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Discus: Le Petit Théâtre de Breitou: Archives 2003: Archive Janvier 2003: Archive jusqu'au 28/janvier/2003
Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 28 janvier 2003 - 17h50:

Albert, tu ne dis que deux mots sur le Printania, on pourrait en faire un livre.
Ce cinéma en plein air était composé de « fauteuils en fer » avec des accoudoirs, et les jours de grandes séances, les spectateurs apportaient leurs chaises, parfois des chaises-longues (le vendredi soir après le couscous)
Ecoute bien cette aventure qui est arrivée à une dame, au postérieur imposant, que je ne nommerais pas.
Les chaises en fer étaient étroites, notre brave dame s’y est introduite, comme si on farcissait une saucisse.
Son postérieur pendait de chaque côté du siège, elle était assise, elle voulait voir le film.
Ce soir-là, on projetait un film avec Ginger Roger et Fred Astaire, Amanda, un film musical et de danse.
La séance terminée, notre dame vient pour se lever, elle est coincée.
Comme elle était également dotée d’une force herculéenne, elle donne un coup de reins et décroche toute la rangée, boulons compris.
Elle se retrouve donc debout, avec une rangée de chaises accrochée comme une queue à un animal.
Elle se met à hurler, on apporte de l’huile et du savon et on se met à masser, tout en tirant.
Cette deuxième séance s’est poursuivie tard dans la nuit.
Savais-tu également que le préposé aux projecteurs se trompait en passant quelquefois des bobines à l’envers, les acteurs se retrouvaient tête en bas, pieds en l’air.
Ce projectionniste espérait que les robes des actrices allaient se retourner.
Au Printania on donnait également des concerts orientaux, on organisait des combats de boxe, la vedette régulière se nommait « Kid mitrailleuse. »
Pour finir, je te demande d’entonner la chanson que chantait Flifla, à ces concerts orientaux, en l’honneur de l’UST :
« Pipi poura ! Pipi poura ! ya mah’la l’aab el koura ! »

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 16h52:

Printania,

Tu les as connus ceux là, ces artistes en Paramount...? Eastamancolor-pippermint..???:) :)

LES



'.....TICS , MANIES , HABITUDES ET DEFAUTS GOULETTOIS....'

Tics et manies .......en voici quelques une triées sur le volet....

-'Baïza....se pointait tous les soirs vers les 2 heures du matin sous notre fenêtre
de la rue Pasteur pour 'gueuler ' 'AAAAAAAAAAAYOUCHHHHHHHH '.( Surnom de mon père .( Il me la fait à Paris devant ma boutique , il n'y a pas si longtemps de ça ).

-Gil..... allait et venait sans discontinuer sur la grande avenue de la Goulette avec un transistor sous les bras.

-Pérez parlait avec ses poules tandis que Mme J......se disputait avec ses chats.

-Braitou el Kais (le verre ) fourrait ses doigts dans ses narines pour en retirer et rouler sa petite pâte (bijilouch ) qu'il balançait à la volée .Atterrissage assuré.

-Couscoussio s'installait au cinéma REX qu'accompagné.....d'un paquet de gâteaux ainsi composé.....7 mille feuilles , 1 bouteille de lait , et un casse croûte
bien ' harissè sauce Halfon '.


-Benjamin Tcha Tcha Tcha remplissait ses sandwich tunes au rythme de cette berceuse.

-Notre ami Daoui , ancien boxeur et pétrolier boxait l'air quand il prit sa retraite a 35 ans. Il répétait souvent 'Qobarra allik ya Daoui....'

-Ro......, ' actrice figurante et danseuse professionnelle ' , surveillait presque
tous les jours son visage ........il s'est arrêté à son 10 ième lifting.

-Un propriétaire du Rex .....servait ses fidèles clients et clientes , en pyjama derrière son guichet le Vendredi soir.

-Petit gosse , 28 ans , pratiquait la mas.......à tout heure du jour......voilà pourquoi sa cervelle était rétrécie.

