assassinée n'est rien d 'autre que la fille du commandant Mustapha Ben Raham.. Il fait part de sa découverte à Uri. Les journaux s'emparent de l'affaire SONIA/AVNER. Elle alimente les faits divers. Les relations égyptiennes sont auj beau fixe, la paix est signée sous les auspices, du Président Sadate et Menahim Beguin.
Les deux papas meurtris décident chacun de leur côté à vouloir venger la mort de leurs enfants.
Le Liban est occupé par les forces israéliennes qui campent dans les faubourgs de Beyrouth. Uri est mobilisé durant cette campagne qui va s 'achever sur le retrait des forces israéliennes de Beyrouth. Elles vont occuper le Sud Liban, un nomand's land. Arafat est expulsé, protège par les forces européennes, part en exil en Tunisie. Uri récolte des informations sur l'identité des tueurs.
Il est démobilisé quelques mois plus tard. Pendant ce temps, Mustapha, le commandant à la retraite, prend attache avec l'ambassadeur d 'Israël à Paris, le colonel Amit, pour lui demander de rencontrer en Israël Uri, dans l'espoir d 'aplanir leur plan de vengeance. Ils se rencontrent dans un hôtel a Nicosie.
Nos deux vengeurs réussissent grâce à la complicité de leurs connaissances, installées en Europe à liquider trois des tueurs. Ils découvrent la retraite du dernier, qui s'est caché dans une oasis pas très loin du village du commandant, Fayoum. Uri et le commandant se retrouvent en Egypte pour accomplir leur dernière mission….Ils pénètrent l'oasis à leur façon….L'un en voiture, et Uri, déguisé en bédouin…
'.....SOUS UN SOLEIL DE PLOMB....'
'……..Uri maniait habillement la langue égyptienne. Il préféra se cacher aux abords de la palmeraie afin de mieux repérer les lieux. Il tomba sur une vieille masure, cachée et abandonnée parmi les hauts palmiers. Il se nourrissait de dattes et allait puiser son eau dans un ancien puits désaffecté.
Il collectait, sans attirer l'attention des villageois, quelques miettes d'information et apprit qu'un palestinien était logé dans une maison faite de pierre et d 'argile. Il voulut en avoir le cœur net. Il se rendit au petit jour, à l'emplacement indiqué par ses 'informateurs involontaires'. Il vit sortir son homme accompagné d'une mule. C'était bien lui, l'homme à abattre. Son homme.
Préférant repousser l'échéance à plus tard, il retourna dans son abri afin de réfléchir à sa retraite. Une fois sa mission terminée.
Mustapha fit son entré dans le village, sous les cris des enfants attirés par la voiture. Il sortit de la palmeraie et se gara dans un endroit semi-désertique loin des villageois. Une chaleur torride régnait dans cette atmosphère étouffante. Il s'épongeait le front toutes les secondes. Peu habitué à une chaleur proche de la fournaise, il mit son véhicule à l'ombre d'un palmier aux branches généreuses. Il descendit de sa voiture, fit quelques pas cherchant à assouvir un petit besoin urgent quand son regard fut attire par une silhouette penchée sur le rebord d'un puits.
Un homme de forte corpulence s'acharnait à tirer une corde. Il coupa court à son envie laissant le reste de son urine couler tout le long de son pantalon jusqu'aux mollets. Il oublia de fermer sa braguette dans sa précipitation et se rapprocha silencieusement de l'homme car il comprit à sa tenue et à son galbe, qu'il ne pouvait s'agir que de son ami. Il ajusta son regard sur les talons de l'individu qui dépassait de sa djellaba. Ils étaient blancs.
'Kdam èbièd fèl sahra...? ..........................................' Wèl kbor hedèh...! Lè moustahil...!
(Des chevilles blanches, ici dans ce bled perdu...? ' se dit-il dans sa tête. Et puis 'Cette taille...? Non ce n'est pas possible...! )
Pris par une envie de crier....
