Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 14 janvier 2003 - 13h41: |
L a peur de D ieu n'existe pas. (Henri tu m'as enlevé ma réplique ce qui prouve que deux pensées bien que séparées par des milliers de km peuvent se rejoindre à leur insu.) D ieu n'est pas fait pour nous faire peur, loin de là, il est là pour atténuer nos peurs et nos angoisses, nos doutes et nos peurs. En toute occasion, c'est notre premier et dernier recours. Cette notion de sa présence au quotidien nous est indispensable que nous soyons pieux ou pas. Et lui reporter à chaque fois une 'injustice' personnelle fait de nous des ingrats. D IEU est lumière tout les jours même si le soleil nous fait défaut quelque fois.
Plus on arrive à la fin de notre vie et plus cette présence de D ieu nous est nécessaire car on estime avoir trop 'péché ' dans sa vie alors on va se rapprocher de l'œil bienveillant du tout puissant pour alléger nos erreurs. Je me souviens d'un 'notable ' à la Goulette à de sa voix puissante qui faisait fi de toutes les règles morales de nos préceptes. Arrivé à un certain âge, il a commencé à fréquenter la syna comme si sa conscience le ramenait à l'ordre. Bien entendu cette assiduité à mon sens est superflue parce que les gens qu'il a blessé ne lui ont jamais pardonné sa mauvaise conduite. Donc si son rachat passe par la fin alors qu'elle aurait du l'être à son début prouve en son for intérieur, inconsciemment qu'il a négligé toute une morale. A quoi donc à servi ces quelques années de sa fin de vie pour effacer ses conneries..? A rien. Il est resté dans nos mémoires, non pas le vieux qui a fréquenté la foi mais bien celui qui a 'péché' dans sa vie.
Et puis le péché a t'il une valeur quantitative pour le rachat….?
Donc la notion de crainte de Dieu doit être prise en compte depuis son enfance. Elle se doit d 'être inculquée dés l'age du berceau comme on me l'a appris. Et vouloir s 'habiller plus tard d'un voile de pudeur de religiosité n'enlève en rien le mal qui a été déjà fait. Je m'étonne que les écoles qui se disent laïques n'inscrivent pas dans leurs cours, et dés la plus jeune enfance, quelques notions de religions universelles et surtout cette notion de la crainte de D ieu tant et qu'il est vrai que la morale et le civisme ont disparu des classiques.
Breitou l' Enfant de la Goulette…
A suivre l 'Amour de D ieu.
Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 14 janvier 2003 - 13h00: |
Mon cher ami Henri,
Merci de tes souhaits, nous irons ensemble à 120 ans au Paradis car j'ai besoin de quelqu'un comme toi pour m'accompagner ce jour, car si tu savais la peur que j'ai d'affronter 'le regard' de D ieu ce jour là, j'y amènerai mon théâtre car je sais que D ieu doit savoir rire .
Vous savez qu'une pierre quelque soit sa nature, nous, arrive brute. C'est après l'avoir débarrassé de ses scories qu'un diamant ou une ' précieuse' donne tout son éclat et sa beauté et malgré l'acharnement que mettra le bijoutier ou le l'orfèvre, il en restera toujours une impureté. Mais dans l'ensemble c'est sa lueur, ses facettes bien taillées , à nos yeux qui nous fera aimer le bijou.
Le peuple juif fut cette pierre à ses débuts et puis 'des orfèvres ' sont venus et l' ont débarrassés des ses impuretés mais qui peut donc prétendre être pur…..? Un monde de pur et de justes n'existent pas sur cette terre, il ne peut exister que "Fèl dénièt èl hak ' dans le monde des justes, c'est à dire là haut. La vraie sainteté n'existe pas aussi, chacun de nous essaye d'améliorer tant soit peu ses défauts, par ses pratiques religieuses, par le degré de la foi qu'il y met à accomplir ses devoirs envers D ieu. Ces défauts font partie de la nature humaine. Et la véritable beauté de l'homme ne se trouve pas dans son physique mais dans sa pensée, dans une pensée universelle commune, l'amour du prochain, qui doit être une des bases fondamentales de nos relations.
