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Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archive Janvier 2003: Archive jusqu'au 01/janvier/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 01 janvier 2003 - 20h47:

POEME

Elle a un petit rien…

Elle a comme un petit rien.
Quelque chose vraiment d'anodin.
Qu'elle me confiait dans un matin !
Sur l'écran, d'une voix sans chagrin.

Elle me dit ne pas entendre.
Son ouïe est lourde, pesante.
J'ai ressenti bien sur, sur-le-champ
Une compassion dans mon émotion.

Elle me lit cependant, de temps en temps
Et, ce que je raconte, elle le trouve plaisant.
Elle en rit des quelque fois sur l'instant.

Nul ne peut prétendre à un très bon 'écoutement'.
Souvent les 'écoutants' sont sourds par moment
Aux hurlements et aux plaintes de certaines gens.

Alors, à quoi sert le bon entendement
Si certain préfère et c'est leur raison
D'adopter le profil de l'autruche australe
Qui cache sa cervelle dans une 'akalale'*. ( grande calebasse africaine)

Dans quelques mois, je croyais faire un opéra chantant.
Le ' mektoub' en a décidé autrement, mais c'est navrant.
Un ' borico', un escroc, un petit chenapan malveillant
A filé en douce, maquillant sa fuite, sans aucune raison.


ALBERT L' ENFANT DE LA GOULETTE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 01 janvier 2003 - 20h21:

Mon adorable AmiAvant tout, je renouvelle, en franches, cette fois tous mes vœux pour l'annee2003Que le ciel vous protége, a vous et votre famille et vous donne longue vie et bonheur, sans oublier la santé qui est proéminente !ah !!Albert, cher Albert, vous êtes le seul, sur ce site qui m'est importantJe ne sais pas pourquoi, vous êtes mon poulain, vous m'appartenez, en tant qu'écrivain de valeur et plus..............................................................................Même pas Marcel Proust, le Grand auteur, eut pu décrire en quelques mots cette disparition, presque soudaine d'un être si cher.Vous m'avez fait pleurer la première foisJ'ai re-pleure..Cela il n'y a pas beaucoup d'auteurs, en renom, qui peuvent s'en vanter, car vous le savez, tel que l'être humain est devenu, il n'a plus de larmes, plus de pitié et surtout est devenu extra-égoiste parlez lui d'amusant il va rire d'un rire sardonique et jaloux...parlez lui de choses tristes, il va fermer le livre en maudissant l'auteur...est -ce la vérité ?? Moi, Janet, j'ai lu une seule page a vous et j'ai su que j'avais trouve une pierre précieuse encore non travaille par des bijoutierset j'ai saute sur vous.Vous aimez trop être aime et cela fait du mal a vos écrits la critique doit vous être très importante, non pas tant parce que vous désireriez passionnément être publie, mais parce que vous voulez plaire a tout le monde, intellectuels ou ignorants c'est défendu on écrit, pour soi, d'abord. et si l'on est lu, alors c'est mieux ,parce que l'on partage mais jamais deux personnes n'auront la même opinion, et c'est a cause de cela que le lendemain du jeu d'une pièce très importante l'auteur ou les artistes se précipitent sur le journal.Albert, mon cher Albert, je ne savais pas moi-même que je prendrai tant d'intérêt en votre donMoi-même, j'ai écrit toute ma vie, sans essayer de me faire publierce seront ,juste des souvenirs pour mes gosses, si par hasard, il se trouverait qu'un certain jour ils trouvent une minute de libre et a consacrer a mes élucubrationsj'ai comme vous, 'oeil observateur et la langue pendue, mais jamais je n'ai possède votre art donne, non par l'instruction, qui justement détruit tout, mais par le naturelVous êtes quelqu'unvous n'êtes plus le petit pauvre de La Goulette Vous avez, tout seul monte tous les échelons que d'autres ont monte, avec peine et beaucoup d'argent, dans les plus grandes universités Ca ne vous a pas rendu plus riche, non Mais la richesse c'est vous Vous aimez tout le monde, ans faire de préférence...mais écoutez-moiPréférez votre famille très proche, aimez-les plus que les autres Faites leur des compliments, observez leurs vies, constatez s'ils sont heureux ou pas...surtout la princesse qui est restée votre femme et les merveilleuses jeunes filles qui vous sont nées bénissez tous les jours le fait qu'elles existent et qu'elles vous aiment, avec vos qualités et vos défauts Les autres ne sont que des pitres égoïstes et jaloux qui ne cherchent que leur propre intérêt et qui tourneront la tête avec indifférence le jour ou vous ne les faites plus rire...j'ai beaucoup écrit et je sais que malheureusement, vous avez la patience d'écrire mais non de lire attentivement Mais pour une fois, concentrez vous...lisez jusqu'a la fin, même si vous savez que je suis ennuyeuse en diable, réfléchissez.. obéissez J'espère que ce message vous restera écrit dans votre tête folle et que vous y avez compris l'essentielJanet....tant qu'elle existe

ALBERT REPOND….

