Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 21 janvier 2003 - 12h00: |
REFLEXION..
'...Elli khèllè èl khlifè mè metch...'
Celui qui a laissè une descendance n'est pas mort..'
Par Albert Simeoni (Albert) le mardi 21 janvier 2003 - 11h56: |
LES MEMOIRES D ' UN GOULETTOIS
ALBERT SIMEONI
Dans la série de nos fêtes religieuses…Aujourd'hui…
LETTRE A DAVID
( Chyadou TITROU )
En tant qu'aîné d'une fratrie de cinq frères, mon père m'honorait par une 'sinèa' ( pièce montée) depuis ma naissance, à mon nom.
(Peux être est ce de là que j'aime faire des pièces… ).
Il avait un pâtissier attitré du côté de la rue de Londres, chez Nathan. Ce dernier lui fabriquait spécialement une bien remplie de crème dans les 'kyabar ( petites boules). Tout comme à Pourim, il se chargeait d'acheter aussi des petites sucreries ( sujets comme le dit Hajkloufet) en forme de coq, de poule, de chameaux transparents de diffèrents coloris et autres qu'il disposait entre les assiettes de salades et autres fruits secs. Un chandelier relevait le tout avec comme compagne' 'La samba' ( statue ), cette pyramide composée de petits gâteaux superposés soudés par du caramel marron coulé et refroidi, surmontée par une plaquette ' kalb louze' comme fronton portant mon prénom '( voir photo passée le 19/1/03).
David Ayouche honorait toutes les fêtes et traditions. Avec un goût bien particulier pour 'le dressement de la table .Lui qui fut orphelin à 11 ans, et chargé de famille en bas âge( trois frères dont une sœur) avec une grand mère paralytique , lui qui ne savait même pas lire et écrire le voilà respecter sa religion à sa façon , avec les moyens qu'on ne lui a pas inculqués. Oui, il fumait le samedi et travaillait aussi, n'empêche que sa foi résidait dans son cœur et il n'était pas avare de mitsvoths.
Ytro était l'occasion de 'rameuter' les cousins et tantes de Tunis. Une fois la fête finie tard dans la nuit, ma mère leur disposait, d'entre les tables et les chaises, des couvertures à même le sol avec comme oreillers d'autres couvertures pliées en quatre. Un grand kif. La nuit, on enjambait leurs corps pour aller aux toilettes. Un grand kif, surtout que nous disposions d'un seul water. On se retrouvait à trois devant la porte entrain de soutenir nos ventres. La grande GHASSRA. Film en noir et blanc.
Un grand kif ces coïncidences. Un grand kif aussi quand trois bébés pleuraient ensemble, ce qui faisait dire à mon père, plein de boukha, ' In yad'in radèm..'
La nuit devenait blanche ( aujourd'hui noire avec ma clientèle et noire quand je dors ). Chikkhè...Ma grand-mère, la pauvre, impotente comme elle était, avait son pot en plastic, caché sous son lit alors quand arrivait le pipi au milieu de la nuit elle réclamait sa 'poterie' doucement….
' Mè chef' touch kass'riti…? ( Vous n'avez pas vu mon pot..???) Ce qui faisait dire à mon père envers ma mère….
'Barra choufflè kassriet mtà omok oullè tboul fèl ka'ya..!'
'Va lui donner le pot de ta mère sinon elle va pisser par terre ) …
Un grand kif , je vous dis cette époque où l'on s'essuyait le c… avec du papier journal 'La Presse ', aujourd'hui on se toilette avec de la lavande ambrée…Un grand kif de se sentir bien à Paris.
'Ya baba oukken tèkra'fiè kolli oukèn ka'yad mnih…!'
'Cher père, si tu me lis, dis moi si tu es bien là-bas..!'
NB. J'ai beaucoup de respect pour les amis de mon père dont quelqu'un sont encore vivants. Et en particulier à mon ami Henri Fitoussi, anciennement ici. Merci Henri de me le rappeler temps à autre Ayouch.