Que nous soyons issus au départ à quelque chose qui ne ressemble pas au mot juif cela n'enlève rien à notre essence et caractère spécifique de 'juif' .
D 'être devenu plus tard juif, à force de correction d'une ancienne idéologie impure 'un peu barbare qu'elle fut autrefois. Grâce aux règles que Dieu ou les sages nous ont imposés par leur science, leur sagesse et leur savoir. L'infini grâce, l'infini beauté ou la perfectibilité n'existe pas, elle appartient à cet être supérieure qui loin de nous punir nous rappelle sans cesse, par l'entremise de notre conscience que nous sommes avant tout des humains pourvus de cœur et de raison. Et qu'il faut savoir les unir, avant d'unir nos idées personnelles, pour en faire quelque chose qui ressembler à une grande tolérance, celle de nous accepter tels que nous sommes.
Des hommes et des femmes qui doivent être imbus de grande valeur universelle malgré nos différences.
Qu'est ce qu'un juif…? Allez savoir, peut être un 'esprit'…!
Breitou.
Par Henri Bueno (Henri) le mardi 14 janvier 2003 - 09h39: |
Bebert Chalom,
Oh comme tu as raison, car les Loubas c'est aussi cette febrilite, Ils entrent ils sortent en un mot 'i douekhnim el rass " comme des enfants insupportables qui ne peuvent pas rester tranquille une seconde.
Mais ce qui se cache derriere ceci c'est l'amour que le rabi a enseigne envers TOUS les juifs tel qui sont.
En plus de cela je voudrais ajouter une mitzva tres importante ....... C'elle d'etre toujours SAMEAH, car toute mitzva qui n'est pas accomplie dans la joie comporte un manque.
Et toi le fedlakhi qui nous met souvent du baume au coeur (c'est normal ton magasin ne manque pas de toutes sortes de baumes) apres 120 ans quand tu arriveras la haut tu verras la fete qu'il y aura, tout le monde dira venez accueillir Bebert il a accomplit la plus importante des mitzvots il mettait de la joie dans le coeur de tout le monde.
Donc ne te presse pas et continue a nous rejouir avec tes ecrits.
Rabi ibarkhek anti ou oualdek ou martek et tous ceux que tu aimes.
Par Yossi Matalon (Yossi) le lundi 13 janvier 2003 - 21h44: |
Et aussi dans le mal, Albert.
Comme cela arrange.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 13 janvier 2003 - 21h28: |
Lala,
Tout peut être repensé si nous restons dans l'esprit de la torah. Il ne suffit même pas de lui insuffler un nouveau souffle, le YOD, elle est souffle divin. Qui nous donne cette force et cette énergie de supporter nos joies , nos souffrances etc…
C'est par elle que nous sommes juifs, hébreu et c'est elle qui dicte nos façons de vivre au quotidien. Il y a une expression judèo-arabe qui dit 'Toura fi i ddékom yè youd..' La torah est entre les mains des juifs ' ce qui veut dire que chacun est libre de l'interpréter comme bon lui semble. Dans le bien.
BREITOU.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 13 janvier 2003 - 20h53: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
1990 /31/05/2001
Dans la série des aventures…..
La foi et la faim chez les…….
‘……LES LOUBAS….’
En chômage forcé à mes débuts, je dénichais un petit job, pour tuer le temps. Engagé comme chef de rien du tout, auprès d’un de mes anciens amis , imberbe à Tunis, devenu grand entrepreneur barbu en bâtiment depuis, à Paris, Albert ‘ Bayd yâjou, sèrrou ou kadrou’ ( après sa renommé, sa beauté et son respect) s’est transformé en manœuvre, ‘bala oul piouche( la pelle et la pioche) , du coté de la rue Cadet. Ce copain, du café Vert ( notre café Flore à la Goulette en été) restaurait à fonds perdus une syna dans cette rue. Me voilà donc, ‘sciatiqueur’ à cette époque, perché sur une échelle mal propre, a passer des sceaux de mortier à un maçon, juché sur une terrasse s’affairant à couler du béton, ou a gâcher du ciment et sable. Par moment mon dos me faisait mal.