Ma chére Janet, me comparer à Marcel Proust……? C'est bien plus qu'un honneur que vous me faites, c'est plus qu'un éloge que vous m'offrez en cette fin d'année. Je suis particulièrement sensible à votre opinion qui s'adresse à un monsieur sortit de l'ombre et qui a rencontré après quelques mois des gens qui se sont habitués à mes écrits et qui me laissent parler de tout et de rien sans contrevenir à la politesse et au respect que je leur dois. Et bien, je vous fais ici même une confidence. J'ai commencé et cela depuis pas mal de temps à les aimer comme ils sont et je pense que la réciproque est vrai même si quelques uns ou unes se sont détournés de mon amitié à tord ou à juste raison. Et par moment je me dis 'Albert…Allons vas-tu aimer la terre entière…?' Ce n'est pas ça la finalitè, c'est la fidélité de ma mémoire à leur nom et à leur voix qui comptent pour moi. Je connais les sentiments qui vous animent envers ma personne, parce que je suis sur que je corresponds quelque part à ce que vous aviez envie d 'être. Quelqu'un d'aimé, d'être aimé mais comme vous me le dites si bien l'amour est personnel et on ne peut pas le comprendre dés fois, il faut prendre les gens comme ils sont, comme la nature a voulu qu'ils soient et cela ne nous revient pas de les changer sinon nous contrevenons aux lois de celle çi.Je vous ai fais pleurer une seconde fois, c'est bien vous qui m'aviez demandé de rééditer ce passage non pas de la mort du loup mais d'une grand-mère que plus personne aujourd'hui ne pourra voir mourir chez lui. Les gens n'ont plus le temps de s'en occuper alors, elles meurent souvent seules dans des hospices faits pour elles. Comme moi je crèverai aussi entre des murs insipides couleur pale ! Mais quelle importance dites le moi, que l'on meurt assis , allongé ou debout, seul ou accompagné….! La mort n'a pas besoin de cet accompagnement et je vous dis, il faut 'déménager' avec son respect , partir la tête haute et point gémir à longueur de journée. Ce n'est pas du Chateaubriand ni du Bossuet c 'est de l'Albert tout court qui parle comme n'importe lequel d'entre nous qui à juste de quoi écrire et laisser ses sentiments couler comme de l'eau de source. Etre aimé par des personnes cela se peut t 'il ma chére Janet..? Oui ….! Cela se peut puisque vous m' aimez, moi l'étranger, depuis ma première feuille et que vous m'apprécier alors pourquoi pas deux, trois ou quatre, nonobstant ma famille ..! Etre un auteur ou un écrivain est à la portée de tous, ce n'est pas tant la façon d'écrire qui compte si on laisse sincèrement son cœur parler. On est plus enclin à écouter quelques farfelus comme moi qui ajuste des lignes 'philosophiques' plutôt que d'écouter des 'commerciaux de l'écriture 'vendre leur ridicule. Parfois. Ce n'est pas mon gagne pain mais si je devais un jour publier, c'est uniquement par plaisir de me lire plus tard ou de laisser à mes enfants quelque chose qu'ils ne connaissent pas. C'est comme, me regarder, 'narcissiquement', devant un miroir et en rire comme je le fais quand l'angoisse m'étreint.Dites à l'un de vos enfants de m'écrire et surtout continuez à me dire tout ce qui passe par votre tête, ne réfléchissez pas. Je devine vos pensées. Et même si vous ne me dites plus rien, je serai celui qui imaginera tout de vous. Je serai votre 'Ecrivain personnel' ici dans ce site et jamais votre nom, tant que je serai là, ne sera oubliè. Y aurait t' il quelqu'un qui n'aime pas se faire aimer???? Même hypocritement…! Mais qui a le monopole de la sincérité, de la justice, dites le moi Janet…? Il faut seulement savoir comment être. Be or not to be. Et je crois que dans tout cela il faut d'abord se faire respecter chacun à sa manière et puis donner le temps aux autres de vous connaître mieux afin qu'ils disent de nous 'Tiens ..! Albert ou tartempion vaut la peine d'être écouté…!' C'est le commencement de l'amour..du prochain. Même les clowns, ont un cœur, qui se font aimer. Sincèrement.Mais que vaut donc la philosophie si elle ne pense qu'à elle…! Ce n'est point dénigrer cette science qui est la base de toutes les lois que l'homme a crée par son expérience personnelle. Chacun y à ajouter sa pierre, depuis que l'homme est homme et la femme est femme, pour bâtir des consciences qui réfléchissent dans le bien à force d'être dites et redites.Telle la loi de la nature et si on essaye de détourner l'esprit philosophique par quelques manipulations douteuses alors on tombe dans l'irréel. Dans la faute et dans l'erreur et dans ce cas là plus de salut. Imaginez un pécher qui donnerai des tomates..!Imaginez un péché qui se transforme en bien…! Alors laissons plutôt nos bonnes âmes se nourrir du bien, des grâces, des mitsvoths si petites soient t 'elles. Une bonne pensée bien dite, bien réfléchie, suffit à remplir nos cœurs de joie.Je suis bien plus jeune que vous et je parle comme une vieille mémé. Oui et alors si je tiens un langage de vieux…!Ne le suis-je pas déjà…? Pauvre me dites- vous…..? Si vous parlez finance, je le fus autrefois, mais si vous parlez richesse d 'esprit cela ne me rendrait pas pour autant milliardaire. Quant à ma famille, j'agis comme un père qui aime sa portée. Je n'ai pas la prétention d'être au-dessus de tout soupçon, je suis un être avec mes qualités, mes faiblesses, mes vices et ma vertu, ce n'est pas D ieu qui m'a crée ainsi, car D ieu crée que de bonnes et belles choses, c'est la nature qui veut ça et si je devais recommencer à naitre, ce n'est pas ici sur cette terre mais ailleurs là où les hommes et les femmes ne pensent pas à la guerre. Sachez cependant ma Chère madame CASTRO, que la vie nous réserve parfois de drôles de surprises et vous, vous êtes une surprise pour moi, une belle surprise…! Continuez à me surprendre Madame FIVE, continuez HOUT……ALLIK Vous êtes doué pour m'emmerder….Et c'est votre façon d 'êtreMais qui le comprend…?????.....:) :) :) ............C'est avec la permission de madame CASTRO, que j'ai publié cette causerie.Dans un instant LA SUITE DU VOYAGE IMAGINAIRE DU COMTE ALBERT…….AUX PIRAMIDES DE GUIZ….ADA…:) :) :) .................................................