-Braitou le tailleur , ramassait à longueur de journée du papier journal qu'il fourrait dan les poches de son pantalon , pour 'ses patrons ' .Ce qui le faisait ressembler de profil à une poire avec deux ' énormes culottes de cheval.

-Un quincaillier de la place, énorme et présentant une grande hernie, placarda un jour, sur la porte de sa boutique 'Cherche jeune homme ou jeune fille pour travailler ‘. En réalité, c'était pour éventer ses deux énormes citrouilles qui pesaient au-dessous de son bide.

-La Fenêtre -libraire servait par sa fenêtre du rez-de -chaussée - ses cahiers et ses crayons avec ses doigts 'psalouloubialisès'.

-' Michèlino', le coiffeur de la petite Sicile, mettait trois heures pour couper les cheveux .......par crainte de se couper les doigts ......et quand il avait un client il fermait porte et volets à double tour..... de peur qu'un deuxième n'entre..............Par la fenêtre aussi...!

-Abdessalem 'Jockey', grand poids( 120 k sur la bascule devant témoin ) sans moustache, récolteur de paris mutuellistes, demanda un jour à Loubia ( le cocher ) de lui prêter ses deux chevaux moisis.......pour disait- il s'entraîner sur le sable de la plage....Un phantasme sans doute......

-Loubia, le même cocher ingurgita 8 plats d'haricots .......sans payer la tenancière .......d'où son surnom........

-Bir.....le boucher demandait toujours à ses clientes.....' Enhatlèk tarf ktèf ....?.' Une obsession ( je t'ajoute un morceau d'épaule...? ) ..... sans doute une affection particulière pour les épaules des........vaches.)

-Moumou dit El Règual ' se flattait d'avoir un grand et gros zi.. Il prétendait casser des noix avec son instrument qui lui servait dès fois de trépied.....

-Un vieil arabe , tout ratatiné , installé avec son étal (nesba) à proximité du Rex , vendait toute sorte de petites choses , glibettes , sucettes , zgougous = graines de pins , noix de coco , bonbons , karoub au détail ...etc.....il nous traitait en gesticulant de , 'Ya ould en nèyékè =fils de pute ' quand on lui faisait un larcin.

-Kilani dépourvu du sens de l'orientation quand il est ivre mort confondait souvent les escaliers de l'immeuble avec la porte de sa maison sur rue ...Pour éviter ce genre d'ennui, sa femme posait un canoun avec du charbon ardent devant le seuil de la maison.....genre sémaphore.....afin que son mari trouve la bonne issue 'de secours '....Un jour ....elle oublia de faire sortir celui çi.....tandis que la voisine sortit le sien........il se retrouva dans son lit......puis 48 heures au poste de Police pour expliquer avec beaucoup de pleurs que c'est sa femme qui lui a fait le coup.......

-A l'Hacienda ........le jasmin de Roger Lelou allait immanquablement 'voler ', tous les soirs, chez sa maman Marie assise aux premières loges, quand son tour de danse et de chant se terminait.......

-Notre ami Bianco de l'Hacienda, grand ami de mon père, me disait 'Dis à ton père de venir ...' ....chaque fois que je lui disais 'c'est mon père 'Ayouch ' qui m'envoie.....'
Cela voulait dire va payer ton entrée.......

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 16h34:

La Bezoulla de ma mère…??? Yé hassra….c'est du révolu tout ça, j'ai grandi plus tard et j'ai goutè à d'autres fruits , des figues, des pamplemousses, des petites cerises fermes et bien juteuses , tiens même des pommes aux pépins bruns sur les quelles je chantais taht èl yasminè fèl lèil' ( sous le jasminier la nuit…§§§§….Et tu ne pas parlé du Printania , cet endroit mta rabi, cinéma ouvert en été avec toit ouvrant donnant sous un ciel étoilé si tu as quelques phases envoie les et je te raconterai la suite, un grand kif yè Printania , sur 200 personnes qui payaient 50 avaient véritablement leurs billets et les autres passès par derrière pas la porte qui donnait sur la rue Hamouda Pacha…N'étiez nous pas des pachas à cette époque…! Ou la tfarra avait son mot à dire…Chikkè…Yè Printania..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 28 janvier 2003 - 16h09:

