Par Albert (Albert) le mercredi 29 janvier 2003 - 21h39: |
Madame LALLA,
Vous qui nous donnez deux fois le LA en bis majeur et pas voleur ( trou de billes) laissez moi vous dire que nous sommes enchantès et honorès nos amis et moi de vous avoir près de nous.Votre prèsence toute féminine apporte à cet endroit une gamme sonnante, chantonnante mais pas trèbuchante, à nos échanges théatraux.Votre participation mémoriale, loin de soufrir de quelques oublis ou confusions, ne peut que nous donner cette envie de vous instruire et de nous instruire.Soyez à l'aise ici et surtout,sachant du moins qui vous êtes nous serons heureux de vous entendre dans des solos plus longs, qu'ils soient lang...oureux ou génèreux..même à la rigueur plaisants, honorez nous Madame...Honorez nous, nous vous rendrons la pareille avec tout le respect qui vous ai dû...Ici
cet éspace ne peut que s'enorgueillir de tout apport d'où qu'il vienne.Nous chanterons ensemble l'hymne à l'humour....
Dans quelque temps....Albert vous enverra le premier feuillet de son roman.....ANNA ILIANOVITCH....un récit qui se passe en Russie et en Allemagne....Suivez le ....Merci..
Albert l'Enfant de la Goulette...
Par Albert (Albert) le mercredi 29 janvier 2003 - 21h22: |
Printania,
Je trouve l'histoire de notre ami Wnes , excellente, j'en ai ri ce matin, entre deux brioches et une tasse de lait. Wnes est un ami du théâtre Printania….! Va lire ses histoires sur Le Juryconsul et autres…Il a vécu autrefois entre le triangle des berm..udas…Goulette Casino…Aéroport et Khérredine…Il va nous suivre dans nos petits souvenirs….! Même s'ils sont Suisses…
Bref…..Tu me jettes tout en vrac Printania …! Et je t 'assure je ne sais pas par quoi commencer….! Tu me remets en mémoire mon ami Charlino….Notre chef de 'guerre' celui par qui les saisons de nos jeux prenaient une connotation toute personnelle, personne ne pouvait déclarer le temps des noyaux, par exemple, ou des toupies avant lui , sans qu'il ne signe le décret instituant les périodes….Il était grand chasseur de serpents et même dés fois propriétaire de cirque, trapéziste, dompteur etc….Un garçon exceptionnel qui nous a tourné en bourrique pendant des années par sa façon de nous rouler dans la farine….! Dix ans de 'dictature' jusqu'au jour où…
Sa maman se présenta devant le portail de notre célèbre école de LA Goulette au portail gris striè.
Nous étions tous en rang, dans un silence imposant, à la queue- leu- leu , devant nos classes par rangèes quand, une voix stridente, provenant de cette entrèe, fit retourner toutes nos têtes blondes et 'noires' de pieds blancs.
C'était la maman de Charlino, Matila, ellah yerhama, en peignoir, un verre de lait à la main qui hurlait le nom de son fils…
' CHARLINOOOOOOOOOOOOOOOOOOO…….! Yè Ouldi….! Nchit tèsrèb hlibèkkkk…!'
…………………………………………………….! Mon fils…! Tu as oubliè de boire ton lait…!'
Et là, notre ami par la honte me dit…' Dis lui que je ne suis pas là…!'
Nous avons compris ce jour là, quenotre ami Charlino était nourri au vulgaire lait de vache et non pas au jus de serpent comme il le prétendait, des années durant. Il perdit son titre de chef mais nous avons gardè de lui le meilleur des souvenirs…..
Par Lalla (Lalla) le mercredi 29 janvier 2003 - 21h07: |
Oh,quelle confusion!Merci Printania,je ne suis pas tunisoise;mais Brailletout m'a confirme -oh combien avec elegance-que BAIZA ,l'autre,etait boucher.merci a vous deux.
Par Albert (Albert) le mercredi 29 janvier 2003 - 20h36: |
Avertissement.
