Archive jusqu'au 22/décembre/2002

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2002: Novembre-Decembre 2002: Archive jusqu'au 22/décembre/2002
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 22 décembre 2002 - 13h01:

Omi yajij'ti Meiha…

'…Ké'nèt tah'kili khr'aièf mta èl soltan….Wénè kent nét'lè bah'dé'hè tmè'lèss'li sari mak'ssouss ksir…Hka'yèt mtä ré'yèt ..Eh'lèm mtâ gbèl…! Bar'cha marat nér'kod ââ'la hjo'ra…Aâla séd'rè ou iyè ou bâ'ad tèz'ni tha'tni fouk farchi…Kent sghir ékèl éyèmèt éd'ouk…!'

('…Elle me racontait des histoires de sultan..! Et moi je m'asseyais près d'elle. Elle me caressait les cheveux courts..Des histoires de rois…! Des rêves d'avant..! Beaucoup de fois, je m'endormais sur ses genoux ou sur sa poitrine,…Et ensuite lle me portait dans mon lit …! J'étais petit à cette époque…!')

Ses narrations ont pour but de raconter des histoires dans notre langue afin que le lecteur s'imprègne tant soit peu de cette magnifique langue qui n'aura plus court.

Albert le petit littrè..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 22 décembre 2002 - 12h25:

LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)


DANS LA SERIE DES SKETCHS…..
25/05/2001


‘……LE MENTEUR…..’

Un couscous au poisson avec kèftéh ( boulettes) ça ne s’improvise pas. Surtout quand il préparait avec tout le savoir-faire de ma maman. Ma femme, pour cause de travail, n’a plus le temps nécessaire à la confection de ce met, hautement délicieux. La dernière fois que mon palais en a joui c’était …..en novembre 2000…par ma maman….depuis……
-Allô.. ! Bèbééért… ? c’est maman….on est mercredi… ?’
-Je sais ya mâ….tu vas…’
-T’envoyer un couscous ‘Bèl kèftéh’…..Comme tu ne l’as jamais goûté ?’ta farh’….yallèh kéf kèyfék…avec un bon tupéroir de salades,carottes,navets….
concombres,makboubèh,radis,tèrchi rkhèl….’
(‘…De fête…….comme un plaisir…
……………………………ratatouille……………….variantes….)
-Quoi ? mais maman tu m’as déjà envoyé un ….. ?’
-Quand ça….. ?’
-Mais il y à six mois …. ! en novembre…. ?
-Quel novembre … ? où…. ? à la Goulette…. !
-Non…maman…. à Paris….. !’
-Yéjji blà bèl….le pauvre mon fils …Il déraille…. C’est pas le même….!’( pas de folie)