Albert l'Enfant de la Goulette.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 20 janvier 2003 - 22h22: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE à Paris dans sa boutique
PAR ALBERT SIMEONI(BEBERT)
15/09/2000
PHOTO ?
‘.....VOL AU-DESSUS D’UN NID DE MHE...BEL....’
L’enseigne de ma boutique, Mabel (Mehbel si vous voulez en judéo-arabe)
est spécialisée aussi, indépendamment de la coiffure dans le .........SEHER....
(Magie ).........je vends aussi jaoui....fassouck....dad....et cornichons en gris gris ....une vraie chakchouka .....ma boutique....il faut bien que je vive avec les moyens de bord. Bref, voici quelques conversations recueillies d’ici et là .....je parle cinq langues .....arabe....français......italien......portugais.....créole.....et deux mots en sénégalais.Un vrai poli..gloute.La plupart de mes clientes africaines et antillaises m’apprécient beaucoup.....pour les conseils que je leur donne .....en magie....bélyafia...
Marabout le lundi ......vendeu...se les autres jours....le pied.....et puis elles me font confiance en se confiant intimement. Et pour ce qui est des secrets et confidences ,je vous assure je suis pareil à une tombe....ouverte......Les retours d’affection......les séparations de couple.......les rentrés d’argent......faire disparaître quelqu’un .....réussire les examens......et bien tout cela..... c’est Cheikh Samyouni ben Ibrahim Ouagadou ........25 rue Myrra ...39 iéme étage sans ascenseur....juste en face du W.C. en glissant à gauche. 50 ans d’études dans ce domaine ont ......terni ma réputation de grand volleyeur que je fus et rehaussées celles de grand magicien que je suis devenu......avec la bénédiction de tous ces coucous qui viennent me rendre visite. Alors mes amis....ALBERT....(bayd èl yaj ou sarra ) comptable...marbrier...et vendeur de crème ‘vêtu et auréolé de gloire ‘maraboutiénne’ va vous narrez quelques conversations ‘Fi akab yamri oullit chahar.....dèguézza....'.( à la fin de ma vie me voilà devenu diseuse de bonnes aventures ) comme tous celles et ceux qui vendent du vent aux voiliers.
DIALOGUES.
‘ Albert.....bonjour...’
Son visage (haj vèchallom) ressemble au volcan de la Soufrière (Guadeloupe)
garni non pas de pierrailles mais de boutons à têtes purulentes.
‘Oui....ma biche.......’
‘Tu n’a pas une crème éclaircissante pour mes taches et m’éclaircir un peu. ‘
‘Bien sûr ma chérie......seulement il te faut trois tonnes de crème
pour effacer tes pustules et encore ......’
‘..Et tu crois que cela va partir..?.’
‘Ourras chiffer tou.....que tu seras plus blanche que moi....et avec mes joues lisses et roses...en prime’
‘Bon......qu’est ce que tu me conseilles...?
‘Il te faut la crème ‘Clarté’ (nom d’un tube de crème)
‘Je ne connais pas....’
‘Comme son nom l’indique, tu vas resplendir comme le soleil en pleine nuit.....fais-moi confiance......trois fois par jour, matin, midi et soir... sans ordonnance ....pas de Sécu....’
‘J’ai entendu d’une crème ‘Lumière’...tu la connais Albert..?
‘Non....ma belle ......’ suivante .....
Une brave antillaise ....
‘Monsieur Mabel.....la perruque que tu m’as vendu l’année dernière je ne l’ai pas mise...’
‘Pourquoi.....mon trésor… ?’
‘...Il y avait le diable dedans..!
‘Ah bon....... ?’
‘...Oui...je t’assure...elle me grattait....’
‘....Et alors ya mèjali ....’
‘Comment...? qu’est ce que tu dis...?’
‘Je te dis de la ramener......ma chance ’
‘Tu m’en donneras une autre.....’
