Archive jusqu'au 06/janvier/2003

Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archive Janvier 2003: Archive jusqu'au 06/janvier/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Wnes (Wnes) le lundi 06 janvier 2003 - 00h02:

Bonne Année Ya Si Bébert.

Que celle-ci qui débute nous apporte les meilleures cheïkades, semblables à la merveilleuse assemblée que tu nous as présenté, sur le panorama du Chalet Goulettois. ZZZZZ!

A bientôt sur nos lignes, en attendant le retour d'El-Fenech.

Triple bise et à bientôt.

Berdah

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 05 janvier 2003 - 12h11:

Mon père est assis a droite sur la chaise décalèe, la main posèe sur l'assise. Cet apèro digne du bon vieux temps associe arabes, juifs et siciliens goulettois. Il s'est passè au chalet goulettois. A vous de reconnaitre les participants de la buverie boukhèique et cèltiaique.
ALBERT :) :) :)
Un apéro

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 04 janvier 2003 - 22h46:

Wnes Bonne annèe....Tous les mercredis soir un petite pièce du Haj Klouf en attendant une pièce en deux ou trois actes...
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)

Evènements réelles en attitudes, en paroles et récit.
18/06/89 10/5/01

L’homme d’affaire/ marbrier de son temps , se déplaçait régulièrement une fois l’an en Italie à la belle saison. Plus précisément à Carrare, près de Gènes) capitale mondiale du marbre. Pour joindre l’utile à l’agréable, mes parents, férus de vacances, m’accompagnaient parfois. Nos voyages se faisaient en voiture. On embarquait avec notre 404 familiale, année 1820, sur l’ancien car-ferry LE HABIB pour un ……

‘.….VOYAGE AU PAYS DE LOLA…’
(…..brigida)

Un petit détour à Marseille, nous offrait l’occasion de rendre visite à mes frères et sœurs, installés depuis trois ans dans la ville phocéenne. Cette formalité accomplie et mes parents casès pour trois ou quatre jours auprès de leurs enfants, je prenais l’autoroute Marseille/ Gênes ( 450 kms) pour accomplir en solitaire ma mission. Le retour au pays du Café Vert (La Goulette) se faisait par le port de Gênes.
Mon frère Richard, le benjamin, exceptionnellement me proposa……
‘ Bèbért.. !….Veux -tu que je t’accompagne et puis, je reprendrais le train de là bas…. ?’
‘Excellente idée , yèh rouhiè (frère)…cela raccourcirai mon ennui…’
Belles autoroutes de France. La frontière franco-italienne Vintimille fût atteinte en 3 heures.