Bon, je ne peux rien contre elle. C’est vrai aussi que je fantasme souvent sur ce chef d’œuvre de l’art culinaire. Faire la fine bouche envers ma bonne cuisinière de maman n’est pas convenable.
J’ avais hâte d’être servi, pour la seconde fois par mon frère, le livreur/traiteur.. du mercredi. Par l’odeur alléchée, mes babines bavaient…les kèftéhs de ma mère, légèrement molles comme les couilles de ma tante…encore dans leur petit bouillon …ââââââah …. ! mes amis ….je vous invite Ourass ou lèydi..( sur la tête de mes enfants) à venir partager ce met sur-le-champ. Venez….vous serez les bienvenus.
Mon sac en plastic ficellé arrive. Mes narines sont en alerte. ….je vais ‘ftiller’ ( faire durer) l’instant afin de lui donner une solennité toute circonstanciée. Prévoyant, je mettrai une bonne portion de cotè pour le lendemain….me suis-je..dis !
Milles et une bénédictions, j’adressais à ma maman chérie….J’ouvre délicatement mon trésor. Le deuxième sac en plastic est déchiré. Bizarre.. ? point d’odeur de couscous. Un fumé comme celui là se reconnaît à mille lieux à la ronde.
Un….AHHHHHHHH….de douleur sortit de mon gosier ébréché. Une trombe d’eau écossaise….que dis-je donc….une trombe d’eau pôle nord/pôle sud….me submergea. Qu’on donc vu mes yeux habitués à voir encore plus d’horreur que je n’ai donc vu depuis ma plus tendre enfance… ? une offense….. ? un blasphème…mes amis…. ! des frites dans un couscous au poisson et un œuf au milieu….c’était un vulgaire complet poisson que ma tendre maman a posté. A ce stade, je pris le plus court chemin de mon allée pour protester à qui de droit. Je retournais à ma place sans réfléchir …évitant ainsi une inutile et stérile altercation. Une vulgaire queue de mulet, me regardait, inerte. Des frites en flocons, même pas coupées main, reposaient sur un ‘œil jaune entouré de blanc’.
Je mangeais cette affreuse chose, en maugréant contre la fatalité. Je ramassais ma déception avec les miettes de pain quand….
-Allô…. ! Bèbééért… ?’
-Oui mâ…. !’
-Alors… ! c’était bon… ?’
-Succulent maman…yâtik èl saha.. ! ( que D .ieu te donne la santé)
-Brass bouk… ?’ ( Jure sur la sur la tête de ton père… ?’) (défunt)
-Ourass bàbà…un plat génial…à m’en souvenir….surtout les kèfftéh… !’
-Brass bouk lâjjij… ? (….Sur ton défunt père l’estimé…. ? )
-Le mérou comme il était frais …je t’assure, je me suis régalé… !’
-Brass..bouk….tu ne me caches rien…. ?’
-Te cacher un si bon plat… ? jamais de la vie….une vraie dégustation… !’.
-Tu es un menteur…. !’
Je reculais de trois mètres, laissant le combiné pendre par la peur.
-Oualliya….èl yaitah ( Pauvre de moi ce cri….)

-Je me suis trompé de plat….yèh guèdéb ( menteur)… !….c’était pour moi …le complet poisson..!’
-Bon… ! et alors ce n’est pas grave…. Ça arrive à tout le monde…!
-Pourquoi…tu jures faux sur….’

Comment vais-je m’en sortir ? avec ma charmante mère.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 21 décembre 2002 - 21h22:

Les Voyages imaginaires d ' Albert
Récit. FIN

Résumé/ Le Comte Albert, lors d'un voyage au Brésil est reçu chez un ami brésilien, rencontré par hasard, lors d'un déplacement en Europe, entre deux aéroports. Il est hébergé pour quelques jours dans son ranche, en plein milieu de la foret amazonienne. Un soir de forte chaleur, il aperçoit, un brasero au loin et des bruits de tam-tam. Voulant en avoir le cœur net, il descend et rentre dans la foret, en pleine nuit, et va à la rencontre du mystère.


Suite…

'…. C 'était un homme au visage bariolé par deux traits blancs sur ses joues.
Son nez était traversé par une grande épine en fer ou en bois, je ne saurais le dire. Sa poitrine supportait un tas
d'amulettes tandis que ses avants- bras étaient marqués par de longues stries blanches. Ses cheveux dressés ressemblaient à des aiguilles à rouleaux. Ma crainte s'évapora quand mon 'apparition' me fit signe de le suivre. Ce que je fis, sans protester.
Je suivais mon 'marcheur' pendant un bon quart d'heure quand, enfin, nous débouchâmes sur une clairière Au centre se tenait une assemblée, un groupe dont je pouvais distinguer le visage grâce à ce fameux feu qui avait attiré mon regard sur la véranda. Trois heures auparavant.
Ils étaient assis autour du brasero. Les femmes, j'en comptais dix, étaient assises en retrait des hommes, décorés comme mon 'guide'. Ils chantaient des paroles incompréhensibles aux oreilles d'un 'occidental débarqué subitement dans une séance de MACUMBA. Car c 'était une MACUMBA. Le bruit du tambour était assourdissant. Les dames tapaient des mains sous un air……