‘Y’a pas de problème.....mais elle te coûtera plus chère....’
‘Pourquoi......monsieur Mabel?’
‘Parce que ma chérie .....il n’y aura plus de diable....elle sera beth din....’
Une haïtienne.
‘Bonjour.....Monsieur ‘
‘Bonjour....Madame ‘
‘Je voudrais une boite de défrisant....oh....? elle est chère...’
‘32 francs....’
‘A coté ....c’est 31 FRS 50....’
‘Pour 50 centimes....?
‘Oui...50....+ 50....+50.....+50.....’
‘C’a fait une baguette de pain n’est ce pas ?’
‘Je dois faire attention...’
‘Tu sais moi je suis l’ami des haïtiens.. je connais Urzulli Fredda
......Ogu Ferraille.....’Tita casaroulla.....Haim el mraoueb...’ (les deux noms que je viens de citer en premier font partie des divinités vaudou -comdomblé )....les autres font partie de la légende goulettoise..)’
‘Ah..! non......je ne connais que Jésus...je lui téléphone tous les jours(texto) .....seigneur.....’
‘Tu ne peux pas me donner son n° vert....je voudrais lui demander quelque chose que je n’ai pas eu le temps de lui dire il y a deux mille ans...’
Elle joint ses deux mains et commence à prier....
‘Jésus....mon sauveur...gloire à toi...fils de D.ieu ,.. ‘prononcez le nom de Jésus et vous aurez la richesse.....tout le bien du monde...alléluia..’
‘C’est pour ça que Haïti .....tellement elle prie que vous êtes le pays le plus pauvre de la planète.....’
‘Gloire à D.ieu.....alléluia....mon seigneur ...mon maître.....’
Elle va bientôt se mettre à genoux.
‘Jésus que votre règne arrive ..’
‘Attends avant qu’il n’arrive......donnes moi la main’
Je la prends et la fais asseoir dehors. Tout ça pour 50 centimes en plus.. Si je savais ...je les lui aurai enlevé sa misère.
Une petite dame 85 ans rentre.
‘Je voudrais un bonnet de piscine...monsieur ‘
‘C’est pour vous...?’
‘Vous me voyez faire de la piscine à mon âge..’
‘Pourquoi pas ......si on vous donne une bouée de bébé..’
Une ivoirienne.
‘Monsieur......c’est combien le prix du DARK.....’
‘Mais c’est marqué sur la boite.. ?’
‘Je ne vois pas.....’
‘Ah......t’i voi rienne....’
‘Quel humour..’
‘Je peux payer par carte bleue....’
‘100 frs....’
‘Bon ....j’ajoute....’
Elle choisit autre chose.
‘Viens composer ton code....!’
‘Voilà.....je validite.....’
‘Oui.....ma belle......’validites’ et tu me conjugueras le verbe ‘validiter’ au plus que parfait du passé composé présent du subjonctif trépasse à venir
....... 1000 fois’
‘Je ne connais pas..’
‘C’est pas grave .....puisque tu connais ton code déjà....c’est bie
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 20 janvier 2003 - 21h27: |
'...Yatic al ha kaad kalbek "
Cette exprèssion veut dire littèralement '...Que ce que ton coeur désire...' Mais en réalitè celà veut dire que D ieu te donne selon ce que ton coeur reçoit.Donc si tu sémes le bien tu récolteras le bien, si tu récoltes le mal tu l'auras en retour...Donc c'est 'In salla Rabi yatic ââla kââd Q'albek selon qu'il soit génèreux ou mesquin.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 20 janvier 2003 - 20h33: |
'Far néttèn khèbiè..!' Une souris qui a empestée, ou pourrie une gargoulette;
Se dit de quelqu'un qui a fait un scandale lors d'une fête ou même en joyeuse compagnie.
Un emmerdeur.
Tejouitèh , un hypocrite.