‘Alors Bèbért…déjà fatigué.. ? …me disait le patron/ami avec un sourire au coin des lèvres.
‘..Yandi bouratijmoù…. !’ ( J’ai des rhumatismes…’)
Ou alors….‘Quoi….. ? merde…… ? personne ne répond au téléphone…. ?’
En criant dans le combiné puis 5 minutes plus tard.
‘Quoi.. ? ..tu n’a rien à faire pour répondre aussi vite…. ?’ toujours en criant.
C’était un ami le Zagadon.
Mon ‘salaire’ mensuel payé en espèces, m’étais remis en petits morceaux toujours à cheval sur le mois suivant. Ma dernière rémunération fût payé en nature…du troc…par un téfiline ( phylactère). Entre temps, il me convainquit de suivre assidûment ses ‘ vêpres matinales’ – ses matins de prière- qui se déroulaient à 7 heures en ce lieu saint. Moi, qui suit peu pieux, je me trouvais ainsi embarqué dans une atmosphère que j’ignorais.
Je franchissais donc le seuil de la syna des ‘Loubas’ de la rue Cadet en ces premiers jours d’hiver. Ma surprise contenue, mon regard s’attarda sur des hommes, en chapeau et costume noir, ressemblant à des pingouins, se balançant à droite à gauche, en haut en bas et se tapotant la poitrine sans discontinuer.
Mon ami/patron se leva et vint à ma rencontre.
‘Alors… ! ….je suis heureux que tu sois venu….tiens…. !’
Il posa sur mon chef un calot et ceint mon bras gauche, après les prières d’usage, des ‘téfs.
‘KÂLBI SREH BEL RGHEME ( Mon cœur s’égaya par la tristesse).
Ma curiosité non satisfaite s’attardait toujours sur ce spectacle.
Je priais en silence, tout en observant, par-dessus mon ‘missel juif’, cette communauté de 20 personnes et plus, recueillie et prosternée. De temps à autre, l’un deux, échappant à la vigilance générale, allait grignoter un croûton de brioche. Sans doute un petit creux imprévu.
J’eus à peine commencé ma litanie des psaumes, que les autres terminaient à une vitesse hallucinante les leurs et se dirigeaient derechef vers un buffet installé dans un coin de la syna. Un déjeuner copieux les attendait ; une fournée de brioches, une bassine de beurre, un container de lait et une citerne de café …plus quelques kg de confiture en pot. Ce n’était pas un déjeuner normal mais une agape qui pouvait rassasier 100 personnes.. Je me dirigeai poliment pour me servir une collation méritée et justifiée après tant d’efforts pieux. En moins de 10 minutes, tout était épuisé. ‘ Razzia à la syna Cadet par SIMEON’
‘Rab….m ?…klaw dènya kèllah….chéy mè khèlouw ?’ m’interloquais-je ;
(Merde…. ?...ils ont tout bouffé et ne m’ont rien laissé… ?)
Un spectacle désolant de champ de guerre s’offrait à mes yeux. Des misérables miettes de pain agonisantes éparses , bonnes pour des pigeons, gisaient sur une nappe en papier journal blanc. Quelques perles colorées de confiture, blessées et échappées de la tuerie, s’échinaient à ressusciter. Un Waterloo.
‘ Ca alors… ? ‘me suis- je dis’.. Les loubas ne doivent pas avoir un estomac ordinaire comme le mien….la prière et la foi agissent ‘ t’elles d’un manière insidieuse sur leur libido alimentaire… ? sur leur panse… ?..une vraie dilatation hors norme… ? ’
Le manège dura quelques jours avant que je ne réfléchisse sérieusement à la situation. Des mesures exceptionnelles et personnelles furent prises.
Afin de suivre le rythme imposée à la lecture sainte, je me décidais non plus à lire au mot à mot, mais à balbutier en marmonnant, mes prières tout en surveillant cette belle compagnie ‘Zèl’..haut…ement..’ concentrée, du coin de l’œil. Dès que je les voyais reculer de trois pas, ce qui annonçait la fin de la séance, je reculais de deux et sprintais (une vraie course contre la montre..mes amis ! ) vers l’ objet de mes convoitises pour m’empiffrer, au grand bonheur de mon estomac affamé de 5 pains au chocolat, 5 pots de confiture saison, 5 kg de beurre, 5 litres de lait et de café soit 5 x 2 = 15 le tout arrosé, vers la fin , par un saint- rôt maison. ‘Haj ( ta cinéma Rex)) vèchallom’.