Le personnage du Haj Klouf tel qu'il parle ici ne correspond pas du tout à la description du langage qui lui est sied réellement. Dans les épisodes tunisiens. Il est plutôt un personnage très respectueux. Ici je caricature le personnage selon mes délires et le fait ressembler plus à un SCHAY qu'à celui que j'ai connu. Et ceci afin de ne pas ternir son image. NDLR.
EL HAJ KLOUF….' 24
Dans le rôle de SI EL HAJ……………..BREITOU
…………………SIDI ALi………………….JEX…..
…………………OMI TRAKi……………….CHANEZ
…………………ECK'HTI ZOHRA……………..BICHETTE
Mise en scène ALBERT…………..Paroles d' ABRAHAM
DECOR……….SLIM BEN DEBA…
MUSIQUE…….TAWFIK L'INDOU…..
LE BIJOUTIER MOUMOU………FERNAND.
1° Assistant……………………………J.P.P.
2° Assistant……………………………WNES
3° Assistant……………………………ZBIB EL AKRI.
Joué au théâtre de LA GOULETTE CASINO …Sous la direction de Monsieur MEYER…..Assisté par Monsieur Hai Victor.
Sketch en UN ACTE…de naissance.
Bessmèllah èl raham èl rahim…
Breitou mtâ Sidi Mardoum, ou Halfa- Ouini yè narri… I kââ'dèlkôm… Vous présente….
'…EL HAJ KLOUF….'
( Celui qui se mêle de tout)
( Le blasphème)
Il surprend un jeune entrain de blasphémer le nom de D ieu dans la rue…
Lui……………..'Sébit èl Jèlèlè ….? Yè élli mè ouch mèt'rèbi…!
('Tu as insulté le nom de D ieu…? Espèce de mal élevé…!')
Le gosse……….' Yalè enti ouhè…..?'
('Pourquoi..! C'est toi…?')
Lui…………….' Estèna yè mahram…!'
('Attends petit chenapan…!')
Il hèle un policier qui donne deux claques au jeune voyou…
Le gosse envers le policier tout en prenant ses jambes à son cou..
'Marra jèy ijjè sawètli El Bélèlè…!'
('La prochaine fois vient me fouetter mon zizi….!')
En Tunisie le fait de blasphémer le nom de D ieu en public devant témoins est payé par 6 mois de prison ferme et d'une amende J J J Dédiée à mes amis Slim, Tawfick, Jex, Amsou, Chanez et Reine.
D'après une inspiration de HamoudaMï'ïali..
('Toute ressemblance avec des personnes récentes ou passées n'est que pure coïncidence…)
Par Albert (Albert) le mercredi 29 janvier 2003 - 20h28: |
Lala, c'est pour vous BAIZA
Par Albert (Albert) le mercredi 29 janvier 2003 - 20h28: |
LES MEMOIRES D’UN GOULETTOIS
L’ENFANT DE LA GOULETTE
PAR ALBERT SIMEONI (BEBERT)
A CHACUN SA GOULETTE.
18/6/1989
Dans la série des portraits célèbres goulettois….
‘…….BAIZA…’
Baiza doit son surnom au son très personnel qu’il émettait en pinçant ses lèvres et sa langue coincée entre ses gencives…YETLEK EL FESS ( traduit littéralement = il cuit un jaune d’œuf ) Ce qui était loin d’être du bon goût pour une certaine compagnie d’incultes, mal élevés. Ce sifflement à répétition était son signe de reconnaissance, sa façon de saluer ses amis, peu vertueux, qui se retournaient sur son passage. La plupart du temps, avinés. Il faisait partie du sérail, celle des ‘compagnons de la table Bokobza, grand chevalier de l’ordre du mérite dans l’alcool avec distinction honorifique’. Plusieurs médailles internationales à son actif. Ce prestigieux millésime était souvent accompagné d’entrées (khèmia) L’apothéose de ces fines joutes était de goûter ‘aux morceaux de sexe de taureau ou de bœuf ( Akoud) coupés en rondelles et assaisonnés en sauce qu’il fallait manger chaud - ni tiède ni froid - sinon la sauce et les présents prenaient la forme de béton armé ou ‘blenz’, donc indigestes. Mais avant, le restaurateur, et selon l’envie de ‘la smala’, pouvait servir des grillades, entre autres des rognons ( couilles) en grillades. Les fins connaisseurs s’empiffraient aussi de plats maisons tels que ‘ Pkaila’ ‘ ou ‘Harissa maison ‘ que leurs femmes leur diligentaient par porteurs soit la ‘bonne’ ou un des enfants. Donc, nos héros avaient une prédilection pour les ‘sex animaux’. Quand l’alcool montait à la tête, il était courant de ‘blasphémer ‘ avec ‘In yaddin rab..’ pour un rien, juste pour animer l’ambiance emprunte de rire et d’éclats embrumés chers à Bacchus. On était entre hommes.