Mu prale mare loa Petro§§§§§§§….Si Si.§§§§§§§§….Ya- Petro, chen ki chen..§§§§§§§§§§§Li kase li…§§§§§§Ki dire kod, hi hi…§§§….Dya rele,dy dya kekekeke…..§§§§Dya dya rele dya…§§§§§…..Gede-Nido, dya ke ke ke ke …§§§§…Ke ke dya..§§§§…..Baro-Samedi,dya ke ke dya..§§§§…Radegnoe Baron-Samedi…§§§§§Engarde cemetiere Zi…§§§§§§§§L'uvri baye dyaok, wanga

(Mu prale mare loa Petro,Si Si, Ya-Petro, chen ki chen,Li kase li, Ki dire kod, hi hi,Dya rele,dy dya kekekeke,Dya dya rele dya,Gede-Nido, dya ke ke ke ke, Ke ke dya,Baro-Samedi,dya ke ke dya,Radegnoe Baron-Samedi, Engarde cemetiere Zi, L'uvri baye dyaok, wanga)

(Je suis enchaîné dans ma maison, délivre moi, saint Pierre, Le diable est entre chez moi, Je suis envoutè. Je délire. le Premier Décembre , pour chasser le démon , je t'invoquerai Baron Samedi. Je suis dans un cimetière, ouvre loi les portes, Ougan. ( prêtre vaudou))

Les hommes reprenaient…..A la fin du couplet….Toujours en battant des mains..

'...§§§Kulev, kulev-o....§§§§§§….Dabala- Wedo, papa…§§§…El kule-O…..§§§§…Kulev, kulev-O..§§§§§§……M'ape rele Kulev-OKulev pas sa pale..§§§§§§…Dabala papa ul se kulev…§§§§§…U we Aido-Wedo…§§§§…Si nu we Kulev…§§§§§Si si we Kulev..§§§..Si we Dabala…§§§§…Aida-Wedo se nu Kulev-..§§§§ O..§§§§§….Kulev, Kulev-O...'

(La couleuvre, la couleuvre, Genie est là, elle m'a parle , Genie, aides- moi à me débarrasser de la couleuvre, si oui Genie, aides moi à m'en débarrasser….De la couleuvre….)

(Un juif, haj ve challom, venant de la Goulette, Comte de surcroît, va assister à un rituel de magie noire....)

Le chef, un homme d'un certain âge, vient à ma rencontre, et m'indiqua un coin où je pouvais assister. A l'écart du groupe.
Je regardais cette réunion venue d'un autre âge prit de frénésie. Hystérique.
Je restais donc bien assis sagement attendant la suite des événements. Tout d'un coup, tout s'arrêta par magie.
Un homme sortit du groupe, d'un fourré, tout gribouillé. C'était l'esprit KUNDE qui avait pris l'aspect humain. L'encens enveloppa notre 'génie'.Il se mit au centre du groupe et commença une danse endiablée, gesticulant de toutes parts, balançant sa tête de droite à gauche pareil à un polichinelle tenu par une ficelle qui s'agiterait sous les doigts experts de son maître.

Et voilà qu'une dame, de petite nature et stature, sortit tout droit de cette noble compagnie, se léve, toute excitée. Elle s'agenouilla devant le génie, tomba à terre en transe. Le KUNDE avait là sa 'proie', les yeux révulsés, se contorsionnant comme prise par une crise d'épilepsie. En transe. Il se mit debout, au-dessus d'elle, la surplombant de toute sa hauteur. La femme était évanouie, dans un autre monde. KUNDE s'accroupit sur elle, à hauteur des seins, et lui fit le signe de la croix sur le front. Je regardais la scène irréelle avec une excitation intense, attendant la suite des évènements. Au bout de quelques minutes, je vis la bouche de l'ensorcelée s'ouvrir et une mélasse jaune en sortir. Elle vomissait une grande quantité de cette 'larve'. Comme un volcan ! Le plus étrange, et que ce liquide visqueux s'évaporait instantanément, comme par enchantement. La femme se réveilla, ne se rappelant de rien. Le bruit du tambour reprit de plus belle quand le KUNDE vint vers moi…..