'Uri...! Uri...! Cria t-il envers la stature qui, loin de se retourner, continua à tirer la corde.
Notre Uri fit semblant de rien, bien qu'il reconnut la voix de son 'associé'.
-'…Shit…! Hou omère le atsmo…! Mamash bishmazal… !'
-('Merde….!' Se dit' il dans sa tête…..!' C'est vraiment ma chance…!')
-'Uri…. ! Ata mitkhabey mipanay… ? Akhi… ?'
('Uri....! Tu te caches de moi....? Mon frère...?' )
-'Ma pit’om ! bévaday shélo…! Ani tayar kamokha…!'
('Mais non...! Mais non...! Je fais du tourisme comme toi....!')
« Tayar… ? lavoush camokha…?vé eyfo hamatsléma shelkha…?khakham shékamokha…? Atem ha’israélim, lo tishtanou léolam, tamid hatshouva shétatskhik….!”
-('Du tourisme...? Habillé dans cette tenue.....? Et où est ton appareil de photos....? Malin....? Ahhhh…..! Vous les israéliens vous ne changerez jamais, toujours la réponse qui fait rire....!')
Ils s'étreignirent.
Sous un soleil accablant.
Ils se mirent à rire, s'assirent à l'ombre de la vieille masure attendant le crépuscule pour se rafraîchir les idées.
Et pour la première fois, ils parlèrent de leurs enfants assassinés.
Mustapha......
-'Mustapha…….' Ani ayef Uri… !'
(' Je suis fatigué Uri....!')
'Vé ani, mustapha…? Kasha li hashéna, miaz ota traguédia …!'
('Et moi donc Mustapha....! Je dors mal depuis ce drame...!')
' Ko yafa hayita Sonia shéli… ! Ishti, akharey ha’asson lo hayita mésouguélète likhiot akharéha, hi méta mitsa’ar, mispar khodashim lé’akhar mikène, mashir’ani im yéteir éeladay… ! Bnotayha’akhérot nissou kakh okakh, éeloratsiti léhit’arève bébékhiratan. Ta’out gdola ta’iti im biti habékhora. Khashavti shé…'
-('Elle était si belle ma Sonia....! Ma femme, après ce malheur, ne put survivre après elle, elle mourut de chagrin, quelques mois plus tard, me laissant avec mes autres enfants.....! Mes autres filles se sont mariées à leur façon, et je n'ai pas voulu m'interférer dans leur choix. J'ai fais une grosse erreur avec la première. Je croyais que......')
-' Lo.. ! Mustapha… ! lo shaguita… ! zéhou ha MEKTOUB….! Hou ratsa lihyot khakla’i bni, vétikhnène léhamshikh et limoudav békhoul kdey léhitmakhot bakhaklaout…! Hamilkhama ha’aroura hazo kilkéla et hakol…! Békitsour… ! zéhou khélkenou hayomi lekoulanou kane… ! matay yigamère… ?'
('Non....! Mustapha....! Tu n'as pas fauté...! C'est le MEKTOUB.....! Il voulait être agriculteur, mon fils, et voulait poursuivre des études à l'étranger pour se perfectionner dans l'agriculture....! Cette foutue guerre a tout bousillé....! Bref...! C'est notre lot quotidien à nous tous ici.....! Quand finira t'il....!')
-'Anou kholkim et oto hagoral Uri… ! »
'Nous partageons le même destin Uri...!'
-' Ha’akhzari… ! '
('Cruel...!')
'Tu sais, quand j'ai appris ce qui s'était passe pour nos enfants, j'ai voulu me suicider. On ne badine pas avec ce genre d'histoire ici, l'honneur passe avant l'amour dans ce pays....d'autant plus que Sonia était mariée avec un enfant, ce qui n'arrangeait pas les choses....Bref....! Je m'étais rendu compte qu'elle n'aimait pas son mari, d'ailleurs moi non plus....Un campagnard qui a hérité de la fortune de son père, un très riche industriel qui avait ses entrées et sorties sous le règne de Nasser......'
Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 11 décembre 2002 - 21h01: |
SOUS UN SOLEIL DE PLOMB
Hier....
'......Il est 9 heures du matin en ce jour dans Gaza la misère, quand un sous fifre dépose un paquet bien ficelé. Son réceptionnaire en vérifia la provenance, le renifla et l'emporta bien serré sous son aisselle.
Il vérifia surtout le code secret. Tout était parfait. Il roulait depuis quelques minutes quand il eut une soudaine envie de fumer. Il s'arrêta sur le bas côté et se saisit de son colis 'encephalottè'. Il prit soin, pour plus de sécurité, de re-vérifier le code comme s'il était mu par un pressentiment. Il trancha la ficelle et découvrait le papier 'kraft'… quand une explosion assourdissante se fit entendre à dix kilomètres à la ronde.
Il fut déchiqueté par la déflagration.....'
Ce soir la suite de ...
Sous un soleil de plomb. LE 10/12/2002 PASSE ICI …..
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Dans les faits, le chef des services secrets égyptiens, Ridha Ayoubi, premier cousin de l'ancien commandant, avait réceptionné l'envoi avant son expédition. Il prit les mesures appropriées en faisant passer le colis incriminé aux rayons X. Il découvrit l'empreinte estampille. A l'aide d'un compagnon, il emportèrent chez eux les cigares et introduisirent avec précaution une bombe à retardement en y mettant leur expérience dans ce domaine.
On attribua ce meurtre aux israéliens.
Le troisième larron, sans doute plus malin, eut quelques appréhensions. Il faisait un rapprochement entre ces deux dernières disparitions mystérieuses et les deux meurtres commis avec ces compagnons d'armes, il y a fort longtemps. Il décida de se terrer. Et surtout de re-tripler de prudence. Il ne se déplaçait que pendant la nuit comme une bête aux abois, de quartiers en quartiers. Traqué.
Sous la lune pâle.
Uri et son ami étaient satisfaits du bon déroulement de ces deux opérations. Tout marchait comme prévu.
Ils réfléchissaient à présent, à plusieurs options quant à l'élimination des deux autres.
Une société basée au Luxembourg, 'Army, Soldiers and War', se proposait de mettre sur le marché un lot d'armes légères, récupéré lors de la guerre en Tchétchènie. Elle 'interna' des annonces sur l'Internet et dans les journaux spécialisés, éliminant les 'intrus' et les commanditaires superflus, attendant une offre bien précise. L'autorité palestinienne, en pleine
gestation, avait besoin d'armes. Elle tomba sur l'offre. Le président Arafat chargea son intendant, en l'occurrence son homme de confiance Abou Mahmoud, ( Mahmoud Sabbah) d'aller prendre attache avec la société en question. Sur place.
Quelques jours plus tard, L'Abou embarqua sur un navire marchand en partance pour Marseille. Sous un faux nom et de fausses moustaches. Il poussa le vice jusqu'à feindre un handicap. Il clopinait de sa jambe gauche.
Uri et son ami n'en croyaient pas leurs oreilles quand le directeur de la société leur fit part de la visite imminente du tueur.
Un mois plus tard, un camion chargeait dans un entrepôt une cargaison de dix caisses d'armement léger en partance pour Alexandrie. Il est quatre heures du matin. Les avenants et autres polices d'embarquement signifiaient sur leur bordereau ' Food and peace'. C'est
donc un camion bâché, à l'enseigne de cette dernière nomination, qui prend la route pour rejoindre l'autoroute qui mène à Anvers. Une voiture le suivait. C'était notre homme à son volant.
Au premier péage, le camion passe la barrière après avoir réglé la taxe. La voiture accompagnatrice est prise dans un bouchon. Le camion roulait depuis une demi-heure quand notre lascar passe à son tour le péage. Il roule depuis cinq minutes quand deux gendarmes mobiles lui font signe de se garer sur le bas-côté. Sans se méfier, le conducteur baisse sa vitre fumée. Il a juste le temps de fouiller dans son boîtier que deux balles silencieuses viennent s'incruster dans son front. Tué sur le coup.