Baiza avait beaucoup d’estime pour mon père…comme d’ailleurs la plupart de ses amis qui lui voulaient du bien d’autant plus qu’Ayouch’ mon père, était toujours prompt à régler l’addition. Ce genre de personne ne court pas les rues et pourtant il s’en est trouvé un de pigeon/ père pour assouvir et pourvoir à leurs vices sans vertus.
Baiza était l’énième enfant d’une belle-famille qui comptait, je ne sais pas, que des hommes et une sœur. Les ‘Rzel’ ( Gazelle) sont cordonniers depuis des lustres sauf un qui a poussé ses études jusqu’à l’Université de la Goulette, il est sorti en CM 2. Jugeant certainement que les semelles ne l’intéressaient pas. A juste raison.
Très sympathique, notre ami Baiza . Célibataire endurci. J’ai fis sa connaissance vers les deux heures du matin, tout jeune enfant, alors que je sommeillais dans mon lit au premier étage de notre ancienne maison natale de la rue Pasteur (Immeuble Perez), j’entendis un long cri de terreur…Un cri de loup….
‘Aaaaaaaaaaaaayouchhhhhhhhhhhh ‘ (Trois fois)
Un hululement qui faisait sursauter tout le quartier à cette heure tardive de la nuit. Mon père me rassurait en disant que son ami avait bu. Chaque nuit ou presque, à la même heure, Balbick claironnait sans honte ni pudeur à la belle étoile, en tous temps et à tous vents. Seuls témoins de ces turpitudes. Et puis un jour, son cri de détresse prit fin, nous avions déménagé et Balbick s’étant fait une raison cessa pour cause……de départ. Il immigra à Paris dans la foulée des ‘déracinés de 67’.
Un jour, contre toute attente, à Paris, je vaquais à mes occupations dans ma boutique (1999) quand……
‘Aaaaaaaaaaaayyyyyyyyouchchchchchche..’
Je fus saisi d’une intense émotion. Là, devant mes yeux, je vis Baiza encadrer le seuil de ma porte d’entrée, tenant un couffin et, dans mon esprit, mon défunt père près de lui.
NB. LALA Baiza était aussi un boucher à Tunis.Printania c'est vrai.Je me souviens aussi de Fnayèn...le 'chèwèy...
Par Printania (Printania) le mercredi 29 janvier 2003 - 18h42: |
Wnes, ton histoire est amusante, j'en ai d'autres du même tonneau.
Seulement, quand tu nommes notre ville halk el Ouet, au lieu de Halq el Oued, tu prouves que tu es originaire de La Valette.
Or, les Maltais ne s'aventuraient jamais si loin, c'est à dire jusqu'au casino, de peur de perdre de l'argent, ils préféraient rester à Goulette vieille.
Ton histoire a du se passer à la Jetée, on ne jouait pas aux cartes dans cet Etablissement, on dansait.
Vérifies bien, tu verras que j'ai raison.
Malta h'anina, takol khobz ou tekhra sardina!
Par Printania (Printania) le mercredi 29 janvier 2003 - 18h32: |
Lalla, il y a confusion.