‘Documenti.. per favore… ?’
‘ Prègo….’
Les douaniers italiens, d’un air nonchalant vérifièrent nos papiers. 4 heures plus tard, nous étions à Gênes. 19 heures. Le départ du Mistral de mon frère était prévu à 19h 58.
Je déposais donc mon illustre hôte devant la Stazione à 19 heures 30 soit avec une avance de 28 minutes. Je prends bien soin de garer ma voiture dans le port, près de l’aire d’embarquement et tombe sur hôtel de passe, à proximité. Rien que de la chaussée a traverser.
‘Buongiorno signor… !’
‘Buongiorno signorina…è per una camèra…’
(‘Bonjour madame…….c’est pour une chambre..’)
‘Si signor….documenti…per la cartolina di polizia…’
‘Si….’
Je cherche dans ma banane le précieux document.
‘Merdà…..scusà signorinà ..lo dimenticato nellà mià machinà…ritorno subito.. !’
(‘……………………………………je l’ai oublié dans ma voiture…je reviens tout de suite.. !
Il est 19 h 40.
Je cours comme un forcené vers ma voiture en espérant trouver dans la boite à gant mon passeport. Rien de rien…et là je commence à flipper. Je remonte dans la 404 et me dirige à la gare à la rencontre de mon frère me souvenant après coup le lui avoir remis. sacoche.Il est 19h 46. Douze petites minutes me séparent de mon passeport. Par l’angoisse et la peur la sueur coule abondamment sur mon front…que dis-je des larmes embuées mes yeux.
‘Yèh Rébbi Hai Taieb….yèh Rebbi Miyer….’
J’invoquais les saints rabbins pour qu’ils m’assistent dans cette douloureuse ‘ ghassrah ‘( angoisse).
19 H54 , je gare en double file ,sous les regards des carabinieris, ‘ma Mércédès. Les 15 marches de la pyramides de la Stazione sont avalèes en 10 secondes, record d’ascension olympique battu dans cette discipline. Je me trouve dans un immense hall rempli de voyageurs. Ce n’était plus des larmes mais de la pluie qui giclait de mes pores sur le carrelage en marbre reluisant du sol. 15 portes et 15 directions s’offraient à mes yeux ‘bim ourrah oussif = Ben porah Yossef.
Mais laquelle prendre à 19h57… ?
‘Prègo signor carabiniéro….il trèno per Marsiglià…pèr favore…yaiche rouhié.. ?
‘ Binario trèdici…’ (Porte 13)
Ma chance. Et là…… mes amis que vois- je sous mes yeux obstrués par tant d’eau coulant sur mon visage …. ? une scène cauchemardesque. Le chef de gare, la main levée munie d’une cocarde prêt siffler le départ du train Gènova/Marsiglia à 19 h 58. ‘Ourass oulèdi lajjèj ‘( sur les têtes de mes enfants chéris). Le ‘rossignol’( zèmarra = sifflet) était entre ses dents. Je bondis sur lui et m’agrippant à son bras je lui dis….
‘Per favore signor……mio fratello…..passaporte…..trèno….’
Surpris par cette soudaine intervention, il reste bouche bèe ne sachant que faire. Profitant de cet instant de béatitude, je longe le quai en courant à la recherche de mon frangin. 40 wagons et 1 km de long. Je sautillais comme un moineau goulettois gesticulant et criant le nom de mon ¼ de sang ( mon frère) enfoui parmi cette masse italienne stagnante. De temps à autre, je me retournais en faisant un signe au préposé , celui d ’attendre….

‘..RI..CHAAAAARD……RI…CHAAAAAARD…..RI..CHAAAAARD…
in yaddin rab…..in yad….bou….in yaddin…èl zirah tà …..’
(Jurons…… ton père…………..ta race……’)
J’ insultais mon frère tout en courant. Les voyageurs italiens, les têtes hors des vitres admiraient les circonvolutions de ce zougoulou venu d’un autre âge, en short. L’heure du départ était dèja dépassé de 5 minutes quand…. par enchantement, déséspèré, fatigué et démoralisé, je découvre à ma grande stupeur mon petit frère assis, recroquevillé dans une cabine bondée de monde, les mains posées sagement sur sa sacoche….

‘Richard…Richaaard….c’est moi….ton frère Bèbért…..’
En lui faisant de grands signes de la main…..

‘…..ton frère Bébert….yèh rhkrâ….
Il fit mine de ne pas me reconnaître…..
‘…Tu ne reconnais plus ton frère…. ? attends à la maison….mon passeport ….il est dans ta sacoche…..donnes le moi…..in yaddin zirà wèl mèchbahè tayâk….’
( juron sur la racine de ses ancêtres)
A ce moment précis, il se lève et lance par la fenêtre sa serviette qui atterrit sur ma tronche . Sur le lac oui…. !.
‘Tiens prends le …’
Qu’il me dit ce mal éduqué..?
J’ouvre la sacoche et me saisis du passeport.
Lui… ‘ Relances moi mon sac…’
Je le lui relance de la même façon et par le même trajet. Il esquive et l’objet vient buter le nez d’un italien….Après je ne sais plus ce qui s’est passé car je donnais l’ordre au chef de gare de siffler ‘ le coup franc’ du départ.
Voilà comment….messieurs et mesdames …(un tour- note = internaute ) un goulettois a retardé un train national Gênes/ Marseille de 10 minutes sur l’horaire prévu.
‘Graziè mille signor….’