Albert, tu joues à saute-mouton ou quoi ?
Tu parles un langage réservé à la rubrique Judéo-arabe, ne mélange pas les genres, ici on est installé pour rigoler, pas pour apprendre.
D’abord, qui se souciait d’apprendre à la Goulette ?
Le calcul mental était notre fort, à part cela, qu’est-ce qu’on s’en foutait que nos ancêtres étaient gaulois et qu’ils vivaient comme les peuplades sauvages d’aujourd’hui ?
Nous on récitait avec les gestes, et il ne fallait pas être trop près du narrateur, car avec ses moulinets, tu pouvais recevoir sa main sur la figure.
Tout ça pour te dire qu’une fois sortis de classe, on jetait notre cartable dans le couloir et on courrait à la plage jouer au foot ou au volley.
Tu nous avais raconté tes sueurs parce que Charlino ne te laissait pas copier, dans notre classe on n’avait pas besoin de cela, on était tous nuls ; Alors Zéro ou Zéro avec un point dedans, quelle différence ? Mon père ne savait pas lire et le prof il fallait pas qu’il exagère, il était client gratuit au magasin.
Notre chemin était tout tracé d’avance ; soit on travaillait avec notre père, chez un de ses amis, soit on était chômeur de luxe.
As-tu connu ce garçon qui voulait à tout prix jouer aux billes avec nous, qui était tellement gros qu’il n’arrivait pas à se baisser pour lancer la bille ?
Il perdait toutes ses billes et son père, pour le consoler lui achetait un sac des belles « gazeuses » en lui disant :
-Mange ta côtelette mon fils, avec l’argent on a tout.
Sauf gagner aux billes, Albert !

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 15h44:

Fin du prècèdent chapitre..

'Le salaud ' se dit Kofi ' Tu me paieras en monnaie sonnante et trébuchante. Non seulement tu m'as privé d'un bonheur certain en m'arrachant Sewavi pour la jeter comme une chiffe molle plus tard, mais voilà que tu pousse le bouchon trop loin, allant jusqu'à mettre désordre dans ma propre famille. Cela ne se passera pas ainsi…'

Suite et fin de ZAMBETTO...

'....Se dit-il en son for intérieur. Repoussant l'idée de le trucider sur-le-champ, voulant plutôt savourer une mort plus 'académique', le voir souffrir et traîner comme un zombi dans le village.
Leur amitié cependant s accentuait au fil des jours. Ils devenaient inséparables. Ne dit-on pas ' Ton meilleur ami est aussi ton ennemi…!'

'Abalo..!.. Na miayi azianviwoa gbo..! Ne ma dogbè nè..!'
( Abalo , allons donc voir ta dulcinée afin que je puisse lui dire bonjour…')
Dixit Kofi. Le fourbe.

' Enyo vsa me ga dzi aio .Elabena nye dzi le efè asimè ')
( ' Bien, néanmoins, ne lui fais pas la cour car elle est la gardienne de mon cœur ')

Telle fut la réplique d'Abalo. Sans méfiance.
Une semaine plus tard Bobolito, le chef du village donna à Kofi, l'occasion inespérée de lui servir la tête
d' Abolo.

La récompense de 100.000 CFA déclencha chez ce dernier le prétexte tant attendu et désir de trucider son 'ami'. Son scénario fut des plus simples. Il invita Abolo chez lui pour prendre un pot en galante compagnie. Friand des soirées câlines, le pauvre homme s'empressa de répondre à cette invitation fatale. Il fut accueilli par son hôte qui lui porta un toast en attendant l'arrivée des superbes nanas promises par Kofi. Sans se douter, l'imprudent séducteur avala d'un trait son breuvage. Il fut foudroyé sine die. Sa dernière vision fut celle d'un Kofi ricanant. Abalo comprit à cet instant, qu'il venait de commettre l'erreur fatidique. Il s'écroula et Kofi n'eut aucune peine à découper son 'ami' comme le ferait un boucher. Il coupa la tête d ' Abalo, son rival.