'Exemple…..' Chou hédè Moumou, wèhèd tejouitè kif mè temèch…'
-' Ce Moumou est un hypocrite comme pas possible'.
Par Albert Simeoni (Albert) le lundi 20 janvier 2003 - 20h29: |
EL YAKREB….le scorpion….
Le mauvais ..le méchant…Rien ne l’émeut. Insensible à tout. Indifférent et souvent solitaire. Il ne vous rendra jamais service, on dit de lui ‘El yakrèb’ ou bien ‘El chèm yallè oujjou ( la méchanceté est imprimée sur son visage). Une fois son caractère connu et répandu dans la cité, il devient celui par lequel on n'a rien à attendre. Egoiste. Quand il se fâche, ses pupilles se contractent et de la bave ( blanc) mouille les commissures de ses lèvres. Il ne rougit pas mais blanchit ( couleur plâtre). L’expression ‘Ya allemane ‘ lui sied à merveille.
Caractère des hommes.
EL MAHDI…
Textuellement l’aiguisé…au sens figuré le pointu…plein de rigueur et de discipline. Il ne tolère ni plaisanterie ni dérapage. Le respect est religion. Son langage est sec et précis. C’est oui ou non. Pas d’a peu près. Généralement sévère, il ne se déride que peu. De nature parfois émotive selon les circonstances. Souvent intelligent, ce personnage de réflexion est inflexible. Il fait souvent passer le devoir avant les sentiments. Sa logique est raison. Il évite ‘les petites gens’ et s’acoquine bien souvent avec des amis plaisants. Il lui suffit d’un regard pour remettre l’assistance sur le bon sujet. A prendre avec des pinces à linges. Caractères des hommes.
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 19 janvier 2003 - 19h15: |
LA SUITE DU RECIT....AU PAYS DE LOLO...MON VOYAGE EN ITALIE..... LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
18/06/89 13/05/2001
Dans la série des aventures …suite de ‘Voyage au pays de Lolo’
Evénements réels …..
‘……L’OMBRE QUI TUE….’
(RETOUR A LA MAISON)
Je retourne à l’hôtel. Mes yeux refusés de s’endormir. Au matin, je regagnais le port vers les 8 heures après avoir pris une légère collation. Mon embarquement était prévu pour midi.
Billet en main, je me dirigeais vers un baraquement. L’accueil.
‘Bonjour madame…’
‘Buon giorno méssié..’
Je tends mon ‘laisser passer’( billet) après quelques secondes d’auscultation, la préposé…
‘Mais…. ! méssié …où est lé billet dé rétour…. ?
‘Comment ça ? le voilà… ?’
‘Non…. il n’y a que la souche dé billet ‘aller’…. ?’
‘Chnouè…. ? (Quoi ? )
La sueur de la veille s’est transformée en pluie….
‘Mais vous voyez bien que je suis là …devant vous…. ?’
‘Attendez un instant…. je vé mé renségner…. ?’
Au bout de 10 minutes……
‘ Excusé moi méssié, lè billet a été déchiré par innatenzione à Tunis…
c’est bon…..’
‘Ahhhhhhhh….enfin…. !’
‘Mà…..avè vous résérvè lè billet rétour..… ?’
La pluie d’en haut s’est transformée en averse….
‘Hein....!…. non….Je croyais que c’était automatique….’
‘Ahhhhhh….no….vous êtes sour la listà d’attente… !’
L’averse d’en haut s’est transformée en mousson…
Je levais les yeux au ciel.
‘Ya rabbi kôlli èchnouyah yàmèlték…bèch tyadèmni ékkèh… ?’
(‘D.ieu qu’ai-je donc pu faire pour que tu me fatigues autant… ?’
A la dame……
‘Madame…! où est le placier s’il vous plait… ?’
‘Là…..c’é messié Cavasino….lé méssié à la casquette…. !’