Au bout de 3 semaines, mon bide prit du poids. 55 kg. Mon expérience ‘loubavit-châle’ dura cinq mois. Cinq mois , y compris les ‘nar khèmis ( les jeudi) durant lesquels, on parlait aussi affaire, d’entre les murs de la maison pieuse, là où, l’un d’entre eux ‘un gochbarr’ ( un important), qui me fût présenté par mon ami le barbu, m’escroqua d’une sainte et pieuse somme d’argent qu’il n’emporta pas au paradis mais en Israel. Bonnes vacances Bokobza.
Je souhaite un bon rétablissement à mon ancien patron de la rue Cadet , qui est resté plusieurs mois dans le coma . Une mauvaise chute du 4 ième étage d’un immeuble en construction ( un accident) l’ayant surpris dans l’exercice de ses fonctions.
Ceci dit, je voudrai rendre, un hommage tout particulier à ces hommes de foi qui ont décentralisé la tradition jusqu’à la porter sur les rues et trottoirs de la capitale et province. 'La Cheukèh’ ( fête des cabanes) a été revu et corrigé puisque des estafettes, ‘Beth Din Glad Casher Super’ au toit en bois, ont sillonné nos artères pour nous apporter la bonne parole. ‘La mènora’ s’est améliorée dans des proportions grandioses et éloquentes sur toutes les places telles que ‘République’ et ‘Nation’.
Que l’on ne s’y trompe pas, mon texte ne prête à aucune équivoque, ni confusion ou mauvaise interprétation. Afin de rassurer ma conscience et celles des autres, je voudrais que ces gens de bonne foi, ces sentinelles , ces gardiens de la lumière sacrée, de la torah, sachent combien je les approuve et admire leur devoir au quotidien pour la perpétuation de notre religion et nos traditions. Leur dévotion est toute à leur honneur et leur suis grès de m’avoir imposé le port du tèf tous les matins et de m’offrir la ‘Sidrat de la semaine ‘ que je dévore goulûment.
Le reste n’est que de la littérature …..sauf pour mon fric. PASSE SUR LE THEATRE LE 11/01/2003
Henri ce n'est pas de la moquerie, je ne peux me permettre de criquer nos gardiens de la foi.
Je dérisionne...En fedlèk....Ou sallah raby lè i ziddèlèm el lèhiè..Que D ieu leur allonge encore plus la barbe...
.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 13 janvier 2003 - 20h41: |
Les voyages imaginaires du COMTE D 'ALBERT;
Albert SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette.
Refrain…
AboloOOOO…§§§§§… Fika yimMMMMM..§§§… NalèEEEEEE…
-'Abolo, où vas tu ….?'
§§§§..!' MèèèèèèèEEEE..§§§§§§….Yi naaaaaAAA…§§§§….De azianvIIIII….iiii..§§GbOOOOoooo…§§§..!'
-'Je vais chez ma dulcinée…!
L'Afrique noire. Le Togo ( Trois millions d'habitants) ce bout de verdure coincé à l'ouest par le Ghana, à
l'est par le Bénin et au Nord par le Burkina Faso ( Ancienne Haute Volta).
Traversé par deux fleuves, le Mono et L'Oti qui prennent leur source au Bénin, le premier dans les chaînes montagneuses de 'l'Atacora' et le second au Mont 'Aléjo'. 46 Ethnies cohabitent dont la principale est là Ewé Kabiè de confession animiste puis viennent les 'Kotocoli' à majorité musulmane très pratiquante et les 'Ahousa' minoritaires; Originaires du Nigeria, qui sont fervents d'un islam pur et dur, fondamentaliste.