'Evo azon, Mega nu maso maso deka wjgue le wo agbe me. Ku si adze na wo avun.'
( ' C'est terminé à présent, tu ne nuiras plus dans cette vie. Cette fin est celle que tu méritais.!')

Soulagé Kofi peut enfin honorer sa part du marché conclu avec son sinistre commanditaire.

En fouillant dans les poches du moribond, ses effets personnels, Kofi découvrit avec stupéfaction et consternation, que sa victime n'était autre que le neveu de son affreux patron. Le Babolo.
Comment ce dernier accueillira t 'il l'annonce de la mort de son propre neveu qu'il a indirectement payé !
A vous de le deviner.. ..!


Il termina sa narration l' ancien, au moment même où j'allumais une nouvelle cigarette.

Je lui posais alors la question et …

' Où est donc sa tête à présent… '

Il me montra du doigt une sagaie. Je me retournais et vis accrocher l'horreur, la crâne d ' Abalo.
Je restais un moment médusé à regarder le squelette empalé puis..

'Mais dites moi….!

Et là, plus de zombie….!

-' Komi….? …'
-' Oui.....!
-' Non rien....! Merci….!

Ce conte n'en est pas un. C 'est un vrai fait divers paru dans le journal d'époque du 26/12/1974, 'Le Togo Presse' aujourd'hui ' La Nouvelle Marche' . L'affaire KOFI/ABALO défraya la chronique. Il fut défendu par Maître Ocansey, bâtonnier à Lomé. Le Tribunal de Grande Instance de Lomé l'a condamné à la prison à vie.
Kofi y est encore. Il sortira dans le courant de l'année 2004. Il bénéficiait depuis plusieurs années déjà, d'un traitement de faveur, à cause de sa richesse.
( Seul la fin de ce de récit est de mon cru. )

Je remercie mon ami KOMI Amessouwo de m'avoir raconté ce fait divers. Les conversations sont d'origine.

Albert l'Enfant de la Goulette.

NB/ Je voudrai informer mes lecteurs que ce genre de pratique existe bel et bien dans certaines contrés d'Afrique noire. Il suffit, par exemple, qu'un membre de la famille, femme, jeune fille ou homme, immigré en France ou en Europe, oublie 'financièrement' ses proches restés au pays, pour qu'ils ou elles subissent des punitions allant même jusqu'à la mort. Car ce manquement à la parole donnée ou à l'engagement moral mais non écrit est un acte de déshonneur. J'ai connu trois cas pareils, qui sont décèdes dans des circonstances tragiques, et énigmatiques, dès de leur arrivée le lendemain, au pays. Sans aucun égard aux liens qui unissent ces trucidés aux leurs. De nombreux autochtones, immigrés refusent parfois de rentrer sachant pertinemment ce qu'ils encourent. La smala estimant que la sœur ou cousin sont tenus de faire vivre la famille. C'est la coutume qui veut ça. Au nom de la solidarité.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 14h09:

Printania,
En ce moment je lobe avec un ballon virtuel..
Je te raconterai comment j 'ai pu faire passer mon ballon entre les deux bras du contreur..
Ethaq..

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Printania (Printania) le mardi 28 janvier 2003 - 13h49:

Albert, tu as smashé 2 fois?

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 10h54:

Je m excuse passe deux fois.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 10h46:

Dans la série…..' Netfekar ou Nahki'….Breitou va relater LILET CHEBET…..I I I

Ces morceaux choisis de ma mémoire ont pour but de rappeler notre langage. En quatre ou cinq volets.

Refrain…

Lèilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…. Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…..Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...§§§§§§§§§§§§§…..Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….§§§§§§§§§§§….