Mission accomplie. Uri et Ahmed venaient de se partager la tâche. On découvrit le corps du tueur à l'aube. En pleine mer, le 'Sea and Stars' navigue à proximité des côtes bretonnes, quand pour une raison inconnue un incendie s'est déclaré dans la chaudière….. La compagnie maritime, propriétaire, le comptabilisa dans le Compte Pertes et Profits (Mchè Kobbara).
Sous la grisaille d'un matin.
Zoubeir Mhamdi craignait pour sa vie. Il en parla à son rais qui lui conseilla de se mettre au vert pendant quelques mois. Il se savait à présent ciblé comme ses trois amis morts dans des conditions qui ne faisaient plus aucun doute. Il comprit qu'un contrat de mort était ouvert, sans assurance - vie.
Il décida de s'éclipser, de se terrer, chez une vieille tante qui habitait une oasis, en Egypte. Pas très loin du village de Fayoum, celui de notre commandant Mustapha Ibn Raham. Il pensait que ce dernier abri pouvait lui servir de cachette inviolable, alors que nos deux compères ruminaient depuis une décennie le moment de mettre fin à la vie de ceux qui avaient lâchement mis un terme à celle de leurs chers enfants. Ils s'étaient jurer d'effacer leur nom de la liste des vivants.
'Kalab.....! ' avait dit le père Mustapha, en parlant d'eux.
( Des chiens….!)
Une adolescente est abordée par un homme dans son village, pas très loin de Gaza la pourrie alors qu'elle se rendait à la ' mederssa' ( école coranique).
-'Sabah èl khir... Rajah....! Babbak Zoubèiir ennèh...?'
( Bonjour..................! Ton père Zoubèiir est là...?')
-'Lè...!Yè Sidi.....! Babba fèl blèd, fèl saniè ta khèlti Zaidane...Fi massér...!'
(Non...!Monsieur...! Mon papa est au pays, chez ma tante Zaidane... En Egypte...!')
L'information venait de tomber par la bouche innocente de la fille du terroriste.
Om Kayam est à 6 kms du village du commandant.
Quelle étrange coïncidence !
Sous un soleil de plomb.
Le commandant prit la décision de retourner au pays afin de compléter l’œuvre macabre qu’il s'était fixée, en association avec Uri. Il proposa à son ami de terminer le travail par ses propres moyens la dernière exécution. Lui évitant ainsi des risques qu'il jugeait inutiles.
Uri laissa parler son ami. Il fit semblant de l'écouter sans dévoiler ses intentions.
Trois mois que le terroriste logeait auprès de sa paroisse de Cracovie, celui là même qui sauva Uri de Pologne, pendant les exactions et tueries nazis.
Quinze ans qu'il présidait aux liturgies quotidiennes de cet établissement perdu dans un bled isolé du monde. Une quinzaine de moines y était détachée.
Uri habillé en djellaba, avait mi-pied-à-terre en traversant, à l'instar des bédouins, le canal de Suez au nez et à la moustache des soldats égyptiens. Il avait laissé pousser sa barbe afin de ' noircir' son visage et ainsi s'intégrer parmi les autochtones. Il loua les services d'un chamelier qui se rendait au Caire avec sa tribu......
De son côté, l'ancien commandant préféra se rendre en voiture.
Les événements tragiques qui se déroulaient en terre sainte occultaient les esprits de parts et d'autres du canal. Nul ne prêta attention, dans la palmeraie de l'arrivée de deux vengeurs isolés, dont l'un était étranger.
Sous un soleil de plomb.nouvelle famille. Sans se douter que les vengeurs étaient à ses trousses.
Pas très loin de ce village, se dressait l'abbaye des frères de la Sainte Lumière de la Trinitè dont le principal père n'était autre que frère Justin de la
A SUIVRE….