La suite ‘ Ritorno à casa ’ au prochain numéro… à ne pas rater…..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 04 janvier 2003 - 21h07:

Hilloule de Baba Sallè demain...6/JANVIER/2003.
Nye nye……§§§§§§§…. TAC TAC TACTACTACTAC…§§§§§§..TAC TAC…§§§§§…
Nye Nye Nye……

Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè…§§§§§…..Oul séiïéd i koun mââïïââ…
Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè….§§§§…Oul séiïéd i koun mââïïââ…

Yé saïïèd jittèk n'étchèkèh
D'mouyi ââl kh'douddi i tbèkkèh…

Yé saïïèd jittèk n'étchèkèh
D'mouyi ââl kh'douddi i tbèkkèh…

Léïï Lïïe nè …Lèïï nè….Oul said i koun mïïââ…
Léïï Lïïe nè …Lèïï nè….Oul said i koun mïïââ…
Wèl mraida raby i foukkèh
Oub kèdrèt raby i chfièhhh….

Nye Nye…§§§§§§§…. TAC TAC TACTACTACTAC..§§§§§§§…..TAC TAC…§§§§§…
Nye Nye Nye…§§§§§§§… TAC TAC TACTACTACTAC..§§§§§…


Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè…§§§§§…..Oul séiïéd i koun mâïïââ…
Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè….§§§§……Oul séiïéd i koun mââïïââ…


Yè saiièd jittèk en zourrèk, jèbtlèk èl ch'mââ oul bkhour
Oul saiied sakèn Testour…§§§§§§
Ou fi Testour hattou chefèïïè.§§§§§§§

Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè…§§§§§…..Oul séiïéd i koun mâïïââ…
Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè….§§§§……Oul séiïéd i koun mâïïââ…

Yé saïïed aâ'ïïch nétmènèh..§§§§…………..
En chouffouk b'ââïni ou nétmènah….§§§§§
Déwi chmou'èk mènnèh ou mènnè
Ou köl ghassra mè'tkoun mïï'ana

Nye Nye……….§§§§§§§…. TAC TAC TACTACTACTAC..§§§§§§§…..TAC TAC…§§§§§…
Nye Nye Nye…§§§§§§§… TAC TAC TACTACTACTAC..§§§§§…


Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè…§§§§§…..Oul séiïéd i koun mââïïââ…
Léïï Lïïe nè ..§§§§§…Lèïï nè….§§§§……Oul séiïéd i koun mââïïââ…
Yè séïïèd en chouffik ou zid farhi..§§§§
Nértahou yèbra là jorha..§§§§….


Leïï Lïïe nè …§§§§…..Lèïï nè…. Oul séiïéd i koun mââïïââ…
Yè séïïèd en chouffik ou zid farhi..§§§§
Yè raby dewilè bednéh…§§§§§…
Enti ââïïnèïïè ounti farhètah…§§§§§§….
Oubess mèk tebrâ èl ââïènna…§§§§§

Léïï Léïïe nè ..§§§§§§…Lèïï nè…§§§§§§…..Oul séïïèd i koun mïïââ…§§§§§§
Léïï Lïïe nè…§§§§§§ …Lèïï nè…§§§§§§…..Oul séïïèd i koun mââïïââ….§§§§§§…

Yé saïïèd chéftèk fi mnèmi..§§§§
Chèf tèck kif m'kââbèl kodèmi..§§§§….
Fi jértèk dwèt èl ââïïènèh ou rabby
I kaïïèma labès ââllïïè…§§§§§….


Léïï Lïïe nè ..§§§§§§…..Lèïï nè…§§§§§§…..Oul séïïèd i koun mââïïââ…§§§§§§
Léïï Lïïe nè…§§§§§§ …Lèïï nè… §§§§§§….Oul séïïèd i koun mïïââ…§§§§§§…


Nye Nye….§§§§§§§…. TAC TAC TACTACTACTAC..§§§§§§§…..TAC TAC…§§§§§…
Nye Nye Nye…§§§§§§§… TAC TAC TACTACTACTAC..§§§§§…

Tirèe de la cassette JERBE YE JERBE....