'Echihab âând zebbi ehddahh….!' Dis-je en moi..
( Qu'est ce qui veut chez moi celui là…?)

'...§§§Kulev, kulev-o....§§§§§§….Dabala- Wedo, papa…§§§…El kule-O…..§§§§…Kulev, kulev-O..§§§§§§M'ape rele Kulev-O..§§§…Kulev pas sa pale..§§§§§§…Dabala papa ul se kulev…§§§§§…U we Aido-Wedo…§§§§…Si nu we Kulev…§§§§§Si si we Kulev;;!!!Si we Dabala…§§§§…Aida-Wedo se nu Kulev-O..§§§§§….Kulev, Kulev-O….'

Je refusais son invitation, mais mal m'en pris, il me traîna de force tout en chantant son macabre chant. Finalement, je consentis à chanter avec lui, ma partition, mon vaudou spécial…

( Z'ebi- Z'ébo moi lè gro pè li fou fou Nette, Z'èbi- Z'èbo lo mi lassè tombè li moment là
Zi Zi ki là i bi montè, è m'we vili pa descend.
( Incantation goulettoise- A chacun son rite vaudou)

( Genie Zebo….Toi qui es grand pour la petite ouverture, Zebo ne me laisse pas tomber en ce moment, Zizi est bien monté, et moi, je ne veux pas qu'il descende)J J J

Et voilà, mon génie me prendre la main et m'invitait au centre près du 'chaudron du diable'. Il m'intima l'ordre d'ôter mes vêtements. J'étais en tenue légère, gardant ma culotte fleurie. J'étais pris par le rythme endiablé de la MACUMBA. Je me trémoussais devant eux. Un Comte presque à poils devant des indigènes, ce n'est pas tous les jours qu'on voit ça.

Puis- je reprenais une ancienne incantation…

' Gouba di là di mayolo…Mow p'tit nègre blanc, vini li di la Goulette, pou danser Macumba avi Sam'di ci ca, i ki vi fè, golo-golo , li Gambo, li tcha-tcha…..'
( Moi, grand Gomba….Moi petit nègre blanc, venu de la Goulette, pour danser la Macumba avec Baron Samedi, je veux faire golo-golo, le Gambo, et le tcha-tchac…')

J'étais heureux sous les applaudissements de la tribu. Qui ne comprenait rien à ce que je racontais, quand, soudain, je vis sortir des branchages, le BENITO, accompagné de mon rabbin…Dans cette tenue indécente…

Le rabbin….
-'….Un juif religieux, un Comte, qui s'offre en spectacle…..!
-'Merde….' Me suis-je dis en mon for intérieur…'Quelle honte….Un Comte, avec des fesses en l'air en pleine jungle. Un scoop.

-'Mais Rabbi…! ' Dis-je tout honteux et confus…'Heu..! Heu…!'

Je me rhabillais en tout hâte sous les yeux amusés de la troupe de 'clo-do'.

Monsieur Benito….
-' Cher Comte…! Nous avons prévu ce spectacle pour vous…Et vous avez été merveilleux…!'
-'Et le rabbin…? Il était dans le coup…?'

Voilà comment un naïf de Comte se trouva embarqué dans une mise en scène.

ALBERT SIMEONI L'ENFANT DE LA GOULETTE est prêt à vous offrir un spectacle MACUMBA à sa façon.

Bientot Dans les Voyages Imaginaires...LE SULTAN
D'YS TYMPAN...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 20 décembre 2002 - 21h12:

Yattik Fejyâ Nourvigiyè yè Darmouni...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le vendredi 20 décembre 2002 - 21h11:

darmon fais gaffe de ne pas te gourrer et de taquiner la zlabia et bouffer la norvegienne.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Darmon (Darmon) le vendredi 20 décembre 2002 - 20h31:

YAAAAAAAA BBBAAAAAAAABAAAAAA!!!!! :)

Salut, salut désolé de n'avoir point donné de mes nouvelles, rabbi, j'ai fait défault a ma communauté (des annaux?) mais tout comme Harry Potter, je crois en la magie et un soirn oh, y'a déjà un petit bvout de temps j'ai croisé le père Noël, et j'ai du l'aider a emballer les cadeaux...