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 31 décembre 2002 - 17h18:

LE THEATRE DE GOULETTE CASINO anciennement dénommè DE SIDI MARDOUM vous souhaite la bonne annèe....Et ses meilleurs voeux pour la nouvelle nouvelle. Je tiens à remercier tous mes acteurs qui ont étè sublimes dans leurs roles 'bidons '.
Que D ieu les bénisse même s'ils n'ont fais aucun effort...Voila pour vous avant minuit les périgrinationns de BREITOU à Maisons-Alfort..:) :) :)
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

A CHACUN SA MAISON……..ALFORT…..


DANS LA SERIE DES AVENTURES…..

12/05/2001


Propriétaire ( à crédit) depuis 1992 et pour la première fois en France de mon appart, je recevais un courrier du…………….


‘…..SYNDIC…’

M’invitant à une réunion de copropriétaires….

-‘..Evelyne…regardes comme ils sont gentils nos voisins…ils veulent nous souhaiter la bienvenue… ?’

J’en étais même ému.
Rendez vous m’était fixé un certain jour de janvier 1992 dans la cave commune.
Qu’importe l’endroit puisque l’intention était bonne.
Vers les 18 heures de ce fameux jour, je m’habillais en costume / cravate ( moi qui la déteste) avec en dessous un ‘Jilicou’ ( gilet ), le tout de bonne facture. Bien rasé et parfumé à ‘L’eau sauvage Diari (Dior)’ comme à mon premier jour de naissance, j’invitais ma femme à me suivre. Elle déclina mon offre me laissant le soin de représenter ma famille. Toute prévenante mon épouse me chargea d’un bouquet de fleurs. Délicate attention et politesse obligent. J’avais le trac d’autant plus que je devais, dans mon esprit ‘allocutionner ‘ en cette heureuse circonstance après les paroles d’usage de bienvenue qu’on allait m’adresser. Je descendis donc les 8 marches du palier et les 8 autres marches de la cave et me dirigeais vers la lumière de la salle d’où me parvenaient des bruits de voix. Et là… surprise , un rapide coup d’œil me fait comprendre que je me suis trompé de lieux.

- ‘Bonsoir, excusez-moi messieurs et dames, …pour la réception des copropriétaires… ?’.
Un monsieur, tout rabougri, me répond…..
-‘ Mais …quelle réception.. ?’

Je sors mon courrier …

- ‘Mais …mon bon monsieur, nous sommes ici, réunis pour parler charges, entretien…..’

A mesure qu’il débitait sa litanie, mes féculents ( psal ou loubiè = râgout d’haricots) ingurgités la veille se réveillèrent dans mes intestins. Je sentis au bout de mon tunnel comme des gargouillements annonciateurs. Un entrefilet d’une gelée gélatineuse royale, dont je devine par avance la couleur et le parfum, prit sa source au mont de Pitié, bravant les écueils de ma faune intestinale Je serrais les fesses instinctivement tandis que mes hémorroïdes alertées par la gène formèrent un obstacle et obstruèrent mon trou de balle évitant ainsi un début d’écoulement intempestif. La Hchoumèh ( la honte ) s’empara de moi. Mes fleurs par l’indisposition dégagèrent une odeur de brûlée. Une sueur abondante coula sur mon front meurtri et imbiba mon tricot. Si la honte avait un visage , elle m’aurait ressemblée ce soir là. Je restais planté là comme un cloche sans son, dans l’encadrement de la porte, muet devant des gens, en jeans et chemises, pour la plupart baveux, munis d’un cahier ouvert alors que d’autres sans rien me toisaient de haut en bas comme s’ils avaient vu E. T. En une fraction de seconde , j’eus l’impression que la salle sombra dans l’obscurité….et entendre la symphonie du ‘Goulot’ jouée en ‘Riz Chinois .J’étais jaune…

-‘Ouallia èchbié èl salla dalmèt far darbah… ?’
-(‘Pauvre de moi comment se fait t’il que la salle se soit obscurcie si soudainement ?’ me suis je dis dans ma tête..)