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 03 janvier 2003 - 20h36:

' ...El klèm kimè èl rich oukèn tââr mââ'yatch ig jèb...'
Les paroles sont comme les plumes , une fois envolèes plus rien ne pourra ne les rapporter.
ALBERT SIMEONI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 03 janvier 2003 - 20h18:

Suggest...? Allons tu sais bien que tous mes voyages se sont faits quand j'étais célibataire.
ALBERT :) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le vendredi 03 janvier 2003 - 20h16:

'Rabi mèl fouk ou enti melloutah..!'
D ieu est au ciel et toi en bas.
C'est une invite envers qq qui attend de l'autre partie une aide de quelque nature qui soit. Alors le préposé lui demande de l'aider de la façon qu'il juge la meilleur, soit par un appui quelconque, une intervention ou un peu d'argent. En somme, il y a Dieu qui peut l'aider et le bienfaiteur.
Exemple ' Yâwèni mè âândi kent rabi fèl chmè ou enti mèl loutta..!'
' Aides moi je t en prie je n'ai que D …..au ciel et toi ici…


ALBERT SIMEONI

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Suggest1 (Suggest1) le vendredi 03 janvier 2003 - 13h13:

Mon cher Albert :
Tes dernières aventures, celles ou tu nous racontes comment tu pars à l’attaque des pyramides m’ont littéralement transporté-en…………………………….….Egypte.
Les aventures de Tintin ne sont rien aux cotées de celles que tu nous fais vivre :
Hergé peut aller se cacher :
Des deux écrivains c’est toi qui obtiendras la postérité, c’est toi qui rejoindras le Panthéon :
Toutefois c’est ta conclusion qui m ‘interpelle ;
Tu dis en t’adressant à moi, comme en un clin d’œil, et comme pour invoquer une ‘’excuse’’ que si tu te permettais ce genre d’aventures c’est parce que tu étais célibataire ? Et originaire de la Goulette : GOULETTOIS
Voudrais-tu par-là laisser entendre que je vis des aventures auxquelles je n’ai pas le droit en tant que Parisien et homme marié ?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 02 janvier 2003 - 21h42:

M C J C ,
J'ai réussi à vous faire sortir de votre tanière, et vous reprenez du poil de la bête sans laisser des plumes. Et bien je suis prêt à relever le défi et à vous provoquez ici avec humour et réparti si vous savez faire du thétre allez y et surtout soyez d'aplomb et ne perdez pas le fil. Il y va de notre crédibiltè avant que je sois déjà débitè par votre mauvais caractère..:) :)
Allez ne vous dégonflez pas je n'ai pas de pneu de rechange...:) :) :)
albert

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le jeudi 02 janvier 2003 - 20h56:

M A S OU M A C H Janet mais je vous ai demandè la permission...? Chnouè èl trakhlwid...Hèddè..? Yè rabi hart fiè hèddi JANET...:) :) :)

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Janet (Janet) le jeudi 02 janvier 2003 - 18h32:

M.A.S
3 choses me viennent a l'esprit
1)j'ai eu tort de vous permettre d'afficher mon message,car afficher un message,c'est, en bon francais, l'afficher et non le transformer
les..... O Albert!!!je vous aime!!!!!!!!!avaient l'air d'etre sortis d'un magazine porno... quelques lecteurs et lectrices intelligents auront eu,j'espere le bon esprit de faire la part de l'exact et de l'exagere
2 )En general sur le web on ne decouvre pas les noms de famille
3)En voulant faire de votre morceau un morceau choisi litteraire vous en profitez pour presque m'insulter.....les petits icons que vous devez trouver amusants et libertins avec votre reel esprit de gosse ont merveilleusement reussi a tout gacher............................
Moi,je ne voulais que relire la mort de votre grand-mere(ZAL),pour des raisons tres personnelles
Merci d'avoir obei a mes voeux,M.A.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert Simeoni (Albert) le mercredi 01 janvier 2003 - 21h42:

Les voyages imaginaires d'ALBERT.
Conte.