Signor Cavasino, 2 mètres de haut, maigre comme une planche à voile et coiffé d’une casquette ‘Forza Italià’ vissée sur sa tête avait un visage de ‘Karmouda tà kanoun’
( un visage allongé qui le faisait ressembler à un coin de kanoun= poterie tunisienne)
vaquait à ses occupations quand il vit arriver vers lui…….. moi.
‘Signor Cavasino….buon giorno…sono signor Simèoni dèlla Golèta.. !
‘Monsieur…………bonjour………je suis …………….de la Goulette.. !)
‘Si...!…io lo so….aspetti cui…un momento…ti chiàméro… !’
(‘Oui..je le sais….attendez là…un instant…je vous appellerez… !)
C’est quoi une ombre mes amis…. ? sinon la projection d’ une lumière ou lueur sur une silhouette ou objet mouvant ou immobile sur le sol…Signor Cavasino avait deux ombres ce jour là, la sienne et la mienne collée et projetées sur le macadam. Elle peut aller se cacher la Dolly des anglais devant moi…..un clone …une brebis ‘galeuse galloise’ s’est crée toute seule sans manipulation génétique.. bien avant elle. L’ombre qui tue ce fût moi ce jour là ..à l’ombre de Cavasino.(Marque d’une balance). J’étais accroché à sa casquette comme son insigne.
‘Mà…. ? signor Simèoni…permesso.. non è obligato di sèguire mi… ? .ti chiamèro…. ?’
(‘Mais ?…………….permettez …..vous n’êtes pas obligé de me suivre…je vous appellerai…’
100 fois il me répéta cette phrase et cent fois je le suivais.
‘El rab tà èrkeykéh ce jour là …ce fût moi….’
(‘Le roi de l’antipathie ……..’)
Lui…………. ‘Encorà diéci minuti…. !’
(‘Encore dix minutes..’)
Moi……… ’ Cavasino…pèr favore…quanto preso machiné quèsta navè… ?’
‘C’est devenu un ami…..combien de voitures peuvent embarquer sur ce navire… ?’)
‘Due cento cinquante …’( 250 )
Je ‘courusse me pointasse devasse la grandasse portasse en grillageasse de l’entrasse’…(Traduisez).
’86…..99….125…..145…..205…..218…..219…..puis…’
Je bénissais les voitures de petit gabarit et maudissait celles avec remorques..
De joie….. ‘ Cavasino…Cavasino……due cento è dièci’ nové… ?
(………………………..deux cent dix neuf….. ?’) (Authentique)
‘Mà tou les a comptèes… ?
‘Il ne fallait pas…. ?
‘Ahhhh….i tunisiani….lei…….’
(‘……….les tunisiens….vous… ?)
Je rectifiais….’I Goulettèsi…Cavasino… !.’
Réplique’ais –je avec mon sourire de conquérant…
‘Va bène… diétro la fiat….’
(‘Bon……mettez toi dèrriére ………’
Il me serra la main non sans lui avoir remis 5 000 lires.
‘AHHHHHHH….Ya rabbi…ya mouchi rabbino ta èl youd….yéh ghribét jèrbeh..
ya marrabbi….ya rélti louijjè…..ya mittin….yèh yachôm…m…’
‘………………….Ô bon D.ieu…..Ô Moise de tous les juifs….Ô Ghriba de Jèrba….
Ô marabouts....Ô tante Louise….Ô défunts…..Ô…conasses….’
J’embarquais et laissais éclater mon euphorie sous le regard dubitatif de Cavasino, mon copain le placier.
La suite dans ‘HÉRODOTE VOYAGE’ encore un kif…
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 19 janvier 2003 - 16h51: |
Pendant le fete de HYTRO
Par Albert Simeoni (Albert) le dimanche 19 janvier 2003 - 16h40: |
Mon papa jouant de la flute avec une baguette de pain.
A gauche Breitou dans sa jeunesse et ma maman entre deux ages.
Baba ken el rab mta el fedlag'jiè.