Je balbutiais quelques mots inaudibles devant cette vingtaine d’hommes et de femmes. Un auditoire de vieillots ……
‘Pardon….mais de quoi s’agit t’il… ?
Avec mon accent rocailleux de la Goulette.

Le monsieur sans précaution aucune pour mon désarroi..

-’Avez vous apportez votre tabouret… ?
-‘Quel tabouret ? ‘ in yaddin rabk…m ( dans ma tête)
Ils comprirent avec bienveillance et un sourire au coin des lèvres que monsieur Simèoni, leur nouvel occupant au nom bien francisé , tout droit débarqué de sa Goulette natale est un ‘blèdar’( paysan). De cette espèce rare que l’on croyait disparue et qui ressuscite subitement, en cette heure là, devant leurs yeux médusés.
Je répétais une nouvelle fois, sans réfléchir, y’avait plus de réflexion à cet instant précis…
‘Mais de quoi s’agit t’il… ?’
Finalement la représentante du cabinet Degueldre, pleine de gentillesse et avec tact, masquant sa bouche à cause d’un fou rire soudain et nerveux..….

-‘Monsieur Simèoni, cette réunion à pour but de parler du renouvellement du syndic…des charges…. des dépenses…des prévisions….’
-‘Quelles dépenses… ? .Quelles charges… ? Y’à tout ça ici… ?
Elle était juive. Son fou rire fut vite réprimé.
‘Des provisions…. ?’
Comprenais- je...
Mes idées devenaient si confuses que tout s’emmêlait dans ma tête ‘pensedèstsfraises..’. Mon bouquet de fleurs en fût réduit à sa plus simple expression…. Les pétales se sont fanées sur- le- champ de l’incompréhension tandis que les tiges sont restées dans ma main. Comme des racines.
Moi, grommelant…..
‘Des frais …des dépenses…’ mais qu’est -ce charabia… ?
Redis –je avec mon accent de goulettois….
Sans plus attendre et comprenant ma ridicule situation , je m’empressais de remonter chez moi le cœur haletant.
Ma femme….
- ‘Mais qu’est -ce que tu as … ? tu es jaune… ?’
- ‘Comme les chinois…attends…je me rhabille et je reviens..’
Ma barbe repoussa sans mon accord. Je repris le sens inverse en jean et ‘chlèké’ ( tongs) avec un tabouret en bois prêt à les affronter sur le ‘ terrain décharge’.
‘Me revoilà… La gardère…!
Annonçais-je dans ma nouvelle tenue de combat en bombant le torse comme Goldorak..

- ‘Excusez moi…je croyais que cette réunion avait pour but de me souhaiter la bienvenue….’
-
La responsable reprise d’un gigantesque fou rire mémorable mit dix bonnes minutes avant de reprendre son souffle et les débats sous les yeux amusés de la clique ‘retraitable’.

Je compris ce jour là que, loin d’être une cérémonie de ‘Salamallèck, ce rassemblement, de cornichons polis, en arrivait aux mains pour imposer leurs mesquines doléances. Un mégot dans le couloir d’une cave ou une bouteille en plastic non mise dans un sac à poubelle et balancée dans la colonne à ordures prenaient l’allure d’un pugilat ou d’une affaire d’état. On pouvait en parler des heures.
Bref depuis , le digne représentant de la Goulette que je suis fait entendre sa grosse voix de tune parmi celles des ‘ franchouillards’ pour exprimer son raz le bol. Comme eux pour l’eau et le reste. Cela fait douze ans,’ élli Braitou ouroukhôm i yani myayèm’ ( Albert votre frère combat avec eux) pour un bouton de volet qui n’existe pas ou pour une capsule de coca traînant dehors devant le hall d’entrée.
J’ai si bien imposé mon respect ( bèlyafié) et mon silence qu’ils m’ont nommés ‘Ascenseur’ (assesseur au second degré).
Cette narration peut induire le lecteur sur mon incrédulité. Et pourtant ces faits sont bien réels.
.
Vous savez quand un étranger ignore les us et coutumes d’un pays ou d’une société nouvelle il perd ses repaires. Il devient complètement idiot. Ce n’est qu’après un certain temps d’adaptation qu’il mesure la distance en comparant ce qu’il était chez lui , au pays, avec sa nouvelle vie. Je recommande de relire mon texte ‘Le premier de la Goulette’ pour avoir une idée de ma première condition ‘française’.


ALBERT L ENFANT DE LA GOULETTE SHALLOM....SALLAM
GOD SAVE ISRAEL....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 30 décembre 2002 - 20h52:

Chanson de banlieue en rap..

'Je suis de Villiers la moche….

Refrain.
Ch'ui de Villiers la Moche
J 'vis d'dans et rien ne m'accroche .