1/11/2002

Suite….

'…. A L'ASSAUT DE LA PYRAMIDE..'
(De Guiz…..adahhh…)


Ma croisière s'achevait à Alexandrie. Une voiture de service m'attendait sur le quai. Elle me déposa devant le grand hôtel 'El Hayat'. Le plus grand du Caire. La direction, toute prévenante, m'accueillait avec des colliers de jasmin. Le tam-tam africain ayant fait son effet, elle connaissait mon adoration pour cette fleur.

Mon périple à travers l'Egypte comportait une visite dans le vieux Caire, le musée Toutankhamon, la grande bibliothèque d'El Caira, le barrage d'Assouan, le temple d'Abou Simbal, pour finir par une visite des pyramides; une promenade en felouque était offerte en prime, sur le Nil. Grandiose, et tout cela pour la modique somme de 1000 frs. Une bagatelle en rapport de ma bourse, et ma fortune qui s'élève à quatre bœufs (dont un qui se reconnaîtra), deux vaches, trois cochons (dont le même se reconnaîtra) et 3000 frs de découvert en banque. Plus mon titre de Comte 'Tââ èl djèj oul balout'.

Ma condition de nouveau riche établi depuis des lustres ne souffre d'aucune 'Con jonctivite ' ni 'Con gestion', elle descend en ligne droite de Sidi Mardoum, du quartier fleuri de la Hara. De la 'chtakè'.

Bref, la visite des Pyramides arriva. J'enfilais des vêtements couleur locale; jelabba, mules et chéchiè Stambouli ( grande chéchié turque à pompon ) Je partageais le petit car, mit à notre disposition avec un couple d'allemand, un couple de français homos, et trois japonais. 8 touristes qui venaient visiter les grandes oeuvres égyptiennes.

Le Caire était déjà bien dépassé. Nous étions en plein désert. De temps à autre, nous croisions des caravanes de chameaux remontant vers la haute Egypte. Des oasis. Nous longions, par moment, les bords du Nil. Majestueux.

Nous étions en plein désert écrasé par le soleil, écrasant le sable brûlant de la mer de grès. 10 heures de route, quand enfin nous aperçûmes le sommet détaché sur un ciel bleu de la grande Pyramide de GUIZE. Il était neuf heures du matin. Seul le ronronnement du moteur venait troubler le silence royal de cette immensité. Faite de dunes.
Les Japonais cliquaient à tout bout de champ, tout ce qui ne bougeait pas, immortalisant ainsi le néant. Un paysage inoffensif.

Une heure plus tard, nous mîmes pieds à terre, sous un air sur-chauffé. La journée s'annonçait caniculaire selon les dires de notre guide. Quelques tribus bivouaquaient à l'ombre de 'la grande géométrie de pierres superposées', assise sur son socle enfoui dans le sol, depuis des millénaires.
Au regard du profane.

Notre guide Mhamar, nous expliquait sa construction, son âge, le nombre d 'années mis à son élévation, mais sans préciser le nombre d'esclaves qui, au péril de leur vie, se sont sacrifiés pour faire monter cette 'Sinia', cette pièce montée. Bref, après quelques explications évasives, ânonnées, il nous prévenait de ne pas s'égarer dans le ventre de la pyramide. 'Restez groupés' nous dit t'il…

Nous marchions donc à la queue leu leu vers la porte d 'entrée en pierre massive, incrustée d'oiseaux divins, de serpents et d'homme au profil d'Ibis et Isis. Des becs de gaz. Nous logions un long corridor assez étroit. Je priais D ieu de sortir vivant de ces longs labyrinthes.