L'Afrique profonde m'a toujours intrigué, ses traditions, ses coutumes, ses guerriers en image ou vu dans les films, leur culture mêlée de magie, leurs contes racontés cadrés dans des décors de savane où dans cette brousse où l'on ressuscite les morts, ces zombies, où l'on tue pour un diffèrent une rancune, un litige, une parole manquée, une vengeance non assouvie ou une promesse non tenue et la mort sans pitié attend le coupable sans tenir compte des alliances. L'honneur se paye ainsi, là bas en Afrique…..La noire….
Mesdames, Messieurs, Albert par la voix de son acteur BREITOU va vous raconter….
' ZANGBETO '
Mon ancien employé, Komi Amessouwo de la tribu Ewè, m'a invité, chez lui, dans son pays le Togo. Mes affaires pressantes ne m'ont point donné assez de temps pour assouvir son envie.10 ans nous séparaient depuis ce jour où il rentra chez lui après 25 ans de carrière dans mon ancienne boutique. 25 ans de bons et loyaux services ……….à part les quelque fois, même beaucoup de fois, où il prenait un malin plaisir à s'assoire, hors caméra, pour reposer son fessier et ainsi constater du raccourcissement de mon tabouret, perdre de sa prestance, à force d'être usé par son postérieure coloré. Bref, je me décidais donc à prendre l'avion à l'aéroport Charles de Gaulle, sur un Boeing d'Air Afrique. Le vol fut entre-coupé par de courtes siestes et l'hôtesse de l'air, une belle 'norvégienne noire', me prit en sympathie. En classe.. Première, anti-chambre de la richesse…Ahahahah….J J J
6 heures plus tard, mon avion commençait sa descente et posa ses 'rollers' sur la piste dans une légère vibration. Par le hublot, mon regard fut attiré par des statuettes mi-hommes mi-taureaux éparpillés à des endroits différents, en retrait, censées protéger les pistes de tout accident. L'aéroport de Lomé, grand, moderne et majestueux m'ouvrait pour la première fois de ma vie, la porte de l'Afrique subsaharienne. Des statues grandeur nature, des hommes noirs, coulées dans de la céramique, sentinelles imperturbables des lieux étaient debout, dans le hall, attendant sans doute une relève hypothétique.
Une voix nasillarde dans le haut-parleur…
A SUIVRE...
NB Je reviendrai sur la crainte de D ieu et de l'amour de D ieu....Je suis aux anges par vos interventions....MERCI
Par Yael Deitz (Mexico) le lundi 13 janvier 2003 - 19h15: |
Henri Bueno,
MAMACH Kol Hakavod!!!
Yael 770
Par Lalla (Lalla) le lundi 13 janvier 2003 - 14h08: |
pourquoi,Albert,ne peut on plus repenser ce qui a ete deja pense?au contraire il faut faire appel a toutes les lumieres;une pensee philosophique ou religieuse qui ne se discute plus,ne se commente plus ,perit.
Par Henri Bueno (Henri) le lundi 13 janvier 2003 - 09h01: |
Pas la peur mais la crainte de D...
On a rarement peur de son pere, mais on le craint,et surtout on le respecte.
Cher ami Bebert,au sujet des loubas, ils m'ont enseigne la hassidout, qui est en deux mots la face cache de la Torah.
Je compare la Torah a la mer, comme celle de la Goulette.
Certains viennent et la contemplent sans meme se tremper les pieds, d'autre ne savent pas nager et se trempent un peu pour se rafraichir.Se qui savent nager n'ont pas peur et s'aventurent en profondeur.
Beaucoups plongent avec un masque et un tuba pour voir les beaux poissons et les coreaux comme a Eilat.
D'autre s'aventurent meme avec des bouteilles en profondeur.
Il est evident que chacun voit la mer et la Torah de facon differente.
Et en reponse a la question que l'on se pose ou est D... pourquoi y a t-il tant de misere? je repondrais pourquoi ne pas voir aussi et surtout ce qu'il fait de beau. Pourquoi s'addresser a lui seulement lorsqu'on est malade, il faut le remercier tout le temps pour le souffle de vie qu'il nous a donne et qui me permet a cet instant meme de communiquer avec vous.
Merci Bon D...
Par Yael Deitz (Mexico) le dimanche 12 janvier 2003 - 23h28: |
Albert, je savoure tes paroles remplies de sagesse et d'une sincerite qui est bien tienne.