J' pavotte sur le gris de mes macadams
Croisant qu' des yeux mornes sans âme
Monotonie et tristesse comme emblème
Inscrite au registre de mes ennuis blêmes.
Je cherche partout un regard qui m'aime.

Mêm' M'lika ma meuf m'a plaquée
Avec son faux j'ton un dernier béké
Bien mieux que moi dans sa tête de chauve niqué. WEH WEH WEH

Elle dit qu'son méc *inspecte la crotte des chocs chics
(Chiens* qui chient à pic sur la chaussée, je le tique. * les toutous des vieilles

WAH WAH WAH

Refrain.
Ch'ui de Villiers la Moche
J 'vis sans aucun reproche.* (*délit)

Je passe mon temps les mains dans les poches* * Chômeur de luxe
A chercher dans 'mes trouées'* une quinte floche * Poches
Qui viendrait bousculer mes idées de beau Totoche
C'est ainsi ça que l'on m'nome à Villiers La Moche
Ma jolie banlieue où rien ne m'accroche
Pas même zombis aux airs qui piochent
Des terrains vagues. Rien que p'tite roches
Dans ma triste ville morne, pleine de taloches. WEH WEH WEH

Puis un jour, j'ai poussé l'aventure
Pensant sans doute fuir ma fêlure.
Sans ressembler au Zidane, ni Desailly
Je me suis fait inscrire à l' Académie.* *Star l'émission

J'ai passé tests, mes raps avec gestes.
Ils m'ont laissé pour un temps en reste
Avant d' sonner chez moi dans ma cave
Pour m'annoncer que ma voix qui bave
Ressemble à une betterave qu'à l'octave.

Je suis de Villier la Moche
Alors j'y reste et j' m' accroche.

ALBERT LE VOYOU..:) :) :) selon Janet .

*1 travaille à la mairie, ramasseur de crotte sur moto)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 30 décembre 2002 - 08h17:

LE HAJ KHLOUF REVIENT......

Avertissement.
Le personnage du Haj Klouf tel qu'il parle ici ne correspond pas du tout à la description du langage qui lui est sied réellement. Dans les épisodes tunisiens. Il est plutôt un personnage très respectueux. Ici je caricature le personnage selon mes délires et le fait ressembler plus à un SCHAY qu'à celui que j'ai connu. Et ceci afin de ne pas ternir son image. NDLR.

EL HAJ KLOUF….' 19

Dans le rôle de SI EL HAJ……………..BREITOU
…………………SIDI ALi………………….JEX…..
…………………OMI TRAKi……………….CHANEZ
…………………ECK'HTI ZOHRA……………..BICHETTE

Mise en scène ALBERT…………..Paroles d' ABRAHAM
DECOR……….SLIM BEN DEBA…
MUSIQUE…….TAWFIK L'INDOU…..
LE BIJOUTIER MOUMOU………FERNAND.
1° Assistant……………………………J.P.P. :):):)
2° Assistant……………………………WNES
3° Assistant……………………………ZBIB EL AKRI.

Joué au théâtre de LA GOULETTE CASINO …Sous la direction de Monsieur MEYER…..Assisté par Monsieur Hai Victor.
Sketch en UN ACTE…de naissance.
Bessmèllah èl raham èl rahim…
Breitou mtâ Sidi Mardoum, ou Halfa- Ouini yè narri…:))::) I kââ'dèlkôm… Vous présente….


'…EL HAJ KLOUF….'
( Celui qui se mêle de tout)
( EST/CA)

Finale de coupe de Tunisie. EST/ CA.

S' il Haj est sur le gradin, ll supporte son équipe l'Espèrance de Tunis ( (Taraj él riadi)

Il vocifère…… ' Emchi….! Enti Emchi….! Yè si Tmimi…!
('Vas y…..! Vas y……! Tmèmi….!')

Un supporter clubiste….

'W'in yèmchi….?'
('Il va où….?')

Lui……………….' Yèmchi ââlla ou'jèk hnèch…..!'
(' Il va sur ta face….un serpent…!')

Le supporter……' Ahhhh….! Hnèch……?'
('Un serpent….?')

Lui……………….' Lèf'ïïa…..!'
('Un monstre…!')

Le supporter……' Lèfïïa…..?'
(' Un monsre….?'

Lui……………….' Tèzèk….!'
('Qu'il t'emporte….!'

Le supporter……' Tèzni…..?'
('Qu''il memporte….?')

Il hurle son favori…

Lui………………' Emchi…!Yè si Tmèmi….! Emchi….!' Dézlou edèf èl Atouka….!' ( Attouga ancien gardien de l'equipe nationale)
('……………………………Marque lui un but…A cette 'Poule')

Le supporter…..' Dézlou édèf….?'
('Marque lui un but….?')

Lui……………..' Zouz éddèfèt…! Oukkèn i hab…!'
('Deux même , s'il veut….!')

Le supporter….' Zouz…..? Bèllèhhhh….!'
(' Deux…..? ¨Par D ieu….!')

Témim marque …..Du moins…

Lui il hurle de joie…. ' Eddèfffffffffffffffffffffffffff….! EDDEFFFFFFFFFFFFFF……!'
('But….! Butttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttttt…..!')