…§§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§§§§

.§§§§§§§..§§§§§§§§…§§§§§§

Solo…
Yâ'châkh mahtar….§§§§……Houssèè zââ' bènè..
Chou'fta mèl zonar tèmchi bél khè'lè..§§§§§§…..
Mèl bab èl dar.….....§§§§§§§.... Kawèt jormana..
Yaït ââmè yè'lââ'b èkèl léï'lè….§§§§§…….

' Je suis amoureux aigrie……! Son visage est rieur
Que j' aperçois par l'encadrement de ma porte alors qu'elle marche avec son oncle.
Du seuil de la porte …! Je vois tout le cafè Jormana.
Appelé son oncle pour jouer ce soir là')


Solo
Aâl rouchallaièm..§§§§….Chmiyè èl brèkhè…!
Sché'lloum â'likhim toubè ou brèkhè….§§§§§…
Brass'èl kèlim…§§§…Barèk brè'khè..§§§§§§§§§§§§§..
Bèl ââ'chrè kè'lmèt ââl hè'di èl lèï'lè…§§§§§§§§§§§§….

'Sur Jérusalem…! J'ai entendu la prière
Que la paix soit avec vous merci pour la prière !
Sur ces paroles ….! Prie ton invocation.
Avec les dix commandements sur cette soirée là.

..§§§§§§§§§..§§§§§§§§§§§§


Refrain…
Lèilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…. Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…..Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...§§§§§§§§§§§§§…..Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….§§§§§§§§§§§….__


Suite du récit…

'…….Bââd ma haq tra'ffou…baba, bél pijamè ou barnita mah'tout ââla ka'bouy'tou, yèch'tènè finè.
(' Après sa toilette…mon père, en pyjama et un béret sur son crane chauve, nous attendait.

Ehnè, mou sghar, kè'nè nét'lèw bèl tfé'tèf'nè..En hallouèm kbèl mèl brè'khè. Omi, dji ou t'yayèt ââ'linè, bèl
('Nous, comme nous étions jeunes, on s'occupait de nos jouets ..Nous les ouvrions avant la prière. Ma mère venait nous crier….par ….


kh'ouf èn chéy'bou dèn'ia' kèlè ou nèt'èl'you ââl banc mtâ Meihe. Nèt'khè'bew ou'ra'a. Kif èl bre'khè ou'ffèt
la peur nous lâchions tout et nous montions derrière notre Meiha . Quand la prière finissait …

nér'jaou èl tfè'tèf'nè ou nè darbou ââla'kha'tar marrat èl tfèt'èf mtâ éhdè khir mèl la'khèr….Baba fèm él
nous revenions à nos jouets et nous nous disputions dés fois à cause de celui là qui était plus beau que l'autre…mon père avait compris…

lââ'bè..kèn oubââd i jibél'nè fard hajjè….!
L'astuce…Il nous apporta par la suite la même chose…..

Refrain…
Lèilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…. Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…..Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...§§§§§§§§§§§§§…..Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….§§§§§§§§§§§….__


Netfèkar ou nahkil'kom….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 10h46:

Dans la série…..' Netfekar ou Nahki'….Breitou va relater LILET CHEBET…..I I I

Ces morceaux choisis de ma mémoire ont pour but de rappeler notre langage. En quatre ou cinq volets.

Refrain…

Lèilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…. Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…..Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...§§§§§§§§§§§§§…..Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….§§§§§§§§§§§….

…§§§§§§§§§§§§§…§§§§§§§§§§§

.§§§§§§§..§§§§§§§§…§§§§§§

Solo…
Yâ'châkh mahtar….§§§§……Houssèè zââ' bènè..
Chou'fta mèl zonar tèmchi bél khè'lè..§§§§§§…..
Mèl bab èl dar.….....§§§§§§§.... Kawèt jormana..
Yaït ââmè yè'lââ'b èkèl léï'lè….§§§§§…….