Allez, toi aussi, enlèves ta cape de Molière pour revêtir la tenue rouge (celle du père Noël, pas celui de Robert Hue!)et donne des bonbons aux gentils enfants............................

allez, je venais juste te souhaiter, cher rabbi ainsi qu'a tous les Harissiens un joyeux noël (pour ceux qui la fête) et de bonnes soirées de Nouvel An
Pour ma part, je pars au pays du père Noël,faire du ski et taquiner la belle Norvègienne en discothèque en mangeant une Zlabia (qu'est-ce tu veux, c'est ça la mondialisation,ils sont partout!!)

gros bisous!
darmouniiiii!

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 18 décembre 2002 - 20h51:

Les Voyages imaginaires d ' Albert
Récit.

Résumé/ Le Comte Albert, lors d'un voyage au Brésil est reçu chez un ami brésilien, un riche éleveur, rencontré par hasard, lors d'un déplacement en Europe, entre deux aéroports. Il est hébergé pour quelques jours dans son ranche, en plein milieu de la foret amazonienne.

Suite….

' Z' ami Mwe se, Aja sere,Z-ami pre se ,Kuto de bo,Z-ami, Z-ami…'
(Mes amis sont jaloux de moi, ils veulent me poignarder ( me faire du mal).)

( Z'ebi- Z'ébo moi lè gro pè li fou fou Nette, Z'èbi- Z'èbo lo mi lassè tombè li moment là
Zi Zi ki là i bien monté, è mwe vili pa descend . ( Incantation goulettoise- A chacun son rite vaudou)
( Echkallèk yè TAWFIK, FERNAND, JEX ye BEN DEBBA fèl brekhè heddi…..,)
(Je n'ai pas la traduction zombi de ce morceau)

'Monsieur Le Comte….! Je vous présente le Rabbin Samuel de Rio…!'
'Un rabbin….? Ici…..? ' M'écriais-je sans retenue….
'Il sera là durant tout votre séjour…! Il vous préparera vos mets KASHER….!'

Je n'en revenais pas. Quelle surprise et marque d'attention…! . Je serrais mon Benito, l'embrassant sur ces grosses joues gobant en même temps une bonne bouffée de cigare cubain.

Le rabbin…..

-'Avez –vous mis vos ' téfilines' monsieur Le Comte…?' Me dit t'il avec son accent yiddish…
-'Les tèl….? Heu….! Heu….! ( Bdeh…)
Il me foudroya des yeux et joignant le geste au regard…Il sortit ses lacets….

'Chema Isarael…! A Donai…!'

Je priais sous l'œil intrigué de la famille qui assistait à la ' cérémonie'. Après ma prière le rabbi expliqua à mes amis le sens de cette invocation que le Samuel m'imposa, tous les matins, la pose des' tefs'.
Le rabbin s 'attela à rendre toute la vaisselle Cacher, sous la bienveillante Conchita, qui lassait faire. La viande ne fut pas un problème, les moutons n'en manquaient pas. Un vraI régal ces mérinos.
Monsieur Benito était à nos petits soins. A pleins d 'égards. La famille partagea la rentrée du chabath. Curieux, les enfants posaient toutes sortes de questions sur la vie des juifs. Ils goûtèrent au mozzi.
Ils étaient heureux de partager ce repas, à ces mets venus d'ailleurs. Nous bûmes du vin du Mont Carmel.
Les gâteaux étaient faits maison grâce au doigté du Samuel. La soirée était empreinte de convivialité et d'anecdotes goulettoises.

Au septième jour, de mon arrivée, je sortais pour prendre l'air sur la grande véranda. L'air était suffocant. Le ciel très dégagé et je découvrais la grande et petite ours dans un ciel étoilé, à souhait. Grandioses et immobiles dans la voûte céleste.
C'était la pleine lune.