Le supporter……… ' Lè fèl poteau….! Mè jnah….!'
(Non…..! Ratè..!Sur le poteau…! Il n'a pas réussit…!')

Le haj.....................' Esskèt yè jahch....!'
('Tais toi grosse mule….!'

Le supporter………' Téss'tallou….!'
('Vous méritez….!')

Le Haj……………..' El hakèm mèch'ri….!
('L'arbitre est un vendu….!')

Le supporter……..' W'enti bèch en b'ïï'yak…!'
('Et toi je vais te vendre….!')

Le Haj…………….' Tbïïe'ni…? Bèch…..?'
(' Tu veux me vendre….? Avec quoi….?')

Le supporter……..' Bèl foul…! Mèghir kchour…..!'
(' Avec des févs….! Mais sans les épluchures…!')

Le Haj…………….' Yè fésséd'
('Pourri….!')


:):):)
Dédiée à mes amis Slim, Tawfick, Jex, Amsou, Chanez et Reine.
D'après une inspiration de Hamouda Mï'ïali..
('Toute ressemblance avec des personnes récentes ou passées n'est que pure coïncidence…)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le dimanche 29 décembre 2002 - 06h11:

breitou tu nous tord avec tes histoires!
en ton honneur a partir du premier janvier tous les dicos anglais vont remplacer"dining room" par '"room to eat".
qui se souvient du film de mira nair sur les enfants de rue de bombay,"salam bombay"?
eh bien il parrait qu'elle en prepare un autre ,sur les clodos d'angers.le titre?
"salam angers".

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 28 décembre 2002 - 21h29:

Souvenez vous le Comte Albert vayage par bateau pour aller visiter l'Egypte.il rencontre à bord
un Sultan...D'Ys Tympan et ....


Les voyages imaginaires d'ALBERT.
Conte.


Une très belle demoiselle vint vers moi, la serveuse….

-'Bonjour, ….! Monsieur…! Le Comte…a t'il choisi….?'

-'Mlle Aurèlie….! ( Lu sur son badge)..C'est un honneur d 'être servi par vos soins…!'

Elle rit….

'-Me permettez de vous de vous inviter un soir à ma table, le ….!'
-'Si monsieur Le Comte le souhaite, je ne dirais pas non….Mais à une condition….!'
-'Ah…? Laquelle….? Mademoiselle…!'
-'Que je sois libre….! Ahahah…!' J J J J
-'Banco, adjugé sans enchère….!'

J'étais heureux de ma prestation et surtout de mon sens des 'affaires'.

Je commandais 'Un poisson ( fi aïïan él houssed) à la 'Bichi' accompagné d'une bonne salade frisée, assaisonnée à la goulettoise. En attendant d'être servi, je débouchais avec précaution ma dive bouteille de vin blanc lorsque je vis rentrer une originalité, une sorte de Maharadjah entouré de deux jeunes filles, très belles. Son accoutrement par contre était plutôt persan….

'Aurèlie….! …Excusez -moi…..'

-'C'est le sultan de Samarkand Son Altesse Arslan et ses deux filles princesses 'Nour' et 'Sabah' ..'

'Un sultan …Ici…? A quelques mètres de moi ….Qu'elle aubaine…!'

Nos regards se croisèrent pendant une fraction de seconde et instinctivement je le saluais en baissant la tête. Il répondit à ma politesse.

Je déjeunais. Arrivé au dessert, un sorbet de granit maison de chez Mahmoud de la Goulette, garni de débris de noix, une excentricité, je demandais mon addition quand….

-'C'est payé monsieur le Comte….!
-'Payé…? Mais par qui….?'
-'Devinez Monsieur….?'
-'Par le sultan…..?

Elle me sourit en me faisant un clin d'œil.

Je terminais mon sorbet , me levais et me dirigeais pour remercier mon généreux bienfaiteur.

'Je ne sais comment vous remercier Majesté, je suis très confus, croyez-moi et ce fût un grand honneur de vous saluer en cette providentielle circonstance, je suis extrêmement touché Altesse, permettez -moi de…..'

Aurèlie à mon oreille….

-' Sa majesté est sourde et muette…..'
-'Vous aurez pu me le dire avant Aurèlie…'
-'Pardon votre Altesse…!

Il fit quelques signes en langage des sourds-muets envers la serveuse..

-'Il vous invite après demain à midi à sa table….Comte….!'
-'Quoi….? Non ….! Dites-lui que….'
-'Ne refusez pas Comte, il verrait ça d'un très mauvais œil…! Un affront..!'
-'Dites- lui OK….!'

Je pris congé de cette noble compagnie et pressais le pas en toute hâte. Dans ma cabine, je réfléchissais à cette invitation. Puis, mû par une idée saugrenue, je me rendis dans la bibliothèque à la recherche d'un fascicule.

'Comment apprendre le langage des sourds-muets en dix leçons'.

J'en profitais pour acheter deux jolis parfums 'Samsara' et 'Poison' à offrir à ses deux filles.