ALBERT
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 18 janvier 2003 - 22h21: |
Dans la série…..' Netfekar ou Nahki'….Breitou va relater LILET CHEBET…..
Ces morceaux choisis de ma mémoire ont pour but de rappeler notre langage. En quatre ou cinq volets.
Refrain…
§§§§§§…§§§§§§§…§§§§
Lèï'lèt chèbèt ..!Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt...! Ou chat afèl
Houira bnèi'yèt èl di leï'lè….!
'Le Vendredi soir…! Cette soirée là…
……………………………………….
………………! Une grande ambiance..
Quatre filles ce soir là….!'
'………El chol'hane mtà lilet chèbèt hadar gbèl él mogh'rob. El kob'zà mtà él mot'zi mla'owkè kenèt m'ghèl' fè bèl men'dilè rakôd ââl trik'nè mta èl taw'la. Ké'ch srab fè'rèckh béh'dèh yes'tè'nè moullèt èl dar. El sla'yèt farch'in zéddè fi oust èl midè…mzoura, yaj'louk, torchi khèl, fakouss mak'ssous kif èl awèd jwé'din, mèg'boubé, left ourrak, ââ'la kôl loun ou kri'mè kô'lem mah'roujin bèl ka'rèss wèl harichèt nabèl. El fèkiè fi sh'af sghar, festôk, homs, bou'frèwa, louz mélèh , kaki, tra'yfat yadam'hout chè'yèch i naw'rrou èl middèh'….nasbin bahda kôl khir…..!'
' La table du vendredi soir était dressée bien avant la tombée de la nuit ( avant la rentrée du chabbat).Le pain tressé qui servira de Motzi était recouvert d'une serviette propre reposée dans un coin de la table. Un verre de vin vide à côté, attendait le chef de maison. Les salades étaient allongées au centre de la table…carottes courgettes ramollies, variantes, concombres coupés en maigres bâtonnets, ratatouilles de tomates et de piments cuits, navets coupés en feuilles, tout le bien de D ieu , étaient assaisonnés avec du citron et de l' harissa de Nabeul. Les fruits secs tels que pistaches, pois chiches, noisettes, amandes salés, kakis, petites portions de boutargue de mulet séchées reposaient dans des petits bols décoraient la table, étalés à côté de l'abondance…..'
( Je n'ai pas tout cité dans cette narration, je laisse le lecteur y ajoutait ce que sa maman, la maîtresse de maison, perfectionnait personnellement pour son vendredi soir…Pour sa famille.
§§§§§§…§§§§§§§…§§§§
Lèï'lèt chèbèt ..!Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt ..! Ekèl lèï'lè…!
Léï'lèt chèbèt...! Ou chat afèl
Houira bnèi'yèt èl di leï'lè….!
A SUIVRE…….
Les couplets de cette chanson sont tirés de la cassette GHRIBA GHRIBA…
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 18 janvier 2003 - 21h45: |
RAPPEL….
Le Webmaster m'a donné une certaine responsabilité en tant que directeur de ce théâtre, non écrite mais morale. Sa pensée rejoint la mienne en ceci, cet espace, comme il est indiqué sur son fronton est un endroit de rire, de poésie, de contes, de rappel d 'antan et de mémoire etc…et qu'en aucun cas il se veut un lieu dans lequel on viendra allonger ses jambes tout en rotant sur qui que se soit ou de se quereller.
Albert, Breitou et Belebou ainsi que les associés invitent Yossi, Hai, Ariane, Chantal, Slim , Jex , Drun, Fernand, Lala, Roch, Maboulette etc…et tous ceux ou celles qui veulent parler dans leur langue. Leurs témoignages nous instruiront sur leur vécu.
Donc pas de dérive afin de garder entre nous une bonne entente qui ne fâche personne. Notre patrimoine culturel n'en sera qu'enrichi et pourra servir à d'autres générations qui trouveront ici ou ailleurs quelques racines de leurs aïeux. La direction de ce théâtre leur sera reconnaissante pour leur contribution à la mémoire du judèo-arabe.