Nous avancions groupés à la lumière blafarde des ampoules, reliées entre elles par un fil électrique quand soudain nous fûmes plongés dans l'obscurité…

'Merde, c'est notre veine' dis je à voix haute…' Nous stoppions notre avancée. Quand soudain je sentis une main se poser sur moi…..

'Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh….! Ahhhhhhhhhhhhhhhhh….! '

' 

( J'ai peur….! Ne me laissez pas tomber, je veux rester avec vous….!)
C'était le japonais qui s'agrippait sur moi…

'Chéyeb Z…i…!' lui dis –je…Mais rien n'y fait , il se cramponnait de plus belle quand….Une autre main vint se poser sur mon autre épaule….

'Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh…! Ahhhhhhhhhhhhhhhhhh…..!

'Mi deien fraulen li bidish ….'
( Je veux rester avec vous....!'

Me dit la très belle allemande. J'en profitais pour la 'bapser '. Elle ne dit rien. Je voulais lui ôter la main à cause qu'elle était allemande, mais bon me suis-je dis, même une 'germanique' mérite un geste de bienveillance juive en pareille circonstance. Je la 're-bapsais'.


Une main froide, glacée, bien poilue vint se poser sur mon crane chauve…

'Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh………! Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhh…..!'

Et les autres qui ne voulaient pas me lâcher, freinant ma course. Je réussissais quand même à m'enfuir emportant la dame allemande sur mon dos. J'avais mis mes deux mains sous ses fesses pour bien la soutenir. Et la 'Multi-bapser' sans retenue.

'C' est un Zombie, Une Momie….! Les gars….!' Courrez….! Fuyons…!'

' .?' ( le japonais)
( Une momie….! Oualliââ…')

'Zi len fi oun Mamie…?
( Une Mamie…?'
'Non ye bagra….Une momie…Ne descend surtout pas ..Reste….'

'Ya …! Ya….!

Nous fuyons l'horreur.

Tandis que je compressais avec mes doigts la rainure de son joli postérieur....
'Ya …! Ya….!'

Je lui proposais…
'Tu veux me faire une gâterie…?'
'Ya …! Ya…!'

Je la mettais à terre relevant ma jélaba, quand la lumière fût.

' In yaddin él amboubappe ta masser…' Juron sur le D ieu des ampoules d'Egypte.

Nous étions tous couverts de poussière de la tête aux pieds. Nous cherchions la chose. La peur nous serrait les uns contre les autres.
Les deux pédés voulaient profiter de ce serrement.
'Bas les pattes….Vous….! Vous voulez toucher un comte….?' Bandes de conars…?'

Bref, La gâterie ne put se faire. Je procédais au comptage de mes 'accrochés'.
Il manquait le Shroëder, le mari de l'Allemande.

Nous nous mîmes tous à crier…..' SHROËDERRRRRRRRRRRRRRR….! SHROËDERRRRRRRRRRRRRRR….!'

Rien ni personne ne répondit à notre appel. Je réfléchissais à la chose.

'Comment faire venir un allemand dans pareille situation…..!'

'Ecoutez fraulen….! Vous allez faire semblant de …..Vous faites Ahhh…Ahhh…! Ya …Ya….!
Ich c 'è goud….! Ahhhhh....Ok....?.... Faire semblant de copuler…!

'Ya....! Ya....!'

Tout ce que je lui disais, elle disait 'Ya ..! 'Ya…! ' Cette demeurée….

Elle commença son…..' Ahhhh….! Ahhhh…..'Yaaaaaa…..! Yaaaaaaa...! I ch goudddddd....'

Et les Japonais qui cliquaient….

Trois minutes plus tard, on entendit un bruit de pas…C'était le Shroëder.

'Voilà comment faire revenir un mari égaré dans des catacombes égyptiennes, par des sons chauds .

'….Quant à la momie, le Zombi….! Il n'y avait pas plus de Z…obi que de tafard…'

'Ch'ui goulettois Suggest' , mon ami….J J J J

D'autre part, je suis sensé être célibataire à cette époque. OK???