Mes oreilles dressées furent attirées par des bruits étranges, des coups saccadés en rythme, je devinais le son du tam-tam. Une odeur d'encens venait titiller mes narines, bien habitué de ce genre d 'odeur. Une fumée provenant certainement d'un brasero finit par convaincre ma curiosité. J'étais comme appelé par quelque chose d'invisible que je ne saurai décrire avec précision. Je me r'habillais silencieusement. Mon rabbin ronflait dans la chambre, à côté. Une 'minha' en Re majeur.

Je descendais furtivement les deux étages pour me retrouver dans le vestibule qui mène à la véranda du rez- de -chaussée.
J'étais dehors. L'air était moite. Je contournais l'enclos des vaches et m'engageais dans la forêt sur un sentier que j'avais visé auparavant.
J'avançais et m'enfonçais dans la jungle. Dans l'obscurité. Le bruit des tam-tam devenait de plus en plus proche. Je me fiais à mon sens de l'orientation avec la ferme intention d'atteindre le brasero. La peur m'envahissait et voulais rebrousser chemin quand j'entendis un bruissement derrière moi. Je sursautais. Tous mes sens étaient aux aguets. Mon cœur cessa de battre quand je vis devant moi, une forme qui se confondait avec la noirceur de la nuit. Je portais les mains au visage et eus l'impression que cette dernière allait m'attaquer. Je prie la position du chat ( karaté) attendant l'assaut certain de la chose que je distinguais très mal. Mes yeux, sous la clarté de la lune, finirent par donner, un nom à cette chose surgit de nulle part, c'était un…

A SUIVRE…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 18 décembre 2002 - 20h27:

Dans quelques instants, la suite du voyage imaginaires du comte Albert....MACUMBA...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 17 décembre 2002 - 12h13:

Une jeune maman était rentrèe dans ma boutique..avec son bébè sur les bras...
J'avais composè un poème sur le champ...Le voilà..

:) A LILI :)


LILI……!LILI……..! Ton prénom carillonne comme vie.

Et ce n'est point l 'envie qui me manque ma chère Lili….

Pour te dire que t ' es jolie avant de regagner ton gîte…


T'es rentrée un soir, dans ma boutique, par hasard

Sur les bras de ta belle maman Mme SHEPPARD.

Il ne m'est certainement pas trop tard

Pour te dire qu'un jour tu seras

Une fille d 'art…..


Artiste…..? Peintre….? Comique…..? Actrice…..?

Mais sûrement pas une quelconque factrice…..

L ' avenir, Lili, t appartient, en bleu

Comme l 'est le fond de tes yeux…..!


Pour LILI :) :)
De la part d ' ALBERT SIMEONI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 16 décembre 2002 - 21h53:

POEME …..A LA JEUNE TARANTINE… LE 12/12/2002

A la jeune Tarentine, de Cornouailles, qui n'est point arrivée
A bon port, il y a fort longtemps, et qui fut hélas emportée
Avec sa voile et son voile par un mauvais temps, une mer agitée
Un mauvais temps qui a brisé son destin de jeune femme aimée.

Les flots ont englouti leur union, leur belle destinée.
Un jour, ils se sont déchaînés et emporté l'hyménée.
Laissant un jeune fiancé, sur la cote, quelque part chagriné.
Les éléments sont parfois imprévisibles, rageurs, t'empestant
Arrogants, méchants, déroutants, tuant des vies d'innocents.

Aujourd'hui..

Nos jeunes tarentins et tarentines ne voyagent plus par bateau.
Ils s'envolent vers leur bonheur et convolent en jutes noces
En pensant à de meilleurs lendemains qu'ils souhaitent, roses.

D'autres éléments si effrayants, aux très mauvais penchants
Ont surgit, non plus de l'océan, mais par un corps de démon.
Ils s'abreuvent aux fontaines du diable qui font couler le sang.