Personnellement, je m'attacherai à toujours raconter, chanter, et proposer mes réflexions. A vous d'en ouvrir d'autres en forme de causeries personnelles ou d'intérêt général. MERCI de votre compréhension.
Par Albert Simeoni (Albert) le samedi 18 janvier 2003 - 21h19: |
Les voyages imaginaires du COMTE D 'ALBERT;
Albert SIMEONI.
L'Enfant de la Goulette.
Refrain…
AboloOOOO…§§§§§… Fika yimMMMMM..§§§… NalèEEEEEE…
-'Abolo, où vas tu ….?'
§§§§..!' MèèèèèèèEEEE..§§§§§§….Yi naaaaaAAA…§§§§….De azianvIIIII….iiii..§§GbOOOOoooo…§§§..!'
-'Je vais chez ma dulcinée…!
ZANGBETTO....FIN DU PRECEDENT CHAPITRE...
'...Des petites miniatures de la même matière, représentant des animaux de la jungle, étaient debout ou assis. Comme des pions de lycée, assurant la sécurité de toute une smala animale, immobile sans poils. A poils......
LA SUITE....
On me dirigea dans ma chambre. Deux fenêtres basses donnaient sur le jardin, un ventilateur était en attente. Prêt à se secouer, faire tourner son hélice endormie. Je tirais les rideaux plongeant la chambre dans une semi-obscurité. Je m'affalais sur le matelas sans même me dévêtir. Je dormis profondément 12 heures d'affilées, sans me rendre compte que mes amis déjeunaient quand je fis mon apparition en costume devant eux…Ce qui fit dire…à Shannon…
'Tonton….! T'as dormi avec tes habits…hi hi hi…!
Dans un grand bol en bois, calebasse, somnolait un riz fumant cuit au poisson fumé qui dégageait une odeur parfumée. D'autres petites timbales en bois, toujours remplies de manioc, d'igname, de patate douce, de sorgho de semoule accompagné de légumes, gombo, ademè, noix de palme, de banane plantain, de noix de cajou, et de gboma escortaient le Roi Riz. Le papa Komi imposa le silence et commença à faire sa prière……
' Mon père, qui êtes au ciel…..'
Nous terminions de manger quand arriva l 'heure du thé…
'Albert, écoute demain matin je t 'emmène voir quelque chose dans la brousse….'
'Ah …! Bon….? Quoi…?'
'Chut ….! Demain….
Le Komi souleva ma curiosité un peu anesthésiée par le voyage et la chaleur.
Je fermais à peine l'œil rêvant à la confidence et surtout prêt à affronter 'le danger' qui naquit dans mes pensées. La chaleur étouffante à vite fait de ramollir mes idées. Je m'endormais quand encore quelques heures pour me réveiller vers les 6 heures du matin. ( On appelle ça ' Khmira = genre petite levure qui léve son petit pain)
Le soleil était déjà levè. Sans permission. Komi était dehors à m'attendre sur son chariot. Il m'invita à monter. Et prit un chemin de Forêt. J'étais intrigué…
' Chut…!' Me dit il…
Je 'chuttais'. Me laissant emporter dans mon aventure…….
Nous descendîmes et là, dans une clairière, se trouvait une hutte…
' Viens…! Rentre….!'
Je suivis son conseil. En baissant la tête.
' Mais il n'y a personne Komi….?'
'Oui …! On va attendre….!'
'Attendre quoi….?'
Une demi-heure à attendre, assis à terre….sur un paillasson usé. Un feu couvait dans une sorte de récipient en fer, un ' 'Kakati'. Las d'attendre, je sortais prendre l'air. Profitant de l'occasion pour 'brûler' une clope, lorsque..
je vis le Komi sortir …
' Patron…..! Viens…!...
A SUIVRE....