J'avais 48 heures en mains, pour acquérir un semblant de connaissance. Celle des signes. Je m'y attelais sans perdre de temps. Je dormais peu, révisant dans mon subconscient et devant la glace, mes jeux de mains accompagnés de torsions de lèvres. Des grimaces.

Je retenais quelques signes clefs…' Bonjour', 'Vos filles sont charmantes', 'Le repas est délicieux ' 'C'est bon de manger' …..etc….

Juste des morceaux de phrases pour animer la conversation. J'y arrivais avec des crampes dans les phalanges. Non sans mal.

L'heure de vérité approchait. Plus qu'une heure me séparait de mon examen.Du grand saut. Je m'habillais en costume cravate imprimée 'Bsal ou loubia ' ( pas petits pois) sur fond blanc. D'un goût et d'un chic….Je me parfumais à l'eau sauvage…

12 heures 55….

'Ohh….! Déjà….!

Je me pressais et me dirigeais vers la 'Room of eat'. Le sultan et ses filles étaient déjà à table.
Je saluais Aurèlie au passage. Celle ci, toute prévenante me salua et présenta le menu. Je choisissais 'Un plat de Hlélèm aux merguez (Titè) et comme entrée une brik à l'œuf ( Khlifa). Nous déjeunions depuis une bonne dizaine de minutes quand j'ouvris la conversation avec ma gestuelle. Soudain sans raison apparente, le sultan se leva, tout en colère, la moustache en bataille…Je me redressais aussi, en sursaut….

-' Mais qu'ais-je dis…?'

Aurèlie qui suivait la scène de loin vint à ma rescousse…

-Vous venez de lui dire 'Bonjour, je veux manger vos charmantes filles, ce plat est délicieux…'
-' Quoi….? Mais….!'
-'Vous vous êtes emmêlés les pinceaux cher Comte….!'
-'Que dois-je faire….?'
-'Donnez moi vos cadeaux….Cela pourrait atténuer l'effet désastreux….!

Elle se saisit des deux parfums qu'elle offrit aux jeunes filles, qui s'empressèrent de les ouvrir…Sous le regard curieux et effarouché du Sultan…Et là, notre sire sortit sa dague prêt à m'introduire la lame d'acier et froide au travers de mon cou….Je reculais de trois pas….

-'Quoi encore Aurélie….. ?'

-'Il a compris que vous êtes entremetteur (Samsara) et que vous vouliez empoisonner ses filles ( Poison)…!'
-Merde…! Quelle histoire….! Ecoutez je vais filer à l'anglaise….! Même à la française….!'

Voilà que contre toute attente…

-'Attendez cher Comte…! Soyez cool nous faisons que plaisantez….!
-'Mais…! Vous parlez Sire…?'
-'Je ne suis pas plus muet que sourd Comte Albert…!' Allez, je vous emmène faire un tour sur mon tapis volant…!'
-'Mais Aurèlie…? Vous le saviez…?'
-'Une femme n'est jamais innocente Albert….!'

Des Sultans et filles de Sultans d'Ispahan bouchés par de faux des tympans….! Ne m'en parlez plus…! Yémchou i Naïïkou…'

A suivre dans A L' Assaut de la Pyramide de Guiz...ada..:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 26 décembre 2002 - 20h34:

Ou kent zè'dèh nét'fè' kar…Yè mimti yajij'ti kif….'

'Kent tââ'la'ni fouk darèk….! Gri babess…! Tââ'meli él dou'ra mtâ él tawla ta bit èl ftour , ou baâd dar'jin tkôlli

'Yè ouldi nékht…!'

Nabèt mèl darèk ounji nôk'yâd ââ'la hôj'rèk ou tèl'yab bess'ouab'yi bèl gh'nè.

'Ennhè moul' èl cadi..§§§§….….Dèb èl far…§§§§§§§…Dèb el far déb él far..§§§§§… Hattè nousslou bab èl dar…§§§§§§…..'

Ou'hènè nèt'haq kif ken tou'ssal fi abati béch tbèkh'bèkhni..
Kade'èch mèl marra en kôlok ….

'En hab mélô'kh'ra…!

Ounti zid dghè'nili dimè èl ghnè'yè iyè bi'dèh..

Habit en kôlok yè Meiha, élli klè'mèk sé'kèn fi rassi oun sa'lah i ji èl nar élli nèb'ka zèddèh bab ajjij ou èn ghè'ni lah'fidè'ti …..

'Dèb él far ..! Déb èl far…….! Hattè noussèl……..Ché'yèb….!'
Ouhè hè'dà él4li yât'anni raby sebhanou, mèghir mard ou fèl solh…!

(' Et je me souviens aussi….Ma chère grand-mère….Quand…

'Tu me portais sur ton dos….! Gri babèss…! Tu me faisais le tour de la table à manger, et ensuite après dix minutes tu me disais…

'Je suis fatiguée..!'

Je descendais alors de ton dos et posais ma tête sur tes genoux ?et là tu jouais avec mes phalanges en chantant un refrain qui disait……!

' Je suis un notable …..! Viens petite souris vient….Viens…..! Jusqu'à la porte de ma maison…!'