Tu parles de ton enfance ou on t'a inculque la peur de la desobeissance a D.ieu
Presque a la fin de ton message, tu dis: "Je pense a ce D.ieu misericordieux..."
D'apres la tradition juive, l'homme de foi doit se situer entre deux notions: la peur a D.ieu et l'amour a D.ieu
D'un cote il existe l'idee d'un D.ieu Tout Puissant qui possede une Sagesse Infinie qui ne doit pas permettre a l'etre humain d'avoir une influence quelconque sur Son jugement. Alors que d'un autre cote, nous apprecions D.ieu comme un pere misericordieux qui ecoute le gemissement de l'orphelin et de la veuve, qui ecoute nos prieres quand on L'implore.
La notion de la peur est a mon avis la meme que celle d'un jeune enfant envers son pere qui lui enseigne depuis son age le plus tendre, le respect de ce qu'il dit et ordonne. La notion de l'amour aussi je pense est pareille. Quand l'enfant a desobei, il s'approche honteux et demande pardon et promet de ne plus recidiver. Il le fait sincerement, tout en sachant que d'ores et deja, son pere qui l'adore lui a d'avance pardonne.
CHAVOUA TOV
Yael
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 12 janvier 2003 - 21h37: |
L 'existence de D ieu a toujours exaspèrè les scientifiques qui, aujourd'hui encore n'arrivent pas à défInir cette force suprême qu'on appelle Créateur. Tout le mystère réside dans ce doute. Oui, le terrain est glissant et mouvant c'est un peu comme nos textes sacrès, on ne peut pas mesurer l'étendue et la profondeur des écrits tellement on s'y perd à force de ' creuser' nos méninges et de vouloir substituer cette 'Force mystérieuse' à la nature. Plus favorable aux scientifiques qui s'en accommodent aisément alors qu'ils ne peuvent même pas nous expliquer 'qui a crée la nature…' Sinon D IEU. Les croyants comme tu le dis si bien n'ont pas besoin de comprendre, leur docilité à leur foi interdit toute remise en question sur la notion et la nature de cette
'Energie supérieure' qui se nomme D IEU….RABY…. Les agnostiques ont rejeté cette idée de l' Etre ou de l'Esprit suprême sans doute que pour eux c'est le temps, les milliards d'année accumulés qui ont donnè naissance au monde. Et ce que nous sommes. Il y a donc fracture entre deux croyances ou deux formes de pensées les unes plus valables que les autres si on se déplace dans le terrain de le neutralité or dans ce cas précis , la neutralité stérilise la pensée et fais de ce dernier ( le neutre ) un homme qui fuit si je puis dire une explication plausible.
Je ne parlerai pas de celui là. Les rabbins m'ont toujours dit dans mon jeune âge ' Crois et tais toi' donc ne réfléchie pas à cette existence. Donc j'ai été élevé dans la peur de la désobéissance à D ieu qui a pris dans mon esprit la forme d'une personne barbue qui gère le monde à sa façon. Et là, une fois grandissant je me suis dis, c'est vrai 'si nous sommes les enfants de D ieu comment se pourrait il que nous nous détestions autant les uns envers les autres même en étant de même religion. Cette image du Seigneur tenant un grand bâton a, je crois, hanté et influencé notre esprit dans notre enfance éduquèe et disciplinè. Celle d'un ' Patriarche punisseur'. Encore aujourd'hui cette notion de rédempteur fait partie de mes pensées puisqu'elle m'a été inculquée précédemment. Je suis d'accord avec toi, D ieu a voulu que nous soyons responsables de nos actes d'où la conscience. D IEU serait-il donc conscience en nous après nous avoir crèe…? Se serait-il infiltré dans nos vies, nos subconscients pour nous faire réfléchir sur nos actes…?
Je pense à ce D ieu miséricordieux et comme tu le dis qui jugeras nos actes(???) pour nous envoyer le MACHIAH et laver tout ce beau monde dans une grande lessiveuse…
Si je suis dans le faux, dis le moi.Merci.
Et FERNAND soit noulli REBY soit fartass ou le babass..