Le Baïza de Albert était le fils d'un cordonnier de la Goulette et aussi un grand ami de Âyouche le papa de Albert.
Il avait une voix de Stentor, tous les matins et même à Ramadan avant le tabal (celui qui sonnait du tambour) on entendait son hurlement "Âyouuuuccch!" d'un côté à l'autre de la Goulette.
A cette époque on n'avait pas besoin de réveil-matin, on savait l'heure au cri de Baïza.
Je laisse le soin à Albert pour vous raconter quelques anecdotes croustillantes sur ce Baïza.
Par Lalla (Lalla) le mercredi 29 janvier 2003 - 16h28: |
dites-moi,Baiza,c'etait la delicieuse et celebre charcuterie a Tunis?
Par Wnes (Wnes) le mercredi 29 janvier 2003 - 00h00: |
Chronique d’El-Fenech
Le petit ZgouGou s’en vint rendre visite à son TonTon El-Fenech, exhibant un magnifique oeil-au-beurre-noir.
Il s'installe donc devant notre Jurisconsult, et naturellement, son TonTon lui demande comment ça lui est arrivé.
Zgougou raconte alors:
- Hier, je suis allé au Casino de Hak El Ouet, histoire de me faire une table de chemin de fer.
Devant moi, il y avait une jolie jeune femme, avec une petite robe en soie.
Au moment où elle s'est penchée pour miser, sa robe en soie s'est coincée entre ses fesses.
Comme ça, elle avait vraiment l'air ridicule, alors pour lui éviter d'être embarrassée en en se redressant, j'ai avancé la main et je lui ai tiré le pli qu'elle avait de coincé entre ses fesses.
Ca a du la vexer car elle s'est retournée et m'a balancé un direct dans l'oeil!
Le lendemain, notre ZgouGou retourne chez son TonTon.
Cette fois-ci, c'est son autre oeil qui est coloré de noir!
Comme El-Fenech lui demande ce qui lui est encore arrivé, il raconte:
- Hier, et je suis retourné au Casino de Hak El Ouet. Je me suis placé derrière la même jeune femme que l’autre soir.
Elle portait d'ailleurs la même robe.
Cette fois-ci, lorsqu'elle s'est à nouveau penchée pour miser, sa robe était ample et aucun pli ne s'était coincé entre ses fesses.
Pensant qu'elle préférait avoir un pli coincé entre les fesses et pour réparer ma bévue de l'autre soir, j'ai avancé la main et avec mon index, j'ai tenté de lui réintroduire le pli dans ses fesses.
Quel brel ce ZgouGou !
Extrait du Livre d’Or du Casino de Hak El Ouet au temps de sa splendeur.
Berdah...
Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 18h46: |
PRINTANIA,
J'ai toujours pensé que c'était PIPI OURAA PIPI OURRA OU MAHLA LALOU KABOURRA....Enfin, oui en effet, il arrivait même que fautes de chaises , les spectacteurs prenaient place sur le Darbouz, le parapet en ciment qui donnait sur la rue Hamouda Pacha , aujourd'hui rue Aabdelaziz Taabli, sans doute que les pachas en furent quittent pour leur temps et que le temps des Cheykhets étaient arrivès. Et tu te rappelles que les momes , à genoux, cherchaient entre les strapontins les capsules de soda qu'ils collectionnaient..? Et meme aussi que certains spectacteurs passaient par dérrièrre pour resquiller en emjambant ce fameux bord en ciment.En fait c'était pour attirer le haj vers eux et laisser leurs amis passer la porte.Une ruse d'indiens....Et quand il commencait à pleuvoir, c'était le sauve qui peut...
Dans un tel brouhaha que l'on se demandait si la terre n'avait pas temblè...Une fois, une grand-mère fut oublièe sous la pluie, deux heures plus tard, on a retrouvè une goutte de pluie à sa place....Bon ca c'est du balout...Il faut bien innover si on veut faire rire... n
Par Albert (Albert) le mardi 28 janvier 2003 - 18h08: |
lol