Et moi qui riais quand tu arrivais sous mes aisselles pour me chatouiller.
Que de fois je te demandais de recommencer….!

'Je veux encore…'

Et toi tu me re-chanter toujours la même rengaine.

Je voulais te dire Meiha, que tes paroles sont restées dans ma tête et je souhaite que vienne le jour où moi aussi je sois grand-père afin que je puisse chanter à mes petits enfants..

' Vient petite souris….! Viens…! Jusqu'à ce que je ……..Vieillisse…..!' )

Et c'est cela que D ieu nous offre sans maladie et dans la paix.

C'était la voix de Breitou, l'enfant de la Goulette, qui vous est parvenue à travers HARISSA CLUB….

A DEMAIN...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 25 décembre 2002 - 20h53:

Les voyages imaginaires d'ALBERT.
Conte.

LE 31/10/2002

La pensée juive a t'elle droit de cité dans l'imaginaire….??? Serait t'elle bien accueil…lie…?

'Quel homme n'a jamais transgressé Ta loi, dis?
Une vie sans péché, quel goût a t 'elle, dis ?
Si Tu punis le mal que j'ai fait par le mal
Quelle est la différence entre Toi et moi, dis?

Omar Khayam

' Le sultan…D' Is Tympan…' ( ….pahan)

Suivi de ' La momie'.

J'ai toujours été habité par la crainte de voler en avion. Le bateau me convient mieux; il offre cet avantage de s'étendre et de se promener à loisir sans être coincé entre deux étrangers 'volants', peu enclins à dialoguer ou à échanger quelques confidences foireuses.
Je profitais donc de quelques jours de vacances bien choisies et méritées pour m'offrir une croisière en Basse Egypte. Fouiner dans les pyramides me donnent déjà des 'érections neuroniennes'.

Je m'embarquais donc à Marseille sur le 'M' Nem' ( le Rêve) Point besoin de le décrire, il ressemble en tous points au 'Titanic'. Ma cabine était d'un luxe, haut de gamme, avec baignoire en marbre blanc de Carrare et tapis persans. Un kif. El mout fèl dènyè. Je pendais mes affaires sur des 'potences en bois d'ébène' ( cintres), vers les 11 onze attendant le départ du paquebot. Je convertissais le restant de mon temps en promenade sur le pont.

J'aime voir quitter une ville du haut d'un pont. Tout Marseille était à mes pieds. Une prise de vue imprenable. Trois coups de sirène retentirent et on largua les amarres. Je laissais donc ce grand portail du sud de la France, cher à Pagnol, s'évanouir dans l'ensoleillement et le ciel bleu de Marsillia. Enrobée d'une fine brume.

Nous avions déjà quitté le port depuis une demi-heure. J'étais sur le bastingage, à l'arrière, contemplant la nuée de mouettes, ivres mais immobiles comme prises de vertige marin, planer à quelques encablures du paquebot.

Sous mes pieds, à une poignée de 'feet', de grosses bulles nourries pas les hélices, remontaient du fond, pour venir mourir dans un bouillonnement d'écume. Laissant un large et long sillon rectiligne, balafrant la face de l'eau. Je fus comme attiré par ce mouvement perpétuel pensant un instant enjamber la dérisoire barrière. Je pris peur et reculais de cinq pas sauvant ainsi ma vie d'une mort certaine par électrocution.

L'heure du repas sonna dans mes pensées. Je regagnais le premier pont de service pour m'investir d'une mission, celle d'apaiser ma petite faim et remplir mon gros ventre.

Ma table, une chance, était placée devant une grande baie vitrée où je pouvais contempler à loisir cette immense grande bleue déroulée comme un tapis de vagues mouvantes aux crêtes perlées par de la dentelle blanche. Au-dessous de mes yeux, Le tangage et le roulis étaient d'importance. Je prenais place autour de ma table et nouais la serviette autour du cou. Une bonne bouteille de vin Cascher Bokobza recouverte d'un carré de tissu blanc, brodée aux quatre coins du sigle du paquebot, patientait 'bien glaçonnèe' dans son récipient. Son col reposait, penché, sur le bord en alu. J'avais demandé en effet, lors de ma réservation, des repas Cascher. J'étais en demi -pension......

A suivre...

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Toufiq (Toufiq) le mercredi 25 décembre 2002 - 03h59:

baba nouwel
chrali sarouel
goultlou guedech
guelli batel....

une chanson que nous chantions etant gosses.
joyeux noel tous.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 24 décembre 2002 - 20h42:

LE THEATRE DE BREITOU SOUHAITE UN JOYEUX NOEL TOUS LES ACTEURS CHRETIENS ...
MERCI

Petit papa NOEL quand tu descendras du ciel
Avec des cadeaux pleins dans ton escarcelle
N'oublie pas de nous offrir la paix
Ce soir et surtout avant demain.
BREITOU

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 22 décembre 2002 - 13h38:

Voici la Goulette aujourd'hui...
Ma maison est a droite en haut, avec balcon sur la rue HAMOUDA PACHA ET UNE FENETRE SUR LA RUE PASTEUR.
La maison d'Albert
COLLECTION ALBERT