Je remercie la noble assemblèe que vous êtes par toutes les marques d'affection que l'on s'envoie.
Le site est devenu un forum si diversifiant qu'il me plait de trouver parmi vous des femmes aussi enrichantes qu'instructives. Les hommes loin d'en être en reste, sont à la hauteur de leur propos.
Vraiment merci...Je kiffe..sur ma photo :) :) :)

ALBERT SIMEONI L' ENFANT DE LA GOULETTE

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 16 décembre 2002 - 21h04:

Les Voyages imaginaires d ' Albert
Récit.

25/10/02

(Toute ressemblance avec des personnes physiques, morales ou des évènements récents ou ultérieures n'est que pure coïncidence

Un mot qui fait frémir. La seule évocation de ce nom donne la chaire de poule à ceux qui ont vu des films, entendu des récits ou des histoires sordides sur ces rites vaudous issus de l'Afrique noire. Profonde.
Elle tire son essence de certaines pratiques religieuses et croyances ancestrales mêlant l'invocation des esprits aux noms bizarres pour le profane et une certaine liturgie chrétienne, qui hérisse les cheveux de la classe ecclésiastique qui peine à reconnaître des rituels peu conformes à la tradition chrétienne. Et à l'esprit de l'église qui bannit cette forme de paganisme et fétichisme, venue d'un autre âge.

Cependant, dans certains pays d'amérique du sud, comme le Brésil, Haïti ( le revenu le plus bas du monde) les Antilles, les pays d 'Afrique Noire tels que le Togo, le Nigeria, le Bénin ( ex- Dahomey) Cote d'Ivoire, le Ghana et le Sud Mali, où l'influence des écoles dite vaudous est si grande, le clergé tolère sans l'absoudre, malgré ses grands efforts dans ce domaine, la magie blanche qui côtoie la sainte bible. Mais répugne la magie dite noire qui fait appel au démon où les sacrifices d'animaux sont courants.

Il existe plus de 365 églises sous le rite Comdomblè à Rio Janeiro. L a MACUMBA englobe le Candomblé le Shango, Umbando et Quimbanda. Cette dernière fait appel aux esprits démoniaques, c'est la plus sévère et pourrait se comparer à la secte rouge vaudou des Zobops ( zboub el acri ) à Haïti. ( là où est enterré le plus grand initiateur prêtre vaudou le Baron Samedi )

Au Brésil, ce qui s 'appelle macumba est appelle Santeria à Cuba, Quimbo en Martinique , Vaudou à Haïti sous les rites Rada, Petro, Zandor et Zobop ( Zéb à la Goulette NDLR :)).
Je ne pourrais pas ici donner de plus amples renseignements car mon propos n'est pas de faire l'histoire ce genre de croyance. ( Si cela peut vous intéresser, je peux vous initier…..Je suis Mambo… :) :) :)

Voilà donc pour vous, mon récit…Sur la …


'MACUMBA'


'……Atibo-Legba, l'uvri baye pu mwe, agos! Papa-Legba, l'uvri baye pu mwe, Pu mwe pase, Lo m'a tune,m'sali loa ,Vodu legba, l'uvri baye pu mwe,Pu mwe sa ratre,Lo m'a tune m'a remesye loa-yo, abobo.

( 'Esprit Legba, ouvre-moi la porte.. pour que je puisse entrer, Je voudrais saluer l'esprit L'Egba, Ouvre-moi la porte pour qu'il puisse entrer chez moi. Je lui offrirai quelque chose.)

Le Brésil fascinant. Tant par sa population chrétienne mais aussi fétichiste que par son brassage communautaire où blancs et noirs a donné naissance à ce qu'on appelle les métis. Békès aux Antilles françaises. Bien que modernes dans certains quartiers, le Brésil n'échappe pas à sa misère; à ces bidons villes, favelas, dans lesquelles une forte proportion de brésiliens hétéroclites vit au rythme de la sorcellerie sous des mesures endiablées de la Samba.