' Je suis amoureux aigrie……! Son visage est rieur
Que j' aperçois par l'encadrement de ma porte alors qu'elle marche avec son oncle.
Du seuil de la porte …! Je vois tout le cafè Jormana.
Appelé son oncle pour jouer ce soir là')


Solo
Aâl rouchallaièm..§§§§….Chmiyè èl brèkhè…!
Sché'lloum â'likhim toubè ou brèkhè….§§§§§…
Brass'èl kèlim…§§§…Barèk brè'khè..§§§§§§§§§§§§§..
Bèl ââ'chrè kè'lmèt ââl hè'di èl lèï'lè…§§§§§§§§§§§§….

'Sur Jérusalem…! J'ai entendu la prière
Que la paix soit avec vous merci pour la prière !
Sur ces paroles ….! Prie ton invocation.
Avec les dix commandements sur cette soirée là.

..§§§§§§§§§..§§§§§§§§§§§§


Refrain…
Lèilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…. Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…..Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...§§§§§§§§§§§§§…..Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….§§§§§§§§§§§….__


Suite du récit…

'…….Bââd ma haq tra'ffou…baba, bél pijamè ou barnita mah'tout ââla ka'bouy'tou, yèch'tènè finè.
(' Après sa toilette…mon père, en pyjama et un béret sur son crane chauve, nous attendait.

Ehnè, mou sghar, kè'nè nét'lèw bèl tfé'tèf'nè..En hallouèm kbèl mèl brè'khè. Omi, dji ou t'yayèt ââ'linè, bèl
('Nous, comme nous étions jeunes, on s'occupait de nos jouets ..Nous les ouvrions avant la prière. Ma mère venait nous crier….par ….


kh'ouf èn chéy'bou dèn'ia' kèlè ou nèt'èl'you ââl banc mtâ Meihe. Nèt'khè'bew ou'ra'a. Kif èl bre'khè ou'ffèt
la peur nous lâchions tout et nous montions derrière notre Meiha . Quand la prière finissait …

nér'jaou èl tfè'tèf'nè ou nè darbou ââla'kha'tar marrat èl tfèt'èf mtâ éhdè khir mèl la'khèr….Baba fèm él
nous revenions à nos jouets et nous nous disputions dés fois à cause de celui là qui était plus beau que l'autre…mon père avait compris…

lââ'bè..kèn oubââd i jibél'nè fard hajjè….!
L'astuce…Il nous apporta par la suite la même chose…..

Refrain…
Lèilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…. Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt ..§§§§§§§§§§§§§§…..Ekèl lèï'lè…!
Léilèt chèbèt...§§§§§§§§§§§§§…..Wèl cha'tahat è'blouni..!
Houira bnèi'yèt èl dèl leï'lè….§§§§§§§§§§§….__


Netfèkar ou nahkil'kom….

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 27 janvier 2003 - 21h29:

Emile,
En effet RZIN veut dire aussi sage, celui qui pèse ces mots avant de les pronnoncer.C'est un homme réflèchi plein de sagesse, el rozna.
D'ailmeurs le mot RZIN veut dire pesant, lourd, difficile à détronner...Celà fait partie de certains caractères tunes ou autres.
L'expression 'ChouffOU Rzin' a un double sens et celà dépend des situations.' Rzin fi klèmou' il est pesant dans ses paroles' ou alors ' Gouffou rzina' son aspect est lourd en parlant du physique.
MERCI EMILE.

Haut de la pageMessage précédentMessage suivantBas de la pageLien vers ce message   Par Albert (Albert) le lundi 27 janvier 2003 - 20h57:

'...Mais les neuronnes....? Je viens de les apprendre Printania, alors je les utilise à bon escient pour montrer à ceux qui nous lisent que nous avons une bonne érudion aujourd'hui et que notre esprit ouvert est prêt à acceuillir ceux qui savent nous donner la réplique dans le sens purement tunes et même s'ils ne le sont pas , ils peuvent le faire avec humour et gout.
Comme leur maman qui cuisinait ces ragouts o combien délicieux.
A demain...Pour le reste....Haddar, ehnè je suis près de toi..