Je fis connaissance, à cheval entre deux aéroports, en Europe, d'un monsieur qui me prit en sympathie. Et pour cause, je lui racontais mes histoires farfelues sur la Goulette. De fil en aiguille, il me proposa de visiter son pays, le Brésil. Je ne me fis pas prier et acceptais l'offre. Pour couronner le tout, je reçus quelques semaines plus tard, une carte postale de son ranch accompagnée d'un billet d 'avion. Un honneur qui m'imposait là le respect envers sa personne, tant sa générosité fut grande. Ambar.

J'atterrissais quelques semaines plus tard, à Rio de Janeïro, en ce mois d'août, à l'approche du 15, fête de l'Assomption. Il était venu me chercher, habillé en jean Levi's, baskets et chapeau sombrero. Une simplicité à faire rougir les imbéciles de la terre. Nous 'embarquâmes' dans sa Chevrolet, genre jeep américaine.

'Rio de Janeïro…! ' Me dit t'il ' Est une ville de contraste…'

Il n'avait pas besoin de m'en faire l'historique, j'avais déjà lu son histoire mais je laissais mon interlocuteur raconter, par politesse. Nous quittâmes la grande ville, pour aborder les faubourgs puis pénétrer la grande forêt amazonienne. Un long sillon goudronné défilait devant moi, à perte de vue. Nous roulions depuis deux heures environ, sous la torride chaleur brésilienne.
Une grande pancarte, posée sur le bas côté-' Rancho del Madre Miraculosa della Caridad' alerta mon impatience qui était bien lasse et surtout fatiguée-de l'approche du logis de mon ami.

Un logis…? Je découvrais un domaine aussi vaste qu'un arrondissement de Paris, entouré par des barbelés, dans lequel broutaient des milliers de moutons 'mérinos'. Mon ami Benito était grand éleveur dans sa région. Sa terre était coincée parmi de grands arbres aux cimes bien hautes, à l'orée de la grande émeraude ( la foret)

Des gardes, 'cabaleros'armés, étaient postés aux carrefours…

'Le vol de bétail est courant ici…Comte…'

Un porteur noir nous attendait devant l'Hazienda. Sa famille était là aussi. Le premier cité, se chargea de mes bagages tandis que mon ami Benito me présentait sa femme Conchita, une améridienne, sa fille Maria-Manuella , et ses deux fils Khèsus( Jésus) et Khosé (Joseph).

Au cours de mon bref séjour, j'appris qu'El senior Benito était d'une grande générosité et d'une très grande bonté au point d 'être quotidiennement bénit par ses employés. A toutes heures de la journée.
On m'invita à entrer tandis que la maîtresse de maison, s'éclipsa un instant pour réapparaître avec un plateau sur les bras, garni par 6 verres d'un breuvage fait de mangue, de jus de coco mélangé à un soupçon de citron. Bien frais. Excellant. Je profitais de cet instant de présentation pour offrir à la famille un grand chandelier à sept branches en argent pur avec les lettres de Jérusalem incrustées en pierre précieuse de Jade, venu spécialement d 'Israël. Ils ont compris que j'étais descendant de fils d'Abraham. Je précisais aussi que je ne touchais pas à la viande et me contenterais de crudités et autres poissons à écailles.

'Qu'à cela ne tienne ' Me dit 't'il..
Je n'avais pas compris sa petite phrase.
Joignant sa parole au geste, il me dit
'…Je reviens….'

Sa femme m'accompagna dans ma chambre au second étage de la grande Hazienda. J'ouvris les volets clos, et là, un panorama paradisiaque offrit à mes yeux, un décor des plus merveilleux, toute la foret amazonienne était à mes pieds. Souveraine et majestueuse. Un long et infini tapis de verdure cabossée s'étalait à perte de vue jusqu'à l'horizon.
Je regagnais le salon après avoir rangé mes affaires quand mon ami Benito me présenta un homme à barbe

'Monsieur le Comte…..! Je vous présente…'

A SUIVRE……

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 16 décembre 2002 - 20h49:

ANNONCE DANS QQUE MINUTES MACUMBA...MON VOYAGE IMAGINAIRE AU BRESIL...
ALBERT LE VOYAGEUR....DES CONTES ET MILLES NUITS BRESILIENNES.